''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]

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Eloa Senja



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Eloa Senja
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Race : Séraphin
Classe : Metamorphe
Métier : Espionne
Groupe : Royaume

Âge : 22 ans officiellement

Messages : 95

Fiche de Personnage : Ma fiche)


Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] _
MessageSujet: Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]   Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] EmptyDim 11 Nov 2012 - 17:19

Eloa Senja


Quelle belle prairie, l’herbe si douce sous mes pieds, l’air frais sur mon visage… Le soleil était si haut, si brillant, qu’il éclairait ce lieu magnifique de ses caresses pour enlever toutes les zones sombres. Je me sentais si bien, sans douleur, sans rien… J’étais apaisée… Puis une voix sortie des méandres de ce lieu…Il souffla :

- Eloa, pourquoi tu as fait ça ?

Attristée, je me laissais tomber dans l’herbe qui m’avala pour me réveiller en souffrance quelques parts d’autre. Mes yeux s’ouvrirent doucement, tout mon corps m’étirait, me faisait mal, crier simplement à la souffrance. J’avais du mal à bouger, comme si j’étais brisée en morceau et que mon corps combattait pour en bouger un. Mes cheveux étaient en bataille, parsemant mon visage… Je voyais flou, j’étais simplement endoloris. Je remettais un peu mes cheveux, les écartant de mes yeux pour mieux voir… J’étais sur un lit, avec un matelas, une couverture, et un coussin… Un lit basique. Je ne voulais pas bouger, car chaque mouvement me causait des douleurs.

- Ou suis – je ? Finis – je par souffler.

Je ne connaissais pas ce lieu, et je ne me souviens pas d’être venu ici… Mais de quoi me souvenais – je ? Je me finis par me redresser, enfouillant mon visage dans mes mains, tentant en vain de me rappeler… J’ai chuté, j’étais blessée… Et j’ai subi… Un séraphin … Non 3… Mais qu’est- ce qu’il s’est passé ? Je détachais mes mains de mon visage, les examinant, j’étais bandée, et avec une atèle à la main gauche. Je remarquais que je ne portais qu’une tunique en lin beige s’arrêtant à mi-cuisse en soulevant la couverture. Je regardais mon ventre aussi bander, mes jambes aussi… Que s’est – il donc passé ?

Je tournais les jambes sur le rebord du lit. La pièce était faite de brique, avec un lit ou se trouvait juste à côté une petite table en bois et c’est tout ! Ah, j’oubliais sur la petite table, il y avait une coupelle d’eau. J’enlevais la couverture, ne faisant pas attention au reste… Je me levais prenant appui sur le lit. Mes jambes étaient tremblantes, et instables… Je me laissais retombée sur le lit.

- Combien de temps, ai – je ainsi dormi ?


La tristesse s’entendait et se voyait… J’étais mal, mal de ne pas savoir, mal d’être là … Je ne savais pas quoi faire, et puis, je me décidais de me relever, et de marcher… Après tout… Il me restait que ça à faire. Je me levais avec difficulté. Quand je trouvais enfin l’équilibre, j’osais avancer de quelques pas, pas longtemps vu que mes jambes cédèrent et je m’écroulais au sol… Je levais la tête, agacée… Quand soudain… Je vis des barreaux, des BARREAUX D’ACIER, fermé la chambre… J’étais…. J’étais en PRISON ! Mais ou… ?

C’est là que je vis un garde passait… Bizarre, il avait quelques choses qui clochent… Ca ne paraissait pas humain …. Mais j’avais mal vu pour en être sur… Donc je me décidais de me rapprocher des barreaux. Donc en marchant à quatre pattes, même si une douleur me parcourait les jambes, j’avançais. C’était déjà plus simple que debout. Je regardais dans le couloir, mais à part des cellules qui filaient à perte de vue, il n’y avait pas de garde. J’ai rêvé ?

Je soupirais… J’avais l’impression de déjà vu depuis mon réveille en plus… C’est inquiétant. Très même !

Je me mis bien à genoux, attendant, en fixant à travers les barreaux… Je n’en pouvais plus. Tant de question et si peu de réponse… En prison ? Moi ? Pourquoi… Je n’ai rien fait qui mériterait cette sentence… Et c’est là que je compris que je n’avais plus le parchemin… Serais – je à Madorass dans la prison ? Non … Je n’y crois pas…

Le temps filait … Pas assez vite à mon gout, et puis c’était horriblement silencieux ici… Comme si j’étais la seule dans le coin… Je sentis un peu la fatigue m’envahir alors que j’étais sur des dalles froides. Je somnolais un peu quand je vus l’aberration du siècle, l’horreur, l’immondice de ce lieu… Un … UN … Sé… SERAPHIN ! Qui était le garde… Je voyais parfaitement les ailes… Il passait devant moi lance à la main, surveillant et faisant la ronde dans la prison… Je le regardais passé dépiter, dégouter, horrifier… Triste, détruite, et je me mis à hurler !


- NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ca résonnait dans la toute prison comme un hurlement plaintif. Puis je m’écroulais contre les barreaux, telle une poupée qui a trop vu… C’est là que la garde revint, et me dit :

- Vous devriez vous calmer, vous pourriez ouvrir vos plaies, mademoiselle.


Je ne répondis pas, je me levais avec mal, et avec une rapidité maladroite, je pris le bol et le balança contre les barreaux… Il y rebondit, et faillit me toucher en touchant… Dépitée, et déçus de ne pas avoir dégommé le garde, qui partit, je tombais à genoux. C’est la faute de ce Séraphin de merde… Qui s’appelle STILGAR ! Le pire si je m’en sors de cette connerie, j’aurais des soucis avec les capes blanches… Limite, si je me pends, c’est deux fois mieux… Je soupirais, soufflant des pourquoi, et encore, et toujours… Qu’est-ce que j’ai fait encore…

- Pourquoi… Pourquoi je suis là … Mais pourquoi ?


Dernière édition par Eloa Senja le Lun 12 Nov 2012 - 10:26, édité 2 fois
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Stilgar le Déchu

Assombri | L’Exécuteur de l’Ombre

________________

Stilgar le Déchu
________________


Race : Démon Majeur
Classe : Déchu des tempêtes
Métier : [Aucun]
Croyances : [Aucunes]
Groupe : Solitaire

Âge : 754 Années

Messages : 76

Fiche de Personnage : La fureur du Déchu - Toujours en cours de ré-écriture, serait temps


Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] _
MessageSujet: Re: Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]   Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] EmptyLun 12 Nov 2012 - 7:06

Une douce chaleur l’enveloppait, une chaleur qui le rassurait. Autour de lui, des bâtiments a l’architecture glorieuse s’érigeaient. Des rangées de colonnades de marbres parcourues d’une végétation verte dont émanait une impression de vie sûre et purifiait l’air. Le sol, artistiquement dallé et sur les murs séparant les immuables piliers, des fresques des temps anciens, retraçant l’histoire mouvementée des anges. De la victoire d’Adiroth aux défaites du passé, de ces fresques intemporelles émanait une sensation de fierté qui pris Stilgar a cœur. Au loin, une voix féminine l’appelait et lorsqu’il se retournait, il ne vit qu’un gouffre béant, semblant plonger jusque dans le Vein d’où se muaient une énorme masse informe de démons. Le général s’agenouilla et regarda a travers ce gouffre et en réponse a l’intrusion de son regard, un cri strident le propulsa en arrière alors qu’une séraphine, au visage doux et aux boucles d’or surgit du gouffre.

« - Mère ? Souffla Stilgar. »

En réponse aux mots qu’il souffla. Stilgar se sentit soudainement cloué au sol. Il regarda autours de lui, ne voyant plus ces bras puissants au bout de son gantelet, a part un poignet faible et fin. Il leva la main vers son visage dans un énorme effort et remarqua qu’elle avait rétrécis, atteignant celle de la taille d’un enfant. C’est alors qu’il se rendit compte qu’il était retombé en pleine enfance.

Sa mère vint se poser sur sa cuirasse et lui sourit, lui caressant la joue alors que des ombres tentaculaires surgirent du gouffre avec une lenteur terrifiante. Venant caresser la joue de la mère qui, sous le contact de cette ombre, se mit à vieillir a une vitesse incroyable. Sa peau se dessécha alors que ces joues se creusèrent, ces yeux s’enfoncèrent dans leurs orbites alors que sa peau, douce et lumineuse devint rappeuse et grise.
Stilgar poussa un hurlement puis se crispa, portant ces mains a son ventre. Où était-il ? Tout était si vague dans son esprit. Il regarda autours de lui tout en inspirant lentement et se surprit a sentir l’air rentrer sans résistance en ces poumons. L’air était sec, chaud et étonnement pur. Un air délicieux à respirer. L’ange porta son regard autours de lui. Rien qu’a la sensation de paix qu’il avait, malgré son cauchemars, il savait qu’il avait été ramené a Adiryl. Il était dans ces appartements, il le reconnu au râtelier où était posée son épée ainsi qu’une lance, celle de son mentor Solarius. Stilgar se redressa et se mit devant une glace pour examiner son corps et ces blessures. Il était vêtu d’une toge d’un blanc immaculé. Son aile droite était étonnement blanche et vigoureuse malgré le fait qu’elle avait été grillée par un dragon.

Désireux d’en apprendre plus sur l’état de son corps, il devina instinctivement que ces os brisés étaient réparés. Il n’éprouvait aucune douleur a respirer et a se mouvoir, si ce n’étais qu’un sentiment intense de gêne au niveau de son ventre et de douleur lors d’efforts trop importants. Se dénudant le torse, le séraphin découvrit un important bandage au niveau de son bas ventre, mais la blessure semblait bien se porter. Ce fut a cet instant qu’un jeune élu pénétra dans ces appartements, a voir son attirail, c’était un soigneur, le jeune eu une légère exclamation de surprise en voyant le général torse nu et toussa, ce qui attira l’attention du séraphin.


« - Pardonnez-moi mon seigneur, je ne vous pensais pas réveillé. Balbutia-il.

- Détendez-vous, mon enfant. Est-ce vous que je dois remercier pour les soins prodigués ? Souffla Stilgar d’une voix assez rauque malgré tout.

- Hélas non mon seigneur, il vous faudra remercier le mestre Antarius. Répondit le jeune homme.

- Je ne suis pas revenu indemne de ma traque, jeune enfant, transmettez tous mes remerciement a votre mestre, quoique non. J’irais le remercier en personne. Où se trouve-il ?

- Et bien aux dernières nouvelles, il était accompagné par le séraphin Belteus, il allait s’assurer de la récupération de la séraphine aux ailes coupées.

- Peux-tu réitérer ? Grinça Stilgar.

- Je ne suis pas venu uniquement pour vous prodiguer des soins, le conseil requiert votre présence, pour savoir quoi faire avec la traîtresse. Siffla le jeune élu. »

Attristé par l’agressivité du jeune élu, Stilgar s’habilla d’un haubert d’un blanc immaculé, serrant sa ceinture et y attachant son épée, pour finaliser la panoplie il attacha son épaulette et ces brassards ainsi que son gantelet a son bras droit tout en prenant une cane afin d’avoir plus d’aisance à marcher. Il se dirigea avec une certaine hâte vers la salle du conseil, passant dans les coursives où les citoyens s’inclinèrent respectueusement devant lui. Le séraphin était préoccupé, Belteus était le jeune séraphin qui avait déjà secoué la ruche de la haine grandissante envers les humains et il avait pu voir la violence qui était sienne.

Pendant ce temps-là, Belteus et le mestre Antarius étaient dans les prisons du chemin de ronde. Ils marchaient ensemble et la voix du perfide Belteus résonnait dans les longs couloirs. Il discutait de sa haine envers l’humanité et de l’amputation qui était a ces yeux la seule solution assurant une prospérité a Adiryl. Fort heureusement, Antarius qui était un très ancien oracle, un maître révéré dans l’art de la guérison, n’était pas de son avis et sa seule préoccupation était d’aller apporter des soins a celle qu’on appelait Eloa, qu’importe fussent les crimes qu’elle put commettre dans son passé.

Arrivant devant la cellule de l’exilée, Belteus planta un regard haineux envers la séraphine et siffla doucement un.


« - Alors petite garce démoniaque, on se remet ? »

La réaction de haine vivace d’Eloa fit rire Belteus qui surenchéri, s’amusant visiblement de la torture qu’il lui faisait. L’insultant avec joyeuseté et l’humiliant gaiement.

« - J’ai hâte que le conseil me donne l’autorisation d’extirper des renseignements de ton esprit. Ca me rappellera nos derniers jeux, tu te souviens ? Il y’a quelques années de cela. Dit-il d’un ton doux.

- Assez Belteus ! Ce n’est pas une manière de se comporter envers une de tes sœurs ! Gronda Antarius dont la voix faible et vieillie irradiait une bonté naturelle ainsi qu’une autorité étonnante.

- Sœur ? Ce genre de déchets insulte notre race vieil imbécile, tu es comme ce général ! Geignit Belteus.

- Mesure tes paroles, jeune insolent ! Que la couleur de tes ailes ne t’aveugle pas, mon ami le parle-foudre avait raison. Tu es bien indigne de ta condition, tu me rappelle ce que sont les Seïrdans, des créatures que seule la violence réjouit. »

Dans un mouvement de rage, Belteus attrapa l’oracle par la bouche tout en le plaquant dos contre la grille et lui lança un regard emplit d’une haine viscérale. Le menaçant de son index ganté avant de le relâcher et d’aller vaquer a ces occupations. Le vieil oracle se tint la gorge en toussant longuement avant de tourner son regards vers la séraphine et lui accorder un sourire se voulant réconfortant.

« - Vous allez bien mon enfant ? Je n’ai fait que les premiers soins, l’état du jeune général était bien plus grave. »

Pendant ce temps. Stilgar lui se retrouvait au conseil où un vif débat avait lieu quand a la sanction d’Eloa. La zizanie troublait ce conseil où d’habitude, tout le monde était calme. Mais cette fois ce fut un combat entre les alliés de Stilgar et ces ennemis au sein du conseil. En sept siècles d’existences, le général avait su prouver son efficacité et avait réussis a s’attirer la sympathie de généraux et maréchaux hauts placés dans l’armée d’Adiryl. Le débat durait déjà depuis longtemps quand Stilgar pénétra la pièce. Ce fut a ce moment que l’Archange Maegor releva la tête et salua Stilgar. Maegor, par son titre d’Archange, présidait le conseil et fit taire tout le monde.

« - Général Stormbringer, je suis ravi de vous voir en bonne santé. Dit il d’un ton accueillant.

- Je vous remercie pour votre sollicitude, mon seigneur. Souffla Stilgar en s’agenouillant.

- Redressez-vous mon ami et faites-nous votre rapport. Les querelles quand a l’exilée peuvent attendre. Dit-il d’un ton dont la puissance qui en émanait de Maegor faisait passez celle de Stilgar pour celle d’un louveteau.

- Vos désirs sont des ordres, mon seigneur. Dit le séraphin en se redressant. J’ai traqué la bête jusqu’aux plus hautes cimes du monde du milieu. La bête, en plus de nourrir sa puissance grâce aux fluides corporels des humains s’était constituée une armée de suivants lobotomisés, j’ai réussi à les assommer a l’aide de ma maîtrise de la foudre avant de me confronter avec la bête. Elle me brisa les côtes et surement une omoplate en me plaquant contre le mur, la bête avait déjà été suffisamment nourrie pour me briser sans trop de peine. C’est a ce moment que celle que vous nommez haineusement « L’éxilée » surgit et me sauva la vie en plantant une flèche dans le point faible du démon et me permit de l’abattre.

- Est-ce elle aussi qui vous a, comme nous l’a confié votre subordonné Belteus, brulé les ailes et jeté de la falaise ? Demanda une haut-elfe surement âgée de plusieurs siècles a entendre le timbre de sa voix.

- Nenni, nous ignorions la présence d’un ancien dragon dans les entrailles de cette montagne, la bête avait été enragée par le réveil brutal qu’avais causé mon combat avec le démon. Le dragon me brûla les ailes tout en propulsant la séraphine de la montagne. J’ai alors sauté pour l’attraper et l’empêcher de s’écraser plus bas, elle atterrit dans un monticule de neige alors que j’ai rebondit sur une gangue de glace, ce qui me brisa les os, et rebondit contre un arbre couché qui m’empala. Finit Stilgar.

- Pourquoi avoir sauté ? Demanda la haut-elfe.

- C’est une séraphine, quoi qu’elle ai pu faire par le passé. Aucun ange ne devrait abandonner un membre de sa propre race, qu’importe qu’il soit sujet de l’empereur, ou non. »

La dernière phrase du général déclencha un débat qui, en plus de faire sourire Maegeor, se poursuivit ainsi pendant de longues minutes et ne déboucha sur aucune décision. Fatigué par ces querelles, l’Archange permit a Stilgar de se retirer pour se reposer tout en se retirant lui aussi. Mais le séraphin, au lieu de se diriger vers les appartements, se dirigea instinctivement vers le chemin de ronde, vers les prisons où devait se trouver l’exilée. Sur le chemin, le général croisa Belteus qui s’inclina a contrecœur, il eu en réponse un regard dédaigneux de la part de Stilgar. Belteus était manipulateur doublé d’un dangereux psychopathe visiblement et cela ne déboucherait sur rien de bon. Après de longues minutes de marches, il arriva a la cellule de la séraphine et se mit devant les barreaux, regardant le mestre Antarius tenter d’appliquer les soins complémentaires pour lui faciliter la vie, ce qui fit légèrement sourire Stilgar.

« - Je suis heureux de voir que vous allez mieux, Eloa. Le mestre Antarius est l’un des meilleurs soigneurs d’Adiryl, ne vous en faites pas. »
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Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] _
MessageSujet: Re: Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]   Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] EmptyLun 12 Nov 2012 - 10:21

Recroquevillée dans un coin de ma cellule, les jambes contre mon torse, mes bras bandés autour de mes jambes, le front posé sur mes genoux, je me dégoutais. Je me demandais sans cesse, comment j’ai pu en arriver là. Et surtout comment, j’allais m’en sortir… Je me sentais perdue, finie, oubliée… J’étais mal, triste et même un peu détruite… Ils vont condamnés à mort cette fois – ci. Y a rien n’à faire… Je réfléchissais mais à quoi bon… Je connais ces juges et ces séraphins…

Un souvenir se tissa dans mon esprit. La dernière visite de mon père… Son visage marquait par la haine, et la pitié… Il me regarda comme si j’étais son ennemie et non sa fille… Il me cria dessus, et me souffla avec colère que je n’étais plus sa fille, et que plus jamais, je ne rêverais ma famille, que j’étais un déshonneur… Une honte… Une paria… Une qui ne doit que mourir !

Ce souvenir me hanta à nouveau, comme un prédateur attendant le bon moment pour me dévorer. Je pleurais en silence, juste quelques minutes. Je levais la tête fixant les barreaux, et séchant avidement mes larmes. Je ne voulais pas qu’on voit ma détresse, et ma faiblesse de la sorte. C’est là que des bruits de pas se firent entendre. Ca résonnait sur la dalle comme une mauvaise nouvelle. Je n’avais pas besoin de ça. Ces pas venaient effectivement dans ma direction, soufflant « Coucou, on vient te tuer »… Deux séraphins se mirent devant ma cellule me fixant… Deux visages, un plein de haine… Je me souviens c’est lui qui m’a reconnu, et torturer… Et l’autre plein de sagesse et de vieillesse…

Bien sur le crétin sans nom m’insulta encore. Je ne bougeais pas, mais ma haine se lisait sur mon visage. Alors monsieur se permis de continuer. Je ne lui répondais pas. Je ne me souviens pas des visages de mes tortionnaires, la première fois… J’avais bien plus faible que ça… J’ai que des brides. Alors se dire qu’il était parmi eux ne me fit rien de plus que confirmer que les felethiens sont plus … gentils que les séraphins dans le sens où ils savent qu’ils ne sont pas « purs », et qu’ils font quand même preuve pour certains de « respect ».

Je me redressais, en me levant restant contre le mur de la cellule, quand j’entendis le vieux parlait. Il siffla le nom de l’autre… Comment s’était déjà ? Belteus… J’explosais de rire, ce qui fâcha énormément le dit « Belteus » et me fit mal au ventre par la même occasion.

- Tu as le même prénom que la vermine… Tu devrais te cacher !
Finis – je par lancer…

Ce qui n’améliora pas son humeur, il serra les barreaux comme voulant les tordre… Il voulait vraiment me tuer, ça se sentait. Bien sûr, je finissais quand même par être traiter de déchets… Je ne dis rien, pourquoi allez dans son sens ? Je n’avais pas la force de lui répondre. Et puis, un jour, je lui ferais payer ses affronts et sa violence. Je le dépècerais vivant pour tout ce qu’il m’a fait sur la montagne... JE LE HAIS comme tous ses autres séraphins qui vivant dans ce monde ignoble… Je ne pus que penser à mes frères sur le coup, à ma famille, savaient – ils ? Savaient – ils que j’étais de retour, que j’étais sans ailes, que j’étais dans la prison ?

C’est là qu’il prit l’ancien au collet, le plaquant contre les barreaux. Je soupirais. Il n’avait même pas de respect pour ses anciens.

- Tu te dis pur, et tu dis de moi que je suis un déchet mais qui est le plus pur maintenant ? Tu ne respectes même pas tes anciens, alors que même les démons savent respecter leur supérieur… Tu es bien pitoyable qu’un démon…

Je lui disais de façon lasse, avec, j’avoue une pointe de colère, et de haine. Le séraphin Belteus frappa violement contre les barreaux avant de partir dans un souffle « je te tuerais. » Je le regardais partir alors que l’ancien me parla. Et après m’avoir demandé comment j’allais, il entra dans la cellule … En plus, il me nomma « mon enfant »… Mais mais il se shoote à quoi ? Ça va pas, je ne suis pas son enfant !!! … Je le regardais, étonnée. Il avança vers moi avec une trousse. Il souriait.

- Venez vers moi, je vais vous soigner !
- Non ! On ne me touche pas !

Il est hors de question qu’il me touche, vieux pervers de la médecine séraphine ! Je lui tournais autour pour pas qu’il m’attrape. Et je me dirigeais vers la porte en espérant qu’elle était ouverte… Mais j’avais beau la secouer, rien à faire… Saleté.

- Vous ne risquez rien, et arrêtez de bouger, vous allez ouvrir des plaies.

- J’ai dit NON ! Pas touche ! Dégage !

Mais ce vieux fut vivace, il m’attrapa, à mon grand désarroi… Seulement je gesticulais comme un vers alors qu’il enleva un pansement à mon bras…

- Arrêtez de bouger, il faut que je vous soigne !

- Lâche-moi ! Arrête de me toucher !!!
- Ce n’est pas possible !

Il est costaud pour un vieux… Sérieux, je me demande bien à quoi il se shoote… Il réussit à me caler sur le lit, pour que je ne bouge pas trop en me soulevant, moi qui lui tapais dans le dos en criant : « mais lâche moi à la fin ! Je ne veux pas que tu me touches !!!! » Rien n’à faire, il était déterminé… Je le regardais avec haine, et d’airs boudeurs. Faudrait que je me fasse vacciner contre un empoissonnement séraphin…. Je n’étais pas tranquille et cela se sentait dans mes gestes nerveux.

- Jeune fille, je ne vous veux aucun mal, restez tranquille….
- NON !

Il réussit quand même à me changer certains bandages… C’est tenace un guérisseur séraphin ! Je n’ai pas de chance ! Non pas de CHANCE ! Le pire n’était pas encore arrivé… Y a le criminel qui m’a mis dans cette merde qui se pointa… Le fameux séraphin du nom pouilleux de Stilgar… Qui connait mon vrai prénom en plus ! Il me parla avec des vous partout, et genre « laisse toi aller mon enfant, je veux juste que tu souffres ! » Voilà ce que sa phrase laissait planer ! Parano ? Moi ? Carrément, on est sur Adyril après tout ! Je me dois ! C’est envahi d’horreur Ailé !

- Je t’emmerde ! Dis – je à monsieur le général. Dégage.
- Soyez respectueuse envers le Général… Me murmura le vieux.

Vous voulez tous me pourrir la vie ou quoi, pensais – je. Et c’est là que je criai, car le vieux me fit mal. Magnifique !

- Que me veux-tu ? Tu viens annoncer ma sentence que le conseil a choisie ? Ou je passerais encore devant ces idiots de juges ?

Je fixais le vieux méchamment, avec un regard qui voulait dire « tu dis un mot, et je m’énerve ! » Heureusement pour lui, il ne fit aucune remarque ! J’en ai marre ! MARRE !
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Stilgar le Déchu

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MessageSujet: Re: Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]   Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] EmptyMar 13 Nov 2012 - 21:33

La peine de l’Oracle fit sourire Stilgar. Cet honorable ancien était l’incarnation même de ce que devait être la sagesse doublée d’une infinie gentillesse. L’injonction d’Eloa fut rapidement suivie d’une douce réprimande de la part d’Antarius, lui demandant le respect envers la personne du général, ce qui arracha un autre sourire au séraphin qui fit un mouvement de main apaisant envers l’oracle qui lui répondit d’un hochement de tête qui, pour les non-initiés, ne voulait rien dire. Reprenant ces soins silencieusement, l’oracle pressa de ces index sur une blessure avec force, tout en employant sa magie aux meilleurs escients. Malgré le cri de douleur de la séraphine, la blessure se referma et disparu presque entièrement de la peau, ne laissant qu’une trace blanche de cicatrisation.

Alors que l’Oracle souriait de satisfaction, il se redressa et alla plonger ces doigts dans de l’eau afin d’en nettoyer le sang qui avait réussis a se déposer sur ces doigts. Malgré tout ce qui s’était passé ces quelques dernières minutes, Antarius était paisible, visiblement ravi d’avoir pu aider quelqu’un qui se trouvait dans le besoin.


« - Que me veux-tu ? Tu viens annoncer ma sentence que le conseil a choisie ? Ou je passerais encore devant ces idiots de juges ? »

La phrase attira l’attention d’Antarius qui se tourna vers Stilgar, l’air grave et lourd de reproches aussi. De son côté, le général séraphin eu, de visage, un instant d’hésitation. Cette expression faciale lui était honteuse, par son rang, le général se devait d’être impassible en toute circonstance. Il finit par soupirer en penchant la tête légèrement en avant, la relevant tout aussi faiblement pour soutenir le regard de la séraphine.

« - Le conseil a disons… Des troubles en son sein. Votre histoire, croyez-le ou non Eloa, ne laisse pas de marbre le conseil. J’ai pu exposer votre cas et prendre votre défense face au conseil. Certains des seigneurs angéliques se sont joins a mon point de vue et même l’Archange Maegor a été intéressé par mon plaidoyer.

- Maegor ? S’exclama Antarius. Mais mon enfant, qu’est-ce que l’Archange peut bien avoir… Ne vous vexez pas jeune enfant. Dit-il en s’adressant soudainement a Eloa. A faire du sort de cette jeune fille ? C’est tout de même… Epatant de voir l’intérêt que porte l’Archange envers des affaires courantes !

- Je pense, maître Antarius, que l’Archange étais présent pour assister a l’annonce de la défaite du démon que je traquais en Feleth. Il a d’ailleurs dit que les… « Querelles » quand a l’exilée pouvaient attendre. Donc pour répondre a votre question, le conseil s’enlise dans des conversations futiles, Eloa. Cependant… maître Antarius. Dit Stilgar, soudainement hésitant. Je vous croyais accompagné de Belteus ?

- Belteus ? Cet infâme séraphin ? Pardonnez la dureté de mon langage mais je serais plus en sécurité accompagné par une horde démoniaque qu’avec un menteur, manipulateur de son espèce !

- Que vous a il fait, maître ? S’enquit Stilgar de manière assez soudaine.

- Il m’a violenté, mon enfant ! Voilà ce qu’il a fait ! S’exclama-il, pleins de défiance. Tout ça parce-que cet ersatz de violence menaçais la pauvre enfant ci présente !

- Je vois, allez-vous reposer maître, je dois discuter avec votre patiente. »

Antarius leva le doigt comme pour contester, puis se ravisa et réfléchit un peu avant d’hocher vigoureusement la tête. Expliquant que ouiiiiii il avais d’autre patients tout aussi blessé qu’eux deux a aller traiter et que la vie d’un guérisseur de son rang n’était pas faite de pause de discussion. Il s’excusa platement d’avoir discuté si longtemps avec le général avec une certaine taquinerie dans la voix. Malgré son âge avancé, Antarius était un oracle plein de vie et de gentillesse. Qui fit sourire franchement Stilgar qui appréciait énormément l’ami de feu son maître. Alors que la silhouette fatiguée de l’oracle disparue dans les coursives, Stilgar tourna la tête vers la séraphine et entra dans la cellule, restant devant la porte avant de prendre un tabouret pour s’asseoir.

« - Je ne suis pas venu proclamer la sentence que le conseil a choisie pour vous. Je suis venu vous présenter mes excuses, je ne peux qu’imaginer ce que représente votre présence ici a vos yeux. Je vais continuer a batailler au conseil pour que vous puissiez repartir sur le monde du milieu indemne, quand a Belteus, si il reviens vous torturer mentalement, faites le moi savoir. »
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MessageSujet: Re: Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]   Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] EmptyJeu 15 Nov 2012 - 20:01

Comment expliquer la situation dans laquelle, je me trouve sans hurler violement ? Réfléchissons… Non, je ne peux qu’hurler mon indignation face à ça. Je suis prison… Sur Adyril…. ADYRIL avec un vieux pervers qui a surement des jeunes garçons cachés dans son placard, pour me dire sans arrêt mon enfant… Ça devient pénible ! Et l’autre qui avait une manie plutôt exagérer à me vouvoyer. J’ai bien envie de lui arracher son armure pour la faire bouffer à l’oracle. Y en a pas un pour rattraper l’autre ! En plus l’autre, il me fit mal, et par reflexe … Bin… Je le claquai. Ça fait du bien ! Bon, il n’avait pas aimé, et avait la trace de ma main sur son visage.

Puis il raconta sa vie et le conseil… Archange machin, je ne connais pas. Et puis franchement, mon sort n’est pas à débattre, on me libère et puis c’est tout ! J’ai l’impression d’être un objet dérangeant que personne ne veut.

- EH ! Je suis là, faite comme je n’existais pas, hein, et que vous ne parlez pas de moi comme ça… Bande de crétin !

J’étais vexée. C’est bon tout ce que je voulais c’était quitté cette satané prison. Et puis là l’oracle se lève, genre comme un bon vieux toutou qui obéit à son général chéri… Marriez-vous ! Et laissez-moi rentrer sur Feleth ! C’est là que l’oracle est parti, me laissant seule avec l’autre qui est…. Dans ma CELLULE ! Ce n’est pas vrai. Je me levais, et me colla au mur le plus de lui.

Et là, le pire de tout, il s’excuse… Un séraphin ça c’est s’excusé ? Depuis quand ? Il a bu quoi avant de venir ? 3 trois tonneaux de vin ? Et le coup du « faite moi le savoir » était si énorme que j’explosais de rire devant lui. C’était tellement énorme comme idiotie, que je ne pus pas m’empêcher de rire… Ca avait duré bien cinq bonnes minutes avant que je me calme.

- Je t’enverrais un pigeon voyageur pour te le dire de MA cellule alors que tu es dans ton lit !!!

Je me décollais un peu du mur, marchant quelques pas. J’évitais de la regarder, ne voulant pas voir sa sale tête. Je soupirais.

- Tu as dit tout ce que tu voulais dire alors dégage.

C’est là que mon pied frôla le récipient, je le pris, jouant entre mes mains. Et pris de folie passagère, je lui balançais dans la gueule pour. Manqué ou pas, je m’en foutais cependant ça faisait du bien ! Je me posais dans le coin de mon lit, en m’asseyant. Je me recroquevillais comme si il n’existait pas. Il était le démon qui m’avait enfermé dans cette cage… Si ma famille me savait ici … Qu’en pensera – t- elle ? Est-ce que mon père viendra me parler ? Ou bien mieux mes frères qui viendraient me voir… Oui, que se passerait – il, si ma famille savait ?

Je soupirais en silence, cachant mon visage contre les genoux, que j’avais collé à mon torse. J’étais bien triste.
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MessageSujet: Re: Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]   Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] EmptyLun 10 Déc 2012 - 6:18

En l’entendant hurler de rire, Stilgar ne put retenir un rire, bien que les deux riaient pour des raisons différentes, ils riaient. Puis il l’écouta attentivement, ayant l’air paisible et avisé. Il eut un sourire imperceptible en coin des lèvres en l’entendant parler de sa cellule, pour avoir déjà sauvé beaucoup d’humains qui avaient injustement eu droit aux prisons du Royaume d’Hendenmark, les cellules d’Adiryl devaient avoir des airs d’hôtel luxueux.

« - Tu as dit tout ce que tu voulais dire alors dégage.

- C’est exact. Souffla Stilgar. Cependant je vous fais la promesse que vous quitteriez Adiryl en bonne santé. Ecoutez bien, Belteus fera tout pour vous voir pendue ou pire. Même si les lois d’Adiryl sont en votre faveur pour l’instant. Vous n’êtes qu’une… Invité indésirée, pour être franc avec vous. Mais ce jeune séraphin saura bien faire preuve d’une influence sur plusieurs membres du conseil qui se détachent des dogmes de notre nation. »

Se redressant lentement et avec une grâce qui caractérisait le peuple ailé de la nation des anges. Il lui sourit, sourire qui fut coupé par une douleur fugace mais assommante au milieu du front. Il entendit un bruit creux percuter son front avant de rebondir sur les barreaux et de rouler sur un mètre pour aller se glisser sous la couche de la prétendue humaine. Portant sa main a son front, il recula un peu et se le massa. Cette fois, il savait que c’était Eloa qui l’avait agressé mais il ne sembla pas en prendre compte. Les siècles qu’il avait traversés lui avaient inculqué une étonnante maitrise de soi ainsi qu’une profonde empathie car en réalité, le séraphin éprouvait une profonde tristesse et grands regrets a l’encontre de l’exilée.

Soupirant un peu. Il finit par ramener sa main le long de son corps. Lui souriant, une trace rouge arborant son front puis s’inclina. Quittant sa cellule mais avant de repartir a ces obligation, il s’arrêta et la regarda a travers les barreaux. D’un air relativement grave.

« - Je répète mon serment, que la mémoire d’Adiroth me soit témoin, vous partirez d’ici, en sureté. Si le conseil n’agis pas, je le ferais. Je ne serais pas parjure. »

S’attendant a une réponse violente. Stilgar fronça les sourcils puis se tourna, se dirigeant d’un pas sur vers la salle du conseil qui ne devrait logiquement pas tarder a se réunir a nouveau, pour cette fois non un rapport sur une traque au monstre mais sur le jugement de l’exilée, il s’imagina que Belteus serait présent, évidemment, il était la véritable cause de tout ce qui se tramait ces derniers temps. Cette fois, le général pris le temps d’endosser son armure, laissant son heaume dans sa demeure, il vint assister a la deuxième réunion du conseil en l’espace d’une demi-douzaine d’heure.

Prenant place sur le lourd siège surmonté de son blason. Stilgar inclina la tête envers les autres membres du conseil présent. Saluant respectueusement a la fois l’archange Maegor qui avait décidé a nouveau de participer a cette réunion exceptionnelle, le haut-bibliothécaire Rigel, un vieil ami et soutiens indéfectible du général, le haut-commandeur de la garde de l’Empereur Arcturius ainsi qu’un grand nombre d’autres séraphins, élus et hauts-elfes présents. Il se rendit rapidement compte que Rigel faisait partie des rares oracles présents, mais ne fit aucun commentaire a ce sujet car l’attention fut détournée sur Maegor qui se dressa, dans son imposante armure qui faisait pâlir celle de Stilgar.

« - A nouveau, je vous salue, membres du haut conseil d’Adiryl. Comme vous le savez, mes très chers frères et sœurs, mes très chers amis. La réussite de la mission du général a apporté un autre poids a nos querelles car elle fut au cout d’une découverte attristante et raviva la flamme d’ancien crimes pourtant punis. Commença Maegor. Je laisse désormais le droit de parole au tribun Velorus, qu’il nous rappelle a tous la teneur de la punition et des crimes de celle que l’on dénomme Eloa.

- Merci. Commença Velorus en inclinant la tête, ce haut magistrat étais membre du conseil depuis peu. Comme vous le savez désormais tous, Eloa, fille des Di Maryno, a commis un meurtre en venant a l’aide d’un démon qui s’était infiltré sur notre territoire. Elle a tué un séraphin pour protéger cette créature impure et a donc subis les foudres de nos lois, elle fut exilée de nos terres, sa vie sauve.

- Sa punition, fut donc certes sévère, mais juste. Conclu Maegor. Maintenant, la parole va au commandant de la neuvième armée, le général Stilgar Stormbringer.

- Archange. Dit l’intéressé en inclinant la tête. Quelques qu’aient été les crimes commis par celles que beaucoup nomment avec haine l’exilée, elle en a payé le juste prix. Ceci dit elle a contribué a ma survie, de plus. Je n’ai jamais eu vent d’actions hostiles a l’encontre d’Adiryl fomentée par Eloa. Si elle a été bannie, pourquoi tergiviser et ne pas lui permettre de retourner sur le monde du milieu ?

- Ce n’est pas aussi simple. Coupa un conseiller qui n’était pas de l’avis du général, qui y vit la marque de Belteus. Il n’empêche qu’elle a failli vous faire tuer, général et ce n’aurais pas été la première fois qu’elle prends la vie a l’un des notres. Cette fois elle est allée trop loin, nous devons agir ! »

Stilgar se redressa, basculant son siège en arrière, les bras écarté et le visage penché en avant dans une pose intimidante. Le séraphin déploya ces ailes par réflexe avant de les ramener a leurs place. Cette réaction typique des séraphins sous l’effet d’une colère naissante, instaura un calme, non par crainte des mots mais du pouvoir qui affluait dans les veines du général. Maegor fit un mouvement de la main lourd d’une autorité incontestable vers le général qui se calma, mais resta debout avant d’hausser la voix.

« - Depuis quand sommes-nous ainsi ? Je commence a comprendre le sentiment de cette exilée quand je pose mon regard sur des êtres tels que vous, conseiller. Occupés a tergiverser sur les histoires du passé alors que d’autres affaires plus pressantes requièrent notre attention, qu’elle soit renvoyée sur Feleth sans plus attendre ! Je l’ai menée sur Adiryl dans le but de la soigner, pas dans le but de l’emprisonner et par nos lois, elle n’a commis aucun crime, voudriez-vous la condamner a nouveau pour le simple fait qu’elle respire l’air de notre monde ? Avez-vous oublié les valeurs que ce conseil se doit de défendre ? Est-ce la nouvelle concernant l’Empereur qui vous rend tous aveugles aux menaces nous guettant ou au contraire, attise votre paranoïa ?

- Assez général. Somma calmement Maegor.

- Avec tout le respect que je vous dois, archange. Je demande que le conseil se décide ici et maintenant sur la libération de l’exilée, elle a déjà payé les frais de ces crimes, inutile de l’emprisonner a vie, elle est malgré tout de notre sang, nous ne pouvons traiter les nôtres aussi injustement !

- Assez ! Ordonna l’archange. Vous êtes tels des enfants se disputant sur une friandise. Gronda Maegor d’une voix qui résonna et força même l’impétueux Stilgar a se taire. Je vois que les esprits sont échauffés, le conseil est clos pour aujourd’hui. Général, allez-vous détendre, je pense que la fièvre causée par vos blessures vous rends plus réactif que d’habitude.»

D’un air particulièrement agacé, le général quitta la pièce en avance alors que des murmures s’élevèrent, la prise de position du général pourrait lui couter cher dans l’avenir mais il avait le sentiment de faire quelque chose de juste. A ces yeux, la haine qu’éprouvait la séraphine exilée envers les siens et son ancienne nation devenait de plus en plus justifiée.
Il le savait, Stilgar se devait d’agir car le conseil, ne le ferait qu’après des batailles politiques, mais comment ? Aussi, il s'étonna de l'absence de Belteus a ce conseil ? Adiroth seul pouvait savoir ce qu'il en était, où il se trouvait.
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Eloa Senja



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Eloa Senja
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Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] _
MessageSujet: Re: Les larmes d'acier [Pv : Stilgar]   Les larmes d'acier [Pv : Stilgar] EmptyJeu 27 Déc 2012 - 20:29

La prison, la prison… Ses barreaux qui se profilent devant moi, brillant de cruauté. Je soupirais. J’étais lasse. Je voulais sortir, disparaitre, et ne plus revoir ce lieu. Je veux être libre. Je m’étalais sur ce lit, regardant mes mains.

C’est là que je m’assoupis. Un rêve obstrua ma vue, un rêve lointain… Je courais dans le noir, dans le vide, criant à perdre ma voix « ne m’abandonne pas ». Je finis par tomber, sombrant dans une lumière aveuglante. J’avais peur, j’en tremblais. Pourquoi ?? Qu’avais – je fais ? Devais – je mourir ?

C’est là que je me réveillai en sursaut. J’étais toujours entre ses briques et ses barreaux… Un « pourquoi » glissa dans un bruit sourd hors de mes lèvres. J’avais dormi combien de temps, d’heure… Ca ne pouvait plus durer. Je me mis à tourner en rond… A faire les sens pas.

Quand un soldat arriva, j’entendis ses pas. J’eus une idée. Une horrible idée. Je pris la forme de l’oracle pervers. Enfin le guérisseur d’avant, et je m’allongeai sur le sol. Je faisais semblant de souffrir en gémissant. Pourquoi n’avais – je pas penser plutôt à ça ?

Je feintais bien, et put entendre le garde rentrait dans la cellule et se mettre à genoux. Bon, je pense qu’il a vérifié ou j’étais.

- Monsieur ?

Et en peu de temps, je l’assommais en lui tapant violement, entre les jambes. Plié en deux, il s’écroula. Je le fixais dans les yeux. Je reprenais ma forme devant lui. Je pris sa lame, et lui fit oublier mon visage, mon existence. Avec l’épée, coté manche, je l’assommais en lui donnant un coup sur la tête. Puis je le déshabillais, et mis sa tenue, enfin la chemise et le pantalon de toile, trop grand pour moi, évidement. Cependant, je n’avais pas le choix. Sa ceinture, je la serrais jusqu’au bout, faisant plus ou moins tenir le pantalon. Et je pris la fuite.


Cette prison était gigantesque, et c’était un vrai labyrinthe. Je soupirais, essayant de ne pas me faire voir. C’est dur. Mais y avait pas beaucoup de prisonnier, donc pas beaucoup de garde. Une charrette de foie sortit de la grande enceinte, et je mis cacher dedans. J’usais trop de mon pouvoir pour qu’on ne sonne pas l’alerte. J’ai dut même prendre l’apparence d’un soldat.

J’étais fatiguée mais j’étais libre. Je laissais le temps passer dans cette charrette, ne me montrant pas. Je dormis un peu, une demi-heure maximum… Je réveillai quand la charrette s’arrêta, et de peur d’être prise, je me transformais en corbeau et disparut.

J’ETAIS LIBRE !
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