''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 À la recherche de mes origines [PV Cherunash]

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Tridd Erogdish

L'orc élevé parmi les hommes

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Tridd Erogdish
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Race : Demi-Orc
Classe : Archer
Métier : Apprenti menuisier
Croyances : Aucunes
Groupe : Rebelle

Âge : Une vingtaine d'années

Messages : 69

Fiche de Personnage : Ma Fiche


À la recherche de mes origines [PV Cherunash] _
MessageSujet: À la recherche de mes origines [PV Cherunash]   À la recherche de mes origines [PV Cherunash] EmptyVen 23 Déc 2011 - 17:03

Les grandes plaines de Feleth … Tridd les avait souvent parcourues ces derniers temps. Beaucoup des valeurs que son père lui avait enseignées quand il était enfant avaient été bafouées. Il avait fait des rencontres bien étranges mais toutefois intéressantes. Il avait à présent besoin de se ressourcer, de trouver quelque chose de son passé à quoi se rattacher. Il avait l'impression d'avoir oublié ou plutôt de ne jamais avoir vraiment connu ses origines. C'est pourquoi il parcourait ces plaines. Il cherchait quelque chose sans savoir précisément quoi. Cela faisait des mois maintenant qu'il vagabondait, seul. Il avait bien croisé d'autres voyageurs, des groupes d'humains en quête d'un village qui les accueilleraient, des marchands itinérants revenant de leur tournée des villages et qui retournaient à Madorass s'approvisionner, des messagers à cheval qui passaient sans même s'arrêter, des assassins solitaires qui cherchaient des renseignements sur leur cible, ... Il pensait même avoir croisé quelques démons peu discrets qui parcouraient les plaines à la recherche de nourriture encore vivante. Il avait soigneusement évité de se retrouver trop près d'eux, même s'il n'avait pas pu les identifier formellement comme démon, la prudence primait avant tout sur ces terres. Mais toutes ces rencontres ne l'intéressaient pas, ce n'est pas ce genre de personnes qu'il cherchait.

Ses origines orques, voilà ce à quoi il était à la recherche, voilà ce dont il avait besoin en ce moment. Son père lui avait beaucoup parlé de sa vie avant qu'il ne soit abandonné par son clan. Il lui avait raconté toutes les légendes, lui avait conté la vie de tous les grands héros du clan, lui avait enseigné ce qu'il savait faire, lui avait appris à reconnaître les espèces animales et végétales qu'il pouvait rencontrer aux alentours, lui avait même fait apprendre un peu de géographie, même si Tridd n'avait jamais réussi à retenir quoique ce soit, préférant se fier aux cartes qu'il pourrait trouver. Mais la chose la plus importante qu'il avait hérité de son père et de son ancien clan, c'était ses valeurs, ses traditions. Il n'aurait pas pu arriver là où il en est aujourd'hui sans celles-ci mais pourtant, il avait l'impression de les avoir négligées ces temps-ci, de les avoir oubliées et même de les avoir piétinées. Il avait besoin de les retrouver. Et pour cela, il avait besoin de retrouver la trace du clan de son père ou à défaut, retrouver au moins des gens de son espèce, un clan orc. Il était sur que même si ce n'était pas le clan de son père, celui-ci partagerait des valeurs communes de respect et d'entraide. Après tout, les orcs restent des orcs, d'où qu'ils viennent.

Trop plongé dans ses souvenirs et ses pensées, il ne rendit même pas compte qu'il était arrivé en haut de la colline qu'il était en train de monter depuis tout à l'heure. Il avait enfin un panorama sur toute la région alentour. Malheureusement, il n'y avait pas un seul village ni une seule trace de civilisation ou de campement habité, c'était le désert total … Enfin presque. Au loin, il apercevait une forme à peu près humaine allongée par terre. Les humains ne l'intéressaient pas et qui plus est, il trouvait ça étrange de voir quelqu'un seul, allongé au milieu des plaines, comme ça, sans aucuns villages aux alentours. Méfiant, il se demanda que faire, contourner pour ne pas tomber dans une embuscade ou bien aller voir pour s'assurer que ce n'était pas un blessé abandonné par ses agresseurs. Finalement, sa nature altruiste reprit le dessus sur sa nature suspicieuse. Il s'approcha, guettant le moindre mouvement suspect, mais tout était calme à proximité. Il sortit quand même son arc, s'assura que sa dague était à portée de main et décocha une flèche, par mesure de sécurité, autant être prêt à se battre s'il le fallait. Une fois assez proche, il put identifier ce qu'il avait pris pour une forme humaine. Bien que différente de lui, il savait qu'il était en présence d'une orque, sa couleur de peau, ce quelque chose d'unique, il ne pouvait se tromper. Son cœur s'emballa. Il avait enfin trouvé quelqu'un de sa race. Il exultait et rangea même la flèche et son arc.

Cependant, sa joie fut de courte durée. Alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètres, il remarqua enfin ce qui n'allait pas. L'orque n'avait pas bougé depuis qu'il l'avait aperçu du haut de la colline et elle était allongée ici, seule. Son esprit ne mit que quelques dixièmes de seconde pour comprendre à quel point son état de santé était critique. Il parcourut les derniers mètres le séparant d'elle en courant à moitié. Il ne pourrait supporter d'avoir enfin trouvé puis perdu quelqu'un qui lui ressemblait, le tout dans la même minute. Il ne voulait pas ça. Arrivé à sa hauteur, Tridd se précipita à son secours, essayant tout d'abord d'estimer la gravité de ses blessures, si blessures il y avait. Ce qu'il entendit ne le rassura pas du tout. L'orque haletait et grognait de douleur, recroquevillée sur elle-même. Une immense et intense douleur semblait la faire plus que souffrir, elle semblait la torturer, la brûler de l'intérieur alors que rien ne paraissait aller mal de l'extérieur. Tridd ne savait pas quoi faire pour l'aider, pour calmer sa souffrance.

« Hé ! Vous allez bien ? Comment puis-je vous aider ? … S'il vous plaît, répondez-moi, je veux vous aider ! Répondez-moi ! »

Sûrement à cause de la douleur, l'orque ne semblait pas entendre ou ne pouvait pas répondre. Tridd s'en voulait de son incapacité à agir. Complètement incapable de déterminer d'où venait la blessure, il ne pourrait pas l'aider. Il ne voyait rien qui clochait, elle portait une armure faite de plaque de métal et elle semblait intacte en tout point, rien qui n'aurait pu la toucher directement donc. Tridd pensa à de la magie mais généralement, des marques apparaissent sur le corps. De toute façon, le mage la torturant ainsi aurait du être là, or, il n'y avait personne aux alentours. Il repoussa donc l'hypothèse magique et se concentra de nouveau sur l'orque blessée. Un peu en désespoir de cause, Tridd se vida l'esprit, rassembla la magie qui coulait en lui, imposa ses mains au dessus de la poitrine de l'orque et tenta un sort de soin, un peu au hasard. Le rayonnement blanc habituel s'échappa de ses mains, signe que la magie opérait. Mais là où ça devenait bizarre, c'est qu'elle ne semblait pas agir, elle semblait être littéralement absorbé par l'armure. Tridd comprenait de moins en moins la situation. Il approcha sa main de l'armure, pour essayer de voir si le problème venait de là. Il eut une impression bizarre, il croyait que ses yeux le trompait ; l'armure se rapprochait également de sa main. Étonné, il arrêta son mouvement et constatant effectivement que l'armure bougeait toute seule, il s'éloigna d'un bon mètre du corps de l'orque.

« Qu'est ce que c'est que cette armure ! »
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Cherunash Aslyor



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Cherunash Aslyor
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Race : Orc
Classe : Sorcière
Métier : Relations avec l'Au-Delà
Croyances : Dieu des Songes
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À la recherche de mes origines [PV Cherunash] _
MessageSujet: Re: À la recherche de mes origines [PV Cherunash]   À la recherche de mes origines [PV Cherunash] EmptyVen 17 Fév 2012 - 15:18

Blanc. Tout n’est que blanc dans l’étendue des sens qu’elle perçoit. Pas d’alternative autre que cette cotonneuse surface qui orne les alentours sur des distances non négligeables.

Blanc autour de ses mains tremblantes.

Blanc le long du galbe de ses jambes dessinées par l’effort.

Blanc le long de son ventre ferme.

Tout est recouvert de cette moiteur, de cette brume. Abolition des sens. Etrange volupté aux confins de la conscience. Désirable décadence dans l’indécence de la démence à laquelle tout semble voué.

Une fulgurante douleur aux tréfonds de la raison. Elle vrille l’être, torture les sensations. Elle rend fou, elle rend sain, elle amenuise les sensations, elle les sublime. Tout s’accélère, le souffle se fige dans sa gangue d’incompréhension. Rythme rapide. Mal. Fuir, maintenant.

Les paupières se soulèvent, par dizaines, et la lumière soudain brûle les pupilles sans pitié. La surprise est certaine mais la souffrance minime contre cet incroyable feu qui ravage par ailleurs chaque fibre de son être. Les couleurs abondent dans ses yeux, les visions se multiplient, et l’environnement est représenté dans sa parfaite intégralité. Aucun détail ne manque, mais elle n’est pas prête à assimiler ce qu’elle discerne.

Souffrance.

Elle tente de bouger pour apaiser quelque peu quelque endroit de son corps qui voudrait bien se prêter à son espoir mais aucun ne semble disposer à se plier à sa convenance. Têtus. Une voix s’élève quelque part, fantasme ou réalité, peu importe, elle ne comprend mot de ce qui est prononcé et ne s’y attarde en conséquence pas, tentant de concentrer son âme blessée en d’autres endroits où elle pourrait être plus utile.

Tout est trop faible pourtant. Tout semble la fuir sans qu’elle ne comprenne, aspirant chaque goutte de vie dans une spirale infernale de folie. Les tourments sont sans fin. Pas d’espoir. Pas d’échappatoire. Seule cette issue terrible qui se profile devant elle, cette fin létale ou enfin son corps abdique pour offrir à son esprit la quintessence de ses possibilités. Pourtant cela est encore loin. Bien loin. Tant de choses à accomplir avant.

Sa compagne s’agite. Quelque chose s’approche nécessitant sa pleine compréhension, et la douleur soudain reflue. Elle demeure, latente, rappelant à sa maitresse qu’elle existe sans pour autant continuer à obscurcir son raisonnement. Les paupières s’ouvrent dans le visage de la demoiselle, dévoilant ses prunelles sanglantes. L’image d’un orque se dessine immédiatement sur sa rétine, lui tirant un sourire amusé. Il se tient à un ou deux pas d’elle, l’observant comme s’il avait vu une incarnation divine. Ce qui n’est pas loin d’être la vérité après tout.

Emettant un grognement fatigué, elle s’assoit pourtant dans la plus parfaite indifférence. Son corps semble répondre à ses attentes. Elle masse un poignet endolori sans même regarder le mâle avant de se remettre sur pieds. Cette opération lui tire un nouveau râle de douleur mais elle est menée à bien ce qui s’avère déjà une réussite suffisante.

Un peu de soutien avant qu’elle ne vacille... Il lui faut la force que sa hargne provoque, maintenant.

Ses yeux se referment, tous, le temps qu’elle trouve en elle le calme nécessaire. L’heure est à la dentelle plus qu’à la violence, et son habituel déchaînement de violence n’est pas requis. En quelques poussières d’instants, la communion s’opère. Enfin.

Toutes les paupières s’ouvrent à nouveau. Tous les yeux se braquent sur l’indésirable orque présent. Une main se soulève, doucement, presque qu’avec tendresse, jusqu’à faire face à sa future victime. Une voix caverneuse franchit la barrière des lèvres fendues par le manque et dégouline sur sa cible avec l’indifférence du mépris.

« Bonjour mon enfant. Il ne fait pas bon être seul en ces terres... »

Ses doigts se referment tandis que sa magie déferle. Elle sent sa bienheureuse puissance dans chaque infime partie de son être. Elle admire sa vigueur d’un rire dément. Le sortilège se tisse autour de l’orque, glisse le long de sa personne, prêt à prendre effet. Encore quelques instants, quelques modifications et la cible sera prisonnière pleine et entière, à la merci complète de la sorcière.

S’il n’a pas la bonne idée de fuir dans les secondes à venir, son sort n’est guère enviable.
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Tridd Erogdish

L'orc élevé parmi les hommes

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À la recherche de mes origines [PV Cherunash] _
MessageSujet: Re: À la recherche de mes origines [PV Cherunash]   À la recherche de mes origines [PV Cherunash] EmptySam 18 Fév 2012 - 14:31

Tridd continuait d'observer l'armure. Elle semblait se repaître de sa magie, mais sa faim paraissait inassouvie. Elle en voulait plus. Lorsque Tridd était encore proche du corps de l'orque, elle s'était approchée de sa main. Il s'était éloigné et l'armure était retombée doucement sur le corps de sa propriétaire. Tridd n'en revenait pas. Il avait vu pas mal de choses bizarres lors de ses aventures, mais les objets animés de leur propre volonté, il avait encore du mal à l'accepter. C'était encore trop étrange pour lui. Néanmoins, les signes étaient évidents là. L'orque était encore inconsciente. Mais plus pour longtemps. Tridd aperçoit enfin un mouvement. Un soubresaut. Un signe de vie. Enfin. Et puis en fait, c'est encore l'armure qui attire l'attention de Tridd. Les mouvements viennent d'elle encore. Tridd y regarde de plus près, plus attentivement, sans toutefois s'approcher du corps de l'orque. C'est comme des yeux. Tridd se frotte les siens d'ailleurs, pour vérifier qu'il n'a pas une grosse hallucination. Mais non, il voit vraiment des sortes de clignements d'yeux sur toute l'armure. Des dizaines de paupières qui s'ouvrent et se ferment.

Tridd sent que l'orque tente de bouger mais n'y arrive pas. Il n'ose pas s'approcher et l'aider. L'armure l'effraie trop. Il ne sait pas de quoi elle est capable mais il sent que ce n'est pas une bonne chose. C'était une orque, ce qu'il avait recherché depuis si longtemps dans ces immenses plaines, mais la prudence était de mise, il aurait été dommage de se faire tuer avant même d'avoir pu lui parler. Il attendrait et aviserait selon ses réactions. Pour l'instant, il se contenterait d'être observateur. Il espérait bien évidemment qu'elle s'en sorte, mais il faudrait qu'elle le fasse par ses propres moyens.

Finalement, les propres yeux de l'orque s'ouvrent, révélant deux pupilles d'un rouge très foncé, presque pourpre. Un sourire se dessine sur son visage à la vue de Tridd. Celui-ci a de nouveau un peu d'espoir, espoir de rencontrer enfin quelqu'un de sa race, quelqu'un qui le comprendrait enfin, qui pourrait lui parler de traditions et de coutumes orques. Elle n'a pas l'air de venir d'une grande ville, ni même d'un petit village, c'est sûrement qu'elle a vécu dans un clan, parmi les siens. À ce moment, Tridd l'envie un peu. Lui, il a toujours voulu en savoir un peu plus de ses origines, mais n'a jamais pu. L'orque se redresse, s'assoit, se masse un peu le poignet puis se relève, non sans difficulté. Tridd continue de l'observer. Elle vacille, a l'air de souffrir un peu si on en s'en réfère à son râle. L'aider … ne pas l'aider … La question se pose une demie seconde dans la tête de Tridd mais finalement, non, l'idée de l'armure animée suffit à le décider à rester en retrait. De toute façon, elle s'en sort seule. Elle referme les yeux et quand elle les rouvre, elle semble s'être remise et avoir repris le contrôle total de son corps. Elle semble enfin porter son attention sur Tridd. Elle lève une main vers lui, lentement. Tridd ne sait pas comment interpréter ce geste. Demande-t-elle de l'aide ? Lui fait-elle signe de partir, de s'éloigner ? Ou juste, le salue-t-elle ?

Finalement, une voix vide, vide de sentiments et d'émotions, s'élève. Ses paroles sont plus effrayantes encore que son armure. Le mon enfant n'inspire pas confiance du tout à Tridd. Les seuls fois où il a entendu quelqu'un prononcer ces mots, c'était de la bouche d'un vieil homme s'adressant à une jeune fille. Il n'espérait ne plus jamais avoir à voir ce regard dans les yeux de quelqu'un, cette envie presque incontrôlable … La suite n'était pas moins effrayante. Qui donc prévient du danger de se trouver seul si ce n'est ceux qui représentent le plus grand danger ? Tridd regrettait presque de s'être approché d'elle. Les doigts de la femme se referme sur sa paume et une impression étrange envahit Tridd. Ses mouvements sont de plus en plus difficiles à effectuer. Il sent la paralysie venir, petit à petit. Il regarde l'orque dans les yeux et n'y voit que de la démence, sensation accentuée par le rire qu'il entend.

Il doit s'en sortir, il cherche un moyen de se délivrer de ce mauvais sort mais déjà, ses jambes ne répondent plus. Il s'était fait piégé. Il ne l'avait pas senti venir ça. C'était venu si subtilement. L'orque est donc une magicienne. Tridd n'a pas le temps d'y réfléchir de toute façon. Il ne peut plus s'enfuir, il ne peut plus bouger le bas de son corps. Si seulement … Il parvient encore à bouger son bras. Son fidèle couteau à sa ceinture … Il parvient à l'attraper, à refermer ses doigts dessus, à l'empoigner et à le lever. *Une simple entaille, peut être que ça suffirait.* Il pressa la lame contre la peau de son autre bras. Il inspire un grand coup et laisse la lame glisser. La douleur … Elle le réveille, le libère. Il sent à nouveau ses jambes. Son premier réflexe est de faire un bond en arrière, pour mettre encore un peu plus de distance entre elle et lui, comme si quelques mètres pouvaient le protéger de sa magie. Son deuxième réflexe est de sortir son arc et une flèche, de l'encocher et de pointer l'arme vers elle. En quelques secondes, la voilà sous on joug. Cela ne la fait même pas réagir.

« Donne moi une bonne raison de ne pas la décocher. Ou au contraire, donne moi une raison de le faire plutôt, tu verras … »

Tridd n'a pas du tout envie de faire ça, mais si elle est dangereuse et qu'elle menace sa vie, il n'aurait pas le choix et devrait se défendre. Toujours en continuant de viser l'orque, il se met à tourner autour d'elle, comme pour se prouver qu'il est libre de ses mouvements, et comme ça, remarquer si un nouveau sortilège l'immobilisant est lancé.

« Et puis, être seul en ces terres, il me semble que cela s'applique aussi à toi … Que faisais-tu allongée ainsi par terre ? Et surtout, qu'est ce que cette armure ? »
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Cherunash Aslyor



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MessageSujet: Re: À la recherche de mes origines [PV Cherunash]   À la recherche de mes origines [PV Cherunash] EmptyJeu 8 Mar 2012 - 23:13

Il se mutile. Voilà bien le premier fou qu’elle rencontre capable de se blesser pour échapper à ses sortilèges et ses jeux. Elle sourit. Peut être qu’enfin cette fois-ci sera différente. Peut être que la traque va être plus intéressante. Ou peut être pas, il ne faut pas se réjouir trop vite avec ces mortels...

L’instant suivant, il braque sur elle une flèche encochée dans son arc. Pathétique en fin de compte. Que croit-il faire ? Cette arme n’est que trop ridicule face à l’étendue de ses compétences. Stupide. Ses palabres fantasques n’impressionnent en rien la demoiselle qui en rit sous couvert d’indifférence. Ses traits ne se sont pas modifiés un seul instant et le sourire narquois qu’elle adore et arbore ne s’est en rien flétri. La menace de l’arc demeure vaine. Risible.

La douleur parcourt sa peau, anesthésiant ses autres sens, la concentrant plus encore sur la magie qui bouillonne dans ses veines, désireuse de s’exprimer. Son sortilège s’est peu être effondré sur lui même, pourtant, il n’est qu’une des facettes de son art qu’il lui est aisé de détourner dans de plus retors sortilèges. Que la créature ne le sache pas n’est qu’un délice de plus dans les possibilités qui s’ouvrent aux méandres de l’intelligence de la maudite.

Ses lèvres s’ouvrent de nouveau sur quelques dents trop pointues pour être naturelles. Elle n’a pas bougé. Elle le voit sans problème aux travers de tous ses yeux, mieux même que si elle tournait la tête. Inutile. Sa main retombée le long de son corps se soulève de deux doigts. La flèche encochée se tortille un instant sur elle-même avant de glisser le long de l’arc. Son corps s’épaissit, se teinte d’un brillant dégradé de rouge vif tandis que les écailles ondulent le long du bras de l’importune. En quelques poussières d’instant, le petit reptile sifflant a atteint la gorge verte et sa tête triangulaire s’y frotte.

« Je ne suis pas sssseule... »

Sa voix se fait sifflante, écho non voilé à la menace animale qui pèse désormais sur lui. Finalement, le sortilège eut été inutile... Aslyor suffit amplement à ce genre de chose. Le grain de peau du mâle lui est désormais visible au travers de sa création, et la veine qui palpite dans sa gorge attise ses faims de vie. Un tel pouvoir calmerait pour longtemps ses douleurs. Pour un temps. Quelques heures de répit. Un instant seulement de repos. Nul massacre n’est un trop grand prix pour telle demande.

« Auriez-vous l’obligeance jeune éphèbe de vous laisser tuer sans faire d’histoire ? Cette douce saveur de mort serait du plus bel effet pour mon armure fatiguée et ni vous ni moi ne cherchons le combat, n’est-il pas ? »

Un sourire désaxé. Un rire de gorge malsain. La créature ne rassure en rien. La créature a faim d’un peu de repos. Sa victime est toute désignée, et ne peut espérer s’échapper. Mais la créature aime jouer. La créature se repait des tressaillements et des tremblements de l’être lorsque l’espoir soudain s’abat hors de toute portée, balayée d’une rafale avide.

Stupeur...
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Tridd Erogdish

L'orc élevé parmi les hommes

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MessageSujet: Re: À la recherche de mes origines [PV Cherunash]   À la recherche de mes origines [PV Cherunash] EmptySam 10 Mar 2012 - 3:48

Tridd continuait d'observer l'orque. Il avait pu s'échapper non sans difficultés du sortilège qu'elle lui avait lancé. Cette magie … Elle venait de ses mains, Tridd en était quasiment sur. Il l'avait vu faire des signes étranges, malgré le fait qu'il avait d'autres choses dont il avait eu à se préoccuper. Il s'en était sorti par chance, parce que son intuition s'était révélée exacte. Il s'était blessé mais c'était soit ça, soit mourir en se retrouvant coincé par elle. Il avait fait son choix. Il préférait vivre pour l'instant. Par contre, la menacer n'avait sûrement pas été la meilleure des choses qu'il avait fait. Il ne soupçonnait pas de telles pouvoirs de la part de cette femme. Et il n'était pas au bout de ses surprises.

Alors qu'il tenait toujours en joug l'orque avec une flèche et tournait autour d'elle, elle ne daigna même pas bougé. Des dizaines d'yeux s'ouvraient et se fermaient sur son armure. Tridd se rendit alors compte que ce n'était pas juste une décoration magique. Ces yeux le suivaient vraiment. Ils obéissaient à sa volonté, et lui permettaient de voir comme si c'était par ses propres yeux. Cela expliquait alors pourquoi elle ne se retournait pas. Elle en n'avait pas besoin. Tridd lui tournait autour et elle le surveillait sans avoir à bouger. C'était une ennemie qu'il ne pourrait pas prendre par surprise. Si confrontation il y avait, cela se ferait de face alors. Il revint lentement devant elle, pour pouvoir voir ses yeux. Lui avait besoin de voir ça. Les yeux de son armure n'exprimaient que très peu ses intentions et ses sentiments, si tant est qu'elle en ait encore. Elle fit alors un nouveau mouvement, de ses doigts cette fois. Tridd le remarqua aussitôt et se prépara au pire, à devoir de nouveau résister à un sortilège ou à autre chose d'encore plus dangereux. Trop concentré sur elle et sur ses sensations plutôt que ce qui était proche de lui, il ne vit pas tout de suite ce qui arriva. Au bout d'un certain temps toutefois, il sentit la flèche qu'il avait en main changer. Elle perdait sa consistance, elle perdait sa forme. Tridd sursauta. Avant qu'il en ait pu s'en apercevoir, ce n'était plus une flèche qu'il avait, mais un énorme serpent aux teintes rouges vives. Tridd était comme pétrifié. Le serpent s'enroula et remonta le long de son bras. Très vite, trop vite même au goût de Tridd, le serpent avait ses crocs à quelques centimètres de sa gorge. Tridd s'attendait à tout moment à mourir, à ce que l'animal morde, et le tue de cette manière. Mais il ne le fit pas. Pas encore en tout cas.

L'orque prit alors la parole. Tridd l'avait presque oubliée. Elle imita le son strident du serpent. Cela lui fit froid dans le dos. Sa voix sifflante accentua encore la terreur provoquée par le serpent. Celui-ci frottait sa tête contre la peau du cou de Tridd. L'orc commençait à avoir des sueurs froides et avait du mal à déglutir. Il sentait que le moindre faux-mouvement entraînerait sûrement sa mort, ou en tout cas, une morsure dont il aurait du mal à se remettre si elle ne le tuait pas. Ses talents de guérison n'était vraiment pas à la hauteur pour soigner ce genre de blessure. Son cœur battait de plus en plus fort, il le sentait. Il ne contrôlait plus vraiment ses réactions. La peur finissait par l'emporter. Il était tétanisé. Et pourtant … Il se souvenait de ses leçons. Son père. Il avait fait toute son éducation, lui avait tout appris. Réagir dans ce genre de situation faisait partie de ces apprentissages. Il savait comment faire pour s'en débarrasser. Il savait comment procéder pour ne pas risquer sa vie et se sauver la vie même. Et pourtant … Il était là, totalement bloqué par sa crainte. Ce serpent n'avait rien de naturel, il était apparu de manière magique. Tridd ne savait pas s'il était comme un serpent normal. Dans tous les cas, il lui paraissait plus vrai que nature. L'orque reprit la parole. Les mots qui sortirent de sa bouche glacèrent Tridd. Elle lui demandait purement et simplement de se laisser se faire tuer sans se débattre. Sans même se battre. Sur le coup, Tridd avait presque envie d'accepter. Mais c'était la peur qui parlait en ce moment, pas sa raison. Heureusement, son instinct de survie reprit le dessus. Il réfléchit alors à toute vitesse. Il lui fallait un plan, quelque chose pour se sortir de cette situation désespérée. Gagner du temps. Voilà d'abord quelque chose de bien à faire, quelque chose d'indispensable. Parler. Ça, il savait le faire.

« Me tuer ? Il faudra que tu le mérites, cet honneur. Je ne me laisse pas faire ainsi, surtout pas sans me battre. C'est mal me connaître, et mal connaître les orcs en règle général. Pourtant, tu en es une non ? Tu faisais partie d'un clan. Je me demande ce qui a bien pu t'arriver pour que tu en arrives là, à un point ou agresser un de tes semblables ne te fait plus rien. Il a du t'arriver de bien tristes choses. Cette armure que tu portes ne doit pas y être pour rien. Si tu veux mon avis, tu ferais mieux de t'en débarrasser. C'est juste un conseil que je te donne. Cela te rend très dangereuse, pour toi comme les autres. Et très instable. Tout comme cette magie. Et ce serpent. Qui va d'ailleurs disparaître bientôt. »

Pendant qu'il parlait, il pensait à ce qu'il pouvait faire. Il avait encore pas mal de puissance magique. Ses capacités à contrôler le vent pourrait peut-être servir, s'il pouvait l'utiliser à bon escient. Il n'osait pas trop bouger, mais avait assez de liberté avec ses mains tout de même. Il tenait toujours son arc d'une main, mais l'autre, qui tenait originellement la flèche, était libre. Il avait toujours sa petite dague, recouverte de son sang déjà. Il pouvait l'attraper avec cette main. Mais il ne pourrait pas esquisser un mouvement assez rapide pour dégager le serpent avant que celui-ci n'attaque. Le mouvement trop brusque le ferait réagir aussitôt. Et pas question non plus d'y aller en douceur. L'orque avait toujours les yeux rivés sur lui. Se elle le voyait bouger, elle ordonnerait immédiatement au serpent de l'attaquer. Il fallait qu'il trouve un compromis. Vitesse mais sans provoquer l'attaque du serpent. Ne pas le déranger, ne pas trop le secouer. C'était mission impossible. Il ne pourrait s'en sortir sans dommage.

Il décida rapidement d'agir. Il venait de terminer sa phrase, il sentait qu'il ne pourrait pas parler beaucoup plus longtemps, et donc garder l'attention de son adversaire hors des pensées agressives. C'était maintenant ou jamais. Il leva une brève bourrasque et leva sa dague en même temps. Tout se passa en à peine une seconde. Le mouvement rapide et précis, Tridd avait effectivement réussit à enlever l'animal dangereux. À présent gisait par terre une flèche en bois coupée en deux. L'illusion avait pris fin au moment où la dague avait transpercé la prétendue chair de la bête. Mais, il n'avait pas été assez rapide apparemment. Un des crocs du serpent lui érafla la peau dans le cou. L'entaille n'était pas très profonde, mais il suffisait parfois d'une seule goutte de poison pour que la cible meurt. Fort heureusement, la poison avait du disparaître en même temps que le reste du corps, si toutefois, il en avait eu à un moment. Dans tous les cas, il était sauf pour l'instant, avec une simple égratignure qu'il faudrait quand même penser à soigner un peu plus tard, par mesure de sécurité. Son attention se reporta sur l'orque. Celle-ci, surprise de la réaction de Tridd, s'était arrêté quelques secondes. Il reprit son arc en main et prit une nouvelle flèche dans son carquois. Il ne ferait pas la même erreur que la dernière fois, ne pas la garder trop longtemps dans la main.

« Je t'avais prévenue. On ne m'attaque pas comme ça. »

Il décocha aussitôt sa flèche, en direction de l'orque. Il était vraiment à courte portée. Il pensait que ce serait sur pour elle d'esquiver. C'était sans compter sur ses pouvoirs magiques …
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