''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 L'elfe et la Danseuse [PV Jud]

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Aerandir Ashna



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Aerandir Ashna
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Race : Elfe [Tigre Blanc]
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L'elfe et la Danseuse [PV Jud] _
MessageSujet: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMar 21 Juin 2011 - 22:49

    Le repos, le calme, le bien être. N'entendre que le bruit de mes propres pattes qui foulent le sol, foulant les feuilles mortes sans arrière pensant. Ne sentir que le vent qui joue dans ma fourrure blanche, tigrée de noire. Voilà ce que j'appréciais.
    Je m'étais réfugié, comme souvent d'ailleurs, dans la forêt des Amanites, usant de ma faculté de transformation pour vêtir ma peau de Tigre Blanc, majestueux. Récemment, j'avais appris que cet animal faisait parti d'une légende et, depuis, j'essaie de mettre tous les moyens que je pouvais, pour découvrir l'origine de cette légende.
    Je n'avais pas appris grand chose, seulement que c'était un Tigre Guérisseur mais, la seule chose dont j'étais sûr, c'est qu'il ne s'agissait pas de moi car, je pouvais guérir certes, mais pas sous ma forme de Tigre.
    Bref, cela faisait près de deux heures que je courais ainsi, sous mon apparence de Tigre, zigzaguant entre les arbres avec agilité, me reposant quelques instants lorsque je sentais que j'étais épuisé. Je ne croisais personne, à part quelques animaux qui fuyaient lorsqu'ils me voyaient passer.
    Cette forme était impressionnante mais cela ne voulait pas forcément dire que j'étais dangereux, bien au contraire : comme tous les autres animaux, je n'étais dangereux que lorsque je me sentais moi même en danger.
    Heureusement, ce n'était pas le cas pour le moment. Soudain, arrivé à l'orée de la clairière, je dû me cacher derrière un bosquet car j'avais entendu du bruit. Mes oreilles se dressèrent sur ma grosse tête blanche. J'entendais un bruit de roue suivi du bruit caractéristique des sabots d'un cheval : un cheval devait trainer quelque chose qui roulait.
    Curieux, je tendis l'oreille en m'allongeant dans les bosquets, essayant de me faire le plus discret possible. Je vis alors de quoi il s'agissait : il s'agissait d'une roulotte. Sans doute des itinérants mais...Que faisaient ils dans ce coin ?
    Une jeune femme ne tarda pas à en sortir et je la dévisageais. Son équipement me laissais croire qu'elle n'avait rien de dangereux car je ne vis aucune arme près d'elle. J'allais faire demi-tour lorsque ma grosse patte blanche fit craquer une branche morte.
    Le son était presque inaudible – pour l'oreille humaine – mais pas pour les chevaux apparemment car ils tournèrent la tête en poussant un léger hennissement inquiet. Aussitôt, je me figeais : étais je remarqué ? Sûrement car l'inquiétude des chevaux n'allait pas tarder à arriver aux oreilles de la jeune femme.
    Moi qui voulais être discret, sur ce coup là, c'était raté....Cependant, je n'allais pas rester toute ma vie ici donc, je me retournais, me préparant à faire demi-tour pour prendre un autre chemin lorsque j'entendis un craquement sourd.
    Je ne pus alors m'empêcher de pousser un grognement de douleur qui résonna dans toute la forêt, augmentant ainsi l'inquiétude des chevaux. Je baissais alors le regard : je m'étais prit la patte dans un piège de chasseur.
    La douleur me faisais grogner et j'essayais, de toutes mes forces de faire sortir ma patte de ce piège en tirant dessus mais je ne faisais qu'enfoncer les pics dans ma chair. Plus loin, les chevaux continuaient de pousser des hennissements tandis qu'une douce voix – sûrement celle de la jeune femme que j'avais vu – essayait de les calmer.
    Quelques instants plus tard, les chevaux se calmèrent lentement et je pouvais entendre les bruits de pas de la jeune femme qui se rapprochaient de l'endroit où j'étais. C'était vraiment ridicule ! Je me faisais vraiment honte ! Un Tigre Blanc tomber dans un piège aussi bête que celui ci....Vraiment, je ne méritais pas de me transformer en cet animal....
    Alors – pour décider de sauver les apparences – j'essayais de prendre ma forme elfique. Je me transformais donc, sauf que ce fut ma jambe qui resta coincée dans le piège alors que les pas se rapprochaient de plus en plus.
    J'eus un soupir en me demandant, avec curiosité, ce que la demoiselle pouvait penser en voyant un elfe avec la jambe coincée dans un piège a renard....
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Judlena Kleinveister



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L'elfe et la Danseuse [PV Jud] _
MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMer 22 Juin 2011 - 18:58

Les songes, ce merveilleux monde qui permet toutes les folies sans aucune répercussions réelles. Enveloppée dans une couverture gris pâle, les yeux fermés, assoupie comme une enfant ayant la position du foetus, calme et sereine, n'ayant la crainte de rien. La roulotte traçait deux sillons dans la terre meuble qui couvrait le chemin, le véhicule avant quitté la ville depuis quelques heures déjà, le voyage ajouté à sa journée difficile l'avait fatiguée, à peine avait-elle déposé à coté d'elle son tissu où brillaient quelques pièces d'or qu'elle avait disposée sa couverture de manière à pouvoir se reposer dans l'immédiat. Jude avait bien dit aux chevaux qu'ils pourraient s'arrêter dans la clairière, et commes les deux animaux la comprenait ils firent la route qu'ils devaient jusqu'à l'endroit tant attendu.

Les rêves gagnaient la belle les uns après les autres, certains où elle voyait une partie de son passé disparu, une partie de ces trois ans non-vécus, que l'on n'aurait pas appelé à tord cauchemars. Parfois un peu agitée elle tentait de fuir ces étranges pensées l'amenant à vivre sans vraiment qu'elle s'en rende compte les événements sombres qui l'avaient tant rendu triste, qui l'avait tellement changée. Elle passait d'un souvenir à l'autre moins rapidement qu'elle le voulait, depuis longtemps elle fuyait le sommeil comme la peste, car elle savait ce qui s'y déroulait. Et elle savait également qu'elle avait à ce moment l'impression que c'était réel. La terrible impression de tout vivre à nouveau. À son réveil biensûr, il ne restait rien de ces heures passées à être hantée par son passé, ne pas fermer les yeux, ne pas s'assoupir restait sa seule solution.

Seulement, pour les journées difficiles qu'elle menait en ce moment ce n'était pas envisageable de s'interdire le repos. Ne serait-ce qu'une petite moitié d'heure elle devait vivre "cela", en sachant qu'à son réveil tout irait mieux, qu'après sa vie reprendrait son cours normal, tout rentrerait dans l'ordre. Mais depuis quelques temps, cela ne suffisait plus pour la convaincre,le sommeil la prenait car elle accumulait la fatigue, et la jeune femme s'empêchait de dormir, juste à cause de ses cauchemars qui lui rendait la vie bien plus dûr qu'elle n'aurait du l'être. Car après tout, même si son "métier" payait peu, elle était presque heureuse de faire ce qu'elle faisait, et ces heures de tranquilité à bord de sa roulotte étaient bien plus agréables lorsqu'elles n'était pas dans l'obligation de rester éveillée, de se forcer par tout les moyens à garder coûte que coûte ses yeux ouverts.

Aujourd'hui était l'un des rares jour où elle s'autorisait à quitter la ville. Souvent durant ces journées elle venait à la clairière, c'était l'occasion d'une ballade, d'un instant au bord d'une rivière, de quelques minutes à la cueillette, et aussi pour les chevaux s'était le moment propice au repos et d'un temps passé à se ressourcer, à manger l'herbe fraiche qui leur manquait et dont sans doute ils avaient envie depuis plusieurs jours. L'instant où la roulotte s'arrêta fut aussi celui du réveil de Jude, elle poussa ses couvertures et les posa plus loin, rangea son maigre gain, déjà qu'elle n'avait que peu d'argent, autant de pas en plus prendre le risque de se le faire voler, de la même façon elle cacha tout et prit garde à fermer les portes de la roulotte après en être sortit.

La belle portait encore sa "tenue de ville" alors qu'elle mettait pied à terre, elle avait gardé sa dague sous le jupon, car elle savait ne jamais être à l'abri du danger, aussi l'arme qu'elle manier avec grace et agilité ne la quittait jamais. Le silence alentour détendit Jude qui marcha et s'éloigna un peu des chevaux qu'elle laissa se ressourcer, mais sur lesquels elle gardait toujours un oeil. Mais ce qu'elle redouttait ne tarda pas à venir, peu à peu les deux bêtes commencèrent à s'agiter, sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Elle n'y fit pas attention jusqu'à ce qu'un grognement sourd retenitisse dans toute la forêt, ce qui n'eut pas pour effet de calmer les deux chevaux, bien au contraire. La jeune femme alertée revint à la roulotte et y vit que l'agitation des ces deux animaux ne faisait que redoubler d'intensité. Elle s'approcha d'eux, inquiète.


- Chuuuut, tout doux, ce n'est rien, caaaaalme, caaaaalme. Murmura t-elle de sa douce voix, qui détendit un peu les deux animaux.

Visiblement, elle avait réussi, ils cessèrent de hénir et se calmèrent peu à peu, toujours les sens en alerte et les oreilles dressées. Se demandant ce qui pouvait bien se passer, car au vue du grognement un animal devait s'être blessé, elle décida de partir voir. Elle marcha un long moment, sans savoir où elle devait aller, mais cherchant la source de tant d'agitation de la part de ses chevaux. Même si les deux bêtes s'étaient calmées, elles s'étaient tout de même grandement agitéeq, et ce n'était sans doute pas pour rien.

Ce qu'elle vit un arrivant aurait pu lui tirer un sourire amusé et quelque peu moqueur, mais ce fut la part d'inquiétude qui prit le dessus. En effet un humain, non, un elfe, s'était visiblement coincé la jambe dans un piège à renard, certes, ce n'était pas commun comme situatuion, car les êtres de la natures n'avaient pas la réputation d'être aussi inatentifs que pouvait le laissait croire cette vision. Mais ce fut le souvenir du grognement qui lui fit penser que ce ne pouvait pas être l'elfe qui avait provoqué la panique de ses chevaux.

Elle ouvrit le piège, tendit sa main à l'être de la nature afin qu'il puisse se relever. Elle envisageait de lui proposer son aide, le ramener à la roulotte pendant qu'il s'appuyait sur elle pour marcher, car cloppiner n'était pas extrement pratique, et il fallait l'avouer, même si dans cette situation on se fichait sans doute du ridicule, pas très élégant. Ils regagnèrent donc ainsi le véhicule où les chevaux étaient toujours attachés, calmes et ayant oubliés la panique récente. Elle avait toujours avec elle de quoi soigner une plaie qui ne risquait pas de mettre la vie de son "possesseur" en danger, aussi profonde soit-elle. Durant quelques minutes de silence elle s'occupa donc de la plaie, après cela et le dévisagea un instant, se demandant toujours comment il avait pu faire pour se blesser ainsi. Jouant la carte de la simplicité elle préféra le lui demander, même si sans-doute c'était un peu stupide et peut-être même humiliant.


- Excusez-moi, si je peux me le permettre, j'aimerais que vous m'expliquiez la manière avec laquelle vous vous êtes arrangé pour vous affliger une telle blessure. Non pas que je pense que vous l'aillez fait exprès, mais, je trouve cela un peu étrange ...

Elle termina en appliquant un bandage à la jamble blessée et rangea tout ce qu'elle avait sortit. Certes, on ne parle pas de tout à une inconnue, mais ce genre de chose méritait explications, et Jude espérait que l'elfe les lui donnerait, après tout cela aurait été vraiment idiot de ne pas s'exprimer là-dessus.
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMer 22 Juin 2011 - 19:42

    L'image était loin d'être ordinaire car il était presque impossible, pour un elfe, de tomber aussi bêtement dans un piège à renard : je n'avais donc, aucune excuse pour cette scène pitoyable. Cependant, depuis quelques temps à présent, j'avais la tête en l'air car je ne savais pas quoi penser, je ne savais pas où était ma place. La forêt ? Sûrement car, en ville, on me recherchait pour avoir assassiné un membre du Royaume donc ma place n'était certainement pas là bas.
    La douleur qui me lançais dans la jambe fit interrompre le fil de mes pensées. J'eus un regard vers le sol en constatant que je saignais car oui, les blessures que je m'infligeais sous l'apparence du Tigre ne disparaissaient pas quand je reprenais mon apparence d'elfe.
    D'ailleurs, les pics étaient enfoncés dans ma chair et je commençais à avoir des fourmis dans les jambes donc je m'agenouillais, tout en restant sur mes gardes. La demoiselle avait réussit à calmer les deux chevaux qui avaient pris peur lorsqu'ils avaient entendu le grognement que j'avais poussé lorsque j'étais Tigre ce qui était normal car, généralement, ce genre de grognement ne passe que très rarement inaperçu.
    Donc – sûrement pour sauver les apparences – j'avais repris ma forme elfique jusqu'à l'arrivée de la demoiselle qui fut étonnée par la scène : qui ne le serait pas ? Elle eut un petit sourire avant d'ouvrir le piège avec une facilité déconcertante.
    Elle me tendis ensuite la main, sûrement pour m'aider à me relever. Doucement, évitant, comme je le pouvais, de trop m'appuyer sur ma jambe blessée, je m'emparais de la main de la demoiselle en la remerciant d'un petit :

    « Je vous remercie de votre aide gente Demoiselle mais il n'était pas nécessaire de me proposer votre aide. Je n'avais aucunement l'intention de vous déranger »

    Pourtant, je ne pouvais pas me permettre de refuser une proposition d'aide aussi sincère que celle ci donc je l'accompagnais jusqu'à sa roulotte. Les chevaux semblaient s'être calmés même s'ils me lançaient toujours un regard effrayé : on ne trompe que très rarement – voire même jamais – le sixième sens de ces animaux.
    Ils avaient sûrement sentis que c'était moi le Tigre qui avait poussé ce grognement. Heureusement pour moi, ils ne maitrisaient pas la langue des Hommes donc je pouvais être tranquille à ce niveau là.
    Une fois arrivés, je m'installais sur une pierre tandis que la demoiselle m'administrais les premiers soins. Je me sentis alors, quelque peu honteux : un Guérisseur qui se fait soigner, un Tigre qui se prend la patte dans un piège à renard....J'enchainais les malchances aujourd'hui....
    En tout cas, je la laissais faire en fermant les yeux, essayant de transmettre de la tranquillité aux chevaux, encore un peu nerveux. Mes lèvres s'agitèrent pendant quelques minutes, sans qu'aucun son ne sorte cependant puis, quelques instants plus tard, le silence régna de nouveau, dans la clairière.
    Une fois que la demoiselle eut finit de me soigner, j'eus le droit à la question qui lui brûlait les lèvres : comment un être comme moi, qui était censé connaître la nature, avait il pu tomber dans un piège aussi rudimentaire que celui ci ?
    Souriant, je répondis :

    « Voyez vous, gente Demoiselle, je suis un peu comme le gardien de la forêt. Elle veille sur moi et je veille sur elle en contrepartie. Je vous ai alors entendu arriver et, cédant à la curiosité, je suis venu vous observer de plus près car je me demandais à quel genre de visiteur la forêt allait faire affaire. Un manque d'attention de ma part, m'a alors fait poser un pied sur une branche morte et j'ai été, si surpris par le craquement de cette branche, que je n'ai pas fait attention au piège qui se cachait sous les feuille. Cette explication est d'une simplicité extrême mais il est vrai que la situation peut paraître risible, j'en conviens, surtout pour quelqu'un de ma race qui est censé tout connaître de la nature. Il semblerait pourtant que celle ci ai réussit à me jouer un tour. En tout cas, je tiens à vous remercier car je vous doit le salut de ma jambe. »

    J'inclinais alors la tête, respectueux devant ma bienfaitrice
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyDim 26 Juin 2011 - 12:20

Lorsque Jude lui proposa, silencieuse, de prendre sa main pour l'aider à se sortir de ce mauvais pas, il sembla hésiter un instant, mais après tout, dans cette situation quelque peu risible, la belle ne pouvait pas le laisser ici. Il la remercia en insistant bien sur le fait que ce n'était pas la peine de lui venir en aide, et même il ajouta qu'il ne voulait pas la déranger. Elle sourit à cet instant. Pourquoi ? Eh bien, il est vrai qu'un venant dans cette clairière, comme à chacun de ses passages elle cherchait la paix et la tranquilité, mais surtout elle voulait s'éloiger de la ville, et c'était réussi. Non, biensûr qu'il ne la dérangeait pas, et elle venait volontier en aide à ceux qui le nécessitait. Alors soit, peut-être étais-ce un peu gênant pour lui de se retrouver face à Jude, surtout la jambe prise dans un piège à renard, mais la danseuse doutait qu'il puisse s'en sortir seul si elle ne l'avait pas raccompagné jusqu'à sa roulotte. Mais le plus qui aurait manqué à l'elfe, c'était les soins, sans doute, car elle désinfecta sa plaie et la banda en s'appliquant dans cette tache, ce qu'elle n'aurait peut-être pas fait pour elle même.

Encore une fois, après qu'elle l'ai soigné, elle retint un rire, qui ne vint toute fois pas, se demandant toujours comment est-ce qu'il avait pu tomber dans ce piège. Il sourit, allez bien savoir pourquoi, quoique justement, la réponse était un peu celle à laquelle la jeune femme s'attendait, un manque d'attention, cela pouvait tout à fait suffir, et même pour un elfe. Pour la deuxième fois dans cette journée, dans cette heure peut-être même, il la remercia, et rajouta qu'il lui devait d'avoir encore sa jambe. Elle sourit lorsqu'il s'inclina avec respect. Certes, des hommes, oh pardon, des elfes, déjà, ça ne courait pas les rues, en plus des elfes maladroit, ça en réduisait le nombre, et à cela elle devait ajouter un tel niveau de respect, même envers elle, qui était d'un rang plus bas que lui sans doute. Aussi se baissa-t-elle pour le relever, et s'incliner à son tour. Pourquoi faisait-elle cela, eh bien juste pour lui témoigner elle aussi son respect. Ils étaient toujours à bords de la roulotte, les chevaux semblaient s'être calmés, de plus le nouvel arrivant qui les avait r-encrés dans leur panique avait essayé de les rassereiner.


- Je te remerci pour les chevaux, je crois que quelque chose tout à l'heure, sans doute le bruit, le grognement, les avait agités et vous savez, ils sentent plus de choses que nous, et parfois j'aimerais être à leur place pour savoir moi aussi. Mais passons. Vous n'avez pas à me remercier, car c'est tout à fait normal que je vous sois venu en aide, vous étiez dans une mauvaise passe, et seul, peut-être que vous auriez perdu, comme le dites, l'usage de votre jambe, mais enfin, je pense que beaucoup aurait fait la même chose que moi, ou tout du moins, cel devrait en être le cas. Alors comme je vous l'ai dit, c'était normal, symathique sans doute, mais cela n'en reste pas moins normal.

Elle ignorait tout à fait pourquoi elle s'était ainsi mise à divaguer presque et à exposer ses envies à l'elfe, car parler d'elle ne lui ressemblait pas. Et surtout, elle détestait vanter ses mérites, oui, c'était dans la logique des choses qu'elle l'aide, comme par exemples qu'elle devienne une danseuse. Mais il semblait avoir une toute autre vision des choses, et l'une de ces paroles qui lui revint à l'esprit juste à ce moment la surprit, "Gente Dame". Cela était dit aux nobles femmes, mais elle, elle qui vivait dans et par les rues, elle n'était pas de la noblesse, pour son plus grand plaisir d'ailleurs. Elle résista à l'envie de lui demander le pourquoi de l'emploi de cette appellation. Toute fois elle n'en restait pas moins quelque peu troublée. Oui, car elle ne voulait pas le laisser dans l'ignorance de son statut, et d'ailleurs, ces vêtements quelle portait pouvaient bien lui faire remarquer qu'il faisait fausse route sur elle.

Son sourire toujours présent elle s'assit, comme elle s'était levée, à côté de celui qu'elle avait soigné. Elle l'avait aidé, certes, mais enfin, ce n'était pas là une raison pour la prendre pour plus qu'elle ne l'était. Car elle avait en quelque sorte choisi ce qu'elle était devenu, une danseuse des rues, qui vivait par l'argent que l'on voulait bien lui lancer dans un tissu. De là à finir Noble, juste pour parfaire son tableau, non bien sûr, mais si l'elfe croyait vraiment qu'elle en était, alors il fallait qu'elle lui dise la vérité, au risque qu'il rit ou toute autre chose, ne pas lui dire était malhonête, elle allait vite se rattraper pour lui rectifier son sympathique "Gente Dame" qui la mettait à une autre place que celle qu'elle devait occuper.


- Je me trompe peut-être, mais je me souviens que vous m'avez appelée "Gente Dame", si je ne m'abuse, c'est une appellation bien trop élevée pour ma position. Je ne suis qu'une danseuse, il n'y rien de Noble là dedans, mais peut-être que je fais erreur, dans ce cas là, c'est possible bien sûr, mais je crois bien que l'on nomme ainsi les femme de la Noblesse, du moins, je ne suis pas très renseignée à ce sujet. Si ce n'est pas l'unique cas, n'hésitez pas à me corriger, mais enfin, je ne porte aucun titre et j'ai trouvé cela étrange que vous m'appeliez ainsi ...
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMar 28 Juin 2011 - 0:07

    Décidément, ce n'était pas mon jour. J'avais accepté la proposition de cette demoiselle, comme une évidence mais franchement, mon attitude laissait à désirer.
    Elle m'avais emmené avec elle, près de sa roulotte, pour pouvoir me soigner et je m'étais laissé faire, non sans avoir, discrètement soupiré. J'avais ensuite essayé de calmer les chevaux qui avaient été effrayés par mon grognement de Tigre.
    Heureusement, les deux animaux n'étaient pas si nerveux que cela et ils finirent par taper des sabots avec impatience : j'eus un petit sourire : malgré tout, ils étaient loin d'être, totalement rassurés et cela se comprenait.
    Cependant, je ne pouvais pas me permettre de fausser compagnie à cette demoiselle qui avait prit de son temps pour me soigner. Elle m'avais également remercier pour avoir calmer les chevaux, ce a quoi je répondis :

    « Ne me remerciez donc pas autant. Il est tout à fait normal que je calme vos chevaux car j'en suis en grande partie responsable de leur nervosité. En effet je pense qu'ils n'ont pas pour habitude de croiser des elfes au détour d'un chemin »

    Ouf ! Je m'étais « rattrapé aux branches » parce que je sentais que j'allais lui dire que c'était moi le Tigre qu'elle avait entendu grogner mais, heureusement, je m'étais arrêté à temps.
    Pour la remercier, je lui avais donné l’appellation « Gente Dame ». Elle avait eu l'air surprise. Pourquoi donc ? La réponse ne tarda pas à venir d'elle même : apparemment, elle était danseuse des rues.
    Oh...C'était donc pour cela qu'elle ne comprenait pas pourquoi je lui avais donné une telle appellation ? Il est vrai que les humains avaient des codes de noblesse compliqués mais j'appelais tout le monde ainsi donc elle n'avait pas à se sentir gêné.
    D'ailleurs, je lui expliquais :

    « Pardonnez moi si cette appellation vous à déranger. Ce n'était, bien évidemment, nullement mon intention mais, voyez vous, je ne respecte pas forcément les codes de noblesse imposés par les Hommes. Rassurez vous, vous n'avez pas à vous sentir privilégiée car j'appelle toutes les demoiselles « Gentes Dame » ou bien « Gente Demoiselle » quelques soient leurs statuts sociaux. Je ne fais aucune différence et aucune distinction »

    Une fois ma jambe bandée, je fermais doucement les yeux, écoutant le vent qui soufflait dans les arbres. Ceux ci semblaient me dire qu'il fallait que je me présente à cette jeune demoiselle.
    D'ailleurs, la « voix » s'arrêta, me laissant le temps de prendre la parole, pour me présenter :

    « Pardonnez mon impolitesse demoiselle mais je viens de me rendre compte que je ne me suis pas présenté à vous malgré les soins que vous avez eu la gentillesse de me fournir. On me nomme Aerandir et je suis officiellement Majordome même si je ne suis plus en service depuis un certain temps car une tragédie m'enleva mon maitre. A présent, je suis obligé de renoué avec mon ancien « métier » même s'il n'est pas glorieux je vous l'avoue »

    J'eus un soupir en sachant à l'avance ce qu'il allait se passer : la demoiselle me demanderais sûrement des explications que je lui fournirais sûrement
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptySam 2 Juil 2011 - 12:30

Spoiler:
Un sourire insoucient toujours accroché aux lèvres, la belle écouta l'elfe alors qu'il lui disait qu'il n'y avait pas lieu de tant de remerciement, pour lui, c'était une attitude tout à fait normale que de calmer ses deux chevaux, ayant laissé de côté leur panique récente. Il mit de même en avant le point qu'il était en partit responsable de leur agitation. À ces mots elle se mordit les lèvres en repensant au grognement qu'elle avait entendu, et qui n'avait pas vraiment arrangé l'état des chevaux. Pourtant à voir l'elfe à présent silencieux, il était impossible de penser qu'il était la bête qui avait fait sortir de sa gorge un tel son, elle ne pouvait cependant pas s'enlever cette idée de la tête. Elle repoussa à plus tard la question à ce propos qui lui brulait les lèvres. Cessant de s'infliger elle même le mal que lui avait procuré cette morsure, un nouveau sourire effacé fit place à l'ancien, un peu moins naturel que celui qui l'avait précédé. Toute fois, devant le comportement étrange de ses chevaux, Jude s'éloigna un instant et les caressa pour leur rendre leur calme. Elle ignorait ce qui les rendait à ce point nerveux, et pensait bien le découvrir à un moment où à un autre. Son naturel la poussant toujours à n'analyser les choses qu'après coup, elle remarqua seulement maintenant l'incoerance des dires de l'elfe. Soit, les chevaux n'avait sans doute pas vu d'être comme lui depuis assez longtemps, mais cela ne pouvait pas être la sourcre de leur panique, et face à cette argument presque risible elle ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire plus sincère.

- Vous savez, excusez-moi car peut-être vais-je vous paraître insultante, sachez que ce n'est pas mon intention. Mais enfin je doute que se soit un elfe qui froisse à ce point mes chevaux, qui sente en des êtres comme vous un sentiment rassurant, puisque vous êtes, vous et d'autres, ceux qu'on appelle parfois "fils de la Nature". De ce fait, si je peux me le permettre, je rejette cet argument, car l'on pourrait presque en rire. Je ne sais vraiment ce qu'il trouve en vous qui déclenche un tel comportement, mais ce n'est certainement pas votre race.

Elle ne voulait pas l'embêter, mais au moins cela était dit. Jamais la belle ne s'était retenue de dire à qui que ce soit ce qu'elle pensait, et puisqu'elle était franche et qu'elle savait bien que le mensonge ne plaisait pas forcément, elle se comporta de même avec l'elfe. Toute fois, elle espérait que lui dire quelque "excusez-moi" ou encore "ce n'est pas mon intention" suffiraient à lui prouver qu'elle n'avait aucune mauvaise idées, elle ne voulait surtout pas le vexer. Une chose dans ce qu'il lui avait dit pour la remercier avait retenu son attention, ce n'était pourtant rien de trop important. Une appelation des plus banale l'avait fait tiquer, rien de plus, rien de moins. Pourtant lorsqu'elle lui demanda alors le pourquoi de ce terme, il répondit en s'excusant bien de si il lui avait déplu, et se justifia en disant qu'elle n'avait pas là à se sentir privilégiée, l'elfe appelait apparemment toutes les femmes et les jeunes filles ainsi, ce qui la rassura. Elle passa encore un temps à lui bander la jambe qui avait bien souffert de la morsure du piège. Un accident était certes vite arrivé, et elle en avait était victime de plus d'un, mais c'était tout de meme étrange pour un elfe se se faire avoir aussi facilement il fallait aussi bien le reconnaitre. Un sourire délicat sur ses lèvres elle laissa entendre un bref "Voilà, j'ai terminé", mais une autre pensée semblait occuper son esprit. Elle songeait à bientôt repartir en ville car elle y avait tout, de son argent à son domicile, même si bien sûr ce dernier point pouvait évidemment être remplacé par sa fidèle roulotte.

L'elfe était pensif lui aussi, et semblait tendre l'oreille pour écouter les murmures de la Nature qui se taisait pour elle que ne pouvait entendre que les voix et les bruits que tout le monde dicerne. Il se présenta ensuite non sans s'excuser de sa prétendue impolitesse, et se présenta en expliquant qu'il avait omit de le faire malgrès le temps et les soins prodigués par gentillesse, ce à quoi elle répondit par un sourire. Elle souriait souvent certes, mais en revanche elle savait que le pouvoir de ce geste était bien éxistant, il calmait, rassurait, remerciait, tout ce que les mots seuls ne peuvent faire sans commettre d'erreur. Il se nommait donc Aerandir, Marjordome sans vraiment avoir de maitre, car selon ses dires un malheur avait causé sa pertes. Son sourire disparu, car ce n'était plus le moment maintenant. Tout son sérieux retrouvé elle écouta le reste. Poursuivant sur le fait qu'il avait du renouer avec son ancien métier, l'elfe précisa que celui-ci n'était pas vraiment glorieux. Sans doute pour ne pas le géner d'avantage elle ne demanda pas quel était-il, car il soupira et la belle devina ce que ceci voulait dire. Mais en tout les cas elle devait elle aussi se présenter à lui, ne serais-ce seulement que pour ne pas avoir l'air d'une inconnue un peu trop curieuse lorsqu'elle demanderait les choses par la suite.


- Tout d'abord, je suis sincérement désolée pour votre Maitre, cela a du vous attrister et à ce moment où nous parlons j'espère que des souvenirs douloureux ne reviennent pas à votre mémoire, car cela serait ma faute. Toute fois si c'est le cas je m'en excuse, les pensées sont parfois les choses qui font les plus de mal et je ne dis pas cela en n'en sachant rien. Bien, maintenant je peux me présenter à vous, à propos ne vous excusez pas tant, ce n'est rien je n'ai fais que ce que je pouvais bien pour votre jambe, des soins mineurs mais qui suffiront sans doute à vous la rendre utilisable. Je me nomme Judlena Kleinveister, comme dit précédemment je suis une danseuse des rues, et ... une humaine comme vous avait du sans doute le remarquer. Si je peux me le permettre j'aimerais en savoir plus sur votre métier, et sur les circonstances de la mort de votre Maitre. Je sais que se confier peu faire beaucoup de bien, mais toutefois si vous refusez de m'en parler je comprendrais totalement, il est vrai que nous ne nous connaissons que depuis peu ...
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyLun 4 Juil 2011 - 21:17

    Il était vrai que mon comportement laissait à désirer. Comment pouvait on croire une telle chose ? Comment pouvait on croire qu'un elfe pourrait se prendre les pieds dans un simple piège à renard ? Même si je pouvais bien me servir de la faute de inattention, pour me servir d'excuse, au fond de moi, je sentais que cela n'allait pas suffire pour la demoiselle.
    Donc, j'eus un petit rire gêné en sautillant légèrement sur moi même, montrant ainsi que j'étais embarrassé. Elle me fit une remarque, nullement insultante mais très juste. Apparemment, elle savait que nous les elfes étions considérés comme des « fils de la nature » donc il était normal qu'elle ne comprenne pas et puis, je ne pouvais tout de même pas lui expliquer que c'était moi le Tigre qui avait faire peur à ses chevaux en hurlant de douleur....Quoi qu'il en soit, essayant de paraître moins gêné que je l'étais, je lui répondis :

    « Rassurez vous Gente demoi...Non pardon...Demoiselle, votre remarque n'étais nullement insultante et vous avez tout à fait raison. Moi qui pensais me faire discret, voilà que je viens de tout gâcher. Il est vrai que, d'un coté, je ne suis pas ce que je prétend être. Toutefois, je disais la vérité concernant mes intentions : la forêt me considère comme une son gardien donc il est normal que je surveille ce qu'il se passe »

    Cependant, je continuais à sautiller. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Ce ne fut que lorsqu'une douce brise souffla que je retrouvais mon calme. Le « rire » enfantin du vent me fis sourire et je fermais les yeux.
    Le vent en profita alors pour jouer avec mes cheveux, calmant encore un peu plus les chevaux de la demoiselle qui se mirent, tranquillement, à brouter comme si l'incident de tout à l'heure n'avait jamais eu lieu.
    Les oiseaux commencèrent ensuite à entamer leurs chants et je rouvris les yeux. J'étais certains que la Nature ne parlait qu'à moi donc il fallait que je m'intéresse à la demoiselle car je savais qu'elle allait se sentir perdue et de trop.
    Cependant, lorsque je me présentais à elle, elle m'écouta pour faire de même. Elle se présenta donc : Judlena Kleinvester, danseuse des rues et humaine. Cette précision me fis sourire mais j'attendis qu'elle ai finit de parler pour prendre, ensuite, la parole.
    J'eus, soudain, un regard étonné : elle me questionnais et semblait vouloir de plus ample informations sur mon métier et les circonstances de la mort de mon Maître. Aussitôt, je me raidis : je n'aimais pas parler de cette époque douloureuse avec n'importe qui mais...D'un autre coté, je savais qu'il fallait que j'ouvre ma coquille et que j'en parle.
    Cependant, je me rassis contre un arbre, le cœur lourd et triste. Le vent continuait de me murmurer ses encouragements et je les écoutaient attentivement, avant de me décider à répondre à Judlena, en rouvrant les yeux, sans la regarder cependant :

    « Pour être totalement franc avec vous, Demoiselle Kleinvester, il m'est encore difficile de me remémorer exactement mon passé car il y a des moments que j'aimerais oublier, comme la mort de mon Maître par exemple mais, comme je vous ai déjà à moitié menti, autant être entièrement honnête avec vous à présent. Mon Maitre est mort, lâchement assassiné par des partisans du Royaume pour une raison qui m'est, encore, inconnue, malgré le temps qui a passé »

    Aussitôt, le vent souffla brusquement et les chevaux se mirent à hennir. Rien qu'à cette phrase je me sentais rempli d'un sentiment de haine tellement puissant que, si j'avais été sous mon apparence de Tigre, nul doute que je n'aurais pas fait la différence entre le bien et le mal et que j'aurais cédé à l'envie de tuer.
    Pourtant, il fallu bien que je me calme pour pouvoir dire la vérité à la demoiselle qui m'avais soigné. C'était quand même le minimum à faire. Soudain, un cheval se mit à hennir : il s'était apparemment blessé en se frottant de trop près aux épines d'une rose particulièrement acérées.
    Sa jambe commençait même à saigner. Aussitôt, je me dirigeais vers l'animal qui eut un mouvement de recul avant que je ne le laisse me renifler. Curieux, il approcha son museau de ma main et je me mis à entamer un chant, aussi doux qu'une berceuse, non pas pour l'endormir mais pour le calmer encore plus. D'ailleurs, comme s'il me donnais son accord, le vent se calma également. Une fois que j'eus l'accord du cheval, je posais une main sur sa jambe, tout en m'adressant à la demoiselle :

    « N'ayez crainte, Demoiselle Kleinvester. La Nature m'a offert le don de soigner. Je suis guérisseur. Votre cheval n'a rien à craindre de moi »

    Aussitôt, une lumière blanche apparut dans le creux de ma main et se posa sur la jambe du cheval. L'opération dura quelques instants, durant lesquels la plaie se referma d'elle même.
    Une fois la magie terminée, je retirais ma main et laissais le cheval rejoindre son compagnon un peu plus loin avant de, moi aussi, retourner vers la demoiselle que j'avais laissé pour aller m'occuper de son cheval.
    A présent qu'allais je faire ? Allais je finalement lui révéler quelque chose sur mon passé ou non ? Je l'ignorais encore lorsque je me décidais à prendre la parole :

    « Ainsi nous sommes quittes Demoiselle Kleinvester. Vous m'avez soigné et je viens de soigner votre cheval. Si vous avez des questions me concernant, je vous promet d'y répondre du mieux que je pourrais »

    J'allais alors m'assoir contre un arbre, attendant les éventuelles questions de la demoiselle
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyVen 8 Juil 2011 - 16:47

Elle avait eu peur d'offusquer l'elfe, qui pourtant était bien sympathique, en lui avouant qu'elle ne croyait absolument pas à son histoire. Non bien sûr, la seule solution était qu'au moment précis où l'elfe s'était piégé dans cette mâchoire d'acier, un animal, un ours, un loup, ou quelque chose de plus imposant, se soit infligé la même blessure, à cause de la même sorte de piège à renard. À cela, la réaction d'Aerandir fut d'émettre un maigre rire, et de sautiller légèrement, l'air visiblement gêné. Il commença à répliquer, disant qu'elle avait raison, mais que toute fois il n'avait pas menti sur toute le ligne. Il continuait de sautiller, ce devait être une réaction des nerfs, mais pour une raison qu'elle ignorait elle se mit à rire faiblement, puis s'arrêta, finalement ayant reprit tout son sérieux. Elle sentait la Nature se manifestait, sans percevoir toute ne serait-ce que la douce brise qui agitait les cheveux de l'elfe. Ses mèches poivre-et-sel suivant la course du vent. Ce qu'elle entendait en revanche, c'était bien le paisible chant des oiseaux, qu'elle avait écouté tant de fois, en sortant du sommeil. Elle ferma les yeux et doucement se passa nonchalamment la main dans ses boucles rousses, elle songeait à ce qu'elle devrait bientôt repartir en ville, bien que la compagnie de l'elfe lui permettait de parler un peu, pour une fois où les personnes l'entourant ne faisaient pas que la regarder danser, et jouer avec les notes d'un instrument ou avec sa voix douce et claire.

- Je suis rassurée, j'avais peur que vous le preniez mal, et vous savez la seule compagnie que j'ai est celle des badauds, il est en fait très rare que je parle à des personnes comme avec vous maintenant. Si je vous avez véxé vous seriez sans doute parti et je me serais retrouvé bien seule, ce n'est pas toujours facile la solitude, je ne sais pas si vous avez ce que c'est ...

Elle était soulagée d'avoir vidé son sac devant quelqu'un. Jude n'avait pas l'habitude de parler, et encore moins de ses propres impression. Les yeux fermés de nouveau, elle se rendit compte à quel point la quiétude pouvait apporter le bonheur de l'esprit. Elle tenta de se concentrer, assez calme pour percevoir le doux murmure d'un vent qui secouait ses boucles rousses en décoiffant légèrement sec longs cheveux, et en imposant un maigre désordre dans ceux de l'elfe. Combien de temps cela faisait-il qu'elle ne s'était pas posé aussi simplement qu'aujourd'hui, à parler de tout et de rien à une personne qui l'écoute et qu'elle écoute à son tour ? Elle avait complètement oublié ses inquiétudes pour questionner l'elfe, en lui précisant bien que si il ne désirait pas parler, il en avait tout à fait le droit. Juste qu'elle voulait savoir qui était vraiment Aerandir. Sa profession mystérieuse, les circonstances tout aussi flou de la perte de l'ancien Maître de l'elfe ... mais dès l'instant où elle eu prononcé les mots, il se raidit, simplement elle pouvait comprendre qu'il veuille taire ses secrets. Pourtant, il ne chercha pas à cacher la vérité. Elle ouvrit la bouche, en une expression toute à fait surprise, et se mordit les lèvres presque immédiatement. Ce Maître qui avait été le sien, était mort, assassiné par des personnes du Royaume, du qu'elle eu entendu ce nom, elle se raidit, et soudain, elle serra tant ses dents sur ses lèvres que ces dernières se mirent à saigner, laissant couler un mince filet rouge.

Le contact du liquide chaud sur le menton et s'infiltrant dans sa bouche, ce goût amer, lui firent ouvrir les yeux. Elle devait bien se rasséréner sous peine d'encore se blesser. Soudain le vent souffla plus fort, et ses chevaux, qui étaient juste une seconde avant tout à fait calme à se délecter de l'herbe qu'ils broutaient, levèrent la tête et commencèrent à hennir en tapant du sabot sur le sol. Elle tourna la tête vers les deux bêtes, et elle vit sur la jambe de l'un d'eux une estafilade de sang, peut-être s'était il blessé au contact d'un épine ou d'une branche mal taillée. En tout les cas cette vision lui rappelé le mince sillon rouge sur son menton qui inondait ses lèvres de rouge plus qu'à l'ordinaire, elle essuya le fin filet de liquide vermeil tandis qu'Aerandir se dirigeait vers le cheval blessé, et là elle se rendit compte, de part le fait de cette lumière blanche étrange émergeant de la paume posée sur la patte du cheval, qu'il devait avoir des capacité de guérisseur usant de la magie. Après que l« opération » fut terminée la plaie s'était soudée d'elle même et il n'y avait plus trace d'une quelconque blessure. L'animal repartit vers son compagnon et recommença en compagnie de celui-ci, à brouter l'herbe fraîche et verte, encore humide au jugé des perles de rosée sur les brins. Aerandir revint près de la belle qui posa sur lui un regard gratifiant et des plus doux, le remerciant en posant délicatement une main sur celle de l'elfe, la retira tout aussi délicatement après quelque seconde, et encore assise elle rabattit ses genoux contre sa poitrine, entourant ses jambe de ses bras.

Alors que l'elfe prenait de nouveau la parole, il lui énonça qu'ils étaient désormais quittes, elle inclina en signe d'affirmation, puis l'écouta dire qu'il répondrait désormais à ses questions, du mieux qu'il le pourrait. Elle le regarda un instant, calme et sans expression, puis détourna la tête pour se concentrer sur le ciel d'un bleu sans défaut, à cette heure les nuage de coton blanc ne montraient pas le bout de leur nez. Un oiseau passa juste au dessus, blanc et noir, lumière et ténèbres, une pie sans doute. Comment pouvait-elle faire allusion aux deux extrêmes en voyant l'oiseau ? C'était presque risible. Une énième fois ses yeux furent clos et elle se prit à penser qu'elle ne pourrait pas plus interroger Aerandir, de peur de vraiment l'attristé ou qu'ils se mure dans le silence. Pourtant, la partie la plus sensible du mystère de cet être n'était-elle pas déjà avouée ? À son avis, l'elfe refuserait plus de parler de la mort de son Maître, que de son « métier » actuel. Elle fit apparaît un sourire sur ses lèvres qui laissaient encore quelque fois échapper une goutte vermeille, sa morsure lui provoquait une petite douleur à laquelle elle ne faisait nullement attention.


- Eh bien, si vous me le permettez, j'aimerais savoir quelle est cette mystérieuse profession à laquelle vous avez fait allusion en disant ne plus être que Majordome ?

Elle laissa le silence parfaire cet instant de repos, tandis que son sourire était toujours présent. Comme pour l'encourager à répondre, elle lui indiqua de sa voix douce qu'elle ne le jugerait pas, évidemment, cela allait sans dire, mais chez certaine personne l'idée de parler de plusieurs choses qu'ils se refusent à avouer peut provoquer le sentiment que le dire serait source d'un « jugement », mais elle n'était pas de ceux-là. Ayant endurer plusieurs épreuves et vivant sans souvenirs de trois ans de sa vie, elle savait ce qu'étaient les moments difficiles, et ne refusait pas d'en parler, bien que ce soit avec un pincement au coeur qu'elle s'était confiée pour la dernière fois à un homme qu'elle avait connu plus tôt, et qui avait disparu par la suite. Les profession les plus sombres lui auraient attirées des ennuis, elle en écartait donc quelques unes, hésitant sur plusieurs autre, ne choisissant rien en particulier. Après tout, être une simple femme dansant au milieu d'une place n'était pas plus glorieux que d'autres métiers, elle avouait ne pas être mal placée à cette échelle, mais rare étaient ceux plus bas qu'une bohémienne ...
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyVen 8 Juil 2011 - 20:49

    Il était vrai que cette journée, en compagnie de cette demoiselle était reposante, même si, comme tout être humain qui se respectait, elle avait des questions à me poser. Je me demandais alors ce que j'avais a lui cacher ? Une profession peu glorifiante ? Un passé également peu glorifiant ? Sans doute. Pourtant, pouvais je éternellement esquiver ces questions ? J'en doutais fortement.
    Elle pensait m'avoir offusqué ? J'allais lui répondre que ce n'était pas le cas mais un sourire rassurant avait amplement fait l'affaire. Elle ne connaissait que la compagnie des badauds et semblait également avoir connu la solitude. Gardant mon sourire rassurant aux lèvres, je lui répondis :

    « Je comprends tout à fait ce que vous ressentez. Je connais également la solitude mais elle ne me pèse pas. Enfin....Tout du moins j'essaie de ne pas y faire attention. J'apprécie la compagnie des êtres humains bien sûr mais j'ai toujours eu des relations compliqués avec eux, c'est pour cela que j'aime autant me trouver dans cette forêt bien qu'on y trouve des créatures plus hostiles que les êtres humains. Cependant, cette forêt est un peu comme ma maison car, si elle n'existait pas, je ne saurais pas où aller »

    Ce fut après cette réplique qu'un des chevaux se mit à hennir car sa jambe avait été éraflée par les épines acérées d'une rose. Je m'étais alors levé pour prodiguer des soins à l'animal, comme pour remercier la demoiselle de m'avoir soigné de ma maladresse.
    J'avais donc usé de ma magie blanche après avoir rassuré l'animal et avoir demandé son autorisation à lui et à la Nature car je n'agissais jamais contre sa volonté. Après tout les Elfes étaient des enfants de la Nature donc il était bien normal que je respecte sa volonté.
    Une fois soigné, le cheval rejoignit son compagnon et ils continuèrent de brouter l'herbe, paisiblement, n'ayant pas les mêmes inquiétudes que les humains. Personne, pas même moi, ne savait ce que pouvait bien penser un animal. La plupart disent même qu'ils ne pensent pas, se contentant de manger et de se reproduire mais, au fond de moi, je savais qu'ils étaient doués de plus d'intelligence qu'on voulait bien leur accorder.
    Cependant, j'interrompis ces réflexions pour revenir auprès de la demoiselle qui, pour me remercier sans doute, me gratifia d'un sourire avant de poser sa main sur la mienne. Le contact ne dura qu'une seconde avant qu'elle ne rabattent ses genoux dans une attitude prostrée.
    Étonné, je m'assis silencieusement à ses cotés, n'osant pas briser le silence qui semblait s'être installé autour de nous tout simplement parce que je ne trouvais rien à dire. Je lui avais dis que nous étions quittes à présent que j'avais soigné la jambe de son cheval blessé et je lui avais également préciser que j'étais prêt à répondre, du mieux que je pouvais, aux questions qu'elle pouvait se poser, concernant ma personne.
    La question tomba alors, inévitable. Que faisais je maintenant qu'il m'étais difficile d'effectuer mon métier de majordome ? Prenant une grande respiration, je lui répondis :

    « Détrompez vous, Demoiselle Kleinvester. Pour ma part, danseuse des rues et un beau métier. La preuve, j'imagine que vous voyagez beaucoup et que, lors de vos voyages, vous êtes amenée à rencontrer des gens ? Et bien je pense qu'il n'y a pas moins glorifiant que mon ancien métier car, croyez moi où pas, dès mon plus jeune âge je me prostituais.... »

    Je fis une pause, sans doute pour la laisser digérer l'information qu'elle venait d'apprendre sur moi. Comment allait elle réagir ? Serait elle choquée, offusquée ? Je n'en savais rien. La seule chose que je savais, cependant, était que j'avais pris le risque de lui avouer.
    Sa réaction lui appartenait entièrement
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMer 27 Juil 2011 - 23:04

Le doux bruit du vent soufflait aux oreilles de la jeune femme. Tout ce qu'elle chérissait se trouvait dans cette forêt, à l'execption d'Achiel, avec qui elle partageait une relation plus fraternelle qu'amoureuse. Un long flux de souvenir défila das la mémoire de Judlena, et elle ne pu s'y soustraire, assistant ainsi à de nombreux évènements qu'elle aurait préférait ignorer. Et plus elle y pensait, plus le fait d'avoir passé trois ans d'une vie sans en avoir le moindre souvenir la dérangeait, la tourmentait, et mettait son calme et sa sérénité à rudes épreuves. La rouquine secoua la tête brièvement à la manière de celle qui espère du plus fort que son fragile coeur le lui permet que tout ce qu'elle voudrait voir disparaitre se déroberait sous ses yeux. Elle ferma les paupières, les rouvrit doucement et s'aperçu que ses souvenirs avaient fuient, ce qui lui tira un faible sourire.

Aussi naturellement que faire ce peut, elle s'était confiée à Aerandir, sur le ressentit de sa solitude, et sur ses causes, ses conséquences. Sa profession n'était certes pas très glorifiante, mais il y avait des hauts et des bas. Bien sûr, le Destin l'avait forcé contre sa volonté, mais ne pouvant lui en vouloir, ou tout du moins ne pouvant pas le lui reprocher et l'en punir, elle devait accepter son sort. Et, oui, peut-être que si, plus intelligente, elle n'avait pas fait attention aux appels d'Achiel, la jeune danseuse n'aurait pas passé trois ans en "absence", mais qu'est-ce que cela aurait-il changé à son Destin. Et puis ellene pouvait pas rejeter l'entière faute sur le dos de l'homme qui s'était occupé d'elle sans lui faire de mal, alors que son allure laissait à désirer, et que d'après ses dires : la mère de la jeune fille aurait refusé ses avances, préférant l'amour que lui portait celui que Judlena pouvait appeler son père, et que, prit d'un élan de folie, Achiel aurait violemment agressé la pauvresse avec un canif classique, mais grâce à l'arrivée rapide de son futur mari dans le domaine de l'agresseur, elle s'en était bien sûr sortie.

Elle avait un passé sombre, et doutait que les trois ans oubliés soit plus heureux, mais elle gardait le ferme espoir de découvrir un jour ce qu'ils lui cachaient. Au moment où son attention toute entière se reportait vers le jeune elfe, il répliqua après elle, connaissant aparemment la solitude comme la demoiselle. La jolie rousse l'écouta sans l'intérompre, comme l'aurait fait l'enfant qu'elle était resté, un peu. Il ne voulait pas y prêter attention, préférait la solitude à son contraire car les relations que cela impliquait lui étaient vraissemblablement compliquées. Et quelque part ses paroles avaient un bon fondement, car comme Aerandir le lui disait, un elfe ne serait rien sans la fôret qu'il pourrait aisément appeler "mère", et qu'en son absence elle n'avait plus d'endroit où taire la solitude, la troquant pour un calme agréable et sans pareil. Judlena avait nombre de points communs avec le jeune elfe, et donc la discusion allait, simple, sans s'orienter plus vers l'un que vers l'autre.

Elle lui décocha un sourire des plus sincère, et, comme elle le faisait parfois pour apporter la quiétude paisible à ses deux chevaux, elle murmura quelques mots, les mêmes, si doux avec cette voix calme en un souffle, que sa mère lui disait lorsqu'elle était encore en vie, pour qu'elle tombe dans les bras de Morphée. Elle voulait quelque peu l'apaiser, en se calmant elle même. Mais c'est pour troubler cette paisible quiétude qu'une de ses bêtes, qu'elle se blaissa la patte, et que rapidement, Aerandir soigna la blessure, pour revenir ensuite vers elle, et qu'il établisse qu'ils étaient quittes, ce qu'elle accueillit avec un leger sourire sans se soustraire à cette proposition, inclinant la tête en signa d'accord. Il est vrai que, l'ayant sauvé, elle développait une sorte de dette entre elle et Aerandir, mais espérait qu'il ne s'en sente pas redevable. Posant une main tiède et délicate sur celle de l'elfe, elle réfléchit brièvement à ce qu'elle avait enduré jusque là, et en repensant à une affreuse vision qui emplissait ses courtes nuits, elle retirant sa main comme si le contact l'avait brulée, et rabatit ses genoux contre sa poitrine plongée dans d'intense réflexions.

Toujours aussi prostrée, elle eut soudain l'espoir que la tension palpable se dissipent, il lui accordait une question. Certes, si il lui cachait des informations, quelles qu'elles soit, c'était qu'il en avait sans doute bien des raisons, et que ces "secrets" devaient être sombre, et encore moins glorifiant que la noble profession de Majordome. Alors elle lui demandait l'après ceci, à cette idiote question il répondit avec une réticance apparente, et une grande inspiration pour s'encourager lui même. Il concidérait que sa profession à elle, qui lui donnait que peu d'argent et un contact plus que primitif avec les badauds, était un beau métier. Elle releva le visage vers lui, et elle se morigéna de ce qu'elle venait de faire, car les larmes amers courraient sur ses joues, et faisaient briller ses yeux bleu clair. Néanmoins, elle le laissa poursuivre, sans l'interrompre et l'etendit peu à peu, et l'écouta déballé ce qu'elle avait cru faire, ce qui l'avait attiré jusqu'à sa présente profession. Bien sûr, les seuls voyages qu'elle faisait, sa "paye" en souffrait visiblement. Mais ce fut à l'annonce de ce qui concernait l'elfe, qu'une main se plaqua sur sa bouche dans un reflexe.

Non qu'elle n'en revienne pas, non qu'elle veuille le choquer, mais ... il avait eu assez confiance en ce bout de femme, pour lui réveler ce lourd secret, qui devait peser dans son coeur. Que devait-elle faire ? Certaine que sa réaction serait la meilleure, elle reposa sa main, non pas sur celle de l'elfe, mais sur son épaule, dans un geste d'apaisement, son regard larmoyant n'ayant pas quitté ses yeux à demi-aveugles. Se refusant à parler, elle se poussa néanmoins à prendre la parole, manière de lui faire comprendre qu'elle n'était pas offusquée le moins du monde.


- Je ... écoutez Aerandir ... ce n'est pas que je veuille vous "rejetez", chacun n'a pas toujours le choix de ce qu'il fera de sa vie. Depuis votre plus jeune âge dites-vous ? Dans ce cas, alors vous êtes encore moins maître de votre Destiné que ce que je craignais ..., elle soupira un instant, comme pour se conférer la force de poursuivre, et reprit : Je crois qu'il est tant que moi aussi je me prononce sur ce qui pèse lourd à mon faible coeur, si vous êtes prêt à m'écouter alors ... Elle hésita, et attendit sa réponse, se promettant de lui réveler tout ce qu'elle pouvait, concsiente que cela réveillerait les souffrances enfouies, mais il le fallait. D'autant plus qu'elle se mit en tête de retrouver son unique espoir, son second père, son ami ... Achiel.
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMer 3 Aoû 2011 - 16:47

    Dans cette forêt calme où personne ne se trouvait à part une jeune demoiselle et moi même, le temps était propice aux confidences. En effet, je connaissais d'ores et déjà le nom de mon interlocutrice et son métier, et je m'étais également présenté à elle.
    Puis, alors que nous venions encore a discuter, un de ces cheveux s'était blessé a la jambe et ce fut tout naturellement que je me proposais pour l'aider. Une fois que je me fus occupé de lui, je revins vers ma charmante interlocutrice qui me renseigna sur son métier : danseuse des rues.
    D'après elle, ce n'était pas un métier glorifiant mais il était beaucoup plus glorifiant que le mien, même si je ne l'avais pas choisi. D'ailleurs, toujours dans cette atmosphère de confiance et de confidences, je lui avouais que je me prostituais dès mon plus jeune âge.
    Sa réaction me fis légèrement paniqué : en effet, je n'avais jamais imaginé que la jeune femme se mettrait a pleurer sur mon sort. N'étant pas tellement habitué à la compassion d'autrui, je reculais légèrement ne sachant pas comment réagir.
    Puis, elle voulait me confier quelque chose qui lui pesait sur le coeur. Souriant doucement, je pris la parole :

    « Vous savez demoiselle Klenveister, si cette confidence est trop lourde, je vous en prie gardez la pour vous. J'ai pris sur moi l'initiative de vous confier ce passé dégradant mais je ne veux pas que vous vous sentiez obligée de faire pareil. Donc, ne me dites rien. D'ailleurs, il est temps que je vous dise la vérité sur notre « rencontre ». J'espère que vous serez a même de l'accepter »

    J'esquissais alors un geste pour lui essuyer les larmes mais je me ravisais car ce geste pourrait paraître trop intime et que je n'avais pas son autorisation. Donc, ramenant ma main vers moi, je repris le cours de mes pensées :

    « Vous savez, le cri que vous avez entendu avant que vous ne veniez me délivrer de ce piège à renard, c'était bien un rugissement de tigre »

    Je m'arrêtais de nouveau dans mes explications, regardant les chevaux un peu plus loin qui semblaient être tranquilles mais je sentais qu'ils ne l'étaient pas tant que ça. La brise souffla, le soleil laissa la place aux nuages comme si le ciel était triste.
    Pourtant, j'avais pris ma décision. Je ne voyais aucune raison de mentir a cette demoiselle qui m'avais fait ces confidences, qui m'avais avoué de tels secrets que je ne pouvais être que honnête avec elle.
    Les oiseaux entamaient aussi un chant mélancolique mais je n'écoutais que d'une oreille. Me relevant, je m'inclinais devant la demoiselle, tout en lui disant : [/i]

    « N'ayez crainte, je ne m'éloigne que pour revenir. J'ai pris la décision d'être honnête avec vous donc, laissez moi vous montrer quelque chose, demoiselle Klenveister. Cependant, il me faut vous prévenir que vous risquez d'être étonnée. Si vous voulez bien m'attendre quelques instants, je reviendrais d'ici peu »

    Redressant la tête pour mieux l'incliner de nouveau, je m'en allais d'un pas lent, m'enfonçant entre la végétation luxuriante de la forêt. La transformation serait douloureuse mais je ferais tout mon possible pour ne pas pousser un seul cri.
    Tout commença alors et mon corps s'allongeait pour devenir plus imposant et être recouverte d'un magnifique pelage blanc rayé de noir. L'elfe avait laissé la place au Tigre Blanc. L'apparence animale avait prit le pas sur mon apparence originelle.
    Heureusement, je n'avais pas crié. Une fois que ma transformation fut complète, je secouais la tête et marchais en direction de Judlena. Comment allait elle accueillir ma nouvelle apparence ? Cette apparence animale imposante ? Mystère.
    Doucement donc, j'allais vers elle, mesurant mes foulées, pour ne pas l'effrayer. Mon regard gris lune dans le sien. Lorsque je fus près d'elle, je m'assis simplement, ramenant mes pattes avant près de moi, nullement agressif. Comment allait elle réagir ?
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMer 3 Aoû 2011 - 19:25

Elle avait trouvé le calme qu'elle souhaitait, mais dans quel pétraint s'était-elle mise ? La jeune femme ne s'attendait premièrement pas à trouver quelque chose ... ou plutôt quelqu'un - oui car rappelons qu'elle avait entendu un hurlement de douleur, provenant sans hésiter de la gorge d'un animal plutôt massif, ce qui l'avait mené jusqu'à un piège à renard où, situation quelque peu commique, elle avait trouvé un elfe : Aerandir, la jambe "coincée" dans la machoire de fer, alors qu'elle s'était attendu plutôt à tomber sur ledit animal féroce qu'elle avait entendu - avec qui elle avait engagé une conversion tournant autour de sujet aussi désagréables pour elle que pour lui, mais c'est confiant qu'il lui avait avoué se prostituer depuis longtemps, ce à quoi elle avait réagit de façon assez ... alarmante : triste, choquée ? Non, ou peut-être un peu, mais, la gorge nouée jusqu'alors, elle lui avait fait part de son impression.

De même - car il le fallait bien - elle décida que l'elfe serait celui qui délivrerait son coeur de sa souffrance, juste en l'écoutant se confier à son tour, afin que ce qui lui faisait si mal puisse enfant franchir la barrière de ses lèvres. Elle pensait que tout cela ferait resurgir ses souvenirs, mais elle n'en avait cure, car oui, peut-être serait elle abattue de ce qui avait pu se passer, mais au moins, elle saurait, et c'était de loin le plus important. Mais que ferait-elle en revanche si il ne se passait rien, si son passé lui restait interdit ? Combien de temps passerait-elle encore à garder sans pouvoir le connaitre, ce lourd secret qui était le sien ? Trop de question, et aucune réponses. Mais ce fut les paroles d'Aerandir qui lui soufflèrent un peu de réconfort, avec une pointe d'amertume. Certes, elle cachait un passé sans doute bien douloureux à l'elfe, ce qui lui ferait du mal à elle, mais aussi énormément de bien.

Soit, l'elfe voulait la préserver de cette douleur, mais il ne semblait pas avoir comprit la libération que cela pourrait lui procurer, le moment était propice aux confidences, ce n'était pas une obligation pour elle, mais une nécessité. Cependant, Aerandir trancha et sembla presque lui interdire de prononcer le moindre mot sur son passé. Mais aussitôt, il lui confia lui cacher encore quelque chose sur les circonstances de leur rencontre, qu'il lui révélerait dans un instant, et doutait apparemment de sa capicité à accepter cette "chose". À ce moment, les pensées fusèrent dans l'esprit de la belle danseuse, elle ne pu s'empêcher de plaquer une main sur sa bouche en croyant deviner. En effet, le fait que l'elfe est un lien quelconque avec la bête ayant pousser le hurlement ne quittait pas son esprit, et s'affirmait maintenant, comme si elle était l'unique chose possible qu'il ai encore à lui cacher. Juste après ses paroles, Aerandir avança lentement sa main vers son visage, sans doute pour y essuyer les larmes qui perlaient, mais se ravisa, et ce fut elle même qui, d'un revers de la main, fit disparaître les gouttes salées.

Juste après ceci, son coeur eut un râté, il lui affirmait que la bête était un tigre, mais ... comment pouvait-il le savoir ? Soit il connaissait la bête soit ... elle n'eut le temps de rien penser de plus car il s'enclina face à elle lui confiant qu'il ne s'éloignait que pour un instant. Elle reprit donc le court de ses réflexions, et envisagea la seconde possibilité, soit il connaîssait la bête, soit il était la bête ... Elle eu un hoqué de surprise, tandis que son cerveau lui intimait de garder son calme face au Tigre blanc qu'elle avait juste devant elle. Ne pas paniquer, ne pas paniquer. La solution la plus à-même de calmer quelqu'un autre de Judlena était de courir très vite, très vite, loin de l'animal, en sachant pertinament que le pauvre fuyard se ferait engloutir à peine plus loin. Elle ne bougea pas, ne scilla pas, il ne fallait pas que quelque chose trahisse son étonnement dissimulé. Elle savait depuis le départ, en forçant malgrès tout à ne pas l'accepter, car c'était proprement impossible, insensé, dépourvu de toute logique.

Cet animal ne semblait toutefois pas avoir envie d'en faire son festin, elle reprit donc lentement contenance et, pour prouver qu'elle n'était nullement effrayée, elle avança la main vers la tête du Tigre, prolongeant son mouvement par une douce caresse. Non, elle n'avait pas un chat devant elle, mais l'imposant félin lui inspirait plus l'admiration que la crainte, elle espérait toutefois qu'Aerandir ne trouve pas ce geste trop osé, et elle continua sa caresse, sachant que l'animal pourrait la mordre si il n'était pas Aeranir. Doucement, elle stoppa son mouvement et ramena sa main sur ses genoux. Ceci la fit sourire, les sombres pensées avaient quittaient son esprit et ne la hantaient plus, elle se prit à rire, tant la situation, un peu étrange, lui était plaisante. En effet, elle était face à l'elfe, ou plutôt ... à l'apparence animale de ce dernier, car elle en était certaine, elle avait désormais assez d'éléments pour prouver que c'était bien face à Aerandir qu'elle se trouvait. Elle déposa un baiser sur le haut de la tête du tigre, puis, prise d'une envie de plaisanterie, elle se leva, se dirigea vers sa caravane, et y prit un beau morceau de viande fraîche qu'elle avait du prélever à un mouton, sous peine de défaillir la seconde suivante. Un sourire aux lèvres, elle exprima enfin le fond de sa pensée.


- Alors, cher, vous reprenez bonne forme, ou je vous nourit de ce morceau de viande rouge ?
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyMer 3 Aoû 2011 - 20:59

    J'avais pris cette forme de tigre, certes, mais quelque chose me disais que j'avais mal fait. En effet, quelque chose me disais qu'il aurait fallu que je laisse la demoiselle s'exprimer. Cependant, je l'avais coupé dans son élan et j'étais apparu sous cette forme.
    Mon apparence animale était imposante certes mais, vu que je la contrôlais, je pouvais faire en sorte d'être aussi docile qu'un chat. D'ailleurs, la réaction de la demoiselle ne tarda pas : elle avait l'air effrayée et esquissait même un cri.
    Heureusement, je ne bougeais pas, me contentant de rester assis, tranquille, tandis que les deux cheveux relevaient la tête, sentant sûrement l'odeur de fauve, l'odeur de prédateur, que je dégageais malgré moi.
    Cependant, je ne fis rien, restant parfaitement immobile, à croire que l'animal qui faisait face a la demoiselle était empaillé, n'était plus vivant. Elle s'approcha alors de moi et tendis la main vers ma tête que je baissais lentement acceptant, ainsi, la caresse qu'elle m'offrais.
    Fermant les yeux, je me laissais donc caresser essayant de ne pas entendre les chevaux qui commençaient à hennir de panique. Puis, elle recula ses mains pour les poser, ensuite, sur ses genoux.
    J'eus un petit gémissement tout en tendant mon oreille vers la gauche et en penchant la tête. Elle se mit ensuite a rire et je devais avouer que je ne comprenais pas trop son comportement. Puis, elle se pencha et embrassa le haut de ma tête de tigre.
    Heureusement que j'avais cette apparence car j'aurais rougit sous le « baiser » même si ce n'était qu'un simple baiser. Je me surpris même à ronronner....Un tigre qui ronronnait....Cela ne faisait pas sérieux...
    Puis, la demoiselle fut prise d'une envie de plaisanter : elle se dirigea vers sa roulotte et sorti un morceau de viande en me demandant de reprendre mon apparence elfique ou elle me nourrissait de ce morceau de viande.
    Ne voulant pas inquiéter les chevaux plus que cela, je me redressais sur mes pattes arrière, comme si je voulais me mettre debout. Dans un rugissement que je n'arrivais pas a faire taire, mon corps s'étira et devint plus svelte.
    Quelques instants plus tard, j'apparaissais de nouveau face a la demoiselle, en elfe. Je m'étais transformé devant elle et j'étais certain qu'elle me demanderait des explications. Cependant, je pris la parole :

    « Vous connaissez maintenant la vérité, Demoiselle Klenveister. C'était, en effet, un Tigre qui avait rugit. Je vous demande pardon de ne rien vous avoir révélé jusqu'à maintenant mais j'avais peur que cette apparence ne vous effraie. À présent que vous connaissez mes deux apparences, il n'y a aucune raison pour que je ne vous fasse pas confiance »

    Une fois sous ma forme originelle, je m'approchais de la demoiselle, qui tenait toujours le morceau de viande a la main. J'eus un petit sourire en me demandant comment j'aurais réagit si elle m'avait nourris ainsi.
    Cette fois, ce fut à moi d'être prit d'un fou rire. En effet, alors que je pensais au tigre qui ronronnait, je me disais qu'un tigre qui acceptait d'être nourrit par un simple morceau de viande, cela ne faisait, décidément, pas sérieux.
    Reprenant contenance, je m'adossais à un arbre, non loin de la demoiselle et, prenant un instant de silence, je repris :

    « Cependant, je sens qu'il faut que je m'excuse car j'ai l'impression de vous avoir coupé dans votre discours. Je crois avoir trop voulu vous protéger mais je n'avais pas pensé que parler de votre passé pouvait être une délivrance pour vous alors....Si vous avez encore envie de vous confier, sachez qu'en face de vous, se trouve une oreille attentive. Cependant, je préfère vous prévenir, Demoiselle Klenveister, je ne suis pas très doué pour réconforter les gens »

    Il était vrai qu'il y avait bien plus doué que moi en relation humaine. Je pouvais écouter certes et essayer de comprendre mais j'étais le moins bien placé pour donner des conseils
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Judlena Kleinveister



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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptyVen 5 Aoû 2011 - 21:12

La peur ne voulait pas s'éteindre. La jeune femme se demandait d'ailleurs comment elle pouvait ne pas ceder à la panique ? Certes, la crainte restait bien présente, elle avait tout de même un Tigre devant elle, mais cela ne se voyait pas trop, en revanche, elle avait presque oublié que les animaux avait une sorte de sixième sens, qui leur permettait de percevoir les émotions des êtres les plus proches. Toutefois, elle mettait en devant un sentiment de confort, oui, car elle avait bien écarté toutes hypothèses comme quoi Aerandir la mordrait ou l'attaquerait d'une quelconque manière, même si il était sous sa forme la plus dangereuse et puissante. Bien, elle s'était un peu calmée, et, ne désirant pas inquièter le Tigre, elle lui offrit une douce caresse, puis plusieurs autres. La réaction de l'elfe – enfin, si elle pouvait encore l'appeler ainsi – ne se fit pas atteindre, lui tira un sourire et elle esquissa un rire. Il ronronnait, comme un chat, un tout petit chat, auquel on caresse son soyeux pelage. Oui, il faisait comme les félins de plus petit gabarit, et, amusée, elle le câlina encore.

Un peu plus tard, après avoir longuement caressé le Tigre, elle ramena ses mains près d'elle, tout soucis éloigné pour le moment. Elle souriait plus souvent dans cette journée, qu'elle l'avait fait pendant la semaine qui précédait sa rencontre avec l'elfe. Elle déposa un baiser sur la tête du Tigre, un peu gênée elle se mit vite en tête de plaisanter. Se levant, elle alla jusqu'à sa roulotte et, avec un sourire farceur, elle saisit un morceau de viande, pas très imposant. Elle se retourna, brandissant fièrement l'objet de sa trouvaille, et, sachant pertinemment que ce morceau ne suffirait pas au Tigre, elle menaça de l'en nourrir si il ne reprenait pas forme humaine, ce qu'il fit sans demander son reste. Une transformation à laquelle elle n'avait jamais assisté et qui la laissa coite. Le corps d'Aerandir, qui s'était redressé sur ses pattes arrière, s'alongea et s'affina jusqu'à ce qu'il redevienne celui qu'elle avait vu un instant plus tôt. Ce dernier ne lui laissa toute fois pas le temps de poser une question, que déjà il prenait la parole pour lui dire que, maintenant qu'elle savait l'entière vérité, elle avait toute sa confiance.

Cela la fit sourire, oui, elle était heureuse, elle pouvait considérer Aerandir autrement que comme une vulgaire connaissance, comme elle en avait eu beaucoup mais plutôt comme un ami, et confident, et elle espérait, réciproquement. Cependant, elle devait bien se rendre compte du fait que, depuis longtemps maintenant, ses relations humaines avaient été plus que limitées. Elle ne demandait pas quelque chose de trop exagéré, juste pouvoir parler avec quelqu'un comme elle le faisait en ce moment, et ce qui animait ses conversations d'un temps avec Achiel. Lui qui s'était occupé d'elle bien que la jeune femme se soit toujours montré méfiante, aujourd'hui elle se rendait compte que, sur la fin, il la regardait différemment. Oui, au départ il ne dirigeait leur yeux l'un vers l'autre que très peu, ou pas du tout, mais jamais, ô grand jamais, elle n'avait été un fardeau pour lui. En fait, les moments de colères étaient fréquents, elle qui était libre, il ne voulait pas qu'elle sorte, et cela elle avait toujours pensé que s'était parce qu'il la voulait prisonnière, alors que c'était pour une toute autre raison, Achiel souhaitait juste la protéger.

Avec un pincement au coeur elle stoppa un instant le cours de ses pensées, tandis qu'elle se demandait comment elle pouvait rassurer Aerandir, quant au fait qu'elle ne lui en voulait pas le moins du monde de lui avoir caché cette apparence, même si ceci était tout de même un secret d'importance. Toutefois, il avait craint qu'elle ai peur au vu de l'imposant animal, et peut-être quelque part avait-il raison. Soit, elle avait un peu paniqué quand elle s'était aperçu que ses suppositions étaient bel et bien fondées, mais enfin, amusée tout de même du comportement de celui que tout le monde appel « prédateur ». Oui, elle s'était complètement détendue, sa réaction dépassant les limites du risibles, nombres de personnes qui l'aurait vu auraient chu à terre de stupéfaction ou de peur de voir le sang coulait abondamment cette main fine qui se serait vu arrachée ou au moins réduite en charpie. Elle tressaillit à la pensée qu'elle n'avait nullement envisagé que l'elfe ne puisse pas contrôler sa forme animale, et que celle-ci aurait pu la déchirer, se rassurant bien vite, l'évidence était là : il aurait voulu la préserver de ce danger et n'aurait pas prit sa forme de Tigre.


- Oh, je ne vous en veux nullement, sachez-le, et puis, pour tout vous avouer, je l'avait deviné, du moins, je pensais que c'était invraisemblable, mais l'évidence est sous mes yeux, j'avais raison. Elle sourit après avoir esquisser un rire, puis reprit son sérieux, sans que son sourire malicieux quittes ses lèvres, et je suis très honorée d'avoir votre confiance, étant donné que, pour ma part, je vous accorde l'intégrité de la mienne.

Il y eut un instant de silence, Aerandir s'adossa à un arbre près de la danseuse, qui fixa son regard vers le ciel qui prenait une teinte entre le bleu et le rose, nuançant ces deux couleurs de façon harmonieuse. Elle n'avait pas vu le temps passer, parler avec le jeune elfe lui avait fait plaisir, et durant un instant il avait chassé toutes ces fâcheuses préoccupations. Toutefois, les choses sont comme elle sont, et, si il avait éloigné ses mauvaises pensées, ce fut lui même qui les lui rappela. Il désirait s'excuser car elle avait souhaitait se confier, sans qu'il ne l'accepte, dans un soucis de protection. Elle le comprennait, sans doute aurait-elle fait de même, et après avoir demandé pardon il lui indiqua qu'il était prêt à l'écouter, en lui confiant toutefois qu'il n'était pas le plus apte à la réconforter. Aerandir avait deviné. Ce qu'elle souhaitait lui dire était lourd et troublant, mais si elle l'acceptait, un autre qu'elle pouvait très bien le faire, comme Achiel. C'était étrange mais, ces temps-ci, toutes ses pensées se tournaient vers l'homme dont elle n'avait aucune nouvelle, ne sachant même pas si il était encore en vie. Prenant son courage entre ses deux mains pour soulager son coeur, elle commença son récit.

- Biensûr j'accepte encore de me confier, mais pas si vous ne vous sentez pas de supporter ce que je vais vous révéler, cela, je tiens à vous prévenir, est mon histoire, et si j'ai encore un peu de mal à m'y faire, c'est parce que cela est fort déplaisant. Toutefois si vous y tenez ... Elle fit une pause un instant, se préparant elle même à vider son sac. Bon, commençons. Comme je vous l'ai dit je suis une danseuse, mais, il n'en pas toujours était ainsi. Avant, j'était une jeune fille comme les autres, mon plus lointain souvenir remonte à mes dix-sept ans ans, deux ans après que, après m'avoir envoyé chercher du pain, mais parents ont disparus, certainement tués par des Capes Blanches, car ils étaient de fervents Rebelles. Après cela, un homme à prétendu connaître mon père, et c'est ainsi que je me suis retrouvé chez lui durant un temps, apprenant peu à peu à le connaître, tandis qu'il en faisait de même avec moi. Cependant, je ne l'ai jamais considérer autrement qu'une simple connaissance. En fait, il était peintre, et j'ai été son model, vous vous doutez donc qu'il me connaissait mieux que moi pour lui, et accepter ceci à toujours était difficile. Seulement, pour avoir participer à plusieurs mouvement Rebelles et avoir abattus plusieurs Capes Blanches, il était recherché par ces dernières, et moi j'étais avec lui quand elles l'ont trouvé. C'est à ce mouvement que mes souvenirs s'arrêtent, j'avais dix-sept ans, et les Capes Blanches nous ont capturés, je ne me rappelle de rien d'autre. Tout ce que je sais, c'est qu'à mon réveil, j'étais allongée dans une rue, peu vêtue, et qu'après ça je me suis moi-même engagé dans la Rébellion en mémoire de mes parents ... et d'Achiel. Aussi suis-je devenu danseuse des rues, n'ayant d'autre conditions pour vivre. Elle soupira, essuyant une larme qui perlait à ses yeux. Vous savez désormais ce que je sais moi-même de ma vie, dont trois ans ont été mystérieusement effacés ...
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MessageSujet: Re: L'elfe et la Danseuse [PV Jud]   L'elfe et la Danseuse [PV Jud] EmptySam 6 Aoû 2011 - 11:13

    La jeune femme accepta donc de se confier a moi et je trouvais cela touchant. Cependant, je restais près de l'arbre, sans doute pour un soucis d'intimité ? Je n'en savais rien moi même. Il fallait dire qu'aucun de nous avait eu la vie rose.
    Cependant, nous nous faisions confiance tous les deux : je m'étais montré sous mon apparence de tigre – qui n'était nullement secrète mais que j'évitais de montrer – et elle m'avais confié sa vie. Que pouvait on espérer de plus ?
    Certains diront que mon grand cœur me perdra un jour mais j'étais déjà perdu. J'étais un solitaire qui avait peur de la foule et qui, pourtant, était touché par l'histoire de cette jeune demoiselle des rues qui avait vécu tant de catastrophes. Les Capes Blanches....Tués parce qu'ils avaient fait partis des rebelles...Je voyais ma propre histoire, ma propre vie, dans ce qu'elle me racontais.
    Puis, elle ria et sourit en disant qu'elle s'en était douté. Après tout, le rugissement d'un tigre était un cri remarquable. Souriant a mon tour, je lui répondis :

    « Vous savez demoiselle Klenveister. Il paraît que je prend cette apparence en hommage à mon animal protecteur qui est le tigre blanc. Bien que je puisse contrôler mes transformations, celles ci sont toujours douloureuses, c'est pour cela que j'évite de prendre cette forme. Pour ce qui est de la confiance, soyez assurée que j'emporterais ces confidences dans la tombe et que je ne suis pas Elfe à crier la vie d'autrui sur les toits »

    C'était pour la rassurer. De plus, il ne s'agissait que de la vérité. Soudain, alors que le vent soufflait doucement, je me pris d'envie de me confesser a mon tour. Je n'étais pour aucune religion, préférant mille fois le calme et la sérénité de la Nature – même si elle se montrait, quelques fois, hostile – à la sauvagerie des humains qui étaient plus animaux que les animaux eux mêmes.
    Les chevaux de la demoiselle semblaient s'être calmés, bien que, sur leurs gardes. Je les comprenaient : être dans une forêt en compagnie d'un tigre blanc, il y avait quoi faire fuir le plus téméraire des animaux mais je n'avais pas l'intention de leur faire du mal.
    Donc, je l'écoutais patiemment, apprenant ainsi que trois ans de sa vie avaient été effacés et que tous ceux qu'elle connaissait étaient morts. Doucement, lentement, je m'approchais donc, pour m'adosser a un autre arbre, un peu plus près de la demoiselle :

    « En effet, c'est un lourd secret que vous venez de me confesser. Je....Comme je vous l'ai dis, je ne pourrais trouver les mots pour vous réconforter donc je ne dirais rien. Cependant, permettez moi simplement de vous donner ce conseil, qui s'applique également à moi : essayez d'accepter votre passé et vivez avec, même si cela vous paraît difficile. Vivez avec mais ne le laissez jamais vous envahir a moins que vous ne vouliez perdre la raison. Je me permet ce conseil car j'ai crû, moi même, devenir fou. Laissez moi vous raconter »

    Prenant une grande inspiration, je tentais de me calmer : mon passé douloureux allait revenir et il ne fallait pas que ma voix tremble. La forêt se mit alors légèrement a trembler et tout le monde se tu, les oiseaux cessèrent leurs chants : a croire que tout le monde voulait écouter mon histoire.
    Soupirant, je me laissais aller et repris :

    « Alors voilà. Depuis aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais connu mes parents. Un homme m'a retrouvé devant son auberge et m'a pris sous son aile. Au départ, je le vénérais mais je compris bien vite que cette auberge n'était qu'un subterfuge pour cacher un bar a prostitués. J'ai donc, bien vite dû me mettre a « contribution ». Cependant, alors que j'étais adolescent, je m'étais lié à un jeune homme de mon age qui avait, au départ, loué mes « services ». Puis, après l'amitié, un autre sentiment bien plus fort et bien plus profond s'est lié entre nous. Il voulait que j'arrête ce « métier » et que je m'enfuis avec lui. Cependant, mon « père » n'a pas voulu que je le quitte et c'est à ce moment là que ma forme de Tigre Blanc est apparue pour la première fois. C'est aussi à ce moment là que j'ai goûté au sang, pour la première fois.... »

    Ma voix mourut dans ma gorge mais je n'avais pas terminé. Il fallait que je me ressaisisse pour aller au bout de mon histoire ! Je ne pouvais pas arrêter là ! Donc, inspirant de nouveau fortement, je me forçais a reprendre d'une voix que je voulais maîtrisée :

    « Ma transformation était si brutale que j'ai finis par tuer mon « père ». Une fois cela je me suis enfui sous forme de tigre, abandonnant purement et simplement le garçon qui m'avais aimé et qui était prêt à commencer une nouvelle vie avec moi. Je traversais alors la forêt et les plaines pour arriver a Beolan. Ce fut là que je rencontrais celui qui allait devenir mon Maître et m'enseigner les rudiments des majordomes »

    De nouveau ma voix mourut dans ma gorge mais non de tristesse. Plutôt de fierté et de mélancolie. Parler ainsi de mon Maître me faisait revenir des souvenir heureux et douloureux a la fois. Cependant, cela ne m'empêcha pas de continuer :

    « J'ai vécu de belles années a ses cotés avant qu'il ne fusse tué par des gens fidèles au Royaume. C'est ainsi que j'ai rejoins le groupe des Rebelles, seulement animé par l'envie de venger mon Maître et retrouver, peut être, qui sait, cet homme qui m'avais offert son coeur »

    A l'instar de la jeune femme, je versais une larme mais je ne l'essuyais pas. Je m'assis ensuite a terre en la regardant quelques secondes puis, détournant le regard, crispant les poings serrant les dents. Je ne pensais pas que confier mon passé serait aussi douloureux...
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