''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Petit cadavre et autres lubies [Cama]

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Alcide Andrea Auburn

Explosive

________________

Alcide Andrea Auburn
________________


Race : Humaine
Classe : Pyrokinésiste
Métier : Vendeuse de poudre noire
Croyances : Le feu
Groupe : Psychistes

Âge : Vingt-neuf ans

Messages : 30

Fiche de Personnage : BANG


Petit cadavre et autres lubies [Cama] _
MessageSujet: Petit cadavre et autres lubies [Cama]   Petit cadavre et autres lubies [Cama] EmptyVen 9 Mar 2012 - 14:35

Ce post est vraiment sale, âmes sensibles s'abstenir.


Comment était-elle arrivée ici?

Combien de temps était-elle restée sous terre?

Combien de temps avait-elle dormi?

Le corps d'Alcide gisait dans une flaque. Ses cheveux s'étaient imprégnés de l'humidité puante et exécrable des égouts. Il faisait sombre mais doucement le jour s'était levé, et un filet de lumière avait miraculeusement percé le plafond pour éclairer les yeux clos de l'Auburn. Cette chaleur si rare au milieu de la pierre froide contre laquelle la pyromane dormait stimulait ses sens en hibernation. Comme celle d'un cadavre qui regagne la vie, sa peau s'était réchauffée. Les gouttes qui avaient perlées sur ses cils endormis s'évaporaient. Des rats matinaux s'éveillaient, ça et là, à la recherche de nourriture. Les égouts étaient plongés dans un silence de mort. Il était aux alentours de six heures du matin. Et il fallait être fou parmi les fous pour arpenter ces sous-terrains à une heure aussi étrange. Ces tunnels étaient tellement humides en cette période de l'année que même les pauvres, les rejetés ou les exilés n'y squattaient plus. Les bactéries fructifiaient et faisaient des ravages. On pouvait sentir cette odeur d'insalubrité maladive. Qu'avait bien pu trouver l'Auburn pour s'y perdre? Il n'y avait pas de raison. On a pas besoin de raison quand on s'appelle Alcide Andrea Auburn.

Un rat grimpa sur sa tête immobile, trifouillant dans ses cheveux dans l'espoir de faire quelques intéressantes trouvailles. Trifoullis qui ne manquèrent de réveiller notre Belle aux Égouts Puants. Ses narines frémirent. Elle ouvrit doucement les yeux mais sa cornée fut agressée par la lumière vive. Elle s'appuya sur ses mains pour se relever et s'adosser au mur de pierre. Des points blancs perturbaient sa vision mais l'odeur de pourriture devenait insoutenable, avant même qu'elle puisse voir où elle se trouvait. Ses yeux s'habituaient à la pénombre et décryptèrent bientôt les plafonds voûtés, très caractéristiques des égouts. Sentant une masse au niveau de son coup elle y passa une main avant se sentir le contact répugnant des poils mouillés d'un rat gras. Elle l'attrapa et le jeta à terre sans scrupules. Elle n'aimait pas être prise au dépourvu ; elle hésitait à le brûler mais se garda de le faire, en voyant qu'il s'éloignait raisonnablement d'elle. Trois questions traversèrent son esprit :

Comment était-elle arrivée ici?

Combien de temps était-elle restée sous terre?

Combien de temps avait-elle dormi?

Elle regarda autour d'elle ; à sa gauche comme à sa droite, le tunnel paraissait continu et sans issue. Aucun croisement, juste un chemin qui se dissipait dans le noir, à dix mètres de là où elle gisait. En face d'elle il y avait quelque chose d'un peu plus perturbant. Un corps était couché, face contre terre. Croyez-le ou non, un corps couché face contre terre ne présage rien de bon. L'Auburn le savait. Elle se pencha et tenta de retourner l'homme. Une première tentative échoua, puis, plus violemment elle donna une impulsion pour le retourner. Il retomba lourdement sur son dos. Son visage était parsemé de vers blancs qui semblaient être la seule présence de vie sur ce reste d'homme. Alcide pouvait presque entendre le grouillement de ces vers à l'intérieur de la chair humaine. Mangeant, grignotant tout ce qu'ils pouvaient trouver de frai. Elle cracha une bile acide. L'Auburn avait vu des choses, mais la décomposition restait un sujet sensible.

- P_tain de m_rde c'est quoi ce bordel?! C'est quoi ce P_TAIN DE BORDEL?!

Elle n'osa plus regarder le visage du cadavre pour savoir s'il elle l'eut connu. Merde. Une angoisse la saisit. Pathologique. Ce corps. Ces égouts. Ces rats. Ces vers. Cette puanteur. Cette odeur de mort. Son cœur s'activa, se corps se crispa. Elle voulu rendre à nouveau mais son estomac était complètement vide. Sa respiration saccadée rythma bientôt le silence des égouts. Ramenant ses genoux à son corps tremblant, elle risqua un coup d’œil vers le cadavre. Mais ces vers attiraient son attention sans qu'elle puisse penser lucidement. Des vers. Des simples vers lui faisaient perdre sa lucidité. Calme-toi Alcide. C'est juste des vers. Elle ferma ses yeux et mis ses mains sur ses cheveux mouillés qui collaient sa peau. Calme-toi Alcide.

Comment était-elle arrivée ici?
Calme-toi.
Combien de temps était-elle restée sous terre?
Ce sont juste des égouts.
Combien de temps avait-elle dormi?
C'est pas grave, rien n'est grave.
Qui était ce type?
Il est mort, c'est juste un organisme mort.
Oh bordel, qui était ce type?



Dernière édition par Alcide Andrea Auburn le Dim 1 Avr 2012 - 21:30, édité 1 fois
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
________________


Race : Séraphin-Démon Commun
Classe : Archère.
Métier : Intendante de l'Alliance- Assassin perdue.
Croyances : Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Alliance- Alliance des Ombres.

Âge : 23 ans.

Messages : 542

Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
- Diffusion
-Proposition



Petit cadavre et autres lubies [Cama] _
MessageSujet: Re: Petit cadavre et autres lubies [Cama]   Petit cadavre et autres lubies [Cama] EmptySam 10 Mar 2012 - 21:28

La nuit était froide. Froide mais pas tant que ça. J’avais sur moi le capuchon, passant incognito entre les ombres fragiles. Fugace. Je marchais, déterminée, comme toujours. Il ne faisait pas beau, c’était même le déluge. Les nuages obscurcissaient le ciel, masquant la Reine de la Nuit. Trempée, je prenais garde sur le pavé mouillé de Madorass, cité royale. Voilà pourquoi j’avais froid : le simple fait de penser qu’un monstre se trouvait en ces lieux me faisait frissonner. Tournant dans des ruelles peut fréquentées, je faisais en sorte d’être la plus discrète possible. La pluie ruisselait doucement sur mes vêtement, quelques unes de ses gouttes audacieuses venant caresser ma joue. Pourquoi sortir par un temps pareil ? Ce n’était pas humain, mais les missions n’attendent pas. Celle là, je le savais, serait un peu plus complexe à appréhender que les précédentes. Je traquais ma proie à l’aveuglette. Voilà bien longtemps que j’avais perdu ma piste, me retrouvant à tâtonner, espérant qu’avec la chance je la retrouverais. Imbécile. Je me faisais honte. Comment avais-je pu réussir à perdre une trace aussi simple que celle là ? Je n’étais plus une débutante et pourtant j’avais échoué lamentablement. Celle que je cherchais était assez réputée, surtout pour des petites incivilités mais aussi pour un trafic qui touchait tout le royaume. Le noble qui avait demandé mes services, je le savais, n’était autre qu’un chien du roi. Ces abrutit n’étaient pas capable de traquer, ils avaient juste le don de tuer au hasard, faisant tomber les têtes plus vite qu’un bourreau ‘officiel’. La loi, pourtant, était la loi. Nul ne pouvait contester ces Sans-Cervelles, à la langue bien pendue. Plus de menaces que d’actes, plus de lèche que de nettoyage. C’est tout. Toujours dans mes pensées, je me dirigeais à l’aveugle. L’espoir fait vivre.

Au bout de la rue déserte, des éclats de voix se faisaient entendre. Je soupirais, c’était la seule solution. Très vite, j’arrivais devant une devanture passée où avec un peu d’entrainement on pouvait lire ‘La panse repue’. La lumière des bougies éclairait une petite zone de pavé et les chants d’ivrognes emplissait l’air d’odeur de transpiration mêlée à l’alcool. Je veillais que le capuchon protège bien mon visage, peu enthousiasmer à me montrer alors que j’étais en pleine mission. Le battant de la porte s’ouvrit et la chaleur m’envahit au même instant. La joie des Ivres me retournant le cœur, je n’accordais aucun regard superflu. Certains me regardaient, d’autres parlaient toujours aussi bruyamment. Bref, j’avais réussit la première étape : ne pas trop me faire remarquer. M’avançant près du comptoir, un homme attira mon attention. Il était assis en retrait, se cachant habilement avec l’ombre de l’escalier près de lui. Je détournais assez rapidement le regard, fixer les gens n’apportait jamais rien de bon, surtout dans des endroits pareils. Le tenancier s’approcha de moi avec son air bourru. Il devait avoir la quarantaine, des rides déjà bien prononcés sur son front. Essuyant un verre avec un torchon crasseux, il me demanda ce que je voulais dans un accent à coupé au couteau. Vraiment, je n’aimais pas ce genre d’endroit.

- Ce que vous avez, peu m’importe, cependant, j’aurais des questions.

- Je n’ai pas pour principe de répondre à de parfaite inconnue.


Je tirais doucement ma dague la glissant dans ma manche et posais tranquillement mes bras sur le comptoir. Je levais la tête pour le regarder de mes yeux transformés par la nuit, souriant avec assurance.

- Et moi je n’ai pas pour principe de laisser le choix.


- Que veux-tu ?

- Aurais-tu croiser une femme, cheveux noir, un peu louche ?


- Des femmes louches j’en vois tout les jours…

- Elle aime se faire appeler la Pyromane. Ça ne te dit rien ?


Le tenancier eu l’air de réfléchir. Quelques secondes. Il secoua la tête et fit mine de partir, alors la lame brilla de nouveau et deux pièces d’argent tombaient près de mon verre. Il savait quelque chose, je le sentais.

- Que sais-tu Aubergiste ?

- Eh bien, rien de plus que vous, je le crains…

Deux pièces de plus.

- Elle voyage avec un homme. Il me semble, quand il sont venus avoir dit quelque chose à propos des égouts…

Encore deux.

- Ils comptent rejoindre les catacombes et la petite à l’air… Pas tellement bien.

- C’était quand ?

Pas de réponse, une pièce vrilla sur elle-même avant de rejoindre les autres.

- Pas plus tard qu’en début de soirée Demoiselle.


Souriant, je ramassais toute mes pièces, ne lui laissant pas l’occasion d’y toucher, lui en laissant tout de même deux pour le verre que je n’avais pas bu. La chance me souriait. Enfin. Il était temps, depuis que je la suppliais… Cette garce ne m’a jamais aidé, non, jamais. Je savais ce qu’il fallait faire. Rejoindre les égouts n’était pas très compliqué pour peu que l’on connaisse Madorass. La pluie ne me dérangeait plus et j’avançais d’un pas rapide.

Gauche.
Droite.
Droite.
Gauche puis encore gauche.

Une petite bouche dans un mur, assez grande pour m’y faufiler. Ce que je fis. Il devait être plus de dix heures et la lune brillait, inondant la ville de ses pâles rayons. Je levais une dernière fois les yeux avant de plonger dans le noir, ouvrant la main et faisant naitre une petite flamme dans ma paume. Je rampais, dans les flaques odorantes. Je n’avais pas le choix. La lumière inondait les ténèbres poisseux et puant. Lorsque je me relevais, je repérais des bruits de pas. Trompeur. Rien n’était plus facile que de ce perdre à cause d’un écho dans les égouts. Alors, comme mes oreilles ne servaient à rien, j’entrepris de chercher des indices au sol. Pataugeant dans l’eau croupie. J’entendais les rats moqueurs. Ils riaient de moi. Comment aillais-je faire pour les retrouver ? Comment aillais-je faire pour ressortir ? Je n’aimais ni les tavernes, ni les égouts labyrinthique. J’avais eu raison de troquer ma robe habituelle pour une pantalon et des bottes. Bizarrement, pour la première fois depuis le début de la traque, je me trouvais intelligente.

Gauche
Droite
Gauche
Gauche.

Deux jours que je tournais dans ces maudits sous terrain. Je m’étais perdue. J’avais perdu leur trace. Vraiment, ça ne pouvait être pire. J’avais même perdue la notion du temps. Je m’étais assoupis quelques heures avant de reprendre mon entreprise. Non, finalement, la chance ne me souriait toujours pas. Et cela faisait deux heures. Je tournais en rond et la situation commençait à m’agacer. J’avais faim, j’avais soif. L’idée de rester prisonnière ici ne me plaisait vraiment pas et dans quelques heures, la panique me submergerait, je le savais. Marchant en jurant, les pieds dans les flaques, je rallumais la flamme dans ma paume. Parfois, j’étais heureuse de savoir manier cet élément. Dans un des nombreux virages, je vis soudain une forme. A genoux, elle vomissait et devant elle, un homme était étendu. Même d’ici, l’odeur de la chair en décomposition me retournait l’estomac. Il faut dire que dans un endroit pareil, les choses de la nature doivent être accélérer. Je fermais ma main, éteignant la flamme, approchant silencieusement, tel une ombre… Jusqu’à ce que je m’étale de tout mon long. Merci le Rocher. Pour passer sans être vue, c’était manifestement raté, encore une fois.

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Alcide Andrea Auburn

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Alcide Andrea Auburn
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MessageSujet: Re: Petit cadavre et autres lubies [Cama]   Petit cadavre et autres lubies [Cama] EmptyDim 8 Avr 2012 - 13:39

Un bruit lourd résonna dans les tunnels humides. Là, à quelques mètres, quelque chose était tombé. Alcide sursauta, sortant de sa folie, elle se rendit compte qu'elle n'était certainement pas le seul être vivant. Elle tourna la tête vers la source sonore mais le tunnel était trop sombre pour discerner quoi que ce soit. Elle frissonna. Le bruit était si proche, à huit mètres tout au plus. Un rayon de soleil l'éclairait ; quelqu'un pouvait la voir sans qu'elle puisse voir la personne. Il n'y avait rien de plus angoissant. Ni d'une ni de deux, elle se leva en s'appuyant sur ses mains tremblantes, touchant la bile qu'elle venait de rejeter. Elle soupira.

Elle essuya ses mains sur son pantalon troué et sortit rapidement un katar, tandis qu'elle entrait dans la pénombre. Elle avait peur, elle mourrait de peur de s'enfoncer dans ses ténèbres, elle mourrait de peur quand elle repensait à ce cadavre, gisant juste derrière elle, en train de se faire dévorer par les vers. Elle mourrait de peur d'être, elle aussi, gisante et mangée par les vers. Pourtant son pas n'avait jamais été plus déterminé ; elle ne cherchait pas à se cacher, il ne fallait pas montrer sa peur. Le bruit de ses bottes était régulier et sévère ; seule sa respiration saccadée pouvait traduire son appréhension. Mais elle oublia l'homme, elle oublia les vers, et se concentra sur son père. Sur la haine qu'elle ressentait pour lui. Cette haine qui la poussait au courage.

-

- Lussia, Lussia... Tu es une vilaine fille. Qu'est-ce que je vais faire de toi, hein? Tu es mauvaise, je n'ai pas mérité ça. C'est honteux... Tu es fière de ce que tu as fait? Regarde ce que tu as fait...
TU ES SALE MAINTENANT! EST-CE QUE TU ES FIÈRE?


Elle avait pissé par terre. Elle avait eu trop peur de son père quand il était venu lui demander pourquoi elle restait à la maison. Il était déjà énervé, elle sentait qu'il allait s'énerver contre elle mais elle ne voulait pas qu'il s'énerve. C'était un drame de pisser par terre, au moins tout autant que rester assise à la maison. C'était un drame qu'une gamine de sept ans pisse par terre. Ça, si ça arrivait il fallait payer, à sept ans on pissait plus par terre. Elle n'en pouvait plus de revivre le même scénario. Toujours la même humiliation, toujours la même peur au ventre, toujours la même douleur. Quand s'arrêtera-t-il, pitié faîtes que ça s'arrête. Mais ça n'avait qu'amplifié sa rage, elle priait pour disparaître, elle priait si fort. Elle se bouchait les oreilles pour ne pas entendre son père, mais il voulait qu'elle écoute ; il lui tirait les mains et la claquait, en lui répétant qu'elle le méritait.
Seigneur je vous en supplie aidez-moi.
Ses yeux pleuraient,
S'il-vous-plaît Seigneur, je serai gentille.
Sa lèvre saignait,
S'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît.
Son cœur mourrait.

-

Bientôt la peur se transforma en hargne aveugle. L'angoisse laissa place à une adrénaline malsaine. Puisant dans ses dernières forces elle jeta une petite boule de feu au sol. Petite boule de feu insignifiante mais assez puissante pour éclairer durant une fraction de seconde les moindres recoins des égouts. Comme un éclair, le feu avait provoqué un flash qui permit à l'Auburn de voir une silhouette humaine au sol, capée, qui tentait déjà de se relever. Il n'y avait pas beaucoup de personnes qui fréquentaient ces lieux. Pour la pyromane c'était clair. Seul un mâle cinglé pouvait arpenter ces tunnels, et même s'il était inoffensif, il ne fallait pas prendre de risque. Elle avait déjà tué plusieurs hommes, un de plus ou un de moins... C'étaient jamais que des hommes.

Elle se rua comme une furie vers l'endroit où elle avait vu la silhouette. Elle donna un coup de pied violent dans l'air qui manqua la masse, avant d'en donner un deuxième qui la fit retomber au sol. Et se mit à quatre pattes avant de tâter le sol et de sentir le tissu sous ses doigts. Avec une animosité effrayante, elle chevaucha la personne et de sa main libre, chercha la gorge de l'individu qu'elle serra. Quelques mèches de cheveux longs qui chatouillaient ses doigts la déstabilisèrent. Un schéma apparu dans la conscience primitive d'Alcide, la stoppant net dans son élan :

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