''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.'' Eto Hachiro ''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.'' Querel Sentencia ''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.'' Nagate Zetsubō ''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.'' Darn Butcher ''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.'' Aikanaro Myrrhyn ''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?'' Alcofrybas Grincebrume ''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.'' Etan Ystal ''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.'' Edwin Gwendur ''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.'' Tyrias Marchemonde ''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…'' Dimitri Morteury ''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.'' Yozora Adragnis ''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»'' Haar Wilder ''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.'' Le Peintre ''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.'' Le Violoniste ''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.'' Sill ''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.'' Setsuna Hendenmark ''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.'' Kaull Hendenmark ''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.'' Astryl Panasdür ''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.'' Sanaki Hearthlight ''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.'' Dolven Melrak ''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !'' Andreï Loknar ''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.'' Jazminsaa Alsan ''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.'' Alexandre Ranald ''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.'' Adam Moriharty ''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…'' Samaël Apelpisia ''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.'' Liam Gil' Sayan ''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.'' Héra Calliope ''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.'' Eurybie Pourrie ''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.'' Dante Waanig ''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !'' Jeyra Frozeñ ''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.'' Akira Satetsu ''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.'' Melpomène d'Ambre ''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...'' Cassandre Ombrelune ''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...'' Meryle Nightlander ''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.'' Luyak Salamya ''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.'' Clause Vaneslander ''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.'' Jack D'enfer ''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.'' Jim Stocker ''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.'' Shaquîlah Dresdeïorth ''Le pouvoir ronge l'homme.'' Balthazar Bel ''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.'' Dranek Barth ''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.'' Rodany Bleinzen ''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.'' Rin Mephisto ''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.'' Elrog Aniec ''Perdu quelque part, marche vers nulle part.'' Kyle Wate ''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.'' Karin Yzomel ''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient ! - Je connais déjà mon genre d'homme. - Vraiment... Et quel est-il ? - Les hommes morts.'' Naladrial Delindel ''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.'' Zedd McTwist ''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !'' Conrart Crowlore ''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.'' Dassyldroth Arphoss ''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.'' Lust Aseliwin ''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance. Passent les marées, soufflent les vents, en vain...'' Le Passant ''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.'' Lloyd Vilehearth ''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.'' Meneldil Tristelune ''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.'' Ezekiel Le Sage ''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.'' Karl Von Morlag ''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...'' Aznan Lauréano ''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !'' Aïden Sochlane ''- Faites taire votre cabot ! - Je ne suis pas votre servante ! - Alors je le ferai taire moi-même !'' Rosaly Von Gregorius ''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.'' Mirage Morteury ''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.'' Idryss Leeverwen ''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.'' Seïren Nepthys ''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?'' ShuiLong Zhang ''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.'' Camelle Elwhang ''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !'' Edouard Neuman ''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.'' Asgeïr Aslak ''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.'' Violette Dellylas ''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.'' Erwan Daermon Do'Layde ''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.'' Mio Raeth ''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.'' Aeli Seoriria ''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.'' Valt Horn ''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?'' Ledha Borolev ''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.'' Gigantus Corne ''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !'' Goudwin Didrago ''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.'' Uridan Sangried ''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.'' Leevo Shellhorn ''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.'' Moira Brawl ''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.'' Aoi Haandar ''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie. Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.'' Nargheil Eoss ''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis. Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.'' Meiro Fuuchiuse ''Notre futur exprime nos actes passés.'' Terence Ripper ''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant. Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.'' Tekian Varis ''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.'' Danarius Kyrarion ''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.'' Leroi-Gourhan ''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.'' Marc-Aurèle ''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.'' Malraux ''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.'' Weischedel ''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?'' Schopenhauer ''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.'' Nietzsche ''Ôte-toi de mon soleil.'' Diogène le cynique ''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.'' André Gide ''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.'' John Milton ''Nous sommes les histoires que nous vivons.'' Auteur inconnu ''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.'' Fuyumi Ono |
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| | Ether N., le chasseur de papillons. | |
| Auteur | Message |
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Ether "N."
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Race : Humain.
Classe : Maître Lame
Métier : Chasseur de papillons.
Croyances : Aucune.
Groupe : Solitaires.
Âge : 32 ans.
Messages : 11
| Sujet: Ether N., le chasseur de papillons. Dim 19 Fév 2012 - 5:08 | |
| Nom: N.
Prénom: Ether
Surnommé : Le chasseur de papillons
Âge : Ether fêtera dignement ses 32 ans le 25 Février.
Sexe: Homme
Race : Humain
Classe: Maître d’armes
Emploi : Chasseur de papillons.
Allégorie: Philanthropie
Groupe : Actuellement Solitaire, un changement pourra se faire recenser pour un Clan, par la suite. Je l'espère d'ailleurs, le groupe "Solitaires" étant presque complet !
Classe sociale: Bourgeois Arme(s), équipement: Ether est constamment armé de la longue épée que lui a donné son père, mais ne s’en sert pas. Ne se battant quasiment pas, il ne la conserve que comme un souvenir de celui-ci. Il garde aussi, bien sûr, précieusement le petit carnet en cuir que lui a été confié, souvenir de son passé. Ses vêtements sont relativement simples et légers, permettant à Ether de se déplacer avec une plus grande facilité. Talents de combat : Maîtrisant le sabre avec une très grande dextérité, ses mouvements sont devenus des automatismes confiés par la chasse au papillon. Doté d’une très grande vitesse, il sait se défendre en maîtrisant celle-ci, de façon à blesser son adversaire avant que celui-ci n’ait le temps de réagir. Ether prône tout de même son statut de « pacifique », ne se battant que s’il n’en a réellement pas le choix. Talents de magie : Insouciant, et encore candide, Ether ne voit aucune utilité à utiliser la magie. Il n’a jamais appris à manier celle-ci, ni en lisant, ni en fréquentant de grands magiciens. Tous les attributs mystiques restent donc relativement loin de ce personnage atypique. Talents divers : Sa gentillesse et sa dévotion pour la race humaine rendent Ether agréable et avenant. Sa diplomatie excelle, celui-ci préférant une longue discussion à un combat à mort. Description physique: « Tu es tout le portrait de ta mère, mon enfant. Un visage toujours souriant, ces longs cheveux dont la couleur me surprendra toujours. Oui, mon enfant, tu n’as pas eu les cheveux de ton père. Ne t’en fais pas. Ce bleu te va très bien. »« Les paroles de mon père », verset un.C’était marqué sur ce livre, il me le répétait tout le temps. Je ressemblais à ma mère. Mon visage relativement efféminé me donnait une allure plutôt atypique pour l’époque, il faut dire. Je n’apprécie guère ces hommes portant la perruque comme on subit la maladie. J’apporte une réelle importance à mon apparence, car c’est probablement la seule chose que ma mère m’ait laissé. Des mains fines, aux doigts interminables. Une peau claire et douce, que l’on peut dire mise en valeur par une corpulence assez légère. Je ne suis pas grand, pour mon âge. Du haut de mon mètre soixante-dix, je rivalise difficilement avec ces hommes de grande taille et de poids lourd. Je me préférais fin. Tout comme pour mes vêtements, c’était un choix. J’aimais les tenues longues, justes au niveau de la taille. Les gens me disaient toujours de ne pas porter de couleur, ça ne faisait pas ressortir mes cheveux. Et puis, attendre sur le haut d’une bâtisse, vêtements au vent, les cheveux poursuivant la trajectoire de la douce brise Felethienne un soir de printemps… C’était vivre. Cette tenue était pour moi comme une deuxième peau. On se sentait bien, si léger… Surtout léger, après tout, c’était tellement plus facile pour chasser les papillons… Particularité physique: Un carnet tatoué dans la nuque, - l’effigie du carnet offert par mon père -, caché par mes cheveux. Caractère: « N’oublie pas, mon enfant. La principale qualité d’un homme est sa gentillesse. Tout homme bon sur Feleth se devra d’avoir le sourire. Tout homme bon sur Feleth se devra de respecter son prochain. Tout homme bon sur Feleth ne fera jamais de mal aux animaux, et les considèrera comme ses amis. Tout homme bon sur Feleth se devra de donner sa vie pour sauver un inconnu, pour peu que celui-ci ne laisse couler une larme de remerciement. Tu veux être un homme bon, n’est-ce pas ? » « Les paroles de mon père », verset quatre. »Oui, papa. Si tu savais à quel point j’aurai aimé te répondre ça lorsque tu me l’as demandé. Malheureusement, j’étais trop jeune pour comprendre ce que ça voulait dire… Beaucoup m’appellent le candide. Toujours accompagné d’un sourire, j’ai souvent eu l’occasion de risquer ma vie pour aider mon prochain. Je n’avais que faire de ma propre vie, peut-être était-ce les paroles de mon père qui m’ont fait comprendre, le temps passant, que les autres comptaient plus que moi. Je voulais être un homme bon. Je voulais être la personne que mon père regardait, là haut, expliquant à ses amis qui j’étais, et pourquoi il était fier de moi. Je voulais être celui que l’on considérait comme le vendeur de joie, celui que l’on voulait apprécier à son bonheur perpétuel. Je voulais être tant de choses… Je voulais, et je veux surtout, vivre. Prendre le temps de rêver, assis sur un banc en compagnie d’une fille de bonne famille, lui expliquer pourquoi les animaux ne font pas de théâtre, et ce en rigolant. Je voulais m’élever, haut, dans le ciel. Voir la vie d’au-dessus, comme le fait mon père en ce moment. Je voulais m’adosser à un arbre, et entamer une sieste jusqu’à ce qu’une pomme me réveille en tombant sur mon crâne. Je voulais manger cette pomme, et la jeter parce que son acidité m’arrachait le gosier. Je voulais vivre tant de choses… Après tout, je ne reste qu’une personne aimant la vie, aimant les gens, et le bonheur. Peut-être qu’un jour, tout le monde s’aimera ? Woâh… Si ça arrivait, ce que mon père serait fier de moi… Croyance: « Mon enfant, nous ne t’obligeons pas à croire. Les croyances sont comme les rêves. Chacun d’entre nous a ce petit quelque chose, caché au fond de son cœur, comme une étoile qui brille en plus jour. » « Les paroles de mon père », verset neuf. Histoire: - « Les paroles de mon père », partie I. -28 AHK*.:
« Les paroles de mon père », partie I. -28 AHK. « Tu es tout le portrait de ta mère, mon enfant. Un visage toujours souriant, ces longs cheveux dont la couleur me surprendra toujours. Oui, mon enfant, tu n’as pas eu les cheveux de ton père. Ne t’en fais pas. Ce bleu te va très bien. »J’étais là. Assis sur les genoux de ma mère, sur le lit de cet établissement tout blanc où les gens semblaient costumés. J’avais déjà les yeux ouverts, comme des billes, pour explorer le monde. Tout se jouait dans le regard durant mes premières heures de vie. Je regardais ma mère, comme pour la remercier de m’avoir tenu pendant neuf mois, mais en lui expliquant tout de même en fronçant le sourcil que maintenant, c’est moi qui allait commander dans la maison ; et j’avais un argument de poids pour soutenir ma cause. C’était mon droit d’hurler à trois heures du matin pour réclamer un câlin. Ma mère, quant à elle, regardait mon père, amoureuse comme jamais, le sourire aux lèvres. Elle me berçait dans ses bras, contre lesquels je me sentais apaisé. Mon père, lui, regardait mon oncle, lui tapant systématiquement le dos d’une accolade qui le faisait rire. Il riait aux éclats, mêlant joie et fierté dans sa façon de se tenir. En revanche, mon oncle m’observait comme une poule ayant trouvé un cure-dent. Il ne voyait aucune utilité aux enfants. Ce n’était pas ça, il les détestait. Je n’ai jamais su pourquoi il avait une telle haine contre la jeunesse, mais il était gentil avec moi. Il ne m’appréciait pas, mais ne le montrait pas. Il se contentait de sourire, me frotter le front avec sa grosse main, et rire. Cinq ans plus tard. J'étais un homme. Du moins, c’est ce que je voulais montrer. Je me tenais droit, fier comme un coq, pour montrer à tout le monde mon corps qui ne cessait de grandir. Je me sentais grand ! Je gambadais partout, récitant un petit poème que je devais apprendre pour l’école, en cherchant quelqu’un à qui le réciter. Mon oncle était parti, il venait de trouver une compagne. Une certaine Marie-Ange, apparemment. Elle était plus âgée que lui, mais ne le paraissait pas. Elle faisait jeune, tout le contraire de mon oncle ! Du haut de ses trente-deux ans, il en paraissait la quarantaine – il ne supportait cependant pas que je l’appelle « pépé », il trouvait ça dégradant -. Nous n’avons pas de nouvelles de lui en ce moment, il reviendra sûrement un de ces jours pour dire bonjour à mon papa ! Je continuais à courir partout, en cherchant quelqu’un. Tandis que ma mère préparait le dîner, papa travaillait dans son bureau. Il n’aimait pas être dérangé quand il était dans ce bureau. « Il faut le laisser réfléchir, c’est si rare ! » répétait maman en rigolant. C’est en me rappelant ces mots que je me rendis dans la cuisine, tirant le tablier de ma mère, en exhibant mon corps grandi. Elle me regarda du coin de l’œil, en souriant. Elle me disait souvent que j’étais le plus grand des tout petits. Après tout, tant que je suis le plus grand… Je tirai à nouveau sur son tablier, en reniflant l’odeur délicieuse des plats qui mijotaient. Elle me prit sur ses épaules, et me fit regarder comment préparer le traditionnel gratin de topinambours dont ma mère avait le secret. Après quelques minutes à me servir des épaules de ma maman comme d’un siège, elle me posa par terre, et me laissa fouiller un peu partout, comme j’en avais l’habitude. Je passais à nouveau devant le bureau de mon papa, en hésitant à toquer. Soudain, je pris mes grands airs que seul le plus grand des tout petits avait le mérite d’avoir, et j’entrai dans le bureau sans frapper. Mon père se retourna, les yeux rouges, avec un sourire qui camouflait sa tristesse. Petit, je ne comprenais pas. « On va jouer ? demandai-je. - Non, on va faire mieux que ça. Je vais t’apprendre la chasse au papillon ».Nous sortions de la maison, et nous rendions dans le jardin de Grand’ma Weinström, une petite dame venant de lointaines terres désormais effondrées, s’étant installée ici depuis si longtemps que tout le monde la considérait comme la grand-mère de tous. Elle nous aimait bien, la Grand’ma. Nous autorisant à jouer dans sa propriété, nous priment le matériel de chasse au papillon, constitué d’un filet et de petites papillotes. Mon père me fit la démonstration. Tenant son filet à une main, il me montra les deux papillons au loin, et leur courait après. Je riais, j’avais l’impression que mon père trébucherait et roulerait dans la boue. S’approchant des papillons, il leva le filet. J’arrêtais de rire. Son mouvement n’était pas commun, j’étais persuadé qu’aucun chasseur de papillon ne pratiquait la chasse de la sorte. Il abaissa le filet, captura le premier papillon, puis fit tourner le manche du filet dans sa main. Il donna un à-coup en arrière, afin de capturer le second papillon dans le même geste. J’étais stupéfié. « Woâââââh, ça alors ! Ça, mon papa, c’est digne d’un homme ! m’écriai-je. - N’oublie pas, mon enfant. La principale qualité d’un homme est sa gentillesse. Tout homme bon sur Feleth se devra d’avoir le sourire. Tout homme bon sur Feleth se devra de respecter son prochain. Tout homme bon sur Feleth ne fera jamais de mal aux animaux, et les considèrera comme ses amis. Tout homme bon sur Feleth se devra de donner sa vie pour sauver un inconnu, pour peu que celui-ci ne laisse couler une larme de remerciement. Tu veux être un homme bon, n’est-ce pas ? »Je ne répondis pas. Je n’avais pas tout à fait compris ce dont il voulait me parler, et ne comprenais encore moins ce en quoi ça avait à voir avec la chasse aux papillons. Qu’importe, c’était à mon tour, maintenant !
- « Les paroles de mon père », partie II. -11 AHK.:
« Les paroles de mon père », partie II. -11 AHK. « Joyeux anniversaire, Ether ! » s’écriaient en chœur ma famille et mes amis. Surtout ma famille, mes proches étant davantage attirés par le gâteau. C’était mon anniversaire, le 25 Février -5 AHK, l’année de mes dix-sept ans. J’étais heureux. Comme toujours, d’ailleurs. Après avoir soufflé sur les bougies, et dévoré le gâteau avec un appétit plus qu’inhumain, j’allai voir mes cadeaux. Sans surprises, c’est tout un attirail de chasse au papillon que l’on venait de m’offrir. J’étais encore plus heureux. La fête prit fin à 23:45, heure à laquelle les convives s’en allèrent. Il était tard, mais pas de repos pour les papillons ! pensai-je. Je partis donc dehors, dans notre jardin, qui ressemblait étrangement à la propriété de la Grand’ma. Nous avions déménagé, le jour de mes quinze ans. Ayant muri, je ne comprenais pas pourquoi nous allions dans une résidence plus grande alors que notre budget était limité… « Ce n’est pas la taille qui importe, c’est ce qui l’en habite », me disait mon père. Je le croyais. 23:49. La chasse au papillon commençait. 23:51. La chasse au papillon était terminée. J’avais capturé vingt-trois espèces différentes de ces insectes magnifiques. J’étais si fier de moi ! Surtout l’un d’entre eux, un tout petit, qui devait être un enfant, probablement. Il avait de magnifiques ailes bleues, comme la couleur de mes cheveux. Étant encore un bébé, je décidai de le relâcher plutôt de le conserver dans les papillotes. Il avait encore longtemps à vivre…, enfin, longtemps pour un papillon, car leur durée de vie est très courte. J’ouvris la papillote pour faire sortir le petit papillon. Il ne bougea pas. Il restait là, immobile, comme un petit chiot qui attend une caresse de son maître. « Allez, vole ! » lui dis-je. Il ne bougea pas. Il se contenta de tourner sur place. J’avais compris, il ne savait pas voler. Il est vrai que je l’avais capturé sur une petite fleur, celui-ci. Je mis mon doigt sous ses pattes, et l’aida à s’envoler, avant de rentrer à la maison. Ma mère me regarda. Elle sourit. Je ne comprenais pas ce qu’il y avait de drôle dans ma tenue, peut-être étais-je plein de terre, qui sait. « Mais non, gros béta ! Sur ta tête ! »Je passai la main sur ma tête. Le petit papillon bleu s’était faufilé dans mes cheveux. On aurait dit un caméléon, on ne le voyait presque pas. Je le gardais donc de mes cheveux, le portant comme un fier couvre-chef, et m’en allais voir mon père. Je toquais à son bureau. La porte s’ouvrit. Il était là, sanglotant, le visage dans le creux de ses bras. Il pleurait toujours, mon papa. Mais il ne le montrait jamais. Il se retourna, et me sourit. La chasse était bonne ? me demanda-t-il. Je ne répondis pas. Je me contentais d’aller dans ma chambre. Je m’endormis paisiblement, et me réveilla à l’aube. Tout le monde dormait encore, je suppose. Je partis dans la cuisine boire un verre d’eau, pour me débarbouiller. Et c’est au moment où j’empoignais le verre dans la main que je regardais le mur. Mes yeux se remplirent de larmes. J’éclatais le verre dans ma main, celle-ci saignait abondamment. Je m’en moquais. Il était écrit, sur le mur : « Tu aurais dû payer, l’ami. Nous commençons par ta femme. Ensuite viendra le tour de ton enfant. »Je n’avais même pas tenu compte qu’il risquait de m’arriver quelque chose de grave. Je savais que ma mère était en danger. Je rentrais dans le bureau de mon père, posais mes fesses sur sa chaise, et lut ses documents. Je ne m’empêchais pas de regarder dans les comptes financiers. « Non payés : Prêteur sur gages. Prêteur sur gages. Prêteur sur gages. Épicier. Préteur sur gages. » était marqué en tout petit, sur une feuille à moitié déchirée. Je regardais les feuilles concernant le prêteur sur gages. « 11 boulevard de la haine », dans Feleth. Il était six heures du matin. Je m’en allais, dans ce boulevard, sans prévenir personne. Je me fichais de ce qui m’arriverait. Je voulais ma mère, saine, et sauve. J’arrivais sur le lieu lu précédemment. Une gigantesque bâtisse au nom de « Sedah N. » Caché derrière un grand muret, quelqu’un me hurla. « Montrez-vous ! Qui êtes-vous ? - C’est moi, Sedah ! dis-je en balbutiant. - Si vous êtes bien qui vous prétendez être, montrez-vous ! - Oh, euh… Je n’ose pas, je suis plein de boue ! Ouvrez-moi, que je prenne un bon bain ! »
Mon cœur battait. J’étais fichu, personne ne croirait à une excuse si stupide. « Excusez-moi, monsieur Noma. Entrez, je vous prie. »Se moquait-il de moi ? Enfin. Il tira la grande corde qui retenait le grillage. Celui-ci s’ouvrit, me laissant libre cours à un sauvetage réussi. J’entrais dans la demeure. « UN INTRUS ! UN INTRUS DANS LA DEMEURE NOMA ! » entendis-je. Il m’avait vu rentrer, je n’étais pas comme Sedah physiquement. Je compris que je n’avais plus de seconde chance. J’empoignais une lame qui faisait office de trophée, et montais les escaliers. Je ne savais pas où aller. Un homme s’interposa devant moi. « Alors comme ça, l’intrus est un gamin hein ? – il lâcha un soupir – Tuer un gamin n’est pas dans mes habitudes, mais on va faire avec. »Je fermais les yeux. J’allais mourir. Je pensais aux belles choses de ma vie. Mon père, ma mère, mes amis, la chasse au papillon. Je me rappelais de comment chassait mon père. Un grand coup de filet en diagonal, puis un retour horizontal. J’ouvris les yeux. L’homme face à moi avait une cicatrice béante sur le corps, en diagonale, et une autre, ayant déchiré ses vêtements et son buste, à l’horizontale. Sans m’en rendre compte, je venais de blesser cet homme en reproduisant les mouvements de la chasse. « Petit démon… » cria-t-il. Je m’approchais de lui, et le prit sur mes épaules. Il n’était pas très lourd, j’arrivais à le soulever légèrement. « Aidez-moi ! criai-je. J’ai blessé un homme ! Venez l’aider, il est gravement blessé ! »Je ne voulais pas que cet homme ne meure. Je ne voulais le mal de personne ici. Juste ma maman saine et sauve. Trois hommes accoururent. « Il a buté l’épéiste ! Ce gosse a buté l’épéiste ! Qu’est-ce qu’on fait ? »Un homme se précipita vers moi. Il avait son sabre en main, et s’apprêtait à me trancher la gorge d’un coup sec. Je ne pouvais pas me défendre, je portais un homme en le tenant sous ses épaules. Un bruit de fer se fit entendre. L’homme que j’aidais avait pris mon sabre dans ma main gauche, et m’avait défendu. Il avait sa lame, juste face à mon visage, retenant le sabre de l’homme face à moi. Mon assaillant poussa un cri de stupeur. La lame de mon héros se glissa contre sa gorge, le mit au sol, et l’empêcha de bouger. « Il tente de me sauver la vie, je lui sauve la sienne. Laissez le parler à monsieur Noma, en l’escortant jusque devant sa demeure. » Ils firent. Je me tenais devant une grande porte, face au bureau de Sedah Noma. Je toquais à la porte, avec un souvenir du bureau de mon père. « Entre », entendis-je. J’entrais. Cet homme aux cheveux longs et aux yeux d’ébène me regarda. « Que veux-tu ? - Woah, vos yeux… ils s- - Tais toi, imprudent. » Il me coupa la parole. Il poussa un léger soupir. « Tu sais, lorsqu’un homme ne donne pas le dû qu’il devrait, on s’assure que celui-ci ne recommence pas à abuser de la confiance des gens… - Il jouait avec une dague dans sa main droite -, c’est bien pourquoi j’ai décidé de m’occuper personnellement du cas de ton paternel… »Je le regardais, bouche bée. Il m’effrayait, sans même le vouloir. « Une vie contre une autre. Tu veux sauver ta mère ? Alors péris à sa place. »Je baissais les yeux. Je ne savais pas quoi répondre. Je me contentais d’hocher significativement la tête de haut en bas.
- « Les paroles de mon père », partie III. 4 AHK.:
« Les paroles de mon père », partie III. 4 AHK. Je n’avais aucun souvenir de ce qui m’était arrivé. Beaucoup me disaient mort, je ne comprenais pas. Je n’ai non plus aucun souvenir de ce qui m’est arrivé depuis mon enfance… Où suis-je… Me regardant dans le miroir, je remarque que rien n’avait changé chez moi, physiquement. Mes cheveux avaient un peu poussé, il est vrai, mais rien de surprenant. Je ne comprenais pas… et qu’est-ce que… J’avais un tatouage à la nuque. Un carnet. Je ne savais pas ce que c’était. « Hey ! Salut fiston ! Comment vas-tu ? »Je me souvenais de mon père, de son nom, et de son métier. Il était chasseur de papillons. Moi aussi, d’ailleurs ! Je suis un chasseur de papillons, c’est vrai ! Je jetais un œil par-dessus le bureau de ma chambre, où je vis toutes les papillotes de ma chambre, toutes étant vides. « Pourquoi il n’y a plus de papillons, papa ? - Oh, euh… Haha, euh… ils se sont tous envolés ! » me balbutia-t-il. Je savais qu’il mentait. Je cherchais ma maman. Je ne la trouvais pas. Un homme lisait le journal sur le canapé. « PAPA ! UN INTRUS ! - Ça a foiré, Jack. Il a perdu la mémoire. - Perdu la mémoire ? Mais de quoi parlez-vous ! - Laisse. Tu es voué à une vie tragique. »Mon père accourut, et mit l’homme dehors à la maison, en le traitant de « frère stupide ». Je ne le connaissais pourtant pas… Il me raconta l’histoire. Sedah Noma n’avait pas relâché ma mère comme il le faisait entendre. Il la tortura, comme le demandait son employeur. Quant à moi, il me força à travailler pour lui. Lorsqu’un jour il me donna comme tâche d’exécuter un homme, je ne pouvais le faire. Il me frappa la tempe d’un coup de lame, qui me fit perdre conscience. Je ne me suis, apparemment, pas réveillé avant 17 ans. 17 longues années de sommeil. « Mais, je ne me bats pas, papa… Tu m’as toi-même dit, les vrais hommes sont gentils. »Je parlais encore comme un enfant. Mentalement, j’en étais un. Il pleura. Je n’avais jamais vu mon père pleurer face à moi. Habituellement, il me cachait sa peine par un sourire. Là, il pleurait. « De plus, ce choc t’a fait perdre la mémoire… à tel point que celle-ci sera instable. Tu ne te rappelleras pas de ce que tu fais, tout ce dont tu te souviendras éternellement étant ce dont tu te souviens en ce moment. Ton prénom, ton nom, et qui je suis. C’est plus ou moins tout... - Ne t’en fais pas, papa ! Je suis content d’être avec toi ! Mais… Ça veut dire que je ne me souviendrais pas de ce que tu viens de me dire ? »Il me glissa à la main un petit carnet, enveloppé de cuir brun.« Là dedans, tu y trouveras tout ce que tu auras besoin de savoir sur ton passé. Garde-le toujours très précieusement près de toi. Si tu venais à l’égarer un jour, il se peut que ta mémoire te fasse oublier son existence, et tu te retrouverais perdu dans une vie que tu ne connais pas… D’accord, mon enfant ? - Oui, papa. - Tu ne te souviendras pas non plus de Sedah Noma. Je pense que c’est la meilleure chose à faire, je ne veux pas que tu souffres davantage à cause de lui. D’accord, mon enfant ? - Oui, papa. »Il me montra aussi deux très grands cadeaux. Très hauts, je ne savais pas ce dont il pouvait s’agir. Je m’approchais du premier. « Qu’est-ce que c’est ? », demandai-je. J’ouvris l’emballage. Une longue épée, à la lame totalement incurvée, brillait sous mes yeux. Sa forme de croissant de lune m’éblouissait. Je me souvenais de cette arme, c’était celle de mon papa quand il n’était pas dans son bureau. Je la garderais toujours précieusement avec moi. Je continuais à regarder mes cadeaux. Le second était fin en bas, et relativement épais en haut de l’emballage. « C’est… un filet de chasse pour papillons ! dis-je, émerveillé. - Oui, mon enfant. C’est un filet de chasse pour papillons. Car tu resteras toujours mon petit chasseur de papillons. »
* Il m'arrivera de parler en "AHK", correspondant à "Après Kaull Hendenmark" Ennemi: Son ennemi historique reste bien sûr Sedah Noma, mais dépourvu de mémoire, il oubliera très vite l’existence de celui-ci. Allié(s): Personne, pour le moment. Philanthrope, il reste néanmoins très agréable, et rêve de se faire des tas d’amis. Loisir(s): Ether reste passionné de chasse aux papillons. Il garde précieusement avec lui quelques papillotes, en cas de rencontre fortuite d’un papillon rare. Endroit(s) le plus fréquenté: Ether a l’habitude de fréquenter les bancs publiques dans la place de Feleth, et tous les endroits relativement peuplé. Il est très extraverti, et ne se doutant pas de son âge, aime se lier d’amitié avec des adolescents. Qualité(s): Une humanité pure, et un grand respect de tout son entourage font d’Ether une personne apte au dialogue, chose très souvent ressentie chez les autres personnes. Défaut(s): Les seuls souvenirs de son passé étant écrits sur un carnet, Ether souffre du manque relationnel qu’il devait normalement avoir. Il n’a jamais connu sa mère, et n’a jamais été mentionnée dans ce carnet. Peut-être souffre-t-il tout simplement de ce manque maternel. Quant au joueur.À quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? - Tout le week-end, très probablement, de 10h à 21h30. La semaine un peu moins, disons une base de 17 à 21h. Il m’arrivera aussi parfois de rester jusqu’à point d’heure comme un hibou, afin de nourrir ma soif de lecture. Comment avez-vous découvert le forum ? - Google > RPG sur forum > Et me voilàààà. ! Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? - Rien à redire, si ce n’est que tout va bien ! C’est exactement l’esprit graphique que je souhaite voir dans une page forum. Peut-être un tout petit bémol sur la hauteur de la page d’accueil, qui perturbe un peu la navigation. [Peut-être diminuer très légèrement le format des images qui y sont liées ? (Réduire de 15x5 serait déjà bien !) « TEST RP » : Achetons de la viande chez un boulanger. N'appréciant pas d'écrire pour "blablatter", et ce sans contexte, je décide donc à mes risques et périls de raconter une petite anecdote. Et ainsi va la vie !« Je voudrais une bonne pièce de bœuf pour régaler mes petits enfants ! - Pardonnez-nous, madame, mais c’est une boulangerie ici ! La boucherie se situe juste à côté ! »C’était une petite vieillotte toute rabougrie qui s’annonçait sur le pas de la porte. Probablement très malvoyante, elle pensait entrer dans une boucherie. Nous ne pouvions lui en vouloir. « Mais c’est un bon petit lapin que je vois, ici ! », dit-elle en montrant un croissant du doigt. Sur l’instant, j’imaginais un petit lapin gambader dans la vitrine, ce qui me poussa à sourire. À vrai dire, boulanger n’était pas mon métier. J’aidais un ami qui avait perdu son meilleur employé, celui-ci étant parti avec sa femme, enceinte de neuf mois. « Allons madame, je vais vous accompagner à côté, ne vous en faites pas ! dis-je, sortant doucement du côté réservé aux employés. - Du bison ? Non merci, j’ai beaucoup de mal à mâcher en ces temps, ce n’est pas comme vous, jeune homme, hihihi ! »Elle était tellement maladroite que ça lui donnait un petit côté malin qui me faisait rire. Je plaçais mon bras en dessous du sien pour la guider jusqu’à la petite boucherie du coin de rue. Sans que je ne m’y attende, elle serra mon bras, et prit ma main gauche dans la sienne. « Vous voulez danser, n’est-ce pas ! hurla-t-elle sans s’en rendre compte. Vous savez, j’ai appris le tango ! »Elle se mit à danser avec moi. Enfin, le bon terme serait plutôt : « Elle me traîna partout ». Le personnel riait aux éclats, la clientèle venait en foule pour admirer le spectacle. Un employé, dansant avec une petite dame âgée. Après une vingtaine de minutes de tango, suivie de salsa puis de milonga, épuisée tout comme moi, elle me lâcha le bras. « Bon… Allons chercher votre pièce de bœuf… », lui dis-je, retirant en vitesse mon bras du sien par peur de séquelles. Elle s’en alla d’elle-même au pied de la porte, se retourna, et m’adressa deux ou trois derniers mots. « Oh, vous savez, ma mémoire me joue des tours ! Ce n’est pas une pièce de bœuf qu’il me fallait ! »Et c’est de l’autre côté de la rue, probablement dans la boucherie, qu’une voix raisonna d’un hurlement essoufflé par une danse endiablée : « UNE BAGUETTE S’IL VOUS PLAÎT MONSIEUR LE BOULANGER. »- Spoiler:
Heureux d’avoir terminé cette petite présentation !
Dernière édition par Ether "N." le Dim 19 Fév 2012 - 15:52, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Ether N., le chasseur de papillons. Dim 19 Fév 2012 - 14:58 | |
| Bonjour, bienvenue. Attention au contexte : nous sommes sur Feleth ici et non sur "Terre". ^^ J'aimerais en savoir plus sur cette guérison ? De plus, si tu perds la mémoire, j'aimerais que tu m'explique comment tu sais encore utiliser ce sort. Merci d'avance de modifier cela. ^^ Edit : Je te valide, n'oublie pas de modifier ton profil : Néro, Elem est venu ici... |
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