''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles)

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AuteurMessage

Awena Davallon

Œil Noir

________________

Awena Davallon
________________


Race : Humaine
Classe : Rodeur
Métier : Aucun // Oeil Noir
Croyances : Croyances aux légendes et aux mythes // Adoratrice du Vein et des démons
Groupe : Pays // Adorateurs de l'Arcane XIII

Âge : 24

Messages : 430

Fiche de Personnage : C'est par ici

Histoire de Personnage : 1) [T] Marché interrompu
2) [T] La grande messe de la rébellion
3) [T] Le début d'une alliance
4) [T] Tout vient à point à qui sait attendre
5) [T] Discussion houleuse avec la sniffeuse
6) [A] Une proposition alléchante
7) [T] Quand les plantes s’emmêlent
8 ) [A?] Qui veut la guerre est en guerre avec soi
9 ) [T] Une affaire louche
10) [T] L'initiation d'Uridan Sangried
11) [T] Mystères et mystifications...
12) [T] L’audace cache de grandes craintes
13) [T] La dépendance du Messager : mission recruter Mairlunlen Chienteur
14) [T] Si l'habit ne fait pas le moine, le chapeau fait-il le mage ?
15) [A ?] C'est pas écrit dans les livres
16) [T] Un invité surprise
17) [T] Un grand tournant
18) [T] Dans le silence et la solitude...
19 ) [T] " Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés "
20) [T] Le mal réunit les hommes
21) [A ?] Rien ne dure dans ce monde cruel, pas même nos souffrances
22) [A ?] Les souffrances ont donné vie aux plus grandes âmes. Les personnages les plus éminents, portent en eux des cicatrices.
23) [T] Quand les cloches sonnent les fêtes !
24) [T]L'initiation d'Alekseï Rytchkine et sa mission impossible sur Adiryl
25) [T]Rencontre au cœur de la tempête
26) [A ?] Les secrets sont insondables. Les secrets sont noirs…
27) [T] Prélude à la chute : présentations
28) [T] La plus grande tragédie de la vie n'est pas la mort
29) [T] Je crois que l'humanité est née d'un conflit…
30) [En cours] L'illusion est nécessaire…


Lieux relatifs à l'Arcane XIII :

1) 1ère épreuve : Le Cabinet de la Réflexion
2) Une épreuve subsidiaire
3) 2ème épreuve : Le Rituel du Sang
4) 3ème épreuve : La mission impossible ?
5) Manoir des Davallon : Repaire de l’Arcane XIII

Souvenirs, souvenirs :

Éclats du passé


[RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) _
MessageSujet: [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles)   [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) EmptyDim 20 Mai 2012 - 17:25

Précédemment

Après avoir vogué comme une âme en peine à la recherche de la taverne sous les conseils avisés des habitants de Venill, elle finit par tomber nez à nez avec le bâtiment. Awi poussa un soupir de soulagement,  elle était sur le point d’abandonner sa recherche en pensant qu’elle n’allait jamais la trouver cette fameuse auberge des gobelins musiciens.

Elle regarda rapidement la position du soleil dans le ciel et estima que l’après midi était sur le point de toucher à sa fin. S’il n’y avait peut-être pas grand monde encore à la taverne, ça ne serait tarder… Les braves gens travaillant dans les champs et friands de potins ne tarderaient pas à arriver. Awena, avant de pénétrer dans la taverne, devait réfléchir aux différentes options qui se présentaient à elle. Comment faire parler les gens sans éveiller le moindre soupçon. Elle avait les moyens financiers de payer plusieurs tournées générales mais pour quelles raisons une étrangère offrirait-elle des verres à des inconnus ? Et puis se mettre en avant, ce n’était pas trop son genre.

Afin de réfléchir à la meilleure solution et de se détendre un peu avant de rentrer dans l’arène, Awena se dirigea vers l'arrière cour de la taverne et s’assit sur le muret, elle sortit une pipe et un mélange de plantes puis l’alluma. Elle était bien là, assise tranquillement, profitant de l’air marin et des derniers rayons de soleil de la journée, a fumer sa pipe. Elle allait sûrement y voir plus clair.

Elle analysa chaque possibilité :

1) Payer des tournées générales (jusqu’à temps que les langues se délient bien sûr) en disant qu’elle souhaite fêter sa grande victoire à un jeu de hasard. Cette ville a du lui porter chance vu que jusqu’ici elle n’avait jamais rien gagné…Probabilité de réussite assez élevée mais difficulté de mise en œuvre de la chose au vu de son caractère. Qui croirait au mensonge d’une personne elle-même non convaincue ?

2) Se mettre dans un coin sombre de la taverne et écoutez les différentes conversations à l’abri des regards. Ça lui correspondait mieux mais les chances de réussite étaient très faibles voir nulles…

3) Discuter avec les serveurs ou serveuses ou même le tavernier, et soutirer subtilement des informations, quitte à leur offrir un coup à boire. Une chance d’obtenir l’information mais au bout d’un certain temps, car il faudrait qu’ils lui fassent confiance et au vu de son physique et de ses armes, cela risquerait de prendre énormément de temps. Et du temps, c’est bien ce qui lui manquait.

4) Prendre quelqu’un en otage et demander une réponse claire et nette sur le lieu d’un homicide récemment. C’était sûre, de cette façon là, elle obtiendrait une réponse… mais serait-elle la bonne ? Sous la panique, les gens pouvaient raconter n’importe quoi et puis après ça elle aurait les gardes à ses trousses … hum mauvaise idée malheureusement.

- Quelle solution dois-je mettre en œuvre ?
- Moi personnellement je trouve que tu as éliminé bien trop rapidement la solution 4. Une fois que tu as la réponse, tu tues tout le monde et hop pas de problème d’appel à la garde, de témoignages …
- Je ne sais pas pourquoi mais j’aurais du m’en douter
- Pfff de toute façon, tu ne m’écoutes jamais !
- Donne-moi une seule et bonne raison de le faire ?
- Je suis celle qui nous a sauvées !
- Hum

Awena secoua la tête pour mettre fin à cette conversation et respira profondément. Elle éteignit sa pipe et rangea tranquillement le tout dans son sac. Lorsqu’elle poussa la porte de la taverne, elle n’avait toujours pas fait son choix.
Son regard parcourut la salle, elle enleva sa capuche et salua rapidement l’assemblée avant d’aller s’assoir au comptoir.

Elle fit un pâle sourire à l’aubergiste et commanda à boire. Il n’y avait pas grand monde encore, deux serveuses qui papotaient gaiement, l’aubergiste et quatre clients en dehors d’Awi. Deux discutaient à une table, un écrivait sur des feuilles de parchemin et le dernier buvait son verre dans un coin sombre de la taverne.
Et si certains d’entre eux étaient des rebelles ? Et si eux aussi attendaient impatiemment le jour J ? Malheureusement, elle ne pouvait pas le savoir. Elle ne savait même pas comment les rebelles se reconnaissaient… Avaient-ils une façon de se saluer particulière, devaient-ils porter un insigne, un symbole sur eux ? Avaient-ils un code secret ? Pourquoi diable n’avait-elle rien demandé à ce sujet à Dilwen.

Elle appela l’aubergiste afin d’essayer de voir s’il est pouvait obtenir des informations auprès de lui, elle commença par lui demander s’il avait une chambre à lui prêter pour cette nuit. Celui-ci rigola et lui demanda s’il n’y avait pas un concours illégal de combats prévu sur les docks vu le nombre de personnes qui souhaitaient passer la nuit ici. Fort heureusement, il lui restait encore 4 chambres de libres sous les toits. Il lui raconta que d’habitude, il ne s’en servait pas, elles étaient petites et une personne de forte corpulence ne pouvait pas y tenir debout, mais là c’était vraiment tout ce qui lui restait. Awena lui fit comprendre que ce n’était pas bien grave, et expliqua qu’elle était seulement de passage dans la ville et que dès demain matin elle reprendrait la route.
Cet homme semblait de très bonne humeur, il devait penser à l’argent qu’il allait amasser rien qu’en une nuit et cela le rendait heureux. Ah l’appât du gain…

Awi en profita pour tenter d’obtenir la précieuse information et demande comme si elle était inquiète pour demain :


"-Excusez-moi de vous déranger à nouveau mais comme vous le savez demain je compte bien reprendre la route et je me demandais… si les routes étaient sûres par ici ? Ou si vous pensez qu’il faut mieux que j’emprunte un chemin plutôt qu’un autre … Vous comprenez, j’ai beau posséder un arc, les bandits rôdent et profitent de la faiblesse des jeunes femmes…"
"- Oh ! Bien tout dépend où vous aller ma petit dame ! Nos routes sont plutôt sûres à part peut être le grand pont…"


Awena décida de tenter le tout pour le tout et si elle n’arrivait pas à obtenir l’information de sa part, alors elle essaierait avec les clients dans la soirée…

"- Mais j’ai cru entendre parler d’une histoire de meurtre non ?"
"- Hé bien … je ne crois pas non, des naissances et des décès il y en a tous les jours à Venill. Parfois quelques morts inexpliquées mais …"


Awena but une gorgée, mince, elle s’était peut-être trompée, elle avait peut être mal déchiffré le parchemin ?
L’aubergiste semblait réfléchir quand soudain il tapa du poing sur le comptoir ce qui la fit sursauter !


"- Ah mais je sais ! Vous avez du entendre parler de l’assassinat du percepteur ! Il paraitrait que ce meurtre est lié à l’activité des rebelles dans la région. Mais je n’y crois pas trop. Pour ma part, je pense qu’il y a plutôt un mécontentement de la part des gens et une rancœur de plus en plus présente,  l’impression de se faire exploiter."

Ainsi le seigneur de Venill prélevait trop d’impôts, une suractivité rebelle reconnue dans la région ? Non elle ne pouvait pas s’être trompée de lieu.

"- Oh, ça doit sûrement être ça… Et le meurtrier a été arrêté ? Ou court- il toujours dans la nature ? Savez-vous par le plus grand des hasards où ce meurtre a été commis ?  "
"- Vous êtes bien curieuse mademoiselle…"


A vouloir savoir trop vite, elle allait perdre sa seule chance de connaître la vérité… Elle devait le mettre en confiance et rattraper le coup.

-"Je vous prie de m’excuser, le fait d’être restée seule un bon moment, m’a fait oublier mes bonnes manières, je m’appelle Ludmila et j’avoue que je suis de nature curieuse …. Surtout pour les faits inhabituels. Mais que voulez-vous, j’ai été élevée par un père antiquaire et une mère bibliothécaire… ils ont sûrement trop attisé ma curiosité pendant mon enfance."

Awena lui fit un sourire gêné. L’aubergiste secoua la main en signifiant que ce n’était rien. Le fait de se confier aidait toujours les autres à parler eux aussi…même si les confidences n’étaient autres que des mensonges.

L’aubergiste lui resservit machinalement un verre, puis s’appuya légèrement sur le comptoir pour lui parler à voix basse.


"- Nous n’aimons guère parler de ça, l’homme soit disant responsable du meurtre a été exécuté sur la grande place… Ce pauvre homme passait tous les soirs à la taverne, c’était quelqu’un d’un peu simplet vous voyez le genre mais très amical. Je ne pense pas qu’il est tué le percepteur mais fallait bien trouver un coupable. Ils ont chassé sa famille de Venill et mit feu à leur ferme. Vous ne pourrez pas la louper demain matin si vous prenez la direction de l’ouest, elle se situe qu’à quelques mètres de la route principale. Mais je vous déconseille de…"

L’homme fut coupé dans sa confidence, un groupe arriva et réclama à boire. Ils avaient l’air d’avoir envie de fêter la fin de leur semaine de dur labeur. Awi prit son verre, remercia le tavernier et alla s’assoir à une table. Elle n’avait pu qu’à attendre une nuit et demain matin, elle serait au pied de cette fameuse ferme !

La soirée se passa plutôt agréablement, les gens de Venill étaient de bons vivants et un groupe avait fait résonner ces notes jusque tard dans la nuit.
Alors que la lune brillait dans le ciel, Awena décida de quitter la taverne et d’aller se coucher. Une fois dans sa chambre, elle enleva ses bottes et s’écroula sur le lit, son regard fixé sur le plafond composé de vieilles poutres en bois.
Bien que la soirée avait touché à sa fin, Awi entendait encore et toujours la même mélodie et c’est ainsi qu’elle s’endormit.

Suite


Dernière édition par Awena Davallon le Mer 31 Déc 2014 - 17:19, édité 4 fois
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Melley Nesahlt



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Melley Nesahlt
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Race : Humain
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Fiche de Personnage : Mon histoire


[RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) _
MessageSujet: Re: [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles)   [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) EmptyDim 20 Mai 2012 - 21:39

[j'espère que c'est bon ! sinon dites-le !]


Melley entrait enfin à Venill. La ville était immense, séparée en deux par un fleuve. En fait, la jeune femme était ébahie par le paysage.
Elle n'avait jamais quitté sa ville natale, et c'était une première. Seule. Elle avait insisté pourtant.
Elle ne voulait pas se retrouver seule. Elle n'était pas prête. Malgré les années, elle ne voulait pas être abandonnée.
Mais Lyme avait eu raison, une fois de plus, et l'avait convaincue d'y aller. Lui la retrouverait, plus tard.
Il lui avait tendu la lettre, dont elle avait appris les termes par cœur, gravés dans sa mémoire :


Message à destination des insurgés,

Voici bien trop longtemps que nous nous dispersons à travers tout le pays. Il est temps pour nous révolté de se réunir à nouveau.
Entrez dans ce lieu et traversez le grand pont de pierre.
Ne vous égarez pas en chemin et n’ayez crainte des bandits et marins du coin
Ivrognes, bêtes, sans aucune faculté aux combats, vous ne mettrez guère longtemps à les battre…
Laissez ces égarés pour morts et continuez votre chemin
Là bas, où un meurtre a été commis, nous nous retrouverons tous, dans 9 lunes.

Votre cher messager rebelle


Il ne lui avait rien dit d'autre, à part ceci : "regarde au travers des mots". Sur le coup, elle avait voulu lui rire au nez. Mais devant son air sérieux elle s'en était abstenue. Il était clément, mais avait ses limites. Comme tout un chacun.
Il l'avait alors laissée, dans cette ruelle déserte, le bout de papier en main, son Arc dans le dos, le carquois remplis, une dague à la ceinture, lui promettant de la retrouver là ou il fallait.

Elle avait lu, lu et relu le mot. Elle avait compris tout de suite qu'il s'agissait d'une réunion de tous les rebelles. Cela lui faisait un peu peur. Mis à part Lyme, elle n'en avait croisé aucun. Il avait parlé de certains, mais elle ne les avait jamais rencontrés. Aussi appréhendait-elle leurs réactions.

Elle avait aussi compris qu'elle avait neuf lunes pour trouver le lieu. Et, alors qu'elle désespérait à trouver ce maudit lieu, la phrase de Lyme revêtit son sens. Regardant les mots d'une autre façon, elle s'aperçut que les premières lettres formaient le mot "Venill". Et elle avait appris que c'était une ville. Un bon point de départ déjà.
Alors elle chercha une monture, grimpa souplement et partit au trot, abandonnant son passé, ou du moins tournant une page de sa vie. Elle s'était promis de tuer chaque Cape Blanche qui se mettrait au travers de sa route. Une flèche les arrêterait aussi bien qu'un autre homme.
En chemin, elle détruisit le papier, pour ne laisser aucune trace. Lyme avait doublé sa prudence. Elle se méfiait de tout ce qu'elle ne connaissait pas et détruisait tout ce qui pouvait mener le Roi à elle ou Lyme. Ou même aux autres.

Elle soupira et revint à la réalité. "Grand pont de pierre". Il n'y en avait qu'un à Venill. Elle avança, le trouva, le traversa. Une étape de faite. Ensuite un lieu qui avait servi de scène de meurtre.
Mais ou ? Il y avait des meurtres dans chaque ville. Chaque maison pouvait être la bonne.

Ses épaules s'affaissèrent alors qu'elle déambulait dans les rues et ruelles, cherchant en vain un indice.

Elle ne pouvait pas demander aux gens. Il fallait être discret. Quoique…

S'arrêtant devant un groupe de vieilles dames, elle les apostropha gentiment :


-Bonjour mesdames.

Elles lui répondirent tout aussi poliment, après avoir écarquillé les yeux en voyant les siens, comme tout le monde la première fois.

-Je cherche un lieu en particulier et ne connais pas la ville…

-Dites mon enfant. Nous connaissons tout ce qu'il faut savoir…

Melley inspira, cherchant les mots pour ne pas être trop suspect.

-J'ai entendu dire qu'il y a eut un meurtre commis dans les environs, et je suis curieuse de voir ce lieu de mes propres yeux.

Les vieilles se regardèrent.

-Il y a bien la ferme ou un homme à tué le percepteur. Elle est brûlée maintenant. A l'ouest, non loin de la route principale.

Melley les remercia et continua son chemin. La réunion débutait le lendemain. Et elle serait là.
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Nathan Haffe

L'assassin masqué

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Nathan Haffe
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[RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) _
MessageSujet: Re: [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles)   [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) EmptyMar 22 Mai 2012 - 17:10

[HRP]Si je ne m'abuse, une lune c'est un mois non?^^ pis j'espère que le texte sera potable, je suis un peu rouillé.[/HRP]

Je me penchai pour la troisième fois sur le seau, une bile blanchâtre vint rejoindre ce qui fut, il y a quelques heures, mon repas. C'était la dernière fois, la dernière fois que j'écoutais un toubib s'y connaissant autant en médecine qu'un chameau unijambiste. Fumer pour faire baisser le stress, n'importe quoi. L'odeur de tabac qui émanait de la pipe qui trainait dans un coin de ma chambre depuis deux jours me dégoûtait plus que le contenu de mon seau. Deux jours que j'avais arrêté le "traitement", deux jours que je continuais à vomir toute la fumée de tabac que contenait mes poumons au-dessus du seau qui semblait rire de moi à chaque fois que je m'y présentais.  Non seulement ça ne marchait pas, mais le médecin m'avait mal diagnostiqué. Ce n'était pas le stress (Et qu'est-ce qui m'avait pris d'écouter ce charlatan, moi stressé?) qui provoquaient les insomnies qui m'avaient décidé à le voir, mais le parchemin que l'aubergiste m'avait remis de la part d'un inconnu quelques jours plus tôt, je l'avais parcouru sans grand interêt au départ, puis je m'étais arrêté sur la signature: "Votre cher messager rebelle" J'avais répété intérieurement les mots les uns après les autres, détachant chaque syllabe, j'avais relu la lettre puis compris qu'un message s'y cachait, malheureusement ce genre de charades, même les plus simples n'étaient pas mon fort. Le message était certe clair, un rendez-vous dans neuf lunes après un pont en pierre, là où un meurtre avait été commis. Des ponts et des meurtres, il y en avait dans tout Feleth... Je relisais tous les jours ce message cherchant un quelquonque indice, rien. Plus que quelques jours. Je remis mon masque qui avait dévoilé mon vrai visage le temps d'une gerbe de vomis. Je n'étais pas habillé à mon habitude, mon attirail d'assassin avait laissé place à des habits modestes. Seul le poignard qui pendait à ma ceinture et le masque qui cachait mon faciès témoignait de mon "identité", quelle ironie. Je regardai ma main dépourvu de son habituel gant en cuir, elle était aussi pâle que la neige. De l'air frais voilà ce qu'il me fallait, je saisis le parchemin et sortis.
J'avais essayé toute les techniques de décryptage les plus compliquées, rien, je ne trouvais rien. Je descendis les escaliers de l'auberge, traversai la salle de débit de boisson en quatrième vitesse et ouvris la porte qui donnait sur une rue la magnifique Venill. Après chaque contrat, je venais me faire oublier ici. Quoique, oublier n'est pas le mot, on ne peut oublier quelqu'un dont on ignore l'implication dans un assassinat récent. La rue était quasiment vide, je levai le parchemin devant mes yeux (faisant bien attention à ce que personne ne puisse le lire) cherchant une énième fois une quelquonque transparence à la lumière du soleil. Et là, comme si le message m'avait enfin jugé digne de confiance, les lettres du début de chaque ligne se détachèrent du reste du message. Enfin se détacher, ce n'était qu'une simple illusion d'optique. V-E-N-I-L-L. Je n'y croyais pas j'avais testé toutes sortes de sauts de lettres, de transparence: à l'eau, à la lumière, et la solution s'offrait à moi, simpliste à souhait. Je me sentis bête d'un coup, tout en sermonnant le risque qu'avait pris le destinateur de la lettre. Je saisis un petit cylindre métallique tenu par une chaînette au fond de ma poche et après avoir plié et roulé soigneusement le message, l'y glissai. J'accrochai le collier improvisé autour de mon cou. J'aurais dû le détruire j'en étais conscient, mais c'était pour moi le signe que la rebellion n'était pas une cause perdue... Ou alors qu'elle était infiltré jusqu'à la moelle par les sbires de l'empire. Je repensai au message... Après un pont en pierre, des brigands, un meurtre... Les fermes. Aussi simple que ça. Un seul meurtre était assez connu dans Venill pour être citer par ce message, celui d'un percepteur. 

Je partirais bientôt...
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Éon Umbra

L’empoisonneur

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MessageSujet: Re: [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles)   [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) EmptyMer 23 Mai 2012 - 5:54

[Mon tour ^^]

J'avais cherché pendant des heures la réponse à ce fameux parchemin. Je croyais que personne ne savait où je m'était réfugier, mais le parchemin avait été posé sur la table de la chambre que j'avais louer. Grâce au tavernier, j'appris qu'un grand pont de pierre se trouvait à Venill. Je ne lui avait pas révélé l’existence du parchemin, mais je lui avais posé des questions. Il m'avait répondu sans se douter de se que je voulait vraiment. Pendant le voyage vers la ville, j'ai lu et relu sans arrêt le message, pourquoi le lieu n'était pas écrit simplement ? J'était vraiment mauvais pour résoudre des énigmes. Je soupira en voyant la ville qui s'approchait lentement. Je n'avais rien trouvé d'utile et il me restait peu de temps. J'avais bien fait de payé un fermier qui voyageait jusqu'au village pour pouvoir embarqué dans son chariot. J'avais eu beaucoup de temps pour lire et relire le parchemin. Le chariot arrêta à l'entrée du village.

- Et voilà jeune homme, voici Venill. Sans vouloir être indiscret, tu peux me dire pourquoi tu es venu ici ?

- Je suis venu voir quelques amis.

- C'est bien que des braves gens viennent ici. Depuis le meurtre, plusieurs personnes ont décidés de ne plus s'approcher de ce village. Le commerce n'en a pas trop souffert heureusement.

J'avais mentit au vieil homme sur la raison de ma présence, mais il avait parler d'un meurtre. Le message parlait du lieu où un meurtre à été commis. Le fermier devrait connaître plus de détails, il travaille près d'ici après tout. Il était temps de faire un petit interrogatoire.

- De quel meurtre parlez-vous?

- Tu ne sais pas ? Un homme a tuer un percepteur dans une ferme. Tu peux y aller si tu veux, mais elle est brûlée maintenant, il y a rien à voir là-bas.

- Je l'ignorais. Peu importe, merci du transport.

Je m'éloigna rapidement du chariot. Quelques secondes et j'était dissimulé dans la foule. Ça avait été facile de trouver le lieu avec la bonne aide. J'avais du temps, la réunion n'était pas aujourd'hui, mais je pouvais aller voir le lieu. Je sortit du village et je me dirigea vers la ferme brûlée. Après quelque minutes de marche, je pouvais voir le bâtiment et rester loin de celui-ci. Il n'y avait pas de mouvement à l'intérieur et les champs étaient calme. Aucune présence. Pas besoin d'aller plus loin, je sais où aller maintenant. Je fis demi-tour et entra dans le village. Je n'avais rien mangé du voyage et la nuit allait bientôt tomber. J'entra dans la première auberge que je trouva et je loua une chambre. Une odeur de soupe flottait dans l'air et rapidement j'était assis à une table, un bol remplit devant moi.

Le soleil n'était pas encore couché et la salle était calme. J'observa les autres personnes présente. Quelqu'un assit en retrait m'observait depuis que j'était entré. Les autres avait clairement d'autre chose à faire. Des rebelles ou des soldats de l'empire... J'allais le savoir très bientôt. Je me leva, remercia l'aubergiste et je monta les escaliers. Je trouva rapidement ma chambre et je mit enferma. Personne ne m'avait suivit heureusement. Je vis la rue se vider de la fenêtre et plusieurs personnes entrer dans l'auberges. Des hommes et des femmes, ils avaient tous l'air louche. Les prochains jours allaient être mouvementés.

Je me coucha sur mon lit et écouta les sons de la fête. Je devrait peut-être aller voir les personnes présentes. Je me leva et descendit à la fête, il y avait musique, nourriture et boissons. Les gens s'amusait et riaient en dansant sur les airs entraînant des musiciens. Celui qui me regardait plus tôt n'était plus là. Je restât un moment avant de remonter. La plupart avait l'air de paysans, mais plusieurs personnes étaient armés et n'avait pas le style des villageois. Je dormit sur un oeil cette nuit. La fête finit tard et le calme gagna rapidement l'auberge. Demain, la réunion commençait, je ferait mieux d'être en forme.
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Nessa Grenayde

L'insupportable

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Nessa Grenayde
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Fiche de Personnage : Par ici les amiiiiis


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MessageSujet: Re: [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles)   [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) EmptyDim 27 Mai 2012 - 20:14

Nous voilà bien loin de Venill. Mais plutôt, très prêt de Madorass. Dans la jungle la plus sauvage de Feleth. C’est dans ce lieu peu probable qu’un jeune homme s’est aventuré. Ne connaissant pas du tout les mystères des lieux et encore moins les prédateurs qui y sillonnèrent. Mais on lui avait confié une mission dans sa guilde d’herboriste. Pas très viril comme métier, mais il s’y retrouvait bien. Ça lui relaxait l’esprit de parcourir différentes forêts, à la recherche de divers plantes. Et puis tout cela n’est que camouflage. Car Assen venait d’intégrer le groupe des rebelles. Et il était prêt à se sacrifié cœur et âme pour gagner cette ‘guerre’ contre le royaume.
Alors qu’il continuait son chemin, à la recherche de sa fameuse plante rare, un aigle atterrit sur l’une des branches d’un gros buisson devant lui. Qui aurait cru qu’un aigle s’aventurerait si bas dans un lieu aussi dense. Mais cet aigle avait quelque chose de bizarre, il portait un petit rouleau a sa patte gauche. Et comme le jeune homme ne se dépêchait pas pour aller le récupérer, l’aigle se mit à l’attaquer les mains et les oreilles. Assen avait beau le chasser, l’oiseau continuait jusqu’à ce qu’il décide de détacher le rouleau.

« Sale bête ! »

Sa main droite saignait et il sentait quelque chose de chaud couler à son oreille gauche. Quelle idée d’envoyer un volatile aussi agressif. Quand il ouvrit le rouleau pour le lire, ce n’est pas un texte qu’il vit, mais du noir. Tout autour de lui était devenu noir. Il s’écroula sur le sol.

***

Toujours dans cette fameuse jungle, mais trois jours plus tard, le même jeune homme refit le même trajet. Mais à l’envers. Puis sa démarche avait quelque chose de bizarre. Une démarche de quelqu’un qui n’est pas content. Surement parce que cette personne se préparait à faire tout le trajet Madorass – Venill à pieds. Ne connaissant pas du tout le chemin. Et n’étant pas très doué avec les cartes.

Spoiler:

Qu’il devait aller à Venill, il avait compris depuis le premier coup d’œil. Pas qu’il était un crack avec les énigmes. C’était plutôt un coup de chance. Le genre de choses qu’on voit au premier coup d’œil, et si ce n’est pas le cas, qu’on se casse la tête dessus pendant des jours entiers. Mais ce qui l’embêtait le plus, c’est de quitté Madorass. Sa ville préférée. Où il avait grandi et qu’il n’avait jamais quitté de sa vie. Sauf pour s’aventurer dans les forêts alentours, évidement.
Après plusieurs coups de pieds douloureux dans des troncs d’arbres et après avoir craché un peu partout au tour de lui, il se remit en route. Il avait un plan ‘d’attaque’. Se mettre sur l’une des grandes routes et attendre qu’un marchand y passe, pour faire le chemin ensemble jusqu’à Venill. Il aurait dû y penser plus tôt.
Pourtant, tout n’allait pas comme il l’avait prévu. Il avait beau être arrivé sur une grande route, aucun marchant ne passait. Il finit donc par s’asseoir au bord de la route, dans le soleil. Pour tuer le temps il avait ressortit le petit rouleau de sa poche. Il lui restait plus que 6 lunes s’il devait se fier au parchemin. Et il était encore loin de Venill. Sans parler du lieu précis de la réunion. Juste quand il se dit qu’il n’arrivera jamais à temps, il entendit le bruit de petites clochettes se rapprocher de lui. Et quand il releva la tête, un chariot avait apparu sur la route. Il sauta tout de suite sur ses pieds et se dirigea vers le milieu de la route pour que le chariot ne puisse plus passer.

C’est un vieillard – à longue barbe blanche et un peu sénile – qui arrêta le chariot d’un simple ‘Ohw’. Et c’est avec un deuxième ‘Ohw’ qu’il prit la parole. Demandant au jeune homme ce qu’il faisait, poirotant ainsi sur la route.

« Si c’est mon chariot qui t’intéresse, je t’arrête tout de suite ! T’y trouveras que des choux. Par contre, si c’est mes choux qui t’intéressent, je serais obligé de te changer en crapaud ! Yuohohohoho. Dit moi jeune homme, que veux-tu de ce pauvre vieillard ? »

Assen hésita si il ne devrait pas attendre le chariot suivant. Saurait-il survivre un long voyage en compagnie de ce vieux fou ? Il décida que oui et expliqua sa situation. Proposant même d’être une sorte de garde du corps pour les choux. Si jamais des bandits attaquèrent le chariot. Le vieillard accepta tout de suite et lui fit une place prêt de lui. Aussitôt partit, il se mit à chanter une vieille chanson felethienne. Ça allait être un long voyage.

***

Le jeune homme avait survécu quatre jours en compagnie du vieillard. A la vue de la ville, Venill, il avait ressenti une joie sans pareil. Non seulement il avait mangé que des chou pendant tout le voyage – alors qu’il détestait les choux – mais en plus, quand des bandits avaient attaqués, c’est le vieillard qui les avait tous assommer, combattant comme un petit jeune de 20 ans. Seulement, il avait assommé Assen avec, ayant oublié que ce n’était pas un bandit, lui. Le jeune homme s’était réveillé 12 heures plus tard, entre les choux, avec un mal de tête digne d’une gueule de bois surpuissante. Si jamais il reverrait ce vieux fou après la réunion des rebelles, il l’étranglera avec plaisir.

« Nous voilà à Venill petit ! Une petite ville vicieuse si tu veux mon avis yuohohohoho. »

Le jeune homme sauta presque immédiatement du chariot, remercia à peine le vieux et s’éloigna aussi vite que possible. Ne sachant pas du tout, dans quelle direction aller. Heureusement qu’il lui restait encore deux jours pour trouver le lieu exact de la réunion. Mais ces deux jours pouvaient passer incroyablement vite. Il décida de s’installer dans une auberge pour commencer. Et c’est aussi dans cette auberge là qu’il essayera de trouver les informations dont il a besoin.

***

Plus qu’un jour et il n’avait toujours pas trouvé… Quel meurtre ? Quel lieu ? Et puis c’était quoi cette drôle de ville ? Tellement différente de Madorass. Le jeune homme avait passé la plus part de sa journée de hier dans la taverne à reluquer tout le monde. Et il comptait faire la même chose aujourd’hui. Il devrait y avoir plein de rebelles dans cette taverne. Pourquoi ils n’avaient pas le mot ‘rebelle’ inscrit sur le front ? Ca faciliterait la tâche. Lui-même restait encapuchonné toute la journée. A l’extérieur tout comme à l’intérieur des bâtiments.
Avant de reprendre son observation dans l’auberge, il décida quand même d’aller voir ce fameux pont. Espérant qu’il y aura une flèche quelque part dessus qui indiquera « Réunion des rebelles, par-là ». La flèche n’y était pas. Le texte non plus. Des bandits par contre, il y en avait. Mais il ne s’en approcha pas trop.

« J'ai entendu dire qu'il y a eut un meurtre commis dans les environs, et je suis curieuse de voir ce lieu de mes propres yeux. »

Le jeune homme se retourna directement dans la direction de la voix. Se rappelant ensuite qu’il ferait mieux d’être plus discret. Il fit mine de laisser tomber quelque chose de sa poche pour se rapprocher un peu plus de la conversation.

« Il y a bien la ferme ou un homme à tué le percepteur. Elle est brûlée maintenant. A l'ouest, non loin de la route principale. »

Si ce n’était pas un coup de chance ça ! Il avait entendu parler d’un meurtre dans l’auberge. Mais les chuchotements étaient toujours si bas, qu’il n’en entendait jamais plus. En espérant maintenant que ce soit le bon meurtre.

Quand il revint à l’auberge, il s’installa dans son coin habituel et recommença à examiner tout le monde. Il espérait que la jeune femme de là tantôt allait venir aussi. Elle avait un air étrange. Peut-être bien un air de rebelle. Et puis le jeune homme qui était assis un peu plus loin avait un drôle d’air aussi. Encore jeune… et seul dans cette grande auberge. Serait-il un rebelle lui aussi ? Il était temps d’aller dormir. Le jeune homme commençait à voir des rebelles partout. Puis le stress commençait à monter dans son estomac. Comment allait se passer cette réunion ? Allait-il en revenir vivant ? Y aura-t-il beaucoup de monde ? Il finit enfin par s’endormir entre deux questions, le ventre toujours noué.
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Liam Gil' Sayan



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Liam Gil' Sayan
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Fiche de Personnage : Liam Sayan ~


[RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) _
MessageSujet: Un retour aux sources   [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) EmptyMer 30 Mai 2012 - 5:31

L'aube point


La lune était bien haute dans le ciel. Tellement, qu’elle commençait déjà sa descente pour laisser place au soleil. Cette soirée, annonciatrice de fin de printemps, était chaude. Pas une chaleur étouffante, non, celle qui rassure, celle qui apaise les blessures d’un hiver périlleux et d’un printemps court et maussade… une chaleur quasi-maternelle. Le vent soufflait paisiblement pour murmurer à l’oreille des voyageurs fatigués de ne pas lâcher, qu’ils étaient presque arrivés à bon port. Liam prit ce message.

Des semaines qu’il n’avait pas dormi dans un vrai lit, qu’il n’avait pas mangé de repas dans une taverne, qu’il ne s’était tout simplement pas rapproché d’un endroit où la main de l’homme avait changé le décor. Un mois et demi en pleine nature. Il est parti comme ça, sans prévenir la pincée de personnes qui sillonnent son cercle d’amis, ou plutôt de connaissances. Il n’avait même pas repris de contrat auprès des écoles ou des établissements de recherches scientifiques : cette fois, il irait explorer la faune et la flore pour lui tout seul, pour son propre plaisir personnel. Qu’importe l’argent qu’il aurait pu gagner, on ne l’emporte pas une fois de l’autre côté, seuls des remords, des regrets, des peines, puis quelques joies qui subsistent.

La barbe avait poussé. Il n’a jamais vraiment été barbu, les poils poussaient trop inégalement pour qu’il décide de les garder et de séduire les damoiselles avec son allure de mal-rasé. Mais sans miroir et avec le minimum d’hygiène, il ne pouvait pas réellement se préoccuper de son apparence, puis seul en forêt… il n’avait pas grand monde à courtiser.

Il continuait de marcher, se sachant proche du Pont de Venill et donc de l’auberge des Gobelins. L’idée d’un repas chaud, avec un toit au-dessus de sa tête lui donna un dernier élan d’énergie dans les jambes. Son lit l’appelait… puis son estomac criait famine en russe :
~ Kougloff, kougloff ~ (Bruit du gargouillis de ventre).


Il grimpa une colline qu’il connaissait par cœur, puis fit son plus grand sourire lorsque, au sommet, il aperçut le grand pont. Il le traversa, toujours avec le sourire mais avec l’entrain en plus. Il connaissait le chemin par cœur pour aller voir son ami, il aurait certainement pu le faire les yeux fermés, certainement. Il était là, devant l’auberge. Ses pas s’étaient calmés, il ne voulait pas être essoufflé, déjà qu’il n’était pas présentable…

Il ouvrit la porte. Le tavernier, derrière le comptoir, a pris du temps avant de reconnaître Liam. Mais quand ce dernier ouvrit la bouche pour le saluer, le colosse déposa son torchon, contourna le comptoir et le prit dans ses bras.

« Te voilà enfin ! je pensais qu’il t’était arrivé malheur !
- Tu sais bien que personne ne peut m’avoir.»


Il le serra de plus belle puis le fit s’asseoir sur une chaise haute et retourna derrière son comptoir.

« Allez vas-y, dit moi tout.
- Y’a pas grand chose à dire… j’avais juste besoin de partir seul un moment. J’suis désolé de pas t’avoir prévenu, c’était sur un coup de tête ! J’ai pris quelques trucs rudimentaires, des bandages et du riz… Puis je prenais ce que la nature me donnait…
- Ça ne te ressemble pas vraiment de faire ça…
- Je te l’ai dit, c’était sur un coup de tête !
- Ouais…
- Et ici alors ? Qu’est ce que le royaume devient ? J’étais vraiment coupé du monde.»


Le tavernier prit un air grave. Il partit vers la porte d’entrée et la verrouilla. Il jeta un coup d’œil vers les escaliers qui menaient vers les chambres, puis une fois sûr que personne ne les espionnait, retourna à sa place. La taverne était vide.

« Comme toujours, les temps sont durs. Arrestations de plus en plus arbitraires, aléatoires… Si t’es au mauvais endroit au mauvais moment, ils peuvent t’arrêter et personne ne sait où tu vas ni ce que tu deviens. Le Roi devient vraiment de plus en plus fou. La Terreur est partout !
- Et personne ne fait rien !?
- Attends, j’y arrive ! Depuis quelques jours, on a beaucoup plus de monde que d’habitude qui circulent dans les rues et mes chambres sont presque pleines. Certains, naïfs, pensent que c’est à cause du marché artisanal qui est pour bientôt… Mais il est tout de même dans trois semaines ! Les autres années, les gens arrivaient le jour même ou la veille pour s’installer, pas trois semaines en avance !
- Ce monde serait positif, ou bien c’est un mauvais tour du royaume ?
- J’avais des doutes, mais hier soir, un homme saoul a échappé ça. Je l’ai récupéré aussi vite que j’ai pu quand j’ai reconnu le parchemin qu’utilisent les rebelles.»


Il le tendit à Liam, qui le déplia doucement. Ce n’était pas la première fois qu’il recevait ce genre d’énigme, donc la découverte du lieu a été assez facile : VENILL. Mais pour le reste, il ne savait rien.

«Là bas, où un meurtre a été commis. Tu sais où c’est ?
- La ferme du percepteur. Elle a été brulée. Ça ne peut qu’être là, ici, à la taverne, je n’entends parler que de ça, et certains, que je soupçonne être des rebelles, m’ont déjà questionné à ce sujet. J’en héberge deux ou trois à l’étage. Ils m’ont l’air bien intentionné, je ne pense pas qu’ils soient des traîtres ou des infiltrés du royaume. Sinon je ne leur aurais jamais laissé prendre de chambres, tu le sais bien !
- Pourquoi il y aurait des traîtres parmi nous ?
- Arrête de croire que le monde est toujours tout beau, nous vivons des heures sombres ! Et ce con de rebelle était trop saoul pour fermer sa gueule, il en a même perdu sa missive, qui sait ce qu’il a pu dire… Et j’espère de tout cœur que c’était le seul blaireau dans son genre, sinon vous pourriez très bien tous déjà avoir un pied dans la tombe…»


Ils passèrent encore quelques dizaines de minutes à parler, mais de sujets plus légers, comme par exemple l’allure crasseuse de Liam. Lui qui était toujours clean. Toujours égratigné, toujours avec des feuilles ou des brindilles dans les cheveux, mais toujours propre. Ils ont ri un bout de temps, heureux de se retrouver, puis Liam monta dans sa chambre habituelle. Heureusement pour lui, c’était la dernière de libre. Juste en face de sa chambre, tout en haut de l’auberge, une deuxième, exactement comme la sienne, s’y trouvait. Lorsqu’il passa devant, il sentit une odeur. Pas physique, non, psychique. Une personne bien intentionnée, mais torturée, se trouvait de l’autre côté. Une jeune femme. Lui et son empathie…

Il rentra dans sa chambre, ferma la fenêtre (une précaution sûre selon le tavernier !), déposa son sac en bandoulière près du lit puis se déshabilla. Selon ses calculs et avec l’aide de son ami en bas, ils avaient déduit que la neuvième lune était ce dimanche. Nous sommes jeudi, ou non, plutôt vendredi matin. Il aurait donc deux journées de libres devant lui pour dormir, manger et se laver. Le hasard fait bien les choses. Il était déjà à Venill et juste à temps pour ce qui allait être le rendez-vous qu’il attendait depuis longtemps. Il en était sûr. Enfin il pourra prouver à ses parents que le meilleur avenir appartient à ceux qui agissent et non ceux qui attendent. Personne n’a dit que c’était le plus facile, mais pour lui, c’est la cause la plus juste et il se battrait jusqu’au bout pour ça.

En sous vêtements devant la fenêtre, ses pensées partaient loin. Que sont-ils devenus, ses parents ? Est-ce qu’il leur manque ? Peut-être un peu. Il l’espère de tout cœur en tout cas.

La petite flamme incrustée en bas de son dos, à la façon d’un tatouage, commençait à s’agiter. Une chaleur intense se fit sentir à cet endroit. Il grimaça légèrement. Depuis son séjour involontaire dans le Vein, elle était là, toujours sur son corps, à vibrer comme une véritable flamme lorsque les émotions de Liam sortaient de la normale. Il avait appris à vivre avec, à faire fi de la douleur quasi constante… Il ne savait pas comment ni pourquoi elle était là, mais elle était là. Il avait juste remarqué que plus la flamme vibrait, et plus il avait de la facilité avec la magie, et plus il utilisait la magie et plus la flamme grandissait dans son dos… Mais plus il souffrait le martyre…

Il se glissa sous les draps frais. Cela le soulagea un temps, mais la chaleur prit le dessus. Tant pis, son sommeil sera juste plus long à venir. Le ciel était déjà teinté d’un orange fulgurant. Le soleil annonça officiellement que vendredi était arrivé.


Dernière édition par Liam Gil' Sayan le Jeu 7 Juin 2012 - 19:34, édité 1 fois
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Oliana Mésyrhis

Celle d'ailleurs

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Oliana Mésyrhis
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Race : Seïrdan
Classe : Invocateur
Métier : Domestique
Croyances : Aucune
Groupe : Rebelle

Âge : Une vingtaine d'années...

Messages : 43

Fiche de Personnage : Fiche d'Oliana Mésyrhis


[RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) _
MessageSujet: Re: [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles)   [RP Clos] Énigmes, questions et résolutions (PV Rebelles) EmptyMer 30 Mai 2012 - 17:41

Le parfum de la surprise, le frémissement dans le dos puis dans tout le corps, imprégnait doucement la domestique de la propriété Mésyrhis. Et puis la peur surtout, pas une peur rationnelle, une peur tout à fait délirante qui s'infiltrait dans la chaire et dans les os. Oliana jeta un oeil en arrière. Non, le maître ne rentrerait pas maintenant... pas maintenant... pas maintenant. Le plancher qui grince. Et si ... ? Non, ce n'était pas lui. Il était parti pour deux bonnes heures encore, il n'allait pas revenir si vite. Oliana posa de sa main tremblante le morceau de papier sur le bureau vernis. Ce n'était pas possible. Il fallait prévenir quelqu'un ! Oui mais qui ? Elle ne connaissait personne qui puisse rien faire à ce qui lui arrivait... arrivait à la rébellion.

C'était pourtant certain, le cachet était le même que celui de sa lettre, le message était le même. Il n'y avait donc que deux solutions : soit le maître avait reçu une lettre des rebelles, et dans ce cas il s'était fait passer pour l'un d'entre eux, soit il en avait intercepté une. Oui, son maître, le fervent partisan du Royaume, avait en sa possession une lettre de la rébellion, indiquant leur prochain rendez-vous. Elle-même avait reçu la lettre, et depuis cherchait vainement à décoder le message. Mais elle, elle était rebelle. Le maître n'aurait jamais dû avoir cette lettre... Comment cela avait-il bien pu se produire ? La domestique tremblait, son coeur battait la chamade. Une nouvelle fois, elle posa les deux lettres côte à côte, et ne pu que constater encore une fois leur exacte ressemblance, mises à part quelques variations dans l'écriture.

La démone devait rapidement faire un choix. Elle ne pouvait pas laisser le maître interférer dans la réunion avec les rebelles, et devait donc trouver un moyen de l'arrêter. Ses pensées manquaient de cohérence. Elle resta ainsi une bonne demie-heure, perdue dans ses pensées, toute notion du temps évanouie, à appréhender la confrontation qui n'aurait su tarder. Le maître savait qu'elle était rebelle, elle en était persuadée. Allait-il l'utiliser pour mettre la main sur la rébellion ? Non... Impossible ! Ou alors il fallait qu'elle n'aille pas au lieu de rendez-vous. Oui mais si le maître avait déjà réussi à décoder le message, il n'aurait peut-être pas besoin d'elle pour atteindre les rebelles !

Comme elle manquait de force, Oliana finit par s'asseoir. Un fin nuage de poussière, de ceux que l'on aperçoit que dans des rayons de lumière vive, passait au-dessus des deux lettres qu'elle avait devant elle. Oliana avait tiré les épais rideaux de velour, mais cela n'avait pas empêché un peu de lumière de passer. Elle devait rassembler ses idées. Pendant une heure encore, elle se perdit ainsi en vaines réflexions. Plus que 6 lunes avant la réunion. Elle devait trouver vite, très vite. Elle ne pouvait pas laisser la rébellion faire naufrage. Pas seulement par sa faute. Car c'était sa faute ! Ce devait être à cause d'elle que le maître avait eu une lettre... Comment cela était-il possible ? Et la rébellion... Une entreprise de si grande ampleur... si les rebelles savaient que le royaume risquait de tout découvrir !

La vue de la démone était flouée par la panique. Il n'y avait devant elle qu'une grande masse brune, celle du parquet et de la boiserie, celle de l'obscurité de la pièce, et celle des deux lettres face à elle. Quand enfin, au bout de si longtemps déjà, Oliana releva la tête, ce fut pour croiser l'ombre du couloir. Non, l'ombre dans le couloir. Oliana bondit sur ses pieds, interdite. Le maître se trouvait à l'autre bout de la pièce. La démone le vit avancer dans la pénombre. Il se dirigeait vers elle, très lentement, à un rythme contrôlé. Ce qui frappa sa domestique surtout, c'était qu'il n'avait pas décroché l'épée qui pendait à son côté, et qu'il pendait d'habitude à l'entrée de son bureau quant il y pénétrait. Oliana avala sa salive. Elle eut du moins la présence d'esprit de sortir le poignard qu'elle portait sous sa robe. Elle le pointa devant elle d'un bras qu'elle trouva trop frêle et trop pâle, qui ne lui servirait à rien. Kaëdéreth Mésyrhis arqua un sourcil amusé.


Allons Oliana, tu n'es pas sérieuse ?
Ah bon ... ? Et... et pourquoi ne le serais-je pas ? Parce que je suis votre domestique ?
Malgré la situation, elle gardait toujours aec lui un rapport de noble à servante qu'elle ne parvenait pas à gommer. Elle était pour le moment bien au-dessus de cela pourtant. Le maître, lui, semblait toujours garder son sang froid... Il était vrai que ce n'était pas à lui de le perdre.
Je t'ai toujours dit que ce n'était pas bien de fouiller dans les affaires des autres.
J'ai bien fait de ne pas vous écouter aujourd'hui. Sinon vous auriez tout mis en péril, tout ce que tant de gens ont eu tant de mal à construire.
Tu as donc une image de moi aussi perverse ?, sourit le maître.
Oliana fut désarçonnée. Que disait-il à présent ? Elle avait toujours su qu'il n'était qu'un partisan du Royaume, de ceux qui n'avait de coeur qu'un misérable bout de chaire dans la poitrine, alors qu'il ne vienne pas lui donner des leçons aujourd'hui.

Parce que vous ne l'êtes pas, pervers ?
Après tout ce que j'ai fait pour toi je suis navré que tu ais une telle opinion de moi. Et qu'une autre option ne t'ait même pas frôlé l'esprit...
Oliana pâlit encore plus. Elle aurait juré qu'elle aurait pu devenir translucide. Mais elle reprit contenance, elle ne devait pas perdre la face maintenant.
Et quelle autre option aurait pu me traverser l'esprit ?
Le maître sourit et s'approcha. Sans peur aucune, bien qu'Oliana l'ait toujours dans sa ligne de mire et ait crispé sa main sur son arme, il s'assit à son bureau et la regarda d'un air confiant. Il l'invita à faire de même juste en face mais elle ne répondit. Il n'en tint pas compte.
Peut-être parce que nous sommes dans le même camp ?


Il fallait bien qu'elle digère l'information. Passé le premier étonnement, elle avait accepté de l'écouter. Alors comme ça, durant tout ce temps, trop aveuglée par son égoïsme, elle n'avait même pas pris conscience qu'il faisait partie des rebelles. Elle gardait bien en vue qu'il pouvait toujours la mener en bateau, mais à présent, elle trouvait que cette hypothèse ne tenait plus la route.

Après les révélations, vint le temps de la discussion. Heureusement pour Oliana, le maître (un rebelle ! le maître ! un rebelle ! un rebelle !) était plus doué qu'elle en énigmes et avait, grâce à ses recherches, décodé le message.

Venill est le lieu de la réunion, expliqua-t-il, pédagogue, à une élève attentive, ou du moins, c'est à la ferme que tu vas devoir te rendre, là où le percepteur a été assassiné. Ne t'attardes pas devant le bâtiment, tu pourrais te faire repérer et ce n'est pas...
Oliana le stoppa. Indulgent, il la laisser demander :
Et vous... vous ne viendrez pas ?
Kaëdéreth, ses yeux fixés dans les siens, mit quelques secondes avant de répondre.
Non, tu comprends bien que ce ne sera pas envisageable. Si je m'écartais un temps soit peu du Royaume, je serais repéré. Toi en revanche, tu pourras y aller, non seulement en tant que rebelle, mais en temps que représentante.
À son tour, Oliana mit un temps avant de répondre. Elle devait réfléchir à ce qu'on lui affirmait. Toutefois, une interrogation naquit dans son esprit trop curieux.
Et Nays, elle est au courant ?
Nays, son ancienne meilleure amie, une noble qui lui avait finalement trop cachée pour qu'elle confie à nouveau en elle. Elle et le maître entretenait une liaison, Oliana en était sure.

Le maître fit non de la tête. Kaëdéreth Mésyrhis le rebelle... Nays la Royaliste... un instant, la domestique trouva cela tragique. Puis elle secoua ses longs cheveux gris et reporta son attention sur le maître. Quelques secondes, il avait baissé les yeux.

Mais ce n'est pas le plus important, reprit-il décidé. Tu partiras à la fin de la semaine, la veille de la réunion. Je veux que tu passes la nuit à l'auberge des gobelins musiciens. Il y aura sûrement d'autres rebelles mais ne les cherche pas. Ce serait peine perdue. Le lendemain, tu partiras pour la réunion.


Une auberge... par la fenêtre, Oliana voyait la rue. Voilà qui la changeait de la propriété confinée des Mésyrhis. L'angoisse lui nouait le ventre. Dans sa tête, les cendres des lettres qu'elle et le maître avaient faites brûler. Les mots qui y étaient écrits raisonnaient dans sa tête. Une dernière fois avant de fermer la fenêtre, elle jeta un oeil sur les ivrognes dans la rue. Puis elle se retrouva à nouveau seule avec ses pensées de rébellion.
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