Prénom-Nom: Hazar Erunak

Rang: Noires ailes, noires nouvelles.

Âge: 31 ans

Sexe: Masculin

Race: Humain

Classe: Guérisseur

Métier: Médecin et escroc, détrousseur de cadavre, pilleur de tombes et tueur psychopathe

Croyances: Dieu du Sang

Groupe: Clans (les Psychistes)



Équipement:

→Habits: il est vêtu d'une sorte de longue robe de bure noire, sa tête est ornée d'un masque noir à tête de corbeau et d'un chapeau bicorne en feutre noir, il porte aussi des bottes en cuir souple et noir (oui, je sais, il est très porté sur la couleur noire, qu’est-ce que j’y peux, moi?), deux gants en cuir blanc (haa! Je vous ai eu, ils ne sont pas noirs…), et des épaulières soudées en métal.

→Equipement: il a toujours sur lui une trousse de chirurgie (comprenant un lot assez complet de scalpels, une scie, un flacon d’éther anesthésiant, des instruments aux formes diverses et dont le nom nous est inconnu, à nous autres mortels), une sacoche en cuir remplie d’herbes médicinales et toxiques, une courte dague cachée sous sa robe, un assortiment assez complet de remèdes et poisons d’origine animale, et une lime, dans la botte.

→Autres: il porte également une boucle d’oreille à l’oreille gauche, et un tatouage représentant le visage du dieux du sang sur le flanc droit.

Talents de combat: Pas de talents de combat à proprement parler…il a un certain talent pour se déplacer sans faire de bruits et est naturellement rapide et souple. Il utilise ces compétences naturelles pour tuer ses victimes: des paysans innocents, pour la plupart, qu’il tue par derrière, en plus… Il utilise généralement un scalpel, qu’il manie avec dextérité du fait de son métier. Mais, en combat réel, face à un véritable guerrier, il ne ferait pas le poids.

Talents de magie: Beaucoup plus de choses à dire de ce côté-là: techniquement, il est un guérisseur, malheureusement, il a tendance à utiliser ce talent en maintenant les blessures de ses victimes ouvertes pour les faire souffrir. Il ne possède pas de talents de magie de combat, mais ses talents de guérisseur sont exceptionnellement développés: il sait cicatriser les blessures (jusqu’à un certain niveau de blessure, évidemment, ce n’est pas un dieu, non plus), les maintenir, au contraire, ouvertes, désinfecter sans désinfectant, ressouder les os… Ce talent est limité par son énergie vitale, et ne peut pas être utilisé sur Hazar par lui-même.

Talents divers: Là non-plus, on ne peut pas dire grand'chose... Il a, comme je l'ai dis un peu plus haut, un talent modeste de marche silencieuse.

Pouvoirs particuliers: Il tire de l’énergie vitale de la souffrance d’autrui, sa puissance est donc à son comble sur un champ de bataille, par exemple… Evidemment, cet apport de puissance n’est que momentané, et ne lui sert qu’à pouvoir utiliser ses talents de guérisseur plus longtemps ou avec plus de puissance. Il résiste aussi un peu plus aux pouvoirs de manipulation mentale qu’une personne normale, du fait de la tortuosité de son esprit.

Apparence physique: De nature assez frêle, il a la peau blanche, pâle, même, à tel point qu’on l’a cru albinos à sa naissance… Il est assez grand (environ un mètre et soixante-dix centimètres), sa silhouette est donc longiligne, mais cet aspect est compensé par son habillement étrange et agressif, destiné à le protéger des maladies, mais qui le transforme en quelque chose de difforme, mais loin d’être ridicule. Par ailleurs, il a les yeux d’un bleu si limpide qu’on pourrait le croire aveugle, et les cheveux noirs (il les porte coupés courts, pour ne pas qu’ils le gênent).

Caractère, personnalité: D'abord les traits principau: il n'aime ni le luxe, ni la luxure, pur lui, une vie simple et rigoureuse est synonyme de bonne santé. Par ailleurs, foncièrement méchant, mauvais, avide, cruel, sadique, obsédé par la mort et la souffrance, il aime à partager ses passions autours de lui en effectuant des travaux pratiques. Malheureusement, ceux qui y assistent ont une fâcheuse tendance à ne pas réapparaître vivants, aussi nous ne savons pas s’il est apprécié. Le morbide et l'étrangent sont pour lui comme une seconde nature, et, par exemple, il aime dormir dans des cimetierres, ou près de cadavres.



Hazar est né dans un village boueux et quasiment inhabité dans le fin-fond de la campaggne felethienne. Lorsqu'il sortit du ventre de sa mère, il était déjà extrèmement pâle, et ses yeux étaient injectés de sang. Aussi le prit-t-elle pour un albinos (être albinos est considéré comme une malédiction), et, après maintes délibérations avec sa famille, décida de l'abandonner sur une route. Un geste de bonté dans toute cette cruauté innocente de paysan, elle l'abandonna sur une route fréquentée (mais peut-être était-ce simplement le "Hazar"). Ce jour même, une charrette transportant un médecin passait sur cette route. Voyant l'enfant abandonné sur son chemin, le médecin le recueillit, et s’en occupa comme un père. Cette rencontre était pour lui un don du ciel, car il révait depuis toujours d'avoir un fils, et n'avait pourtant pas de femme. Malheureusement, le jeune homme avait déjà un penchant avéré pour le sadisme (il avait, un jour où son père était absent, écorché vivant son chat, puis l’avait jeté dans une marmite d’eau chaude…), et il arrivait déjà à ressentir la douleur des patients de son père lorsque celui-ci les opérait. Son père ne s'en rendit compte que progressivement, et lui apprit, entre temps, tout ce qu'il savait sur l'art de guérir. Bientôt, outré par l’attitude de son fils adoptif, il l’abandonna à son tour à l’âge de dix-huit ans dans une ruelle de Madorass. Cette fois-ci, il fut recueilli par deux frères, qui s’étaient fait une spécialité du détroussage de cadavres et du pillage de tombes. Il les suivit durant plusieurs années, mais finit par être lassé de leur mode de vie, bien qu’il appréciât et respectât leurs activités au moins autant qu’eux. Il s’établit alors comme médecin dans un petit village, mais faillit être arrêté lorsqu’on le retrouva un matin allongé dans son lit, aux côtés du cadavre d’une de ses patientes… Il s’enfuit encore, et se fit médecin itinérant. C’est alors qu’il remarqua le nombre de maladies qui étaient inconnues de la médecine. Il se mit, peu à peu, à vendre des remèdes inefficaces et prit bientôt plaisir à cette nouvelle activité. Un jour, il croisa un homme sur un chemin isolé, qui dormait, ventre contre terre. Par curiosité, il lui trancha la carotide. A ce moment, il ressentit un extrême bonheur, un soulagement de toute fatigue, et un sentiment de puissance. Il avait enfin trouvé sa voie. Par plaisir, il continuait cependant ses autres activités. C'est lors d'un de ses voyages qu'il rencontra un membre du Clan des Psychistes. Ils parlèrent, et constatèrent qu'ils partageaient tous deux un mépris des non-magiciens, et une cruauté inassouvie. Aussi, Hazar rentra dans ce Clan, mais continua ses voyages solitaires, car il savait que c'était sur les routes qu'il trouverait sa vie. Peut-être aurez-vous un jour la (mal)chance de le croiser..?



A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum? Le plus souvent possible, c'est-à-dire, au moins une fois par semaine, et généralement, beaucoup plus.

Comment avez-vous découvert le forum? Ce personnage est le double-compte de Nakor le Vagabond (le délais de trois mois a été respecté).

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum? Superbe! Toujours aussi superbe!



Hazar marchait, sans buts. Il errait plutôt qu’il marchait, d’ailleurs, comme à son habitude. Un vent chaud le faisait transpirer sous sa robe. Il hâta le pas. La route était ensoleillée, et il n’aimait pas que le soleil vienne perturber ses morbides rêveries. Il bifurqua donc, au premier croisement rencontré, dans la route la plus ombragée possible. La route en question traversait une forêt touffue, et ancestrale. Sur le chemin, devant lui, un homme marchait en boitant. Hazar pressa encore le pas, et parvînt à le rejoindre au bout d’une dizaine de minutes. Ils parlèrent ensemble en marchant. Hazar se surprit à trouver agréable la compagnie de l’homme. Celui-ci, comme l’apprit Hazar, était en réalité atteint d’un pied bot, et d’une scoliose au dos. Hazar proposa de l’opérer. L’homme accepta. Il s’allongea sur la chaussée, et attendit patiemment que la douleur cesse. Et la douleur cessa. Tout cessa. Plus rien n’était, et le vide sans limites s’étendait devant lui.
Hazar prit un plaisir incroyable à plonger la lame dans son ventre, puis à l’ouvrir dans toute sa longueur. Un frisson parcourut son dos. Il maintint ouverte la blessure, comme à son habitude, et administra à l’homme une solution de pavot calmant, afin qu’il ne meure pas de douleur. Il plongea le doigt dans la blessure, et le lécha. Le goût du sang sur sa langue raviva sa cruauté, et il infligea une série de petites entailles sur le corps de l’homme. Il l’émascula. Un liquide sombre coula sur le sol, ainsi qu’un liquide pâle. L’homme expia. Hazar pleura. Non pas, comme on aurait pu le penser, à cause de l’acte qu’il venait de commettre, mais parce qu’il venait juste de commencer à s’amuser réellement. Dépité, il abandonna le corps aux charognards, et repartit sur la route.

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