La cave noire (libre)

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Le tonnerre grondait, les éclairs déchiraient le ciel une tempête se préparait à déferler sur la terre de Feleth . Nous allions atteindre la fin de l'hiver mais la neige ne désirait pas s'en aller, les rues désertées à cause du froid transformaient la ville en un lieux fantomatique, les commerçants fermèrent leurs échoppes un à un, au bout d'une heure tout étaient fermés et calfeutrés...
C'est alors qu'on pouvait apercevoir dans l'obscurité un fin trait de lumière qui illuminé a travers une fenêtre non fermée, cette fenêtre appartenait a un lieux spécial en Feleth car c'était le premier du genre, une cave à vin appartenant à un homme plutôt mystérieux, nommé « Aioros Astaroth »
à l'intérieur de la maison une silhouette d'une belle allure était assis devant ce qui semblait être un bureau mais qui ressemblait plus à un bar.
La chandelle laissé apparaître ses traits, il était jeune pas plus de 21 ans, il y avait disposé devant lui non pas une bouteille mais plusieurs de délicieux nectars appelé vin ainsi que des verres un devant chaque bouteille, à son côté on put voir une multitude de bougie et d'encre. Un homme dans la rue passa et remarqua ce filet de lumière, et il osa braver la tempête et pris son courage à deux mains et regarda par la fenêtre et vis un spectacle magique, après chaque ouvertures l'homme versa de légères gouttes de vin dans les verres et les passa dans des carafes d'une façon extraordinaire et il prenait des notes à chaque fois qu'il regardait la couleur, identifiait les arômes que le nectar dégageait en le sentant ou en le goûtant.
Mais la tempête rattrapa l'homme imprudent il s'empressa de partir, le jeune homme regarda dehors et sourit

*Dommage, mon mystérieux visiteur s'empresse de fuir la tempête, il aurait put me faire de la publicité, je ne suis pas encore assez connu, et je ne vis que d’assassinat pour l'instant, ce qui est rentable mais pas assez pour me permettre de continuer à resté dans cette ville*

Aioros sortie un petit carnet en cuir, il prit lentement une plume d'oie qui était a l'intérieur du petit livre et le jeune homme brûla légèrement la pointe de la plume avec la flamme de la chandelle respira l'arôme qui s'en dégagea et d'un geste précis et sans poser de regard sur le petit récipient qui contenait l'encre, il l'a trempa dedans et commença à écrire

« mardi 13 décembre

A celui ou celle qui un jour trouvera ce journal comme à chaque début de page je dédis ces lignes à ceux qui comprendront mes idéaux.

La tempête fait encore rage aujourd'hui, je suis le seul à rester ouvert, tous les autres commerçants pensent qu'il est mieux de fermer car personnes ne sortira par ce temps, je ne suis pas de leur avis, seul ceux qui ont le courage d'affronter les intempéries de la nature pour trouver la perle rare, alors je serai la pour accueillir cette personne ou ces personnes.
J’attends surtout un client spécial, car comme je te l'ai déjà expliqué j’appartiens à une confrérie qui s'occupe d'affaire un peux trop sensible qu'on doit régler dans l'ombre, je me permet de te rappelé car c'est déjà le 4ème petit carnet que tu as du lire, un homme m'est apparut un soir alors que je réglé mes comptes avec des assassins du clan Seïrdan, ce clan de démon qui m'a vu naître et qui m'a rejeté car je n'avais pas les mêmes visions qu'eux...
Donc à présent le contexte replacé, je te disais qu'un homme m'est apparut, il était mystérieux, il dégageait une aura meurtrière des plus expérimentée, néanmoins il arriva vers moi calmement tous et.... »

Soudain un bruit se fit entendre dans la cave

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Spoiler:

Mio était enfin parvenu à atteindre le portail d'entrée de la Grande Cité. Madorass, son dernier espoir pour trouver son maître et renflouer sa bourse de quelques pièces d'un or reluisant. Il avait visité la plupart des villages de Feleth, s'informant auprès des nobles des fois qu'il y trouve son compte; se tenant au courant des nouvelles qui parcourait les chemins de ce monde grisâtre pour stagner un moment dans les auberges et les tavernes, sources intarissables d'informations pour qui avait l'oreille attentive. Quelques fois, le jeune serviteur était même parvenu à obtenir du travail. Dans tel manoir on organisait une fête, et par surcharge de tâches à accomplir on l'avait engagé pour la journée, en échange de quoi il était rémunéré et logé. Chez un autre comte, la même histoire. Avec ces temps de guerres et de conflits, le peuple oubliait ses tourments comme il le pouvait, et cela passait souvent par des festivités dont l'ampleur le dépassait bien vite. Ce qui arrangeait bien Mio au final, celui-ci pouvant profiter de ces occasion pour survivre un peu plus longtemps, manger, et dormir dans une chambre...

Pourtant, aucuns des nobles pour qui il avait travailler un moment n'avait souhaiter le garder. D'autres, tout simplement, avaient refusés son offre. La faute en incombait probablement à son apparence enfantine, androgyne et quelque peu exotique; c'était une triste vérité à laquelle il ne pouvait rien et qui lui causait des troubles qu'il aurait de loin souhaité éviter.

Et puis il y avait ces nuits passées dans les auberges et les tavernes. Écouter les autres discuter, tout simplement. Il pouvait ainsi se tenir au courant des avancées de la guerre, des personnages qui se démarquaient par leurs prouesses ou, au contraire, par leurs méfaits. Et quand cela ne suffisait pas, il entrait alors en jeu. User de son apparence innocente, charmer ses interlocuteurs; malgré son physique de douze ans et la personnalité parfois récalcitrante de ceux qu'il abordait, il parvenait généralement à entendre ce qui l'intérressait.

Cela dit, alors qu'il observait de ses yeux songeurs l'arche qui encerclait les immenses portes des fer de la ville, il commençait à douter de sa méthode. Sa bourse de cuir le lui rappelait bien, vide à son grand désespoir. S'il ne voulait pas souffrir de la famine et être courbaturé après une désagréable nuit sur le sol pavé des rues de Madorass, il ne lui restait plus qu'une solution: le vol. L'idée lui déplaisait profondément, mais s'il s'agissait d'une nécessité, il ne reculerait pas devant son appréhension. Ce ne serait qu'une fois de plus, et probablement pas la dernière...

C'était déjà la nuit, et le ciel orageux n'allait pas lui faciliter la tâche, se dit-il. En plus, avec la neige qui crissait sous ses souliers... Il s'engagea finalement sur la rue principale. Il essayait d'avoir l'air naturel, alors que son regard furetait partout, cherchant une maison prometteuse, repèrant où les gens et les gardes se trouvaient. Il ne put réprimer un frisson, qui acheva de le frigorifier pour de bon. Ses vêtements étaient bien confortables, mais se révélaient inutiles à le protéger d'un tel temps. Il croisa ses bras contre lui, essayant comme il le pouvait de se réchauffer. Il n'aperçevait pas d'auberge où profiter du foyer, et de toute façon il n'avait de quoi se payer un repas ou un lit.

Tout était excessivement calme autour de lui. Sûrement à cause du temps, qui lui devenait de plus en plus présent. Une tempête s'annonçait, une raison qui renforçait l'idée de cambrioler une maison qui monopolisait ses pensées. Les marchands, réalisant que cette soirée n'allait pas leur rapporter grand-chose, avait pour la majorité fermés boutique. Sauf une, dont la lueur intérieure perçait l'obscurité de la nuit. Cependant, comme Mio se trouvait dans la ruelle de l'autre côté des magasins, pour forcer une porte d'arrière-boutique, il ne s'en rendit pas compte. Fatidiquement, il crocheta la porte du seul magasin encore ouvert.

Un fois à l'intérieur, la noirceur des lieux le prit au dépourvu. Cela fesait bien longtemps qu'il n'avait pas eu à cambrioler de nuit, et dans sa maladresse il n'avait même pas apporter avec lui une source de lumière pour se repérer! Il tâtait à l'aveuglette le relief qui l'environnait, pour y trouver une porte qui mènerait à l'avant de l'échoppe et à ses richesses.

Soudain, il sentit un objet en verre qui, emporté par l'élan de son geste, alla se fracasser à ses pieds...

Mio jura tout bas, se demandant quel était cet endroit où on y entreposait des bouteilles. Était-il repéré? Sans doute, quelqu'un surgirait d'un instant à l'autre de la porte menant à cet entrepôt, illuminant les lieux par la porte ouverte. Il allait se faire repérer, mais il ne savait où aller et ne bougea donc pas d'un poil, n'y voyant rien et craignant pour les débris de verre.