Besoin de se vivifer l'esprit en harmonie avec la nature... [PV Syria Helion]

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Une feuille frissonnante à la caresse d'un vent doux. Un soleil timide dissimulé derrière un ciel nuageux. C'était sous ce paysage qu'une jeune femme blonde marchait d'un pas souple et léger. Elle vivait dissimulé parmi les arbres depuis deux ans, et ne s'était encore jamais aventuré plus loin que sa petite caverne près d'un cours d'eau. Durant ce laps de temps à la fois court et long, la jolie blonde avait pris le temps de se remettre de son deuil. Ses parents avaient été lâchement assassinés, et la pilule fort difficile à avaler. Désormais c'était accepter, mais hors de question de continuer une vie normale et tranquille après ce terrible massacre. Son but ? Trouver des personnes qui pourrait l'aider à constituer une sorte de groupe, afin de mettre un terme au règne de ce seigneur malsain et mauvais jusque la moelle. Avoir vécu loin de toute civilisation, et surtout reculée de la société, avait été à la fois un bon et un mauvais point. Le bon fut qu'au moins elle ne s'était pas attaché à une quelconque personne, ainsi il lui était possible de voyager comme elle le voulait et pendant le temps désiré. Le mauvais était qu'elle se sentait parfois seule. C'était cette solitude qui l'a poussé à venir se balader dans cette clairière. La présence de la nature lui faisait un bien fou.

Deux heures et demie plus loin. De par sa nature d'elfe elle était discrète et ne produisait aucun bruit pendant sa route. Ainsi personne ne pouvait l'entendre, du moins pas les humains qui possédaient une ouïe réduite. Son envie de venir faire le plein de force grâce à un endroit calme était des plus urgente. Cela faisait une bonne semaine qu'elle n'avait pas fais d'exercice et elle se devait de ne pas se laisser aller. Conserver une forme physique était quelque chose d'important, c'est ce qui expliquait pourquoi elle s'était mis à courir durant ces deux heures de route en direction de la clairière.

Le vent fit voleter quelque unes de ses mèches blondes, d'un geste vif Tári en remit une en place derrière son oreille pointu. Elle avait les joues rouges et le souffle court. Ses poumons étaient en feu. Une pause était la bienvenue. La jeune Elendil alla s'allonger contre un énorme rocher. Le visage tourné vers les rayons du soleil, et les paupières grandes ouvertes. Tous ses sens étaient à l'affut.

* Si quelqu'un vient.. Je me sauve ou je tente d'être un minimum sociable ? *

Cette question tournait et tournait encore dans sa tête, elle tournait tant que durant quelque minutes son attention se relâcha. N'importe qui pouvait s'approcher qu'elle ne risquait pas de l'entendre arriver. Néanmoins durant sa réflexion sa main s'était mis par réflexe sur la garde de son épée, au cas où cela serait nécessaire de l'a sortir. Aujourd'hui Tári avait enfilé un pantalon de soie noir, et par dessus une tunique d'un vert émeraude assorti à la couleur de ses yeux. Une ceinture noire épousait sa taille à la perfection et du même coup retenait l'attache où sa fine lame reposé. Des hautes bottes sans talons faisait l'affaire en guise de chaussures, et en plus de ça elles servaient de cachettes pour deux petits poignards. On n'était jamais trop prudent, et à vivre seule la jeune elfe restait armée tout le temps.

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Aujourd’hui, Syria ne travaillait pas. Et comme à chaque fois qu’elle n’avait aucun contrat dans une journée, elle allait marcher dans la forêt. Peut-être était-ce sa moitié elfe qui appréciait ces petites balades, en tout cas, cela la reposait. Aucun sang, aucun mort et surtout aucun homme. Homme, façon de parler. Aucun elfe/vampire/humain/orc/etc. Et c’était un grand soulagement. Les ombres lui fournissaient un abri correct contre la lumière. D’ailleurs elle se maudissait à chaque fois de sortit en plein jour.
Les grands arbres d’un vert sombre se dressaient, on aurait dit qu’ils voulaient toucher le ciel. Ils étaient droits et rien ne pouvaient les faire plier. Tout ce qu’aurait voulu être Syria : fière et impossible à briser. Seulement son passé lui prouvait le contraire en revenant chaque jour la harceler.
Les heures passaient, mais la jeune femme ne sentait pas le temps s’écouler. Elle se concentrait sur chaque bruit qui était perceptible et se faisait un défi d’en deviner les origines. Un bruit l’intrigua cependant plus que les autres. Un bruit d e respiration. Respiration elfe/vampire/humain/orc/etc. et non animal. Elle sortit une dague et s’approcha lentement d’une pierre où se cachait surement la créature humanoïde. Ce bruit était imperceptible mais en tant que mi elfe, elle avait quelques qualités auditives.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle surgit et tomba nez à nez avec une elfe. Elle le devina par la taille de ses oreilles qui ressemblaient aux siennes.

- Vous êtes qui vous ? M’approchez pas…. Mais ! Vous êtes armée !

Mieux valait prévenir que guérir. Ainsi, elle se jeta sur l’elfe, ne cherchant pas à savoir s’il s’agissait d’un ennemi ou d’un ami. Elle demanderait ça après, une fois qu’elle aurait mis sa dague sous la gorge de son adversaire.

Hors RP :

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La nature. Le silence. Le simple bruit du froufrou des branches d’arbres dansant avec la brise fraîche, la mélodie enchanteresse des oiseaux logeant en ce lieu paradisiaque. L’ensemble de cette douce ambiance naturelle permit à la jeune femme allongée dos contre un rocher de se sentir tout à fait sereine. Plus rien ne comptait désormais. Plus aucune mauvaises pensées ne venaient perturber ce moment de quiétude absolu, ni le souvenir de ses parents morts, ni cette flamme de vengeance qui à cet instant se trouve à l’état de braise et encore moins cette question qui lui trottait dans la tête il y a quelque minutes.

* Qu’est ce que je suis bien là ! *

Ses grandes oreilles elfiques pouvaient écouter le plus fin des bourdonnements d’abeilles. Avec un soupir de bien être toute son attention fut lancé autour de son corps, et bien vite les sons furent reconnaissables. Le chuchotement du vent, les chansonnettes des hirondelles, le gazouillement de grenouilles. Un petit ruisseau devait s’écouler non loin de là. La nature s’égayait dans des tons de paix, et cela était plaisant dans des époques pareilles. Un fin sourire vint étirer les lèvres teintées de rose, et les paupières se fermèrent doucement pour laisser pleinement l’elfe savourer ces minutes de pur bonheur.
Tout était parfait, trop parfait même. Un léger bruit fut perçut par l’ouïe fine de la jeune Elendil. Cette dernière était elfe jusqu’aux bouts des ongles, alors le moindre chuchotement aux alentours était facilement entendu. Là ce n’était pas des paroles, mais plutôt un bruissement de déplacement. Toujours immobile, la jeune blonde attendait de voir la suite des évènements tout ses sens aux aguets. Car devoir couper cette pause si agréable pour quelque chose d’inoffensif serait du gâchis.

* J’espère que ce n’est qu’un petit écureuil en vadrouille… J’ai tellement besoin de repos ! *

En quelque secondes le bruit s’intensifia, et des paroles alarmantes vinrent tinter dans ses oreilles. Avec la vivacité des membres de son espèce et sa rapidité innée Tári se leva juste à temps pour voir une lame frôler sa gorge. Non sans attendre une quelconque explication elle empoigna la garde de sa longue épée forgeait par son propre père et la brandit droit devant elle à l’aide de sa main droite. Telle une statue de bronze, elle ne bougea pas d’un millimètre.
Désormais toute sa concentration était fixée sur la personne qui s’était prononcé d’une manière assez brusque, voir brutal.
A première vue la jeune Elendil aurait dit se trouvait face à une elfe, hors en y regardant de plus près quelque détails ne collaient pas. Comme ce teint blafard, presque cadavérique. Elle ne poussa pas plus loin son investigation, et préféra s’approprier la parole. D’un ton neutre, elle lâcha quelque mots d’une voix suave…

" - Oui je suis armée, par les temps qui courent cela vaut mieux. D'après ce que je vois je ne suis pas la seule à l'être... "

Tári tenait toujours fermement son arme, bien décidée à se battre si l'inconnue se jetterais une fois de plus sur elle. Elle resta stoïque, et planta ses grands yeux verts dans les yeux de son interlocutrice, laquelle possédait elle aussi de beaux yeux de la couleur de l’émeraude. La jeune femme pouvait sentir le vent jouait avec sa chevelure dorée, et apprécia cette douce caresse de Mère Nature. Aucun de ses sentiments n'étaient visibles sur son visage de porcelaine, la peur n'était pas présente. Au plus profond d'elle, il y avait de la curiosité mêlé à l'incompréhension. Une certaine joie aussi se trouvé là, en compagnie d'un peu d'inquiétude. Un véritable méli-mélo de sensations et de questions affluaient dans l'esprit de la jeune elfe.

Hrs Rp :

Spoiler:

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Syria se releva péniblement après cette attaque qui avait lamentablement échouée. Cette gamine était plus rapide qu’elle ne l’aurait pensé. Son sang elfique y était forcément pour quelque chose. En attendant, la jeune femme fit comme celle à qui elle faisait face. Elle détailla plus attentivement son adversaire grâce à la lumière que les feuillages, moins rapprochés dans cette partie de la forêt laissaient filtrer. Cependant elle resta tout de même dans l’ombre. Même là, la lumière tait trop forte. C’était donc une femme, d’une vingtaine d’années, pas très grande, avec des cheveux blonds et des yeux verts. Pas mal dans son genre. Mais trop gentille fille au goût de la chasseuse de prime.

" - Oui je suis armée, par les temps qui courent cela vaut mieux. D'après ce que je vois je ne suis pas la seule à l'être... "

- Dans le mile !

Elle resta immobile quelques instants, sa dague toujours en main. Finalement, après quelques minutes de flottement, Syria se décida à ranger son arme. Maintenant tout de même une « distance de sécurité », elle tourna autour de l’elfe, essayant de déceler les faiblesses de son adversaire.

- Je n’aime pas les inconnus. Et en ce moment vous en êtes une pour moi. Si vous pouviez pallier à ceci. Ensuite j’aviserais si vous êtes oui ou non quelqu’un de… Disons… Fréquentable…

Ce visage trop angélique la mettait sur ses gardes. Une gamine comme cela ne pouvait pas rester seule dans une forêt alors qu’elle était sans défense. Syria devait en apprendre plus. Sauf que cette fois elle allait devoir la jouer plus finement que d’habitude. Car oui, d’habitude, les gens parlaient plus lorsqu’ils avaient une lame sous la gorge. En attendant la réponse, elle essaya de deviner de quelle faction pouvait bien appartenir cette femme. « Elle n’est pas une cape blanche » fut la seule réponse qu’elle trouva. Pas très perspicace pour une chasseuse de prime il était vrai mais dans ce métier, on frappait d’abord et on posait les questions ensuite.
Syria s’arrêta de tourner et s’assit contre un rocher, la main tout de même prête à attraper une dague pour se défendre. Les coups en traitre elle connaissait bien. Ces petites choses qui font la différence lors des combats. Bien des fois, avant d’achever un ennemi, ce dernier lui disait que c’était une « tricheuse ». Sa réponse était toujours la même : « Du moment que je gagne, le comment ne m’intéresse pas. ». Et c’était toujours avec un rictus qu’elle achevait ces modèles de bonne conduite. Cependant, bien des fois, la cible de ces coups fourrés avaient été elle-même. Et dans ces moments-là, c’était beaucoup moins drôle. Elle avait failli y passer plusieurs fois mais le sort lui réservait toujours une chance de s’en sortir qu’elle s’empressait alors d’utiliser.
La seule idée que cette fille puisse être de l’Alliance la fit bien rire. Du moins intérieurement. Cette fille aurait pu être chasseuse avec cette rapidité. Cependant, elle semblait plus perdue. Plus rageuse. Cette même rage d’avoir perdus un être cher. Cette rage qu’elle connaissait si bien. A vrai dire, Syria ne l’avait connue qu’une fois mais c’était déjà bien suffisant. Elle aurait tout donné pour ne l’avoir jamais connue.

Hors RP:

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