''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen]

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Eliegan Pharos



________________

Eliegan Pharos
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Race : Humain
Classe : Maître lame
Métier : Philosophe
Croyances : Toutes les divinités de Feleth
Groupe : Royaume

Âge : 52 ans

Messages : 5


Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen] _
MessageSujet: Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen]   Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen] EmptyJeu 26 Jan 2012 - 20:16

Ce n'est pas un hasard...


Eliegan y pensait beaucoup. Cela l'empêchait de dormir depuis plusieurs nuits. Le parchemin était dans des mains inconnues, et tout était perdu.

Il avait déjà pensé à faire ses bagages et à s'en aller loin de Venill et d'emporter tous ses problèmes avec lui... Mais après mûre réflexion, il avait décidé de rester. Il devait affronter en face ce qu'il pensait, et ce qu'il avait écrit.

*Imbécile...* pensa Eliegan. C'était une insulte à lui même. Car il avait été en effet un parfait idiot. C'était peut-être l'âge qui l'empêchait de réfléchir à long terme. Il se revoyait encore pris malgré lui dans un de ses ennuis habituels...


Trois gardes discutaient sur le bord du muret. Il était une heure avancée de la nuit et le couvre-feu était placé, Eliegan éspérait rentrer chez lui avant qu'on le remarque, pour éviter qu'on le prenne pour un voleur ou un espion, ce qui donnerait une très bonne raison aux gardes pour l'arrêter.

Il longea donc le pied du muret, les gardes ne pouvaient pas le voir. Il prenait le temps de poser chaque pied devant l'autre le plus silencieusement possible.

Les gardes semblaient avoir bu, et pas que de l'eau. Ils riaient comme des hyènes et se racontaient des histoires idiotes.

Mais une de ces histoires avait attiré l'oreille d'Eliegan, tandis qu'il avait presque passé le muret...


Et toute l'histoire était consignée dans son journal. Coup du sort, son journal avait été dérobé par des voleurs mercenaires il y a quatre jours. Il ne savait pas en quelles mains son journal était tombé, et il craignait que le Roi soit au courant. Mais les Capes Blanches engageraient-ils des mercenaires pour leur sale boulot? Non... En quoi son journal pouvait intéresser la rébellion? En rien... Et cette fameuse Confrérie des Ombres, ont-ils vraiment besoin de mercenaires pour dérober un simple livre à un vieillard? Bien sûr que non.

*Que la déesse de l'Equinoxe me vienne en aide...*

Par cette prière muette, Eliegan éspérait un retournement de la situation, que son journal soit en fait tombé sous son armoire, ou que tout était un rêve, que tout était fini... Mais non. Il serra les poings de rage et ferma les yeux. Dans son fauteuil, devant sa porte, alors qu'il veillait au cas où les mercenaires reviendraient, le sommeil finit par avoir raison de lui et il s'assoupit...
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Louwen Raezrock



________________

Louwen Raezrock
________________


Race : Demi-Seirdan
Classe : Mage-Guerrier
Métier : Mercenaire / Chasseur de Prime
Groupe : Alliance des Ombres-Confrérie des Ombres

Âge : 25 ans

Messages : 24


Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen] _
MessageSujet: Re: Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen]   Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen] EmptyJeu 26 Jan 2012 - 23:23

    Mais par le Fléau, qu'a-t-on à foutre d'un maudit calepin ?

    Krougan s'en servant de projectile il le jeta à travers la pièce et rata sa cible. Le journal heurta le mur de pierres avant de rebondir en direction de la table et de renverser une carafe de vin. Le malheureux que le demi-orque avait dans son viseur n'était pas très futé, mais restait, néanmoins, d'une agilité suffisante pour l'esquive basique. Il avait demandé la prise d'otage de la fille Faëcnel, et on lui ramenait quoi ? Un feuiller inutile !? Et on réclamait une récompense plus importante que prévue ? Balivernes ! Il n'avait pas pris la peine de vérifier les dire, ne retenant de tout cela qu'une chose : on essayait de le rouler dans la farine. Le malingre plongea vers sa trouvaille, noyée dans le vin, essayant tant bien que mal de sauver l'écriture coulante, de récupérer quelques bribes d'informations que sa mémoire fragile n'aurait jamais pu retenir.

    NAN ! S'écria-t-il d'une voix nasillarde et suraiguë. Ses doigts arachnéens soulevèrent l'ouvrage et le secouèrent délicatement pour aider la gravité à évacuer le liquide. Malheureusement pour lui, l'écriture était devenue illisible, les informations consignées, tout bonnement irrécupérable. De toutes ces vaguelettes d'encre seuls étaient lisible ces mots :

    « …d.s âmes to..rmentées du Vein à qui on a..ra:t promis un corps sain à incarner sa..r.ont faire marcher une arm:'e de cadavres ne craigna..t ni la peur ni la do..leur pour leur invocate..r ... »

    Krougan prit conscience de son erreur lorsqu'il vit le nom du Roy un peu plus au dans le paragraphe. Qu'avait à voir le Roy dans des invocations morbides ? Il poussa l'avorton pour récupérer le parchemin entre ses mains et tenter de décrypter quelqu'autre information, mais sans succès. Ce qui se tramait avec ces invocations pouvait les dépassait à un point inimaginable.

    C'quoi le Vein ? Demanda le jeune Yurio.

    Ferme-la ! Où as-tu trouvé ça ? A qui l'as-tu pris ? Où est ce type ? REPONDS PAR LES DIEUX OU JE T'ETRANGLE !

    Mais comme ses deux mains enserraient déjà le cou roublard, ce dernier avait bien du mal à parler. Il extirpa de sa gorge « Venill », « vieillard aux livres », « voisin des Faëcnel ». Il le jeta à terre. Le pauvre gringalet se recroquevilla au sol suffocant. S'il s'était contenté d'attirer la fille hors de la bâtisse, ses camarades se seraient chargés du reste. En tant que nouvelle recrue, ses rôles étaient minimes, et en trouvant ces informations, il avait vu son talent de bandit enfin récompenser. C'était sans compté l'ironie de la vie. D'autres profiteront de sa découverte, il ne restera rien pour lui, ni la gloire, ni les miettes.
    Le demi-orque était songeur. Il lui fallait trouver une solution rapidement. Personne ne devait savoir ça, ces infos, c'étaient les siennes, il trouverait lui-même de quoi retournait cette affaire, avec ses gars.

    Dégage de là, Vermisseau ! Cria-t-il. Il ponctua ses mots par un cracha. Tremblant, l'adolescent décampa. Krougan quant à lui songeait déjà à l'organisation de son périple. Il partait sur le champs.

    * * *
    * *



    Je veux voir la confrérie.

    A Madorass, la Confrérie était une institution illégale, et les conscrits se retrouvaient souvent à Rhum et Vigneron, une auberge à la double implication. Des regards en biais s'adressèrent au gosse, en sous-entendant que s'il prononçait ce mot à nouveau, il ne pourrait plus jamais parler. Si un tel groupe de mercenaires prenaient soin de passer inaperçus, ce n'était certainement pas pour qu'un gamin viennent les dénoncer à voix haute et fière.

    — Dégage de là petit, tu vas t'attirer des ennuis.

    Je sais des choses ! Le R...

    Il se tut et balaya la salle du regard. Ses renseignements étaient bien trop précieux pour les révéler de nouveau et risquer de ne récolter rien du tout.

    Je veux voir la Confrérie.

    Dis-donc, on t'a pas dit de la fermer ? Fit une voix biscornue et résonnante derrière lui. Un homme moustachu émergea devant lui et planta un coutelas sur le comptoir, menaçant. Ses yeux perçant lui donnait un air de dangereux cannibale.

    Je veux voir la Confr...

    Un geste siffla, soudain intercepté par un reflet cuivré. Sans qu'il n'ait eu le temps de comprendre l'action, le moustachu brandissait une lame qui était sur le point de le poignarder tandis qu'une femme à la chevelure flamboyante avait interposé une hache qui bloquait son offensive. Sa force n'était pas si surprenante quand on savait qu'elle venait de l'arène.

    Si tu veux tuer quelqu'un, vas à l'extérieur de cette taverne et ne t'attaque pas à un gosse.

    Chuis pas un gosse !

    Tu commences à sérieusement m'emmerder Raezrock. Soudainement Mademoiselle a une bonne conscience ? Un jour, tu vas tous nous foutre dans la merde avec tes conneries. D'ailleurs qu'est-ce que ça peut te foutre, c'pas toi qui passe ton temps à laisser des cadavres sur ton chemin ? Et c'est qui qui nettoie derrière toi, tu t'es déjà demandé ?

    Non, elle ne s'était pas demandée, parce que ça lui était égal. Parce qu'elle vivait ainsi et qu'elle ne comprenait pas la valeur de la vie. Ce qu'elle comprenait par contre c'était la valeur des choses. Et elle avait les sens aiguisés. Ca sentait la vinasse, et le merdeux tenait contre lui un calepin aux pages pourpres. Elle était curieuse de savoir son histoire, et pour la savoir, il était nécessaire que le petit puisse parler. Elle l'attrapa par le bras et le traîna jusqu'à la réserve sans plus d'explication alors qu'il s'évertuait à se dégager de l'étreinte.

    Cesse de hurler ! Tu voulais voir la Confrérie; la voici. Qu'est-ce que tu lui veux ?

    Silence. Il la jaugea de haut en bas. Une femme ? Dans la confrérie ? Bon, okay, après tout, ne venait-elle pas de lui sauver la vie ?

    Comment je peux savoir que je peux vous faire confiance ?

    * * *
    * *



    Elle avait tout rapporté à ses supérieurs. Tout. D'aussi loin que sa mémoire le lui permettait, avec tous les détails dont on lui avait fait part. La suite ne se fit pas attendre. Puisque c'était à elle qu'étaient venus les ennuis, c'était elle qui les résoudrait. Ca lui ferait une petite expédition, et d'autre part, la Confrérie restait septique à son récit, hors de question, donc, d'envoyer un membre à l'aveuglette. De toute façon, qui d'autre que elle, elle et sa curiosité, pouvait être assez fou pour se jeter à corps perdu dans une mission sans que ni tête ? Néanmoins, pour ne rien laisser au hasard, cette histoire d'âmes tourmentées avait été traité avec autant de sérieux possible. Elle agirait donc seule, c'était une nécessité pour doubler le demi-orque en toute discrétion. D'autres éléments auraient été inutiles, et l'aurait ralenti.
    Le Venil. De nouveau. Elle espérait ne pas recroiser les paysans chez qui elle avait foutu la hola pour tuer un rebelle il y avait maintenant quelques lunes de cela. Elle cherchait quelqu'un, et elle savait qu'elle n'était pas seule à le faire. Seulement il était vitale pour elle d'obtenir la confiance de cette personne en vue de devancer Kourgan et sa bande. Elle avait avec elle le journal, elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui disait que le prendre l'aiderait fortement dans sa tâche. Assise dans la taverne, elle le posa sur la table, bien en vu, et sirota lentement la bière qu'elle avait commandé. Qui sait, ce serait un appât ? Sinon, elle irait elle-même rechercher ce vieillard avec ce qu'elle savait de lui. Mais une approche plus subtile ne pouvait pas faire de mal, pour une fois...

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Eliegan Pharos



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Eliegan Pharos
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Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen] _
MessageSujet: Re: Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen]   Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen] EmptyDim 29 Jan 2012 - 11:59

Ce fut le cliquetis étrange qui le réveilla.
Du moins, pas tout de suite. Ce fut d'abord des rêves étranges ponctués de créatures à ailes sombres voguant autour de lui... Quand l'une d'elles fondit sur lui, le cliquetis avait retenti, et Eliegan s'était réveillé en sursaut.
Il n'avait pas mis longtemps à identifier ce cliquetis. Il résonnait presque dans sa modeste maison, car le crocheteur de la serrure était loin d'être discret. Un crocheteur ! Eliegan, se leva brusquement de son fauteuil, toutefois sans faire de bruit. Ca ne pouvait pas être un hasard, quatre jours après que la même serrure fut crochetée pour lui voler honteusement son journal. C'était probablement le voleur qui revenait... Pourquoi? Les explications lui échappaient, mais comme toute personne en danger il craignit de suite pour sa vie. Alors qu'il entendait le crocheteur relever goupille après goupille, Eliegan regarda autour de lui en cherchant une passe, une aide à son problème. Son regard se posa soudain sur son coffre sur lequel était posé une pile de livres. Parfait.
Il se déplaça le plus furtivement possible, ce qui était malaisé, car il était pressé par les bruits que produisait le crochet du présumé voleur dans la serrure de sa porte. Les goupilles étaient probablement presque toutes relevées, cela ne faisait aucun doute. *Nom d'un chien*, pensa le vieillard. Quand il fut arrivé au coffre, il enleva les livres sur son toît, l'ouvrit sans bruit et se glissa à l'intérieur. Alors que le crochet fut retiré de la porte, Eliegan leva la main et toutes les flammes qui éclairaient ses lanternes s'éteignirent. Il eût juste le temps de refermer le coffre quand la porte s'ouvrit.
Eliegan retint sa respiration. Ses muscles étaient meurtris dans les parois exigües du coffre en bois. Il n'osait pas bouger le moindre membre, de peur de se faire repérer par un simple bruit. Il entendit des pas lents et lourd heurter le plancher à rythme régulier, se rapprochant de lui peu à peu. Par le bruit donné des pas, le vieux sage se rendit compte qu'il n'y avait pas un crocheteur, mais deux. Il les entendit chuchoter :
- Pourquoi tout est éteint? Où se cache cet enfoiré? murmura une première voix.
- On nous avait dit qu'on le trouverait ici... dit une voix un peu plus anxieuse. Je vais voir en haut, toi, fouille la pièce.
Eliegan entendit les pas caractéristiques claquant sur son petit escalier de bois menant à l'étage, sa chambre. Pendant se temps, n'osant toujorus pas bouger, il ressentit tout près de lui le crocheteur qui était resté au rez-de-chaussée. Il crut l'entendre fouiller sous le bureau, foutre sans respect tous ses parchemins à terre (*Ce crétin ne sait probablement pas lire... pensa Eliegan dans un assaut de mépris pour ses intrus) et ouvrir son armoire. Puis, les pas s'approchèrent lentement du coffre...
Eliegan sentit son sang se glacer dans ses veines. Il serra sa main sur sa dague coincée dans son manteau, bien qu'il sût qu'il n'était probablement pas de taille contre deux hommes armés avec une simple lame de vingt centimètres. Il ferma les yeux dans l'obscurité, attendant le probable supplice...
- Hey ! cria une voix à l'étage. Amène toi, viens voir ça !
L'intrus qui était à deux pas de découvrir Eliegan tourna brusquement les talons et monta les marches ligneuses de son escalier quatre à quatre. Le vieillard en profita immédiatement. Il ouvrit le coffre le plus silencieusement possible et ouvrit la trappe cachée dans son sol. Il en sortit une canne de bois noueux, un fourreau de cuir contenant une épée bordée d'argent, souvenir de sa carrière de lame au service du Royaume, et quelques livres et parchemins qu'il fourra dans sa besace, laquelle fut passée à sa hanche. Il s'enveloppa de son manteau en tissu couleur marron, mit son épée à sa ceinture et s'aida de sa canne pour sortir dans la nuit, se coulant hors de sa maison intruse.
Il devait partir. Hors de la ville. Le plus vite possible. Il devait aller dans les montagnes de Feleth, et rejoindre le Temple de l'Est. Il avait des amis là bas, qui l'aideraient probablement. Il savait qu'il avait découvert quelque chose de dangereux qui menaçait sa vie et celle de ses concitoyens. Ce n'était plus une affaire de guerre rebelle, c'était quelque chose de plus grand, de plus dangereux, de plus impressionant. Comment allait-il quitter la ville en sécurité?...
*Jo' !* pensa Eliegan. Continuant de marcher vers le fleuve de la ville, il pensa soudain à son ami le barman de la Taverne de Venill. Il pourrait sûrement le faire sortir de la ville par le fleuve, avec une embarcation marchande. Quand il sera loin de la ville, il marcherait en nomade jusque les montagnes. Ce n'était pas l'expérience de la marche qui lui manquait, lorsqu'il était dans l'armée. Mais vite... le temps pressait.
Eliegan bifurqua à gauche, et vit la taverne de Venill. Il essaya de ne pas paraître suspect, n'allant pas trop vite, mais pas trop lentement non plus. Il passa discrètement devant deux gardes occupés à discuter de l'Etat du Royaume actuellement. Il était six heures du matin, le couvre-feu venait de se lever avec le Soleil. Il entra dans la Taverne, presque déserte à ce moment là. Presque. Quelques poivrots buvaient, Jo' tournait le dos à la porte, occupé à nettoyer des chopes, et une jeune femme à l'air sombre était installée avec une bière en main et un petit livre à côté d'elle. Eliegan alla d'abord vers le bar, voulant parler à Jo', lorsque, du coin de l'oeil il reconnut le petit livre qui était posé à côté de la fille. Il ouvrit grand les yeux et murmura, le regard tourné à présent vers la jeune fille, complètement paralysé :
- Par tous les dieux... Mon journal...!
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Louwen Raezrock



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Louwen Raezrock
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen]   Ce n'est pas un hasard... [PV Louwen] EmptyJeu 9 Fév 2012 - 18:23

    Au fil des battements de la porte sur ses gonds, Louwen sentit la patience la quitter. Pour la énième fois, la porte de la taverne s'ouvrit, et elle ne daigna pas même y jeter un coup d'oeil. Il aurait d'ailleurs été bien maladroit que de scruter les nouveaux venus pour y chercher l'éventuel propriétaire. Ce type d'approche un peu trop franche et direct frisait l'hostilité, et bien que ce pusse être une manière d'agir dignes des siennes, notre barbare se contentait de sirotait sa chope. Cette subtilité l'irritait, elle l'irritait d'autant plus que ça faisait des heures qu'elle était là sans bouger, avec le sentiment désagréable de chercher un agneau qui avait changé de pré voilà bien des jours. Trop habituée à être au coeur de l'action elle peinait dans sa démarche, même si rien n'y laissait paraître. La patience est après tout quelque chose qui s'apprend, et c'est justement ce que la mercenaire tirera de cette soirée d'oisiveté. Elle restait néanmoins attentive à ce mi-homme qui lui tournait autour, ou plutôt autour de sa table, de puis un petit moment déjà. Finalement, il laissa traîner furtivement ses doigts sur l'objet de ses convoitises. Il avait cru pouvoir dérober le journal, ni-vu, ni-connu, d'un geste ample, apparemment persuadée que la jeune femme commençait à s'éméchait. Mais pas du tout, et bien loin de là. Sans qu'il n'ait eu le temps de ciller, une lame s'était glissé entre son index et son majeur, clouant fermement l'archive à la table. D'un bond souple, la distance qui séparait le larron de pacotille d'elle fut réduite à quelques centimètres; penchée au dessus de la table, elle lui assénait un regard digne de celui d'un grand prédateur menaçant sa proie, ses yeux verts aux pupilles légèrement ovales lui donnaient l'air d'une panthère, et son sourire aux canines à peine plus longue que la norme accentuait ce côté félin, carnassier. On eût dit qu'elle pouvait le mordre au visage à tout moment.

    Ne va pas croire que j'ai mal visé.

    Et alors qu'elle le fixait, quelque chose en arrière plan attira son attention. Une incroyable stupeur dans les yeux d'un homme qui regardait la scène, et plus que la scène, l'objet de l'altercation. Le flair de Louwen ne laissait pas de doute là-dessus; d'une manière ou d'une autre, cet homme savait quelque chose. Elle fut tirée de sa rêverie par le crissement d'un poignard qu'on ôte de sa ceinture. Elle détourna la lame à main nue, une coulée sanglante entama sa décent long de la paume meurtri. Pour toute réponse, elle lui administra un coup de tête qui l'envoya illico au tapis. Telle est la règle ; celui qui frappe le plus fort a moins mal. Etourdie pour quelques secondes, elle s'empara vivement du manuscrit illisible, et donc inutile. A moins qu'on ne sut replacer les mots dans leur contexte. Et c'est bien dans cette idée qu'elle s'avança vers ce quinquagénaire. Qu'importe l'information, tout pouvait être utile, et elle aurait quelqu'information. Son pas était dangereux et menaçant. A quelque mètres de l'homme elle se saisit d'une chaire et l'envoya sur un groupe de buveurs déjà bien échauffé avant de donner un grand coup du droit à un autre client qui se trouvait-là. Rien de mieux qu'une bagarre général pour détourner l'attention... Et tenter de pousser ce potentiel informateur à l'extérieur de la taverne...
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