Nom : Dryan
Prénom : Sowin
Rang : /

Âge : 23
Sexe : Homme

Race : Hommes
Classe : Rôdeur
Métier : Assassin
Croyances : Aucune
Groupe : Royaume

Équipement : En tant que rôdeur, il aime à voyager léger, et en tout discrétion. C’est ainsi qu’il va être vêtu de couleurs sombres, de vêtements légers et faciles à porter, qui n’entravent en rien les mouvements, parce qu’il a besoin de pouvoir se déplacer rapidement et dans des terrains pas nécessairement cléments.
Pour armes, il possède un arc particulièrement léger, un carquois tout ce qu’il y a de plus courant, une épée sans aucune originalité qu’il a volée à quelque cadavre croisé en route et plusieurs dagues qu’il cache un peu partout sur lui, à portée de main. Il ne se charge jamais plus pour les raisons évoquées précédemment. Il ne possède rien de plus puisqu’il mise tout sur l’efficacité et pas sur la durée. Ce qui peut tout à fait être un désavantage au cas où la mission viendrait à durer.
Talents de combat : S’il est un excellent tireur à l’arc et qu’il peut abattre des proies en mouvement à une certaine distance, tout se complique lors des combats au corps-à-corps. Il manque cruellement de technique, ne sait pas bien manier son arme, et a beaucoup de mal à faire autre chose que de rester sur une position défensive. Il préférera largement fuir à toute allure que de s’engager dans un combat rapproché dont l’issue est incertaine. Sowin est également un adepte de l’attaque par surprise, voire par derrière. Grâce à sa discrétion et à ses pas feutrés, il peut arriver derrière une victime et lui trancher la gorge avant qu’elle n’ait pu protester. Et ceci, bien que cela ne soit pas loyal.
Talents de magie : Aucun.
Talents divers : Très fort pour se camoufler et se glisser dans l’ombre un peu partout, il peut très facilement passer inaperçu aux yeux des autres. Autrement, à part son talent assez exceptionnel pour l’arc, il ne sait pas faire quoi que ce soit de ses mains mais il est plutôt doué avec les animaux, notamment les chevaux. D’ailleurs, c’est à ça qu’il se destinait avant toutes ces péripéties.
Pouvoirs particuliers : Aucun.
Apparence physique : Sowin est un homme à la carrure qui n’a rien, on peut le dire, d’imposante. Son mètre soixante-cinq n’a rien d’effrayant. Il est même plutôt fin, ce qui lui procure un grave désavantage en combat. Il fait penser à une ombre, comme un corbeau, un oiseau de mauvaise augure. Il vous regarde d’un œil torve, presque las, et puis il disparait, comme il est venu, comme une ombre passe furtivement sur un mur et s’évanouit dans l’air. Ses longs cheveux noirs encadrent un visage fin aux traits durcis par les quelques années de vie. Ses yeux vous sondent comme s’il lisait en vous, pour vous déstabiliser.

Caractère, personnalité : Si il y a des choses qui caractérisent Sowin, c’est sans doute son hypocrisie, son opportunisme et sa lâcheté. Car oui, c’est un lâche, doublé d’un peureux. Aussi n’aura-t-il aucun scrupule à abandonner quelqu’un s’il juge que la situation n’est plus à son avantage. Loin d’être prêt à mourir pour ses idées, il n’hésitera pas à retourner sa veste si la situation s’y prête. Il peut toutefois se montrer presque serviable et agréable s’il a quelque chose à y gagner. Tantôt mielleux, tantôt agressif au possible, il s’adapte à la situation pour essayer d’en tirer le maximum. En fait, Sowin est un escroc de premier ordre, extrêmement malléable, qui, même s’il avait des idéaux, s’en est détourné pour éviter un châtiment mortel. Il peut se montrer relativement intelligent, du moins capable de tenir un raisonnement convenable et également assez autodidacte. Il semble nécessaire de préciser qu’il n’est pas, ou plus, tout à fait sain d’esprit. Ainsi peut-il se mettre à murmurer tout seul et à agir comme s’il était contrôlé par des forces au-delà de toute compréhension et de tout contrôle. On peut dire de lui qu’il est névrosé, et qu’il frôle la psychose par moments. Ses plus grandes phobies sont la mort et la douleur. On ne peut compter sur lui que si on le menace suffisamment pour qu’il se sente en danger. Bien qu’il reste dans le royaume, il ne se mêle jamais vraiment à la société.

Histoire : Sowin est né de l’union de deux humains des plus normaux et honnêtes. Son père était dans la fabrication d'armes -une tradition qui se transmettait de génération en génération depuis longtemps déjà- et avait un sérieux penchant pour l’alcool et sa mère était une honnête femme qui ne savait pas faire grand-chose de ses dix doigts. Sowin a très vite suivi une formation sur les rudiments du combat, le maniement de l’épée et de l’arc, ceci grâce à la volonté de son père de lui transmettre l'art et la passion de son métier. Majoritairement de l'épée, parce que la fabrication d'arcs ne lui était pas dévolue, mais c'était presque un objet sacré dans sa famille, pour des raisons qui restèrent vagues pour lui, alors il fallait qu'il sache le manier. Son père le lui enseigna du mieux qu'il le put, sans pour autant avoir grand-chose à lui apporter puisque cet art s'était perdu au fil du temps. Mais il n'avait cure des enseignements de son père puisque, même si sa technique n'était pas rigoureuse, il parvenait à se former lui-même en s'exerçant, ce qui n'était pas le cas de l'épée avec laquelle il était bien moins agile et doué. Cependant, si il se passionna pour les armes, leur fabrication était bien loin de l'intéresser. Un certain attrait pour le combat, aucunement pour la forge de la lame. Son enfance se déroula sans accroc majeur, malgré le comportement violent et désespéré de son père. Son père le destinait à reprendre le flambeau, ce qu’il craignait par-dessus tout, parce qu’il avait horreur de tout cela, du bruit des marteaux sur les lames, de la chaleur, de l'odeur caractéristique du métal chauffé, de tout ce qui constituait ce métier. Cela donna lieu à de violentes disputes au domicile et le père et le fils furent en froid, ainsi Sowin dût quitter le domicile familial pour commencer à errer et mentir en quête d’une miche de pain. S’il était relativement extérieur à tout avis politique, cela changea lorsqu’il apprit que son père, pour qui il nourrissait malgré tout un profond respect, comme tous les fils qui désirent être la fierté de leur père, avait été tué sans aucune raison par les Capes Blanches. Cela nourrit son aversion profonde pour le nouveau gouvernement mis en place, aussi rejoignit-il les rangs des rebelles, par haine et volonté de vengeance. Il apprit rapidement à manier au mieux les armements rudimentaires, et on utilisa sa grande furtivité et son agilité pour devenir un assassin. Il a même commencé à y prendre goût, jusqu’à ne plus s’en passer.
Il trahit cependant le camp des rebelles quand il se trouva encerclé par les troupes du royaume qui menaçaient de le tuer. En bon lâche qu'il était, il préféra se rallier au royaume plutôt que de mourir pour ses valeurs. Il est depuis utilisé de la même manière par l’autre camp, ce à quoi il s’est plutôt bien adapté, oubliant ses instincts de vengeance et ses précédents courants de pensée. Quand bien même il serait amené à tuer ses anciens alliés, il n’y verrait probablement aucun souci, tout occupé qu’il est à s’enfoncer de plus en plus dans sa propre folie. Il traîne autour des villes, dans les forêts, on ne sait jamais vraiment où le trouver, quand bien même il se prétend intégré à la société grâce à ses quelques rares relations positives.

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? 5j/7j

Comment avez-vous découvert le forum ? Top-site

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Magnifique, j’adore l’ambiance, les différentes citations, l’image de fond… Bref, j’adhère ! Ce sont de très bonnes idées bien exploitées. Génial !


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Le soleil se levait à peine, déversant un rai d’une lumière pâle sur les plaines. Sowin continuait sa poursuite, aussi discret et silencieux qu’un souffle de vent au coeur d'une tempête. Cela faisait un moment maintenant, qu’il courait à en perdre haleine, malgré son endurance, et il sentait l’engourdissement gagner peu à peu ses jambes qui, bientôt, se refuseraient et se déroberaient sous lui. Mais sa tâche était de la plus haute importance, et il se devait de ne pas échouer.
Mais les erreurs ne pardonnent pas, lorsque l’on a ce genre de missions. Et la fatigue lui avait enlevé sa discrétion naturelle, juste assez pour qu’un groupe ennemi, c’est-à-dire du Royaume, ne lui fonde dessus et ne l’encercle, lui coupant toute retraite et toute espérance de s’en sortir vivant. Il était seul face aux chevaux. Tu es faible, faible, tellement minable mon petit Sowin. Ne pas l’écouter, ne pas l’écouter. Mentir, il fallait qu’il mente.

- C’est la fin, cette fois, susurra-t-il d’une voix à peine audible tant elle était étranglée par l’angoisse.

Sa vie ne tenait qu’à un fil. Un faux pas, et l’un de ces cavaliers lui trancherait la tête. Il fallait tout jouer maintenant, et bien jouer.
Changer de visage, changer de personne. Devenir autre tout en restant le même, faire demi-tour et faire face à ses ennemis. Leur faire face et les rejoindre, ou du moins essayer.

Ou périr.

Mourir, la mort, quelle perspective effrayante. Quoi de plus terrifiant que le non-être caractéristique de la mort ? Cette absence d'être, ce long voyage et cet arrière-gout d'éternité. Il fallait jouer le tout pour le tout. La peur faisait couler de longues trainées de sueur dans son dos. Il se sentait mal. C'était tellement étrange comme sensation. Tellement étrange. Comme s'il allait vomir, sur l'instant, et mourir dans la foulée. La peur de la mort restait sa plus grande crainte, c'était l'une des seules blessures dont on était sûr de ne jamais se remettre. Il fallait y croire. De toutes ses forces. Se modeler. Se vendre s'il le fallait. A l'inverse du preux héros mort pour ses convictions, ce foutu héros qu'il n'était pas, qu'il ne serait jamais. Il n'avait pas le courage et la foi nécessaire pour cela. Il n'était régi que par des instincts très primitifs, une entité qui voulait rester en vie, quitte à lui faire commettre toutes les atrocités, même à trahir ceux qui avaient mis toute leur confiance en lui. Il n'était qu'un pantin avec une multitude de visages et autant de possibilités de repli. Se replier pour vivre, pour survivre. S'en sortir, rien d'autre. Vivre l'instant et espérer celui d'après. Que le flot de respirations ne cesse jamais.

Jamais.