''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez | 
 

 Silence. [Nargheil].

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Tarja Simbelmynë



________________

Tarja Simbelmynë
________________


Race : Démon Commun
Classe : Submersive.
Métier : Ichtyologue.
Croyances : L'Eau.
Groupe : Les Démons.

Âge : Treize ans.

Messages : 5

Fiche de Personnage : Orage.


Silence. [Nargheil]. _
MessageSujet: Silence. [Nargheil].   Silence. [Nargheil]. EmptyMer 29 Aoû 2012 - 17:16

Le silence n'a une voix,
que pour celui qui sait écouter.



Silence. Le silence, et son chant inaudible pour l'oreille sourde. L'endroit était désert, et silencieux. Quoi de plus naturel, pour un cimetière... Parfois, on y croise un corps vivant, qui d'un regard éteint, contemple les pierres, leurs gravures, hume inconsciemment le parfum des fleurs que l'on dépose au fil des années, près des édifices. Qui erre, à la recherche de réconforte. Mais le réconfort ne peut venir des morts. Les morts sont en dessous, sous la terre, sous les pieds des vivants. Ils demeurent, un instant, parfois longtemps, et disparaissent, faisant à nouveau corps avec la terre. Cette terre qui par ses mécanismes innés, a fait naître chaque être vivant. Cependant, d'une naissance arrive la mort. Ainsi, ils meurent. Et retournent sous la terre. Alors, c'était ici que les « humains » inhumaient leurs morts ? On les déposait avec respect dans des cages en bois, et l'on enterrait ces cages sans barreaux sous la terre. Une pierre était gravée et placée près de l'endroit. Et au fil des jours, les éplorés déposaient des fleurs et venaient se recueillir. Parfois, il y avait des caveaux, on voyait les marches disparaître dans le noir. C'en était presque effrayant.

Tarja découvrait petit à petit le monde sur lequel elle s'était retrouvée. Se rappelant la façon dont elle avait enterré ses frères et ses sœurs, elle constata que l'idée restait la même, d'une espèce à une autre. Mais elle savait que ses semblables, plus grands, plus barbares, ne songeaient pas vraiment à accorder tant de considération aux morts. Peu importait. Elle savait son frère sous la terre boueuse des marécages, ainsi que tout le reste de sa famille. C'était cela, l'unique chose qui importait. L'endroit, le cimetière, n'en restait pas moins d'une tranquillité désarmante. Le parfum qui emplissait l'air, par contre, était désagréable. Bien qu'enfouies, les odeurs de la mort sortaient quand même de la terre, se mélangeant aux effluves de larmes et de douleur qui ramenaient les vivants. Ces derniers pouvaient-ils sentir, l'odeur si particulière, du chagrin ? Qui savait...
Au fur et à mesure qu'elle avançait dans le cimetière, la jeune démone sentit une odeur de plus en plus forte et dérangeante. Ses sourcils se froncèrent, tandis que ses pas accéléraient. Curiosité morbide, approchant d'un noyau de pourriture au parfum d'outre-tombe. La source de l'odeur lui apparut soudainement; c'était un corps que personne n'avait enseveli. Un homme, allongé au sol, dans une position étrange. La moitié de son visage était contre terre, l'autre moitié était visible de là où se trouvait Tarja. Ses yeux étaient clos, une main sèche se trouvait près de ce visage à l'air presque paisible. Tout le reste de son corps était négligemment disloqué. C'était une image assez poignante. Le corps avait été jeté sans la moindre considération, au sol. Et abandonné là, comme un déchet. La jeune fille avança, s'agenouilla près de l'homme, et de ses deux mains frêles et blanches, retourna le corps pour le mettre sur le dos. La provenance de l'odeur se révéla alors. Une plaie béante dans son ventre, le sang ayant tourné au noir, et d'innombrables petites choses blanchâtres grouillaient partout dans la plaie. L'odeur était absolument écœurante, mais Tarja resta de marbre. Dans des gestes lents et respectueux, elle fit se joindre les mains du mort, sur la plaie. Ensuite, elle se releva et tourna la tête un instant, cherchant des fleurs. Quelques unes s'étaient échappées d'un bouquet, et jonchaient désormais le sol, seules. Elle les saisit, et vint les déposer entre les doigts noircis du cadavre. Si l'on oubliait la trace noire et immonde que formait la plaie, c'était presque beau. La démone grava les images dans sa mémoire, d'abord, le corps disloqué, abandonné, ensuite, la blessure, et la moisissure qui grouillait en elle, puis, l'apaisement illusoire, et les fleurs. Cela ferait une belle toile..

Bientôt, des voix éloignées interrompirent ses songeries. Des êtres approchaient. Rabattant la capuche noire de sa large cape, elle marcha très rapidement à travers les tombes, afin de sortir au plus vite du cimetière. Passer inaperçu pour une enfant comme elle, c'était la meilleure solution pour éviter les ennuis. Une fois à l'extérieur du cimetière, elle reprit une allure lente, et marcha comme si de rien n'était. Mais deux larges mains saisirent ses épaules afin de l'arrêter, et finalement, sa capuche se rabaissa en arrière, dévoilant ses cheveux blancs, et ses iris pourpres. En face d'elle se tenait un homme, très grand, dont tout le bas du visage était recouvert de poils. Il avait des yeux si foncés qu'ils en paraissaient noirs. A ses épaules à lui était accrochée une cape blanche, comme les deux autres hommes qui se trouvaient derrière lui. Tarja fit le rapprochement rapide entre tous ces gens qu'elle avait vu, vêtu de capes blanches, la ville très fréquentée dans laquelle elle se trouvait, et les mots des habitants. Ces gens-là, avec les capes, c'étaient les soldats de la ville, en quelques sortes.

« Qu'est-ce qu'une mioche comme toi fout ici ? » demanda t-il, d'une voix grave et sévère.

Pour toute réponse, l'enfant se contenta de le regarder. Lentement, ses yeux remontèrent jusqu'aux siens, avant de s'y glisser, comme la poussière s'incurve dans l'œil et le brûle. Semblant sonder les moindres recoins de l'âme de l'homme, Tarja le fixa profondément pendant un court instant, qui sembla durer des heures. Une panique silencieuse naissait dans le ventre du soldat, tandis que ses mains étaient toujours serrées sur les épaules de la démone. Comme un son métallique qui augmentait à chaque inspiration. Bientôt, au moment où il crut voir les lèvres de l'enfant s'ouvrir, l'air lui manqua, et il fut contraint de la lâcher pour se tenir la gorge, en toussant fortement. C'était une toux humide, quelques remontées d'eau glissèrent de ses lèvres gercées, tandis que derrière lui, ses compagnons le regardaient, médusés. Profitant de la distraction, l'albinos s'éclipsa, et dans sa course, remit encore une fois sa capuche sur son visage.
L'image du corps de l'homme lui revint à l'esprit, elle aurait aimé savoir qui il avait été, de son vivant. Ce qui avait causé sa mort, ce qui avait justifié qu'on le balance ainsi, dans le cimetière. Elle se remémora son visage, un visage d'homme mur, aux traits virils. Tarja se rappela alors la fente dans ses lèvres, ainsi qu'à son arcade, perçant le sourcil. Elle aurait vraiment aimé connaître son nom, son passé. Son caractère, ses sentiments. L'observer, plus longtemps. Mais les soldats étaient arrivés. Pourquoi venaient-ils dans le cimetière ? Leur avait-on signalé la présence d'un corps ?

Les questionnements de la démone cessèrent quand elle s'aperçut qu'elle arrivait devant un immense édifice. Ce ne fut pas les constructions magnifiques qui attirèrent son attention en premier, mais plutôt l'éclat du soleil, à l'arrière des tours. Les nuages s'étaient rassemblés, ils ressemblaient à des vagues immobiles. Mais la lumière, éclat éblouissant, passant à travers les vitraux de l'édifice. C'était quelque chose de somptueux, qui fit cesser toute pensée dans l'esprit de Tarja. Son corps s'était figé, non loin de la construction, et son regard bien qu'embrasé par la lueur du jour, restait rivé sur le soleil caché. La seule chose qui parvint à la ramener à la réalité fut une bousculade venant de l'arrière. Un groupe d'hommes, qui marchaient hâtivement vers l'édifice, discutant à toute vitesse, gesticulant dans tous les sens. Ils étaient complètement ridicules. La démone les regarda intensément, l'œil légèrement écarquillé, avant qu'ils ne disparaissent dans la grande tour. Ce n'était pas ainsi que cela se nommait. Le nom lui échappait; tant pis. Serrant ses petites mains sur son manteau noir, elle se mit à avancer, jusqu'à la grande porte brune, qu'elle poussa doucement, avant d'entrer dans le lieu sacré.
L'éclairage y était beaucoup plus sombre qu'à l'extérieur. Il y avait le soleil qui passait à travers les vitraux colorés, ainsi que quelques chandeliers dont chaque bougies étaient surmontées d'une flamme. Il faisait agréablement frais, grâce aux épais et grands murs de pierre. Murs où étaient accrochés plusieurs toiles magnifiques, représentant sûrement des passages des récits divins dont disposaient ces personnages de cultes qu'avaient inventé les humains. Plus loin dans la grande pièce, il y avait de petites statuettes, devant lesquelles étaient agenouillés quelques croyants, les mains jointes. Ils.. priaient. C'était une cathédrale. Le mot revint subitement à l'esprit de Tarja, qui avait toujours une main sur la porte entre-ouverte. Doucement, elle ferma derrière elle et fit quelques pas. Ses yeux tournaient lentement, observant chaque coins de l'immense pièce froide. Quelque chose de profondément étrange émanait des murs, un parfum sans odeur, de fascination perdue, de cauchemars blancs d'immondices. Fontaine de l'âme d'où s'écoule parfois le sang du péché, mêlé à celui des victimes oubliées. Les yeux perdus dans ses contemplations songeuses, elle s'assit sur un des multiples bancs en bois qui étaient alignés dans la pièce.

Ses pensées filaient, comme toujours. Dans des images sanglantes, de couronnes d'épines, de croix de bois, de bras percés. Des musiques, des chants profonds, d'hommes encapuchonnés autour d'un bûcher. La religion, telle qu'on la décrit dans les histoires sordides de sorcellerie et de magie obscure. La porte s'ouvrit, derrière, fracassante cette fois. Sursautant, elle se retourna. La lumière passait dans l'ouverture, l'aveuglant complètement. Mais elle discernait le corps d'un homme, à travers cet éclat trop violent. Pourtant, son regard ne se déroba pas. L'œil imprévisible, elle fixait.
Revenir en haut Aller en bas

Nargheil Eoss

☼ | Lame claire

________________

Nargheil Eoss
________________


Race : Élu
Classe : Chevalier Solaire
Métier : Soldat d'Adiryl
Croyances : ---
Groupe : Anges

Âge : 115 Ans

Messages : 285

Fiche de Personnage :


Silence. [Nargheil]. _
MessageSujet: Re: Silence. [Nargheil].   Silence. [Nargheil]. EmptyMer 29 Aoû 2012 - 20:37

Arléen.
Depuis combien de temps s'amusait-elle à le faire tourner en rond entre les sombres ruelles humides à l'odeur écœurante de Madorass?
Il avait déjà arpenté une grande partie de la ville, et le soleil , continuant sa route, semblait vouloir se dissimuler lâchement derrière les nuages gris, chargés d'agressivité protectrice.
Une longue cape recouvrait son arme et son armure, lui permettant d'éviter les regards emplis de convoitise des humains stupides qui marchaient dans les rues noires de monde.
Arléen dansait. L'obligeant parfois à détourner le regard du chemin pour la suivre des yeux, le faisant parfois se frayer un chemin entre les foules des citadins pressés. Elle se moquait des basses considérations des humains. Elle avait raison. Sa chevelure d'argent flottait innocemment dans les relents putréfiés de la ville.
Elle sauta soudain. Atterrissant avec grâce et légèreté à ses côtés.
Nargheil porta une main instinctive à son arme sous son long manteaux au teint verdâtre.
La foule se poussait.
Quelque chose arrivait.
Nargheil suivit Arléen qui se dissimulait dans une ruelle en riant. La boue maculait le sol comme il macule l'esprit des Felethiens.
Se penchant légèrement, il aperçu finalement la cause de cette agitation.
La foule se pressait sur les côtés pour laisser passer deux soldats en armure et capes blanches. ils portaient leurs armes à la ceinture, des armes impures, uniquement maculées de sang faible. Des capes blanches. Leur visage à la barbe drue et piquante reflétait leur stupidité, leur arrogance et leur lâcheté.

-Ordures...

Nargheil avait chuchoté, mais un enfant à sa droite se retourna pour le regarder avec des yeux incrédules. Il soupira, les humains représentaient vraiment une race inférieure.
L'élu aurait voulu se poster devant eux, mais inutile d'attirer des ennuis dont il se serait passé.
Arléen lui passa devant. Que faisait-elle?
Il se mordit la lèvre inférieure. Non! Elle n'allait pas faire ça?!
Et pourtant... Elle leur tournait autours, le regardant joyeusement, un air moqueur sur le visage.

-Tu peux les tuer, attends qu'ils sortent de la foule... Tu peux les tuer...
-Oublie ça!
-Regarde comme ils sont imparfaits... Regarde comme ils sont laids. Vois-tu leur nature Abjecte?

Oui, ils devaient mourir, mais pas maintenant. Peu importe, il pouvait lui résister... Il le pouvait.
Les capes blanches avançaient toujours, fiers de l'attention et de la crainte qu'ils inspiraient. une crainte qui n'était pas la leur. Madorass en était responsable. L'atmosphère pesante de cette ville. Et la stupidité de ses habitants.
Les trois capes blanches tournèrent à un croisement, causant un nouveaux mouvement ridicule chez les habitants terrifiés.

Cette fois, l'ange sorti de sa cachette. Il se sentait ridicule, humilié... Ils allaient le payer très cher.
Il suivit les trois membres de la garde d'élite du Roy durant plusieurs heures, attendant le moment précis pour faire reposer leurs corps mutilés au milieu de la voie publique. On ne se moquait pas de lui impunément.
Arléen riait. De plus en plus fort, elle riait. Et à chacun de ses éclats de rires, le ciel s'assombrissait. Son arme vibrait sous sa cape. Que voulait elle? Leur sang. Leur vie, la vue de leur cadavres éventrés. à moins que ce soit lui. à moins que ce soit sa sœur, qui tourmentait le paysage comme les capes blanches tourmentaient les citadins impuissants. Le maître et l'esclave. Le rire et les ténèbres. Les lâches et les faibles.

Nargheil les suivait encore quand. Après le passage d'une silhouette étrange encapuchonnée, Arléen se détourna brièvement des soldats. Elle le regarda et il vit un effroyable sourire se dessiner sur ses lèvres couleur de sang.
L'ange détourna le regard.
Celui-ci se posa, sur la silhouette aperçue plus tôt. Elle se dirigeait vers le cimetière, aucun doute possible. Les regrets l'avaient-ils amenés ici?
Le monde, était trop sombre pour un simple humain. Arléen n'aurait jamais altéré l'endroit à ce point. Le clocher de la cathédrale ne trembleraient pas autant. Les capes blanches ne la suivraient pas avec un air si malveillant sur le visage...
Parfois, la lâcheté et la stupidité se mêlent et deviennes la cruauté. une cruauté bestiale, qui avec elle peut emporter la raison, le corps et la vie.
Et cette cruauté était la seule expression discernable sur leur visage. Et certainement aussi sur le siens.

Qu'allaient-ils faire? La coincer dans le cimetière apparemment... Lui-même ne respectait pas cet endroit. Pourquoi devrait-il avoir autre chose que du mépris pour des humains? Surtout morts. Mais venant d'être de la même espèce... Cela le confortait dans son idée. Ils devaient mourir.
Il sorti sa Hallebarde de sous sa cape et les suivi en marchant accroupi. Discret? Certainement pas, un vrai soldat l'aurait déjà entendu. Mais un vrai soldat ne s'amuserait pas à poursuivre une si frêle personne venue se recueillir.

Les capes blanches arrivèrent à son niveaux, alors qu'elle remettait sa capuche. Nargheil eu juste le temps d'apercevoir son teint d'un blanc fantomatique, pareil à la peau d'un cadavre, ses cheveux blancs comme les neiges des monts d'Adiryls et ses yeux aux Iris d'un rouge éclatant. Un rouge sanglant. un rouge qui l'appelait de concert avec les rires d'Arléen à faire couler sur les tombes un flot de sang et de douleur. De haine et de souffrance.

Le plus grand des trois posa ses mains sur ses épaules, bloquant ses chances de fuites et sa capuche retomba. Au milieu des ténèbres, des tombes et de la stupidité, la pâleur exceptionnelle de sa peau et de ses cheveux était comme un soleil pâle brûlant tous ceux qui oseraient le toucher.
Mais l'homme ne brûlait pas. Non. Au lieu de ça, une violente toux le prit soudainement. La fille, pourtant très jeune, ne semblait absolument pas effrayée. Au contraire. alors que celui qui devait être le chef de l'escouade crachait rageusement l'eau qui lui remontait à la bouche, la fillette s'enfuyait, planta là les capes blanches.

Arléen se dirigea vers eux, le moment était venu.
Le temps s'arrêta, l'humidité en suspension mêlée aux relents nauséabonds de la décomposition ne flottaient plus nonchalamment dans l'air. Non, tout cet air stagnant emplit de pourriture, de pleurs pathétiques, de noblesse déplacée et de stupidité animale se déplaça rapidement derrière Nargheil qui courait vers les soldats, arme à la main.
Arléen guida la hallebarde dans la gorge d'un premier soldat, transperçant sa gorge tandis que le tueur implacable tournait sur lui-même, dansant avec sa sœur dans une œuvre macabre de poésie morbide.
Un deuxième soldat tomba lui-aussi sous le besoin compulsif de sang d'Arléen, l'arme enfoncée jusqu'au manche dans son torse.
Le dernier, se remettant difficilement de son accès de toux inexplicable, dégaina son épée en se tournant vers le responsable de la mort de ses compagnons de lâcheté. Il allait les venger.
Il leva son arme pour porter un coup au tueur qui retirait une hallebarde sanglante du corps sans vie de son ami. Et il les vit. Ses yeux aux iris argentés, lui lançant un regard, amalgame terrifiant de pureté immaculée, de démence incontrôlable, et d'un calme glacial. Tant de contradiction dans un regard. Comme si il n'était pas seul à le regarder.
L'assassin leva la main vers lui. Devait-il s'estimer chanceux? Il allait probablement le laisser vivre. Il pourrait lui dire qu'il se repentait, qu'il laisserais les habitants tranquilles. Il lui dirait d'attendre à un endroit et il lui apporterais de l'or. Et une armée pour le tuer.
Il croisa de nouveaux son regard. Il ne le fixait pas lui. Quelque chose se trouvait derrière, quelque chose de bien plus effrayant que ce guerrier vêtu d'une cape recouvrant son armure brillante.
Une perle de sueur frigorifiante coula le long de son dos. Qu'on le délivre, qu'on le laisse reposer en paix. Tout plutôt que de supporter cette pression plus longtemps.

-Finissons-en.

Parvint-il à articuler malgré la salive qui lui collait les lèvres.
La présence devint plus forte, plus pesante, plus insupportable, il allait craquer, il fallait... Un éclair blanc l'aveugla.

-Merci...


Nargheil nettoya sa hallebarde avec un pans de cape.
Le monde avait repris ses nuances ordinaires dans une violente explosion de couleur.
Arléen se tenait désormais appuyée sur son épaule, souriante. Elle avait eu ce qu'elle voulait.
Nargheil s''éloigna de la scène du crime en rangeant son arme. Les corps resteraient étalés au sol, se vidant de leur substance lentement. Ridicules. Humiliés. Tels les animaux qu'ils n'ont jamais cessés d'êtres, jusque dans leur mort. Chassés par un prédateur.
L'ange regarda autours de lui. Il voulait retrouver cette enfant. Il le devait. Pour une raison obscure.
Arléen se détacha lentement de lui, presque à contrecœur pour se diriger vers la cathédrale au vitraux colorés.
Nargheil la suivit rapidement. Des tonnes de questions se pressaient déjà dans son crâne concertants cette fille.
il arriva devant la porte et la poussa avec force, laissant entrer avec lui les derniers rayons de soleils avant que la pluie ne reprenne ses droits sur le paysage.

Au fond du bâtiment à l'architecture imposante, se trouvait un autel maculé de traces de sang séché au pied duquel des fidèles se tenaient prostrés.
Non loin de lui, sur une rangée de bancs servant probablement à la vénération silencieuse d'une invention ridiculement humaine, se trouvait, assise et contemplatrice, la raison de sa présence. Il s'en approcha à pas lents et, s'asseillant à ses côtés, prit la parole d'une voie fatiguée.

-Des problèmes avec les capes blanches?

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
 

Silence. [Nargheil].

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Feleth :: Feleth, le monde du milieu :: Madorass, cité royale :: Cathédrale et cimetière-