Équipement : En combat, elle aura avec elle une rapière de mithril dont le manche a été forgée tel un arbre dont les branches s'entrent-mêlent pour former la garde.

Talents de combat physique : Vu sa taille frêle et un entraînement intensif concentré sur la magie, les talents en combat physique d'Iris sont quasiment inexistant. Le mieux qu'elle puisse faire, c'est de bloquer assez longtemps les attaques de quelqu'un pour être capable de contre-attaquer avec un sort assez puissant pour le projeter en arrière et ainsi permettre à Iris de continuer à utiliser sa magie.

Talents de magie : La magie est ce sur quoi Iris s’entraîne depuis qu’elle est toute petite, donc il y a déjà un petit moment. Avec les années, sa magie est devenue très puissante. Autant bénéfique, passant des sorts de guérisons aux sorts de purification, que destructrice, elle a un petit penchant pour les flèches de lumières que l’on lance comme on lance une vraie flèche, mais ce n’est qu’un simple favoritisme, elle est capable de bien plus. Entre autre, elle arrive à contrôler la manière dont la lumière se reflet et ainsi créer des mirages d'un réalisme fou.

Talents divers : Elle cuisine divinement bien à partir de presque rien.

Pouvoirs particuliers :

Apparence physique : Normalement vêtue pour du combat à distance et principalement basé sur sa magie, Iris est souvent équipée très légèrement, pour ne pas dire pas équipée. De longues robes de soie, de satin ou d’un coton très doux aux motifs organiques, autant des fleurs que des feuilles et ajustées à sa taille longue et fine sont la base de sa tenue vestimentaire de tous les jours. Évidemment, si elle doit partir en voyage, les robes laisseront place à quelque chose d’un peu plus pratique dans lequel elle bouge mieux, tels des chandails longs dans les mêmes tissus et les mêmes teintes, ainsi que des pantalons. Aux pieds, elle ne juste que par des chaussons en cuire assorti à ce qu’elle porte.

Dans ses cheveux, un diadème doré servant principalement à retenir ses longs cheveux châtains en un chignon élégant, lui donne des airs nobles qui réussissent à faire imposer le respect. Ses traits, fins et gracieux, additionnés à de magnifiques yeux verts reflétant l’intelligence et sa posture toujours droite, noble et fière, lui vaudront de nombreux compliments venant de la gente masculine. Pour une femme, Isis est très grande, environ un mètre soixante-dix et elle est très mince, donnant l’impression qu’elle est fragile et vulnérable, ce qu’elle aime à voir comme un avantage sur ses opposants qui la sous-estiment beaucoup.

Caractère, personnalité : D’un caractère calme et enjoué, on ne peut pas dire qu’Iris soit particulièrement difficile à vivre. Souvent souriante, s’il y a bien une chose qu’elle a apprise avec l’âge, c’est que de se fâcher pour des peccadilles ne mène absolument à rien et ne fait qu’empoisonner sa propre vie. Elle a donc tendance, lorsqu’elle n’est pas sur le champ de bataille à faire beaucoup de blague et à aimer les longues conversations. Extrêmement intelligente, elle passe beaucoup de temps libre le nez dans ses grimoires et à discuter avec d’autres archimages praticiens de la magie, échangeant sorts et connaissance pour une meilleure maîtrise de leurs pouvoirs.

Sur le champ de bataille par contre, vous auriez affaire à une personne complètement différente. Toujours aussi calme et posée, elle perd tout son sens de l’humour et gagne une concentration importante et nécessaire à sa magie. Elle devient sait très bien que le seul moyen de se sortir intacte d’une bataille et de ne faire preuve d’aucune pitié, alors elle applique cette règle à la lettre. Évidemment ce n’est pas une bête sanguinaire non plus et elle déteste tuer des innocents. Elle ne prend donc jamais part à des massacres poste-combats où l’on élimine femme et enfants et se concentre alors à guérir les blessés.

Avec l'âge, Iris a acquit une sagesse et un charisme qui lui donnent beaucoup d'avantage lorsqu'il s'agit de s'exprimer en publique ou de devoir convaincre quelqu'un. Elle a apprit à lire les signes indiquant l'intérêt ou le désintérêt dans une conversation, ainsi qu'à modifier son argumentation pour réussir à convaincre lorsqu'elle en a besoin. Elle n'a aucun problème à parler devant les foules et c'est pour cette raison qu'elle est souvent désignée pour motiver les troupes avant un combat.

Histoire : Iris n’est pas née haute-elfe, mais c’est tout comme, puisqu’elle avait quatre ans lorsqu’elle a entamé la transition vers la race des hauts-elfes. Iris n’a jamais connu son père, ce dernier étant toujours parti pour combattre dans les différentes guerres de l’époque, Iris n’aura jamais su quand il est mort et s’il a même su qu’elle avait disparue. C’est donc sa mère qui l’a élevée du mieux qu’elle le pouvait et avec les ressources qu’elle avait durant le très peu de temps où Iris a vécu sur Feleth. Parfois, Iris regrette de n’être jamais revenue retrouver sa mère, mais à l’âge où elle l’a perdu, elle n’aurait même pas su où commencer.

Ainsi, l’histoire de la transition d’Iris vers la race des haute-elfes commence en un chaud matin de printemps, alors qu’Iris jouait derrière la cabane familiale, parce que l’on ne peut pas vraiment appeler ça une maison tellement c’est petit et décrépi, pendant que sa mère s’occupait du potager et ne faisait pas vraiment attention aux activités que sa fille pratique, les dangers se faisant plutôt rares dans cette partie du pays. Assise dans l’herbe en train de s’amuser avec une toute petite poupée qui a connu de meilleurs jours, Iris prit un certain temps avant de se rendre compte qu’elle n’était plus seule avec sa maman et que quelque chose l’observait. Levant les yeux, elle aperçut la plus jolie créature qu’elle eut l’honneur de contempler de sa petite vie. Complètement blanche, son pelage brillant au soleil et sa crinière tombant gracieusement du côté gauche de sa tête, la jeune licorne s’était complètement immobilisée lorsqu’elle réalisa qu’elle avait été vue.

Encore un peu maladroite sur ses pattes, de par son très jeune âge, la pouliche s’avança lentement vers Iris et vint pauser son museau dans la petite main qui s’était avancée pour la toucher. Ce que c’était doux! Iris n’avait jamais rien touché d’aussi doux, la plupart de ses vêtements étant en coton assez brut. La jeune elfe se mit à caresser doucement la magnifique créature puis, remarquant que cette dernière semblait vouloir qu’elle la suive, déposa sa poupée au sol avant de se lever et de suivre la licorne dans la forêt. Elles marchèrent durant une heure, côte à côte, avant qu’Iris ne commence à se fatiguer et à penser vouloir retourner chez elle. Le problème étant qu’elle ne savait plus du tout par où aller, un fort sentiment de panique s’installa chez elle et Iris se mit à pleurer, complètement paniquée à l’idée de ne pas retrouver sa maman.

C’est le moment que ce qui visiblement semblait être la mère de la pouliche choisit pour poser son museau sur l’épaule d’Iris et de lui frotter la joue gentiment, comme pour lui indiquer de sécher ses pleurs. Puis, la licorne se coucha au sol et pencha sa tête, pour indiquer à la fillette de monter sur son dos, ce qu’elle dit sans se poser de question, pensant qu’on la ramènerait à sa maman. Au bout d’une heure d’un galop soutenu, la licorne ralentie et trotta jusqu’entre deux énormes rochers, action qui eut pour résultat de complètement faire basculer le monde de la jeune elfe et pour être franche, cette première expérience de voyage entre les mondes n’eut rien d’agréable, allant jusqu’à en faire perdre conscience à la fillette durant le transfert.

Lorsqu’elle reprit conscience, Iris remarqua tout de suite que l’énergie l’entourant n’était pas du tout la même. Tout semblait plus… calme, paisible… Iris n’avait jamais connu quelque chose du genre avant. Regardant autour d’elle, la fillette vit ce qui lui semblait être la plus jolie femme qu’elle ait vu. Très grande, de magnifiques cheveux blonds tombant en une cascade bouclée de chaque côté de son visage, de grands yeux gris… des ailes?! Iris aurait dû avoir peur, ce n’est pas tous les jours que l’on voit une femme ailée, mais quelque chose dans son aura, quelque chose dans son visage, dans l’énergie qui entourait cette femme, lui disait qu’elle ne devait pas avoir peur d’elle, qu’au contraire, cette dame, qui plus tard deviendra sa mère adoptive et dont le nom était Issabella Ad’Fendib, allait prendre soin d’elle et être gentille avec elle.

La décision de prendre Iris sous leur ail ne fut pas une décision facile pour le couple de Séraphin qui la trouva. Issabella l’aurait tout de suite adoptée, mais son mari, Aldor, prit un peu plus de temps à être convaincu avant de finalement accepter et sous des conditions très exigeantes. Iris, qui semblait avoir de bonnes prédispositions à l'usage de la magie, allait devoir suivre les enseignements d’autres hauts-elfes pour apprendre spécialement leur traditions magiques, mais aussi leurs us et coutumes, ainsi que des cours dits classiques, comme l’histoire. La jeune fille ne devait pas le droit de chaumer et avec comme père adoptif un important soldat de la Légion, Iris n’aurait pas eu le temps de chômer, même si elle l’avait voulu.

Malgré son mode de vie strict, Iris eu une enfance heureuse, aimée de ses parents adoptifs et beaucoup mieux traitée que lorsqu’elle vivait seule avec sa mère, la fillette chétive aux petites oreilles pointues et sous-nourrie devint lentement, mais sûrement une très jolie femme toujours aussi mince, mais pas due à la sous-alimentation, sûre d’elle et intelligente et dont les oreilles prirent la direction du haut plutôt que de pointer à l'horizontale. Son entraînement aux armes et à la magie lui permirent d’être très facilement acceptée au sein de l’armée Adiryl principalement pour son utilisation de la magie qui progressant fort rapidement lui valurent une place importante dans l'armée, passant par la formation de nouveaux mages à l'élaborations de nouvelles stratégies en temps de guerre , donnant à la jeune elfe l’occasion de voir mille et une choses qu’elle n’aurait jamais vues si une licorne ne l’avait pas attirée dans les bois il y a fort longtemps.


A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? J’essaierai de venir à tous les jours pour les deux prochaines semaines, mais par la suite cela risque de tomber à 4 fois par semaine à cause du retour à l’université et du travail.

Comment avez-vous découvert le forum ? Par Google, puis un top-site.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Le forum, bien que très joli, a un look extrêmement chargé et la police de l’écriture en rouge est fatigante à l’œil. Je trouve la présence du noir un peu intense, mais c’est une question de goût :)



Iris était sortie de table depuis une heure déjà et quelque chose l’agaçait, sans qu’elle n’arrive à mettre le doigt dessus, ce qui l’agaçait encore plus. Non, elle n’avait rien oublié à sa chambre et le prochain rendez-vous important noté à son agenda était planifié à 14h dans trois jours. Il n’y avait donc vraiment aucune raison pour laquelle s’énerver et Iris mit cela sur le manque d’activité, cette dernière étant en congé forcé depuis que durant un entraînement, le sort d’un futur archimage avait dévié de sa trajectoire de manière étrangement exagérée pour aller frapper de plein fouet Iris qui, occupée à lire un grimoire dans la pièce d’à côté, n’avait absolument rien vu venir. Ainsi, elle avait eu quelques côtes de brisées que l’on avait soignées par la magie, mais par mesure de précaution, on lui avait imposé un repos pour les deux prochaines semaines.

Rôdant sans but au château, Iris décida que, comme elle n’avait rien à faire et qu’elle était interdite de séjour aux archives, aux salles d’entraînements et près de l’apprenti qui l’avait blessé, elle n’arrivait pas à savoir pourquoi d’ailleurs, ce n’est pas comme si elle avait prévu se venger ou quoi que ce soit, Iris décida d’accepter de congé forcé et d’en profiter pour aller faire un tour à la fontaine, chose qu’elle n’avait pas faite depuis très longtemps, trop occupée à la formation de nouveaux mages où à son entraînement personnel.

Ainsi, prenant avec elle qu’un encas, une couverte de cachemire et un livre qu’elle rangeait dans un sac de cuire bleu marin qu’elle plaça en bandoulière sur son épaule droite, Iris se dirigea vers le coin le plus reculé des jardins entourant la fontaine pour y lire et relaxer, action qu’elle avait pratiquement oublié de pratiquer ces derniers jours, des rumeurs de guerre sur Feleth pouvant peut-être impliquer plus que de simples créatures faisant s’animer les nombreux dirigeants de l’armée. Étendant sa couverte au sol, puis s’étendant sur la dite couverte, Iris n’arriva pas à ouvrir son livre tout de suite, cette chose qui lui trottait en tête depuis ce matin ne l’ayant toujours pas laissé tranquille.

Soupirant, elle passa en revu ce qu’elle avait à faire pour aujourd’hui et comme ce qui lui venait en tête était encore « rien », elle soupira de nouveau et ouvrit son livre, tentant de se plonger dans sa lecture qui en temps normal aurait été passionnante, qui ne trouve pas la théorie des sorts de lumières selon Gildor Mc Collins IIIe du nom intéressante? Iris lu une page, puis deux, puis dix et finalement 30 puis…

*Oh non! J’ai oublié le vieillard!*

Le vieillard, qui a normalement le nom, mais dont celui-ci m’échappe à l’instant même, est un ami de longue date avec qui Iris ne s’entend presque jamais, est un oracle qui a vu neiger et qui avec le temps, au lieu de s’assagir, s’imagine tout savoir et fait passer son manque d’argumentation valable sur le dos de son vieil âge, parce qu’après 1000 ans, les gens sont supposés croire tout ce qu’on leur dit sans se poser de questions. Or, Iris ne fait pas partie de la catégorie de personne qui croit tout ce qu’on lui dit seulement parce que quelqu’un a un millénaire, ce qui a souvent été source de discorde entre les deux vieux amis. Ainsi, Iris était supposée aller rendre visite à ce-dit ami comme tous les jeudis après-midi, pour discuter et échanger des nouvelles locales et para-mondiales.

*C’est pas vrai, il va encore me sermonner sur la jeunesse d’aujourd’hui!*

Pesta l’elfe tout en se hâtant d’emballer le peu de choses qu’elle avait amenées avec elle avant de se diriger très rapidement, mais sans courir, on lui avait interdit, vers le château où fidèle à son habitude, le vieillard l’attendait, assis à la table la plus éloignée de la salle des banquets avec un air de ce n’est pas trop tôt sur le visage. Presque désolée de l’avoir fait attendre, Iris le salua comme si de rien n’était avant de s’asseoir à ses côtés, de lui servir, puis de se servir une tasse du thé qui l’attendait sur la table tout en écoutant le sermon qu’il avait à lui offrir sur quoi? Oui, bien deviné, la jeunesse d’aujourd’hui, ce qui à toutes les fois, elle trouvait complètement ridicule étant donné qu’à presque 700 ans, on ne pouvait plus vraiment à placer dans la catégorie « jeunesse d’aujourd’hui ».