Confusion... [Assim Mannar]

Sujet: Confusion... [Assim Mannar] Ven 18 Jan 2013 - 1:23

Un long voyage sur les terres de Feleth…

Voilà maintenant de longs mois, presque deux ans, qu’il n’était pas revenu à la cité royale de Madorass. Ses pérégrinations et ses contrats l’avaient menés vers d’autres horizons, Venill, Béolan,et bon nombres d’autres lieux de Feleth. Et cela aurait encore pu durer, si à ses oreilles n’étaient pas venues les rumeurs quant à la mort du roi. Cette nouvelle annonçait de grands changements à travers le royaume, en bien ou en mal, nul ne saurait le dire pour le moment. Seulement, le pire était la façon dont le tyran avait trouvé la mort. Un assassinat aurait été compréhensible, mais Kaull Hendenmark avait contracté une étrange et fatale maladie qui avait abrégé son temps dans le monde des vivants. Une maladie qui semble-t-il s’était répandue parmi la population aussi. Alors oui, il était risqué pour Kyren de rentrer à Madorass, mais il le fallait.
Ne serait-ce que pour savoir où en était la Lame d’Argent, renommée l’Alliance depuis sa fusion avec l’Ordre du Sang Clair. Les Capes Blanches du roi avaient-elles enfin réussi à mettre un terme à leurs agissements ? Sans doute pas, le jeune mais talentueux assassin n’aurait pas reçu les contrats qu’il avait rempli pendant son périple sur les terres de Feleth.
En arrivant aux portes de la cité, les gardes avaient l’air plus nerveux que jamais. Craignaient-ils pour leurs vies avec la mort du roi ? Ou à cause des rumeurs d’épidémie ? Vers la fin de l’après-midi, il aperçut les murs de la cité, tout semblait identique à la dernière fois qu’il les avait vus. L’assassin descendit de son cheval et le laissa aux écuries non loin de la porte. L’un des gardes l’apostropha.

- Hé ! Toi ! Oui, toi ! Je te reconnais !
- J’ai visage commun, on me confond souvent avec d’autres…
- Non, on parle beaucoup de toi depuis quelques temps. Tu fais pas mal de grabuge, surtout avec les Capes Blanches. Ils t’ont pas à la bonne, je pourrais me faire une jolie somme en te présentant à eux.
- Je suis flatté que des combattants de cette qualité me recherchent pour des faits d’armes, mais voilà deux longues années que je parcours le royaume. Deux ans loin de cette cité.
- Tu m’prends pour un idiot ? J’aime pas qu’on me prenne pour un idiot, tu me dois le respect, je suis un garde, et toi un civil.
- D’autant plus que les autorités t’ont pas à la bonne, mon p’tit gars.

Kyren leva les yeux au ciel devant ce duo étrange. Mais l’heure n’était pas à se faire remarquer. Surtout si ces deux têtes de vainqueurs disaient vrai. Y aurait-il donc quelqu’un qui se faisait passer pour lui ou qui lui ressemblait ? Son retour s’imposait donc rapidement dans les murs imposants de la capitale. Premier problème, les deux gardes qui voulaient absolument croire qu’il avait tué des Capes Blanches. Certes, il l’avait fait par le passé pour se défendre ou pour l’argent, mais jamais personne n’avait pu dire que c’était lui. Il s’était toujours arrangé pour ne laisser aucun témoin gênant. Il en était devenu une légende, une histoire que l’on racontait de temps en temps. Et quelqu’un avait apparemment « prit » sa place pendant son absence. Mais quelqu’un de bien moins discret que lui.
Avant tout, il devait sortir de cette situation grotesque. Le mensonge restait la solution la plus simple.

- Je m’excuse, mais je n’ai jamais eu de problèmes avec les Capes Blanches, je ne suis qu’un jeune avide d’aventures et de connaissances. J’interromps mon voyage suite au décès du doyen de ma famille.
- Et toutes ces armes ? C’est pour lire et écrire ?
- Avez-vous déjà visité les forêts de Feleth ? Ses ruines ? Ses plaines ? Le danger y est omniprésent, j’ai frôlé la mort à de nombreuses reprises avant de me décider à prendre de quoi me défendre.
- N’essaye pas de nier. Tu es celui que les Capes Blanches recherchent. Arrête de faire des histoires et suis-nous.
- S’il-vous-plait, j’ai fait un long voyage depuis l’ouest, je n’aspire qu’à me reposer à la Panse Repue.et...

Sans crier gare, l’assassin bouscula les deux gardes et leur passa dessus pour entrer dans la ville. Ces crétins ne voulaient absolument pas croire à son mensonge, à cause d’un imprudent qui lui ressemblait. Il aurait pu les tuer, mais cela ne lui aurait servi à rien. Ça aurait simplement empiré, on l’aurait remarqué. D’ailleurs, les quelques paysans qui étaient à quelque distance de là semblèrent hésiter sur la marche à suivre. S’en souciant comme d’une guigne, Kyren se faufila dans une ruelle proche de la porte et continua de courir. Les deux gardes, une fois debout, le suivirent. C’était sans compter le fait que le jeune homme connaissait la ville quasiment comme sa poche. Au croisement de la ruelle d’où il provenait et de la rue où un vieil herboriste avait son échoppe, il profita de son avance pour prendre par les toits. Ayant grandi sur ces toits, il en connaissait le moindre recoin. Mis à part les quelques nouveautés qui s’y étaient installées depuis deux ans, rien n’avait beaucoup changé.

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Rien ne sert de courir, il faut se déplacer différemment…

Avec leur armure de métal, les gardes n’avaient pu rivaliser avec la légèreté de ses vêtements. Ils s’évertueraient à fouiller les boutiques, mais ne trouveraient rien. Aucun d’eux n’irait annoncer avoir été à deux doigts de l’attraper, de peur des représailles relatives à leur échec. Néanmoins, Kyren avait remarqué que les gardes étaient plus nerveux que d’habitude. Jamais il n’avait eu ce genre de problème auparavant, ce qu’il venait d’apprendre semblait donc vrai. Restait à savoir à quel point.

Profitant de la course décroissante du soleil, il se déplaça de coin d’ombre en coin d’ombre afin d’éviter de se faire repérer par d’autres gardes. Il recherchait un lieu propice à l’observation, il avait besoin de savoir si celui avec qui on le confondait était en ces murs. Si oui, il risquait d’avoir une sérieuse discussion avec lui. Un véritable assassin évite de faire parler de lui, ne doit jamais être aperçu par une foule trop nombreuse – sauf exceptions-, Kyren avait mis des années à acquérir son expérience, à ne faire qu’un avec les ténèbres. Ce n’était pas un imposteur qui allait tout balayer, à moins que ce ne soit une ruse des autorités pour lui causer du tort. Scrutant la foule et tendant l’oreille, il se dit qu’il DEVAIT éclaircir cette sombre histoire avant de rentrer au Centurio. Ce petit grain de sable pouvait faire de sérieux dégâts si personne ne s’occupait de lui.

A la recherche d’une autre ombre…

Un brouhaha lui parvint, deux ruelles plus loin. Sautant sur le toit voisin, il fit quelques mètres avant de se déplacer sur une poutre soutenant la vétusté des maisons de ce quartier de Madorass. L’heure n’étant pas au couvre-feu, il y avait encore pas mal de monde en bas, mais un groupe retint son attention… Trois gardes et deux Capes Blanches, épées sorties, invectivant quelqu'un dans une ruelle. D'où il était, il ne pouvait pas voir de qui il s'agissait. Sans doute n'était-ce qu'un brigand parmi tant d'autres...

Spoiler:

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Madorass. Après plusieurs semaines passées loin de la ville, Assim y était revenue. La dernière fois qu'il avait foulé le sol de la capitale, il avait mit un foutoir pas possible. Des capes blanches ainsi que plusieurs gardes avaient même tenté de le suivre dans la canyon des sable, mais ils étaient mort suite aux conditions extrêmes de ce lieu. Le jeune assassin se trouvait près d'une étale de fruits et légumes et il regardait la nourriture qu'il avait peut-être les moyens de se payer. Après mûres réflexions, il donna plusieurs pièces au marchant et s'empara d'une pomme ainsi que de plusieurs pommes de terre.

Peu soucieux de sa notoriété, Assim alla prendre place sur un banc, près d'une échope de tissu. Il appuya sa tête contre le mur de pierre en repensant à son séjour passé au sein de sa terre natale. L'inconnu qu'il y avait rencontrer l'avait surpris, il était encore plus imprudent que lui! C'était dur à croire, mais réveiller intentionnellement un tranch'tête, c'était plus qu'imprudent, c'était stupide! Enfin, ils s'en étaient sortit alors il n'avait pas vraiment à se plaindre.

Alors que le fils du désert s'apprêtait à déguster la pomme qu'il avait fraîchement acheté, un garde bouscula les nombreux gens qui envahissaient les rues de la ville. Il dévisagea Assim qui, entre-temps avait relevé la tête, avant d'hurler qu'il le tenait. L'assassin bondit sur ses pieds et s'enfonça dans la foule. La plupart des gens crièrent en se voyant ainsi secouer de gauche à droite et d'avant en arrière tandis que d'autre s'écartaient simplement du passage. Le jeune homme encapuchonné devança bien vite les gardes, mais Madorass était grande.

Au début, Assim se débrouillait bien, empruntant des ruelles menant à d'autre corridors, mais comme il ne connaissait pas encore très bien cet endroit, il se retrouva brusquement devant une ligne de garde qui lui bloquait la route. Il lança un rapide coup d'oeil aux alentour et ne trouva aucun moyen de les contourner. Il arrêta donc sa course. Reprenant un peu son souffle, il lança un regard au mur à sa gauche et souria. Il bondit et attrapa la corniche. Ensuite ce fut un jeu d'enfant.

Pendant quelques minutes, il lui sembla les avoir semer.

-Vite, il s'échappe! s'écria un garde qui grimpait mal adroitement sur le toit.

Assim repartit de plus belle. Il sauta au sol, se retrouvant parmis la foule qui s'écarta lors de son atterrisage. Il n'avait pas regarder où il avait sauté, car il se retrouvait encerclé par trois gardes et deux capes blanches ainsi qu'une ruelle en cul de sac. S'il remontait, le garde se trouvant sur le toit l'attraperait et il ne pouvait pas vaincre tout ces fanatiques du royaume à lui seul alors qu'il devait reprendre son souffle.

-Allez assassin, tu fais moins le malin maintenant, hein? s'exclama l'une des capes blanches avec un large sourire.

Assim regarda rapidement sa ceinture, il n'avait plus de couteaux de lancer, il avait seulement sa dague et sa lame secrète. Avec ses deux armes, il ne viendrait pas à bout de ceux-là. Il leva donc ses iris ambrées au ciel et failli tomber à la renverse lorsqu'il vit cette silhouette. Il fronça les sourcils en voyant sa copie conforme se dresser derrière ses adversaires, debout, sur le toit en face de lui. Identique. Même tunique blanche, même ceinture de cuir, même capuche... L'assassin croisa les doigts pour que cet inconnu lui vienne en aide.

Il se jeta donc sur le garde le plus près de lui et para un premier coup.

Spoiler:

Sujet: Re: Confusion... [Assim Mannar] Dim 20 Jan 2013 - 14:12

L’astre solaire continuait son lent déclin pour faire place à la nuit, Apparemment, les gardes venaient d’encercler celui qu’ils cherchaient, la copie conforme de Kyren sortit de la pénombre et attaqua le garde le plus proche de lui. Il aurait très bien pu fuir, mais les cinq soldats au sol et celui sur les toits rendaient cette idée assez difficile. Il suffisait simplement que ce dernier le pousse pour lui faire subir une chute potentiellement fatale. Si elle ne l’était pas, les Capes Blanches et les gardes dans la rue se chargeraient de finir le travail. Si l’assassin voulait mettre les choses au clair avec celui qui lui causait du tort, il allait devoir lui donner un coup de main. Il prit son élan et se dirigea vers le toit d’en face, pour s’occuper du garde s’y trouvant.

Mieux vaut pour les civils ne pas savoir ce qu'il se passe sur les toits…

Le soldat eut à peine le temps de réagir à l’arrivée impromptue de Kyren, en un clin d’œil la lame que celui-ci avait au poignet se fraya un chemin à travers les chairs et les vaisseaux sanguins de sa gorge, mettant ainsi un terme à sa vie. Il laissa le corps retomber sur le torchis du toit et guetta en contrebas comment s’en sortait l’autre. Il eut un sourire amusé en voyant que l’affrontement durait toujours. Il semblait peu armé pour faire face à autant d’adversaires simultanément. L’assassin sur les toits prit la cape du garde qu’il venait de tuer et la mit sur l’épaule. Le poids se trouvant à l’extrémité du vêtement – pour l’empêcher de trop s’envoler les jours de vent fort- allait lui être utile lorsqu’il serait en bas. Se déplaçant pour avoir le meilleur lieu de réception possible, Kyren se dirigea de sorte à se retrouver dans le dos de l’homme en difficulté. Les gardes n’avaient toujours pas remarqué sa présence, leur camarade n’ayant pas eu le temps de les alerter. Ses derniers mots, ou plutôt grognements ont juste ressemblé à des menaces pour leur proie. Sans un bruit il se posta tout au bord en observant ce qu’il se passait plus bas, laissant quelques secondes passer avant de se laisser choir.

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Une invité surprise…

Le modèle original apparut de nulle part derrière sa copie conforme. Pour le plus grand désarroi des gardes qui crurent halluciner en voyant le nouvel arrivant. Un, c’était déjà beaucoup. Mais deux… c’était à la fois très dangereux et très exaltants pour eux. Il faut dire qu’en ces temps troubles, une prime serait sans doute appréciée à sa juste valeur. Et vu les sujets sensibles de leur rapporter de l’argent, il y avait une somme confortable à se faire. Mais Kyren n’avait pas l’intention de laisser faire. Il n’avait qu’un moment de stupeur très court pour changer la donne du combat – combat qu’il aurait pu terminer tout seul. Il fit un bond en s’appuyant sur l’épaule de l’autre et jeta la cape fraichement empruntée au soldat mort au même moment sur le garde le plus proche, le piégeant avec la cape. Cela ne durerait que quelques secondes, mais dans cette courte période, il eut le temps de sortir sa lame secrète et lui planter dans ce qui semblait être l’œil droit. Pénétrant le cerveau, l’arme accomplit ce à quoi elle était destinée et retourna aussitôt à l’endroit où elle était dissimulée la plupart du temps. Il sorti ensuite son épée et eut une parole pour son « sosie ».

- Tsss, amateur…

Il para in-extremis l’attaque d’une des Capes Blanches. Là, c’était un tout autre niveau que les deux broques restantes en plus de l’autre Cape Blanche. Un garde arrivant l’épée au poing vers lui, laissant la dernière Cape Blanche et le dernier garde se charger de l’autre assassin, Kyren repoussa le soldat d’élite pour s’en occuper.

Chargeons-nous d’abord du menu fretin…

Le temps que la Cape Blanche à terre se relève et revienne à l’assaut, il aurait le temps d’en finir avec ce cloporte. Mais l’affrontement avait tendance à trop se diriger vers la foule qui maintenant commençait à être intriguée par le vacarme. Et ce genre de situation était de celles qu’il valait mieux éviter. Un passant risquait de donner l’alerte ou un garde voyant un attroupement se former risquerait de venir voir la raison à tout ce brouhaha. Néanmoins, ce n’étaient que de rapides coups d’œil de la part des habitants, pensant sûrement que les gardes étaient en train d’arrêter quelconque brigand ou mauvais payeur. Ca laissait quand même un sacré avantage à nos deux protagonistes.
Kyren para plusieurs offensives de son adversaire et profita d’une faille pour prendre l’avantage. La lame-crochet, l’une de ses récentes inventions, sortit de dessous son autre poignet et agrippa la garde de l’arme ennemie. L’assassin se contenta ensuite de désarmer le garde et en tournant sur lui-même lui asséna une estocade fatale. Il ne restait plus que la Cape Blanche qui venait de se relever. Ça ne serait pas aussi facile que le reste, ces soldats étant d’excellents bretteurs, de surcroit protégés le plus souvent pas une armure lourde. Il lui faudrait donc trouver la faille, en espérant que celui-ci ne compte pas la magie dans ses atouts supplémentaires.
Rengainant sa lame-crochet, le redoutable assassin se prépara à affronter son adversaire. Utilisant une stratégie bien connue, repérer la faille dans l’armure de l’ennemi, Kyren se contenta de parer les assauts brutaux du soldat. Voire de les esquiver. Il pouvait miser sur sa rapidité et son agilité là ou l’autre misait sur sa force brute et son armure. Mais cette armure serait son point faible de par son poids. Kyren esquiva un coup d’épée en se baissant et faucha les jambes du soldat avec sa lame-crochet pour le faire tomber. Une fois au sol, l’homme encapuchonné se jeta sur son adversaire et inséra son épée au niveau des jambes pour l’immobiliser. La côte de mailles interdisait toute utilisation de la lame secrète au niveau de la gorge, mais la Cape Blanche n’était pas protégé au niveau de la mâchoire. Du moins, le casque ne couvrait pas le dessous de ladite mâchoire. L’épée de l’assassin effectua une courbe et se planta dans la tête de l’ennemi, signant sa fin.
Une fois tout ça réglé, il se tourne vers l’autre pour voir où il en était…

Spoiler:

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Le jeune assassin esquiva une bonne quantité de coup que le garde tentait de lui assener. Après la course qu'il venait de faire, Assim était un peu plus vulnérable qu'à son habitude, ses gestes étaient moins vif et moins meurtrier, mais il arrvait tout de même à repousser son adversaire. Le garde sa fâcha et prit son élan pour porter un violent coup au petit trouble fête, mais celui-ci se poussa légèrement sur le côté, esquivant ainsi l'attaque, et vint planter sa dague dans la gorge du garde.

Un de moins. À peine eut-il le temps de retirer l'arme de la chair de son adversaire qu'un bruit sourd se fit entendre derrière lui. Il ne se retourna pas, à l'expression faciale de ceux qui l'entouraient, c'était son sosie. D'ailleur celui-ci utilisa une cape, surment prise à un garde, pour enrouler un des hommes armé et de le tuer d'un coup. Assim observa son mystérieux jumeau executer l'un après l'autre les garde et les capes blanche. Pendant son admiration, le plus jene des deux faillit se faire trancher la gorge par l'autre cape blanche.

Il recula d'un bond tout en parant le coup de son assaillant. Une chance que l'autre était là, car il n'aurait jamais pu tous les avoir. En voyant son identique l'aider comme ça, Assim reprit du courage. Il esquiva tout les coups de la cape blanche qui l'attaquait et lui balafra le visage avec sa dague. Sous le coup de la surprise, son adversaire recula et posa un main protectrice sur son visage ensanglanté. L'assassin du désert n'hésita pas une seule seconde, il bondit sur son adversaire et planta sa lame secrète dans la petite partie de son cou qui était exposée.

Assim lança un regard à som "ami" et vit qu'il avait lui aussi tué la cape blanche contre qui il se battait. Il ne restait donc plus qu'un garde. Ce dernier semblait hésiter et l'assassin sauta sur l'occasion. Il bondit sur le malheureux et planta sa lame dans son ventre. Il se redressa d'un bond et rejoignit son sosie.

-Qui es-tu? demanda-t-il en scrutant son vis-à-vis de haut en bas.

Alors qu'il attendait une réponse, Assim sentit un picotement le long de sa nuque. Une troupe de garde approchait de l'endroit où les deux assassins se trouvaient et ils n'allaient surment pas apprécier de voir ainsi leurs frères d'armes gisant dans une marre de sang. Le plus jeune observa les alentours, il chercha une issue le plus rapidement possible, mais rien à faire. Il ne connaissait pas très bien Madorass. Il aurait fallu qu'il soit dans son désert natal pour se retrouver facilement.

-Dis moi que tu sais où nous pouvons nous cacher, une troupe de garde arrive et s'ils nous voient avec tout ces cadavres, je peux t'assurer que ce ne sera pas une partie de plaisir! s'exclama-t-il en lançant un regard légèrement inquiet à son ami de fortune.

Il fallait déguerpir et vite, ils approchaient à grands pas et il n'allaient pas tarder à voire tout ce foutoir.

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Sujet: Re: Confusion... [Assim Mannar] Dim 27 Jan 2013 - 18:08

Ne jamais sous-estimer son adversaire…

L’inconnu venait lui aussi de finir d’éliminer ses adversaires. Il était forcé d’admettre qu’il s’en était plutôt pas mal sorti. Kyren rangea son épée dans son fourreau pendant que celui qu’il venait d’assister bondit vers lui. Par chance, l’autre ne lui sauta pas dessus. S’il voulait mourir, il n’y aurait pas eu meilleur moyen. Mais l’assassin de l’Alliance avait besoin de réponses à quelques questions qui lui étaient venues à l’esprit en arrivant à Madorass. Déjà, où avait-il eu cette tenue et cette lame ? La tenue passait encore, bien qu’elle ne soit pas très usitée. Mais la lame secrète n’était vraiment pas un objet courant. Certains en ignoraient l’existence, et les rares qui en avaient vu étaient soient morts, avaient une arme plus efficace en fonction de leur façon de combattre, ou s’en fichaient éperdument.
L’autre prit la parole avant que Kyren ait pu dire quoi que ce soit. Il voulait savoir qui il était. Il se permettait même de le tutoyer sans se poser de questions. Qu’à cela ne tienne, le professionnel se permettrait lui aussi ce tutoiement. Ce type était soit un étranger à Madorass, soit un nouveau venu dans ce domaine. Calmement, le plus vieux s’apprêta à répondre. Sauf que l’autre reprit la parole. Décidément…

- Dis-moi que tu sais où nous pouvons nous cacher, une troupe de gardes arrive et s'ils nous voient avec tous ces cadavres, je peux t'assurer que ce ne sera pas une partie de plaisir !

Allons bon ! Voilà qu’il sentait les gardes arriver maintenant. Ou bien était-ce le bruit de leurs pas ? L’acier de leurs armures s’entrechoquait en un tintement audible sur plusieurs rues. L’esprit de l’assassin de Madorass fut traversé par une pensée sarcastique. Bien sûr que ce ne serait pas une partie de plaisir, il hantait cette ville depuis tant d’années que la vision du spectre blanc annonçait un mort, ou plus selon les affaires. Alors effectivement, la vision de leurs camarades assassinés ne laisserait pas les autres gardes de marbre en voyant deux hommes comme eux à côté. Rapidement, Kyren observa la ruelle et décida du chemin à prendre.

- Suis-moi, novice…

Sans attendre, l’assassin avança d’un pas rapide plus profondément dans la ruelle. En s’enfonçant dans ces dédales sombres, leurs chances d’être repérés diminuaient fortement. Au croisement de la ruelle où les gardes avaient perdu la vie et d’une autre, il accéléra et se dirigea vers un monticule permettant d’escalader ensuite les murs pour se retrouver sur les toits de la ville. Les soldats y étaient nettement moins nombreux et il était relativement plus simple de les éviter. Kyren s’arrêta une fois là-haut pour se repérer.
Quand l’autre le rejoint, il prit vers l’est pour se diriger plus près du Centurio, le quartier général de l’Alliance. Bien sûr, son sosie ne le savait sans doute pas, n’étant visiblement pas membre de la guilde.

[…]

Une descente silencieuse...

Après une vingtaine de minutes de trajet sur les toits de Madorass, sautant de maison en maison, passant au-dessus de la plèbe sans qu’elle n’en ait conscience et évitant avec soin les rares gardes qui s’y trouvaient, Kyren finit par descendre dans une ruelle à proximité d’une place avec un marché. D’un pas leste, il se dirigea ensuite dans un recoin attenant à un marchand de tissus. Peu fréquenté, le lieu était idéal pour avoir des réponses. Il se tourna vers l’autre et le prit par le col.

- Qui es-tu ? Comment se fait-il que tu portes la même tenue que moi et les mêmes armes ? Je viens de revenir à Madorass, et les gardes m’ont causé des problèmes à cause de toi.

Tout ce que Kyren avait fait depuis le début de sa carrière se retrouvait compromis depuis peu avec la présence de cet individu. Et malgré le contrôle de lui-même qu’il avait, l’assassin s’en retrouvait un peu tendu. Il voulait des réponses, et il les aurait.

Spoiler:

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Les secondes s'écoulaient comme des minutes avant que l'autre ne finisse par lui répondre. Le jeunot haussa un sourcil devant le surnom que son jumeau venait de lui imposer, novice. Cependant, il n'en dit rien, bien plus préoccupé par l'arrivée imminente de la troupe de garde. Il emboîta le pas à celui qui l'avait aidé en lançant plusieurs regard par-dessus son épaule, histoire d'être sûr qu'ils n'étaient pas pris en filature.

Assim suivait l'inconnu du mieu qu'il pouvait, mais ici, à Madorass, il avait beaucoup de difficulté à se répérer. Il escalada à son tour le mur que son compagnon avait gravit puis une fois en haut, le suivit de nouveau. Ce fut après une vingtaine de minutes de marche à travers les toits de la capitale que les deux compères finirent pas redescendrent sur le sol.

Presqu'aussi tôt, celui qui était identique à Assim l'attrapa par le col. "Qui es-tu ? Comment se fait-il que tu portes la même tenue que moi et les mêmes armes ? Je viens de revenir à Madorass, et les gardes m’ont causé des problèmes à cause de toi." L'assassin fut prit par surprise. Il haussa une fois de plus les soucrils tout en dévisageant celui qui l'avait un peu sauvé quelque minutes plus tôt. Le jeune homme repoussa violament la main de son double avec un regard froid.

-Moi? Qui je suis ne te regarde en rien! C'est plutôt à moi de te demander qui es-tu pour ainsi me sauter au cou et prétendre que je te cause des problèmes... lâcha-t-il d'un ton méprisant, mais curieux à la fois.

Assim considéra son vis-à-vis, leur tenue était bien trop similaire et leurs armes... c'en était même effrayant! Jamais l'assassin des dunes n,avait entendu parler d'un homme qui serait son sosie, jamais il n'avait croisé quelqu'un qui lui ressemblait à ce point... Malgré son caractère farouche, Assim céda rapidement, se disant que s'il lui donnait les réponse qu'il attendait, peut-être lui aussi aurait droit à quelques explications.

-Je suis Assim Mannar, commença-t-il dans un soupir, Moi aussi j'aimerais bien savoir par quelle drôle de coïcidence tu portes exactement les même habits que moi et les mêmes armes... Et, pour ce qui est des ennuis que tu as eu... Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler!

L'assassin s'adossa contre le murs de pierres qui se trouvait derrière lui et plongea ses iris dorées dans celles de l'autre.

Spoiler:

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