''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey]

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Mo Le-Venin



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Mo Le-Venin
________________


Race : Humain
Classe : Anaconda
Métier : Apothicaire
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Âge : 30 ans

Messages : 29

Fiche de Personnage : Anaconda

Histoire de Personnage : Demandez à Mo ?

Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey] _
MessageSujet: Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey]   Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 21:20

Oh mais je comptais déjà depuis une bon moment. Ils craquaient quand je les pressais très fort sur les clous dans le mur. Un à la fois, puis un deuxième. Crack ! J'entendais Mo ricanner dans son coin et ça me faisait rire moi aussi. Mo tournait autour d'un petit spectacteur, un rat, je l'avais remarqué. De temps à autre, il me jetait un regard curieux et j'en faisais craquer un autre. C'est là qu'il se bidonnait et qu'il retournait avec son rat pour le mordiller. Mo mordillait très fort, ça c'était certain. Les rats quand ils meurent, ils font un petit bruit. Au début je sursautais, mais maitenant je compte le nombre de fois que le son retentit. Je compte aussi les ongles que mes petits doigts écrasent sur les clous jusqu'à temps qu'ils craquent. Après ils se cassent.

Mo avait terminé le goûté. Je le savais parce qu'il ne bougeait plus. Quand il termine le repas, Mo ne bouge plus. Je fais pareil comme lui, parce que de toute façon, je fais tout exactement de la même manière que mon ami. C'est lui qui m'a tout appris. Je veux qu'il soit fier de moi quand il me regarde manger. Les instructions étaient simples, donc je les respectais. Ça vous dirait que je vous explique comment on fait ? On commence par la tête toujours. Il faut s'assurer que le petit animal a bien fini de respirer. Ça serait vraiment dommage que la petite chipie bouge encore lorsqu'elle est dans notre estomac. Souvent, elle nous demande de la lâcher, mais ça ne dure jamais longtemps. Ces animaux partent et reviennent, ils ne durent pas longtemps. Après, on sert tout le corps et la petite bestiole s'enfonce dedans nous. On sent ses petites griffes nous égratigner l'intérieur et ça chatouille. C'est elle qui nous chatouille pour nous dire merci. Mo ne sait pas pourquoi elle dit merci. Finalement, on ne bouge plus et on attend qu'elle arrive de l'autre côté.

Je faisais des petites recettes spéciales. C'était beaucoup plus facile quand les ongles pointues et tout craqués ne sont plus dans le chemin. Sinon, on accroche tout et on échappe par terre. Alors, Mo se fâche. Mo ne se fâche pas souvent, mais ça fait très peur. Je sais comment le calmer. Je préparais une décoction très spéciale. C'était un cadeau pour les visiteurs qui descendaient ici parfois. Je le concoctais avec mon ingrédient préféré. C'était mon ingrédient favori. Je faisais un petite potion avec le venin de Mo. C'était facile ! J'allais voir Mo et je pressais sa bouche très fort pour que tout le liquide sorte. Souvent, je m'en mettais plein les mains et je riais. Mes mains devenaient glissantes et elles sentaient mauvais. Et là, les petits spectacteurs venaient autour de moi et de Mo pour nous sentir. Je leur disais:

'' Petits, petits, pas maintenant. Patience.''

Quand j'étais de retour près de la petite chute, je pouvais mélanger. C'était amusant. C'était comme avec... maman.

'' Maman, maman, petite chipie. Tu te souviens des deux trous creusés dans ton minuscule petit front ? C'était parce que Mo avait très faim et que tu lui refusais la nourriture. Des preux chevaliers. Je lui avais dit qu'il pourrait manger petit frère bébé, mais tu avais eu la fâcheuse manie de tacher tes draps trop vite. Il n'y avait plus de sang dans ton ventre et petit bébé est mort aussi. Un joli serpent. Alors, Mo avait encore faim et c'est oncle Basile qu'il a mangé. Et ces deux petits trous que Mo t'as laissés, ils seront parfaits pour y transvider un peu de ce mélange. Goûte, maman ! Oh mais, je m'excuse. Je t'aime, maman. ''

J'entendis un petit mammifère se déplacer dans les alentours. Ce n'était pas une animal habituel. Je connaissais les rats. Ils ne se méfiaient plus de nous, mais ils se méfiaient du nouvel invité.



'' Mo, un nouvel ami. J'espère que tu as encore faim. ''
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Humphrey Dempsey



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Humphrey Dempsey
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Race : Chat démon
Classe : Rôdeur
Métier : Tueur à gages
Croyances : Lait
Âge : 4 ans

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Fiche de Personnage : Miaou.


Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey] _
MessageSujet: Re: Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey]   Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey] EmptySam 11 Aoû 2012 - 11:29

Plus tôt dans la matinée, dans le Vein...

« Ta prochaine cible, Humphrey, sera un caduque ( nom utilisé pour désigner un homme ou une femme qui ne soit pas du corps martial ou de notre organisation) du nom d'Adeornor Isaläm. Son nom est compliqué, mais il n'est pas très important, parce que d'ici quelques heures, il ne sera plus de ce monde. Je compte sur toi pour le trouver vite fait, bien fait. Il ne faut pas qu'il nous échappe. Ça fait quelques temps qu'il ne donne plus signe de vie à Madorass, mais cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y est plus. Comme tu l'aura deviné, c'est un elfe. Blond, très grand, avec des ongles plutôt longs...Mais tiens, regarde plutôt ça. »

J'étais roulé en boule sur les genoux de l'homme mystérieux qui m'avait recueillé il y a trois ans de cela, sommeillant tranquillement, écoutant à demi-oreille les instructions de mon bienfaîteur. De toutes façons, rien ne me servait de le regarder en face. Celui-ci se réfugiait souvent derrière une cagoule faite en jute, ou alors derrière un masque en bois. Je ne m'étais jamais demandé pourquoi il prenait cette initiative – ou cette précaution – mais après tout, j'avais toujours été éduqué dans le mystère. On ne me demandait pas de réfléchir sauf lorsqu'il s'agissait de traquer. Tout ce dont j'avais besoin de savoir était comment tuer ma victime en moins d'une minute. Et le challenge qu'e je me posais à moi-même était de le faire sans poser une patte dessus.Voilà à quoi ressemblait ma vie si mystérieuse de chat. Voilà à quoi pouvait ressembler l'ambition d'un félinidé.

Mon bienfaiteur – nom couramment utilisé dans la profession pour désigner celui qui hébergeait et entraînait un tueur – tendit le bras vers la table près de lui, où tronait une chandelle, et saisit un petit tube en verre. Je levai la tête, sentant déjà les effluves étranges qu'il dégageait. J'entendis même le démon sourire derrière son masque.

«  Ceci, Humphrey, est une nouvelle méthode que je souhaite t'inculquer. Comme tu es un chat, tu peux identifier une odeur et l' « enregistrer » en quelque sorte. Un peu comme les chiens, mais tu es limité. C'est pour quoi je te demanderai de ne te souvenir que de celle-ci, le temps que l'affaire soit close. As-tu bien compris?»

Une légère brise souleva le voile qui obstruait l'une des fenêtres du logis en pierre où habitait son bienfaiteur. Une sorte de vent lourd se levait dans le Vein. Je pouvais sentir cette odeur si familière de poudre et de soufre. Et ramenés par ce courant aérien, l'écho des âmes en perdition. Lugubre, malsain. Mais terriblement banal à mes oreilles, qui le confondaient désormais avec les rafales environnantes.

Cela ne me plaisait pas d'être assimilé à un vulgaire chien. Mais il était curieux d'exploiter un autre de ses dons. Mon bienfaiteur me tendit alors le tube oblong et le présenta sous mon museau. L'effluve était discret et délicat à l'intérieur, et me rappelait les rares fleurs que j'avais eu l'occasion de sentir. C'était cependant très fin, et peut-être pas suffisant pour s'en rappeler suffisamment longtemps. J'en aspirai un maximum, ayant l'impression de vider la teneur de l'outil de verre et levai les yeux vers le démon. Celui-ci me regardait d'un air concentré.

« Est-ce que ça ira?

-Je pense que oui, affirmai-je de ma voix curieuse et déplacée.

« Très bien alors, à toi de jouer »

Quelques instants plus tard, dans Madorass...

Quelque part, d'un point de vue tout à fait objectif, la ville ne changeait pas du Vein. Si l'on mettait de côté l'aspect mortuaire des Enfers, les autres critères de ressemblance coïncidaient. Il y avait toujours un certain courant d'air qui glissait entre les maisons de bois, on pouvait entendre les cavalcades des diligences des nobles sur les pavés, les rumeurs de conversations lointaines semblables à des râles d'âmes impies en quête de repères.

En sortant du portail, je fus frappé néanmoins de la cacophonie de la ville animée. Peut-être qu'en fait, était-ce différent du Vein. Les visages des habitants paraissaient tout de même moins pâles que les errants de mon monde. M'avançant prudemment, je débouchai dans une longue avenue qui partait de deux côtés, l'un en montant, l'un en descendant. Sur le droite, deux vieillardes avachies devaient se partager les derniers potins de Madorass. C'étaient en général ce genre d'informateurs potentiels dont il fallait se méfier. Trop subjectifs, trop imbus d'eux-même, avec un esprit trop étroit qui ne leur faisait voir que ce qu'ils voulaient voir.

Je trottai vers la rue descendante, vide et silencieuse. Je me laissai guider par la chance car, au vue de toutes les odeurs qui planaient dans les environs, il était très difficile de trouver la fameuse odeur qu'on me forçait à suivre. De l'est, montait un délicat fumet de rôti, avec la senteur plus douce d'un légume...Sans doute des carottes, voire des petits pois, qui devaient baigner dans la sauce grasseuse de la viande. J'essayai de ne pas y prêter attention, bien que, plus je descendais, plus l'émanation était forte. Je ne devais pas oublier cette odeur d'elfe si particulière...Mais elle était...si indicible, si...mystérieuse. Je me devais d'y associer une autre odeur, sinon je la perdrais stupidement.

Les Elfes ont comme qui dirait des effluves stériles. Ce n'est ni fort, ni puissant, ni aigre, ni amer, ni piquant...C'était juste quelque chose. Je m'assis et me levai les naseaux. A droite, rien. En haut, rien. A gauche...Ce repas gargantuesque que préparaient quelqu'humains, qui commençait à tarauder ma panse, comme une mise à l'épreuve. Mais en bas...Tout à coup, quelque chose me parvint. Je me relevai alors de mon séant, et trottai sur quelques pas, avant de m'arrêter, le regard fixe droit devant moi, n'essayant plus de sentir mais de visualiser le chemin d'une effluve. Un bipède passa à côté de moi, me regardant d'un oeil curieux, mais je n'y prêtai pas attention. Bien des personnes étaient parfois tentées de me caresser, juste par plaisir, pour sentir mon pelage soyeux, je n'avais rien contre, mais en cet instant précis, cela m'aurait beaucoup dérangé. Je fus reconnaissant à l'étranger de passer simplement sa route. Je fis appel à mon instinct et il m'indiqua clairement que l'odeur venait d'en-dessous. Je me questionnai alors sur ce qu'il pouvait y avoir sous une ville...Des souterrains, des catacombes...ou des égoûts. J'en venais à me demander ce qui était le pire. Mais plus je progressais béatement, et plus le chemin odorant me menait à un endroit isolé, où les maisons étaient plus clair-semées. Une autre émanation plus présente et je tournai la tête. Une bouche d'égoût, évidemment...C'est comme si l'Elfe venait d'emprunter ce passage. Et pourquoi l'aurait-il fait? Je ne le saurai jamais, car, quand je lui sauterai à la gorge, il ne restera plus grand-chose de lui, à part une sorte de marionnette sans vie et asséchée de son sang.

J'approchai de l'ouverture, peu convaincu de mon entreprise. L'enjeu était un bol de lait de brebis. L'inconvénient était un passage plutôt scabreux dans les tréfonds purullents d'une ville qui rejetait on ne sait quoi dans ses souterrains. Je n'étais pas féru en légendes, mais j'avais tout de même peur de ce qu'on pouvait trouver dans les lieux que les humains évitent. Car s'ils les évitent, c'est pour une raison. Et si c'est mauvais pour eux, alors, ça l'est encore plus pour un chat. Je sautai dans la lucarne, où coulait un côté un petit ruisseau nauséabond et atterrit sur une dalle en contrebas. Immédiatement, comme si ma conscience de démon revenait à la surface, une sécrétion acide remonta dans mon gosier, me rappelant de penser à la manière dont je devrais remonter par la suite. J'attrapai une sorte de vertige, que je n'aurai pas connu dans ma vie de chat. C'était la nausée. Je ne savais si c'était à cause du glougloutement discret du ruisseau qui coulait par l'ouverture, ou par l'angoisse de devoir rester ici le restant de ma vie. A moins que les portails entre les mondes puissent s'ouvrir par ici. Inconcevable, mais suffisant pour raviver un espoir lumineux dans la pénombre ambiante.

Mes yeux de félin s'y habituèrent vite d'ailleurs. A peine arrivé dans ces souterrains putrides, l'obscurité devint un voile délicat de noirceur devant un décor d'abandon et de décrépitude. Un tunnel où aurait pu circuler un gros chien s'étendait devant moi avec au centre une rigole remplie d'eau poisseuse et de détritus indescriptibles. Je longeai précautionneusement la paroi du corridor de pierres, et aboutit à un embranchement de quatre autres galeries. Rapidement, j'urinai près du celle que j'avais abandonné, pour marquer mon chemin de retour, et avançai dans l'ouverture en face. Mes coussinets, qui devraient être silencieux, rencontraient une surface visqueuse au sol et faisaient monter un léger écho. Une sorte de crépitement régulier et gluant. Alors que l'actuel souterrain se voyait prendre tout à coup une largeur exorbitante, j'entendis un piaillement inquiètant au-dessus de moi. Je levai la tête, immobile, mon pelage noir se fondant parfaitement dans l'environnement, et aperçut une grille, qui derrière, dévoilait un autre plafond de pierres. En fin de compte, j'étais dans un labyrinthe, sans presque aucun repère que ma flaque et l'effluve sporadique de l'elfe. Je progressai alors plus rapidement, avec le pressentiment de plus en plus pressant que je n'allais pas tarder à trouver ce que je cherchais. Le couloir bifurqua alors sur la droite, pendant un long, très long moment. Cela faisait à peine quelques minutes que j'errais dans ces égoûts, mais j'avais déjà les articulations des pattes qui me lançaient. Je haïssais marcher sur les sols durs. Mes coussinets n'appréciaient vraiment pas du tout cela.

Et finalement, j'arrivai dans un lieu où des lueurs filtraient à travers des pierres aux allures étranges, gravées selon des formes que je n'avais jamais vu auparavant. Me prêtant à la contemplation de ce nouvel endroit exotique, un bruit singulier résonna en face de moi, tout au fond des ombres. Je m'immobilisai à nouveau, les oreilles dressées, le regard perçant, les pupilles dilatées, et fit un pas. Quelque chose rampait, quelque chose glissait, ...quelque chose m'observait.

« Ohoh », fit-je, décontenancé en voyant la forme se faire de plus en plus distincte au fur et à mesure de mon approche

Je n'aurai su dire de quoi il s'agissait mais les yeux qui me fixaient me paralysaient presque sur place. Ce qui hérissait mon poil était le sifflement et...les mots que je crus entendre. Prendre la poudre d'escampette semblait la meilleure solution, sauf que...je n'étais pas un couard. J'étais Humphrey Dempsey, le premier chat tueur du Vein.
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Mo Le-Venin



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Mo Le-Venin
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Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey] _
MessageSujet: Re: Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey]   Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey] EmptySam 11 Aoû 2012 - 18:58



'' Mais calme toi Mo. Patience. Ne fais pas peur au nouvel invité. ''


Quand Mo entendit la voix qui résonna dans toute la maison, il se jeta à l'eau pour disparaître complètement. Mo était très obstiné. Il ne m'écoutait beaucoup, mais il écoutait les chansons de la maison. C'étaient celles des petits rats et des poissons aux odeurs de mort. Des fois, il me les chantait, même s'il n'était pas très bon.

Petits petits, oh mes petits
Vous m'avez l'air agités aujourd'hui ?
Ne partez pas, ne partez pas,
On servira bientôt le repas !


Mais aujourd'hui, nous avions une visite très spéciale. Elle était spéciale parce qu'elle ne ressemblait ni à un rat ni à un humain. Les rats ressemblent à ce que nous mangeons et les humains ressemblent à Basile ou à maman. Oh ma pauvre mère. Celui-là, il avait l'air d'un très gros rongeur. Je l'observais et je tentais de comprendre pourquoi il était ici devant Mo et moi. Oh mais peut-être qu'il s'était perdu ! Alors Mo et moi devions l'aider à retrouver son chemin. Un petit rat venait de passer entre mes jambes. Sa queue m'avait chatouillé et je le tua. Il s'avérait que je me rappellais des bonnes manières. Il faut manger avec les mains. Maman me disait que non, mais je savais qu'elle avait tort. Elle avait tort quand elle disait que Mo était un vilain ami. Sa tête avait presque explosée quand elle accoucha. Oh mais c'était si drôle. Je demandai à Mo de sortir de sa cachette et de venir près de moi. Il le fit, parce qu'il savait que le repas était bientôt sur la table.

« Ohoh »

Je m'avançai lentement vers le nouvel invité. Je voyais qu'il avait peur. Il avait peur comme les rats. Je me demandais encore ce qu'il pouvait bien faire ici. Oh mais il me semblait terrifié, le pauvre petit. Aussi, je sentais que le sol était très froid dans cette région de la maison, près du tunnel. Il devait avoir très froid, le pauvre. Les rats avaient froid, le saviez-vous ? Ils nous le disaient à moi et Mo. Nous nous contentions de les suspendre par la queue jusqu'à temps que leurs petits cris deviennent noyés dans le sang de leur propre corps. Oh mais ça coulait par les yeux ! Ainsi, j'étais inquiet pour ce convive qui se présentait à l'improviste à la maison. Je n'avais pas eu le temps de mettre la table et nous n'avions plus de petits rongeurs à lui offrir. Je me demandais s'il apprécierait de goûter une patte de son propre corps. C'était tout ce que nous avions, malheureusement. J'étais un peu triste et même un peu colère.

'' Mo et moi nous excusons. Nous n'avions pas prévu votre visite. Ce qui nous rend très en colère, haha... ''

Je fus interrompu par deux ou trois petits rats qui se disputaient un morceau de peau. Je les avais regardé pendant quelques secondes et je me rappelai de notre invité. Je riais un peu.

'' Oh, mais vous êtes encore là ! Heureux que ce soit ainsi ! Mo me fait une petite proposition. Si vous acceptez de rester des nôtres, vous aurez droit à un.... petit spectacle ! Haha ! Et ensuite je vous présenterai mon petit ami. Il s'appelle Mo, regardez. ''

Visiblement, le petit animal ne comprenait pas ce que je lui disais. Cependant, j'avais cette dérangeante sensation qui me parcourait toute le corps. Je me sentais frissoner et gigoter comme une petite truite qu'on sert entre ses griffes. J'aurais eu envie de faire comme avec les petits rats, de me déchirer en lambeaux et de tout manger. Oh mais je suis sûr que ce n'est pas si mauvais.

'' Que le spectacle commence ! ''

Toujours un peu méfiants envers l'étranger, les compagnies de rats se rassemblèrent autour de moi et de Mo. Il en avait beaucoup, assez pour remplir le tunnel tout noir. Je voyais leur petits yeux noirs qui étaient rivés vers moi et leurs petits membres qui frétillaient quand je me tortillais. Dans leurs minuscules yeux noirs, je comprenais qu'ils appréciaient toujours le spectacle, même après toutes ces années. Oh comme ils étaient mignons quand ils ricannaient comme des fous ! Moi, je me contentais de me plier de toutes les manières possibles. Ma peau me faisait très mal et mes muscles étaient tout engourdis. Je glissai et je vis mon corps tomber sur celui de Mo qui se déplaça aussitôt. Toutes ces petites griffes de rongeurs me caressaient maitenant le visage avec une rigueur et une vitesse impressionnante. Je ne pouvais m'empêcher de rire aux éclats. Les rats réagissaient, changeaient de place et faisaient de même. On pouvait les entendre rire si on était très près. D'autres essayaient de rentrer dans mes oreilles et dans mon derrière. Je les chassais de la main et Mo les dévorait. Pendant ce temps, moi je me frottais sur le sol et entendais cette petite robe transparente qui se détachait de moi. En fait, je vous le dis, j'avais toujours été comme une petite princesse bien aisée. J'avais, toute ma vie, eu la possibilité de changer de robe lorsque je me laissais d'une. J'étais capricieuse, mais ça le valait bien. Finalement, quand j'eus terminé ma petite performance et que mon corps brillait dans les reflets sous-terrains, je me relevai en remerciant mes spectacteurs. Je les saluais à la traditionnelle et j'en écraisais un ou deux pour sentir l'odeur avant qu'il ne disparaissent tous.

'' J'espère que vous avez apprécié la prestation. Maintenant, j'ai très faim. ''

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Humphrey Dempsey



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Humphrey Dempsey
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MessageSujet: Re: Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey]   Comme Chat et Ananconda [Humphrey Dempsey] EmptyMar 21 Aoû 2012 - 23:53

Ėgoûts de Madorass

Les pénombres semblaient se dissiper alors que l'étrange chose se glissait vers moi, comme une ombre. Une ombre insidieuse et inquiètante, qui remuait sur son passage des remugles d'animaux morts. J'aperçus très vite ses yeux d'ambre barrés verticalement. Je ne sus que faire à cette approche lente et angoissante et mon instinct ne cessait d'hurler de faire demi-tour, de prendre la poudre d'escampette, de se faire la malle vite fait bien! Il était cependant étrange comme la peur était l'amie proche de la curiosité, de la perplexité. Mon corps voulait bouger et fuir cet endroit malsain, où la créature faisait fuir les rats qu'elle écrasait ensuite dans un sinistre craquement qui retentissait dans toute la pièce, mais mon esprit...ou plutôt la conscience de démon que je portais comme un fardeau, m'incitait à ne plus bouger les pattes, à attendre ce qu'il allait se passer. Après tout, ce n'était peut-être pas dangereux pour moi. Il suffisait pour le monstre de regarder les griffes dépasser de ses pattes pour le dissuader – ou pas.

Et l'étrange personnage se mit à siffler dans un langage que je réussis à comprendre. Ce n'était pas un dialecte humain, l'un de ceux que j'arrivais à maitriser, mais bien celui d'un animal. Ses mots glissaient comme son corps reptilien sur les dalles de pierre. La tournure de ses phrases était agréablement polie mais cachait sans doute des desseins plus sombres. Je ne pouvais que me méfier, surtout devant un regard aussi perçant et envoûtant. Mes pattes étaient toujours immobiles, mais mon esprit semblait s'être enfui à des kilomètres de là, loin des égoûts puantes, loin de la ville, loin dans le Vein, mais tout près d'un bol de lait de brebis. Je ne tins cependant pas un seul mot. Il valait mieux faire comme si j'étais totalement perdu.

Les piaillements curieux retentirent à nouveau, mais ils étaient plus proches. Tournant légèrement vers ma droite, un oeil toujours tourné vers l'odieuse créature, je vis des rats en train de se chahuter un morceau de viande maigrelet. Ils ne se doutaient pas qu'à côté d'eux se déroulait une étrange conversation muette qui allait changer le cours de leur vie. Personnellement, je ne me voyais pas intéressé par ces rongeurs au pelage souillé par la saleté des égoûts. Cependant la situation prit une étrange tournure. La créature s'adressa de nouveau à moi en exprimant l'honneur que je sois resté là malgré tout. Je ne voyais pas du tout pourquoi elle pouvait être si heureuse. Je n'avais pas demandé à être là, quelque chose m'y avait conduit. Et elle se présenta elle-même, dans la plus pure des traditions de politesse. Sauf que...Pourquoi parlait-elle d'elle-même à la troisième personne. Devait-elle parler à quelqu'un... - je jetais un coup d'oeil prudent derrière moi – caché dans les ombres? Non, il n'y avait personne d'autre que nous deux. Et ces fichus rats agaçants.

Et soudain, comme par un spectaculaire tour de magie invisible, les rats se mirent à se rassembler autour de l'étrange reptile qui se prénommait lui-même Mo. J'étais encore plus perdu qu'à l'instant, me posant des tas de questions sur la nature de « Mo ». Instinctivement je fis un pas en arrière. La vague de rats me donnaient la nausée. Le corps de cette créature se mit alors à frémir, puis à franchement vibrer en entamant une curieuse danse. Les rongeurs levaient leurs museaux pointus vers le serpent qui se dandinait frénétiquement, comme fascinés...J'observais le spectable avec une frayeur proportionnellement croissante à ma curiosité. C'était intriguant et gênant à la fois...Rebutant surtout. Alors que Mo s'agitait et que les rats entamaient une sorte de gigue en gigotant autour de lui. La chose la plus surprenante furent qu'ils se mirent ensuite à grimper dessus ou à poser leurs pattes dessus...pour lui arracher la peau grappe par grappe, couinant ostensiblement l'amusement de retirer sa chair avec autant de véhémence. Ils grattaient, grattaient, et Mo continuait de danser malgré tout. J'avais du mal à la voir derrière la robe de rats, et j'envisageai déjà de m'enfuir...Une idée qui restait imprimé en moi depuis plusieurs minutes, une idée lancinante qui continuait à bloquer mon instinct malgré tout...Je ne pouvais pas réfléchir correctement, j'étais totalement dépassé par la situation. Mes pattes frémissaient comme si elles étaient en proie à un froid glacial.

Enfin vint l'un de moment où je crus défaillir. Les rats se mirent à extirper une couche blancheâtre de la peau de Mo. Rapidement, la curieuse bestiole se retrouva...non pas nue, mais recouverte d'une nouvelle carapace fine d'écailles. J'en fus totalement interloqué. D'autant que l'odeur qui émanait de cet étranger était désormais nouvelle. Je reniflais l'air pour en être convaincu. C'était tout à fait cela. Mon interlocuteur bizarre avait mué, juste devant moi. Il se dressa alors quasiment sous toute sa longueur, et s'inclina plusieurs fois devant les rats, avant d'en écraser quelques-uns, les faisant fuir par la même occasion. Je m'écartai pour les laisser filer, mes moustaches frémissant de dégoût, et me tournai vers le résident des égoûts.

« Je ne peux pas dire que j'ai apprécié votre prestation. » , grondai-je alors de ma voix féline et grave. « Il ne m'est pas donné de pouvoir assister à un tel spectacle tous les jours. »

Je commençais enfin à reculer, ayant repéré l'odeur de l'urine que j'avais déposé plus tôt.

« Vous m'excuserez mais j'ai à faire autre part...Je ne pense pas pouvoir vous donner ce qu'il vous faut » , ajoutai-je avec le ton le plus poli possible.

Je ne me retournai pas, gardant toujours en vue la créature, mais continuai de reculer lentement, mes pattes arrière rencontrant une flaque d'eau froide. Les effluves de l'elfe venaient pourtant de derrière Mo. Pour l'atteindre, soit je devais trouver un autre chemin, soit...traverser la salle en détalant en esquivant cet étrange personnage. Je le fixai intensément de mes yeux ambrés, puis fit un bond en avant, m'élançant avec toute ma vitesse à travers le couloir en face de moi. Je sautai au-dessus du corps reptilien et filai à toute vitesse dans le tunnel. J'espérai du fond de ma conscience de démon qu'il ne s'agissait pas d'une impasse. Je courrai, courrai, courri et aboutit enfin à une intersection. J'en ressentis un léger soulagement. Je me perdais peut-être mais au moins, j'arriverai à semer ce monstre lugubre et malsain. Son sifflement persistait dans ma tête, et me suivait presque partout où je courrais. Je m'éloignais du lieu de ma rencontre et de ce fait, de la piste de ma cible. A l'embranchement, je bifurquais donc dans un corridor qui tournait suffisamment pour se rapprocher des effluves plus présentes. Cependant, au fur et à mesure de ma progression perdue et évavise, j'avais toujours l'impression que les yeux de Mo me suivaient où que j'aille...C'en était effrayant et je me contentais d'accélérer, en dérapant sur les dalles glissantes, me cognant parfois contre les parois étroites des conduits purullents.

Je ne savais pourquoi mais mon instinct me disait de prendre garde à ce serpent, il pourrait surgir d'une minute à l'autre...
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