Nom : Anderson
Prénom : Turik
Rang : L’aile Noire.

Âge : 103 ans
Sexe : Masculin.

Race : Séraphin-Elfe.
Classe : Maître-Lame.
Métier : Mercenaire, axé sur Chasseur de primes.
Croyances : aucune, à la limite en l’esprit de la nature.
Groupe : L’Alliance ( Lame d'Argent).

Équipement : Une épée particulière (décrite
par la suite), deux autres épées, divers poignards. Manteau long en cuir,
gants, pantalon de toile, bottes en cuir, veste, tout en noir. Épaulières et
ceinture en argent. Il possède également un poing métallique trouvé pendant son
évasion du Vein.



Talents de combat : Bonne rapidité, endurance et force.
Talents de magie : Magie de base, élémentaire: boules de feu, décharges
électriques, etc…
Talents divers : Sait apprivoiser n’importe
quel animal, dangereux ou non. Il passe tout son temps libre à s’entraîner au
combat et au dressage, et sa connaissance sur les animaux est gigantesque. Il
arrivera à apprivoiser n’importe quelle créature.
Pouvoirs particuliers : Aucun, mais l’épée offerte par son père à la
particularité de pouvoir s’allonger jusqu'à une certaine limite.

Apparence physique : Turik est un bel homme,
âgé de 103 ans. Il possède de longs cheveux blancs descendant jusqu'à son
bassin. Son visage est lisse, il à un petit nez et une fine bouche. Il possède
les oreilles pointues des Elfes, et la pâleur extraordinaire des anges. Il a de
magnifiques yeux dorés, brillants d’intelligence. Une autre particularité est
qu’il n’a qu’une seule aile, noire. Son autre membre à été sectionné par des
démons lors de son enfance. Pour ce qui est de la couleur, Turik à tellement
refoulé en lui sa haine pour les démons, que cette haine s’est manifestée par
un changement de couleur de son aile.


Turik est en deuil perpétuel depuis la mort de ses
parents, et il est donc de noir habillé : Il porte, en dessous d’une veste
et d’un pantalon en toile noire, un long manteau de cuir noir descendant un peu
en dessous de ses genoux. Il porte également des bottes remontant jusqu’aux
genoux, noires elles aussi. Il attache en général son épée et ses dagues à la
ceinture, et il garde son épée magique soit en main, soit dans le dos, allongée
au minimum.

Caractère, personnalité : Autrefois très
jovial, Turik est, depuis la mort de ses parents, renfermé sur lui-même, et il
ne fait désormais confiance qu’a lui. Il parle rarement, que quand il le juge
nécessaire, c'est-à-dire pas souvent. Au premier coup d’œil, il sait si une
personne à de bonnes ou de mauvaises intentions. Il est très perspicace et
intelligent, et il possède une logique implacable. Il est déterminé, et perdre
un combat est pour lui un vrai supplice, même si ce n’est qu’un entraînement ou
un duel amical. Il ne refuse jamais une proposition de combat, est il est
devenu chasseur de prime pour assouvir sa soif de vengeance. Il aime les
animaux, ce qui est un moyen pour lui de s’échapper un instant de la réalité et
de se sentir à l’aise en présence de quelqu’un d’autres que les hommes et leurs
mœurs stupides. La hantise de Turik est d’être considéré comme un démon, du
fait de ses habits, ses longs cheveux blanc, ses yeux dorés et surtout, de son
unique aile noire.

Histoire :



Un séraphin du nom de Ridarck, faisant parti des plus
forts guerrier d’Adyril, fut envoyé sur Feleth pour y accomplir une mission. Là
bas, il tomba amoureux d’une Elfe nommée Edÿle, et ils eurent ensemble un
merveilleux bambin : Turik. Dès ses premières années, Turik se montra
jovial, curieux et heureux de vivre. Sa mère l’élevait seul, son père devant se
soumettre à ses occupations guerrières, et ne pouvant le voir que rarement.
Turik montra très tôt une habileté déconcertante à manier ses petites épées en
bois, et en voyant ça, son père, dès qu’il le put, l’entraîna pour qu’il
devienne un jour un grand guerrier. Turik appris vite, et il fut autorisé à
élargir ses connaissances en travaillant la magie avec sa mère. Le jour de ses
quinze ans, son père lui offrit une épée fine et longue, surnommée Fabuleuse, qui avait la capacité de s’allonger jusqu'à
atteindre une dizaine de mètres. L’Elfe-Ange mit des années à la maîtriser,
mais parvînt à acquérir une grande force.


Pourtant, un horrible drame vînt gâcher ce merveilleux
tableau : Le jour de ses dix-sept ans, Turik assista sans rien pouvoir
faire au massacre de son village. Le village fût réduit à feu et à sang, les
femmes criaient, les enfants pleuraient, et tout se brouillait autour de Turik.
Les maisons détruites, les démons
massacrant, cette nuit fût d’une horreur et d’une violence que le jeune
n’aurait jamais imaginé. Tout les Elfes y passèrent, y compris sa mère. Courant
à travers la forêt, il cacha ses affaires dans le creux d’un immense arbre,
avant de se faire attraper par d’horribles créatures à trois yeux, une corne ensanglantée
sur le front.


Ayant du sang et des particularités physiques d’anges,
Turik fut emmené de force dans le Vein, et rien que d’y rentrer, il souffrit
horriblement. Il fut torturé pendant des années, ne sachant même pas ce que les
démons lui voulaient. Enfermé dans une pièce aussi noire que l’âme de ses
tortionnaires, il ne sortait que pour subir des tortures diverses. N’ayant rien
à manger, à peine de quoi boire, il souffrit, pendant son séjour, autant
physiquement que mentalement. Parvenant à peine à dormir, il pensait à sa mère,
morte, et à son père, dont il ne recevait plus aucun signe de vie. Son pire
jour là-bas fût sans doute le dernier : Les démons, ce jour là, lui
sectionnèrent l’aile gauche. Du sang coula abondement pendant un temps qui lui
paru infini, et il souffrit affreusement. Ensuite, retournant dans sa cellule,
encadré de démons, il entendit un bruit de combat derrière lui, et des cris
enragés. Se retournant, il cru rêver en apercevant un bataillon de Séraphins
menés par son père, venu le délivrer de cet enfer qu’est le Vein. Tout était
enfin terminé. Il voyait cependant les
forces de Ridarck qui se faisaient vite repousser, et voulu prêter main-forte à
son père en danger. Il ramassa la première arme à sa portée, un poing de métal
décoré, mais deux anges se saisirent de lui, et l’emmenèrent loin de la
bataille. Juste avant de partir, dans un énorme hurlement de douleur, il revît
la même scène que lors de l’attaque de son village, son père mourut devant ses
yeux. Le seul membre restant de sa famille était tombé, il était seul. Les deux
anges qui le portaient continuèrent leur route sans rien apercevoir, et le
déposèrent non loin de son village, près de la forêt, et s’en allèrent sans
rien dire. Commença alors pour Turik une longue errance sans but à travers le
monde de Feleth…



Pendant des dizaines d’années, sans pouvoir vieillir, il
erra à travers Feleth, seul, sans rien, pour chercher de l’aide, ou juste pour
chercher de quoi mourir. Il n’en pouvait plus de cette attente interminable, il
n’avait plus aucun but, aucun espoir. C’est à cette époque que l’ancien Turik,
joyeux et espiègle, fît réellement place au celui actuel, renfermé, seul, désespéré.
Il passa beaucoup de temps en pleine
nature, avec pour seuls amis des animaux. En apprenant à les connaître, à les
dresser et à les aimer, Turik retrouvait un peu sa bonne humeur, mais dès qu’il
était seul, il replongeait dans la tristesse et la mélancolie. Il s’aventura
plusieurs fois dans les deux autres mondes, Vein et Adyril, pour découvrir ces
mondes qu’il connaissait de part son père, et voulu en apprendre d’avantage sur
la faune de ces étranges territoires, et par la même occasion se venger des
démons. Mais comment, il n’avait plus d’armes depuis bien longtemps, il ne
savait plus ou il avait mit les siennes, il ne pouvait pas en acheter… Il était
seul, sans argent ni armes, vivant des ressources de la nature. Sur sa route,
il put également rencontrer de nombreuses personnes qui marquèrent plus ou
moins le jeune homme, il apprit la dure réalité du monde, les clans, les
guerres, les révoltes et les actes de barbarie.


Partout ou il allait, il ne voyait que la peur et la
souffrance, et ce monde le dégoutait encore plus, lui rappelant sa souffrance.
Il rencontra aussi quelques bonnes personnes qui l’aidèrent dans les moments
difficiles, mais elles étaient si peu nombreuses dans ce monde noir…Même dans d’Adyril,
les anges ne pensaient qu’a se battre pour restaurer l’équilibre et la paix, et
peu de ces créatures soi-disant parfaites pensaient à une solution pacifique. L’univers
ne jurait-il que par le combat et le sang ?
Découvrant peu à peu la vraie face du monde, Turik compris qu'il ne pourrait se venger de la mort de ses parents qu'en tuant lui même les responsables, c'est à dire les démons. Il voulu donc rejoindre une association, car seul et sans armes, il n'irait pas bien loin...




A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Le plus souvent possible,
beaucoup pendant les vacances, pendant les cours, le soir en général quelques
petites heures au maximum. Je préviendrais si je ne suis pas là pendant plus d’une
semaine.

Comment avez-vous découvert le forum ? Dans le top 50 des Forums RP
fantastique.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? J’adore !
Le thème sombre, les images et phrases qui changent, même l’histoire et le
contexte sont géniaux ! J’ai hâte d’en faire vraiment parti…



Marchant depuis l’aurore, Turik avait déjà parcouru une
bonne partie de la forêt des amanites. Maintenant qu’il avait réussi à se
souvenir de l’emplacement de ces affaires, il fallait encore inspecter chaque
tronc creux d’arbres bicentenaires. Autant dire qu’il en avait pour pas mal de
temps, si en plus, il avait de la chance et ne se faisait pas attaquer par une
quelconque créature…


Ce jour-là, l’air était doux, et le soleil faisait
parfois quelques apparitions au travers de l’épais feuillage qui plafonnait la
forêt. Cela donnait une couleur vert émeraude, et les quelques rayons arrivant
à percer jusqu’au bout les feuilles donnait au paysage un air féérique.


Turik, passa devant un petit ruisseau, dont l’eau
clapotait joyeusement sur les pierres. Une biche s’abreuvait paisiblement, mais
ne se sauva pas quand le demi-ange arriva. Il s’assit non-loin, sur un rocher,
et la regarda boire.


Elle était magnifique, ses oreilles écoutant
attentivement les sons de la forêt, bougeant dans tout les sens. Turik sentit
une autre présence non loin, et il sursauta lorsque un faon, sûrement la progéniture
de la belle bête, vînt sauter devant lui. Curieux, le petit animal s’approcha
du jeune homme, et pencha sa tête sur le côté, ce qui amusa ce dernier. Il le
caressa doucement, sans gestes brusques, pour éviter d’énerver la mère qui se
trouvait juste derrière, et qui avait arrêté de boire pour observer
attentivement la scène.


« Vous au moins, vous n’avez aucun soucis… »


Le faon s’approcha d’avantage, mis en confiance, et
frotta sa tête contre le bras de Turik. La mère s’approcha elle aussi, et s’allongea
dans l’herbe, près des deux autres. C’était un beau tableau, plein d’attention
et de douceur.


Il resta là longtemps, oubliant pourquoi il était venu. Il
ne se lassait pas de caresser les deux bêtes et de leur parler comme a des
êtres qui pouvaient comprendre et répondre. Quand le soleil commença à
décliner, créant une ligne rougeâtre à l’horizon, une dernière lueur fît
briller un objet métallique coincé dans un arbre, proche du ruisseau. Turik ne
le vît pas tout de suite, occupé à caressé ses nouveaux amis. Une deuxième
lueur brilla, et l’apercevant, L’Elfe-Séraphin se leva, assez brusquement,
faisant fuir les deux cervidés, et couru jusqu’au vieil arbre, qui croulait
sous son propre poids. Il fouilla quelques secondes dans son tronc, et en
retira ce qu’il cherchait depuis le matin : ses affaires.


Soulagé, il vérifia que rien ne manquait : Ses deux
épées, ses dagues et ses poignards, et enfin la lame de son père. Tout était
là, et il fût extrêmement soulagé. Il y trouva également sa sacoche de cuir,
les gants et les anciennes épaulières de son père. Il enfila tout son matériel par-dessus
ses habits noir, et fût grandement surpris de sentir en lui un sentiment de
bien-être et de puissance. Il pouvait enfin voyager vraiment librement, sans se
soucier d’être ou de ne pas être vu. Les démons pouvaient bien venir,
maintenant, il ne s’en souciait gère. Il pouvait enfin gagner sa vie et venger
sa famille. Et il n’allait pas s’en priver.


Il avait choisi sa voie, la voie du sang et de la mort,
et il ne s’en détournera que quand son objectif serait accompli.

Il décida de s'engager dans un groupe de Mercenaire, mais il n'en connaissait aucun...A vrai dire, quelqu'un lui avait bien parlait de "L'Alliance", mais ces gens étaient tellement discrets, qu'on se demandaient parfois s'ils existaient..
Tant pis. Il décida de tenter sa chance. Il se mit en route jusqu'a Madoras la capitale du Royaume. Plusieurs jours de marche l'attendaient, il prit donc d’abord le soin de se reposer.

***

Enfin, la voilà. La belle cité de Madoras. Son imposant château au centre, les merveilleuses lumières brillant de mille feux...Arriver la nuit en ces lieux étaient beaucoup plus féériques que le jour !
Turik avançaient dans les innombrables ruelles, se ressemblant toutes. Il se renseigna auprès de plusieurs passants, qui lui indiquèrent la même bâtisse, quelques rues plus loin, assez imposante pour qu'on puisse la distinguer de loin.
Turik avançait difficilement, pataugeant dans la boue et manquant plusieurs fois de tomber dans des trous. Au bout du sentier, "Le Centurio", la fière bâtisse, se dressait comme un fantôme dans la nuit. Dehors tout est calme. En s'approchant, Turik réussit à entendre des chants venant de l'intérieur. Il hésita un moment, puis finit par frapper à la porte de bois terni et asséché.
Un homme ouvre une petite fente et lui demande de s'identifier.
Après de brève explications, l'homme, à l'allure sinistre, le laissa entrer.
Après quelques heures, l'ange aux longues oreilles ressortit de la bâtisse, un petit sourire aux lèvres. Ca y est, il faisait officiellement parti de l'Alliance, des Lames d'Argent. Il n'était pas encore autorisé à loger dans le Centurio.

Il ne restait donc plus qu'a trouver un endroit pour passer le reste de la nuit.

C'est bon pour moi :)

Tampon de l'administratrice et mention "lu et certifié":


"Lu et certifié"