''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~*

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AuteurMessage

Ayaël "Laya" Leïn



________________

Ayaël
________________


Race : Séraphin-Hauts Elfe
Classe : Lame élémentaire
Métier : Esclave...
Croyances : Aucunes !
Groupe : Anges.

Âge : 427 années.

Messages : 19


*~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~* _
MessageSujet: *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~*   *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~* EmptySam 3 Déc 2011 - 15:54

* * *

Personnage

« Dans la vie, nous avons tous trois personnalité :
Celle que nous voulons être,
Celle que nous laissons paraître,
Celle que nous demeurons au plus profond de notre âme.
Alors dîtes-moi... Laquelle percevez-vous ?... »

Nom : Leïn.
Prénom : Ayaël.
Surnom : Laya... Mon nom d'esclave.
Rang : L'Exclue.

Âge :Je serais moi-même incapable de vous répondre... Mais en vue de ma descendance encore vivante et de leur âge, il dépasserait quelques centaines d'années (disons clairement 427 hiver).
Sexe : Féminin.
Race : Séraphin / Haut-Elfe.
Classe : Lame élémentaire.
Métier : Esclave... pour l'instant. Car qui sait ?...
Croyances : Je peine déjà pour croire en moi-même, alors pourquoi me pencherai-je sur les autres ?
Groupe : Proche des anges, et ce bien malgré moi. Ce n'est pas comme si j'avais eut le choix...

Équipement :
Vêtements : Généralement, mes habits sont légers, de couleur clair, et semblent composés d'une multitude de voiles aussi léger que le vent. Ces derniers épousent les formes de mon corps tel des amants et laisse entrevoir une partie de mes jambes, de mes bras, et de mon ventre.
Armure : Je ne possède cette dernière que très rarement, et uniquement sur la demande de mon maître. De couleur blanche et or, elle se matérialise directement sur moi et le tissu blanc qu'elle porte est en quelque sorte la preuve de ma... dévotion ?...
Armes : Je possèdes une dague fine porté à mon avant-bras gauche. Sur autorisation de mon maître, il m'arrive également d'avoir une épée longue au bas du dos. Cette dernière n'est que trop rare à mon goût, mais tels sont les désirs de mon possesseur. Autrement, j'ai une troisième arme : une double-lame qui se matérialise de la même façon que mon armure dans les situations d'extrême urgence. Les trois sont de manufacture ancienne et sans doute runique en vue de leur légèreté et des diverses écritures ancestrales visible sur leur lame – outre d'avoir une apparence très fine.
Divers : Question effets personnels, je détiens deux rubans : l'un est de couleur cyan et noue mes cheveux ; l'autre de couleur rouge est habilement croisé sur le manche de ma dague et fini enroulé sur mon bras. Entre autre, le premier appartenait à ma mère et le second à mon père...
Talents de combat : Mes plus grands talents sont sans conteste l'agilité et la rapidité. Je ne bases absolument rien sur la force brute et il faut avouer que mon endurance m'aide parfois à vaincre. De toute façon, à quoi servirait l'esquive si je devais me fatiguer après quelques secondes ? Non, je préfères de loin laisser l'adversaire s'épuiser et l'observer juste assez pour repérer la moindre faille. Ensuite... je frappe dans une précision chirurgicale.
Talents de magie : Je ne qualifie guère cela comme talents, mais plus comme dons héréditaires. Ma mère m'a en effet transmit l'affinité et la maîtrise du vent, et mon père celui du feu. Deux pouvoirs qui n'ont de ressemblance que la destruction dont ils peuvent faire preuve. Mais je n'utilise et ne contrôle réellement que le vent. Le feu, à part à petite dose, me devient incontrôlable et inutile de vous préciser qu'utiliser les deux en même temps est synonyme de mort. Pas pour les autres, pour moi.
Talents divers : J'ai la capacité de percevoir les énergies. Un talent qui m'aide fortement au quotidien -en plus du vent, puisqu'il comble l'absence de ma vue. Mon ouïe est également très aiguisé et, combiné à ce que je nommes mes dons héréditaires, je ne vous caches pas qu'il est parfois difficile de me surprendre.
Pouvoirs particuliers : Mon sens empathique est très élevé... Trop, même. Et je ne le maîtrise absolument pas. Ainsi, s'il est vrai que je peux définir avec exactitude l'humeur d'autrui, il est préférable d'avouer que, bien souvent, je confonds mes propres états avec ceux des personnes croisés – et inversement. Autre chose particulière, mes yeux et ma voix. Mes premiers sont parait-il envoûteurs et possède l'étrange faculté de faire naître l'amour et la tendresse chez ceux qu'ils croisent. Ajoutez à cela mon second, dont mon entourage en vante la mélodie et la pureté cristalline. Mais il s'agit là plus de calamités qu'autre chose, la source de bien des histoires. Si je pouvais m'en débarrasser...

Apparence physique :
Je n'ai personnellement jamais pu me regarder depuis longtemps déjà, et si tant est que je l'eusse déjà fait. Alors pardonnez-moi, si je ne fais que vous compter ce que l'on dit de moi...

« ¤ Sa silhouette fine et athlétique est idéale lorsqu’il s’agit d’agilité, de rapidité, mais surtout de discrétion. Bien que son allure lui donne parfois l’apparence d’une jeune femme calme et froide, il donne aussi et surtout envie aux autres de la protéger. Disons simplement qu'elle dégage une certaine fragilité – qui est parfaitement fondé. Quand à ses mouvements, aussi dangereux puissent-ils être, ils ont toujours une fluidité et une grâce surprenante. En outre, la jeune femme serait capable de rendre l’enchaînement le plus mortel en la plus magnifique des danses imaginable.

¤ Les traits de son visage sont fins, purs, et lui donnent un réel aspect angélique malgré l'absence volontaire de son regard – depuis longtemps maintenant elle conserve volontairement ses yeux fermé et ce, soit parce qu'elle ne juge personne digne de les voir, soit parce qu'elle en a elle-même peur. Sa peau, elle, est aussi douce que de la soie et ne fait preuve d'aucune imperfection. Rien ne laisserait penser qu’elle a par le passé subit d’importantes blessures.

¤ Ses cheveux sont d’un blanc soyeux, parsemés de fines mais perceptibles mèches bleues. Presque toujours attachés et lui tombant jusqu'au bas des cuisses, leur légèreté flotte au gré du vent sans jamais venir lui déranger son champs de vision. Vent réelle ou non, une fine brise semble toujours jouer avec sa chevelure neigeuse sans aucuns signes de violence. Quelques mèches lui tombent toute fois sur le visage, seul signe distinctif pouvant laisser paraître qu’elle se les soit elle-même coupé. Une pensée qui pourrait bien être fondé, puisque cette dernière ne serait que pure vérité.

¤ Il paraît que ses yeux sont d’un bleu-gris quasi métallique. Le regard vif bien que non agressif il demeure indéchiffrable, leur couleur le rendant parfois plus distant qu’elle ne le voudrait. Quiconque ayant la chance de l'observer devinerait sans mal qu’il est ni plus ni moins le résultat d’un passé loin d’être enchanteur. Malgré tout... N'oublions pas de ces rares personnes l'ayant observer qu'ils en semblent tous charmé.

¤ Son style vestimentaire est quand à lui plutôt sobre et fin, lui garantissant ainsi une grande liberté de mouvements. Léger, fluide, et surtout toujours de couleurs assorties à son propre physique (cf : bleu, or, blanc), il est bien rare de la voir en armure puisque, en réalité, la jeune femme ne supportes pas cette dernière. »


Caractère, personnalité :

¤ Bien qu’obliger de me plier aux règles, je n’ai jamais supporté l’autorité. Pour tout vous dire, je n'hésites pas à le démontrer et ce sans me soucier d'éventuelles conséquences. Cependant, il y a une chose que je pourrai vous affirmer : ma loyauté envers ceux digne de mon respect et/ou de ma confiance est des plus infaillibles, et mon choix serait bien vite réalisé si je devais leur donner ma vie. Qu'importe mes restrictions...

¤ Bien que loin d’être asociale, il m'arrive régulièrement de rester à l'écart d'autrui, allant jusqu'à m'isoler complètement. A vrai dire je ressens systématiquement un besoin de solitude et de réflexion, mais je ne fuirai cependant jamais une rencontre opportune ; à moins que celle-ci me soit dépourvu d'intérêt. Nous noterons d'ailleurs que je ne suis pas adepte de la violence et que je n'utilise cette dernière qu'en extrême recourt.

¤ La plupart du temps mon expression est calme, détendu, et rien ne semblerait pouvoir me perturber – et ce n'est pas dépourvu de réalité. Nous pourrions sans abus dire que, outre ma douceur apparente, elle est inexpressif. Du moins... Parfois. En effet, si un sujet sensible ou un combat difficile vint à se présenter, je serai capable de vous dévoiler subitement un aspect caché et surtout contenu de ma personnalité : un tempérament brûlant aussi impulsif et fougueux que l'élément même. Je suis aussi déterminé et imprévisible que le vent, et il est extrêmement difficile de m'extirper une idée pour me faire revenir sur ma décision. Une chose qui ne m’empêche pas pour autant de reconnaître lorsque j'ai tord…


Histoire :

Introduction.

« Si la vie était un fleuve, j'en serais le poisson.
Non pour survivre, mais pour me noyer sous ses flots... »

« L'eau. Le vent. Le feu. La lune.... L'obscurité. Voilà les seules choses dont je me souviens. Une pluie sans fin frappant les carreaux sans relâche. Une véritable tempête soufflant la moindre feuille des arbres. Des flammes crépitantes dans l'âtre de pierres gravées. Une lune au croissant à peine visible dont la lumière perçait faiblement les épais nuages... Et les ténèbres ; Une nuit obscure ne présageant absolument rien de bon. Ma propre naissance, peut-être ? Possible. Mais aussi la fin d'un monde autrefois prospère. A dire vrai, je n'ai jamais réellement cru en ces fantaisies. Prophétiser un avenir grâce à un temps exécrable, annoncer des morts par le comportement d'un tel... Non, je trouves tout cela ridicule. Il y a certes des situations susceptibles de...»


La pointe métallique de la plume transperça le fin parchemin. Blasé, la jeune femme tourna la tête vers la fenêtre. La fine brise d'un vent d'été lui rafraîchie le visage, dissipant par la même occasion son humeur fatigué. D'un geste quasi automatique, sa main attrapa la bouteille en verre et la porta à sa bouche. En toute logique, ce liquide aurait du la rafraîchir. Mais la température chaude de l'environnement était si pesante, qu'elle avait eut raison de l'eau autrefois glacé... Elle avala quelques gorgés dans une fine grimace puis retrempa sa plume dans l'encrier à fin de reprendre...

« Il n'est sans doute pas nécessaire de s'étendre sur le sujet. Je suis née il y a des siècles. Un peu plus de quatre, si j'en juge mes ancêtres. Bien sûr, ma vie est loin d'être fini... Mais j'en suis las. J'ai l'impression d'être condamné à cette éternité de servitude réservé habituellement aux traîtres de mon rang. De quelle servitude suis-je en train de parler, n'est-ce pas ?... Je suis sûr que cette question vous à traversé l'esprit. Je suis esclave, tout simplement. Esclave du temps, comme nous tous certes, mais aussi d'un être qui n'a d'Ange que le nom. Eckles. Tel est son nom. Le mien... N'a plus tellement d'importance, quand l'on juge celle que je suis condamné à être. Croyez bien que, au fond de moi, je le conserve toujours en mémoire. Par espoir ?... Oui, vous avez raison. L'espoir de redevenir celle que j'étais. L'espoir de redevenir... Libre. »


Partie I.

« Les légende n'ont de valeur non par leurs faits,
Mais par ceux qui les content... »

L'esprit vagabond, la jeune femme se tapa légèrement le front à fin de revenir au présent. Elle venait de sentir une présence. Qui pouvait bien venir la chercher ici ? La cabane était abandonné depuis des années maintenant. Situé au centre d'une végétation dense, la forêt environnante lui donnait un couvert de grande envergure. Depuis le temps qu'elle venait s'égarer là, elle n'avait jamais croisé personne. Elle avait donc eut peur, sur le coup, de faire une bien mauvaise rencontre. La présence étrangère ne s'était avéré être rien de plus qu'une biche au final, et tous ses muscles se détendirent d'un coup. S'« Il » la trouvait ici... Elle ne donnait pas cher de sa peau. Mais rassuré, elle se pencha de nouveau sur ses parchemins vierge et sa plume revint griffonner quelque chose après un dernier regard extérieur.

« Le soleil. Un astre aussi royal qu'impartial dont la chaleur excessive ne peut être recréé par l'homme. Point de lumière éblouissant, il diffuse ses rayons d'éclat à quiconque le méritant sans jamais en faire ses favoris. Mais que serait-il sans sa jumelle qu'est la lune ? Étoile de clarté d'argent à en faire pâlir de jalousie ses milliers de congénères, elle est l'équilibre même de notre monde. Sans elle, la vie telle qu'on la connaît n'existerait pas. Sans elle... notre environnement serait à la hauteur d'une nature morte.

C'est sous cet astre lunaire que je vit le jour. Une nuit d'hiver sous un toit neigeux battu par de violentes rafales de vent. Bien que la température soit au plus négatif de la période, je ne la ressentait pas : mon frêle petit corps était enveloppé dans une épaisse couverture, blottit contre celle que je viendrai à nommer mère. La cheminée était pauvre en bois, mais le feu était tout de même suffisamment alimenté pour réchauffer la pièce principale. Mais je me souviens de leur visage : Ils n'affichaient aucun sourire en cet instant. Et quoi de plus normal ? Des cheveux d'un blanc cristallin semblable a des fils de soie, une peau d'albâtre dépourvu d'imperfection, un calme déroutant,... Mais surtout, ces yeux. Ce regard inévitable semblant vous transpercer le cœur, fouillant jusqu'au plus profond de votre âme... Cette beauté et cette légèreté que j'incarnais ne pouvait être réelle à leurs yeux. Et pour cause, je leur semblait être la réincarnation de leur plus cher désir : l'être parfait... »


Douleur cinglante. Sa tête lui sembla exploser alors qu'elle retranscrivait ses souvenirs. C'était comme si, au fond de son être, quelque chose lui hurlait de ne pas aller plus loin. Mais l'esclave n'écouta pas cette voix. Elle préféra se renverser un peu d'eau sur le crâne comme pour en atténuer la douleur et reprit son texte tant bien que mal.

« Je me souviens d'un autre détail, de cette fameuse nuit ou ma vie commença : un loup. Le hurlement d'un loup rapidement rejoint par d'autre, comme pour annoncer ma bienvenue en ce monde... Ou pour prévenir chaque être de ce monde. De cette naissance, bon nombre d'histoires circulent, toutes aussi farfelue les unes des autres. Mais celle se rapprochant le plus de la vérité est sans nul doute celle-ci : de part mes traits physiques et caractériels, l'on raconte que la lune et le félin me donnèrent un peu d'eux-même. De l'astre, j'aurai hérité de sa peau blanche et de sa chevelure tout aussi neigeuse, reflétant à jamais sa beauté et sa sagesse. Du loup, je détiendrait cette silhouette féline idéale et ce regard observateur, perçant, en incarnerait le côté protecteur et le sens de l'honneur. En résumé... Il est dit qu'a travers moi, l'astre nocturne et la créature à la robe sombre veillent à jamais sur ma personne, et que me provoquer serait comme défier les Dieux. »

Un léger sourire étira les lèvres de l'esclave à ce souvenir. Ce compte avait bercé toute son enfance. Et à dire vrai, aujourd'hui encore elle s'y raccrochait. Si seulement les légendes disaient vrai. Si seulement les Dieux l'avait protégé... Mais en y réfléchissant bien, il demeurait exact qu'elle leur avait tournée le dos depuis bien longtemps maintenant.


Partie II

«La grandeur d'une âme ne se juge pas dans la force,
Mais dans ses actes passés...»


« Mon enfance, contrairement à ce que certains pourraient croire vu mon corps, fut loin d'être étrange. Bien sûr, ma vue physique inexistante aurait pu pauser problèmes mais il n'en fut rien : mon esprit avait comblé ce manque par un nouveau sens ; celui de percevoir les énergies. En fait, je crois que décrire mon premier siècle de vie serait d'ailleurs inutile. Le tout devrait se résumer en quelques lignes... Voir moins : fille unique de cette union, l'amour de mes parents était sans limite. Je ne manquait d'absolument rien. Et côté relationnel... Je n'ai jamais eut de problème. Tout être croisé m'étais systématiquement sympathique. Ou en tout cas, loin d'être agressif. J'ai bien croisé une ou deux personnes contrariant cette règle, c'est sûr. Mais dans le pire des cas, elles m'ignoraient. Mon éducation fut quand à elle des plus stricte : mon père m'enseignant la voie des lames, ma mère celle des élément. En fin de compte, ce n'est qu'a m'a cent-quatrième année que les véritables problèmes commencèrent... Juste quand mon corps fut totalement développé : adulte, si vous préférez. Beaucoup le considérèrent parfais... Trop, même. Si l'entourage demeurait aimable, aimant,... Il en devint pourtant possessif. Oh, n'ayez crainte : mes parents demeurèrent fidèle à eux-même, continuant de m'éduquer comme il se devait. Ma mère m'avait faites part de mes affinités élémentaires depuis peu, et mes travaux se portaient désormais dessus. Mon père, lui, s'était adapté à mon corps fragile lors de nos entraînements successifs. Non pas que mon souffle se perdait au moindre effort, mais plutôt que la moindre blessure me faisait perdre une bonne partie de mes moyens -si ce n'est tous.

Enfin, le sujet n'était pas là... Je vous parlais de mon entourage. De ceux que, jusque présent, j'avais considéré comme des amis. Des êtres qui me semblaient si proche... Mais au final, mon opinion changea irrémédiablement devant la vérité présente. Les incidents s’enchaînèrent. D'abords bénin, puis... fatal. Mais je ne décrirais pas ces faits : ils saignent suffisamment mon âme sans vous les ressasser. Alors, je vais passer à l'essentiel, au cœur du problème, à ce jour ou ma vie prit un tournant décisif... sans le vouloir.

Deux cent soixante-quatre. Le nombre d'année passé dans l'apprentissage et l'éthique. Les dernières... je ne fut pas la cause de tout ça. Non, bien loin de moi cette envie. En réalité, ma rancune en est encore amer ; envers ceux qui me donnèrent vie. Je me souviens de ce jour encore si distinctement... Dans ses moindres détails. Cousin éloigné de mon père -que je n'ai soit dit en passant jamais aimé- Eckles avait eut l'audace de brandir sa Faux sur nos terres familiales. Pire : devant notre porte. Son regard était mesquin, manipulateur,... avide de pouvoir et de violence. Il était parfaitement clair qu'il n'était pas là pour s'amuser. Ou du moins... Pas comme une personne normalement constitué le ferait. Il avait toujours été hautain envers nous, mais à ce point... J'en avais peur. La crainte me prenait aux tripes alors que mes parents se postaient entre nous comme pour l'empêcher de m'atteindre. La conservation s'anima, s'envenima, s'enflamma,... des ombres s'étaient déjà dessinés proche du cousin à la crinière émeraude. Des silhouettes à capuche ne dégageant rien de bon...

Il est à savoir que je ne me suis jamais intéressé à l'histoire ; pas même celle de mon propre peuple. Je ne pourrais ni en citer la hiérarchie, ni en citer l'étendue. Encore moins leurs noms... bien sûr, aujourd'hui je sais. Je connais la vérité : Ces êtres à l'aura sombre était appelé par le commun des mortel les « Arbiters». Des « Juges » impartial capable des pires condamnations... A moins que ma mémoire ne me joue des tours, bien entendu. Il s'agissait peut-être de tout autre chose... Toujours est-il qu'une joute me restes encore gravé : Mon père répétant inlassablement que je suis « l'être parfait », les inconnus rétorquant « que nous n'avons aucun droit de création, seulement celui de servir l'empereur », et Eckles mettant un terme à tout cela dans un ultime murmure : « elle est à moi »... S'il y a bien une chose sur laquelle je peux y affirmer la vérité de sa bouche aujourd'hui, c'est bien celle-ci. Je me souviens de son regard gelé... Si froid, qu'il me paralysa... Son regard semblait me déshabiller, fouiller mon âme, explorer mon esprit... Ecraser mon cœur.»



Partie III

« Si les yeux sont le reflet de l'âme, alors...
La mienne n'est pas de ce monde...»

«… Le châtiment annoncé fut aussi bref que rapide dans son exécution. Mon père ne l'attendit même pas et disparu dans un monde inférieur sans se préoccuper du reste. Mamère, elle, demeura... ou presque : elle n'est plus des nôtres en cet instant, sauf pour mon cœur. Elle fut condamné à l'éxil, et pas n'importe lequel : celui du monde inférieur. La damnation d'une âme, est sans nul doute l'expérience la plus douloureuse que l'on puisse faire. Encore aujourd'hui, je la sais enchaîné dans ces abysses de souffrance et de solitude. Et moi... la solitude devint à jamais ma patrie... Psychologiquement parlant, bien entendu. Physiquement, mon sort fut tout autre. Et je suis loin de l'apprécier, surtout en connaissant le moyen utilisé : un rituel de sang. Une magie que très peu de sorcier connaisse, et que bien moins encore savent utilisés. En réalité... Je ne connais qu'Eckles, dans ce cas.

… Ce dont je me souviens ? Des coups de poignards taillant ma chair. Des éclairs déchirant mon sang. Des runes gravant mon âme. Mais aussi et surtout... La douleur. Physique, psychologique. Insoutenable. Les larmes m'échappant tel les flots d'une mer déchaîné, je ne contrôle plus vraiment mon corps tremblant. A cet instant, je me suis sentie vide... inexistante. En fait, je me souviens avoir perdu connaissance et m'être réveillé... Chez moi, dans mon propre lit. Mais mon vide intérieur était toujours présent, je ne ressentait rien que de la froideur en mon propre foyer. J'étais seule, tout simplement. Alors, je compris. Je compris que, désormais, la solitude serait à jamais présente en mon âme, et que mon esprit demeurerait prisonnier d'un temps passé. Mais surtout, je compris que mon cœur autrefois loyal changerait de voie, et que son aversion de mes semblables empoisonnerait ma vie... »


La femme ferma les yeux, la gorge brutalement en feu. Une quinte de toux irritante s'empara d'elle, elle tenta de boire quelque chose... Et recracha aussitôt, tournant la tête au nécessaire pour ne pas salir ses parchemins. Mais en passant une main sur ce dernier, elle comprit que c'était trop tard... L'odeur ne trompait pas, elle non plus : celle du sang... Son état n'allait pas en s'améliorant, c'était clair. D'un geste de la main, elle se replaça une mèche de cheveux derrière l'oreille et se leva. Elle eut le vertige, du prendre appuie sur le dossier de sa chaise durant quelques secondes. Il serait tellement plus simple de mettre un terme à cette histoire dès maintenant ; quelques secondes suffiraient. Mais non : partir ainsi était un déshonneur total, et elle ne souhaitait aucunement ce genre de fin pour elle... Elle attrapa sa plume, l'encrier ainsi que ses parchemins puis quitta le lieu. La fine brise soufflant au dehors avait beau être chaude, elle n'en demeurait pas moins plus fraîche que le temps. Savourant la sensation procuré, elle se dirigea vers l'immense tronc d'arbre se tenant fièrement devant elle, s'y adossa, puis se laissa glisser à même le sol. La température était bien meilleure ici...

« J’espère que vous me pardonnerez ces tâches. Et si vous vous posez la question : Oui, je suis malade. De ce jour ou ma vie bascula, mon âme ne fut pas la seule à suivre... Ma santé aussi. Bien entendu, personne ne le sait. Et je ne comptes pas en parler. Surtout qu'il y a un autre sujet, dont j'aimerais vous faire part : l'héritage de mon père. Une dague qu'il avait soigneusement enveloppé dans de la soie. Deux rubans, pour être plus précis. L'un de couleur bleu, l'autre rouge... Et inutile de vous demander d'où ils viennent et s'ils sont important : ils font partie de mon héritage, point. Alors revenons-en à cette dague... Nommé Isha. Oui, elle à un nom. Le nom de celle qui la créa... Mon ancêtre le plus lointain que je connaisses. Bien sûr, vous vous demandez sûrement quel valeur peut avoir un bout de métal. Regardez-là de plus près, et vous comprendrez. Observez cette lame aux reflets obscure. Contemplez ces écritures runique, d'un langage ancestral oublié. Et apprenez... Apprenez, qu'elle est unique. Écoutez, qu'elle appel ses maîtres. Et comprenez... Qu'elle m'ait lié à jamais.

Bien sûr... Vous ne pouvez me comprendre : elle ne communique qu'avec moi-même. Ne soyez pas fou en songeant qu'elle me communique avec des mots, car il n'en ai rien. Son âme lui est propre, et elle me fait simplement ressentir les choses, ses besoins. Le sang... Voilà ce qu'elle appelle, la plupart du temps. Je n'aspire pas à la guerre ou à quelconque forme de violence ; bien loin de là. J'ai bien essayé de m'en débarrasser mais... Il est étrange de vous avouer que c'est impossible, et mes mots se feront donc simple : plus nous sommes loin l'une de l'autre, plus nous sommes mal. Et si la distance venait à être trop extravagante... Cela me tuerait, sans nul doute. Alors à nouveau oui, je suis condamné quoi que je fasses. Mais est-ce si important ?... Bien sûr que non. Nous naissons de la poussière. Tôt ou tard, nous y retournons tous. Tel est notre destin... Et je l'attends ; Avec impatience...»




En ce qui vous concerne

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Très souvent. Mais je changerais peut-être cette réponse quand je reprendrais mon boulot ^^.

Comment avez-vous découvert le forum ? Par un top-site qui s'appel... euh... Je ne sais plus !

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? J'adores particulièrement le design', je trouves qu'il ajoute quelque chose à l'ambiance du contexte historique. Seul petit bémol, peut-être : des images trop grandes dans les sections !



Test-RP


Assise en tailleur à même le sol, la jeune femme apprécia l'air revigorant de cet hiver. La température semblait anormalement chaude et le soleil pointait à peine l'horizon. En fait, elle avait remarqué depuis quelques temps maintenant ces changement : elles semblait de plus en plus désordonnées. Était-ce dû à la situation actuel des événements ? Ce monde ressentait-il de lui-même l'odeur du sang se répandre ? Entendait-il ces querelles pourtant dérisoire qui nous menait à notre perte ? Oh une fin inévitable, certes. Et en ce qui concernait la dîtes aveugle, elle espérait simplement ne plus être là pour le vivre lorsque le jour J arriverait. Enfin... Ce n'était qu'un souhait stupide : seul le destin serait à même de l'exaucer, et elle ne savait le lire.

Nonchalante, l'esclave se releva avant de porter son attention derrière elle, juste entre les arbres à fin de porter attention à l’intrus. La robe de ce tigre était toujours aussi magnifique. Depuis le premier jour où elle l'avait croisé ici, elle l'avait toujours trouvée majestueuse. Et il se dégageait une telle sagesse et une telle quiétude de son aura... S'en était apaisant. Un véritable calmant pour elle, qui était des plus instable en ce moment. En effet, la dernière action ordonné par son maître n'avait porté aucune raison. Aucune morale. Néant total. Rien de plus qu'un sadisme clairement palpable et une envie de sang quasi maladive. C'était... Pitoyable. Elle avait beau être enchaînée, la Sang-mêlée n'approuvait en aucun cas ce qui se passait. Tout ses propres codes étaient outre-passé, elle qui ne supportait aucune violence. Et autant physique, que psychique. Alors devoir torturer d'une telle façon... Était-elle tombé si bas ?... « Faut croire », songea-t-elle en quittant du regard la créature mystique. Une voix suave, et pourtant étrangement froide, résonna alors dans son crâne. Eckles... il l'appelait déjà. Que voulait-il, cette fois ? Qu'elle aille jusque assassiner ?... risible. Ce dernier avait beau être d'une grande puissance, il avait aussi des limites. C'était sûr. Il ne pourrait cacher ses méfaits éternellement...

Laya referma son esprit, pour éviter toute nouvelle intrusion. Savoir qu'il l'appelait lui suffisait amplement, elle n'avait aucun besoin d'entendre d'avantage cette voix violer son âme. Calmement, elle jeta sa longue que de cheval derrière elle et marcha en direction de la grande plaine. Quelques minutes plus tard, la silhouette élancé aux cheveux verts fut visible, aucune arme en main. En voyant sa... « protégée » arriver, il écarta les bras comme s'il s'agissait de sa fille et l'accueillit en souriant... Bien sûr, celle qui le détestait tant se contenta d'un léger signe de tête pour s'arrêter deux bons mètres avant.

- Allons, Laya ! C'est comme ça que tu m’accueilles ?...
- Vous avez raison, mon ami. Ce n'est pas assez expressif...


Le mot « ami » avait été prononcé avec grand mépris. Mais pour une esclave, ce n'était sans doute pas ça le plus déroutant. Non, juste ce qui suivit sa déclaration : la jeune femme s'était emparé de sa dague et la pointait déjà sous la gorge de cet homme qu'elle haïssait tant. Positionné derrière, elle approcha ses lèvres de l'oreille victime et lui susurra tel une amante.

- Est-ce mieux ainsi ?...


Bien entendu, Eckles éclata d'un rire franc. Il savait pertinemment qu'elle en était incapable : déjà par ses principes, ensuite par son contrat... et puis, elle aussi en avait conscience. Elle le repoussa donc violemment devant elle après avoir prise soin d'écarter sa lame qu'elle rengaina aussitôt. Ce comportement qu'elle venait d'avoir... Ne vous y méprenez pas, elle a conscience qu'un tel manque de respect est normalement punissable. Mais s'il y avait bien une chose qu'elle devait apprécier chez son interlocuteur, c'était justement celle-ci ; celle d'accepter comportement et sauts d'humeur. Sans doute avait-il conscience que, s'il bridait trop l'aveugle, elle finirait par perdre le contrôle d'elle-même. Oui, c'était sûr. Ce type était tellement calculateur, que ce ne pouvait être autre chose...

- Admettons... commença-t-il gaiement sans être atteint par l'agression. Viens avec moi, j'ai quelque chose à te demander.

Il n'attendit aucune réponse et se saisit du bras de la jeune femme qui ferma les yeux. Le paysage se floutta, se défigura, s'estomba... Jusqu'à ne plus être que Néant. Puis le décort revint de la même façon. Mais... Différent. Il représentait l’intérieur d'une chambre spacieuse. Un lit de couple trônait en son centre, les rideau de son baldaquin écarter comme pour appeler les jeunes arrivant. Laya eut un haut le cœur. Depuis le temps, elle n'avait toujours pas l'habitude de ce genre de... Transport, si l'on peut dire. Elle porta une main devant se bouche, se retint de tousser. Le jeune homme à la crinière émeraude, lui, parti s’asseoir sur le lit et tapota d'une main douce la place à ses côté... L'esclave le regarda sans comprendre. Du moins sur le coup. Mais lorsqu'il laissa tomber le haut et tendit une main dans un sourire qui se voulait charmeur -ou peut-être aimant-, la vérité la frappa de plein fouet et manqua de lui faire perdre son équilibre. Elle recula d'un pas... Jamais, depuis toutes ces années, il n'avait agit de la sorte. Que pouvait-il donc avoir en tête, cette fois-ci ? Elle l'ignorait. Mais un ultime espoir traversa son cœur déjà meurtri : ce devait être une plaisanterie...

* * *

[HS : Je tiens à préciser que toute la présentation est faite Uniquement du point de vue de mon personnage. Certaines choses peuvent donc être volontairement floue, faussés, exagérés, omises, etc (Exemple : Elle parle d'Eckles comme d'"un homme n'ayant d'ange que le nom", mais c'est uniquement ce qu'elle pense). Mais si y'a des questions j'y répondrais ^^. En espérant que je ne soit pas en HS total dans mes histoires ^^]


Dernière édition par Ayaël "Laya" Leïn le Mar 6 Déc 2011 - 10:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~*   *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~* EmptyLun 5 Déc 2011 - 19:50

Magnifique personnage, magnifiquement bien mené. Tout est parfait. Par contre, elle possède vraiment énormément de puissance, je te fais confiance pour ne pas jouer les Gros Bill. Un petite chose néanmoins, au lieu de marquer Elémentaliste Lame Noir dans classe, je te conseillerais de créer une nouvelle classe, ça sera mieux. Cet unique détail mis à part, tu pourras être validé.
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Ayaël "Laya" Leïn



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MessageSujet: Re: *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~*   *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~* EmptyLun 5 Déc 2011 - 21:24

Contente que ça plaise, vraiment ça fait plaisir =).

Alors pour la classe euh... je veux bien, mais il va falloir m'aider, parce qu'en inventer une j'avoue que je sèches un petit peu là ^^".

PS : Pas de risque de gros bill, pas de problème. C'est d'avantage la psychologie qui m'intéresse donc voilà =)
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MessageSujet: Re: *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~*   *~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~* EmptyMar 6 Déc 2011 - 16:59

Je t'annonce que tu es officiellement validée:
*~ Laya, pour vous servir... ou pas ? ~* Valida27
Néro, Elem est venu ici...
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