''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]

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Ezmal Jag



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Ezmal Jag
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Race : Ogre
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Croyances : Aucune
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Âge : 37 ans

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Fiche de Personnage : Ezmal Jag


Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] _
MessageSujet: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyMar 11 Oct 2011 - 20:44

L'une des choses les plus vantées dans toute la région par les visiteurs autant que par les résidents, c'était les lumières de Madorass.

Les choses les plus décriées par Ezmal ce soir-là étaient ces mêmes lumières de Madorass. Ceci dit, établir une liste des choses qui rendait sa situation intenable aurait pris trop de temps.

Les ruelles sombres, ça, en revanche, c'était appréciable. On n'y croisait en général que des rats et des rebuts d'humanités, que l'ogre assimilait à des rats pour faciliter les choses. Il battait le pavé humide et luisant depuis une bonne heure, à une allure soutenue, se voyant forcer de jouer des épaules pour se tailler un passage entre les clochards qui servaient visiblement de contreforts à tous les murs du quartier.

Et malgré ça, il entendait toujours les cris des gardes et les aboiements secs des chiens qui sonnaient dans la nuit comme des claquements de fouets qui le poussaient à échapper à la traque.

Il sentit qu'il devenait urgent pour lui de s'en tirer. Il ne connaissait que trop peu la ville, et n'était pas familier des villes en général, et finirait bien par se faire acculer dans une venelle ou un cul de sac. Et pas question de retourner dans les égouts, où il avait déjà perdu son arme - et sa dignité.

Bifurquant au hasard, il suivait à grands pas une ruelle encore plus abandonnée que les autres. Les carcasses de vieilles baraques l'entouraient de leurs silhouettes gauchies par le temps et les ombres nocturnes. Pris d'une idée subite, il leva les yeux et chercha à évaluer la solidité des charpentes et des toitures. En trois coups d'épaule, il enfonça une vieille porte, et la remit presque délicatement en place une fois entré.

Il prit le temps de jeter un œil autour de lui. La baraque gisait dans une chape de silence poussiéreux, vide depuis au mois six mois, privée de toute lumière - Ezmal sourit dans le noir. Il avança posément, évitant avec beaucoup de mal de se prendre des coins de meuble, laissant échapper des jurons étouffés. Il monta à l'étage, dérangeant un rat ou deux qui s'enfuirent en trottinant. Il grimpa dans le grenier, et ouvrit la lucarne qui laissait entrer un rayon de lune.

Il s'extirpa avec une prudence extrême. Il savait que son poids était un handicap énorme, et que l'humidité nocturne n'arrangeait rien. Il avançait lentement. Il n'avait quitté le labyrinthe des ruelles que pour rejoindre le dédale des toits mitoyens, par lesquels il comptait bien quitter la zone, sinon la ville. Ici au moins, les chiens ne le suivraient pas. Les poules auraient eu le temps de perdre leurs dents avant qu'il ne pousse des ailes aux mastards qui suivaient sa trace depuis un bon moment.

Ramassé autant que possible pour que sa silhouette ne soit pas un cadeau fait aux Capes Blanches qui le pistaient, il poursuivit sa progression une demi-heure durant, s'éloignant du quartier où se concentraient les recherches. Par souci pratique, il avait rejoint des toits plus huppés, sans l'être trop, où il se sentait plus rassuré. Il n'avait pas spécialement envie de passer au travers des solives dans une averse d'ardoises brisées.

Mais il passa quand même, brutalement, au travers des solives dans une averse d'ardoises brisées. Il s'écrasa avec un grand bruit sourd et force jurons dans un grenier haut de plafond, rendant toute retraite impossible.

L'endroit était visiblement fréquenté régulièrement, et son arrivée avait probablement réveillé ou alerté les occupants, et Jag se savait, encore une fois, dans une posture délicate, désarmé et plus ou moins perdu dans une cité tentaculaire qui ne voulait qu'une chose: sa peau.
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Nana La Dame aux Roses

Une putain parmi les roses, une rose parmi les putains.

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Nana La Dame aux Roses
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Race : Humaine
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Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] _
MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyMer 12 Oct 2011 - 22:28

En une gerbe d'eau sur le sol, Nana fut projetée du royaume des rêves par un boucan impossible. Elle était glacée dans son eau tiède. Combien de temps dormait-elle dans cette baignoire ? Peut être pas si longtemps que ça même si elle avait l'impression que le sommeil l'avait accaparée des heures.

Elle fut aux aguets dès la première seconde dans le monde réel et sortit de son bassin en un éclair. Le temps d'enfiler sa robe de chambre et elle sortait de la ''salle de bain'' comme l'appelait le propriétaire des lieux. Elle pensa à prendre sa dague avec elle. Elle avait les cheveux emmêlés et trempés, les pieds flétri par l'eau qui déposaient de petites traces de pas humides derrière eux.

Qu'était donc ce bruit ?! Cela provenait assurément du grenier.

Le couloir était vide. Chose normale puisqu'on l'avait laissé faire sa toilette avant le diner. Aucun domestique, ça s'était chose étrange. Elle se faufila à travers les couloirs pour arriver à la trappe cachée qui permettait de monter au grenier. Elle tira la corde qui fit s'ouvrir la trappe et passa a travers.

Un spectacle chaotique s'offrit à elle : un homme au mileu de tonnes d'ardoises, et les étoiles qui les regardaient. A bien y regarder, s'était un ogre. Nana en avait déjà ''croisé'' dans sa jeunesse, ils lui laissaient un très mauvais souvenir.

- Mon dieu !!!

Elle recula prudemment, la dague en main. Elle hésita à s'en servir mais eut peur de faire une bêtise, surtout au vue de ses capacités limitées au combat. Elle ne savait pas quoi dire d'autre, toutes les questions qui lui venaient en tête lui paraissaient idiotes.

Pourquoi n'entendait-elle aucun bruit dans cette foutue baraque ?!

- Ne bougez pas, je suis armée et..et... d'autres vont bientôt arriver !


Piètres menaces...elle rougit de ridicule.
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Igor Vaünd



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Igor Vaünd
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Race : Humain
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Métier : Assassin
Croyances : Dieu des songes
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Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] _
MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptySam 15 Oct 2011 - 16:06

Igor arriva, pour la première fois, devant la ville de Madorass durant la nuit et fut impressionné par la clarté générale de la fastueuse cité. La pénétrant, il constata que l’heure tardive n’empêchait nullement une forte activité. Il vit le marché aux esclaves et de nombreuses boutiques, les unes très luxueuses et d’autres plus douteuses quant à l’origine des marchandises, où chaque marchands beuglaient ses produits et ses prix.


Il était tard et la lueur lunaire se confondait aux lueurs de la ville ; Igor voulait fuir à présent cet éclairage et ce fourmillement. Bien qu’il n’aimait que peu la compagnie, il en été dépendant et ce, au moins pour survivre financièrement. Ainsi l’ombre naît de la lumière mais cherche à s’y soustraire. Il décida donc de s’engouffrer dans les sombres ruelles en voulant n’y trouver qu’un abri sûr.


Bien qu’il n’y connût pas la capitale du royaume, il s’enfonça sans penser s’y perdre dans les infâmes quartiers de Madorass. Ces habitations étaient d’ailleurs à l’effigie des personnes qui les peuplaient : clochards, vieux débris alcoolique, enfants, à l’espoir d’une vie meilleure, races inhumaines tels que des ogres et des orques. Au moins, il passerait inaperçu. Tandis que de ses pieds il martelait les pavés, il entrevu une ombre qui allait de toit en toit. Qu’était-ce ? Igor était fatigué, certes. Mais il ne pouvait convenir qu’il hallucinait et avança de plus en plus vite, en suivant le chemin terrestre en direction du parcours de l’ombre. Il tournait à droite puis à gauche et puis tout droit. Soudain il entendit le fracas de vingt pieds suivre le même chemin que lui.


Une troupe de gardes arriva, accompagnée de chiens rugissant, et l’un des gardes, en avant, tenant l’épée à la main, ordonna :

-« Poussez-vous ! Laissez passer la garde ! »
Tout en essayant de garder à l’œil l’ombre qui fuyait, il vu la garde royale s’en aller à droite tandis que le fugitif était parti à gauche. Discrètement, il poursuivait l’ombre qui d’un coup disparut. L’ombre disparue, enfumée et rejoignant les nuages, n’avait été qu’illusion ? Igor n’en croyait rien et, en même temps que l’ombre disparut, il s’était arrêté à la même longueur. A présent il était face à une auguste mais modeste habitation, haute de deux étages et d’un grenier.


Spoiler:


Dernière édition par Igor Vaünd le Sam 15 Oct 2011 - 23:04, édité 1 fois
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Ezmal Jag



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Ezmal Jag
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Race : Ogre
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Fiche de Personnage : Ezmal Jag


Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] _
MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptySam 15 Oct 2011 - 20:37

Ezmal se redressa en grognant de douleur. Rien de cassé, mais lorsqu'on tombe de tout son poids sur sa hanche gauche d'une hauteur d'un bon mètre cinquante, on se retrouve invariablement avec un hématome violacé et très douloureux.

Ça promettait d'être joyeux, comme fuite. Courir avec une hanche dans cet état se transformerait en véritable épopée masochiste.

L'ogre s'épousseta vaguement, retirant une pluie d'esquilles d'ardoises grises du cuir de son plastron, et observa les lieux malgré la pénombre. Le trou du plafond béait comme la gueule d'un béhémoth qui voudrait dévorer les nuées d'étoiles et la lune qui le baignait de sa lumière blafarde. Des coffres, des malles, des cassettes, rien de bien intéressant à première vue. Rien qui puisse servir d'arme.

Jag fit sauter un verrou et souleva un couvercle, grognant de dépit en découvrant un amas de vêtements, plutôt huppés mais qui avaient visiblement fait leur temps.


- Mon dieu !!!

L'ogre se retourna brusquement, s'arrachant une brève grimace de douleur, et porta par réflexe la main au fourreau qui aurait du contenir sa lame perdue. Il réprima un juron et fouilla l'ombre des yeux, cherchant à mieux discerner la frêle silhouette qui se tenait devant lui.

La voix était féminine, la tâche floue dans l'ombre avait l'air de l'être aussi. Féminine, et effrayée; elle reculait nerveusement. Un éclat plus clair attira l'attention d'Ezmal. Une petite dague. Danger très relatif, comparé à celui que représentaient les geôles menaçantes de Madorass.

- Ne bougez pas, je suis armée et..et... d'autres vont bientôt arriver !

Peu crédible. Faible danger. Et pourquoi pas? Non. Oooh, si. La silhouette était plutôt menue, si fragile, si facile à briser, de longs cheveux cascadant sur ses épaules, encadrant son visage, son visage broyé entre tes doigts puissants, la faible lumière révélant l'eau qui gouttait lentement sur le sol et son sang, son sang carmin qui file hors de ses veines, qui sourdre entre tes doigts serrés, en mince ruisselets de vie dont tu peux si facilement la priver, pieds nus dans la poussière, tue-là! Tue-là! Elle n'est rien, juste un obstacle de plus, juste une vie de rien face à toi, ta force et ta violence! Tu le veux! Tu le sais! Tu le vois, son sang épais répandu sur le sol, comme la corolle d'une fleur! Qui s'étend, qui l'enveloppe, qui l'abandonne! Tu lui rendrais service! Laisse la au sol comme une poupée désarticulée -

- Je... suis pas armé.

L'ogre se décrispa lentement, relâchant prudemment la respiration qu'il retenait depuis plusieurs secondes.
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Nana La Dame aux Roses

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Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] _
MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyLun 17 Oct 2011 - 21:52

L'ogre fut apparemment surpris de voir quelqu'un arriver. Il avait regarder dans une malle, était-ce un voleur ? Bruyante entrée pour un voleur. Et on ne pouvait pas dire que les ogres étaient les créatures les plus discrètes de Feleth. Elle avait l'impression qu'il était blessé, normal vu la chute qu'il avait fait... m'enfin elle ne connaissait pas la résistance de ces bêtes la.

Il avait étrangement un bras coincé derrière son dos. Nana avait analysé toute la situation étonnamment vite, elle se trouvait des talents cachés.
Et pourtant, elle n'était pas du tout rassurée face à l'étranger dont les yeux s'étaient soudainement animés d' un feu dangereux. Elle cru qu'il allait se jeter sur elle, mais il se décrispa finalement et ne dit que quelques petits mots bien faiblards.

En tout cas, elle n'avait certainement pas confiance.

- '' Que faites vous ici ? Vous volez ?!''


Elle s'avança de nouveau, la lame en avant mais manqua de glisser sur l'eau qui dégoulinait de sa chevelure.

- ''Je vous préviens, un seul mouvement brusque et je cris de toutes mes forces !''


Elle était merveilleusement bien avancée dans ce joli pétrin !

- ''Il faudrait que j'appelle la garde.'' murmura-t-elle pour elle même.
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Igor Vaünd



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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyLun 17 Oct 2011 - 23:03

Face au gîte, Igor ne savait que faire mais restait très troublé par ce qu’il avait vu. Pourtant, une infime curiosité le poussait à agir, à forcer cette porte pour découvrir ce qu’était l’ombre et tout ce qui pouvait se tramer dans cette étrange habitation. Quelque peu anxieux, il tourna les yeux de droite à gauche en examinant la ruelle où il se trouvait. Il ne vit qu’un simple clochard au coin de la rue, les yeux vides et l’âme desséchée par ces années sombres que connaît Feleth ainsi que, à priori, son dévolu à l’alcool. Apparemment rien de gênant cependant en forçant la porte, les habitants de cette maison seraient sûrement réveillés.


Si Igor s’était rendu à Madorass, c’était pour se faire oublier quelque temps à Venill et il était évident qu’il n’allait pas se faire remarquer à nouveau, surtout dans la capitale du Royaume. Igor se lança donc dans une réflexion extravagante et délirante :

* Si je force cette porte, lorsque je serai rentré, je demanderai aux habitants de ne pas s’inquiéter et qu’un intrus s’est introduit chez eux. Mais impossible qu’ils me croient… J’aurai moi-même forcé leur porte. Après tout, je suis armé, ce sont sûrement de braves gens qui se laisseront faire. Et s’il s’agissait d’un combattant, je devrai le tuer et cela fera encore du bruit et des histoires. Et si je toquais simplement ? Il est tard, certes, mais il est plus décent de toquer à leur porte que de la leur forcer. Mais à ma vue, ils me prendront sûrement pour un de ces clochards à la face dévastée qui ne sait même pas ce qu’il dit. Putain, vite… *
Igor, perplexe par toutes ses fadaises, ne savait vraiment plus quoi faire. C’est désespéré qu’il se laissa tomber à genoux et leva un regard suppliant vers le ciel. Soudain il vu, outre la pleine lune rayonnante, une fenêtre ouverte. Il avait là une ouverture au domicile assez discrète si ce n’était qu’elle se situait au second étage… En plus de se faire remarquer, il risquait, malgré son agilité, de tomber et de ne pas en réchapper. Cependant, il n’avait rien trouvé de mieux et le seul clochard qui se situait aux alentours n’était pas une véritable gêne.


Il entreprit alors son ascension risquée vers l’ouverture. Malgré son agilité, c’était avec peine qu’il atteignit le bord de la fenêtre et qu’il dû se balancer tête la première, en balançant son corps, vers l’intérieur sous peine de lâcher prise et de s’écraser au bas de la maison. C’est alors qu’un bruit, fort, résonna sur le plancher d’une sombre pièce par l’unique bougie placé sur un meuble. Il laissa échapper un juron :
-« Merde ! »

Il s’était pourtant donné le mal de ne pas faire de bruit…


Spoiler:


Dernière édition par Igor Vaünd le Ven 28 Oct 2011 - 19:50, édité 2 fois
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Ezmal Jag



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Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] _
MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyJeu 20 Oct 2011 - 19:35

- Que faites vous ici ? Vous volez ?! Ezmal fronça les sourcils.
- Euh, non, si je volais je serais pas tombé comme ça, réfléchissez. Et puis j'aurais des ailes. Vous voyez des ailes quelque part?

L'Ogre restait perplexe. La femme ne savait visiblement pas réagir face à la menace et pourtant, elle tentait tout de même de faire front là où n'importe quel animal logiquement constitué aurait choisi la fuite. Il aurait tout aussi bien pu passer outre, la mettre à terre et continuer sa fuite. Mais puisque ça avait voulu la tuer, par défi aussi bien que par simple entêtement, il voulait, lui, la laisser vivre sans lui causer de problème.

Il fut choqué de voir qu'elle s'avançait encore. Ces humains étaient décidément difficiles à cerner. Il fit quelques pas en arrière, quittant son halo de lumière lunaire et s'enfonçant plus loin dans l'ombre. Son pied glissa dans l'eau dont elle couvrait le sol, elle manqua de tomber.


- Je vous préviens, un seul mouvement brusque et je cris de toutes mes forces !

Il ferma les yeux, prenant le risque de ne pas la voir venir. Il ouvrit son esprit, le laissa s'étendre doucement dans l'air, se tendant presque lascivement vers les volutes de magie qui stagnaient, lentement, presque paresseusement. Il s'en enveloppa sans hâte, leur imprimant l'idée qu'il n'était nullement menaçant, même pas si imposant. Il ne l'était pas, à la réflexion. Un simple type tombé de nulle part, sans intention agressive. Il emmêla quelques brins de calme et de paix dans sa voix, de laquelle il s'adressa à la femme.

- Je ne vous veux pas de mal. Aucun mal. Je suis en fuite. J'aimerais simplement que vous me laissiez passer, je n'aimerais pas avoir à... à le faire de force. Mais si je m'attarde trop, les Capes Blanches rattraperont leur retard. Pause. Et rangez ça, vous allez finir par vous blesser.
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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyMar 25 Oct 2011 - 22:49

Les paroles bourrues de l'ogre eurent l'effet d'un seau d'eau en pleine tête. Il la prenait manifestement pour une idiote, lui le monstre hideux. Les yeux de Nana s'écarquillèrent et ses joues s'empourprèrent alors qu'il lui parlait comme à un enfant. Il était vrai que ses questions n'étaient pas des plus perspicaces mais... Quel manque de respect ! Surtout venant d'un individu qui venait de détruire sa toiture ! Enfin, ce n'était pas vraiment la sienne...mais il n'avait pas à lui parler comme ça ! Elle sentait la colère monter en elle. Elle serrait de plus en plus fort son arme.

Et puis... un sentiment d'apaisement l'envahit. Après un deuxième coup d'oeil, elle avait l'impression qu'il était en fait pas aussi hostile que ce qu'elle avait cru aux premiers abords. Le noeud de ses épaules se détendit. L'idée que les Capes Blanches le poursuivait lui donna envie de l'aider. Elle détestait ces hommes autant que les hommes de la Garde. Si elle pouvait faire tout ce qu'il était possible pour leur mettre des battons dans les roues, elle n'hésitait pas.

''- Très bien, je vous laisse passer.''


Comme pour ponctuer son verdicte, un violent bruit résonna dans la maison à la fin de sa phrase. Ce la semblait venir de l'étage en dessous.

''- Je vais voir.''


Elle descendit rapidement l'échelle qui l'avait menée au grenier, ne se préoccupant plus de l'intrus. un silence pesant avait régner dans cette baraque avant ce bruit étrange et elle était inquiète. Arrivée au bon étage, elle tomba sur le majordome. Un cri de surprise s'échappa.

''- Dame aux Roses, Maitre Jaster a du s'absenter sur ordre du roi. Je suis aux regret de vous annoncer que la soirée est annulée.''


Nana composa son visage de catin habituel et feint la déception. Voila qui expliquait le silence général malgré le toit défoncé.

''-Oh... Et bien laissez moi me rhabiller et je vais prendre congé.''

Au dernier moment, elle jeta un regard significatif vers l'échelle qu'elle venait de descendre.


''- Bien évidemment.''
Il fit mine de lui tourner le dos mais, après une hésitation et un regard inquisiteur, il se dirigea vers le grenier.

Elle sentit clairement le mépris dans son ton et ses yeux mais ne s'y attarda pas. Elle avait bien d'autres choses à penser. Jaster n'était pas un nobliau riche mais un haut fonctionnaire du royaume. C'était pour cela qu'elle lui avait accordé une soirée. Et maintenant que l'occasion de sa vie se présentait, elle allait la choper au vol !

Sans plus attendre, elle entra dans le bureau et se précipita sur les tiroirs. Alors qu'elle avait un dossier en main, son regard tomba sur un nouvel intrus au sol. La masse du bureau l'avait caché les premières secondes. C'était manifestement la cause du dernier raffut en date. C'était un nouveau problème. Elle reprit sa dague fermement en main et s'assura de prendre un air plus assuré qu'avec l'ogre.

''- Bon, tu te lèves et tu fais pas d'embrouilles. J'espère que tu as une bonne raison d'être dans ce bureau !''


La colère avait mystérieusement refait surfasse, et tout ce stress... Voila qui était sans doute une meilleure approche que celle du grenier.
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Igor Vaünd



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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyMer 26 Oct 2011 - 1:47

Le choc au sol fut brusque et c’est avec la crainte d’avoir alerté sa présence aux maîtres de ces lieux qu’Igor, genoux et mains à terre, restait immobile sur le plancher. Face au bureau, il vit une porte fermée qui lui permettrait de sortir. Le regard fixé sur la sortie, ne sachant que faire, Igor entendit soudainement des pas puis des voix. Les voix, à peine perceptibles, émanaient d’une part d’un homme et de l’autre d’une femme ; voilà la seule chose qu’il pouvait deviner.

Des pas s’approchèrent, la mesure des pas se faisait de plus en plus bruyante puis la porte s’ouvrit. Igor restait figé et regarda l’être qui pénétrait dans la pièce. Il s’agissait d’une femme à la belle allure, habillée d’une robe de chambre. Il devait assurément s’agir de la propriétaire des lieux et non pas de cette ombre qu’hantait l’esprit d’Igor. Surpris qu’elle ne l’eu vu, il restait sans bouger pensant que par la fatigue de la douce nuit elle ne s’apercevrait pas de sa présence.

Elle s’avança dans sa direction et s’arrêta devant le bureau et prit des documents . Les yeux de la jeune femme se portèrent alors vers l’ombre que formait Igor et se saisit de sa dague. Dirigeant la dague vers Igor, elle dit d’un ton assuré :

-« Bon, tu te lèves et tu fais pas d’embrouilles. J’espère que tu as une bonne raison d’être dans ce bureau ! »
Cette demoiselle était armée et ne semblait pas avoir peur. D’ailleurs Igor était surprit qu’elle fut aussi sûre d’elle face à un inconnu, comme si celle-ci semblait habituée à ce genre de situations.

Igor s’exécuta et se leva l’esprit inquiet de ses agissements futurs. Il sentait sa lame placée sur son ceinturon mais ne souhait pas attirer l’attention davantage. C’est en bafouillant légèrement qu’il commença à répondre :

-« Je… Je suis tombé… Oui tombé. »
Cela semblait mal commencer. Igor reprit son souffle et reprit avec plus d’éloquence :

-« Qu’à cela ne vous tienne, bonne ou mauvaise, mais la raison de ma présence est assez… fortuite. »
Igor semblait percevoir la suspicion de la jeune femme à son égard et dit plus franchement :

-« Eh bien… En réalité, j’ai aperçu une ombre se faufiler sous votre toit, croyez-le ou non, mais je pense que quelqu’un s’est introduit chez vous et cet inconnu m’intrigue. »
Etait-ce vraiment une raison ? Igor lui-même n’en semblait convaincu.

-« S’il vous plaît, baissez votre arme… » finit-il par dire, d’un ton plaintif.



Dernière édition par Igor Vaünd le Ven 28 Oct 2011 - 19:59, édité 3 fois
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Ezmal Jag



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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyMer 26 Oct 2011 - 20:15

Ezmal était plutôt satisfait de la tournure que prenaient les choses. L'humaine avait sagement renoncé à l'attaquer à coups de cure-dents, aidé par la magie qu'il avait puisé tout autour de lui. Il avait été forcé d'en consommer une grande quantité, elle était résistante.

Un bruit attira leur attention. Elle jeta une phrase qu'il ne prit pas la peine de saisir au vol, puis tourna les talons et descendit rapidement. L'Ogre s'apprêtait à la suivre quand il perçut des bruits de conversation, au contenu particulièrement insignifiant, concernant un noble, une réception annulée et d'autres détails du même acabit. Il entendit des bruits de pas; il en distinguait deux, l'un des personnages s'éloignait et l'autre revenait.

Probablement la femme qui revenait, pensa-t-il. Il s'approcha de la trappe et jeta un coup d’œil inquisiteur par l'ouverture.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit apparaître un crane chauve et luisant qui grimpait l'escalier. Il se fondit dans les ombres autant que possible, surpris. Peut-être l'avait-elle vendu, finalement. L'homme pénétra dans le grenier et avisa le trou d'où pendaient des moignons de poutres. Il était plutôt grand et mince, assez âgé. Vêtu d'un costume d'un vert sombre muni de boutons en argent, visiblement taillé sur mesure suivant une mode un peu excentrique. Encore une spécificité humaine. Tout chez lui était guindé, ses gestes, et même l'expression de surprise horrifiée qu'avait revêtu son visage en avisant les dégâts.

Ezmal s'avança silencieusement dans son dos.


- Mais, mais comment... souffla l'homme chauve. Comment a-t-elle pu... Maître Jaster sera furieux! Il resta planté un moment sans bouger, yeux braqués vers le ciel, puis se retourna vivement dans l'intention de sortir de l'endroit.

C'était sans compter sur l'espèce d'armoire à glace de plus de deux mètres qui se tenait au dessus de la trappe, condamnant tout accès. Le sang quitta brutalement le visage de l'homme, qui fit quelques pas vacillants en arrière, bouche grande ouverte.

Ezmal s'avança en deux grandes enjambées et enfonça violemment un poing dur comme de l'acier dans les côtes du gêneur, qui émirent un bruit particulièrement désagréable. Ses poumons se vidèrent dans un sifflement douloureux, et il vola sur quelques mètres, roulant dans la poussière, les yeux révulsés.

Il n'avait pas fait trop de bruit, tant mieux. L'Ogre avait œuvré en silence. Il s'approcha de sa victime, qui respirait à peine, de fines bulles de sang se formant aux commissures de ses lèvres. Ses côtes avaient de toute évidence emménagé dans ses poumons en toute hâte. Il ne passerait pas la nuit.

Jag se redressa et laissa la colère s'emparer de lui. Cette femme avait laissé monter l'imbécile sans plus se préoccuper de la suite.

Il passa la trappe avec difficultés, et descendit l'escalier en boitillant.
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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyMer 26 Oct 2011 - 22:12

L'homme bredouilla avant de réussir à sortir une phrase sensée. Nana était assez fière de l'effet qu'elle lui avait avait fait. Cela la ragaillardit de plus belle. Elle l'écoutait en même temps qu'elle jetait un coup d'oeil au contenu du dossier qu'elle avait entre les mains. Liste des victuailles et dépenses des cuisines : inutile. Elle regarda de nouveau l'inconnu et fronça les sourcils aux explications douteuses de l'intrus. Elle ne le croyait pas du tout. Il avait un aspect déplorable : sale, comme contusionné, étique. Il ne semblait pas bien dangereux, plutôt un mendiant qui avait eu envie de se trouver un coin au chaud.

Et pourtant, il avait un vocabulaire trop élaboré pour un clochard... En tout cas, il de lui inspirait pas confiance, mais pas du tout !
Elle lança un petit grognement sceptique face à ses mensonges.

Mais il y avait quelque chose d'autre d'important : plutot que tous les paumés de la ville qui avaient mystérieusement décidés de se rejoindre ici, il y avait le bureau d'un haut fonctionnaire du royaume vide et sans surveillance. Il fallait qu'elle se presse avant qu'il ne revienne.

Tiens, peut-être le nouvel inconnu était venu dans le même but qu'elle ? Il en était hors de question, elle s'était donner trop de mal pour atterrir ici ! A peine avait-il terminé son charabia qu'elle avait déjà délogé le double tiroir caché avec sa lame.

Un petit noeud de tension se débloqua lorsqu'elle perçut les lourds bruits de pas de l'ogre qui descendait du grenier. Elle était donc surement débarrassé du majordome.

Elle sortit de ses pensées et reporta son attention sur le beau parleur.

''- Oh ! Vous voulez le rencontrer ? Et bien sortez de cette pièce et faites un tour au grenier.''

Elle agita son arme pour lui indiquer la sortie.

''- Oust !'' Elle était fort contrariée qu'on gâche ses plans.
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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyMer 26 Oct 2011 - 23:56

Igor put observer la fière allure de la dame, constatant qu’elle ne le regardait pas. Elle lut, sans plus d'intérêt, un dossier qu'elle avait sorti d'un des tiroirs. Le temps de le lire, elle reposa son regard vers l'intrus. Puis aux propos tenus par Igor, la méfiance de celle-ci s’accrue ; elle semblait de plus en plus préoccupée. Elle semblait de plus en plus pensive en regardant, le regard vide, le visage de l’importun.

Face à elle, il paraissait nerveux et une noire colère, telle le sombre nuage chargé de mauvais desseins, monta en lui, s’indignant d’être mis à mal par la frêle silhouette. En réalité, qu’elle put assez rapidement le blesser, cela ne le gênait pas au contraire. Après tout, combien de fois avait-il subi l’entaille, la blessure ou encore le transpercement ? Soudain, au terme de vouloir accomplir ses desseins et perdre la raison, de lourds pas sur un plancher sonnaient comme la sombre mélodie d’un mystérieux arrivant.

Au moment même où Igor reprit raison, la jeune dame reprit la parole, gardant son air assurée et n’étant aucunement surprise :

-« Oh ! Vous voulez le rencontrer ? Et bien sortez de cette pièce et faites un tour au grenier. »
A l’envers de la réaction de l’étrange femme, Igor fut surpris qu’elle sût qu’un « autre » avait pénétré en ces lieux. Finalement, le connaissait-elle ?

Enfin il saurait qui était cette ombre furtive qui se baladait de toit en toit, recherchée par la Garde Royale. Sans plus se préoccuper de la jeune femme, Igor se précipita vers la sortie, entrevoyant de vagues gestes de la dame et pestant après lui, afin de connaître l’identité du fugitif. Il ouvrit la porte, s’engouffra dans le vaste corridor qui se présentait à lui puis se tourna vers les bruits de pas qui avançaient. La cadence de pas se stoppa et Igor put contempler l’imposante stature, ombrée par la profondeur du couloir, présentant un certain chic et une fenêtre fermée à moins de trois pas, qui se présentait à plus de dix pas.

-« Qui es-tu, toi, dont la stature égale trois hommes sinon quatre. Toi, qui baguenaude de toit en toit, poursuivi par les milices royales. » lança t-il directement.
Sans attendre de réponse il le questionna de nouveau, sous un ton défiant :

-« Montre-toi, ôte-toi de l’ombre sournoise et dévoile l’origine de ta venue. Que fais-tu ici ? »

C’est ainsi que, cherchant à percer l’ombre de ses yeux, il se statua face à l’inquiétant fugitif.

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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyDim 13 Nov 2011 - 17:28

[HJ : voici mon dernier post sur ce topic comme convenu par mp. Je compte sur vous pour clore à votre tour. C'est quand même bien dommage car moi j'avais encore de l'inspiration !]

Une fois l'homme sortit, Nana n'y accorda plus la moindre importance. Une boule de stress apparue au creux de ses épaules alors qu'elle délogeait les précieux documents de leur écrin secret.

Acte de mariage. Avec une certaine Eleanore. Elle n'avait pas de nom... surement un mariage caché. Tiens tiens, on en apprenait de belles parfois !

Inventaire des postes de surveillance de Madorass
. Ca pouvait être bien utile, et facilement revendable. Elle pouvait en tirer quelque chose.

Avis sur les rebelles. Voila ! C'était exactement le genre de document qu'elle cherchait. Savoir ce que l'ennemi savait sur soi même était capital.

Nana se demandait bien comment un fonctionnaire, même haut placé, pouvait bien avoir autant d'informations hétéroclites. Mais elle n'allait pas s'en plaindre !

Le son cadencé du métal sur le métal la firent regarder par la fenêtre. Des gardes royaux ! Elle s'empressa de remettre ce dont elle n'avait pas besoin dans le tiroir, afin que Jaster ne s’aperçoive pas immédiatement qu'il avait été volé. Elle ouvrit la porte du bureau à la volée.

- Les gardes arrivent !
Mais pourquoi aidait-elle ces inconnus ?

La catin se précipita dans la salle de bain qui n'était pas loin. Elle ne prit certainement pas le temps de s'habiller et s'empara simplement de sa précieuse robe et de ses affaires. Elle prit le soin de cacher les précieux documents parmi les étoffes et dévala l'escalier. Par la panique, elle faillit se prendre les pieds dans les marches mais réussit à éviter la chute.

Telle une furie, elle sortit de la baraque sans demander son reste. En une fraction de seconde, elle évalua les hommes semblaient effectivement s'intéresser à la maison de Jaster et qui la regardaient tous. Une idée jaillit alors de son esprit pour se sortir de se mauvais guêpier.

- Au secours ! Des hommes ont essayés de me violer ! Au secours !

Elle s'agenouilla près d'un homme qui semblait être le chef. Et prit son air le plus pitoyable possible.

- Pitié ! Ils sont dans la maison de maitre Jaster... Elle pointa le doit en direction du bâtiment.

Sans plus chercher, le chef fit signe à son escouade d'agir.

- Allons-y soldats !


Ils laissèrent la fille seule à moitié dénudée dans la ruelle sombre. Alors elle déguerpit sans demander son reste, pieds nus mais le sourire au lèvres. Serrant son trésor contre son coeur.
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MessageSujet: Re: Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres]   Lorsqu'on vient à Madorass, on a bien du mal en partir. [Nana et les autres] EmptyDim 13 Nov 2011 - 20:31

[ HS : Désolé d'avoir dû conclure si vite, sous le silence d'Ezmal, en espérant vous retrouver dans d'autres RP ]

Le regard d'Igor scrutait l'ombre saillante, elle ne réagissait pas, n'osait pas répondre, se statuait. Qu'allait faire l'inconnu ? Soudain, la porte du bureau s'ouvrit et la jeune femme, semblant empressée, s'exclama :

-« Les gardes arrivent ! »
Les gardes cherchaient le fugitif cependant Igor lui-même avait pénétré par effraction dans la demeure. Igor n'eut pas le temps de comprendre pourquoi la dame les avait aidés qu'elle déboulât dans une autre pièce puis en ressortit pour dévaler les escaliers.


Igor se retourna à nouveau pour regarder l'imposant vandale qui semblait à présent s'agiter, puis tenta vainement de communiquer avec ce dernier.

-« Je crois bien qu'on a de la visite... Pourri, toi, tu sembles avoir des problèmes avec la garde. Pas moi ! Pas encore... Alors si tu le veux bien, je vais... »
Soudain, on entendit des cris aigües venant de la ruelle :

-« Au secours ! Hommes... violer. Secours ! »
Puis enfin dans un semblant cri désespérée :

-« Pitié ! Ils sont dans la maison... »
Igor ne put s'empêcher de garder son ressentiment :

-« La sale putain ! »
Où Igor allait-il sortir ? Enfin, il s'aperçut d'un escalier d'où devait venir l'inconnu et se rappela pourquoi, comment il en était venu à s'introduire dans cette maison.


Un ordre perçant conclut la décision d'Igor :

-« Allons-y soldats ! »
Les gardes avaient pénétré et l'on pouvait alors entendre le claquement lourd métallique contre le bois ferme. Ils ne devaient pas encore savoir à quel étage se trouvaient les deux importuns. Alors, Igor se rua promptement vers l'inconnu puis l'évita par la droite pour prendre l'escalier qui menait, il l'espérait, à une sortie. Arrivé dans un grenier éclairé par la lune qui s'introduisait par un trou béant, il prit le soin de fermer, sournoisement, la trappe afin de ne pas être suivi rapidement par l'inconnu ou encore par les gardes. Il glissa le loquet.


Certes, le grenier présentait une voie de sortie mais se trouvait bien trop haute pour qu'Igor l'atteignît. D'un regard circulaire, il scruta le contenu du grenier. Les pas métalliques se rapprochaient, des voix aboyaient. Il vit alors des caisses de bois dans un coin sale et poussiéreux; il en prit une dans chaque main et les empila . Monté dessus, il ne pouvait toujours pas atteindre la sortie, il devait sauter. A présent, les pas se trouvaient à l'étage ! Qu'était devenu l'inconnu, à présent, Igor s'en fichait bien.


Il prit donc le risque de sauter. En même temps qu'il réussît à s'agripper et se hisser, les caisses avaient éclaté sous l'impulsion. Il était enfin dehors, sur le toit. Il comprit alors; il avait trouvé étrange l'ombre baguenaudant de toit en toit, il était à présent obliger de faire de même.


Il revit enfin, au bas de la ruelle, le vieux clochard qui pointait son doigt vers Igor. Du haut, cherchant dans sa bourse, il lui lança deux pièces d'or contre le secret de sa fuite. Le clochard laissa échappé un large sourire. Ainsi Igor prit la fuite et baguenaudait de toit en toit...
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