''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ]

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AuteurMessage

Marius Azelan

Le libraire

________________

Marius Azelan
________________


Race : Humain
Classe : Sorcier
Métier : Libraire
Croyances : Athée
Groupe : Rebelles

Âge : 34 ans

Messages : 59

Fiche de Personnage : Fiche de lecture


Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ] _
MessageSujet: Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ]   Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 21:11

Un grand marché est généralement un endroit plein de vie et de bruit, où le tintamarre des pièces d'or se mêle aux bavardages incessants et aux négociations vaines, où les gens vont et viennent entre deux étals et un mendiant souvent malchanceux. Si on comptait en plus l'odeur écoeurante de sueur, de nourriture et de pisse, l'endroit était réellement insupportable pour une personne aussi isolé que l'était Marius. Et pourtant, comme tout citadin n'ayant pas les moyens de se payer un serviteur, le Libraire était bien obligé de se procurer lui-même sa pitance, et la promesse qu'il avait fait à Koako de lui donner de la viande de lapin à son retour lui avait fait réaliser que son garde-manger était, pour ainsi le dire, déserté de tout produit comestible.

Il était donc près de midi, soit l'heure la plus achalandée du site, lorsque Marius arriva au marché le plus près de sa boutique. Il avait fermé temporairement (pour le peu de client qu'il recevait) et recherchait un boucher proposant autre chose que de la viande faisandée qui aurait très bien pu grimper elle-même sur l'étal. Koako avait beau être un charognard, cela ne voulait pas dire qu'il devait exclusivement se nourrir de tripes de boeuf avariées. Par ailleurs, Marius n'avait jamais compris l'amour de son oiseau pour la viande de lapin, que lui-même trouvait fade et sèche en bouche. Les goûts sont dans la nature.

N'ayant pu se rendre plus tôt au marché, Marius soupira, maussade, en voyant la foule qui accourait sur la place. Lui qui détestait voir l'homme en troupeau, où il semblait perdre tout son intellect, il allait être servi par cette douche froide et sociale. Prenant une inspiration, il pénétra dans le marché et se dirigea droit vers l'étal de son boucher habituel. Celui-ci, un gros homme pas très loquace, reconnut Marius dans la foule, et connaissant l'impatience qui le caractérisait, il s'amarra immédiatement à sortir ses plus beaux lapins, qu'il disposa en évidence sur le comptoir de son étal. Arborant son sourire le plus charmeur, il se prépara, pour une énième fois, à tenter d'amadouer ce client si difficile:

« Mon cher monsieur, soyez le bienvenu à mon humble étal! Vous tombez tout juste aujourd'hui, car mes lapins sont bien gras et plein de goût! Et tout cela pour...
- Combien? l'interrompit Marius, coupant sec aux louanges du commerçant.
- Deux... Deux pièces chacun, répondit le boucher en soupirant silencieusement. C'est un tarif très avantageux, surtout pour cette...
- Bien, je vous en prends trois. »

Le Libraire jeta les six pièces d'argent que valait les lapins et s'empara de ses emplettes, qu'il fourra dans un sac de toile. Puis, il tourna les talons sans remerciements, et laissa penaud le pauvre marchand, qui jura intérieurement de tenter de lui plaire davantage une prochaine fois.
Il était rare que les gens étaient courtois avec Marius. La plupart d'entre eux avaient entendus ces rumeurs sur ses possibles liens avec la Confrérie des Ombres et s'éloignaient de lui à mesure qu'il progressait dans le marché. Pourtant, Marius ne fut pas l'évènement du jour en ce début d'après-midi, car le marché fut témoin ce jour là d'une importante querelle entre un marchand et des Capes Blanches qui passaient par là. Le silence s'abattit aussi soudainement sur le marché que le conflit avait commencé. Et rien de bon n'augurait pour le marchand de poissons qui était ciblé par l'élite des soldats de Hendenmark.

« Voyez-vous ça, dit le plus gros et le moins futé des Capes Blanches, Louis a rebâti son étal malgré nos avertissements de la dernière fois!
- Oh, monsieur Jaden, je vous en prie, pas aujourd'hui! Pas devant ma femme! gémit le dit Louis, suppliant à genoux son tortionnaire.
- Vous entendez ça? Cette chiffe molle nous supplie! Il se met à genoux devant nous! Les deux autres soldats rirent grassement. Le pleutre! Il n'a aucun honneur! Ta femme devrait nous accompagner, elle aurait au moins de vrais hommes à satisfaire.
- S'il-vous-plait, ne mêlez pas ma femme à tout ça! Je... je vais vous payer, c'est juré! Simplement, je n'ai pas l'argent maintenant, j'ai perdu beaucoup de client depuis votre dernière visite! Laissez-moi simplement... »

Louis n'eut pas le temps de finir sa phrase, puisque Jaden lui enfonça son genoux dans le ventre. Le pauvre marchand s'écrasa contre le sol pendant que son bourreau lui enfonçait des coups dans les côtes de ses jambes recouvertes de solides jambières métalliques. Les deux autres Capes Blanches, quant à elles, se firent un point d'honneur à démolir l'étal de Louis et à se saisir de sa femme. Louis hurla lorsque les brutes mirent leurs mains sur celle qu'il aimait, mais Jaden lui écrasa la tête au sol de son pied et le maintient en place:

« Ta gueule, sale pleurnichard! Tu as du culot de mettre tes problèmes d'argent sur le dos des Capes Blanches! Tu ne sais pas que nous sommes les protecteurs du royaume, ceux qui empêche ton gros cul de se faire tuer par ces salauds de rebelles? Cela me désole d'en arriver là, Louis, sincèrement, mais tu ne nous donnes pas le choix. On va emmener ta femme avec nous. Si tu ne nous paies pas d'ici deux jours, je te jure que lorsque tu la reverras, ce sera dans un sac de jute et tu ne la reconnaîtras même pas!
« Ne t'en fais pas, Louis, ajouta Jaden en esquissant un mince sourire sadique, on va en prendre soin de cette beauté. Mes frères d'arme aime beaucoup le sexe faible. Plus vite tu nous rembourses, plus vite tu la revois. »

Sur ce, il retira son pied de la tempe de Louis, qui se recroquevilla dans la rue. Des larmes de désespoir, mais aussi de rage, lui rougissaient les yeux. Jaden l'observa pendant un moment d'un oeil satisfait, lui cracha dessus et quitta le marché, avec ses hommes et la femme qui hurlait de rage. Ensuite, le brouhaha reprit, et nul ne sembla plus voir Louis, qui se relevait péniblement. Ce genre de scène était ce qui déplaisait à Marius. L'homme en société était un monstre d'indifférence, de loin pire que Jaden. Car si les témoins ne s'étaient pas révolté contre le traitement qu'avait subi Louis, ils n'avaient pas plus été à son secours après le départ de ses bourreaux.

Marius s'assied un instant sur un banc, réfléchissant à ce qui venait de se produire. Les gens avaient repris leurs occupations, ni vu ni connu. Il ferma les yeux un instant, comme écoeuré par la vue de ces gens.


Dernière édition par Marius Azelan le Mer 8 Mai 2013 - 18:59, édité 1 fois
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Daenerys Tehk



________________

Daenerys Tehk
________________


Race : Humain
Classe : Informateur
Métier : Tenancier de Maisons Closes
Croyances : La Connaissance
Groupe : Royaume

Âge : 28 ans

Messages : 8


Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ]   Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ] EmptyJeu 9 Aoû 2012 - 20:09

Il y a de ces journées l’où tout ce que l’on entreprend porte ses fruits, répandant un baume sur le cœur et sur l’âme. C’est en ces moments que la vie semble n’être qu’une succession agréable d’évènements heureux, comme un orchestre sans fausse note, une peinture sans défaut.

Puis, il y a les autres journées.

En ce moment, Daenerys se trouvait au cœur d’un maelstrom de malchance et de frustrations. Entre autre, les impôts sur les bordels avaient drastiquement augmentés, plongeant l’homme aux milles visages dans une situation pour le moins désagréable : les prix devaient être montés, mais il était évident que le flot de clients en pâtirait. L’ironie de la situation était cruelle et l’humeur du bourgeois s’en était vue massacrante. Par la suite, il avait été informé en matinée qu’une de ses employées était morte dans des circonstances plutôt floues. Puisqu’elle travaillait aux Fantasmes de L’Archimage, à Beolan, il ne l’avait jamais rencontré en personne et n’était donc en aucun cas colérique en raison de la perte d’une vie humaine, mais bien puisqu’il savait qu’une enquête suivrait, longue et pénible. Au final, puisque jamais deux sans trois, il avait eu vent d’un complot au sein de la cour royale à son encontre, ce qui signifiait encore plus de mesures à prendre vis-à-vis sa sécurité, personnelle comme sociale.

En résumé, il devait se trouver un souffre douleur pour évacuer la colère.

Il résolu donc de se rendre au marché, tant pour profiter du beau temps que pour chercher une cible à ses moqueries, de préférence une personne travaillant, directement ou non, pour son propre mécène, le Roi Kaull, qui avait eu la bonté de le ramener à l’ordre en l’imposant encore plus. Enfilant des vêtements plutôt voyants (aujourd’hui, aucun espionnage, aucune dissimulation : il était simplement Daenerys Tehk, le riche propriétaire), il prévint une des femmes qu’il sortait et de venir le chercher aux boutiques si l’on avait besoin de lui.
Marchant d’un pas rapide, il laissa son subconscient le guider; en se dirigeant droit devant, il savait pouvoir arriver à destination en quelques minutes à peine. L’exercice physique lui rougissait le teint et accélérait son pouls, preuve qu’il n’était décidément pas en forme. Une autre chose à ajouter à la liste.

En arrivant au marché, il fut le témoin de la conclusion de ce qui semblait avoir été une altercation plutôt musclée. D’après le peu qu’il avait pu comprendre de la foule qui murmurait, Louis, un petit marchand de poisson probablement faible d’esprit, s’était fait humilier, puis enlever sa femme en public, gracieuseté de quelques Capes Blanches qui lui en voulaient pour une raison obscure mais probablement banale. Réprimant son dégout profond pour les quatre soldats de type fanatiques et inutilement cruels, il allait se remettre en chemin lorsque son regard croisa le chef du groupe, qui semblait aussi être l’imbécile de service. Malgré quelques livres et années en plus, il le reconnut rapidement : Jaden.

Finalement, peut-être que la journée ne serait pas si désagréable.

Apparemment, l’autre aussi l’avait identifié et détournait maintenant le regard, évitant tout contact avec Daenerys. Cela faisait combien d’années? Quatre ans? Quatre ans depuis cette désagréable nuit où Jaden, accompagné de trois autres comparses, lui avait rendu une désagréable visite qui s’était conclue par son incorporation forcée (et secrète) dans les troupes royales. Un sourire sans joie étira ses minces lèvres : quatre longues années à préparer la suite d’une joute verbale qui ne s’était jamais vraiment finie, puisqu’il n’avait jamais pu prendre le dessus.

S’avançant d’un pas félin vers sa cible, il attira les regards des quelques badauds qui s’intéressaient encore à la situation qui, en apparence, semblait achevée. Un homme, quelque soit son rang, devait être fou pour s’avancer ainsi vers ces représentants de l’ordre qui avaient un fort penchant pour la torture et le meurtre. D’ailleurs, les trois autres Capes avaient remarqués Daenerys et se préparaient à le remettre à sa place : il dégageait beaucoup trop d’arrogance, beaucoup trop de confiance. Leur chef, d’un mouvement rapide de la main, les en empêcha. Arborant un sourire plutôt inopportun, Daenerys parla assez fort pour être entendu des plus proches passants :

-Jaden, Jaden, Jaden… Quel merveilleux hasard nous a conduit l’un vers l’autre en cette magnifique journée! Si tu savais comme je suis heureux de croiser ta route; depuis notre petite discussion, j’ai beaucoup pensé à toi et j’ai apprit à te connaître mieux que ta propre mère. Mère qui, si je me souviens bien, est décédée il y a peu. Je t’offre mes plus sincères condoléances, mon ami

Les joues du soldat étaient rouges de colère et il siffla, entre ses dents :

-Ne mêle pas ma mère à cela, sale espion!

Cette attitude motiva encore plus Daenerys, qui était dorénavant en terrain connu et maîtrisé.

-Pourtant, tu ne t’es pas gêné pour y mêler toi-même la pauvre fille du banquier, si je me rappelle. Tu étais tellement saoul, ce soir là, après l’enterrement, que tu as commis l’irréparable; on n’a toujours pas retrouvé son corps, si je me souviens bien, et tu n’as jamais confessé ton crime? Pauvre, pauvre père déploré qui serait bien content d’apprendre le nom du meurtrier de sa fille…

Le sang battait aux tempes de Jaden et il irradiait la colère par tous les pores de sa peau. Voyant que le vase déborderait bientôt, le bourgeois n’eut qu’à ajouter :

-Mais peut-on vraiment en vouloir à un homme qui fut élevé par un véritable meurtrier?

Content de finir sur une note si dramatique, Daenerys effectua un demi-tour et repéra un banc à proximité, d’où il pourrait observer la colère du soldat se déchainer sur les passants, puisque lui-même, en tant qu’associé du roi était (il le croyait alors) intouchable.

Satisfait qu’il était au moment de s’assoir aux côtés de celui qu’il identifia comme Marius Azelan, un libraire d’étrange réputation, il ne vit pas le coup venir : quelque chose s’était brisé en Jaden et sa reconstruction passait indubitablement par l’assassinat de Daenerys.

Fâcheux.
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Marius Azelan

Le libraire

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Marius Azelan
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Race : Humain
Classe : Sorcier
Métier : Libraire
Croyances : Athée
Groupe : Rebelles

Âge : 34 ans

Messages : 59

Fiche de Personnage : Fiche de lecture


Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ]   Rencontre fortuite entre un libraire et une oreille [SUJET TERMINÉ] EmptyJeu 9 Aoû 2012 - 21:02

Marius en était aux prises avec sa conscience sociale, déjà très peu développé, lorsqu'il sentit un reflux émotionnel s'emparer de la foule du marché - et entendit des voix s'élever non loin de ce qui avait été, il n'y a pas si longtemps, un étal couvert de poisson frais. Apparemment, un fou téméraire s'amusait à ridiculiser Jaden la Cape Blanche. En entendant les salves verbales lancées par l'énergumène en question, Marius ne put réprimer un mince sourire: cet homme était peut-être fou, mais il savait comment tourner ses mots. Ainsi, la mère de Jaden est morte depuis peu... intéressant.

La réponse fusant de la bouche de Jaden, bien que sèche et maladroite, eut toutefois comme effet d'éveiller la curiosité du Libraire sur l'identité du bien brave verbomoteur. Le mot espion résonna dans la tête de Marius, si bien qu'il ouvrit les yeux afin d'en percevoir l'identité: devant Jaden, droit comme une lance et malgré tout aussi sournois dans ses termes que le serpent, se tenait un homme de taille moyenne, au poil noir et à l'oeil brun étincelant d'insolence. Sa tenue ostentatoire, inutilement frivole et inapte à une quelconque utilité, sinon de parader comme un paon, semblait néanmoins lui conférer un rang social élevé, ce qui ne faisait qu'accentuer l'effet cinglant de ses acerbes paroles. Un autre nobliau en quête d'attention. Comme s'il n'y en avait pas assez qui sévissait dans la rue, au grand déplaisir de Marius. Quand il l'avait entendu cracher ses piques à Jaden, il avait secrètement espéré qu'il s'agissait d'un homme, certes éduqué, mais également d'un autre marchand, ce qui aurait rehaussé la basse estime que tenait Marius pour la populace. Mais en voyant ce freluquet dans ses atours de soie et de velours, son espoir s'était évanoui. Cet homme était sans doute protégé de par son statut contre les assauts futurs de Jaden.

Intérieurement, Marius souhaitait presque ce dernier en vienne aux coups sur cet insolent bourgeois. Et pourtant, une petite voix intérieure lui disait que cet homme n'était pas ce qu'il paraissait. Après tout, depuis quand les nobles de la ville, souvent aussi proches du roi qu'un morpion l'est d'un derrière, remettait-il en question l'autorité d'une Cape Blanche?

Marius resta là, à observer la scène d'un regard neutre, attendant de voir si Jaden tirerait sa lame de son fourreau. Les rumeurs de la foule lui apprirent que l'homme s'attaquant à Jaden se nommait Daenerys Tehk. Daenerys Tehk, le proxénète? Marius avait déjà entendu parler de cet homme, possédant plusieurs maisons de passe au travers de la cité. N'ayant pas d'opinion sur l'homme, il se contenta de regarder et d'attendre. D'après ce qu'on disait, cet homme en savait énormément sur ce qui se passait à Madorass - ce qui expliquerait le terme dont l'avait affublé Jaden. Un espion. Certes, mais au service de qui? S'il était au service de Hendenmark, il avait une drôle de manière de saluer ses soldats d'élite. S'il était du côté des rebelles, Marius en aurait certainement été informé - et Daenerys aurait commis là une grosse bévue en allant railler quelqu'un d'aussi redoutable que Jaden. D'après les premières impressions qu'il avait, Marius jugea que l'homme devait travailler pour lui-même, ou sinon au service du plus offrant. Une sorte de mercenaire de l'information.

« Pourtant, tu ne t’es pas gêné pour y mêler toi-même la pauvre fille du banquier, si je me rappelle. Tu étais tellement saoul, ce soir là, après l’enterrement, que tu as commis l’irréparable; on n’a toujours pas retrouvé son corps, si je me souviens bien, et tu n’as jamais confessé ton crime? Pauvre, pauvre père déploré qui serait bien content d’apprendre le nom du meurtrier de sa fille… »

Ce trait tiré par l'espion et la réaction de Jaden eut pour effet de déclencher une petite panique dans le marché. En effet, la Cape Blanche avait mis la main sur la poignée de son espadon, et, si l'on se fiait à sa sinistre réputation, il égorgerait bien quelques innocents après avoir décapiter son interlocuteur, simplement afin de purger sa colère. « Fuyons! C'est l'éveil du tigre! crièrent les badauds en se sauvant. Bientôt, il ne resta plus que les marchands, fidèles à leur étal, quelques témoins plus courageux comme Marius (pas effrayé du tout) ainsi que les Capes Blanches, Louis, sa femme, pâle comme un drap, et finalement Daenerys. Ayant sentit que l'ire de Jaden était sur le poing d'éclater, il lança une dernière phrase, qui eut comme effet de verser un seau d'eau froide sur un métal chauffé à blanc. Jaden en resta pétrifié, sans voix, tandis que Daenerys tournait les talons et se dirigeait vers le banc où était assis le libraire. Ce dernier fixa le vide, comme absent, pendant que l'oreille du roi venait s'installer à ses côtés. Veut-il me faire complice de ses dires?
Fermant à nouveau les yeux, Marius se concentra légèrement et eut bientôt accès aux sentiments de Jaden. La chose ne fut pas très difficile: après le violent échange, la barrière mentale de Jaden était aussi friable que du papier mouillé. *Colère froide... rancune... et... frayeur? Jaden a quelque chose à cacher?* Cependant, la rancune revint rapidement couvrir le tout. La Cape Blanche avait été humilié au plus grand degré, la vengeance était donc de mise. Et connaissant l'imbécilité et le manque de nuance de Jaden, cela se traduisait par une mort violente et douloureuse pour Daenerys... et lui? Car peut-être l'avait-il vu, maintenant si près de Daenerys, comme un complice. Lorsqu'assis près de lui, Marius fut tenter de l'avertir:

« Attention, dit-il dans un souffle presqu'inaudible. Il veut votre tête en ce moment-même. Il veut faire de vous un exemple. »
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