''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]

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AuteurMessage

Uridan Sangried

Maître du sang

________________

Uridan Sangried
________________


Race : Vampire-Seirdan
Classe : Magesang
Métier : Marquis des Plateaux de Lune
Croyances : aucune
Groupe : Arcane XIII

Âge : 1327 ans

Messages : 524

Fiche de Personnage : Le Dieu du sang vous accueille

Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
1-2
1-2-3-4

prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
1-2-3-4-5-6-7-8-9

Prélude à la chute :
1-2-3-4

Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] _
MessageSujet: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyLun 6 Aoû 2012 - 18:48

Les rebelles avaient cela de
particulier qu'ils savaient commanditer à peu près tout et
n'importe quoi sans se révéler. Comme si ça m'intéressait de
savoir quel être éphémère se cachait derrière une capuche
fermée, ou même qu'elles étaient ses occupations en temps normal.
Le métier de chasseur de prime (ou mercenaire, ou tueur à gage,
dans le fond ça revient souvent au même) a cela de bon qu'il est un
des plus stables : même sous la démocratie on commanditait des
meurtres.




Ma cible était justement un rebelle.
Tombé aux griffes des partisans du royaume, il risquait de ne pas
résister à l'interrogatoire. Le ton du commanditaire était
chevrotant lorsqu'il avait parlé de l'inquisiteur, visiblement
quelqu'un de redoutable. Mais de toute façon, j'avais aussi eu assez
d'informations pour savoir quand me glisser dans le petit camp
provisoire sans rien risquer.




Car oui, il n'avait pas encore était
emmené aux geôles. Fraîchement « cueillis » par la
garde, il était « rangé » dans une cage, attaché à un
chevalet pour s'assurer qu'il resterait là. J'observai donc ce camp
depuis une petite cache, alors qu'il était arrêté dans une
clairière, en route pour la capitale.




Lorsque j'arrivai, il n'y avait qu'un
garde. Les tours étaient plutôt anarchiques hors de la cité, et
les autres étaient partis plus loin. Je modelai un petit animal avec
le sang invoqué. Un rat. Commun dans le coin. La bestiole « avança »
jusqu'au garde, qui resta un moment interdit devant ce petit
mammifère vermillon. Il se pencha, intrigué : tellement
prévisible.




En un instant, le rat lui sauta au
visage, recouvrant son nez et sa bouche de façon à ce qu'aucun son
ne soit audible. L'homme perdit rapidement connaissance. Je me
faufilai alors dans la tente où était entreposée la cage,
répartissant le sang pour pouvoir bouger le corps encore inerte et
lui donner la posture qu'il avait juste avant mon intervention. On
aurait dit qu'il dormait, tant pis pour lui. Ça ferait illusion.




Je passai rapidement un coup d’œil
autour de moi, pour m'assurer que tout allait bien, à la recherche
de celui que je cherchais. Enfin il était là. De taille moyenne,
les cheveux couleur bière brune, un regard bleu qui avait dû avoir
l'intensité décrite par mon commanditaire. Il était attaché sur
le fameux chevalet, lui-même dans la cage. Sans perdre de temps,
j'introduis un peu de sang dans la serrure : une fois qu'il prit
l'emprunte de la clé, je le durcit assez pour pouvoir déverrouiller
la grille. Pas une once de peur, de regret, de soulagement, d'espoir
ou d'abattement dans son regard. Il était complètement amorphe.




J'invoquai mon sabre-croc. Un éclair
de compréhension passa sur le visage de l'homme qui eut un léger
sourire désabusé. En temps normal, face à quelqu'un qui ne peut
pas se défendre j'aurai fait vite. La sauvagerie n'est vraiment
intéressante qu'en combat, quand les coups sont échangés. Mais le
fait est que j'avais sortis le sabre-croc. La soif de l'arme trouvait
des échos en moi, et je sus aussitôt que cet homme allait souffrir.
Après tout il avait été envoyé ici pour ça.




Je commençai par une petite entaille à
son doigt, et il observa avec un regard sombre son sang se faire
aspirer par mon arme. Il serra les dents, appréhendant sûrement la
douleur à venir. C'était assez inhabituel cette façon d'accepter
sa mort chez un humain. Je ferais en sorte qu'il aie du mérite s'il
réussissait à ne pas crier. Un sourire plutôt cruel s'étendit sur
mon visage. Oui, il allait définitivement avoir mal. Qu'il crie ou
pas, j'allais m'amuser avec ce bout de viande plein de sang
immobilisé. Je n'avais besoin que de sa tête après tout.




Les entailles se succédèrent, de plus
en plus profondes, de plus en plus vicieuses, gorgeant à chaque fois
un peu plus le sabre-croc. De l'indifférence, au défi, à la
détermination, vers une question (pourquoi?), puis maintenant la
supplication, le visage de l'homme avait finalement changé.
Ratatiné, une grande partie de son sang absorbée par mon arme, il
n'avait cependant pas desserré les lèvres. Mon sabre était presque
rassasié, mais je ne comptai pas le laisser digérer. Mon sourire
était large, j'avais presque une figure de dément. Je fis fuser
tous le sang d'un coup, sous forme de lame, et tranchai net le bras.
Sa bouche s'ouvrit, mais il sut retenir ses cordes vocales, alors que
son regard se voilait pour devenir à la fois flou et fou.





Alors mes yeux changèrent, les
tatouages de sang recouvrirent doucement mon corps, pendant que mon
sabre avalait le sang qui coulait du moignon. Je relevai le sang qui
avait servi à couper, puis le fit léviter au-dessus le corps de ma
victime, malgré qu'il se débatte. La grande flaque sembla se
contorsionner, et un millier de petites aiguilles naquirent en son
sein, jusqu'à ce que tous le sang ne soit plus que sous cette forme
de nuée d'aiguilles. Alors d'un mouvement sec, je transperçait ma
cible de partout, sauf sur le visage. Ses yeux se révulsèrent, mais
il resta muet jusqu'au bout. J'étais un peu déçu, mais je devais
me dépêcher, l'inquisiteur ne tarderait plus.




Je décapitai le cadavre sans même
jeter un œil autour de moi, puis au moment où j'allais me relever,
je m'arrêtai net. Je ne sentais plus dans mon esprit cette petite
tension qui signalait que du sang invoqué suivait mes ordres. Le
garde avait été déplacé. Plongé dans ma petite séance, je n'y
avais pas pris garde. Un véritable amateur. Presque certain de ce
qui m'attendait, je me retournai lentement, pour me retrouver face à
Revenir en haut Aller en bas

Haocia Nerini

Le Corbeau

________________

Haocia Nerini
________________


Race : Humaine
Classe : Sorcière
Métier : Tortionnaire au service du Roi
Messages : 73


Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] _
MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 0:00

Haocia avait entendu parler d'un rebelle qui venait d'être capturer, enfin. Il était en route pour le palais royal pour finir entre ses mains habiles et cruelles, mais la sorcière ne faisait pas confiance à la sécurité et à la fiabilité des gardes de la royauté. Ils ne faisaient qu'obéir aux ordres de leurs supérieurs, mais certains n'avaient pas assez de haine envers les rats pour rester impassible et impitoyable. Elle décida donc d'y aller seule et d'assurer la fin du convoi avec les soldats, pour être sûre que le prisonnier arrive là où il devait arriver. Un messager lui avait expliqué précisément l'emplacement du campement, dans les clairières des forêts des amanites. C'était un lieu sauvage, en proie aux elfes, aux bandits, et surtout, aux rebelles. Elle demanda à deux Capes Blanches de l'accompagner pendant son trajet, et d'assurer ses arrières dans la forêt. Si la tortionnaire était au courant qu'il y avait un prisonnier, les rebelles aussi devaient déjà être sur la route pour libérer l'un de leurs rats. Elle y voyait donc aussi l'occasion d'appâter d'autres rebelles, et avec deux Capes Blanches elle n'aurait pas de mal à les terrasser. Ils passèrent à l'écurie, et attrapa les chevaux les plus rapides pour arriver le plus tôt possible au campement établi. Elle voyait déjà le soleil qui commençait à se coucher. Les rebelles étaient plus efficaces de nuit, se faufilant dans la pénombre comme un rat dans une ruelle, ce n'était pas pour rien qu'on les surnommait ainsi.

Une heure plus tard, ils étaient enfin arrivés. La nuit s'était installée progressivement, jusqu'à plonger la forêt dans l'obscurité la plus totale. Cela ne gênait ni la sorcière, ni les Capes Blanches. Haocia était habituée à l'ombre, c'était son quotidien et ses pouvoirs y prenaient leur source. Quant à ses alliés, ils avaient prévu des torches pour éclairer leurs pas. Avec une bonne dizaine de minutes de marches, elle ordonna qu'on éteigne les torches, en distinguant la fumée d'un feu et des éclairages sur un campement. En plus d'être des incapables, les soldats faisaient tout pour être le moins discret possible, en signalant leur présence à toute la forêt. Elle soupira, et demanda aux Capes Blanches de rester cachés le temps qu'elle aille voir si tout se passait bien. Non, elle n'était pas d'ordinaire courageuse, et voulant se sacrifier pour les autres. Elle était juste très possessive. Ce prisonnier était à elle, et à personne d'autre. Il lui revenait de droit, en tant que tortionnaire du Roi.

Comme une ombre allongée qui glissait sur le tableau d'un peintre, Haocia marchait lentement et en silence. Elle faisait si peu de bruit, qu'on aurait pu croire qu'elle flottait à quelques centimètres du sol. Elle aperçut alors la tante, avec un garde assommé à l'entrée. Elle fronça les sourcils, et s'avança plus rapidement vers l'homme écroulé. Elle posa une main sur son col, et de l'autre lui envoya une gifle violente, pour le réveiller mais aussi pour le mettre en garde qu'elle ne rigolait pas. Elle voulut desceller ses lèvres un instant pour lui demander ce qui c'était passé, puis elle aperçut des ombres sur le tissus de la tante, et entendait des bruits de chaire qui se déchirait, plusieurs fois de suite. La tortionnaire reconnaissait très bien ce bruit, c'était comme la douce musique d'un gouffre de souffrance qui s'ouvrait sur le corps d'une victime. Elle esquissa furtivement un sourire, puis reprit son sérieux. Elle posa sa main brusquement sur sa bouche, et le regarda droit dans les yeux. Ses deux billes bleus à travers son masque de corbeau glaçait le sang du soldat qui restait bouche bée. Puis il écarquilla ses yeux en comprenant ce qui se passait. Elle relâcha alors son étreinte du garde, et se releva lentement. Elle tira le drap qui faisait office de porte à la tante.

Quand elle entra, elle trouva un étranger qui décapitait son prisonnier. Pris sur le fait. Au moins, Haocia était sûre d'une chose, ce n'était pas un rebelle, car il venait d'en tuer un. Les rats étaient trop stupides, à s'attacher entre eux et à vouloir se sauver mutuellement. Tant qu'ils n'avaient pas compris cela, et ils ne l'avaient pas encore compris selon la sorcière, ils ne cesseront jamais de tomber dans des embuscades, et autres pièges pourtant vieux comme le monde. Elle observa lentement les différentes plaies sur le corps, ou plutôt de ce qu'il en restait. Il s'était acharné sur lui avec une force impressionnante, qu'Haocia pensait à un règlement de compte. Mais ce qui interpella le plus la jeune femme, c'est que malgré le carnage que l'on pouvait s'imaginer en regardant le corps en charpie, il n'y avait pas une seule goutte de sang. Cela était impossible, sauf si on avait recours à la magie. Voilà comment Haocia rencontra et s'intéressa à cet inconnu qui venait de tuer son prisonnier.

Elle n'avait rien d'hostile dans sa posture. Elle gardait ses mains jointes, toute droite, comme un fantôme noir, le fantôme d'une femme. Elle le fixait, sous son masque de porcelaine blanc et impassible. Puis une voix féminine, une voix surprenante qui semblait briser la froideur de son masque, retentit :


Bonsoir. Vous venez de tuer mon prisonnier, vous avez une dette envers moi à présent.


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prélude à l'arcane :
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1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
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Prélude à la chute :
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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 1:32

Devant moi, une cape qui porte un masque. Deux yeux, à peine visibles malgré ma nyctalopie. Un masque donc, singeant le bec d'un oiseau. L'inquisiteur ? Il se tient là, debout, ni agressif ni amical (bien que ça aurait été étrange), neutre au possible, impassible. Une apparition. J'eus un moment de suspend. Puis il prit la parole, et il fut évident que c'était « elle » que je dirais à l'avenir.

Bonsoir. Vous venez de tuer mon prisonnier, vous avez une dette envers moi à présent.

Je me contentai de hausser un sourcil. Les aiguilles de sang plantées dans le cadavre s'extirpèrent du corps. Je les attiraient à moi, les rassemblant doucement en une sphère sanguine, que je laissai visible. J'avais de quoi me défendre, et cette personne ferait bien de le garder à l'esprit. Quand à parler de dette, elle y allait un peu fort.

Cette femme était assez étrange. Se cachait-elle pour ne pas exposer une figure torturée, ou juste pour garder l'anonymat ? Pourquoi le garde n'était-il pas déjà en train de me menacer d'une arme quelconque ? Par beaucoup de détails, cette scène n'était pas ce qu'elle aurait dû être. Déjà le corps derrière moi aurait dû être découpé proprement, et pas charcuté ainsi. Ensuite j'aurais dû être plus prudent, et ne pas me laisser surprendre. Enfin cette femme ne devrait pas m'adresser la parole avec autant de calme.

C'est vrai, elle devrait être en colère parce qu'elle n'aurait pas les informations qu'elle escomptait, ou au moins se méfier de moi. Son apparent détachement laisser présager quelqu'un qui a assez de pouvoir pour ne pas se sentir en danger devant … oui, bon … devant un ado vampire couvert de tatouages qui s'est comporté comme le premier des débutants. C'est vrai que je ne devais pas avoir la tête de quelqu'un d’effrayant, et ce malgré mes yeux et mes tatouages sanguins. J'avais beau scruter cette femme, aucune chance de prévoir ses réactions.

J'avais donc la tête de l'homme dans la main gauche, mon sabre-croc (presque plein) dans la droite, et une sphère de sang conséquente (elle contenait après tout près des deux tiers du sang d'un homme) tournait autour de moi. Je plantai autant que possible mon regard dans celui de la femme. Moi non plus je n'avais pas peur, j'en avais vu de bien plus effrayantes. Je finis par laisser un léger rictus déformer mes lèvres.

Une dette ? Comme vous y allez. Je n'ai fait que mon travail, je n'ai de dette envers personne. Au contraire, ce sont mes commanditaires qui ont dès à présent une dette envers moi. Quand à appeler ce qui reste de cet homme « votre prisonnier », je ne vous retiens pas. Maintenant, si vous voulez bien me laisser …

Sans la quitter des yeux, je raffermis ma prise sur la tête et mon sabre, histoire d'être sûr de ne rien perdre en route. Puis, mimant un détachement que je ne ressentais qu'à moitié (cette femme avait sut éveiller ma curiosité, même si c'était sûrement dû en partie à la situation ridicule dans laquelle je m'étais mis), je fis un pas en avant. Sa réaction ne pourrait alors être plus naturelle, et je saurais enfin sur quel pied danser avec elle.
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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 3:30

« La première impression est celle qui compte le plus. ». Voilà ce que lui disait toujours sa mère lorsque la famille des Nerini sortait dans des soirées mondaines. Cette maxime, Haocia ne l'avait jamais oubliée, ce fut peut-être bien l'une des seules choses qu'elle retint de sa mère d'ailleurs. Les gens oublient toujours de se fier à leur opinion, car ils ont peur du jugement des autres. A son stade, la sorcière avait atteint un point de non-retour quant à la place qu'elle accordait à ce qu'on disait d'elle. Ce masque la protégeait de tout, même du regard des autres. Car ils ne voyaient que l'indifférence du Corbeau. Et cette indifférence les faisait taire de frustration.

Quoiqu'il en soit, Haocia gardait précieusement sa première impression sur cet étranger. Il n'avait pas peur. C'est donc qu'il ne la connaissait pas, ou bien qu'il était téméraire. Mais les traces sur son corps indiquait que ce n'était pas un simple humain. Quelle était cette boule de sang, si captivante et sublime ? C'en était presque à couper le souffle. Mais le souffle, elle n'en avait déjà presque plus à force de se laisser ronger par la haine et la magie noire. La sorcière découvrait alors une autre facette de la magie, et elle était déjà passionnée d'avance de découvrir et d'analyser ses pouvoirs. Elle ne l'avait jamais vu à Beolan, donc peut-être que cette magie lui était innée, ou bien qu'il l'avait appris par une personne..Tant de questions qui se bousculaient, elle était impatiente. Et pourtant. Il y avait toujours ce visage impassible, et cette posture immobile.

Elle prit le temps de bien analyser ce personnage. Quand il se mit à parler, ce n'était pas le fond qui l'intéressait, mais la forme. De quelle manière utilisait-il les mots pour s'adresser à elle. L'éloquence d'une personne en disait parfois long sur le personnage. Il était marginal, et semblait en dehors de toutes lois. Haocia représentait la loi, en quelque sorte, et avait le pouvoir de l'arrêter, mais elle n'en faisait rien. Elle ne sous-estimait pas ce potentiel adversaire. En effet, la jeune femme avait remarqué qu'il était toujours en position d'attaque...ou de défense ? Peu importe, au final ce qui triomphait, c'était qu'il était extrêmement méfiant. En même temps, elle pouvait le comprendre. Peu de personnes se fiait à une ombre noire portant un masque de corbeau : c'est effrayant. Sauf qu'il n'avait pas peur. Elle en déduit donc qu'il vivait sans but, sans attache. Quelle vie misérable et atroce. Errer sans désirs véritables, ni ambitions, revenait à être mort. Car le désir, c'est ce qui anime tout être « humain ».

Il fit un pas, et fut tout proche de la jeune femme qui n'avait toujours pas bougé. Il pouvait sûrement voir de là où il était, que les yeux bleus d'Haocia se plissaient, comme pour signaler qu'elle souriait. Mais elle n'avait rien d'arrogante, ou de sadique. C'était un simple sourire. C'était sûrement dû à ce qu'elle éprouvait à avoir découvert le pouvoir de cet homme. Elle ne le quittait pas des yeux. Puis, ce fut comme si les deux personnes avaient disparu de la tente. On entendait plus que le ruissellement de l'eau des clairières, le vent qui parfois venait frotter le tissus de la tente. C'était un silence qu'elle savourait. Elle le pensait impulsif et qu'il l'aurait déjà poussée depuis longtemps, mais il ne baissait pas le regard non plus. Pour Haocia, c'était un silence de paix. Enfin, sa poitrine se gonfla, et alors elle fit d'une voix toujours aussi calme et impassible :


Ce prisonnier aurait fini de la même manière entre mes mains. Ce n'est qu'un vulgaire passe-temps. Disons que vous venez de gâcher mon plaisir, en vous l'octroyant. Elle fit une pause, et reprit, vous avez rempli votre contrat, toutes mes félicitations. Et après, vous aurez un autre contrat, que vous remplirez à nouveau. Et ainsi de suite, pour l'éternité. Je vous pose la question sans détours. Êtes-vous satisfait de cette vie répétitive ? Si oui...

Et sur ces derniers mots, elle se décala simplement et l'observa. Elle avait toujours la possibilité d'appeler les Capes Blanche,s ou bien le garde pour le faire tuer, même si la tâche ne serait pas facile. Et pourtant, elle lui laissait son libre arbitre jusqu'au bout, pour lui prouver qu'elle n'avait aucune animosité. En tout cas, pas envers lui. C'était aussi un moyen de le tester, et de voir s'il valait vraiment la peine qu'elle s'intéresse à lui, malgré les pouvoirs impressionnants qu'il maniait. Était-il blasé au point de refuser une main tendue avec délicatesse, et de continuer à faire déambuler sans raison d'être, ou lui restait-il un peu de curiosité pour voir ce que Haocia avait à dire. Son choix serait alors primordial dans le déroulement de la suite.


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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyMar 7 Aoû 2012 - 14:13

Elle n'avait même pas esquissé un geste, la seule chose visible furent ses yeux qui se plissaient. Nous étions proches au possible, et s'en suivit un silence absolu de nos personnes. Vent, pluie, bruits nocturnes … mais de nous, à peine une respiration, pas un seul mouvement. Le moment de silence s'éternisait, aucun de nous ne cédant. Puis elle prit une inspiration plus profondes, et parla.

Ce prisonnier aurait fini de la même manière entre mes mains. Ce n'est qu'un vulgaire passe-temps. Disons que vous venez de gâcher mon plaisir, en vous l'octroyant. Elle fit une pause, et reprit, vous avez rempli votre contrat, toutes mes félicitations. Et après, vous aurez un autre contrat, que vous remplirez à nouveau. Et ainsi de suite, pour l'éternité. Je vous pose la question sans détours. Êtes-vous satisfait de cette vie répétitive ? Si oui...

Et elle s'écarta. Cependant, si son plissement d'yeux avait été un sourire, je devais à présent me retenir de ne pas lui rire au nez. Un fin rictus dévoila mes crocs, et ma poitrine fut secouée de petits spasmes. « Êtes-vous satisfait de cette vie répétitive ? ». Décidément … oui, décidément, elle était étonnante. Petite créature éphémère cherche, cherche un sens à ta courte, trop courte vie. Un sens qu'elle n'aura jamais, car rien n'est constant, tout change. Mais elle … elle utilisait cette sensation de vide de la plupart des mortels, presque comme un appât. Oui, elle était marrante.

Invoquant un litre de sang autour de moi. Je maniais la sphère pour former une sorte de tabouret haut. Je posai négligemment la tête entre les quatre pieds, sans lâcher la femme du coin de l’œil. D'un mouvement du doigt j(attire un filet de sang à moi, que je me met à mâchonner après lui avoir donné une consistance qui se prête à cet exercice. Je pris place dessus, pointant le sabre vers elle : il y avait encore du sang dedans, un peu moins d'un litre, mais le bouclier ou la lame que je pourrai en tirer serait suffisante pour m'octroyer le temps nécessaire à l'utilisation de ce qui supportait maintenant mon postérieur.

Vous êtes … amusante ? Non, ce n'est pas le mot, mais … Enfin bref. Avez-vous la moindre idée de ce qui est satisfaisant ? Vous pensez donner un sens à votre vie en agissant pour un gouvernement qui vous convient, j'en suis presque sûr. Mais combien de temps ce gouvernement tiendra ? Tout est éphémère en ce monde. Et même la démocratie, qui était un beau rêve au début, s'est révélée assez gangrénée au final. Et je parle en connaissance de cause. Je préfère ce qui est durable, aux idéologies qui au final ne laisseront aucune trace …

je la regarde un instant, mais je ne peux pas déterminer si elle comprend mon raisonnement. Peu importe, je continue : donnons d'abord de quoi réfléchir à cette personne. Je suis curieux de voir ce qu'elle pense de la vérité que je viens de lui servir. Les êtres éphémères aiment donner du sens à leurs actions, alors qu'elles n'en ont pas. Tout ce qui s'éleva un jour finira par retomber. Je reprend.

Errer sans but, c'est comprendre qu'il n'y a pas de but à atteindre. Tout ce que je pourrais construire sera détruit avant moi. À quoi bon, alors, sillonner ce monde en le changeant quand, si on le regarde d'assez loin, il semble toujours immobile ? Non, rien de ce que nous faisons n'a d'importance, et donc il est adéquat de ne faire que le stricte nécessaire pour survivre. Et ce métier à l'avantage de m'enrichir et de me nourrir en même temps.

Voilà pour l'entrée en matière. C'est long, un poil pompeux, mais j'aime bien. Comment va-t-elle réagir ? Comment cette cape et ce masque vont-ils trahir ses pensées ? Je suis curieux, oui, très curieux de voir ça …
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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 19:04

Voilà. Haocia venait de cerner le personnage. Un démon vieux, et réellement résigné. Il avait abandonné tout but en croyant avoir tout vu et tout fait. Si tout était éphémère, il ne serait déjà plus là, et ce monde non plus. Tout était relatif. Il y avait toujours quelque chose à découvrir. Mais si l'on avait plus cet espoir, ou plutôt...cette curiosité du monde, cette soif de savoir, tout était perdu d'avance. Mais là n'était pas la question. Il semblait que son interlocuteur n'ait pas du tout compris la simple question qu'elle lui avait posé, puisqu'il s'était lancé dans de longs discours, tandis que sa question ne demandait qu'un oui ou un non. En plus, il se contredisait totalement dans ce qu'il disait. Il affirmait que tout était éphémère, pour ensuite affirmer qu'il préférait ce qui était durable. Il résumait tout simplement sa façon de pensée : sans ambition. Il se complaisait dans ce manque d'ambition, en avançant qu'il n'y avait plus rien à ambitionner. Au final, c'était lui qui était amusant. Mais elle ne disait rien de sa façon de pensée, ce n'était que des réflexions spontanées, qu'elle ne dirait jamais à son interlocuteur.

La sorcière commençait à déprécier son attitude arrogante et supérieure face à elle. Cela lui rappelait ce seïrdan qu'elle avait sérieusement amoché. Cette pensée la fit frémir de colère, mais rien ne se fit voir dans sa posture, ni même sur son visage puisqu'elle portait son masque. Elle restait droite et humble, les mains jointes, et le bec de son masque pointant vers le bas. Il pointait une arme vers elle, avachi sur son tabouret. Il se sentait en position de force, il la sous-estimait : tant mieux, elle aurait ainsi l'avantage, par l'effet de surprise. Mais elle ne fit rien, et continuait de l'écouter attentivement.

Elle avait presque envie de rire quand il lui expliquait qu'il s'enrichissait en exercant son métier. Elle n'en doutait pas, mais ce dont elle doutait, c'était qu'il accorde de l'importance à cette chose futile qu'était l'argent. Quand on a de quoi vivre, quand on n'est pas dans la misère, on se rend compte à quel point l'argent n'est là que pour satisfaire les plus vaniteux d'avoir ce que les pauvres n'ont pas, et de frustrer les pauvres de ce qu'ont les riches, et de les pousser à travailler encore plus en espérant pouvoir un jour avoir ce que les riches ont, sauf qu'ils seront déjà passer à autre chose, quelque chose de plus sophistiquée et de plus cher encore. Travailler pour amasser de l'argent, cela revenait à travailler pour rien, car l'argent n'était qu'un substitut des besoins vitaux et secondaires. Une fois ces besoins comblés, il restait de l'argent, mais on ne savait plus quoi en faire. Alors venait l'ennui...Cela pouvait aussi expliquer l'esprit blasé de son interlocuteur. Zzz

Quand il finit enfin, elle le fixa sans rien dire, comme pour le pousser à réfléchir sur ce qu'il venait de dire. Puis d'un geste calme et lent, elle leva la main sur son sabre, et poussa doucement la lame sur le côté avec sa main gantée. Elle aurait pu très bien la dévier d'un geste vif, et envoyer valser son arme avec son don de télékinésie, mais elle ne voulait pas étaler sa puissance, ou bien elle risquait de perdre l'infime avantage qu'elle avait sur lui. Elle ne devait pas non plus épuiser sa force inutilement, juste pour l'impressionner. L'orgueil était un défaut qui causait souvent la perte d'une personne, et Haocia commençait à se demander si le démon n'avait pas ce défaut. Elle lui répondit alors, toujours aussi calmement :


Ici, il n'y a que vous qui parlez de politique.

En effet, ce n'était qu'une simple phrase, sans ornements ni étalage de sa culture des mots. Les mots n'étaient rien pour Haocia, que du bruit pour montrer que l'on était intelligent. Mais quand elle parlait, elle ne disait rien, et en même temps elle disait tout. Elle sous-entendait qu'il était à côté de la plaque de penser qu'elle parlait d'un quelconque gouvernement ou d'idéologies politiques. Elle était bien loin de cette pensée quand elle avait posé sa question. Elle voulait simplement savoir s'il était satisfait de sa vie, et s'il ne l'était pas, elle lui aurait offert bien plus de plaisir qu'une simple cible à tuer toute les semaines. Elle avait le pouvoir, et même le devoir, de faire souffrir des gens, et cela était bien plus satisfaisant. Elle n'avait pas envie de parler pour débattre, car elle le savait déjà entêté à dire que tout était éphémère. Mais à rester si étroit d'esprit, il s'enfermait et laissait les autres dehors. Si Haocia restait dehors, elle s'en irait. Car personne n'aime rester avec une personne qui croit tout savoir, même pas la plus inhumaine des humaines.


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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 19:57

Ici, il n'y a que vous qui parlez de politique.

Elle s'était approché de moi, déviant mon sabre. Je me contractai légèrement : dans l'incapacité de déceler la moindre intention, je restai prudent. Puis elle avait parlé. Une seule phrase. Elle n'utilisait pas de phrase compliquée, de mots raffinés. Ce qui me renvoyait vers mes propres paroles. Elle était plus habile que cette seule phrase pouvait le faire croire à première vue. Je souris de toutes mes dents, réduisant juste assez la hauteur de mon « siège » pour que mes pieds touchent terre.

Vraiment ? Vous vous contentiez de prendre de mes nouvelles ?

Rares étaient les gens discutant gentiment avec celui qui vient de leur soustraire un prisonnier qu'ils comptaient torturer. Et si elle ne m'avait pas déjà attaqué, il n'y avait que peu d'alternatives. Elle voulait juste discuter avant de m'attaquer, elle voulait me recruter, ou elle se moquait de ce qui allait arriver. Je m'étais certes épanché pour peu.

En fait, ce masque impassible m'avait rendu nerveux, et j'avais sûrement agit comme le dernier des imbéciles depuis le début de toute façon. Mais si elle ne parlait vraiment pas de politique, j'étais curieux de savoir quelle carte elle avait en manche. Et comme de toute façon mes leçons de politique m'avaient toujours profondément ennuyé, je n'allais pas la pousser dans cette direction.

Prenant sur moi, je fis disparaître mon sourire de mon visage pour me composer un air plus sérieux. Je me redressai aussi sur mon siège, et en fis un autre à l'aide du sang contenu dans le sabre-croc et le litre d'invoqué. Je laissai ensuite disparaître le sabre-croc.

Mais je m'excuse de mon manque de civilité. Cette vie me convient sans me combler. Voilà tout ce que je pourrais dire dessus. Asseyez-vous, car je suis sûr que vous avec des choses à dire. On ne pose pas ce genre de question sans avoir une idée derrière la tête, de toute façon.

Quand on laisse le choix à quelqu'un de sortir, c'est qu'on veut qu'il reste. Aussi simple. D'un geste je l'invitai à prendre place sur le nouveau siège. Manipuler le sang ne consomme que peu d'énergie, pour peu qu'on aie pas en plus à s'occuper de combattre. Et discuter assis, comme des gens civilisés, était plus confortable. Ainsi, de plus, j'aurai une idée plus précise de ses intentions. En s'asseyant, elle prouvait qu'elle me faisait confiance, et qu'elle ne prévoyait pas de m'attaquer, du moins dans l'immédiat. Du moins était-ce ainsi que je pensai. Elle pouvait tout aussi bien être assez confiante en ses talents pour mettre sa santé entre mes mains. Car je doutai qu'elle n'aie pas compris que, d'une pensée, je pourrais muer ce siège en à peu près tout ce que je voulais.

Mes yeux noirs de posèrent encore une fois sur ces deux reflets bleutés au fond du masque blanc. Je me tenais à présent droit, dans la posture typique de qui est attentif. Après tout, j'ai tout mon temps. Mais quelle femme particulière, tout de même …
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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyVen 10 Aoû 2012 - 20:14

Elle avait enfin réussi à calmer l'agressivité, ou bien l'inquiétude de ce démon. A croire que ce masque de porcelaine ne le laissait pas indifférent. Et il avait enfin répondu à sa question initiale, comme s'il s'était rendue compte de son erreur. Elle esquissa alors un léger sourire, satisfait et victorieux en même temps. Haocia observait maintenant le siège que venait de lui former l'étranger. Elle se demandait alors si cette tranquillité n'était pas feintée pour mieux l'avoir. Elle posa légèrement ses doigts sur l'objet fascinant qu'il venait de créer. Ce n'était pas tant le tabouret qui était fascinant, c'était surtout comment il l'avait fabriqué qui intriguait la sorcière. Elle avait envie d'apprendre. Mais chaque chose en son temps, c'était une règle primordiale à retenir quand on était mage...ou bien tortionnaire.

Elle posa deux doigts sur le tabouret, puis recula légèrement sa tête, comme pour montrer sa méfiance. Elle hésita un instant. Car s'il avait pointé son armes sur elle, qui sait ce qu'il lui réservait encore. Surtout qu'elle ignorait la source de ses pouvoirs. Elle avait tout de même des hypothèses quant à ses origines en l'ayant observé. En effet, elle avait remarqué qu'il mâchait une sorte de fil de sang. Donc la première chose qui lui vint à l'esprit, c'était que ce démon était un vampire. De toute façon, elle avait bien l'intention de lui poser ces questions de base un peu plus tard, et alors ses hypothèses se confirmeraient. Mais bien heureusement, elle avait l'avantage que cet homme ne sache pas encore qu'elle était elle aussi une sorcière, assez puissante dans son genre d'humaine.

Ainsi, elle choisit de s'asseoir, et de lui accorder un peu de confiance. Après tout, si elle se montrait méfiante à son égard, il le serait aussi, et donc il aurait plus tendance à vouloir l'attaquer. Si elle instaurait dès le départ un climat courtois, elle espérait qu'il soit sincère dans ses intentions et ses actes. Elle s'assit, toujours toute droite comme une sculpture qu'on aurait posé là. Puis la statue se mit à parler sans bouger, comme par magie :


« Je comprends que votre vie vous convient sans vous combler. L'argent est la dernière des priorités pour un démon.

Elle fit une pause pour observer sa réaction, pour savoir si elle avait vu juste, puis elle reprit :

Vous aviez raison en parlant du gouvernement. Rien n'est jamais sûr, surtout pas en politique. Mais on m'a toujours dit qu'il fallait choisir le camp des vainqueurs. Et si ceux-ci sont pour l'instant les vainqueurs, je reste avec eux. Vous avez sûrement remarqué aussi, que le royaume des humains était en pleine guerre civile. Et en temps de guerre, tout est permis, et tout est légitimé par la justice de détruire l'autre. C'est pourquoi je peux agir au grand jour, et commettre les pires horreurs, au nom de la justice et de la protection du royaume. Les idéologies ne m'intéressent pas, elles ferment les esprits, et les rendent étroits. J'ai vu avec quel acharnement vous avez...réduit en charpie ce rat. Je peux vous offrir plus. Je comprends mieux que personne le plaisir que vous avez eu à avoir cette âme vulnérable entre vos mains habiles et cruelles. Sentir la vie qui s'échappe à petit feu...

On sentait dans le ton de sa voix que la tortionnaire était pleine de fougue et de passion en décrivant la scène qu'elle avait vu. Puis elle revint sur terre et reprit son sérieux pour continuer :

Je vous propose simplement de rejoindre les rangs du Roi, en tant que Cape Blanche. Vous savez quel est leur rôle ? Semez la terreur dans le cœur des humains, et les massacrez s'il le faut. Vous n'avez que des avantages à les rejoindre, et en plus vous vous rendriez plus utile...

Elle s'arrêta là dans l'amorçage de sa proposition. La tortionnaire voulait le laisser digérer cette nouvelle. Elle pensait n'avoir aucun mal à le convaincre. Et s'il n'était toujours pas convaincu, elle avait de toute façon encore beaucoup d'arguments en réserve.
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Uridan Sangried

Maître du sang

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Uridan Sangried
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Fiche de Personnage : Le Dieu du sang vous accueille

Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
1-2
1-2-3-4

prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
1-2-3-4-5-6-7-8-9

Prélude à la chute :
1-2-3-4

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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptyVen 10 Aoû 2012 - 22:15

« Je comprends que votre vie vous convient sans vous combler. L'argent est la dernière des priorités pour un démon.

Je me contentai d'amorcer un sourire poli. Le temps d'infirmer ou confirmer viendrait plus tard, pour l'instant il convenait de vois où elle voulait m'emmener.

Vous aviez raison en parlant du gouvernement. Rien n'est jamais sûr, surtout pas en politique. Mais on m'a toujours dit qu'il fallait choisir le camp des vainqueurs. Et si ceux-ci sont pour l'instant les vainqueurs, je reste avec eux. Vous avez sûrement remarqué aussi, que le royaume des humains était en pleine guerre civile. Et en temps de guerre, tout est permis, et tout est légitimé par la justice de détruire l'autre. C'est pourquoi je peux agir au grand jour, et commettre les pires horreurs, au nom de la justice et de la protection du royaume. Les idéologies ne m'intéressent pas, elles ferment les esprits, et les rendent étroits. J'ai vu avec quel acharnement vous avez...réduit en charpie ce rat. Je peux vous offrir plus. Je comprends mieux que personne le plaisir que vous avez eu à avoir cette âme vulnérable entre vos mains habiles et cruelles. Sentir la vie qui s'échappe à petit feu...

Je n'étais pas un monstre à ce point ! Enfin, pas tant que quelqu'un n'était pas en train se vider de son sang, qu'un combat ne se profilait pas, que mon sabre-croc n'avait pas soif … bon, en fait tant que tout était normal autour de moi. Oui, j'avais pris un malin plaisir à exécuter cet homme d'une façon horrible. Mais si elle me disait partager cette « passion » pour la violence, c'est qu'elle voulait me proposer quelque chose … Un contrat ? Non, elle n'aurait pas commencé par me demander si ma vie me convenait dans ce cas. Alors quoi ?

Je vous propose simplement de rejoindre les rangs du Roi, en tant que Cape Blanche. Vous savez quel est leur rôle ? Semez la terreur dans le cœur des humains, et les massacrez s'il le faut. Vous n'avez que des avantages à les rejoindre, et en plus vous vous rendriez plus utile...

Devenir une Cape Blanche ? Ces gens plus ou moins détestés de tous ? Semer la terreur … ce n'était pas ce qui me plaisait le plus. En fait peu de choses me plaisaient, à part peut-être découvrir de nouvelles choses. Mais je devais penser plus loin qu'elle. Car elle semblait oublier un détail, qui n'avait peut-être pas de sens pour elle.

« Et si … non, et quand le royaume tombera ? Je sais d'expérience que ceux qui sont dans le mauvais camp ont un destin peu enviable. Malgré ma force, je ne me sens pas de combattre une armée une fois celle du roi tombée, pour défendre ma peau. Et que ce soit sous le règne de ce cher Hendenmark ou d'un de ses successeurs, le régime finira par tomber. Comme toujours. Accepter votre offre m'offrirait effectivement certaines … commodités, je n'en doute pas. Et ceux non seulement à court, à moyen mais aussi, peut-être, à long terme. Mais à très long terme -car j'ai bien l'intention de survivre à ce régime comme j'ai survécu aux autres- cela risque de me mettre plus dans la mouise qu'autre chose. »

Je fis une pause, pour essayer de voir les réactions de cette femme. Impossible, bien sûr. Maugréant en moi-même contre les masques et tout ce qui y ressemble, je repris la parole.

« Mais il n'est pas dans mon habitude de donner une réponse à ce genre de proposition sans en avoir pesé savamment le pour et le contre. Et si vous avez commencé par un argument aussi trivial -bien que pertinent- c'est sûrement qu'il y en a d'autres. Perpétrer des crimes sans être inquiété, je le fais depuis plusieurs siècles, car c'est un métier qui ne souffre que peu de périodes creuses. Et quand je suis « inquiété », les gens qui m'inquiètent ne le font pas longtemps. »

Mon sourire s'était fait doucereux, presque mielleux. Pas la peine d'être médium pour comprendre : à la moindre tentative de chantage ou menace de poursuites sur ma personne au cas où je refuse, il y aurait des sanctions. Peut-être même des sanctions immédiates. J'écouterai cette femme, mais elle devrait peser ses mots comme moi j'étais revenu sur mes manières. Et de doute, qu'elle le devine ou non, il y avait peu de chance pour que je lui donne une réponse définitive aujourd'hui … Je prenais toujours le temps de la considération avant de faire un choix important. Et quitte à, dans quelques siècles, être un croque-mitaine à agiter devant les enfants turbulents, je voulais être sûr de ne pas le regretter.
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Haocia Nerini

Le Corbeau

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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptySam 8 Sep 2012 - 4:02

Arrogant. Voilà comment Haocia pouvait définir ce démon. Comme elle était humaine, elle était éphémère. Il la sous-estimait, là était tout l'avantage de la sorcière. Elle tissait lentement mais sûrement sa toile, tout autour de l'ego de cet homme. Elle n'était pas de son avis. Au contraire, elle pensait que rien n'était éphémère, tant que le souvenir vivait. Il suffisait de se rappeler, pour que tout survive. Mais il semblait errer comme une coquille vide, sans motivations, sans réels désirs, et cette résignation avait sûrement fini par avoir raison de lui, et il se renfermait sur lui-même. Un démon n'est pas différent d'un humain quand on y pense, car l'Homme est capable de faire preuve des pires atrocités, comme des plus beaux miracles.

L’Homme est l'hybride de l'ange et du démon, et tous ses actes penchent vers l'un ou l'autre. Cette vision pouvait paraître manichéenne, mais jamais l'Homme ne pourrait être totalement un ange, un démon, car il est un hybride, un mélange hétérogène, donc il n'y aurait vraiment jamais de méchants ou de gentils, juste des actes qui penchait vers le bon, ou vers le mal. Certains s'amusaient à jouer les funambules pour garder un minimum d'équilibre, de rester neutre. Mais chaque décision a un impact. Haocia pensait que le démon pouvait avoir le dessus sur l'ange si on se laissait aller, qu'on se détachait du regard des autres, et des regrets. Se détachait-elle, ou bien étouffait-elle ?

Elle écoutait toujours son interlocuteur avec attention. Elle doutait bien qu'il riposterait contre ses premiers arguments. Il manquait d'éloquence, il était rustre, mais en inhibant ces quelques défauts, elle sentait qu'il avait une grande puissance, qui lui serait très utile. Elle ne voulait pas mettre au grand jour ses réelles intentions, et puis, de toute façon il ne pouvait pas voir si elle mentait avec son masque, c'était là un autre avantage.

Elle ne le quittait plus des yeux, comme fascinée par ce personnage, bien que désagréable parfois. Son pouvoir était d'une beauté, que seule la magie pouvait façonnée. La magie, l'art de changer la nature des choses, l'art de tout changer. De rendre un humain, inhumain, un démon, divin. Quelles étaient les avantages, les inconvénients, les limites ? Jusqu'où pouvait s'étendre ce nouveau pouvoir ? Le privilège qu'avait Haocia sur ce démon, c'est qu'elle était humaine et n'avait que trente deux ans. Ainsi, et ce malgré toutes les horreurs qui l'avaient tant rendue impitoyable et impassible faces à ce que ressentaient les autres, elle ne cesserait jamais d'être impressionnée, admirative de ce que pouvait offrir cette majestueuse entité qu'était la magie.

Les politiciens avaient l'illusion d'un pouvoir, car ils étaient au dessus d'une majorité. Mais les mages, les mages détenaient le vrai pouvoir. Le Pouvoir à l'état pur. Un peuple ne peut se rebeller contre un mage, car il puise ses forces dans ce qu'il y a de plus naturel. Et personne ne peut se battre contre la Nature, car cela reviendrait à battre ce qui les a créés. Là était le raisonnement si tordu de cette femme tourmentée dans son idolâtrie de la magie noire. Plus sombre la magie était, et plus aveugle Haocia devenait. Mais quelle passion grandissait et consumait cette sorcière ambitieuse. C'était comme être au cœur d'une tornade qui avance et détruit tout sur son passage. Elle était au cœur de cette tornade, protégée. Emprisonnée ?


Elle gonfla sa poitrine, et redressa légèrement le bec, et répondit :

Il semblerait que le temps ait fossilisé votre ambition et votre goût de l'aventure. Le royaume tombera certes, mais dans une vie aussi longue que la vôtre, que représente cette courte période de trouble ? Et puis, comment la royauté pourrait-elle tombée en ayant une force pareille dans ses rangs ?

Haocia était maline. Elle savait qu'avec l'ego que ce démon avait, il était bon de le flatter et de le caresser dans le sens du poil pour obtenir ce qu'elle voulait. En même temps, elle prenait le risque que celui-ci voit la flatterie, étant de nature méfiante,voire même à tendance paranoïaque. Puis elle poursuivit :

Je comprends. C'est tout naturel, et très respectable de vôtre part de prendre cette proposition au sérieux en prenant une décision mûrement réfléchie.. En tout cas, si l'offre ne vous intéresse pas, je serai tout de même ravie de vous voir à Beolan, à la cité des mages, pour pouvoir discuter de vos quelques...prouesses.

En disant ces derniers mots, elle posa sa main gantée sur le siège où elle s'était assise. Elle faisait semblant de ne pas accorder de grand intérêt à ses pouvoirs, car s'il voyait qu'elle était totalement subjuguée, il serait en position de force et elle perdrait totalement le contrôle. Mais alors qu'elle avait détournée les yeux sur le siège, elle posa son index sur l'objet, et releva les yeux en disant :

Ou bien vous pourriez peut-être me montrer d'autres tours de magie dehors...

Elle esquissa un sourire léger et malicieux sous son masque de marbre. Elle l'encerclait, elle était tout près, avec ses griffes.
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MessageSujet: Re: Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini]   Une rencontre inhabituelle [pv Haocia Nerini] EmptySam 8 Sep 2012 - 11:53

''Il semblerait que le temps ait fossilisé votre ambition et votre goût de l'aventure. Le royaume tombera certes, mais dans une vie aussi longue que la vôtre, que représente cette courte période de trouble ? Et puis, comment la royauté pourrait-elle tomber en ayant une force pareille dans ses rangs ?''

Je ne répondit et ne réagis pas à cela, car je me préparai à expliquer que je ne prend aucune décision à la légère. Cependant, je pensai. Car c'est le propre des créatures dites intelligentes de parler et penser clairement.

*dans une vie aussi longue que la vôtre, que représente cette courte période de trouble ?*. Dans ma vie, rien, du moins tant que je ne meurs pas pendant. Mais c'est justement pour ça que je suis réticent : car le royaume tombera, et alors tous ceux qui le soutenaient seront chassés. Suis-je prêt à être chassé pour une ''courte période de trouble'' ? Voilà la question à laquelle il me fallait répondre. Et puis, si je refusais, on pourrait me pourchasser pour avoir privé le royaume d'un prisonnier.

*le temps ait fossilisé votre ambition et votre goût de l'aventure.*. Amusant. C'est bien vrai. Du moins quand je suis devant quelque chose de connu. Quand on craint de s'être extasié sur tout ce qui en valait la peine, je ne peux m'empêcher de penser que les choses nouvelles n'en sont que plus passionnantes encore, de par le fait même de leur rareté. Quand à l'ambition pure et dure … Je n'en ai jamais eu. S'élever au sein d'un groupe, manipuler les masses, naviguer avec adresse contre le flot des adversaires et des autre intrigants … Ou devenir le plus fort, le maître incontesté des champs de batailles … tant de choses inutiles. Le corps du général mort tombé au combat est aussi froid et immobile que celui du clochard mort de froid dans une rue, et je soupçonne qu'il en aille de même pour le dirigeant. Certes, ma longévité pourrait me permettre d'exercer mon emprise plus longtemps, mais en fait je ne ferai que cumuler des ennemis.

*comment la royauté pourrait-elle tomber en ayant une force pareille dans ses rangs ?. Ma force … Argument tout à fait pertinent, mais un poil … exagéré. Elle m'avait vu faire quoi ? Assommer un garde, tuer un mec ligoté … Utiliser son sang pour nous en faire des sièges … Si elle était subjuguer par ça, j'avais de sérieux doutes sur la force des gens de l'empire. Les capes blanches ont une réputation terrible, et je n'avais jusqu'ici montré que des compétences d'infiltration ou utilitaires. Or je doute qu'en tant que cape blanche, ce soient mes rôles. Mais il est vrai que mon assurance -non feinte, ou presque pas- et l'imagination du quidam pouvaient laisser entrevoir l'étendue de ma magie.

''Je comprends. C'est tout naturel, et très respectable de vôtre part de prendre cette proposition au sérieux en prenant une décision mûrement réfléchie.. En tout cas, si l'offre ne vous intéresse pas, je serai tout de même ravie de vous voir à Beolan, à la cité des mages, pour pouvoir discuter de vos quelques...prouesses.''

Elle respectait le fait que je veuille réfléchir. Un très bon point pour elle. Et me laissait une porte de sortie. Beolan … Ce serait sûrement là-bas que je lui donnerais une réponse définitive. Mais il faudrait d'abord mettre un rendez-vous sur pied, et je devais me préparer une porte de sortie au cas où ça vire au traquenard.

''Ou bien vous pourriez peut-être me montrer d'autres tours de magie dehors...''

Toujours ce visage inexpressif. Mais retrouver l'air libre … Je rendait à ma chaise la consistance liquide qui était la sienne, et en fis de même pour le ''siège'' de cette femme. Puis nous fûmes dehors . Je levai la tête vers la lune, alors que le sang de ma victime s'enroulait autour de moi. Je regardais cette femme, cachée par un masque d'oiseau inexpressif. Sans que ça soit un vrai sourire, je laissai mes lèvres s'étirer un peu sur mon visage.

''Je n'ai pas l'habitude de montrer grand-chose à ceux qui ne sont pas -ou pas encore- des alliés, à moins de les tuer en faisant la démonstration. Voilà ce que nous allons faire, si vous n'y voyez pas d'objection : d'ici deux semaines, nous nous retrouverons à Beolan. L'auberge des trois lieues, ça vous irait ? Je vous y donne ma réponse, et une petite démonstration si vous emmenez du sang. Le plus frais possible. Là-bas, je vous donnerais une réponse. En attendant, je vais vous montrer quelque chose de nouveau …''

Cette femme avait avoué être sadique, et son but avait été de torturer cet homme. Je ramenais à ma mémoire les images et caractéristiques de certains petits instruments de torture, qui se modelèrent dans le sang du mort. Le sabre-croc avait disparu, et je m'étais saisi de la tête qui était mon contrat. Les instruments meurtriers se réunirent pour former un humain, exacte représentation de celui que je venais de tuer, mais entièrement rouge. Puis je l'interposai entre moi et la femme tout en partant, car elle m'avait répondu.

''Alors dans ce cas, à plus tard. Ne me suivez pas, s'il-vous-plaît. Cela risquerait de compromettre vos projets de recrutement …''

Dès que j'estimais être hors de vue, je relâchais mon pouvoir. Alors que les tatouages sanguins disparaissaient et que mes yeux redevenaient verts, je savais que la marionnette de sang devant cette femme s'affaissait en une flaque rougeâtre informe. J'aurai peut-être dû la garder avec moi comme friandise ? Bah, trop tard. Bon, ma récompense, maintenant …
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