''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 En deux coups de pinceau

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Neos Aquarel



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Neos Aquarel
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Fiche de Personnage : Neos L'illusionniste


En deux coups de pinceau _
MessageSujet: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyJeu 29 Déc 2011 - 15:50

En cette obscure matinée, troublée par les nuages gris-noirs qui couraient dans le ciel, Neos s'était décidé au paysage. Ce jour là, il sortit enthousiaste de son refuge -un grenier abandonné- , une toile sous le bras, convaincu qu'il allait faire une de ses plus belles oeuvres. L'air, comme d'habitude, était d'une fraîcheur revigorante.

Le jeune peintre avait dévalé les ruelles encore endormies, joué avec son ombre dans le lever du soleil pendant près d'une demi-heure pour chercher l'endroit parfait. Finalement, il sortit de ce dédale pour se retrouver face au pont.

Les lueurs matinales alternaient avec la course folle des nuages, ces vapeurs gargantuesques qui tantôt fusionnaient avec d'autres, tantôt se divisaient pour suivre le chemin du vent. Mais la plupart des personnes qui étaient sur les lieux n'avaient rien à faire de ce fascinant spectacle, ce qui débectait Neos au plus haut point.
Las de l'existence humaine, elfique, démoniaque, et de tout ce qui se dit civilisé, il avait plutôt tendance à s'échapper dans l'iréel, les songes, les idées, les conceptions.

Neos, sacoche à l'épaule, se mit à avancer lentement sur le large pont. Quelques rares gens passaient à côté de lui, car la plupart dormaient encore. Lui, se levait tôt pour savourer la tranquillité d'une ville déserte, ou quasi-déserte. Bref. Il s'arrêta net en voyant que l'eau était dans l'axe parfait du soleil tout juste levé.
Pris par un étrange charme, il se rua au bord du pont pour apprécier l'instant.

La lumière jaune de l'astre solaire semblait être à part dans tout ce gris. Le ciel, les nuages, la ville, l'eau argentée... Parfait. Oui, un paysage parfait à peindre, une pure utopie, que Neos avait rarement croisée.

Sans un mot, seulement à travers un soupir, il sortit de sa sacoche usée un chevalet pliable qu'il mit soigneusement horizontal. Il posa sa toile -le seul objet propre dans tout cet équipement- sur le chevalet puis saisit son pinceau. Il le fit virevolter entre ses doigts avec une fluidité impressionnante.
" Un paysage, ça me changera de tous ces portraits inutiles. " Songea t-il.

Le jeune peintre passa à l'analyse du paysage, en un regard, il distingua les irrégularités, les contrastes, les formes de son modèle. Alors, il cala son pinceau dans sa bouche pour attraper dans sa sacoche jetée au sol son aquarelle, sa gourde remplie d'eau, et son fusain.
Toujours en silence, il trempa son pinceau dans la gourde, le fit jouer avec les tons d'aquarelles dans sa boîte à peinture, puis donna le premier coup de pinceau.

Voilà, le soleil levant était déjà peint.


Neos était en transe, il n'avait que de faire des alentours, des gens qui pourraient l'observer : aujourd'hui, c'était congé pour lui. Cette aquarelle, il la faisait uniquement pour lui-même. Tout son, toute vibration extérieure ne pouvait plus l'atteindre, il était déjà dans son monde.

Une paysanne qui passait par là s'arrêta net derrière lui, elle était fascinée par ce travail fantastique. Ce talent, cette capacité de retranscrire aussi bien la réalité...

En une demi heure, il y avait déjà toute une foule autout du jeune peintre. Des " c'est le peintre aux cicatrices " ou des " c'est le virtuose des toiles" couraient d'un bout à l'autre du public, mais Neos n'entendait plus rien.


[A quelqu'un d'intervenir si ça le chante :B ]
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Alakam Naül



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En deux coups de pinceau _
MessageSujet: Re: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyVen 30 Déc 2011 - 3:04

Cela faisait maintenant quelques semaines qu'il était engagé chez les rebelles mais Naül n'avait toujours pas fait ses preuves en terme de force. Il serait tout au plus un aide de camp ou un informateur. Mais cela ne lui déplaisait pas. Des nuages gris recouvraient le ciel alors qu'il sortait de leur auberge dans laquelle il avait passé sa nuit. L'argent de ses défunts "parents" pouvait lui durer encore quelques mois. C'était une sacré somme, bien rangé dans l'auberge. Naül avait toute confiance envers le gérant auquel il s'était rapidement lié d'amitié. Ses économies étaient bien protégés en somme. Mais là n'était pas à penser sou, mais plutôt à récolter des informations sur ce fameux peintre dont il avait entendu parler dernièrement.

Le temps maussade ne l'affectait pas aujourd'hui. Parfois son humeur s'en trouvait grisâtre à cause de lui mais pas aujourd'hui. La recherche du peintre le laissait bien trop enjouer pour qu'un détail aussi insignifiant lui enlève cette joie. Naül n'a jamais été un expert dans le domaine art. On pourrait même dire que sa culture dans ce domaine est quasi-nul. Néanmoins, il avait porté un intérêt peu de temps après son arrivée à Venill. Alors qu'il gambadait d'une allure tranquille dans le marché, il aperçut au loin une foule près du pont. Cela l'intrigua naturellement, il s'approcha toujours dans le même rythme. C'était, semblait-il, une petite foule, surtout composée de femme, de vieille femme. Une plus jeune néanmoins semblait avoir des étoiles dans les yeux tandis qu'elle observait l'objet de toute cette attention.

Et le hasard voulu, que ce que recherchait le jeune Naül se trouve droit devant lui. C'était le Peintre ! Une chance en or apparaissait devant lui. Mais sur le coup, il se demanda bien ce qu'il pouvait demander... Pourquoi était-il peintre ? Qu'est-ce qu'il ressentait en peignant ? Ce genre de question sans doute, bien trop banal pour embêter cet artiste. La foule s'épaissit quelque peu il sentit une force le pousser vers l'avant. Un peu trop fort pour que le corps fébrile de Naül le supporte. Malencontreusement, Il perdit l'équilibre et se dirigea en pas de loup vers le peintre ! Un ralentis se fit ou le contact éminent avec ce dernier allait se produire ! Allait-il gâcher la peinture de l'artiste à cause d'un misérable accident d'infortune ? Ou alors celui-ci allait-il prévenir cela d'une manière quelconque ? La foule, surtout la jeune fille avec des étoiles dans les yeux resta bouche-bée devant l'horreur imminent qui allait peut-être se produire.


<<- Peintre protège ton œuvre !>> Cria-t-elle alors que Naül allait se renverser sur l'artiste.

<<- A...A...Attention !>> cria Naül cette fois durant sa chute.

Qu'un miracle se produise pour empêcher cela !
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Neos Aquarel



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Fiche de Personnage : Neos L'illusionniste


En deux coups de pinceau _
MessageSujet: Re: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyVen 30 Déc 2011 - 9:25

Neos était tout à fait plongé dans cette peinture, ses mains peignaient en laissant son esprit vagabonder dans une farandole de poèmes qui lui venaient tous seuls. Il ne pensait à rien de précis, mis à part le fait par moments qu'il se souvienne qu'il est en train de peindre une magnifique toile.

La foule qui se trouvait derrière lui, il ne la savait pas ici. Il se voyait encore seul sur ce pont, capté par le paysage qui s'était comme arrêté depuis qu'il le peignait. Là, il se voyait jouer avec des couleurs chatoyantes, donnant une impulsion de couleur ambre pour l'atténuer avec du gris métallique. Toute l'oeuvre avançait à un certain rythme qu'il appréciait : le jeune peintre ne s'attardait pas sur les détails, mais avait tout de même le temps de savourer l'instant et l'oeuvre.

Soudain, il sentit quelque chose le frôler dans le dos. Par réflexe comme dans un combat, il ne laisse personne le toucher. De ce fait, il se fit immédiatement immatériel sans réfléchir. En se retournant vivement, Neos constata qu'un homme était tout simplement tombé à travers lui. Il resta stupide en un temps, puis se dégagea de la personne tombée par terre. Il la traversait et d'ailleurs, cette personne ne semblait pas comprendre comment il lui était passé dedans.

Entre-temps, Neos regarda sa toile dans un tout petit laps de temps : c'est bon, le chevalet et l'oeuvre se tenaient encore debout, fiers, l'inconnu n'avait rien fait tomber, sauf lui-même.

Neos se remit immédiatement matériel, puis alla empoigner cette personne pour l'aider à se relever.
" Qu'est ce qui vous a pris? " Demanda Neos, étonné de rencontrer ce phénomène. Personne, non personne par le passé n'avait eu l'idée de se ruer sur lui alors qu'il peignait.
L'inconnu soupira puis eut un rire nerveux.
Le jeune peintre ne comprenait pas tout des hommes. Les démons, eux, ne sont jamais gênés, et n'ont pas cette stupide hypocrisie de rire, de sortir un commentaire inutile à chaque instant, pour au final, vouloir prouver qu'on n'est pas mauvais. Les humains, eux, se cachent sous des rites stupides, comme les " Bonjour, ça va? ". Pff, comme si on se souciait vraiment de son prochain. Neos ne connaissait pas tous ces petits tics mais ne les voulait pas, il ne disait pas bonjour, pas pardon, rien. Parce qu'il s'en contrefout, c'est tout.

L'inconnu était à présent levé. Il se passa la main sur le crâne puis lui répondit :
...


[Je répondrai beaucoup plus tard pour la prochaine fois, dans quelques jours à priori, désolé :S ]
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MessageSujet: Re: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyVen 30 Déc 2011 - 13:53

<<- Désolé, désolé, on m'a poussé ! Ah ah ah !>> Dit-il nerveusement alors qu'il sentait les regards meurtriers des fans du peintre.

Grâce au peintre, il n'avait pas tarder à se relever avant d'émettre rapidement son excuse. Il se sentait étrangement mal à l'aise, ne sachant quoi dire, il était peut-être sage de s'en aller tout de suite pour ne pas embêter le peintre plus longtemps, non ? Cela apparaîtrait logique après tout. Mais quel étrange pouvoir que celui que possédait cette homme. C'était comme si Naül était tombé dans du vent, littéralement. Ou plutôt à travers l'artiste lui-même ? Même la foule avait été surpris. Mais à présent elle était surtout en colère que quelqu'un daigne gêner le peintre dans son activité la plus primordiale.

<<- Je m'appelle Naül, pardonnez moi pour la gêne que je vous ai occasionné, ce n'était vraiment pas voulu !>> expliqua-t-il en toute honnêteté.

Il sentit son cœur palpiter quelques instants, alors que l'objet de son admiration était devant lui. C'était le peintre tout de même ! Un artiste qui s'exprime à travers ses arts, quelque chose qu'on ne devrait pas pouvoir toucher impunément ! Naül en était intimement convaincu.
Enfin il ne l'avait pas touché jusque là.

<<- Rapidement, que...Que...Que ressentez vous lorsque vous peignez ????>>

La nervosité s'emparait de lui alors qu'il se sentait encore plus fébrile qu'habituellement. C'était une étrange situation ou la foule le rendait très très mal-à-l'aise. Mais une chance en or comme celle-là ne se produirait pas deux fois. C'est pour cela qu'il devait absolument lui demander cette unique question qui turlupinait Naül depuis un bon moment déjà. Mais n'était-il pas trop impoli ? Sans doute. Mais pour tout dire, il ne s'en rendait pas vraiment compte à ce moment là. Son cœur battait comme s'il était en la présence de son premier amour. Non pas qu'il s'en souvienne. L'embarras était présente depuis le début. Par conséquent, il avait finit pas s'y habituer et ne la ressentait pratiquement plus comme tel. Une réponse viendra-t-elle du peintre ? Ou alors se ferait-il envoyer balader ?
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Neos Aquarel



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MessageSujet: Re: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyDim 1 Jan 2012 - 17:22

Neos voyait un humain déboussolé face à lui. Sa maladresse et son embarras n'était pas voulu, le jeune peintre le comprit immédiatement après qu'il se soit levé. Il le percevait comme quelqu'un qui n'était pas là par hasard mais qui ne savait que dire face à lui.

Alors, le démon se redressa fier, puis se dirigea vers sa prodigieuse toile. Il se retourna vers Naül puis lui répondit :
- Le fait de peindre, c'est le fait de créer. On se base sur la réalité, mais on y ajoute notre âme. Ca permet d'atteindre une certaine immortalité aussi tant que l'oeuvre subsiste. Alors quand je peins, je me sens immortel et bien vivant. Parce que cette toile, c'est ma perception du paysage que tu vois là.

Neos lui parlait avec une assurance étrange, lui-même se surprenait à parler avec passion. Jamais qui que ce soit lui avait posé une telle question, et cela n'avait que pour effet de motiver le jeune peintre, car il se sentait soudain compris. Ou observé du bon point de vue.

Naül semblait avoir compris ce que Neos lui indiquait, et cela satisfaisait parfaitement le jeune peintre.

[Huhuhuhu]
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MessageSujet: Re: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyDim 1 Jan 2012 - 20:22

La réponse de Neos fut surprenante et allait bien au delà des attentes de Naül qui se trouvait encore en pleine réflexion pour saisir la phrase prononcée. De ce qu'il avait crut comprendre, peindre était donc quelque chose qui lui permettait de se sentir vivant et transcendant ? Pour être tout à fait honnête Naül n'était pas sûr d'avoir tout saisi. Ce n'était pas qu'il était bête, peut-être un peu mais l'art était quelque chose de fondamentalement différent de ce qu'il faisait. Néanmoins, il avait bien compris qu'il peignait avant tout pour lui-même avant autrui. Peut-être avait-il cette volonté de partager mais le bien que procurait cette peinture était sur lui en premier.

Lorsqu'il saisit cela, il afficha sa compréhension sur son visage. Il sourit et ferma les paupières, en songeant qu'un artiste était celui qui arrivait à partagé le bien que lui donnait son œuvre à autrui. Même si ce bien procuré changeait d'une personne à une autre. Peut-être avait-il tort, mais cela allait être sa réponse pour l'instant.


<<- Merci. Je pense avoir compris maintenant. Il me semble qu'on vous appelle Neos ? Merci de m'avoir répondu aussi honnêtement Neos.>>

Il lui tendit la main pour lui serrer la sienne. Un sourire sincère s'affichait sur le visage de Naül qu'il remerciait.

<<- Et bien, je ne veux pas vous déranger plus longtemps. Encore désolé pour cette interruption. J'espère vous revoir bientôt.>>

Il attendit la réponse du peintre en le regardant droit dans les yeux, largement reconnaissant pour l'attention qu'il lui avait porté. Cette rencontre resterait très certainement gravé dans l'esprit de Naül. Certes, ce qu'il venait d'apprendre n'allait pas l'aider à vaincre ses ennemis ou bien même à mieux utiliser sa faux pour couper du blé. Néanmoins, c'était bien au delà de ça, sans aucun doute plus important. L'homme en face de lui avait partagé avec lui sa connaissance et son opinion sur l'art. Jamais, le jeune homme ne serait parvenu à une réponse satisfaisante sans lui. Alors comment pourrait-il un jour oublier cette rencontre ?
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MessageSujet: Re: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyDim 1 Jan 2012 - 20:57

Le public commençait à partir, voyant que la scène qui aurait pû tourner à la bagarre -et donc amener du monde- était une simple rencontre, les gens partaient les uns après les autres. Mais Neos comme Naül s'en contrefichaient.

- J'espère aussi vous revoir bientôt, parce que sans mentir vous êtes la seule personne qui m'a posé une question aussi pertinente depuis que je peins. Et oui, je me nomme Neos.

A travers une poignée de main, le jeune peintre laissa accidentellement à son interlocuteur entrevoir ses yeux blancs. Celui-ci sembla surpris de les voir mais n'ajouta rien qui puisse prouver le fait qu'il ait vu ces orbites sans pupilles, puis ils se lachèrent les mains.
Neos souria faiblement mais sa balafre lui rappela que sourire ne lui faisait aucun bien. Il stoppa immédiatement ce rictus en constatant qu'il s'était remis à faire saigner sa plaie.

Naül n'avait probablement pas remarqué cette cicatrice jusque là et sembla porter son attention là dessus. Mais Neos n'avait nullement envie d'inventer une origine à ces cicatrices pour ne pas dire qu'il est un démon, alors il dévia tout de suite la discussion :
-Nous pourrions nous retrouver dans l'auberge des musiciens gobelins. Je ne supporte pas la convivialité, donc j'y vais peu souvent mais ce serait un plaisir de vous rencontrer à nouveau, vous pourriez me guider dans cette ville que je connais depuis seulement quelques jours. Enfin, je ne suis disponible que le jour.

Neos tentait d'afficher de la sympathie sans sourir, il jouait avec son ton pour alors paraître plus aimable. Intérieurement, il avait peur que Naül ait compris qu'il était un démon par ces yeux. Il ne pourrait en aucun cas être aveugle puisque Neos est peintre, de ce fait il serait obligatoire qu'on en déduise qu'il est un démon. Neos ne le montrait pas mais son mépris de l'homme s'était d'un coup estompé car il avait maintenant peur de cette personne. Il avait peur aussi que Naül se doute de quelque chose en lui disant qu'il ne peut voir personne de nuit -soit-il dit en passant, à cause de son dédoublement de personnalité- et finisse par lui poser des questions qui pourraient le démasquer.
Intérieurement, il se disputait avec lui-même.
" Espèce d'abruti, pourquoi tu veux revoir ce type? Il va tout piger et nous dénoncer. Du coup on sera dans le pétrin, de ta faute.
-Mais je le trouve intéressant, il m'a posé une question comme je n'en ai jamais entendu par le passé?
-Sous prétexte qu'il est intéressant, tu mets tout notre équilibre en jeu? Je ne veux pas être repéré par ta faute. Les capes blanches nous poursuivent, je te rappelle, et si ils ont le malheur d'apprendre quoi que ce soit de nous ils n'auront aucun scrupule à faire le lien avec mes meurtres nocturnes et nous envoyer à la potence.
-On peut toujours fuir, grâce à l'immatérialité.
-Ce pouvoir est temporaire, andouille. Et puis même, il ne faut prendre aucun risque dans notre cas. Alors tu te la boucles et tu finis vite cette discussion pour te barrer de cette ville pourrie. Moi, ce n'est pas à Vinill que je voulais aller, il manque de victimes.
-Ferme-la. "


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MessageSujet: Re: En deux coups de pinceau   En deux coups de pinceau EmptyMer 4 Jan 2012 - 17:47

Cette rencontre fut sympathique. Une nouvelle fois, il était parvenu à établir une bonne entente avec quelqu'un. Non pas qu'il cherchait cela, c'était quelque chose de naturelle chez lui. Il ne pouvait pas affirmer qu'inconsciemment, il voulait des "amis". Mais dans ce cas-là, pourquoi ? Il répondit avec un grand sourire au peintre.

<<- Ce serait avec un grand plaisir. Mais je ne veux pas vous déranger plus longtemps. Donc je vais vous laisser tranquille. Si nous nous recroisons alors certainement je vous ferais visiter Venill !>>

Il ne connaissait pas si bien que cette ville, il était vrai que cela faisait un moment qu'il y habitait. Mais de là à faire visiter ? Sans doute devrait-il visiter la ville un peu plus en profondeur avant de faire ce travail. Alors qu'ils se séparaient après une brève poignée de main, Naül opta pour aller se balader vers les collines proches de Venill. Pourquoi pas ensuite passer vers son village et boire un verre dans un bar. Il sortait bientôt de la ville et de façon inaudible une parole sortie de sa bouche inconsciemment.


<<- Si la mort te prend...Si la mort te prend, du ciel, tomberont des lames qui s'écraseront sur des sacs à viandes animés.>>

Naül ne se rendit même pas compte de cette phrase prononcée et gambadait tranquillement faire une promenade. Un jour, comprendra-t-il qu'il n'est pas humain ? Ses pas ne semblèrent pas se soucier d'une telle interrogation tellement elles apportaient une légèreté dans l'attitude de l'homme-nain. A croire qu'il ne se souciait de rien, ne réfléchissait de rien et se contentait d'assouvir les attentes d'autrui dans sa vie de tout les jours. Pensait-il réellement ?
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