''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps

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AuteurMessage

Othon Von Werlheim



________________

Othon Von Werlheim
________________


Race : Humain
Classe : Noble-Chevalier
Métier : Duc de Wherlheim
Croyances : Octogénisme
Groupe : Royaume

Âge : 48

Messages : 23

Fiche de Personnage : Lien vers la fiche


[Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps _
MessageSujet: [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps   [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps EmptyJeu 8 Déc 2011 - 12:59

La Foire de Valztburg, "ValztburgMarkt"
Ou comment passer du bon temps
Pv : Nana La Dame aux Roses


Spoiler:

La foire de Valztburg avait enivrée les Werlhois. Les rues explosaient de saltimbanques, marchands, petit voyous,... et les ruelles de cadavres, femmes violés,... Malgré l'euphorie festive, on ne supportait pas ces étrangers qui une fois débarquaient laissés leurs mains sales toucher à tout. S'ils n'amenaient pas avec eux autant d'or, on aurait empalés leur tête à l'entrée de la cité. Dans ces méandres de cacophonie, de bagarre, de négociation entre marchand,... la volupté s'éveillait dans les masses de femme de joie qui accompagnait la foire. Ces tapins se faisait en une nuit une semaine de racolage à la capitale ! Mais il fallait être robuste, la gaillardise des hommes de l'orient faisait suer d'extase les rêves des pucelles Madoroisses.

A l'occasion, on assistait souvent à des rixes entre prostitués, les maisons closes de Valztburg, ayant eut du mal à se répartir les quartiers, percevaient ces nouvelles arrivées avec une haine qui dépassait celle de leurs client à l'égard des voleurs. Mais pour les hommes, l'arrivée de cet horde de femmes exotiques était le principal amusement et réconfort après les profits de la foire. Othon l'Iconoclaste, avec une trentaine de ses antrustions, se tenaient campé sur le balcon du temple d'Hërgott. Observant les arrivées de la foule, il leur arrivait de jeter des cailloux, d'applaudir ou encore de se moquer de leur rauque voix. Mais ce qui les animait particulièrement était la sélection qu'ils pratiquaient aux vues des tourterelles de joie. Chaque guerriers pouvaient en prendre une dizaine, qui serait logées au château ducal, et grassement payées par Othon.

Ce dernier, ayant la primauté, en usait avec une douce égalité. Le duc avait pris une douzaine de femmes, quelques blondes occidentales à la peau claire, des brunes méridionales à la peau mât, quelques pucelles nordiques, et une esclave à la peau noire, qu'on trouvait particulièrement exotique. Othon impressionné par la noirceur de sa peau l'avait acheté, il pourrait l'exhiber à ses guerriers. On comptait laisser ici les sélections pour s'en aller aux marchands d'esclaves trouver quelques autres réjouissances. Mais une dernière proie fut disputé par deux antrustions : une femme à la chevelure rouge ressemblant à la déesse Früdsch ! Hergisch Van Pratsberg, dit Poil-brûlé, s'écria « Acht, elle est à moi ! ». Alors qu'il envoyait un éphèbe de page la chercher, Vargoff Von Wërst attrapa ce jeunot par le bras « Nein mein freund, che l'ai vu en premier ». Les deux hommes se toisaient, l'un bombant le torse, l'autre serrant ses poings, on s'attendait à les voir se battre, mais Othon ayant trouvé la rouquine d'une allure terrible s'interposa :

« Mein freund, che ne feux pas de combat, dann che fais la prendre ».

Vargoff, s'inclina, mais Poil-Brûlé, fougueux, restait le regard sombre et s'avançant lâcha « Nein, diener fa la chercher, che demande le KampfRechts! ».

La coutume voulait, quand un vassal était en discorde avec son seigneur, qu'on régla le différent par un combat entre les deux antagonistes. Le Duc, avait le droit par extension de nommer un de ses hommes pour le remplacer.

« Mein Herzs, laissez moi l'honneur de me battre pour fous », quémanda avidement Vargoff Von Wërst. Surnommé Barbe-rouge, il était connu pour ses rixes finissant souvent en bain de sang, sa barbe blonde conservait ses exploits en des traces de sang ayant roussi sa couleur.

« Nein, che me battrais, Hergisch est sot mais loyal, che lui botterais le cul moi-même, Arht Arht. ».

Le combat échauffant l'esprit de ses valeureux bagarreurs, les antrustions formèrent un cercle autour des deux guerriers. La tradition voulait qu'on se batte à mains nus, afin d'éviter que les règlements de différents, fort nombreux, ne tuent plus que la guerre les combattants. Torse nue, portant seulement leurs braies et leurs chausses, les deux guerriers serraient les poings. Le combat avait amené la plupart de la population alentours à se grouper autour du temple d'Hërgott, et la ville était parcourut par des « KampfRechts, Othon und Hergisch. KampfRechts ! ». La populace était friande de bagarre, surtout de leur chef.

Les jeunes pages avait amené la rouquine près des combats, elle trônait comme trophée du vainqueur. Le combat fut rapide, mais d'une intensité qui fit frémir les moustaches. Othon envoya deux fois son adversaire à terre d'habiles coups portés sur son visage. Ce dernier, tenace, se releva promptement et frappa rudement l'Iconoclaste. Alors Othon bloquant un de ses coups l'attrapa par le buste et le jeta dans un coin, Poil-brûlé se relevant et chargeant vers les jambes du Duc, se pris un vilain coup dans le visage l'envoyant à terre, une dent de cassé et le nez en sang. Ce fut la victoire et la foule s'exclama « Sieg! Sieg für Othonum! ».

« Rotten Fräu, fous serez ma tourterelle », déclara alors Othon, laissant ses pages arrangeaient avec elle le prix qu'elle voudrait être payé.

« Schön kampf, mein Herzs, laissez moi payer par ma bourse les gages de cette femme pour fous » dit Hergisch s'étant relevé et plian le genoux devant Othon, en faisant donner à la Dame Rousse une bourse de pièce d'or.

« Arht Arht, voilà qu'il foulait se battre pour elle, et maintenant qu'il me l'offre, fous êtes un excellent freund, Arht Arht ».

L'amitié retrouvée, on envoya les tourterelles au château, tandis que le Duc et ses guerriers s'en allaient voir les esclaves, il leur faudrait choisir des hommes pour les représenter aux combats de Jernhöt, où les gladiateurs victorieux étaient recrutés dans l'armée Wherloise et affranchis. Ils passèrent leur journée à parcourir les produits des marchands. Les produits étaient aussi riche que divers, et une fois leurs esclaves achetés, et les charrettes remplis de tapis occidentales, de collier et bijoux, d'armes exotiques,.... les guerriers et leur maître s'en retournèrent au château.

Bâtis sur une colline, nommé Hörzan, la demeure ducale, était ceint d'une double-muraille. Passant le premier pont levis enjambant une douve, ils continuaient par un deuxième pont passant au dessus d'un fossé hérissé de pics, avant d'arriver dans la cour de sa demeure. On ne trouvait pas de jardin, ou d'arbres, mais une cour pavée, dans un coin des écuries laissaient flotter dans l'air une odeur de crottin et de cheval, tandis que de l'autre côté l'armurerie et des champs d'entraînement renvoyaient des relents ou se liaient sueur et sang. Un immense donjon s'élançait vers les cieux entre les deux.

Fait de pierre, et parcouru de fenêtres percées sans ordre ou symétrie, le donjon comptait quelques dizaines d'étages et de son sommet permettait de voir jusqu'au monts de Bericht à l'ouest. Les guerriers s'étalèrent autour d'une immense tablée, Othon, placé au milieu et élancé sur son trône, était entouré de ses enfants mâles et de ses plus fidèles vassaux. On mangea goulûment et sans manière aucun. Des chiens et vassales dans un coin se battaient les restes qu'ont leurs jetaient. Des saltimbanques se succédaient essayant d'amuser la masse de rustre, qui s'enivrant de plus en plus, finit par se laser des musiques et jeux qu'on leur proposait, renvoyant un jongleur en lui jetant des vilains os à la figure, la troupe renvoya les femmes et enfants qui dinaient à une tablée dans un coin opposée. Il était rare que les femmes mangent avec les hommes, on ne toléraient cela qu'à certaines fêtes, où quand on n'avait aucunes femmes de joie à faire venir.

Les femmes choisit par les guerriers avaient été logée dans le donjon, les seigneurs disposant de quartiers, ils avaient choisit qui dormirait dans une confortable chambre, qui dormirait dans des chambres miteuses avec plusieurs de leurs comparses. Les chambellans et secrétaires du Duc avait réglés les gages des femmes, la moitié leur étant versé dès maintenant et l'autre moitié versée après. Tandis que les rumeurs couraient entre elle que les favorites recevaient de fabuleux présents, poussant les femmes à se montrer des plus aimables avec les seigneurs Wherlois et faisant naître une certaine compétition et jalousie entre elles. Othon donna à toute ses choisisses des chambres confortables, et à celle qu'on nommait Rotten-Fräu, la plus confortable. Elle jouxtait une de ses chambres, une porte permettant de passer de l'une à l'autre. Ne gardant rarement pas plus de trois femmes avec eux, les antrustions laissaient à leurs hommes et vassaux le choix des autres. Othon ne gardant que la dame aux cheveux rouges et celle à la peau noire, voulant retrouver une paix total avec Hergisch, il lui laissa la noiraude, ne se gardant que son gain de la bagarre.

N'étant pas des bonimenteurs, ni de grands ténors, les hommes ne se perdaient pas dans des panégyriques et flatteries, et lorsqu'ils essayaient cela prenait des airs amphigouriques lugubres. Avec des femmes de joies il n'essayait pas un instant de faire des mots. Prenant une femme sois sur eux sois assis à leurs côtés, les hommes finissaient de se biturer à la bière et l'eau de vie, avant que la salle à manger se gorge d'odeur de sueur et qu'on copule sur les tapis, les tables ou dans un coin. D'autres, arrivant à marcher monterait dans des chambres.

Othon, entouré de ses fils affublés chacun d'une des femmes qu'il avait choisit, trônait dans cet assemblé avec à ces côtés la dame aux cheveux rouges, qui ressemblant autant plus aux statues de la déesse Früdsch qu'on continuait de boire, fut appelée par le même nom. Le Duc continuait à boire, plusieurs tonnelet de bière ayant bousculés les plats de viandes, et des bouteilles d'eau de vie s'éparpillaient autour de sa chaise. Il offrit une chope à la dame rousse, avant de l'inviter sur ses larges jambes.

« Rotten-Fräu, quel est fotre nom ? Che n'ai chamais fu une femme avec des chefeux aussi rouge, d'où êtes fous? »
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Nana La Dame aux Roses

Une putain parmi les roses, une rose parmi les putains.

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Nana La Dame aux Roses
________________


Race : Humaine
Classe : Roublarde
Métier : Poule de luxe
Croyances : Agnostique
Groupe : Rebelles

Âge : 25 ans mais en parait 30

Messages : 123

Fiche de Personnage : Venez voir


[Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps _
MessageSujet: i   [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps EmptyJeu 8 Déc 2011 - 22:47

Nana avait maintes fois entendue parler de la fameuse foire de Valzburg, mais n'y était encore jamais allé. Ces compères des Gambettes en l'air en parlaient avec exaltation et sourire belliqueux. On racontait que c'était le jardin d'Eden pour la profession. Mais Nana ne venait pas vraiment pour faire le tapin, bien que si elle tombait sur du noble...

La foire était fidèle à sa réputation, et même les mots ne pouvaient vraiment décrire l'ambiance qui y régnait. C'était l’orgie générale, la dépravation. Tout le monde barbotait dans un joyeux mélange d'alcool, de semence et de sang. On riait, on chantait, on culbutait, on se battait. Même les femmes s'y mettaient, loin d'être les plus discrètes. Nana avait rarement vu cela dans son existence, et elle y voyait une ode à la vie. Pendant la période de la foire, on profitait de tout ce qu'elle nous offrait sans modération.

La catin était venue à bord d'un convoi de victuailles et cela faisait à peine une journée qu'elle sillonnait la ville. Néanmoins, elle avait déjà pu jouir du bon vin du coin. Elle avait été très étonnée du fort accent qu'on avait ici, et elle ne parvenait pas encore à comprendre tout ce qu'on racontait.

Elle ne comprit donc pas vraiment ce qu'on lui voulait alors qu'elle déambulait dans la foule près d'un temple. Un page était venu la chercher, la tirant par la manche. Au début, elle se débattit mais se rendit finalement compte de la présence du Duc.

Voila qu'on se battait pour elle. C'était une incroyable source de flatterie mais elle aurait apprécié qu'on lui demande son avis. Ainsi, elle était mi-figue mi-raisin sur la tournure des évènements.
Le duc gagna, elle en fut bienheureuse car se retrouver avec l'autre colosse ne l'enchantait pas du tout. Quoique que le Duc non plus ne lui disait rien qui vaille. Il avait un certain charme mais était terriblement grossier et brutal. Par contre, la bourse qu'on lui donna sans cérémonie adoucit son humeur. C'était toujours ça de prit !

Voila qu'on la menait au chateau. Sans lui demander ce qu'elle en pensait. Elle put tout de même demander à un valet d'aller chercher ses affaires à l'auberge des Trois pichets. Elle fut logée dans des appartements confortables, bien que simple en comparaison du palais du roi. Elle avait bien comprit qu'elle avait été soigneusement installée dans une chambre près des loges du Duc.

Elle pensa bien à fausser compagnie au noble mais la demeure était trop gardée et taillée pour la guerre. Elle n'arriverait jamais à sortir.
A la place, elle alla aux ragots auprès des autres putains sélectionnées. Rien que l'idée de n'être traitée que comme l'une des traine-patins du coin la mettait dans une colère noire. Cependant, elle apprit le nom du seigneur, le Duc Von Wherlheim. Elle apprit également qu'il y avait un banquet dans la soirée.
Toutes les filles de joie étaient surexcitées d'avoir été choisies. Et elles racontaient que les plus appréciées pour leurs performances se verraient offrir de fabuleux présents. Constatant une franche jalousie à son égard, Nana ne resta pas longtemps. De toute façon il était temps d'aller banqueter.

Les plats se succédaient à mesure que les chopes se vidaient et que l'ivresse lubrique des hommes augmentait. Nana, préférant ne pas trop se faire remarquer, décida de profiter de l'hospitalité du Duc. Ainsi, elle ingurgita le vin, la viande ainsi que discrètement un peu de drogue, toujours nécessaire.
Alors que le festin avançait, elle n'était franchement plus dans son état normal. Riant de bon coeur, chantant, et minaudant. Ah! que dire ? Les vieilles habitudes avaient la peau dure !

L'atmosphère se faisant de plus en plus dépravée, le Duc décida enfin de ''faire connaissance'' avec son élue du soir. Nana du se concentrer pour comprendre ce qu'il disait avec son accent à couper au couteau. Son humeur était passée de la morosité à la bonne humeur sous l'effet de l'alcool mais il lui restait quelques barrières. Ainsi, elle ne monta pas sur les genoux de l'homme. Néanmoins, elle sourit bêtement à sa question, sans même vraiment savoir pourquoi.

- Je m'appelle Nana cher Duc, merci de vous en préoccuper ! Elle pouffa. C'était une petite pique bien envoyée mais dépourvu d'animosité désormais.

- Je viens de Madorass, et croyez moi, ma tignasse a fait tomber bien des coeurs ! Ou plutot relever bien des virilités !

Elle prit un verre de vin rouge à sa portée et le bu goulument, laissant en partie couler sur son menton sans s'en apercevoir. Les images voguaient autours d'elle, un état qu'elle appréciait toujours autant.

- Pourquoi m'avez vous choisie ? Pour quoi avez vous besoin de moi ?

Toujours aussi directe, elle attaquait dans le vif du sujet.

[HJ : je ne pensais pas qu'elle l'aimerait bien mais au vu des circonstances... je m'adapte !]
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[Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps _
MessageSujet: Re: [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps   [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps EmptyVen 9 Déc 2011 - 12:23

Le Duc, peu habitué aux mœurs de la capitale, resta pantois un moment quand la fille prit ce ton si altier. Foutre-bouc, même sa femme n'oserait lui parlait ainsi, lui l'Iconoclaste avait fait brûler les icônes de ces déesses féminines dévergondées venues de l'ouest, lui le Loup du Wherlois aurait fait battre à mort toute putain lui parlant ainsi. Que dire de la blonde du bordel des Termes, qui pour lui avoir seulement jetée un regard qu'il lui avait déplu avait reçu un cou si terrible que sa pauvre nuque s'était brisée. Si elle vivait encore, plus jamais elle n'oserait élever son regard !

Finalement, aidé de l'alcool et déjà sous le charme de la rousse, son visage se lénifia. L'entendant pouffer comme seule une Madoroisse peut le faire, il sourit. La luronne continua en provoquant sa virilité, avant de s'asperger le menton de vin, ce qui lui fit penser « Acht, ces Madoroisses, elles sont curieuses ! », et il se gondola de rire, renversant son verre et plusieurs plats de viandes.

« Mein Söhn, vois ça c'est une femme terrible, belle, charmante und ein caractère aussi bien trempé que notre acier, Arht Arht » dit le Duc en se penchant vers son fils aîné à sa droite.

Ce dernier en prise avec une méridionale et un tonnelet, ne sachant où donner de sa bouche, acquiesça brusquement. S'il était le plus âgée de ses héritiers, c'était aussi le plus bête, et le sot n'hériterait certes pas de son titre, mais il s'avérait être un bon guerrier, et un digne représentant de la virilité Werlhoise. Othon reporta son attention sur Nana, il adorait ce nom qui semblait provenir de son jargon.

« Choisit ? Besoin ? Acht, tu ne sembles pas connaître très bien la région et ses coutumes. A chaque ValtzburgMark, les … seigneurs, comme on dit par chez toi, choisissent des femmes pour les … comment dites vous ... accompagner ? Und che t'est choisit, und battu pour ça., dit il en prenant un air fier et farouche, et sauf si tu refuses mes gages, sinon tu es embauché et prise à ma charge pendant ces dix jours. Tu partageras ma couche ce soir, et nous verrons si tu peux relever ma virilité Ah ah ! »

Ayant refusé son invitation de le rejoindre, il n'insista pas plus, malgré leurs aspects rustres et grossiers, on n'était certes pas violent, au tout du moins, pas dans sa demeure. Alors qu'il cherchait une question à poser à Nana, il regarda un autre de ses fils, son préféré. C'était un beau gaillard approchant de la trentaine, l'œil vif, la gestuelle délicate, ayant fait ses armes à l'Ouest, il lui arrivait de prendre le style Occidentale, ce qui parfois rendait pompeux son père, parfois l'énervait. Nommé Klaus Von Werlheim, il se leva au milieu de la pièce attirant l'attention de la foule.

« Mes seigneurs, pour la foire laissez moi amener quelques amusements supplémentaires à la charmante compagnie que ces dames nous procure », mimant une révérence forcée, moquerie visant les manières féminisées, qu'on tenait pour être celle de gros pédés, des hommes de la capitale.

A ces propos, des servants amenèrent, plusieurs lourdes cages, trois en tout, recouvertes d'un tissu, on n'entendait que des bruits de pas agités, ainsi que des respiration rauques.

« Acht, Frau Nana, regarde, che ne pense pas que dans votre ville fous voyez de tel animaux »

La première cage libéra, la vue d'un tigre imposant, créature capturée dans les lointaines plaines du sud par quelques tribus nomades, et revendu au marché de Karzöl. Son pelage était totalement dorée, et semblait briller sous la lumière des flambeaux. Son regard, vert, parcourut l'assistance avec fureur, il sembla à Othon qu'il s'arrêta sur lui avant de reposer son regard vers les chiens s'agitant plus loin.

L'un d'eux, plus malchanceux que ses comparses, et moins craintif face à la bête, se pris à aboyer contre la bête. Il n'en fallu pas plus à Klaus pour le faire attraper, et au prix de plusieurs tentatives, de glisser la tête de l'animal dans la cage. S'attendant à voir le fauve dévorer le pauvre animal, il n'en fut rien. Le prestigieux animal se contenta de regarder le chien et ne bougea pas. Le silence régnait dans la salle, tous guettaient une réaction. La scène fut alors d'une rapidité étourdissante. Le chien reprenant courage se remit à aboyer, il n'eut pas le temps de refermer sa gueule qu'un coup de patte de l'animal lui écrasa le visage et lui brisa la nuque. La tête en fut même décrochée par la violence. Le sang aspergea Klaus.

La foule se prit alors à se boyauter, certains applaudirent, tandis que le tigre se retournait dans sa cage. Othon, qui avait gardé un air sérieux et grave, ayant juste sourit à la mise à mort du cabot, se tourna vers Nana et lui dit :

« Ce tigre et moi sommes semblables, calme et docile, nous n'attaquons pas, mais si on nous insulte ou provoque, alors nous sommes sans pitié ».

Laissant là ces propos quelque peu amphigouriques, on continua de présenter les autres animaux. Un ours au pelage blanc, et qui lui avait un air terrible, il aurait décapité quiconque se serait approché de trop près. L'autre animal était une sorte de lézard géant, qui avait un air malveillant et rusé. Vivant dans les montagnes, la créature était connu pour être un des plus grands prédateurs des montagnard. Suite à d'innombrables chasses, les Werlhois avait réussit à presque tous les éradiquer.

Alors qu'après la présentation de ces animaux, on les ramena dans la ménagerie. Ils seraient à l'honneur le lendemain lors des jeux des arènes. Les hommes commencèrent à atteindre un niveau d'ivresse terminal. Certains c'étaient endormis sur la table, d'autres se levaient avec leurs tourterelles pour gagner leurs quartiers, et certains échauffés par l'eau de vie, commençenait à copuler dans la salle communale. Othon finissant sa chope, se tourna vers Nana :

« Fraü Nana, che ne sais si tu es fatigué, mais che vais me rendre à l'Octegött, le grand temple de nos dieux, che dois y rendre une office afin que la foire soit un succès, tu peux aller m'attendre dans mes appartements ou m'accompagner »

Se levant, quelques seigneurs importants, et quelques uns de ses fils l'imitèrent envoyant les femmes de joie les attendre dans leur chambre. L'office était très importante, on devait la rendre après les banquets, afin d'amener la bienveillance des dieux sur la foire.
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MessageSujet: Re: [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps   [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps EmptyLun 12 Déc 2011 - 13:59

Nana remarqua qu'elle avait fait bon effet auprès du Duc et elle en fut contente. Qu'il remarque son caractère lui fit d'autant plus plaisir. En revanche, les mots qui suivirent ce compliment eurent l'effet inverse, lui rappelant à quel point les hommes de Wherleim prenaient les femmes pour des objets. En tant que putain, on pouvait se demander pourquoi elle se battait tellement pour son libre arbitre. Cela semblait être une cause perdue. Et pourtant, elle en avait trouvé un une fois... La jeune femme s'était élevée dans le métier pour avoir le luxe de choisir. Mais manifestement, le Duc wherlois ne s'était même pas demandé si elle était prostituée de profession ou simple maitresse de maison. De toute façon, elle doutait que sa réputation se soit propagée jusque si loin à l'est.

A Madorass, on l'aurait reconnue mais ici...

Un des fils du Duc la réveilla de ses pensées alcoolisées. Ce dernier avait l'air nettement moins rustre que les autres, et Nana le trouva bien élégant. Elle lui fit quelques oeillades appuyées. Elle ne saisit pas le moins du monde le sarcasme dans sa courbette qu'elle trouva parfaite.

Une fois encore, elle déchanta à l'annonce Klaus. Des cages arrivèrent avec des animaux féroces torturés. Une boule d’écœurement lui serra la gorge. A mesure que les pommes d’Adam se dandinaient sous le coup des rires, les visages s'ombrageaient et se faisaient terrifiants. Sous l'action de la drogue, Nana voyait le tigre beaucoup plus grand que ce qu'il n'était. Ses oreilles allaient exploser à cause du brouhaha. Elle n'entendait même pas les paroles du Duc, ne remarqua pas qu'il lui parlait. Son coeur battait la chamade, le temps ralentissait alors qu'on frappait des mains. Chaque applaudissement semblait près à lui exploser les tympans. Fermant les yeux de toutes ses forces, elle se plaqua les mains contre ses oreilles.

Dans son monde, oubliant tout ce qu'il y avait autours, elle discerna un musique douce à peine audible. Plus elle serrait fort avec ses mains, plus la musique était forte et dynamique. Elle la reconnaissait ! C'était la musique d'un violon. Elle la connaissait, elle en était sure mais impossible de déterminer exactement ce qu'elle lui évoquait.

Puis alors, plus aucun bruit. Elle rouvrit les yeux et découvrit que les monstres étaient partis. Elle essuya rapidement ses yeux humides pour qu'on ne s'aperçoive pas de son état. La luminosité et le bruit avaient repris des proportions raisonnables. Le duc tourna alors la tête, il n'avait manifestement rien remarqué, trop occupé à boire et regarder les bêtes.

A sa proposition de l'accompagner, la prostituée regarda autours d'elle et vit que les fils du Duc, notamment celui qui avait amené les bêtes, se levaient pour se rendre au temple eux aussi. Ainsi, elle décida de venir. Et puis elle ne se sentait certainement pas de se retrouver seule dans une grande chambre après ce qu'elle venait de vivre. Une atmosphère paisible religieuse lui ferait surement du bien.

- Je viens avec vous, cher Duc. Je ne raterais cette occasion de découvrir les coutumes wherloises pour rien au monde.

Elle le gratifia d'un regard enjôleur et passa sa main gantée à son bras, indiquant ainsi avec tact qu'elle l'accompagnerait à son bras et certainement pas derrière comme un petit chien. Il l'avait choisit sans demander son avis ? Il assume.
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MessageSujet: Re: [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps   [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps EmptyMar 13 Déc 2011 - 22:22

Flanqué de la femme autour de son bras, le duc sortit accompagné de ses hommes et en retrouva d'autres à l'entrée du Donjon. Le banquet avait continué dans la cour, et on voyait près des écuries des hommes dans des meules de foin, certains dormant, d'autre forniquant dans la quiétude de l'obscurité. L'OcteGött se trouvait derrière le donjon. Il s'agissait d'un vaste bâtiment de pierre, orné d'innombrables statues et à une allure de bastion plus que de lieux de culte. Des dizaines de prêtes, encapuchonnés dans de longue cape blanche, précédé les nobles, en faisant tournoyait des fumoirs laissaient une odeur agréable se propager dans l'air. Des bourgeois, hommes importants, et un peu de ce que comptait la ville comme aristocratie c'était joint au Duc, comme si un glas de rassemblement avait sonné sur la ville.

On entra dans le temple par un long corridor passant entre deux épais murs de pierre. L'intérieur était obscur, seul quelques flambeaux permettait d'éclairer le passage rejetant les ombres sur les murs, qui semblait se mouver tel parcourut de lugubre fantômes. Sur les murs des gravures, sculptures et autres images représentaient des scènes de la mythologie Werlhoise. De temps en temps, d'un couloir annexe des cris mêlés à de sombre chant se faisaient entendre. Le lieux pesait d'une lugubre présence, et le silence reprenait son empire totalement.

Finalement la troupe arriva dans une large pièce circulaire. Des bancs taillés dans la roche accueillit la foule, tandis qu'au centre un promontoire faisait face à une immense statue représentant un sombre dieux, épée en main, et l'autre tenant le corps décharné d'un enfant. Elle représentait Yhordïen le Méphistophélique, surnommé Le Loup des Berlkins. Ce héros Werlhois, divinisé par sa mort, faisait office de maître des Divins. On disait qu'Othon et ses pères étaient ses descendant et héritier, ce qui donnait au Duc et sa famille le titre de Dieu.

Alors que la foule se massait autour de la statue, richement ornée d'or et d'argent, où des armes avait étaient jetés derrière. Les prêtres, toujours enroulés de leur tissus immaculés, se mirent en cercle autour d'un pilier. Un des leurs, la capuche rejetée et portant un casque aillés sur la tête, ayant plus utilité d'apparat que militaire, fit amener une créature au corps meurtris. On reconnaissait à ses vilaines oreilles un elfe, à qui la torture avait ôté toute forme de beauté. Ce dernier n'avait plus la force de marcher et se faisait traîner jusqu'au pilier.

Othon rejetant le bras de RottenFräu, gravit les marches du promontoire. En tant que fils de Yhordïen, et incarnation du dieu-loup sur terre, c'était à lui de rentre l'office religieuse.

« Yhordeïn mein Vater, che suis dein Söhn, Othonius Honorius Bellisarius IV Von Werlheim, Maître de Werlhoisie, Seigneur-Loup de Valztburg. Che t'offre le sang impur de cette fermine, seigneur parmi les siens, ennemies éternels de notre sang. Für Yhordeïn, Blüt und Flesch ! »

Accompagnant sa prière, il glissa son glaive dans le cou de la créature aux oreilles pointus et enfonça la lame jusqu'au niveau du ventre, laissant la créature émettre quelques cries étouffés par son propre sang, avant qu'il ne retire l'arme souillant le promontoire et la robe du religieux du sang de cette vermine. Un dernier coup latéral du glaive vint trancher la tête du bougre qui roula sur le sol avant qu'on ne l'empala sur le glaive de la statue en offrande.

Plusieurs religieux s'attaquèrent alors à éventrer la créature, et dans son sang et ses boyaux, y lire quelques auspices. Pendant les fouilles mystiques dans le sang, on servit un verre d'un alcool mielleux, qu'on ne buvait qu'en l'occasion de rituel. Un des prêtres, se releva et annonça que Jhordeïn avait bénit la Foire et offrait sa protection, ce qui fit naître des « Hourà » dans la salle accompagné de ses résonances.
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[Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps _
MessageSujet: Re: [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps   [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps EmptySam 14 Jan 2012 - 19:19

[HJ : Après une absence plus longue que prévu...]

L'arrivée au temple était fidèle à l'idée que Nana s'était faite d'un tel endroit. Pourtant, l'atmosphère lugubre ne convenait pas à un lieux de culte, que la jeune femme se représentait réconfortant et protecteur. La catin ne s'intéressait pas vraiment aux religions, elle ne croyait pas en leur pouvoir, et quant à leur existence ? Le fait que tant de contrées vénèrent tant de dieux différents lui suffisait à en douter sérieusement. Certes elle avait déjà fait appel à l'aide de quelques divinités leurs de situations désespérées, mais c'était ''au cas où'' et non pas par foi.

La grande statue devait représenter le chef des dieux du coin, et il n'était pas très rassurant lui non plus. Quant aux prêtres, ils faisaient littéralement froid dans le dos. L'un deux braqua son regard sur elle une seconde, et elle crut qu'elle allait perdre contenance. La foule ne semblait pas s'en rendre compte et affluait autours du cercle.

Puis un l'elfe fut amené. Nana eut du mal à déterminer sa race tellement il était amocher. Vu comment on l'avait maltraité, la belle-de-nuit ne se faisait pas d'illusion, elle savait exactement ce qui attendait le pauvre malheureux. Puis le Duc se dégagea de son bras, qu'elle avait déjà commencé à lacher en observant la tournure des évènements. Les battements de son coeur s’accélérèrent à une vitesse folle et elle commença à avoir du mal à respirer. Au moment où le couteau s'enfonça dans les entrailles du sacrifié, elle ne put se retenir de crier.

- NOOoooooonn !

Les hommes près d'elle lui tinrent vivement les bras pour ne pas qu'elle s'avance mais sa détresse lui donna les moyens de se dégager. Les yeux pleins de larmes et le souffle coupé, elle se précipita sur le Duc. Avec une agilité qu'elle ne se connaissait pas, elle tira un poignard de sous sa jupe et le propulsa sur le sanguinaire alors qu'elle n'était plus qu'a quelques mètres de lui.
Puis elle prit la fuite par une porte latérale du temple. A mesure qu'elle courrait, la porte étincelait de lumière, annonçant sa liberté.

Totalement inconsciente de ce qu'elle venait de faire, elle débarqua dans les rues en fête de Wherleim et détala de toutes ces jambes.
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MessageSujet: Re: [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps   [Wherloisie] La foire de Valztburg, ou comment passer du bon temps Empty

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