• Nom ≈ Gil'Enairo •
• Prénom ≈Yorick •
• Rang ≈ Le Lord •

• Âge≈ Inconnu-Immortel (Grâce à une fracture de l'âme et surtout à des potions) •
• Sexe ≈Masculin •

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• Race ≈Humain •
• Classe ≈ Faux Aristocrate, se prend pour un membre de la noblesse. Mais il est un grand bourgeoie mal vu par beaucoup des membres de la véritable noblesse. •
• Métier ≈ Maître du Domaine Cescesah (Son domaine) •
• Croyances ≈ Inconnues •
• Groupe ≈Royaume (Provisoirement) •

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• Équipement ≈ Une canne en ivoire •
• Talents de combat ≈ Aucun •

‡Talents de magie ‡

On compte Yorick parmi l’un des plus grands mages spirituels de Feleth. Allant de la torture de l’âme jusqu’à la mort cérébrale, il connait l’esprit de l’homme sur le bout des doigts. Sachant faire d’eux des marionnettes bien sages qu’il pourra ensuite utiliser pour servir ses propres intérêts. Il est aussi doté de très grandes capacités dans le domaine des potions et des ensorcèlements criminels, cependant il ne s’aventure que très rarement du coté de la magie noire. Il sait aussi créer toute sorte de formes vivante allant de l'animal jusqu'à la plante.

Talents divers : Charisme très puissant sur toutes les personnes qui le rencontre.
Pouvoirs particuliers : Yorick est métamorphe, il peut se transformer en n’importe quel animal.

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†Apparence physique†

Yorick mesure presque deux mètres. Un homme très élégamment élancé avec une légère musculature qui lui donne une silhouette svelte et légère. Ses gestes sont des caresses lentes sur le monde. Une démarche sensuelle et une aura envoutante se dégagent de lui. Il a une prestance digne d’un conditionnement aristocrate. Yorick est toujours habillé avec des costumes, le plus souvent noirs qui mettent en valeur sa taille ceinturée et ses courbes droites. Il se refuse toute forme de négligence physique. Tout sur lui doit être parfaitement bien ajusté. Une allure diplomatique qui est soulignée par des pointes de couleurs, principalement quand il porte des chapeaux mais aussi par ses bagues et ses bijoux. Un étrange tatouage est incrusté sur la base de sa nuque, il ne sait pas sa signification. Yorick est un homme beau en apparence qui aime malgré toutes ses valeurs qu’on le regarde et qu’on l’admire. Il prend aussi souvent une canne en bois noir, elle lui ajoute un coté ‘duc’. Yorick noie toujours un nœud de soie autour de son cou avec un pendule soigneusement accroché sur sa veste. Il porte des gants blancs et n’aime pas que l’on voit un seul bout de peau sur lui mis à part son visage. Un visage fin et gracieux. Avec des airs parfois efféminés. Des cheveux noirs aux reflets bleutés, bouclés lui arrivant à la hauteur des épaules et qu’il se permet de nouer avec un tissu en accord avec les couleurs de son chapeau. Ses cheveux soyeux et lumineux qui contrastent avec sa peau blanche, presque translucide. Une peau neuve qui n’a jamais eut à gouter au combat. Toujours l’air digne et distingué. De fines lèvres s’ouvrent comme des pétales de roses. Puis de grands yeux jaunes. Troublant mais toujours aussi fins que ce personnage. Des yeux doux et surs. Yorick montre en apparence une richesse bourgeoise qui peut souvent susciter soit de l’admiration, soit de la jalousie, soit du mépris.

†Caractère†

Yorick reste un mystère pour tous ceux qui l’ont rencontré. Ayant très peu d’amis et très peu d’informations sur une période de son passé il est devenu solitaire. Presque oublié par la société. Yorick est un pacifiste dans l’âme, jamais de sa vie il n’a levé la voix, ni émit un mouvement compulsif de colère. Poète et analyste il passe le plus clair de son temps à lire ou à écrire. Visionnaire et optimiste, il rêve d’une renaissance spirituelle sur Feleth. Ne s’intéressant pas beaucoup aux femmes, les méprisants parfois, Yorick n’a alors jusque là connu aucune relation. Il frôle même la misogynie. Préférant la solitude au grand paraitre il ne se déplace que très peu de son domaine et donne parfois des réceptions pour la haute noblesse. Son caractère est fort et affirmé. Il est difficilement corruptible. Impassible et insensible, malgré son envie de voir régner la paix sur Feleth il n’investira jamais ses talents magiques au service de la guerre. Yorick est très galant. Romantique. Serviable. Avec de bonnes manières. Parlant comme un Lord. Il possède une immense fierté. Un savoir et une connaissance sans limite. Calme et réfléchit il n’agit jamais sur un coup de tête. Il méprise les ignorants et les tyrans. Parfois même il se défile devant les combats, parce que le sang le répugne. Ceux qui se battent sont pour lui des brutes sans nom. Il déteste les gens et la population. Marginal et manipulateur. Il n’a pas de conscience pour atteindre ses buts. Il est cependant torturé par une douleur de son passé qui est la cause de nombreux cauchemar. Derrière le masque de l’homme invisible et trop sur de lui se cache un enfant abandonné. Son âme est bonne et charitable dans ses bons jours. Mais il est parfois, et souvent, un Lord capricieux et irritable. Ses mots sont toujours bien choisit et comme des lames transpercent les âmes. Une très grande répartit et toujours une longueur d’avance sur ses interlocuteurs.





†Un Majordome†

Pécimé est le majordome diabolique de Yorick. Personne ne connait l’origine même de leur rencontre. On dit que c’est grâce à son majordome que Yorick aurait pu atteindre l’immortalité. Il aurait fracturé son âme en deux pour que celle-ci jamais ne meurent. Un étrange lien les unit. Il se dit même que se serait Yorick qui aurait invoqué la créature pour le défendre. Protecteur et serviteur docile Pécimé aurait des talents d’épéiste hors pair. Ne quittant jamais sont maître qu’il admire plus que tout au monde, il sera difficile et presque impossible d’approcher Yorick sans croiser ce majordome. Sensiblement de la même taille que son employeur Pécimé impressionne surtout par son physique athlétique et par ses cheveux d’un violet profond. Sa peau mate et ses yeux bleu turquoises appellent la douceur alors qu’il aime se délecter de la douleur de ceux qui pourraient vouloir du mal à Yorick. Aidant son maître dans ses recherches et son besoin de paix il n’est pas difficile de le trouver juste derrière lui attendant sagement ses ordres. Fabuleux épéiste et aussi calme que son maître Pécimé ne peut mourir comme Yorick seulement s’ils sont tué en même temps.

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Yorick posa sa plume. Il faisait nuit à présent. Son immense demeure était plongée dans un noir curieux. Ses yeux jaunes c’étaient assez vite adaptés à la lumière douce d’une nuit parsemée d’étoile. L’encre noire qu’il avait gravée dans le papier sécha. Des mots qui formaient de magnifiques courbes. Plus belles que n’importe qu’elles courbes chez une femme. Yorick passa sa main dans ses cheveux noirs et poussa un petit soupir. Il repoussa lentement sa chaise et se redressa sur le dossier. Il leva alors les yeux sur la pièce endormit. En face de lui une grande baie vitrée lui offrait une vue imprenable sur les plaines de Feleth. Des plaines vides. Vides de vie. Vides de sens. Son doux visage était éclairé par une lune claire et timide. Il posa lentement les mains sur le livre et le ferma sans faire aucun bruit par peur de briser cette nuit. Un silence royal remplaça la danse de la plume. Yorick regarda les plaines. Assit à cette place il se sentait invincible, le roi du monde, et il l’était. Il se trouvait dans une pièce luxueuse tapissée de livre et de colonnes antiques. Une richesse d’intérieur qu’il avait voulu confortable et surtout admirable. Il avait tout dessiné de ses propres mains. Tout inventé. Yorick se leva pour approcher de sa fenêtre. Il était fier de son domaine. De cette bâtisse blanche s’éleva des plaines vertes telle une infraction à la nature. Une splendeur parmi le néant. Ici, il se sentait bien. Ici, il se sentait chez lui. C’était le seul endroit sur Feleth ou il voulait rester. Pendant des jours, des mois, des années sans ne voir personne. Son domaine était encré dans la vallée verte. Ses nombreux reliefs qui donnaient parfois l’impression qu’une femme s’y était glissée pudiquement pour recouvrir ses formes d’une voile naturelle. Yorick poussa la fenêtre pour se glisser sur le balcon. C’était en hivers et ses frêles épaules frissonnèrent. Son faible costume ne lui donnait pas chaud. Il avait laissé partir ses invités plus tôt dans la soirée et c’était enfermé dans cette pièce. Par habitude de la solitude. Des nuages blancs se formèrent autour de sa bouche à chacune de ses expirations. L’hiver redonnait aux étoiles une splendeur pure. Yorick leva alors les yeux et scruta le ciel. Il se sentait minuscule. Un maillon dans l’immense chaine de la vie. Une couverture de laine se posa délicatement sur ses épaules. Yorick ne sursauta pas. Cela faisait des années qu’il se sentait en sécurité ici. Aucun brigand ne viendrait piller un aristocrate tendancieux. Il se tourna et regarda son majordome aux cheveux vifs. Pécimé fit alors une révérence devant son maître.

-Les nuits sont fraiches, my Lord.

-Tu as raison. Je devrais peut-être rentrer.

Yorick détourna de nouveau son regard pour se plonger dans le ciel sombre.

-Crois-tu aux Anges, Pécimé ?

-Je crois en bien des choses, my Lord.

Yorick s’avança vers la rambarde et posa ses mains. Il se souvenait du temps où il n’était qu’un enfant. Il ferma les yeux pour se laisser aller à la rêverie. Un enfant torturé. Il avait été recueillit par des membres de un groupe de guerriers travaillant pour le tyran. Abandonné par sa mère et son père. Enfant faible et mis à l’écart des jeunes apprentis chevaliers. Il se sentait déjà seul et hanté par un amour maternel qu’il n’avait pas connu. Yorick était un enfant sage et curieux d’apprendre. Il passait son temps à lire et à écrire. Ne se souciant pas de la guerre et du sang il se réfugiait dans une tour pour attendre la leçon de son Maître. Une leçon de force mentale. Dès son plus jeune âge Yorick comprit qu’il n’était pas un enfant comme les autres. Attiré par la poésie et l’esprit de l’homme il dépassa en seulement quelque année le savoir et la magie de son maître. Promu à un avenir glorieux et surtout heureux Yorick se laissa mener dans une barque morbide vers l’aide au mal et à la torture. Ses Maîtres lui amenaient des prisonniers en lui demandant de leur soutirer des informations, ou même parfois de leur donner la mort. Juste par la pensée. L’enfant n’aimait pas ça. Mais ces hommes étaient sa seulement famille, ils savaient l’étendu de ses pouvoirs et ils en abusaient. Cet enfant était devenu le point fort de ce gtoupe, un moyen infaillible pour arriver à leurs fins. Yorick grandit dans le mensonge, on lui mentait quand on disait que sa mère était morte. Il avait apprit à reconnaître le moindre mensonge. Il devenait un expert dans l’art de l’âme humaine. Il passait des journées entières à observer ses semblables, leur colères, leur souffle, leur silence. Il savait l’indifférence et il ne parlait à presque personne. Il connaissait les moindres formules sur le bout des doigts et les incantations par cœur. Yorick comptait les jours dans sa tour. Il lui était interdit de dépasser les murs de l’enceinte, les hommes qui l’élevés disaient qu’il était trop faible pour aller dehors. Yorick les cru pendant une vingtaine d’années. Un jour alors qu’il se levait comme tous les matins dans cette tour sombre il regarda par la fenêtre et pendant de longs instants imagina qu’il était un oiseau et qu’il pouvait voler. Il le pensa si fort qu’il se transforma en un aigle noir majestueux. Yorick était métamorphe. Les battements d’ailes soufflèrent les papiers de son bureau et il s’envola. Quittant sa prison. Il vola pendant des jours pour s’éloigner de toute civilisation. Il atteignit alors les plaines de Feleth et s’y posa en se transformant de nouveau en homme. En jeune homme. Il resta étendu au sol. Il regarda le ciel et le silence de sa libération. Il devait survivre ici. Il était maintenant libre et seul. Yorick se souvenait de son passé et alors il ouvrit les yeux.

-Te souviens-tu de ta création ?

-Parfaitement, Monsieur.

Yorick regarda de nouveau son majordome avec tendresse. Il se souvenait de l’errance dans ces plaines. C’est ici que tout avait commencé. Il venait de marcher pendant des jours et il avait faim. Il créa un pommier pour croquer dans une pomme et se cacher du soleil. Il posa ses mains sur son torse et ferma les yeux. A ce moment de sa vie il mesura toute sa faiblesse face au monde. Il était faible et n’avait que la magie pour unique défense. Comme un Dieu Yorick façonna un être. Une créature sortit du mal. Il lui donna ce qu’il n’avait pas. Il le fit à son opposé. Yorick passa des journées à dessiner ses courbes et à les matérialiser. Il construit alors son garde du corps personnel. Il lui offrit une partie de son savoir. Lui donna des muscles d’acier et une couleur de cheveux peu commune. Yorick grâce à une immense magie coupa son âme en deux et pour le faire vivre l’incrusta dans sa poitrine. Pécimé respira alors pour la première fois. Yorick et lui n’étaient plus des hommes. Ils étaient unit pour l’éternité. Ils souffrent ensemble. Ils respirent ensemble. Couper une âme en deux était digne des plus grands magiciens. Après avoir fait vivre Pécimé, Yorick c’était allongé sous le pommier et avait tendu une pomme à son gardien. Pécimé la prit et croqua tendrement le fruit. Ils parlèrent pendant des heures sans bouger. Yorick admira son travail avec délectation. Le vent des plaines souffla sur eux. Le vent les éloigna de toute civilisation. Personne ne sait ce que Yorick et son majordome ont put faire pendant presque cinquante ans. Ne vieillissant pas physiquement ils ont pu construite un domaine digne des plus grands rois. Une richesse qui le propulsa dans les hautes sphères de la noblesse. Beaucoup se pressèrent à sa demeure pour rencontrer l’Aristocrate marginal et très riche. Une richesse qui semble provenir d’une mine que seul Yorick aurait la connaissance. Quelques membres de l’Alliance essayèrent de le retrouver mais en se frottant à Pécimé ils n’y arrivèrent pas. Le Lord était un bon partit, c’est pourquoi souvent il recevait des familles importantes de Feleth pour présenter leur fille. Yorick ne s’intéressait pas aux femmes, ni aux hommes, l’amour n’était pas son objectif. Il ne quittait presque jamais son domaine qu’il aimait plus que tout au monde. C’était un Lord discret qui ne répondait que très rarement aux invitations des monarques. Pécimé était toujours près de lui. On a très peu d’informations sur la vie intime de Yorick. Il a eut une vie très calme, voulant principalement lire tout les livres que les penseurs de Feleth aient écrit. La nuit devenait de plus en plus froide Yorick s’avança vers la porte fenêtre et parla lentement.

-Prépare le carrosse, on part.

-Bien, My Lord.

Yorick entra dans sa demeure. Il sortit de la bibliothèque et traversa le couloir. Toute sa vie était dédiée à la recherche d’une paix sans violence. Il disait que le monde était fait de sang et de guerre sans réussite. Il rêvait de créer un Ordre nouveau pour qu’une Renaissance soit faite. Une Renaissance spirituelle. Mais il ne pourrait y arriver en étant torturé par cet abandon. Yorick était un homme de fer qui n’avait jusque là vu aucun meurtre ou violence. Il c’était retiré du monde par peur de voir le mal. Il c’était enfermé toute sa vie dans ce manoir en espérant que le temps passe mais en était immortel le temps peut parfois paraître long. Cela faisait des années qu’il n’avait pas quitté son domaine. Des années qu’on lui rendait visite comme une vieille personne qu’on entretient et qu’on vient voir pour attendre sa mort avec envie. Yorick se retrouva dans le hall d’entrée ou Pécimé lui tenait la porte. Son majordome était autant fait de courtoisie que de compréhension. Le Lord sortit dehors et aperçu le carrosse dans l’allée. Yorick avait mit une immense cape qui volait autour de lui. Sa vie avait été d’une douceur immense. Il n’avait rien eut à surmonter à part l’absence de sa propre mère. Pécimé avait déjà apparut à coté du carrosse et il ouvrit la porte à son maître. Le Lord pénétra dans la voiture et s’installa confortablement sur la banquette. Le voyage allait être long. Même si Yorick n’avait rien précisé sur sa destination il savait que son gardien savait pertinemment où ils allaient. Les chevaux commencèrent à avancer. Ils passèrent le portail du domaine qui se referma instantanément derrière le cortège. Le domaine était protégé par des sortilèges très puissants. Yorick partait serein en fermant les yeux. Il redoutait la foule qui le rendait mal à l’aise mais il devait savoir pour continuer à avancer dans ses projets. Son sommeil était profond quand la main de son majordome se posa sur son doux visage. Une caresse qu’il apprécia comme tous les matins. Il ouvrit lentement les yeux pour les plonger dans le bleu de Pécimé. Le majordome lui adressa un sourire calme. Le Lord avait rêvé de sa mère. Comme toutes les nuits. Une belle femme aux cheveux noirs. Les yeux bleus. Il la voyait partout. Comme un fantôme qui errait. Le Lord sortit du carrosse alors qu’une ord de pauvres se ruait sur lui. Pécimé les écarta d’un mouvement de bras. Yorick toujours stoïque s’avança vers le palais de son enfance. La tour immense de l’Alliance. Sa cape roula autour de lui. Il regarda autour de lui. C’était la première fois qu’il se retrouver la civilisation. Son cœur se mit à battre fort. Yorick s’avança vers la grande porte.

-My Lord ?

-Aujourd’hui est le jour de ma Renaissance Pécimé.