''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches

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Cayn Howl



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Cayn Howl
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Race : Demi-Démon Commun
Classe : Lame Noire
Métier : Ombre - ancien Contrebandier
Croyances : Aucune
Groupe : Alliance des Ombres-Confrérie des Ombres

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Messages : 85


La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches _
MessageSujet: La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches   La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches EmptyLun 12 Déc 2011 - 18:21

La Confrérie des Ombres I

La menace des Capes Blanches



Leurs existences à toujours demeurée comme étant un mystère. Ils sont légendes pour certains, ils sont folies pour d’autres.
La Confrérie des Ombres.

Pourtant, cet organisme est bien présent, ses entrées sont jalousement gardées par leurs possesseurs. En devenir membre est un privilège qui ne peut en rien être bafoué. Il n’y a pas de retour en arrière possible, révéler son existence revient à signer son arrêt de mort.

La Confrérie abrite les êtres de la pire espèce : malfrats, assassins, roublards, escrocs, pilleurs et autres mercenaires ; tant de qualifications débouchant sur un but commun, le pouvoir.

Le pouvoir prend plusieurs significations pour chacun des membres, certains le veulent pour réclamer vengeance, d’autres se vautrent dans le luxe et la luxure. Certains l’emploient pour se rallier à une cause, d’autres l’exercent par simple allégresse.

En ces temps sombres, les membres de la Confrérie ont trouvé le meilleur des alliés : le profit. La guilde n’apporte que des bénéfices en dépit de certaines situations qui pourraient compromettre le code moral. Mais comme la Confrérie des Ombres est source de liberté, il y en a pour tous les gouts et les énergumènes qui l’occupent y sont variés. Ce qui détermine leur adhésion étant leurs capacités, car seuls les experts de l’ombre y sont toléré.


La Confrérie des Ombre, malgré ses siècles d’existences, n’a jamais été révélées au grand jour et pourtant, un fou a osé braver son honneur, un fou qui va emporter un mythe dans sa tombe. Un fou qui va enclencher un processus de destruction, un fou qui vient de marquer… le début d’une révolution …



***


Journée limpide pour un début de soirée frisquet. Bien sûr, j’ignorais ce qui s’en suivrait. Loin de moi l’idée d’imaginer la dissidence d’un frère devenu parjure. Je resserrai mon col de fibres tannées, l’hiver approchait et la bise se fracassant sur mes joues m’annonçait un temps sec à venir, en dépit d’un froid mortel, rappelant l’éclat de ma dague traversant l’enveloppe et le cuir.

Je me tenais face à l’auberge la moins occupée de Venil, son économie stagnait, elle n’arborait jamais de nouveaux meubles et ne s’écroulait pas dans une chute prénommée faillite. La raison étant la suivante, il ne s’agissait que d’une couverture, un passage menant dans les galeries souterraines de la Confrérie des Ombres. Cette entrée, comme toutes les autres, était jalousement gardée par ses membres et le tenancier qui occupait le post d’Affidé. Son rôle consistait à conserver l’établissement dans une certaine modération, afin de ne point attirer les curieux ou encore les autorités locales.

De coutume, je franchi la porte avant de me glisser par une porte menant à une chambre que les ombres empruntaient régulièrement. Refermant la poigne sur un tisonnier, je frappai de quelques coups un ordre chronologique de pierres qui s’imbriquaient dans l’âtre. Un cliquetis me remit à l’ordre que je ne m’étais point trompé et un passage coulissant se discerna, faisant jaillir un crachin poussiéreux. J’entrepris de m’y engouffrer, accueillant l’obscurité grouillante, incertaine, froide. De là, mes perceptions et ma mémoire m’autorisèrent à m’enfoncer plus loin encore, guidant mes pas en direction d’une herse que seul mes mains pouvaient spécifier.

Fouillant l’une de mes poches, j’en extirpai un crochet suivit d’un matériel de crochetage rudimentaire. Après quelques coups habiles, je parvins à déverrouiller le mécanisme qui revint à son état initial, au moyen d’un levier, se trouvant de l’autre côté. Mes pas me conduisirent sur un conjointement de couloirs, fondus à même la roche. J’optai pour celui qui me semblait le plus familier et après quelques minutes, au travers de plusieurs embrasures, je parvins au cœur même de la Confrérie des Ombres.

L’activité y était de mise comme toujours, surtout à la Cambuse, où plusieurs Ombres se rencontraient afin de débattre de leurs périples et de rien.

Mes intentions s’évertuaient à émettre la transmission d’une lettre à Loric, qui étrangement manquait à l’appel. Elite de la Confrérie des Ombres et en temps que plus fidèle compagnon d’arme, le Conseil m’avait envoyé à Madorass où il risquait de se trouver, depuis l’intervention des Capes Blanches qui avaient découvert l’existence de la Confrérie. Echec épouvantable dont on fut les victimes, car nous avions crû s’être débarrassé de tous les témoins, hélas, un traître dans nos rangs avaient balancé plusieurs de nos associés qui furent placés en cellule, patientant une redoutable peine de mort. On conservait toutefois un certain avantage: toutes personnes extérieures à notre cause, ignoraient le positionnement géographique de notre Confrérie. Car même si la trahison avait causée des dégâts irréversibles, on était parvenu, à supprimer le traitre, empêchant toutes menaces risquant de révéler l’emplacement de notre asile.

L’heure suivante fut éprouvante, je fus harcelé de questions venant en tout sens, de la part du Conseil qui me grignotait chacun des détails concernant mon infructueuse opération. Je n’avais rien à leur fournir si ce n’est que Loric n’occupait assurément plus les lieux, puisque j’étais parvenu à infiltrer les geôles et à obtenir le registre des condamnées déjà mis en terre. Autant dire, qu’ils se sont avérés sourds d’oreilles, je ne comprenais d’ailleurs pas l’obsession des membres du Conseil qui n’étaient pourtant pas du genre à me bouffer le chignon. Mais sur leur réflexion profonde, je les quittai enfin pour rejoindre la Cambuse. Sur le chemin, plusieurs Ombres me saluèrent, d’anciennes recrues parmi la redondance de nouveaux venus qui s’avéraient forts utiles, en ces temps d’incertitudes.
Le Conseil avait opté pour divulguer la promotion de quelques volontaires, déjà lourdement mit à l’épreuve. De rite, nous gratifions les membres inférieurs de la hiérarchie du titre d’Ombres que d’une unité par trimestre. Mesure qui singulièrement, avait prit des proportions démesurées, à présent qu’on pouvait envisager la venue de trois membres par mois. Tout ça à cause d’une seule erreur. La révélation de notre existence nous coutait d’accablantes missions d’infiltration et nous manquons indéniablement d’effectifs pour vérifier la loyautés de tous nos associés éprit par l’envie de rompre leurs contrats de transaction. La contrebande occupant la majeure partie des bénéfices de la guilde, la perte de recette nous obligeant à nous atteler davantage à la tâche.

Moi-même qui d’ordinaire faisais preuve d’une incontournable fainéantise, étais contraint à concéder davantage de mon temps libre. Avant cela, j’entretenais mes privilèges et mon statut d’élite que par des missions décisives, à présent, on m’envoyait à droite et à gauche, pour accomplir des mesures qui me semblait totalement singulières et dérisoires.

J’avais conscience de l’importance de ces manœuvres mais j’espérai que cela cesserait bientôt, car je ne désirai plus m’irriter le cinquième de la raie pour satisfaire les soucis de mes employeurs et de mes autres confrères.

En attendant, je ne comptai pas brider mon soûl, si bien, que je m’enfonçai dans la Cambuse, dévorant le buffet qui se tenait généreusement sur la table, gonflant mon assiette de généreuses portions de viandes de porc, de pommes de terres rissolés aux beurres, d’haricots chaud et de quelques lambeaux de lards. Après m’être repu, je quittai la table pour atteindre des sièges en cuir, m’offrant une sensation incontournable sur les arômes dégagés par les herbes d’hébétudes, car en effet, les herboristes de la Confrérie ne se contentaient pas de la concoction des poisons, valeur que je leur concédais avec charme. Profitant de cet encas avec quelques confrères, nous abordâmes la disparition de Loric Custigan qui devenait sévèrement alarmante, mais je ne pouvais pourtant rien imaginer de grave, ce grand gaillard parvenait toujours à braver subtilement le danger et une retraite provisoire me semblait plus probable.

Je revins donc à des sujets bien moins laborieux quand une Ombre vint à ma rencontre, rien qu’à son visage, je ne pu m’empêcher de délier mes lèvres dans un sourire salvateur.
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Louwen Raezrock



________________

Louwen Raezrock
________________


Race : Demi-Seirdan
Classe : Mage-Guerrier
Métier : Mercenaire / Chasseur de Prime
Groupe : Alliance des Ombres-Confrérie des Ombres

Âge : 25 ans

Messages : 24


La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches _
MessageSujet: Re: La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches   La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches EmptyMar 13 Déc 2011 - 0:11

    Elle était parfaite. Juste parfaite. Ce hâle rosé lui allait plutôt bien, ça ouvrait l'appétit, ça lui donnait un air tendre, et pour tout dire, tendre, elle l'était. On se mue dans la peau du prédateur, ne pouvant lâcher sa proie des yeux, on prend soin de la contourner de manière stratégique, prêt à bondir, prêt à...

    Les meilleurs morceaux sont toujours les plus convoités.

    Louwen abandonna le rôti de cheval à son plat en étain pour fixer son interlocuteur. Les éclats de voix n'avaient rien de doux, ni de charmeur. En tant que fille de personne, la mercenaire connaissait très bien le ton de ces mots et ce qu'ils laissaient entendre. Affirmer ça sans autre appui qu'un accent de rue et les expériences vécues, c'était plutôt prétentieux de sa part, mais là où ça l'était moins, c'est quand le regard du concerné stagnait sur sa poitrine. D'un geste du bras, elle l'écarta de son chemin

    Alors tu comprendras que n'importe quel bout de lard me soit plus désirable que toi, mon gros.

    Elle faisait d'énormes progrès question sociabilité, elle s'était même retenue de lui arracher les yeux, si ça c'était pas du progrès. N'importe où ailleurs, elle n'aurait peut-être pas eu cette patience, mais ici, on n'était pas n'importe où. Il n'était plus question de tout régler à coups de gourdin ; fraîchement nommée Ombre, elle tenait à comprendre comment s'organisaient les interactions entre les membres avant de pouvoir abuser de sa situation sans qu'on ait rien à lui dire. Son point fort était le fruit d'un merveilleux hasard, celui d'avoir été mêlé à une lutte entre des Ombres de la Confrérie et des Capes blanches dans une certaine auberge. Ou plutôt c'était elle qui les avait mêlé à ses embrouilles, mais peu importait, elle avait ainsi pu côtoyer des membres plutôt bien placés, et même créer des liens. Oui, oui créer des liens... Bon, okay, elle en devait une à Loric, et à une autre à un respectable chevalier, mais tout doit bien commencer par quelque chose, non ? Tout ça pour dire, que la bouchère et son hachoir, c'était pas pour ce soir. Enfin, en théorie...

    Retournée à ses moutons – ou plutôt à son cheval rôti – Louwen croyait en avoir finit avec cet imbécile quand elle perçut une agitation dans son dos. Elle se retourna, prête à écraser son assiette sur la face de quiconque si nécessaire, même si ça entrait en contradiction avec ses belles pensées communautaire, blabla. Et sous ses yeux, une scène qui lui échappait ; l'imbécile, qui avait dû tendre une main baladeuse pour tâter ses formes, avait été interrompu dans son mouvement par le geste sec d'une personne. Et cette personne n'était pas inconnue à la Demi-Seïrdan. Elle l'avait croisée, justement, lors du merdier à Rhum et Vigneron. Son vrai nom avait dû être évoqué, une fois peut-être, alors qu'elle avait laissé traîner ses oreilles dans une conversation à laquelle elle n'avait pas été convié, mais n'était resté en mémoire que ce quolibet qui lui collait à la peau ; Le Maudit. Elle avait bien été témoin de l'énergie sombre qui l'habitait lors de la contre-attaque de la confrérie, mais de là à savoir jusqu'où ce surnom était justifié, il y avait encore du mystère à creuser. Creuser, c'était une passion, un but, et parfois, ce but la dispersait dans ses tâches, la détournait ses objectifs premiers. Mais pour elle, assouvir sa curiosité, c'était un besoin viscéral, jamais une perte de temps.

    Cela dit, la scène quasi figée à laquelle elle assistait se révélait d'elle même. Il n'était pas dur de comprendre l'action qu'elle avait ratée à quelques fractions de seconde près. Le «Maudit» enserrait toujours le poignet du goujat et semblait murmurer quelque chose à l'attention de celui-ci; ses lèvres bougeaient à peine, et le son de sa voix était inaudible, recouvert par le brouhaha des conversations environnantes. Malgré toute l'immobilité de la scène, la mine déconfite de notre « morceau » laissait imaginer des paroles peu amicales. A cette idée, la mercenaire ne put s'empêcher d'avoir un demi-sourire satisfait. Dès qu'on lâcha prise sur son poignet, il ne se fit pas prier pour disparaître.

    J'ignore ce que vous lui avez dit, mais ça m'a l'air plutôt efficace...

    Elle faillit ajouter que c'était très aimable à lui, mais qu'elle n'avait besoin de personne pour faire peur aux gens, mais tout bien réfléchi, ce n'est pas ce genre de réponses ingrates qui l'amènerait à en savoir plus sur le curieux personnage qui lui faisait face. Insolente, mais plus curieuse encore, elle opta donc pour une toute autre lutte. Plus subtile. Elle lui tourna le dos, pour charger son assiette de la viande tant désirée et d'autres garnitures en poursuivant :

    Un peu comme votre petite démonstration à l'auberge... Efficace...

    Certes, lui restait en mémoire un instant T qu'elle avait pu voir de l'autre bout de la salle, une offensive qu'elle n'avait pas eu le temps de bien comprendre de là où elle était, mais tout ce qu'elle avait pu y voir, c'était une agilité à l'épée qu'on se serait bien gardé de sous-estimer. Mais, au delà de élitisme des Ombres en général, elle creusait, encore.

    Vous vous joindrez bien à ma table, à moins que vous n'ayez peur de mes mots à moi ?

    Il la jauge un instant du regard et hoche la tête avec un petit sourire.

    Avec plaisir.

    Les membres affluaient vers le banquet, pour ceux qui allaient vers les tables, le tout était d'y arriver avec le contenu de leur assiette, en évitant les collision. Pour éviter le contre courant, Louwen se dirigea en diagonal et se posa à la première place qui vint.

    Je suis désolée de vous dire ça mais, je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu votre vrai nom...

    Mon nom ?... Il réfléchit une seconde, avant de laisser échapper un très léger sourire. Mon anonymat m'est trop utile pour que je vous donne mon nom comme cela. Il va falloir le mériter...

    Oh, qu'importe, moi c'est Enora Roszprach.

    Roszprach ? Enora Roszprach ?

    Exactement.

    Celle-là même qui s'approche du buffet ?

    Tout à... Eh merde...

    Bien essayé, mademoiselle Louwen... Vous me sous-estimez...

    Disons plutôt que la chance ne joue jamais en ma faveur... Hey, attendez, comment vous connaissez mon nom ?

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MessageSujet: Re: La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches   La Confrérie des Ombres I : La menace des Capes Blanches EmptyVen 16 Déc 2011 - 22:34



Mes lèvres se posèrent sur la lame ensanglantée de mon cimeterre de nuit, goûtant par la même occasion au sang de mon adversaire « Offre-moi la victoire dans le sang Crixus ». Suite à ces mots, ce fut un cri de guerre qui s'échappa de ma bouche, le mécanisme à tuer entra en action. Je me jetai sur mon ennemi, forçant mon arme à rencontrer la sienne, faisant jaillir multitudes d'étincelles. La peur se lisait dans les yeux de la victime, la peur de mourir, abattu par un inconnu quelconque, un simple mercenaire. D'une torsion du poignet, je déviai son glaive et envoyai mon pied dans sa poitrine, le propulsant quelques mètres plus loin. Je bondis sur lui et déposai la pointe de Crixus sur la gorge de ma cible, des supplices se dérobèrent à ses lèvres, quémandant la vie. Les bruits de métaux se heurtant arrêtèrent de torturer mes oreilles, m'informant que mon partenaire en avait lui aussi terminé avec sa proie. Un sourire sadique se dessinant sur mon visage, j'enfonçai lentement ma lame dans l'estomac du pauvre hère qui se tenait sous moi, ses hurlements de souffrance caressèrent mes tympans. Je répandis le sang, comme je l'avais promis à mon épée, bientôt ce fut une énorme flaque qui coula sur le sol.


Une fois rassasié, je rengainai et jetai un bref regard à mon confrère, sa lutte avait redébuté, avait-il perdu sa concentration ou bien les capacités de son adversaire étaient-elles égalent aux siennes ? Je m'affalai sur une caisse non-loin de là et observai son combat, sans esquisser le moindre geste pour l'aider. Les minutes passèrent avant qu'il ne reprenne l'avantage et transperce la gorge de son adversaire d'un rapide coup d'estoc. Je sautai sur mes pieds et m'avançait d'un pas rapide vers lui « Eh bien confrère, ton combat fut plutôt ardu, qu'avait-il donc de si spécial pour mettre en déroute l'épée du matin ? ». Un sourire amusé se dessina sur son visage « Moins d'alcool dans le sang... Voilà qui est suffisant non ? Et ne parlons pas de déroute quand la victoire est tout de même au bout du chemin. ». J'éclatais d'un rire franc avant d'asséner une légère tape dans le dos de Maël « Allons-y, ne faisons pas attendre notre prime ! » Un air gêné apparut sur son visage « Désolé confrère, je dois faire un tour à la taverne » L'hilarité me prit à nouveau, l'alcool était-il la seule chose qui l'intéressait ? Je lui lançai une petite pique, avant de m'élancer vers le mur le plus proche et de glisser ma main dans une cavité de la roche et mon pied sur une motte de terre, je commençai mon ascension, grimpant avec agilité en haut du bâtiment.

Mes doigts, ternis par la terre, me faisaient souffrir, contrecoup du combat agité que je venais de terminer. Je jetai un coup d'oeil en bas pour voir mon confrère se diriger en fonction de l'auberge avant de me mettre à courir vers le bord du toit. Je sautai et ainsi d'immeuble en immeuble, à force de parcourir la ville, j'avais appris à la connaître par coeur, je m'accrochai aux poutres ou barres horizontales plantées dans le mur quand le passage était trop périlleux. Des regards suspicieux se tournaient vers moi quand j'arrivais à proximité du sol, peu importe, les humains normaux n'ont pas les capacités pour comprendre les joies que me procuraient ce genre de courses. L'odeur salée de la mer vint chatouiller mes narines, j'approchai des docks et donc de notre repère. Trop accaparé par mes pensées, je glissai, la semelle de ma chaussure glissa sur le rebord et ma cuisse s'érafla. Ce fut grâce à un de mes réflexes surhumains que je réussis à survivre, j'attrapai le coin entre mes doigts qui eurent le même traitement que la partie supérieure de ma jambe. Je grognai quelconque juron avant de me hisser, une fois débout, j'observai la demeure en face de moi et les passages éventuels qui me permettraient de l'atteindre.Un pilier, une corde à mes pieds, un morceau de métal planté dans le sol, une barre de métal plantée dans le mur derrière la colonne. Je fis un noeud avec la corde à l'engin fixé sur le toit et lançai l'autre bout sur le pilier. Une inspiration et je sautai dans le vide, m'accrochant au dernier moment à ma tyrolienne artisanale, je ne tardai pas à sentir le frottement sur mes doigts,j'y étais allé à main nue étant donnée que je ne disposai d'aucun dispositif spécial. La douleur, elle, ne vint pas, les années passées dans mon château natal m'avait enlevé la capacité à la ressentir pour des choses si futiles. Je me jetai sur le pilier d'un bond au lieu d'attendre la fin du voyage et bondis directement sur la barre, je tournai trois fois autour avant de me propulser sur le mur, attrapant les pierres à pleines mains. Je commençai directement mon ascension, rapide, une brique céda, muscle tendu, je me rattrapai comme je pus avant de continuer.



Un bruit de heurt attira mon attention, un combat se déroulait ici-bas, je jetai un bref coup d'oeil vers l'origine. Un groupe d'ivrogne malmenaient un pauvre hère qui, malgré tout, ne se débrouillait pas trop mal pour se défendre. Je me mis à observer la scène, toujours en équilibre sur le mur, le visage de l'homme ne tarda pas à me rappeler Maël... Puisque c'était lui. Je fus pris à nouveau d'hilarité, qu'avait-il donc encore fait. La gravité de sa situation me sauta aux yeux quand la lame d'un des malotrus le blessa à la joue. Par pur réflexe, je dégainai un dacra et le lançai de sorte à le planter entre les deux yeux d'un des attaquants. Son corps s'affaissa directement, puis la douleur monta. J'y résistai le temps de crier à mon confrère
« Utilise ça ! ». Entre deux respirations saccadée il me lança « Pas b'soin d'ta lame émoussé » suivi d'un hoquet. Un sourire se dessina sur mon visage alors que la souffrance m'empêchait le moindre mouvement. Lèvres serrées, j'attendis qu'elle passe, je ne sais au bout de combien de temps, elle arrêta enfin et le nombre d'ivrognes avait diminué. Un encouragement mental pour mon partenaire, je me remis à mon ascension.


Arrivé en haut, je cherchais l'entrée de notre repaire des yeux. Une fois trouvée, je m'y dirigeai, plus lentement cette fois, mon corps me lançait encore. La route fut longue et une fois mon but atteint, je me hâtais d'aller récupérer ma prime. C'était un vieux rabougris qui s'occupait du bureau, il était réputé pour son habitude à chaparder des pièces dans les bourses, ce fut doncpourquoi je ne le lâchais pas des yeux tout le long de la transaction. Sûrement déçu de ne pas avoir récupéré de pourboire il me jeta presque mon argent à la figure et me murmura « Voilà pour toi Corbeau ! ». Je me retins de lui cracher au visage avant de me diriger à nouveau vers l'extérieur, décidé à attendre Maël et lui donner sa part du butin.

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