''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson]

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Abbie Kareal



________________

Abbie Kareal
________________


Race : Demi-Faux Parleur
Classe : Empathe
Métier : Serveuse
Croyances : Athée
Groupe : Confrérie des Ombres

Âge : Approximativement 20 en réalité, mais en parait 17

Messages : 8

Fiche de Personnage : Lien vers la fiche


Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson] _
MessageSujet: Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson]   Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson] EmptyVen 17 Fév 2012 - 19:12

J'avais enfin fini de nettoyer la grande salle de la taverne. La pièce était chaude, éclairée d'une douce lumière, et suffisammment vaste pour ne pas s'y sentir oppressé.
Un silence apaisant règnait.
Y être seule n'était finalement pas si déplaisant...

Lorsque les derniers clients étaient partis, quelques heures auparavant, le propriétaire de l'établissement avait exigé de moi que j'y fasse le ménage, en échange de quoi il me laisserait habiter les pièces situées à l'étage. Il avait avancé comme argument que rentrer seule à cette heure tardive aurait été dangereux. Il avait deviné que je n'avais nulle part où dormir, et cette manière de me fournir un toit en prétendue contrepartie d'un travail peu nécessaire préservait ma dignité, sans montrer ouvertement qu'il me faisait la charité.

Il était tard. La ville dormait.
La fatigue commençant à se faire sentir, je fus tentée de l'imiter.
Avant de monter me coucher, je me décidai de nettoyer les carreaux. Je tenai à ce que la taverne soit reluisante afin de remercier mon employeur, envers lequel je me sentais redevable.

Je sortis donc dans la rue calme que seule la lune éclairait faiblement, et commençai à frotter le verre poussiéreux.

J'avais un mauvais pressentiment. Quelque chose n'allait pas. Pourtant, il n'y avait pas la moindre agitation dans les environs. Ma panique était sans doute irrationnelle. Plus jeune, j'avais peur du noir. Je refoulai donc mes intuitions pour poursuivre mon travail.

J'avais raison. Je les sentais. Ce que j'avais pris pour un simple pressentiment était en réalité la perception floue de violentes pensées lointaines.
Elles étaient désormais très proches. Pourtant, je ne voyais personne. Le silence était pesant.
Je me ruai précipitamment vers l'entrée, mais il était déjà trop tard. Tout se déroula à une vitesse fulgurante. Un homme s'était laissé tomber du toit, condamnant l'accès à la porte. Je fis rapidement volte-face, tout en sachant pertinemment que j'était prise au piège.

Ils étaient cinq.
Cinq hommes silencieux comme la nuit, vêtus de longues capes marrons, des capuches tombantes leur masquant le visage.
Mes agresseurs en quelques secondes formèrent un cercle fermé autours de moi.

" Imbéciles ", pensais-je en mon for. " Vous ne vous attaquez pas à une jeune femme aussi ordinaire et inoffensive que vous voulez bien le croire...".
Je me concentrai afin de dégager le ressenti le plus effroyable qui soit. Après tout, j'avais bien réussi à faire fuir tout un village de cette manière la veille.
Malgré tous mes efforts psychiques, rien ne se produisit. J'avais atteint ma limite... Exténuée, je n'avais pas dormi depuis bientôt deux jours, et les bouleversements qui étaient intervenus au cours des dernières heures n'arrangeaient rien. Mes capacités de concentration étaient au plus bas.

Une vague de panique me submergea. Je levai un regard implorateur en direction de l'homme qui avait sauté du toit, qui semblait être le chef, et demandai d'une voix tremblottante :
- Que voulez-vous ?
Aucun d'eux ne répondit.
Ils me prirent les poignets afin de m'empêcher de bouger. Comme si j'étais en position de tenter une quelconque riposte... A quoi bon lutter ? Je me laissais faire, dans l'espoir irréaliste qu'une attitude coopérative m'accorderai la vie sauve.
Je me trompais.

Mes agresseurs ne semblaient mus ni pas l'argent, ni par le sexe. Et c'était bien le plus préoccupant...
Des intentions d'une violence inouïe émanaient d'eux. Je lisais leurs pensées, assistant ainsi à ma mort par anticipation. J'étais impuissante. Je les voyais sortir de longs couteaux des dessous de leurs capes qu'ils approchaient de moi. Je voulais les supplier, les massacrer, m'enfuir... Je sentais le froid des lames contre ma peau. Mais le moindre mouvement m'était impossible. Je souffrais lorsque l'acier pénétrait lentement dans ma chair. Je voulais crier, mais aucun son ne sortait de ma gorge. Les gouttes de mon sang perlant le long de mes bras me brûlaient. Et leurs pensées...
Leurs pensées m'étouffaient.

Je ne pouvais pas mourir comme ça... Il allait se passer quelque chose, c'était certain... Cela ne pouvait être la fin. Aussi, la seule possibilité qu'il me restait était de fermer les yeux en espérant qu'au moment où je les rouvrirai, je pourrais finir de nettoyer mes carreaux et rentrer chez moi.
Chez moi...

J'attendis donc, les yeux clos, que la mort vienne me prendre.
J'aurai tellement aimé devenir quelqu'un, que ma mort soit pleurée, que des dizaines d'années après, mon nom soit encore prononcé... Mais il n'en serait rien.
Je partirai seule, dans l'anonymat et l'indifférence la plus totale.

J'avais toujours eu la certitude que seuls les hommes éprouvaient un certain intérêt pour moi, alors que les femmes me haïssaient profondément. Et j'allais mourir sous les coups de mains masculines.
Quelle ironie.

La veille, tous les habitants de mon village avaient tenté de participer à mon massacre, me faisant ressentir toute l'ampleur de leur haine à mon égard. Et maintenant, j'étais seule, sans aucune connaissance, dans une ville qui m'était inconnue, en plein coeur d'une nuit qui aurait pu être ma dernière. Ma dernière... Qui s'en serait soucié ? Je n'étais toujours rien, et sans doute ne serais-je jamais quelqu'un.
Ce tourbillon d'émotions me happa, profitant de ma faiblesse. Il arracha les derniers morceaux de mon armure que je m'étais forgée des années durant.
Où était passée la femme fatale et décadente se nourrissant de la jalousie des dames et du désir des hommes pour se sentir exister ?
Cette façade céda sous les assauts soutenus que la vie semblait inlassablement lancer contre moi, laissant la petite fille vulnérable à nu, dans cette ruelle sombre et froide.
Quand j'étais petite, j'avais peur du noir. Ou peut-être m'effrayait-il encore...
Les sanglots contre lesquels je luttais encore désespérément triomphèrent, et une larme coula le long de ma joue.
J'avais perdu.

Des bruits sourds, des cris... Des pensées empreintes de frayeur. Les sentiments d'une sixième personne s'étaient ajoutés à cette masse confuse. Mes agresseurs lachèrent mes poignets, et j'entendis le bruit de l'acier des armes tomber au sol. Des pensées s'éteignaient. Une septième s'approchait peu à peu de la mêlée. Qu'importe ce qu'il pouvait se passer autours de moi, je me refusais d'ouvrir les yeux. Sortez moi ce ce cauchemar, s'il vous plait.

S'il vous plait...
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Sirina Dubarson

Chercheuse Botaniste

________________

Sirina Dubarson
________________


Race : Humain
Classe : Guerisseuse
Métier : Botaniste
Croyances : Dieu de la Pluie
Groupe : Royaume

Âge : 26

Messages : 99

Fiche de Personnage : Il était une fois ..


Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson] _
MessageSujet: Re: Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson]   Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson] EmptyVen 17 Fév 2012 - 19:57

La nuit était tombée ne trouvant rien à faire Sirina décida alors de faire un tour dehors. Il faisait bon dehors mais personne semblait être tenté par une ballade nocturne. A quoi bon se priver d'une belle promenade , en plein silence loin des bruits dans les ruelles aux heures du marchés. Trop insouciante pour savoir que des brigands et autres erraient la nuit à la recherche d'une proie sans défense. Sirina était une femme certes, mais qui avait un fort caractère.

Mettant une cape sur son dos afin de lui tenir chaud, elle enfila ses chaussures et partit vers l'inconnu, marchant sans but précis, uniquement pour se changer les idées, car passer son temps à regarder la vie passer ne lui avait pas semblé bénéfique ces derniers temps.

Elle repensait souvent aux disputes de ses parents qui avaient toujours la même cause, son père était une sorte de tueur a gage, enfin c'est comme ça qu'elle l'imaginait maintenant la jeune femme depuis que sa mère lui expliqua le pourquoi de leur séparation. Elle ne l'avait jamais aimé depuis.. Sa haine elle l'avait refoulée au fond d'elle même, priant les cieux de ne pas lui donner une chance de revenir vers elle, car sa rancune était ferme.

Sirina tourna au coin d'une rue sombre, occupée la journée par des mendiants, la nuit elle semblait être plus repoussante, chacun de ces pas résonnait entre les différentes bâtisses construites aux alentours. Elle remarqua alors une lumière encore allumée, comment cela était il possible à une heure aussi tardive?

Peut être une fête était elle au rendez vous.. La lumière venait d'une rue assez loin, elle marcha tout droit sans même se retourner. Elle arriva alors en face de cette construction. Il ne s'agissait pas d'une maison non, mais d'une taverne.

Allait elle rentrer? Non ce n'était pas un endroit que Sirina fréquentait même si elle était assez grande pour faire ce qu'elle voulait, ces endroits là ne l'avaient jamais intéressés. Elle avait envie de faire demi tour, car cet endroit n'était pas un endroit pour elle. Des problèmes voila ce qu'elle pensait de ce genre d'endroit.

Néanmoins quelque chose en elle lui souffla de rentrer ne serait ce que de jeter un œil et voir. Elle poussa doucement la porte et pénétra dans la taverne qui était illuminé par une douce lumière. Elle n'eut pas le temps de dire bonjour qu'elle remarqua un groupe d'hommes autour d'une jeune femme..

Ces hommes lâches reflétaient l'image qu'elle avait de son père, ce qu'elle pouvait le haïr, et les haïr en même temps. La jeune femme à l’intérieur semblait être apeurée. Trop occupés dans leur mesquinerie, ils ne la remarquèrent pas, et elle prit de l'avance en ouvrant la porte pour appeler à l'aide


" Une jeune femme se fait agresser, Venez!!!" Cria t elle de toutes ses forces

Elle prit la première chose qu'elle trouva et la lança vers le groupe de malfaiteurs afin de les distraire, et qu'il laisse la jeune serveuse tranquille.


" Vous n'avez pas honte de vous en prendre à une femme?"


Elle ne savait pas si quelqu'un allait entendre ces appels au secours, mais elle ne comptait pas se laisser faire plus longtemps et sortit sa dague de sa poche. Elle prit une chaise de l'autre et alla vers eux.

Un homme s'avança vers elle d'un air moqueur ce qui ne faisait pas rire Sirina qui ne voulait pas arriver à la bagarre général mais si il fallait le faire, elle n'était pas une lâche. Il avança vers elle, tandis qu'elle reculait, elle lui planta la dague dans le bras droit alors qu'il tentait de la frapper.

Sirina attendait toujours qu'un autre revienne vers elle, contre toute attente elle lança une chaise sur un autre homme et alla vers la jeune femme en lui disant

" Vite il faut sortir d'ici.."


Elle repéra des escaliers qui menaient à un étage, elle lui dit


" Venez par la suivez moi.. Nous pourrions nous enfermer le temps que quelqu'un vienne nous aider."
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Mei Lee Huang



________________

Mei Lee Huang
________________


Race : Vampire
Classe : Ninja de glace
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Croyances : Dieu du sang
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Fiche de Personnage : Ma fiche


Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson] _
MessageSujet: Re: Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson]   Une croisée des chemins salvatrice [PV Mei Lee Huang / Sirina Dubarson] EmptyMer 7 Mar 2012 - 23:53

La nuit se faisait agréablement doucement, et sereine. La lune fixait les êtres qui se mouvaient sous ses bras comme de petites fourmis. Et les nuages qui parsemaient le ciel, la couverture de ténèbres dormaient profondément ne voulant pas jouer à cache cache. Une belle nuit pour se promener sans rien dire… Ni faire… Peut –être se nourrir ? Mei était dans cette ville, marchant dans les rues, sous sa cape, capuche sur le visage. Elle marchait paisiblement, gardant ses mains sous les pants de la cape noire. Elle entendait un silence reposant envahir la ville… En facette seulement. Mei était revenue, ou avait finit une mission… Tuer des contrebandiers qui maltraité la fille d’un bourgeois… Tous étaient morts, tête envoyé à leur mère, femme ou même enfant comme le contrat le stipulait. Cinq familles étaient à l’heure actuelle en état de choc par la vue des têtes. Elle s’amusait à faire ce métier, et trouvait plus facilement des informations comme ça. C’était une vie qu’il lui allait bien.

Après quelques semaines de chasses, et après avoir été payé, elle se retrouva dans ses rues, fixant les quelques infimes choses qui vivaient encore. Certains bistros avaient déjà fermé. Elle ne devait pas trainer longtemps dehors, enfin il restait encore quelques heures devant elle, avant que le soleil brule ce monde. C’est alors qu’une odeur délectable, et onctueuse vint à ses narines comme un appel. Elle huma ce doux parfum, s’en délectant, imaginant la pauvre âme qui le déverse comme cela, honteusement. Elle chercha la direction d’où venait cette odeur… Elle ne pouvait pas y rester, car cela faisait depuis un moment qu’elle n’avait pas bu de ce nectar.

Son sang en elle appelait à celui qui coule dans la rue. Son cœur cogna contre sa poitrine répondant à l’odeur qui coule dans ses poumons. Des poumons qui respirent ce doux parfum comme si c’était les bras réconfortant d’une maman qui veut son enfant contre elle. Pourtant malgré toutes ces sensations, malgré qu’elle se laisse guider par une odeur, Mei resta calme, et sereine à marcher dans la rue. Elle ne montrait aucun symptôme de cette envie de mordre qu’il la prenait. Elle finit par arriver dans la rue qui était les prémices de ses envies. Elle s’arrêta, restant dans la noirceur de la nuit. Elle était visible par personne, et observait la scène.

Une scène bien amusante. Une femme faible dans ses agissements, entrain de se faire tuer par des individus. Et toutes scènes, il y a toujours un élément extérieur qui intervienne… Et cet élément est une jeune femme qui veut sauver la faible femme avec un chaise et une dague… Et si Mei s’en mêlait ? Elle regardait cela avec envie de jouer, et de mordre. Cependant se mêler de tout cela, pouvait lui causer des soucis… Au fait, depuis quand elle souciait de cela ? Depuis jamais !

Elle regarda un homme courir vers la femme qui avait lancé la chaise, armé, voulant l’embrocher. Elle lança un couteau type kunai en restant dans les ténèbres, dans la pliure d’un genou. L’homme s’écroule comme un tas de déchet sur le sol. Un loup apparut devant les autres grognant alors que les 3 autres étaient derrière eux. Ils étaient encerclés. Ils attendaient l’ordre d’attaquer, et de tuer… Mei sortit finalement de l’ombre et l’homme à terre lui cria des insultes en tout genre. Elle ne fit pas attention, et s’approcha des femmes.

« Allez dans cette pièce sous les escaliers… Je m’en occupe… Et je disparais ! »

Un prémices de sourire se voyait à peine sous sa capuche. Elle n’avait que des kunais sur elle, et des shuriken, arme de ninja mais suffisant… Elle n’est pas une vampire pour rien. Elle jeta un regard sur les hommes qui tentaient de tuer les loups. Malgré les coups, les loups ne bougeaient pas, impassible, grognant.

« Et on se dépêche ! Car quand le sang est versé, on joue au feu avec mes loups, et moi-même… »


[Hrp : Désolé, déjà j'ai pas vu le lien, j'ai demandé à Abbie y a une semaine, ensuite bin j'ai pas eu le net ! Signomi pour le retard ! Esperons que ma réponse vous plaisent, bon RP !]
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