La belle et l'iguane [Pv Mo]

________________ ________________

Aleyä entra dans les égouts, elle était d'abord ravis d'avoir réussi à entrer sans se faire remarquer malgré la foule présente dehors, à a peine dix heure et quelques du matin : elle avait regarder l'heure chez un horloger pas loin de la bouche d'égout par laquelle elle était descendu.
Il lui suffit d'à peine quelques secondes pour détester cet endroit ! L'odeur qui y régnait était détestable, son odorat venait de prendre un sale coup ! Elle lâcha alors un petit '' Pouah ! '' Pas très élégant et un '' C'est répugnant... '' Presque d’égoutter d'elle même d'avoir fait le choix de venir ici. L'odeur, bien que répugnante était soutenable et quoi qu'il arrive, elle ne reculerait pas ! Aleyä voulait savoir ce que cet égout cachait ! Un trésor ? Un secret ? Qu'importe, le principal était de découvrir quelque chose... Elle n'en était pas sûr mais presque, il le fallait, pour son propre savoir et pour tout ce qu'elle avait sacrifier pour venir ici : c'est à dire, une grâce matinée.

Mais Aleyä avait du batailler fermement avec l'aubergiste pour ne pas aller travailler aujourd'hui ! Bien qu'âgée à peine de seize ans et que l'aubergiste qui l'héberge soit contre le travail chez les jeunes qui peuvent ''Encore profiter de la vie'', Aleyä allait souvent chasser pour le dîné de l'auberge et elle ramenait parfois deux ou trois lapins comme il lui arrivait de ramener des biches, cela lui prenait souvent des heures rien que pour tirer la bête à la force de ses bras. Mais elle avait finalement réussi à aller dans les égouts en promettant de travailler deux fois plus et rien que d'y pensée Aleyä eu envie de mourir.

Aleyä continua son chemin, marchant étroitement près du mur pour ne pas risquer de prendre l'odeur de l'eau étrangement sale qui infester les égouts. Aleyä pris sa respiration avant de sauté de l'autre côté de l'eau, lui permettant ainsi de marcher sur un passage bien moins étroit, la surprise fût plutôt grande quand elle remarqua – en se cognant vulgairement le nez au mur – que le chemin était tout aussi petit ! Elle se mit dos au mur et s'appuya contre celui-ci, fatiguée de la courte nuit qu'elle avait passer, exciter par l'idée de pouvoir visiter les égouts aujourd'hui.

C'est injuuuuuste ! Râla-t-elle en essuyant son nez.

Aleyä repris finalement sa route, elle remarqua quatre rats mangeant un vulgaire bout de viande, Aleyä s'approcha silencieusement en empoignant la garde de son Katana de sa main droite, d'un geste vif et rapide, elle embrocha l'une des souris avant de la regarder gigoter quelques secondes avant de pousser son dernier soupire de vit. '' Mon prochaine repas ? '' Se demanda-t-elle avant de retirer du bout des doigts – pour ne pas risquer de chopper une quelconque maladie – le rat qui gisais sur sa lame tandis que les autres, tous lâches, avaient fuis. Aleyä accrocha le rat par la queue, dans une boucle rapide, a son fourreau ou elle rengaina, quelques secondes après son Katana.

Cela faisais même pas une heure qu'elle était là et la fatigue la prenait déjà comme ça proie. Elle souriait en sentant une odeur de pain qui lui était familière, ses bruits de pas raisonnaient étrangement dans l'égout : le bruit de l'eau glissant et frappant contre la roche avait était remplacer par un long et calme ruissellement, son cœur battis rapidement quelques secondes puis se calma : regardant autour d'elle Aleyä remarqua un second groupe de rats mais détourna rapidement son regard, cherchant ce qui pouvait bien avoir cette odeur.

Finalement, elle repartit bredouille, les rats détenait peut-être la clé du mystère ? Aleyä se mis sur la pointe des pieds, entra dans l'eau et en ressortis, ne trempant que le bouts de ses bottes : l'écart séparant les deux côtés étaient trop grand et elle aurait pu se blessée.. Aleyä chuchota alors : '' y a quelqu'un ? '' puis se répéta deux fois un peu plus fort.

Aleyä sentis alors une présence, elle regardait autour d'elle mais ne voyait que des tunnels vide... ''Vide, vide et encore vide'', pensa-t-elle alors qu'elle poussait un petit soupire. Mais la présence se faisait de plus en plus présente et elle pensa alors qu'un rat l'avait suivit et que ses sens s'était mis en alerte et qu'ils étaient trop sensible à cause de l'odeur qui la poursuivait à présent. L'eau avait sali ses bottes, elle se mordit alors la lèvre. ''Mais qu'elle idiote !'' Elle s'en voulait, les bottes n'avait pas été gratuite.

________________ ________________

Oh mais c'était déjà l'heure du repas ! Mo faisait des spirales sur le sol quand il avait très faim. On entendait sa petite peau toute lisse effleurer le ciment. Ça me donnait un petit frisson et je lui disais. Je disais à Mo que j'avais un petit frisson et c'est là qu'il ouvrait très grand la bouche pour que je puisse caresser ses longues dents pointues. Dans son regard suppliant, il me demandait d'enfoncer ma main dans sa grande gueule. Je le caressais de l'intérieur. C'était chaud sur ma main. Quand je remarquais qu'il devenait contrarié, je la sortais. Alors, il se jetait sur moi et me plaquait contre le sol. Je voyais dans ses yeux que j'étais allé trop loin. Je savais parfaitement comment le rendre en colère et je le faisais à chaque fois. Après je riais et je m'excusais.

'' Oh mais Mo : tu auras toujours des surprises si tu ouvres la gueule trop grande ! ''

Je savais plein de choses sur mon ami maintenant. Mo était un serpent, un anaconda. Je me rappelais qu'un anaconda était une espèce très rare. C'était cet idiot de Basile qui me l'avait appris. Je savais que Mo n'était pas très joueur avec moi, mais il aimait discuter parfois. Il préférait s'amuser avec les petits rongeurs, alors moi je le regardais. Nous avions déjà eu une petite discussion. Lui et moi. Je vous assure. Il voulait m'avaler comme les autres créatures de la maison. Je lui disais que j'allais devoir courir très vite pour qu'il ne m'attrappe pas, mais il allait plus vite que moi. Il fallait que je trouve une autre solution. Je lui ai dit que nous pourrions trouver des petits animaux ensemble et qu'il serait le chef. Il a accepté. Il est devenu le chef de la maison. Ça m'était bien égal.

Il n'y avait pas beaucoup de poissons par ici. L'eau ne savait pas bouger toute seule. J'avais demandé à Mo si c'était possible, il m'avait répondu que oui si quelque chose était dedans pour se baigner. Je me baignais souvent et je la voyais bouger toute seule. Mo avait raison, l'eau bougeait toute seule. Oh les petits rats tous mouillés s'égaraient même dedans des fois. En fait, je voyais toutes ces petites vagues qui se cognaient contre le bord de ma maison. Elles avaient faite leur chemin jusqu'ici en commençant par le tunnel. Oh le grand tunnel ! Les vagues arrivaient du grand tunnel noir. Doucement, j'ai vu Mo qui se glissait dans l'eau. Sa longue robe verte, je la voyais briller parfois. Elle était si jolie. Il avait disparu maintenant, il s'était immergé.

'' y a quelqu'un ? ''

Tiens. Je mourrais de faim justement. Ce n'était pas un rat cette fois, j'en étais certain. Quand j'appuyais très fort sur la tête d'un rat pour qu'il réponde, elle commençait à couler et j'abandonnais après quelques minutes. Là, c'était plus intéressant, parce que l'animal avait essayé de nous parler, à moi et à Mo. Cela faisait beaucoup de temps qu'on avait essayé de me parler. Je riais, parce que je me demandais si elle allait continuer de parler quand elle serait dans mon ventre. Je pourrais m'endormir en l'entendant chanter des petites berceuses. Et là, mon estomac gargouillerait et elle recommencerait tout de suite après.

Je sentais qu'elle ne voyait pas beaucoup où elle allait. Elle était vraiment perdue, pauvre petite. Elle ne savait pas qu'elle n'avait qu'à suivre les petits rats parce qu'il savaient où était la maison. Alors, comme me l'avait appris Mo, je fis exactement comme lui. J'émergeai d'abords la tête hors de l'eau et je pris un moment pour regarder la proie qui était aux aguets, elle. Oh, mais comme elle m'apparaissait douce et calme. Sa peau était blanche et douce, je le voyais bien. Soudain, Mo fit comme la valse du serpent et bondis sur le petit gibier innocent.

Bonne chance petit.

Spoiler:

________________ ________________

Cet endroit avait le don pour donner la chaire de poule àà Aleyä, elle regardait nerveusement autour d'elle, parfois donnant des coups d'oeil discret, parfois se retournant complètement, mais là... la, elle sentait le mal.. La mort ? Peut-être pas la mort, mais le danger se rapprochait dangereusement d'elle...

Mais Aleyä s'en fichait, elle repris son souffle, elle avança d'un simple pas avant d'entendre quelque chose de rampant derrière elle.. Ca glissait sur le ciment... oui, ca glissait dangereusement vers elle.. Aleyä se lécha les lèvres et dans le moment ou elle se retourna, elle sentis quelque chose la frapper... Frapper, ou mordre ? Non, elle ne savait pas trop, son cœur battait trop vite et elle n'arrivait plus à dissocier la douleur de la peur. Aleyä passa rapidement sa main sur ce qui l'avait attaquer, ses yeux s'était adapté au noir... Mais elle préféré voir d'elle même... Cette peau lisse la fit frémir, elle devina en quelques secondes ce qu'était son agresseur : un serpent... Qu'elle race ? Elle ne saurait le dire, mais elle avait peur, elle souffla doucement avant de décrocher le rat qui était accrocher à sa ceinture, elle l'approcha de la gueule du serpent et le déposa devant.

''Fait attention aleyä ! … Non ! Pas comme ça !! Aleyä fait attention ! ''
Un homme c'était approcher d'elle, elle regardait bêtement autour d'elle lorsqu'elle aperçut son maître dans l'art du maniement du Katana
L'homme dégaina son Katana, faisant face à la bête qui se présentait à lui et d'un geste rapide et brusque, se mettant en harmonie avec le saut d'attaque du serpent, il lui trancha la tête.
Aleyä essuya ses quelques larmes en se plagniant '' Mais il n'avait rien demander.''
''Si tu t’apitoie sur le sort de tes ennemis, attends toi à mourir jeune, petite.''
Son maître s'était alors éloigner. Cette leçon n'était jamais rentrée dans l'esprit de la jeune fille.

Aleyä reprit ses esprits, comme un flash elle était comme retourner dans ses esprits... Dans sa jeunesse, son cœur battait dès lors deux fois plus vite qu'à la normal et Aleyä s'apprêtait à dégainer son Katana lorsqu'elle pris conscience de ce qui l'attendait au moindre geste brusque. Toutes ses secondes de réflexion lui parût une éternité, après tout, elle allait peut-être mourir dans ses égouts aujourd'hui faute de maturité, elle aurait écouter pour une fois ce qu'on lui avait dit... Elle ne serait pas là ! Elle ne pouvait en vouloir qu'à elle même ! Et ça, Aleyä le savait éperdument et des larmes s'apprêtait à couler de ses yeux lorsqu'elle se repris, c'était inadmissible, pleurer dans une tel situation ?! Et puis quoi encore ! Aleyä s'adressa au serpent, elle regardait en face d'elle sans même savoir où il se trouvait, peut-être avait-il ramper derrière elle pour pouvoir la mordre à la nuque ?

-Ecoutez, Mr. Le serpent, si c'est votre nom, ce que je doute... En fait, je doute même que vous ayez un nom.. Mais dans ce monde, plus rien ne m'étonne. Enfin bref, je m'attarde, rajouta-t-elle en se léchant lentement les lèvres du bout de sa langue. Permet moi de vivre et je te chasserais de la nourriture, pourquoi tuer une personne avec qui tu pourrais passer du temps ? Ce serait stupide, je te prend pour un être humain du moins je te parle comme tel alors peut-être est-ce moi la plus stupide ici ? Je n'en doute pas, enfin... Ne tardons pas sur le sujet, permet moi de vivre et je t'offrirais de la compagnie. Aleyä reprit son souffle, elle posa sa main sur le mur qui se trouvait près d'elle en attendant une réponse du dit serpent, mais elle n'espérait rien de la part d'un animal.

________________ ________________