''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Le soulèvement de Venill

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Le Narrateur

PNJ

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Le Narrateur
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Race : Qui sait ?
Messages : 41

Fiche de Personnage :


Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyMar 22 Jan 2013 - 20:28

Spoiler:


L’aube point au-dessus des toits endormis de la cité fluviale. Par ces jours de froid, les habitants préfèrent rester dans la chaleur de leurs maisons alimentées de bois robuste. Pourtant, le jour n’arrivant que tard, les hommes doivent partir travailler bien avant que la lumière ne parvienne à éviter que la glace saisisse leurs os. Dans les champs, entre les fermes, les premières agitations se font ressentir, prémices habituelles des quotidiens ruraux.

Dans les rues pourtant, le calme qui semble régner n’est qu’un leurre, de la poudre aux yeux des maîtres de la ville trop imbus et sûrs d’eux-mêmes. Ils auraient dû pourtant sentir le changement qui s’annonce. Ils auraient dû, à l’approche de ces heures, prévoir que la chance pourrait tourner. Les quelques patrouilles rajoutées dernièrement n’ont fait qu’attiser la faim de vengeance, la peur réveillant les instincts prédateurs ennemis.

Car un murmure saisit Venill depuis plusieurs jours. Un souffle court sur toutes les lèvres, enflammant l’excitation de chacun, exhumant les plans les plus fous.

Le Roi est mort !

Alors, les espoirs renaissent. En y regardant de plus près, on peut apercevoir, ça et là, les signes d’une activité fébrile. Dans l’attente... d’un signal ?

Un cri soudain perce le silence tranquille, accueilli de centaines de voix jaillissant de gorges assoiffées de sang. Le garde malheureux, auteur de cette plainte, a peut être finalement eu de la chance. Sa gorge tranchée net laisse voir les derniers instants de son souffle, que ses camarades effarés fixent bêtement, leurs mains solidement retenues dans leur dos par des poignes féroces.

Des êtres fort armés sortent des maisons, des cours et des échoppes dans des litanies de guerre, reprises peu à peu tandis que la nouvelle s’étend à toute la ville. L’assaut est lancé !

Sur une grande place, un homme est monté sur le puits central. Dans sa main droite, une masse pointée haut vers le ciel, tandis que du creux de ses entrailles jaillit sa voix puissante et mâle :

« Rebelles ! L’heure est venue de faire payer à ces chiens ! Le despote est mort, mais ils croient pouvoir continuer à asservir nos terres et nos hommes, à piller nos femmes et nos maisons sous prétexte que les dieux en ont décidé ainsi. Erreur ! Ils espèrent continuer leur oppression sans opprobre, sans résistance aucune. Stupidité ! Ils veulent que jamais nous ne bougions, nous ne nous posions de questions. Révolte !

Mes frères, il est temps. Tuez ces hérétiques ! Brûlez leur demeure, leur symbole ! Faites leur comprendre que le temps de leur domination est révolue, que le peuple a décidé de reprendre le contrôle de son existence !

Pour la liberté ! »


A quelques endroits, au coeur de la foule qui hurle son assentiment, les doutes s’installent. Qui est cet homme ? Où est leur chef masqué ? Si tous ont déjà aperçus sa cape et sa silhouette, si peu savent que leur destin est entre les mains d’une femme, de Setsuna Hendenmark. Désespérément absente... Pourtant la frénésie collective balaye rapidement ces quelques hésitations. Les gardes attrapés un peu plus tôt sont rapidement conduits à leur tour sur le puits.

« Vous voulez que je les saigne ? » reprend l’homme tout à son discours.

La foule hurle unanimement son assentiment.

Une lame affutée rencontre le coeur palpitant du garde effaré. L’organe sanguinolent est porté en offrande aux cieux, aux dieux, tandis que le corps sans vie sombre dans le puits, le condamnant pour longtemps. Sans grande surprise, un traitement semblable est offert au reste de la patrouille.

Ailleurs, les hommes n’ont pas perdu de temps dans ces démonstrations de force. Les armes à la main, ils se sont rués vers les casernes, défonçant les portes peu gardées pour réveiller les représentants du Royaume, avant de les condamner à un sommeil plus définitif. Leur désordre pourtant offre aux gardes, plus organisés, le temps pour la majorité de se remettre sur pieds. Bien sûr, la routine maussade en a encroûté plus d’un, d’autres aux premières loges n’ont eu aucune chance, mais les plus avertis et les mieux situés ont pu trouver repli dans les entrailles des bâtiments militaires, organisant immédiatement une défense. Les corps mutilés qui jonchent le sol des premiers dortoirs sont alors rapidement exhibés en trophées, les rebelles pour un grand nombre trop peu aguerris pour tenir front à des hommes entraînés. Les plus acharnés ne relâchent pas leur domination dans les lieux.

Dans une ruelle, quatre capes blanches font comprendre aux paysans et amateurs en face d’eux ce que le mot horreur signifie. Après avoir réduit à l’état de charpie les quelques courageux qui leur ont tendu une embuscade, ils ont immédiatement pris position, dos à dos, se couvrant plus qu’efficacement. Désormais, leurs lames saignent de vies volées innombrables, leurs bottes se sont imbibées à jamais de sombres déchets qu’ils piétinent pour rejoindre un abri, chemin qu’ils se fraient à grand renfort de morts violentes. Les assaillants déjà reculent, effarés par l’efficacité de ces êtres à la cape de neige, recouverte désormais d’éclaboussures pourpres. La soif de sang pourtant ainsi déclenchée est inextinguible. Avoir réveillé la folie des capes blanches va coûter la vie de trop nombreux rebelles dans ces ruelles où leur nombre s’efface dans l’étroitesse des murs.

Sur une placette, un épouvantail affublé d’une couronne dorée brûle.

Dans une maison vide, un enfant pleure sur le corps sans vie de sa mère.

Dans les couloirs du domaine du seigneur des gardes affrontent des gardes, osant enfin exprimer leurs véritables convictions.

Sous le pont, entre les deux versants de ville, le fleuve tranquille charrie les offrandes morbides que le peuple lui fait.



M. & K.
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Ambarvanye Valaine

Griffes gelées

________________

Ambarvanye Valaine
________________


Race : Démon Commun : Dragon
Classe : Esprit Sauvage
Métier : Aucun
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires (en attendant d'être arcaneuse)

Âge : 900 ans

Messages : 16

Fiche de Personnage : Le vol gelé


Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyMer 23 Jan 2013 - 18:11

Déployant nos ailes, nous quittions notre antre, qui commençait à reprendre une allure correct en terme d'or et de trésors.

Nous empruntâmes de nombreux courants aériens et allions à une vitesse dépassant l'entendement humain. Nous avions faim. Une faim dévorante, presque aussi grande qu'à notre réveil.
Les villages humains semblaient à de petites fourmilières, mais aucun d'eux n'auraient put étancher notre soif. Nous nous rappelions alors d'une rumeur, parlant de la mort de ce roi humain, et des incidences que cela provoquait dans tout le royaume. Nous décidions alors de nous rendre dans ce fameux village, en proie au chaos, qui se battait pour laisser régner le royaume, ou bien faire dominer les forces rebelles. Ces jeux de guerre ne nous intéressaient pas, nous n'avions que pour but de nous nourrir, et aucuns humains ou autres créatures n'attiraient notre attention là bas.

Perçant les nuages, nous battions des ailes, emmenant le vent avec nous, puis le lançant en contrebas, provoquant comme un échos de tonnerre. Le vol gelé voila comment on décrivait autre fois notre envol, plongeant les peuples dans le froid s'ils ne se soumettaient pas à nous.

Rouge le feu, sur milles lieux.


Nous piquions vers le sol, créant un brusque appel d'air qui fit vibrer les alentours, et dans un tonnerre, nous rugissions, comme pour indiquer aux misérables au sol, que leur guerre ne signifiaient rien.
Des paysans hurlèrent de terreur, alors que les bataillons levaient les yeux, surpris et inquiets à la fois, ils avaient raison de l'être...

Déployant nos pattes arrières, nous arrachions un trébuchet rebelle et le jetions contre les remparts, le brisant lui et les malheureux attrapés dans l'action. Nous reprenions ensuite un vol plané, passant au dessus la cité de manière majestueuse, la recouvrant d'une ombre draconique. Il était temps que les hommes apprennent le retour véritable de la suprématie des dragons.
Une lance passa devant nous, une autre rebondit contre nos écailles, pitoyables humains, vraiment... Nous crachions un jet de givre, déversant la mort dans la cité, prenant de soin de toucher uniquement les forces rebelles. Il valait mieux avoir moins de lances contre soi, en début d'affrontements tout du moins. Des gardes de la ville hurlèrent de joie en voyant notre initiative, certains crièrent alors :

- Le dragon ! Le dragon est avec nous !

C'est alors que nous redressions notre vol, reprenant subitement de l'altitude. Retouchant le sommet des nuages, nous chargeâmes vers la position principale rebelle, et terrassions un engin de siège, les dégâts étaient nombreux, pas encore autant que les gardes et rebelles n'avaient causés, mais tout de même. Nous continuions un peu à jouer avec la nourriture, ce n'était pas correct, mais il fallait que les hommes, contre nous, apprennent ce qu'était la souffrance, et la peur. Nous n'aimions pas particulièrement ça, mais une fois craints, nous serions à nouveau en paix, et pourrions remplir notre antre de trésors immuables. S'il y a bien une chose que les hommes laissent derrière eux, c'est leur richesse. Même leur cadavre finit par disparaître...

Crachant un nouveau jet de givre sur un peloton rebelle, nous attrapions avec nos pattes les rares qui avaient esquivés le givre. Nous les jettions ensuite dans notre gueule, les dévorant, eux et leurs armures. cela n'était qu'un amuse-gueule. Repartant dans le ciel, nous décidâmes de nous poser un temps, histoire d'analyser la situation. C'est pourquoi nous choisîmes le lieu qui marquerait le plus d'esprit.

C'est ainsi que nous, Ambarvanye Valaine, atterrissions sur cette petite cathédrale humaine, manquant de faire s'effondrer l'édifice alors que nos pattes s'y accrochaient et que notre queue s'entourait autour. Baissant la tête en avant, nous rugissions de la façon la plus violente possible.

La suprématie des dragons, allait renaître.


Dernière édition par Ambarvanye Valaine le Mer 23 Jan 2013 - 23:33, édité 1 fois
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Goudwin Didrago

♘ | L'homme que l'on appelait Dragon.

________________

Goudwin Didrago
________________


Race : Humain
Classe : Mage-guerrier
Métier : Mercenaire/Chasseur de prime/Explorateur
Croyances : Aucune
Groupe : Alliance des Ombres / Alliance / Lame d'Argent

Âge : 30

Messages : 180

Histoire de Personnage : Passé :

.Histoire de dragon

Après Kaull :

.Épopée Albanesque I
.Épopée Albanesque II
.Épopée Albanesque III

Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyMer 23 Jan 2013 - 22:42

La brise souffla dans les branches de vieux chaînes à l'écorce ridée. Elle apporta avec elle, tournoyant dans les airs, un petit morceau de tissu brodé, tacheté d'un sang rouge profond. Ce petit bout de tissu faisait, il y a encore une heure, partit d'une belle robe brodé de fleurs que portait une petit fille. Elle courrait joyeusement dans les rues, avec les autres enfants, leur innocence effaçant en eux tout les traquas de ce monde réservés aux adultes. Et puis soudain, elle avait vu une chose brillante et argentée passer sous sa gorge et s'enfoncer dans le bas de son ventre. Elle n'avait pas comprit ce qu'il se passait. Elle avait juste eu mal, très mal. Elle était tombé par terre, dans la poussière, dans la boue, en silence, le regard suivant le petit bout de tissu de sa belle robe à fleur s'envolant.

-Ça a commencé.

Goudwin attrapa le morceau de tissu dans sa main gantée. Il porta sur l'étoffe son habituel regard grave, froid, ce regard qui ne laissait transparaître aucune émotion. Un souffle parfumé de l'odeur âcre du sang vint porter à ses oreilles les hurlements des hommes, des femmes et des enfants ainsi que les cris des gardes de la ville, affolés. Mais le vent apportaient d'autre voix, plus fortes : celles de ceux qui avaient vu leur chaînes brisées par la mort de Kaull le tyran, ceux qui se levaient, après une longue attente, pour prendre les armes et allaient retrouver la liberté dont ils étaient privés depuis si longtemps. L'heure avait sonné. Car désormais avec le vent se levaient les voix des rebelles.

Dragon avait reçut un message par corbeau de Camelle Elwhang, qui lui demandait de se rendre le plus rapidement possible, avec d'autres de la guilde, à Venill. Les hostilités qui devaient suivre la mort du roi avaient débuté ici, et leur nouvelle alliance avec la Confrérie des Ombres également. Ils devaient tous les quatre recevoir un message de leurs nouveau alliés, afin de connaître la marche à suivre. Leur mission était simple : ils étaient des assassins, des tueurs supplémentaires, venus ici pour asseoir la suprématie de la naissante "Alliance des Ombres", afin de faire comprendre au monde que désormais, plus rien ni personne de dominerait les deux organisations, qu'elles seraient leur seul maîtres.

Le mage se leva et lâcha dans le vent le petit bout de broderie qu'il avait attrapé, le regardant s'envoler à nouveau. Puis il attrapa son arme plantée au sol et s'en retourna vers les chevaux qui leur avaient été donnés. Là l'attendait un des membres de leur groupes, les deux autres devant les rejoindre. Il s'agissait de Larynda Silentium, une archère de la guilde, plutôt douée d'après ce qu'il avait entendu. Il monta sur son cheval et contempla une dernière fois la cité portuaire d'où s'échappaient déjà d'importante masse de fumées grises. Puis il se tourna vers son acolyte.

-Attendons-nous les autres, ou allons-nous en éclaireur, histoire d'avoir un aperçus plus précis de la situation?

Il sentit un bref instant une douleur à l'intérieur de son armure. C'était ça cicatrice. Il resta silencieux un instant, mais la douleur n'eu pas de suite.

*Étrange...*
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Krieg Cassardis

Grand inquisiteur

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Krieg Cassardis
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Race : Se prétend humain. (démon)
Classe : Maître-lame.
Métier : Inquisiteur.
Croyances : Solstice paraît-il.
Groupe : Royaume.

Âge : Parfaitement inconnu.

Messages : 15

Fiche de Personnage : Ne crois pas en Lui.
Crois en moi.


Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyJeu 24 Jan 2013 - 22:05

"-Courez !"

Le groupe de rebelle se tourna vers celui qui venait de s'exclamer, un garde, sortant tout droit d'une petite ruelle a gauche, qui courait comme si la mort était à ses trousses, une partie de son armure était couverte de sang, chose qui s'expliquait facilement lorsque l'on comprenait que son bras droit manquait a l'appel, et son visage était déformé par une expression de terreur intense...Terreur qui ne tarda pas à s'accentuer en voyant que ceux en face de lui n'avait aucune intentions de l'écouter...Au contraire, ils avaient stoppés leur marches pour le fixer avec suffisance...Et l'un d'eux pointait même son épée en sa direction.

"-Courez !"

Il se répétait, sans pour autant stopper sa course dans cette rue dont l'autre issue semblait mener a l'enfer. Le rebelle a l'épée, visiblement le leader, ricana en se tournant vers ses semblables qui l'imitèrent avec joie...Ce clown avait dû rencontrer une bande de paysan en colère n'ayant pas su finir le travail...On ne pouvait leur en vouloir...Mais on ne pouvait pas le laisser simplement se vider de son sang non plus.
Le plus jeune rebelle de la bande fit signe aux autres qu'il allait s'occuper de l'écharpé sprinteur en tirant de son fourreau la lame rouillée lui servant d'épée...Avant d'être interrompu par l'atterrissage impromptu d'un cadavre contre la porte d'une baraque située derrière le fuyard...Ce dernier, terrifié par le bruit des os du corps s'éclatant contre le bois trébucha pour s'empaler sur les restes d'une charrette sous les regards interrogés de ces quatre partisans rebelles ayant décidément bien du mal à comprendre ce qui se passait...
Ils restèrent un temps sous le choc de la nouvelle apparition, une partie du cadavre volant étant parvenus à traversé la porte pour atterrir dans la cuisine de la maison, avant de percevoir un sinistre grognements provenant de la rue voisine.

"-On devrait peut-être écouter ce garde non? Il fallait une sacrée force pour projeter ce gars comme ça...
-C'est une riche idée."

Le murs sur leur gauche éclata, laissant apparaître une énorme créature aux écailles bleus et au regard fou qui se jeta sans aucune hésitation sur le petit groupe, les membres de ce dernier ne tardant pas a regretter d'avoir choisi trop tard la solution de la fuite...Les boyaux du plus jeune s'écrasèrent sur la tête arrachée du leader, tandis que les deux autres finissaient d'être démembrés vivants en hurlant du mieux qu'ils pouvaient.Fracture était là, l'odeur du sang et de la chair l'avait attiré, les innombrables corps et feu au sein de Venill l'avaient excités...

Au sein de cette ville, dans ces étroites ruelles, lui et Sobek allait montrer à ses pitoyables humains que la rébellion et le royaume ne pouvait rien face aux vrais guerriers...Sa monture apparut derrière-lui, la moitié d'un corps toujours entre ses dents...Ils étaient entrés en force, profitant d'une mêlée entre paysan et garde pour marquer les esprits avec une boucherie sans nom, mais les fuyards avaient été nombreux...La poursuite de ces derniers venaient d'ailleurs de se terminée.

Fracture secoua son brise-os, éjectant la tête humaine perforée qui ornait l'unes de ses piques avant de grogner :

"-Comment peuvent-ils être aussi faibles? Mon petit-frère Ilnyak a fait preuve d'une plus grande résistance lors de notre dernier combat que ces quatre imbéciles."

Puis son regard se posa sur le corps du garde qu'il avait poursuivit jusqu'ici...

"-S'en est presqu'amusant..."

Comme pour répondre, Sobek grogna en avalant le morceau de cadavre qui lui collait aux dents...Evidemment que c'était amusant : Du sang à foison, des combats partout...C'était même la première fois que la monture et le maître bénéficiait de toute une ville pour prouver leur supériorité a ces pitoyables humains...Alors si ce n'était pas amusant, qu'est-ce que c'était?

Quelque chose de rouge tomba du ciel trois mètre en face d'eux, en plein milieu de la rue...Fracture ne mit pas longtemps avant de comprendre que la masse sanguinolente qui recouvrait les pavés était humaines...Alors qu'il s'apprêtait à lever la tête pour chercher d'où pouvait bien venir cet homme volant, une ombre ailée masqua le soleil l'espace de plusieurs secondes...Avant de sortir de son champ de vision...Et de pousser, quelques minutes plus tard, un impressionnant rugissements.
l'homme-lézard cligna des yeux en se rappelant une certaine période de sa vie...Puis posa son regard sur son bouclier aux écailles rouges.
Le dernier dragon qu'il avait croisé avait massacré presque tout les guerriers Saurien qu'on lui avait envoyé...Alors autant évité celui-ci pendant un certains temps...Etre un guerrier était une chose, être un cadavre en était une autre...Pour le moment...

"-Dépêchez-vous messieurs ! Profitons de cette diversion pour..."

Pour le moment, l'auteur de ces paroles et ses acolytes suffiraient amplement...Fracture resserra sa prise sur les poignées de ses deux brise-os, puis se jeta sur les nouveaux arrivants, suivit de près par Sobek.
Cette journée allait être intéressante.


Dernière édition par Fracture Ratak le Ven 25 Jan 2013 - 1:38, édité 10 fois
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Nargheil Eoss

☼ | Lame claire

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Nargheil Eoss
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Fiche de Personnage :


Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyJeu 24 Jan 2013 - 22:55

Depuis plusieurs heures déjà, le calme et la tension avaient laissés place au vacarme le plus absolu.
De l'autre côté des collines, venaient les hurlements bestiaux, le crissement du fer, la lumière des flammes, le désespoir des femmes, et, surpassant de loin toutes les expressions de la confusion, le Chaos.
Le Chaos que les morts entrainent avec eux et que les vivants sont impuissants à décrire.
Le Chaos où la valeur d'un homme se compte aux nombres de ses camarades qu'il sauve et qui le sauveront à son tour. Au nombre d'ennemis que ses coups habités de la force de la démence guerrière ont fait tomber à ses pieds.

Le campement des anges était en pleine effervescence depuis le début des hostilités, le premier assaut avait été plus violent que les commandants Adirylois ne l'avaient imaginé, et désormais, ils peinaient à accélérer la cadence des préparations malgré la discipline exemplaire dont faisaient preuve les soldats.
Nargheil était déjà prêt depuis longtemps. Il ne prêtait qu'une oreille discrète aux directives de son sergent. Il savait déjà ce qu'il avait à faire. Avancer avec les idéalistes, ceux qui menaient leurs première bataille contre les démons, et leurs éviter une mort trop rapide et inutile. L'élu, assis en tailleurs à quelques mètres de son fardeau, couvait sa sœur impatiente du regard. Elle exultait, se balançant d'avant en arrière, lançant de larges sourires à son frère.

-Que compte-tu faire ? Tu sais qu'ils te retarderons...
-Oui, je le sais. Mais si j'arrive à en sauver assez, ils pourraient faire plus de morts démoniaques que je ne pourrais jamais en faire seul.
-Sauf si tu me laisse faire.

Cette remarque fut accompagnée d'un silence glacé de l'ange qui détourna le regard pour inspecter l'avancée des préparations.
Les derniers groupes semblaient avoir fini de se préparer. Bientôt, les premiers démons apparaîtraient, et l'armée d'armures blanches déferlerait sur eux, percutant leurs hordes destructrices.
Très probablement, la bataille se présenterait comme une chasse. Des groupes de soldats seraient envoyés en formation contre les groupes disparates de façon à toujours être en supériorité numérique. Mais qui savait si cette stratégie serait efficace longtemps. Ni comment les commandants réagiraient si les démons se rassemblaient soudain autours d'un meneur...

Au loin, un cri terrifiant retentit.
Un dragon.
La majorité des troupes avaient parfaitement reconnus la menace qu'il représentait, et la partie ignorante commençait à chuchoter avec inquiétude.
Attendre ainsi était bien pire que charger un ennemi cent fois supérieur à soi. La tension se vidait d'un coup, et seul restait la guerre.
Mais pour l'instant, à l'impatience se mêlait l'angoisse, et tous voyaient défiler devant leurs yeux les pires scénarios possibles...

-Tu sais ? Tu ne pourras pas me contenir. Quand je serais avec toi... Quand nous serons seuls sur le champs de bataille...
-Peu m'importe mes actions si nous sommes seuls. Mais nous ne le sommes pas.
-Mon frère ! Tu le sens aussi bien que moi ! Feleth se tord ! C'est tout le Vein qui déferle sur la Terre ! Tu ne pourras pas t'en sortir si tu t'en tiens à ton attitude ridicule !
-Peu m'importe de mourir, tant que c'est en faisant mon devoir.
-De qui te moque-tu ?! Je peux lire en toi aussi bien que tu le peux ! Tu as peur de la mort, tu as peur du Vein ! Le Chaos te transforme, il t'appelle ! Tu ne peux pas lui résister !
-Assez.

Nargheil tentait de contenir sa frustration, sa sœur avait raison sur lui, elle avait toujours eu raison. Mais il ne s'abandonnerait pas si facilement au ténèbres. Tant que les idéalistes seraient là, il les protègerais. Ils étaient son bouclier contre lui-même.

Plusieurs dizaines de mètres au dessus des troupes, un Séraphin hurla. Son cri fut reprit par toute l'armée blanche. Les esprits se vidèrent, les armes goutèrent à la lumière d'un soleil voilé, les cœurs s'emballèrent. Les démons approchaient de la ville des rebelles, ils n' y arriveraient jamais.
Comme un être, dans un but, les anges se mirent en marche.
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Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyVen 25 Jan 2013 - 4:56

*J'imagine qu'on pas le choix Kivan.*
*C'est ainsi petite soeur, il faut écouter les ordres qu'on te donne.*
*Ces ordres sont inutile ! Ne pouvons-nous pas continuer à vivre comme nous l'avons toujours fait ?*
*Pourquoi as-tu rejoint l'alliance dans ce cas ?*

Soupir.

*Je ne sais pas, ou plutôt, je ne sais plus. C'est loin tout ça, tu sais ?*
*On en reparle quand tout sera plus calme, on devrait y aller...*
*C'est où déjà ?*
*Venill.*
*Tant qu'à faire, c'est pas comme si on était à l'autre bout du monde !*
*Fallait y réfléchir avant petite soeur, ne perdons pas plus de temps.*
*On a tout ce qu'il faut ?*
*C'est à dire ?*
*On part pas là-bas pour une se promener ! On va peut-être même y rester, alors s'il te plaît dit-moi qu'on a tout ce qu'il nous faut.*
*Quelque chose ne va pas ?*
*Évidemment que ça va pas ! On va risquer notre vie pour des choses dont on se moque éperdument !*
*Non, plus maintenant, tu te souviens avoir demandé à faire partie du conseil, ça veut dire que les intérêts de l'alliance t'intéresse. Si on va risquer notre vie, c'est pour le bien de la guilde, alors calme-toi.*
*Prend ma place, tu veux ?*
*Pourquoi ?*
*Pour qu'on puisse partir et que je me calme sans avoir à réfléchir sur la direction à prendre.*
*D'accord.*

L'échange se fait rapidement, comme à leur habitude. Kivan baisse les yeux, là, sur une table basse se trouve l'arc qu'il a taillé lui-même pour sa soeur. L'arc dans lequel il a enfermé toute la magie qu'il possédait, c'est grâce à ça qu'il était revenu sans vraiment revenir. Larynda ne lui a jamais montré, mais elle est ravie qu'il soit de nouveau là, elle qui s'en voulait toujours de l'avoir laissé mourir, lui et sa mère. Il avait beau lui dire de ne plus y penser et d'arrêter de se sentir coupable, elle ne voulait rien entendre. Un jour, peut-être tout ira bien, jour où elle se vengera du meurtrier. Mais le temps n'est pas à ça, il faut partir, quelqu'un de l'alliance attend. Il attrape l'arc et l'attache dans son dos, il vérifie que leur dague est toujours présente, tout est en ordre. Tout sauf la magie de sa soeur, elle est tiraillée, il le sent, mais pourquoi ?

"En route vers Venill."

La porte de leur maison s'ouvre dans le plus grand silence, l'air est lourd, le ciel est fait de nuages menaçant, à croire que la pluie souhaite s'inviter. La porte se referme maintenant, l'elfe est sortie de chez elle, cela fait des jours qu'elle rumine ici dans son monde, sans sortir. Ses yeux lui font mal malgré que la journée ne soit pas très éclairée, le peu de lumière présent suffit à l'obliger à plisser les yeux. Peu à peu ils s'habituent. Elle commence sa marche vers l'écurie de la ville où elle a élu domicile. Venill est loin, aller là-bas à pied serait une perte de temps considérable. Elle est arrivée, un vieux monsieur lui sourit avec le peu de dents qu'il lui reste, c'est quelqu'un de gentil, mais il semble malade et il s'efforce de ne pas le montrer. Elle se contente d'un timide bonjour avant de tirer son cheval hors de l'écurie. À la sortie, elle recroise le vieil homme et lui donne tout l'argent qu'elle avait sur elle.

"Merci pour votre amabilité, acceptez ceci et vivez dans le luxe. Ne vous en faites pas pour moi, je saurais me débrouiller."

Aucune réponse si ce n'est les yeux écarquillé de l'homme devant tout cet argent, il ne comprend pas. Mais ce n'est pas important, elle est déjà partie au galop.

*Pourquoi tu as fait ça Kivan ?*
*Il va mourir petite soeur, c'est un homme bon, je veux qu'il sache ce que c'est de vivre dans le luxe avant qu'il soit trop tard.*

Silence. C'est la seule réponse et ce sera la seule de tout le voyage qui dura plusieurs jours. Il était habitué à ce silence pesant, sa soeur n'est pas très bavarde et ça il le sait, si elle veut parler, elle le fera et à ce moment, il sera là pour l'écouter comme à chaque fois.

*C'est lui ?*
*Oui.*
*Son nom ?*
*Goudwin.*
*Cela ne me dit rien...*
*Je ne connais que son nom.*
*Nous voilà bien...*

Échange de regard avec Goudwin. Larynda sourit tristement, le visage de l'homme, lui, reste impassible. Il parle. Il demande quoi faire, attendre ou partir en éclaireur. Larynda reprend son corps et commence à parler.

"Partons devant, on pourra mieux informer les nouveaux arrivants. Inutile de nous battre cela dit, contentons-nous d'observer, c'est de loin la meilleure chose à faire pour le moment."

Elle descend de sa monture et la laisse vaquer à ses occupations. Elle sera plus discrète à pieds qu'à cheval et dans ce monde de brute, la discrétion est de mise.
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Nephila Edulis

La veuve noire

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Nephila Edulis
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Race : Démon commun en sommeil
Classe : Aucune
Métier : ouch...pour l'instant jme tourne les pouces
Croyances : Aucune
Groupe : Royaume

Âge : 21

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Fiche de Personnage : La veuve noire


Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyVen 25 Jan 2013 - 17:50



-Tu y vas c'est décidé comme ça !


-NON ! Jvais pas foutre les pieds à la campagne !

Cela faisait maintenant un bon quart d'heure qu'elle bataillait comme à l'accoutumé avec son général. Alors qu'elle élevait la voix une énième fois, il la stoppa net dans son élan en lui désignant la porte du bout des doigts. Comprenant que le débat était clos, elle alla faire son paquetage tout en maugréant un tas d’obscénités destinées à son supérieur. Ce dernier avait jugé bon de la transférer à Venill pour la tenir éloignée de l'agitation de la capitale.

_________________________________________________________

CRAC

Réveillée en sursaut, la jeune garde vit horrifiée qu'un homme se tenait au pied de son lit. Le visage couvert de sueur et de sang il venait d'enfoncer la porte de ses appartements. Tout deux se toisèrent du regard dans la plus grande incompréhension. Etonné de trouver une femme dans un tel lieu il décida de rebrousser chemin. Ne perdant pas une seconde de plus, Nephila se dirigea vers la fenêtre, le front collé à la vitre elle n'en revenait pas de ce spectacle qui s'offrait à elle. L'heure était grave, les villageois avaient réussi à s'infiltrer dans l'enceinte de la caserne la mettant sans dessus dessous. Des cris puis des clameurs lui parvinrent, la ville se soulever grondant d'une même voix et réclamant le sang de ses oppresseurs. Il ne fallait pas traîner ici une minute de plus, à la va vite elle enfila son uniforme, puis passa la tête dans l'embrasure de la porte...rien à gauche ...rien à droite.
Dans la confusion la plus totale elle parvint à atteindre la sortie du bâtiment sans encombre.

Il l'avait envoyé au casse pipe ! Elle n'en revenait pas du peu de jugeote de son général, si elle parvenait à fuir elle irait en personne lui échauffer les oreilles.

Longeant les murs, elle se fit toute petite dans son habit aux couleurs de la garde royale. Comment ces bouseux de la campagne avaient ils pu berner ses compagnons et s'introduire dans la caserne ? Les questions n'étaient pas sa priorité et pourtant un tas d'interrogations se bousculaient dans sa petite cervelle. Elle devait arriver à quitter la ville, qu'importe la rébellion elle s'en fichait pas mal de tous ces gueux, ce n'était pas son combat après tout !

-TOI

Une femme armée d'une simple fourche en bois la tenait en joue, la jeune femme voulu passer outre la menace, mais son opposante semblait bien déterminer à la perforer. Au pied du mur, elle comprit qu'elle n'avait pas d'autres solutions...lentement.. elle enleva son gant droit laissant apparaître son membre insectoïde. A la vue de cette particularité physique la fourche de son adversaire se mit à trembler, la peur prenait possession de son adversaire. Sans la lâcher du regard, le bras tendu devant ses yeux bleus elle mania la soie avec dextérité fabriquant la dernière demeure de la fermière.

PLOMP

Emmurée vivante dans un cercueil de soie, son corps venait de retomber lourdement sur le sol boueux. Sans aucun état d’âme, elle continua sa route enjambant le cocon. Au loin de le cri d'une bête la fit frissonner..
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Lapis Lazuli



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Lapis Lazuli
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Race : Elfe
Classe : Lame noire
Métier : Chasseur de prime
Croyances : Je ne crois que ce que je vois
Groupe : Alliance

Âge : 20

Messages : 31


Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyVen 25 Jan 2013 - 22:00

- Pourquoi ? POURQUOI ? P.O.U.R.QU.O.I. ? , hurla Lapis.

Il était à mi-chemin entre Madorass et Venill et il se demandait pourquoi il avait accepté la mission que Camelle lui avait envoyée par corbeau, bien que quand la demoiselle vous envoyez un corbeau, vous avez plutôt intérêt à obéir et donc le chois n'existe pas. Il venait de rentrer d’une longue mission et n’avait plus posé les pieds dans le Centurio depuis fort longtemps et n’avait pas dormi dans son lit si douillé qui lui manquait. Il avait hâte de retrouver ce petit confort... Mais c’était sans compter la missive que l’elfe reçu à tout au plus trois kilomètres de Madorass. Cette missive était envoyée par la jeune femme afin de lui annoncer la mort du roi Hendenmark et sa prochaine mission, partir à Venill de toute urgence afin de renforcer la confrérie des ombres dans le futur soulèvement de Venill, soulèvement quasiment sur. Elle avait déjà envoyé des membres là-bas, et Lapis devait les rejoindre sur place.


Il relut plusieurs fois la missive… La confrérie des ombres… On lui devait une explication là. Il n’était pas contre cette fusion/union, mais il lui fallait des détails. Simple curiosité naturelle. Même si Lapis était étonné de ne pas avoir été prévenue plus tôt. **J’ai du louper la première missive**, pensa-t-il. Il arrêta son étalon et fouilla dans ses réserves, quasiment vide…

**Bon, que faire. Mes réserves sont vides, mes habits sont usés et sales. Et un long trajet m’attend. Si j’écoute ma conscience et Camelle, je fais tout de suite demi-tour, direction Venill. Si je m’écoute, je prends le temps de repasser chez moi pour dormir et au Centurio pour m’informer, et je ne repars que demain avec mes réserves pleines.**

Lapis tira sur les reines de son cheval afin qu’il fasse demi-tour. Il était un membre de l’alliance, et il devait obéir à cette missive urgente.
Il soupira, et fit partir sa monture au triple-galot… Le trajet fut plus long que prévu, car Lapis devait aller de bourgade en bourgade afin de trouver ou se reposer convenable et ou manger pour être directement opérationnel un fois arrivé à Venill. Fort heureusement pour lui, le trajet fut d’un calme inquiétant.


Puis, il arriva à proximité de Venill de mauvaise humeur, allez savoir pourquoi. Et une odeur de mort vint lui chatouilla les narines, odeur partait par le vent… Le soulèvement avait déjà commencé. Plus le temps passait et plus l’elfe se rapprochait de la ville, plus l’odeur devenait présente et forte… Et bientôt, des cris retentirent. Et des rugissements. Puis un gros oiseau déchira le ciel. Un dragon… Un léger sourire se dessina sur le visage de Lapis. **Je sens qu’on va encore s’amuser dans toute cette cohue ! J’espère juste que Cam’ ne m’a pas envoyait avec des manches. J’ai pas envie jouer au baby-sitter**. Il était au pied de la porte de la ville… Il devait se faire discret. Avec toute cette agitation, aucun effort ne semblait nécessaire. Cependant, par prudence, Lapis descendit de son cheval, qu’il cacha et attacha dans un bosquet pas très loin. Il regarda si ses dagues étaient bien en place. TOUTES ses dagues, si vous voyez ce que je veux dire… Oui, tout était bon. Il entra alors dans la ville.
Un garde, qui s’étaient surement cachés dés le début, tenta de l’arrêter. L’assassin ne chercha pas à comprendre, il l’assomma rapidement d’un coup du plat de la main derrière la nuque. Il était de mauvaise humeur je vous ai dis. Fallait pas le déranger monsieur le garde.
Il s’engouffra ainsi dans la ville, à la recherche de ses confrères. Il ne savait pas à quoi ils ressemblaient, pourtant Camelle avait annoncé dans sa missive qu’il en reconnaitrai au moins un.
Il chercha, chercha… Et il trouva… C’était Goudwin. Lapis poussa un soupir de soulagement. Ce n’était pas un manche, loin de la. Par contre, il était accompagné d’une fille… Elle imposé le respect par sa présence, par son aura qui semblait meurtrière.
**Ca doit être une membre que j’ai jamais vu, si elle fait réellement partie de l’alliance**.
Lapis se rapprocha des deux personnages qui se déplaçaient assez furtivement, comme des éclaireurs.

- Goudwin-c’est-Lapis-,-Alliance.

Il venait de dire ça assez vite pour que Goudwin évite d’être surpris et le décapite, mais assez lentement pour que les deux personnages comprennent. Une fois qu’iil fut reconnu, il se présenta à la fille.

- Madame, je me présente, je suis Lapis Lazuli. Je suis enchanté de vous rencontrez, bien que ce soit en de bien triste circonstance.

Joignant le geste en la parole, l’elfe effectua une révérence assez gracieuse. Puis rapporta son attention sur l’homme. Il lui serra le main et, en même temps, parla.

- Salut Goudwin. Dis, tu pourrais m’expliquer un peu la situation s’il te plait ? Par exemple, notre union/fusion avec la confrérie ? Et qu’elle est l’ordre de mission ? J’ai juste reçu l’ordre de venir ici en urgence afin de prêter main-forte, rien de plus.
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Goudwin Didrago

♘ | L'homme que l'on appelait Dragon.

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Goudwin Didrago
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Race : Humain
Classe : Mage-guerrier
Métier : Mercenaire/Chasseur de prime/Explorateur
Croyances : Aucune
Groupe : Alliance des Ombres / Alliance / Lame d'Argent

Âge : 30

Messages : 180

Histoire de Personnage : Passé :

.Histoire de dragon

Après Kaull :

.Épopée Albanesque I
.Épopée Albanesque II
.Épopée Albanesque III

Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyVen 25 Jan 2013 - 23:20

Goudwin et Larynda se déplaçaient le plus discrètement possible entre les cadavres. Ils étaient descendus de leur colline, laissant leurs chevaux sur place. Leur opération de reconnaissance s'avouait pour l'instant peu fructueuse. Comme ils s'y attendaient, la bataille faisait rage dans la cité portuaire. Les gardes et les rebelles s'affrontaient dans toutes les rues. Le mage avait put apercevoir quelques capes blanches ainsi que d'autres émissaires envoyés par Madorass. De plus, étant donné l'état de certains cadavres, d'autres individus n'ayant aucun rapport avec la guerre civile s'étaient invités pour profiter du carnage. C'est alors qu'il ressentit une présence derrière lui. Il se retourna, main sur son arme, mais ne dégaina pas. C'était Lapis, une des hommes forts de la Lame d'Argent. Goudwin soupira. Après une rapide présentation, Lapis lui demanda ce qui se passait à propos de l'Alliance des Ombres et de leur mission.

-Comme tu le sais, la mort de Hendermark va entraîner pas mal de changements dans tout Feleth. Le fait est que, comme nous sommes, tout comme la Confrérie, des guildes de mercenaires et de trafiquants, n'importe qui peut nous engager. C'est là le problème : le risque que nos deux guildes, pire encore, que nos propres membres se retrouvent face à face sur les champs de batailles sont terriblement élevées.

Il s'assit sur une poutre écroulée en gardant un oeil sur la rue adjacente, et continua son explication.

-Toutes les missions des agents de l'Alliance et de la Confrérie ont été abandonnées, les contrats rompus. Nos deux guildes ont décidés de s'allier pour asseoir notre pouvoir et notre stabilité. Avec ce qui se prépare dans tout le royaume, cette alliance est la meilleur chose qui pouvais nous arriver. D'ailleurs, Larynda ici présente sera l'une de nos représentants lors des sessions avec la Confrérie. Pour l'heure, nous sommes ici neutre, et en tant que combattant supplémentaires. Nous devons recevoir nos ordres d'un membre des Ombres. On est descendu ici en éclaireur.

Il y eu soudain un rugissement terrible au-dessus d'eux. La douleur revint dans le bras de Goudwin, plus intense encore. Cette fois-ci, il ne pouvait se tromper. Un dragon s'était joint à la bataille. Une dragonne pour être précis. Le mage posa sa main sur l'épaule de l'archère qui avait déjà encochée une de ses flèches. Il fit signe à ses compagnons de baisser leurs armes.

-Je m'occupe de ça. Pour l'heure, nous devons trouver un endroit plus en retrait, pour attendre le reste de nos compagnons et les instructions de nos alliés.

Il se leva et regarda en direction de la dragonne qui avait élue domicile sur le toit d'une église. Il se concentra un instant et tenta de lui parler par télépathie. Si elle faisait partie de la race de dragon démoniaque qu'il connaissait, elle entendrait sa voix.

-Nous ne sommes pas ici pour nous battre soeur. Nous ne voulons pas t'importuner. Nous sommes ici pour rencontrer quelqu'un. Ne nous dérange pas et nous ne te dérangerons pas non plus.

Goudwin savait que la dragonne n'était pas lié à Sïenane et à sa famille, mais tous les dragons démoniaques pouvaient reconnaître ce lien qu'il avait acquit autrefois. Il était lié à eux, comme ils étaient liés à lui. Puis il se tourna vers ses deux compagnons, qui lui tirèrent des regards interrogateurs.

-Nous n'avons rien à craindre d'elle. dit-il de sa voix grave et impassible. Maintenant, allons-y. Si nous restons ici trop longtemps, s'en sera fini de notre opération discrétion.
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Synëal Muspell

♘ | le Botaniste Ardent

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Synëal Muspell
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Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptySam 26 Jan 2013 - 0:47

La terre de Venill. Ville inconnue au bataillon, qui n'avait jamais réellement suscité un vif intérêt chez moi. Lorsque j'avais reçu ce singulier corbeau - lorsqu'il s'était posé sur mon épaule en l’occurrence - j'y avais vu une réelle opportunité de découvrir cette cité aux accents inconnus et aux délimitations floues et idolâtres que mon esprit me fournissait. Partant du Centurio aussitôt après avoir lu la missive, je m'étais mis en route sans plus attendre. Il s'avérait que je devais y rencontrer d'autres personnes. Mais j'avais été clair sur un point avec Camelle. Les conditions de ma venue et l'heure d'arrivée ne dépendrait que de moi. La possible fusion avec la Confrérie des Ombres me laissait un arrière-goût de réticence dans le fond de la gorge qui m'interdisait de contredire ma "cheffe". Sans rang particulier dans cette Alliance, je me considérais comme le petit caneton noir, qui s'efforçait de suivre ses frères les canetons blancs ; mis à part que j'assumais entièrement ma marginalité dédaigneuse. Il m'était d'ailleurs forcé de croire par plusieurs fois que j'avais été engagé non à cause de mes compétences, mais à cause de l'attirance magnétique que j'exerçais sur la pyromancienne. Non pas qu'il s'agissait d'un sentiment réciproque, mais je n'étais pas intéressé par les hybrides à tendance mortelle. Une jeune vierge innocente, prude, avec le sang aussi rouge que le carmin des rubis aurait davantage de chance avec moi.

Le trajet jusqu'à Venill s'avéra aussi agaçant que les pensées qui me taraudaient tout au long de ma marche déterminée. Qui pourrais-je bien rencontrer là-bas, mis à part Lapis Lazuli, Goudwin Didrago, et Larynda Silentium. Qui, qui pourrait me dire l'intérêt de serrer la main à des inconnus en espérant nouer des liens communs et de servir un but unilatéral? N'est-il pas mieux d'éviscérer chaque personne se trouvant sur le chemin de notre gloire? Je haussais les épaules pour moi-même, me rongeant l'ongle du pouce pensivement. Je trouverais des réponses au moment voulu. Ah que je détestais attendre. Que je détestais marcher aussi longtemps.

Ce que je trouvais le plus stupéfiant une fois sur les lieux, n'était pas tant le début de bataille qui s'y produisait, mais le fait de devoir s'y mêler sans avoir foncièrement envie de se battre. Et dans ce méchouis de sang, d'acier et de hurlements d'agonie, j'étais censé trouver mes camarades de jeu. Cela promettait une intéressante partie de cache-cache. J'envisageais un trajet plus long mais plus sûr. Visiblement, il était hors de question de traverser inconsciemment un champ de bataille. Ma vie en valait largement plus la peine. Je finis par trouver un chemin qui longeait des habitations résidentielles à l'écart, où seul l'écho des batailles me donnait un repère suffisant pour mettre de la distance avec le conflit. L'odeur du sang était fortement attrayante mais je me devais d'y résister...pour l'instant.

A la fin de mon manège, je m'enfonçai dans les ruelles de la cité, et toujours en poursuivant mon but premier, j'évitai les zones dangereuses, celles où les individus s'étripaient mutuellement, et se rendaient compte qu'ils mourraient les tripes en l'air avant que leur adversaire ne tombât. Par contre, je m'attachai à visualiser le spectacle de deux guerriers, ou deux manants habillés pour la bataille, violer une pauvre femme dans l'appentis à chevaux. C'était grotesque et incroyablement maladroit. D'autant que la paille n'arrangeait rien à leur œuvre. Je me remis en route après que la femme trouva un poignard dans sa robe avant de l'enfoncer dans la clavicule de l'un de ses ravisseurs. Du sang, et encore du sang...En plus, elle gâchait tout. Elle s'était débattue comme la victime idéale, et elle s'était reprise en main comme une furie. C'était toujours ainsi.

En poursuivant mon chemin, je débouchai enfin sur une ruelle dans laquelle marchaient les trois têtes familières rencontrées il y a quelques mois au Centurio. J'emboîtai rapidement le pas dans leur direction et saisit juste à temps le fil de la discussion entretenue élégamment par notre cher Goudwin. Mais un rugissement me pétrifia sur place. Par quelle ignominie cela pouvait-il être possible? Levant les yeux en même temps que les autres membres de l'Alliance, j'aperçus un immense dragon...Un dragon...Un fiche vrai dragon perché sur la tour d'une petite citadelle ! Les yeux écarquillés, je ne m'aperçus même qu'ils reprenaient leur marche sans s'être rendu compte de ma présence à quelques mètres d'eux. Encore tout troublé par le spectacle de la bestiole majestueuse, j'adoptai un petit trot, et glissai le visage par derrière l'épaule de Lapis, dans une moue exagérément théâtrale.


"Vous avez vu ce dragon? Il était énoooorme ! Avec de graandes ailes ! Décidément, on ne peut que se sentir rassuré de savoir qu'une bestiole écailleuse surveille nos arrières pendant qu'on papote gaiement dans la ville de nos ennemis !"
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Le Narrateur

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Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptySam 20 Juil 2013 - 0:53

Le jour pointe à peine, révélant les traces du malheur qui tient la ville. Mort, Agonie, Torture, Vice, Sacrifice, Sévices... tout se mêle à l'espoir qui mène les guerres. Celle-là sera rapide, au vu du rythme auquel les épées tranchent et les cœurs s'éteignent. S'il n'y avait encore que des épées...

« Vous l'avez vu ? Vous l'avez vu ?! » Demande un pauvre homme rebelle, caché derrière le puits central. A côté de lui, celui qui avait pris la parole, fort de son discours, garde les yeux implacablement fixés sur la cathédrale.

La bête est immense. Son cri déchirant. D'où elle sort ? A elle seule elle semble plus grande que le monument de Venill. Comment est-ce qu'un dragon...

Il tourne les yeux sur la place auparavant pleine d'une foule transcendée. Elle est à présent remplacée par des morts, des morceaux et des flaques pour les plus chanceux. Devant ce spectacle, il sent ses doigts encore plein du sang des royalistes lui bouillir sur la peau. Que tous ces pauvres gens tués par la bête se voient remerciés par les Dieux.

Il se relève finalement, sa masse dans une main, et empoigne de l'autre l'épaule de son camarade. Il désigne les rescapés du menton et prend son rôle de meneur à bras le corps.
« Rassemble-les et envoie-les vider les quartiers du seigneur des chiens qui restent. Je veux que cet endroit soit vide. Vide. »

L'autre acquiesce et obtempère. L'hésitation luit dans ses yeux et la peur lui suinte sur le front, comme sur tous ceux encore au sommet des épaules vivantes. Le révolutionnaire le sait, mais l'opportunité est trop belle pour laisser la crainte détruire ce que la rébellion entreprend depuis des années.

Il quitte finalement la place où les rangs peu entraînés à vivre ce genre de choses peinent à se reformer pour rejoindre les premiers quartiers mis à sac, repavés des tout premiers cadavres des tout premiers gardes. Il gravit des marches, ouvre des portes, se glisse entre des murs où les fenêtres donnent sur la ville toute entière. Dehors, les fumées montent, les gens courent, les cris, les hurlements décroissent aussi vite qu'ils poussent. C'est un carnage sans nom.

Non. C'est au nom de la liberté.

C'est sur ce nom que crachent d'ailleurs les quelques groupes de cape blanche qui jubilent au même moment dans les rues de Venill. Armée, l'élite nettoie les rues sans distinction de nom, de sexe, de race, d'affiliation ou d'age. Ceux qui ont le malheur de se trouver sur leur chemin y passent ; femmes, enfants, paysans qui ont toujours su leur lécher les pieds... Tous. Fuyards, trouillards, combattants, vétérans. Un groupe composé de quatre épandeurs du symbole du Roi vernit les rues de sang. L'un d'eux a les yeux implacablement fixés sur la cathédrale.
Et de nouveaux désirs naissent.

Ils se séparent finalement d'un commun accord. Ils se quittent, partent dans des directions opposées et savent tous ce qui les attend. Ils n'ont peur de rien. Le premier binôme est composé d'un individu étonnement surchargé de plaques sous le drap blanc qui lui couvre les épaules et d'un autre, qui traîne derrière lui, d'une démarche souple, qui ne fait aucun bruit, qui cache ses bras sous une cape impeccable. Il a déjà disparu quand son camarade atteint la place de la cathédrale.

L'autre binôme n'est pas moins surprenant et se tient, pour sa part, dans une avenue étroite. Équipés de boucliers en aciers brillants et d'épées dédoublées qui paraissent faire la taille d'un corps entier, le premier de ces hommes ressemble trait pour trait au reflet du deuxième. Aussi, ils écoutent les palpitements du cœur de la ville d'une même oreille. Ils entendent des claquements lourds sur les pavés avec la même surprise. Ils sentent l'atmosphère lourde de nouvelle odeur jusque-là inconnue. Des cris ici aussi. Ils se séparent et prennent des directions opposées dans les veines des petites rues pour converger vers un unique point où une tête sans corps repose marquée par le coup net d'une arme venue d'ailleurs. Mais bientôt il n'y aura plus rien.

« Des nouvelles, mon ami ? »

Le grand homme pose sa masse dans un coin et rejoint la table de la tour du fauconnier. Un homme bon, ce fauconnier, assez bon pour leur offrir un endroit sûr et presque aussi haut perché que la cathédrale en face. Pour le moment en tout cas. Il n'ose même pas regarder par les trous tout autour de lui.

Un archer, l'un des rares braves de ce groupement à savoir bander un arc convenablement, redescend des poutres et lui fait un résumé de leur situation. En plus du dragon, il lui apprend l'existence de groupes d'observateurs, qui ne font rien pour le moment, de monstres énormes comme sortis de nulle part qui se mêlent au combat.

« Ils profitent. Nous aussi. Envoyez les oiseaux. Prévenez l'autre côté du fleuve. On va faire fermer les rues. »  

Il se met à faire les cent pas quand ses yeux se perdent sur l'horizon en dehors de la ville. Des choses y bougent. Des choses y crépitent.
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Ambarvanye Valaine

Griffes gelées

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Ambarvanye Valaine
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Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyDim 21 Juil 2013 - 16:09

Musique d'ambiance

Amusée, nous poussions un nouveau cri qui déchira le ciel. Les mortels étaient définitivement un amusement certain, et maintenant qu'ils comprenaient douloureusement et fatalement qu'ils n'étaient pas ceux qui régissaient le monde, nous déployions nos ailes et reprenions notre envol, afin de semer à nouveau un froid mortel.

Plongeant sur la cité, nous attaquions cette fois les combattants du royaume. Il n'aurait pas été juste de n'attaquer que les personnes qui tentaient de prendre la cité, et chaque humain, orc, elfe, ou autres créatures avec un coeur qui bat étaient bonne à croquer. Nous posant finalement sur la place de la cathédrale, nous chassions violemment tous ceux qui osaient tenter de venir nous chasser. Des éclats de flèches brisaient ricochaient sur nos écailles alors que le sang se déversait sur le sol. Soudain, une violente boule de feu s'écrasa contre notre gueule. Le feu lécha nos écailles, les faisant rougeoyer légèrement. Furieuse, nous poussions un rugissement encore plus violent, et déversions un blizzard en direction du groupe de mages originaires de cette ridicule attaque. Plus que tout, nous détestions être attaquée par le feu.
Nous ne savions pas si nous les avions terrassés, mais au moins, tous les bâtiments et les gens qui s'y trouvaient sur une dizaine de mètres devant nous avaient été réduits en petit glaçons inertes.

Ensuite, nous utilisions notre pouvoir afin de recouvrir la place de givre. Oh, cela ne serait pas mortel pour les vivants, mais gênera considérablement leur déplacements futurs. Et dans ce massacre, les voir glisser et tomber pouvait également offrir un charmant spectacle.
Décollant finalement pour quitter cette cité en proie à la guerre, nous nous dirigeâmes au plus vite vers les nuages, gelant les fines gouttelettes d'eau qui stagnaient dans les nuages, l'air chaud des maisons encore en feu, et notre pouvoir créèrent une violente dépression, faisant pleuvoir une tempête de glace sur la cité. La prise de cette dernière se fera donc sous la direction du givre et du sang... Toujours en train de voler, nous n'étions plus visibles par n'importe quelle personne au sol, aussi devaient-ils penser que nous avions quitté la région, aussi fatalement que nous n'étions venue.
Prenant forme humaine, nous nous laissions retomber librement aux travers des nuages, un bloc de glace nous protégeant et nous masquant. C'est ainsi, qu'après une prise de vitesse affolante, nous frappions le toit de l'ancienne cathédrale, qui céda sous la force du coup, nous libérant le passage jusqu'au sol. Fracturant ce dernier, nous fîmes éclater le cristal de givre qui nous protégeait auparavant et léchèrent nos griffes et nos crocs, toujours présentes bien que plus petites sous forme humaine. Du haut de nos deux mètres, nous attendions dans l'ancien bâtiment grandement endommagé, qu'un mortel ne se décide à venir nous voir, pour nous demander notre aide dans ce conflit, ou bien... Pour tenter d'affronter la bête...

[Hrp] Petit post mais bon, je suis pas très inspiré. Pour ceux qui voudraient savoir à quoi je ressemble sous forme humaine, l'image est dans ma signature! Néanmoins, je reste disponible si l'un de vous souhaite que nous démembrions ensemble, rebelles ou royaumeux! Very Happy[/Hrp]
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Frans Claytis

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Frans Claytis
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Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyMar 23 Juil 2013 - 20:20

*Comme quoi on a encore besoin de moi.*

Voila quelles furent mes premières paroles quand je reçu un corbeau avec un message et le sceau du groupe que j'avais reçus, étrangement j'avais attendu cette affectation depuis longtemps . Et aujourd'hui, enfin, était mon jour de gloire. Ou pas j'ai envie de dire. J'étais loin de Vénil, encore que.. Un instant que je regarde ma carte, et que vois je ? Que je n'étais qu'à une journée de marche tout au plus de Vénil... Le hasard fait bien les choses non ? Mais revenons en à nos moutons, enfin à notre corbeau. Je le regardais tendrement et l'envoya dans les airs avec un petit message que j'avais rapidement rédigé pour l'occasion.


Citation :
Madame,

J’acquiesce à votre demande et porterai la connaissance en ces lieux troublés.
Là où nos amis se trouvent je les aiderais à éduquer ces gens.
Je reste votre débiteur pour la chance que vous m'avez offert, et espère vous porter satisfaction.

Votre Serviteur,
Cynique.


Mon écriture n'avait pas tremblée et n'était apposé d'aucun sceau mais il n'y avait aucun doute qu'elle reconnaîtrait le corbeau qu'elle m'avait envoyée... Et alors que le corbeau partait et que je me remettais en route direction Venil je me laissa aller à quelques paroles.


Va petit corbeau. Vole jusqu'à ma maîtresse et adresse lui mes plus sincère salutation... Et si tu sais pas parler et bien bât des ailes et joue de la clarinette.

Et je me mis en route vers Venil en espérant que la bataille de Venil ne commencerait pas sans moi, mais je devais me faire une raison. Etant un nouveau membre je devais sans doute être le dernier au courant des affaires de l'Alliance... Encore qu'on m'avait fait confiance en m'y envoyant, c'est qu'on devait vraiment avoir confiance en moi... Ou alors qu'ils étaient en manque de personnel neuf et non usés... Peut être même les deux qui sait.

Je lançais donc ma monture en direction de cette ville que j'avais de mainte fois traversé avant la mort du Roi, et depuis lors la situation avait quelque peu changée. En effet la peste était là, la rébellion prenait de plus en plus d'importance et les gens allaient sans doute profiter de la mort du despote pour se rebeller... Et chaque lieu où il avait imposé son pouvoir allait être malmené par les rebelles, Venil faisait parti donc de ces cibles prédéfinis.

Je mis donc une bonne journée avant d'arriver à la ville, magnifique petite citée portuaire maltraité par les flots déchaînés du fleuve, reconnaissable par l'odeur des poissonneries  et des vas et viens des barges... Voila pour la carte postale, mais si l'on enlève de devant les yeux que voit on. Je vous donne trois indices.

Flamme, sang, mort.

Effectivement la ville est a feu et à sang maltraité par les assauts rebelles et la mauvaise fois des gardes et envoyés de la monarchie décadente et en déclin ajoutez a cela un soupçon d'opportunisme et vous avez la situation à Venil. Les vols, les meurtres, les viols... La tentative de renversement du Seigneur local était le prétexte à tout les maux que connaissait notre pauvre monde de Feleth. Je regardais la citée du haut de la colline et aperçu un dragon. Mais bien sur, un dragon... Il manquait plus que cela comme s'il n'y avait pas assez d’emmerde... En observant la situation je me demandais comment certain pouvait encore croire en un ou plusieurs dieux... Houhou les mecs faut vraiment vous réveiller maintenant, les dieux anges et autre conneries ça n'existe pas !

Et en regardant la folie des races communes je me suis dit qu'on n'avait vraiment pas besoin de démon pour pourrir nos journées. C'est vrai quoi, regardait ça. Donnez du pouvoir à un homme et il fera la guerre à son voisin pour son or, sa femme ou son terrain. Spoiler le pouvoir à d'autres hommes et ils diront que la "rébellion" ça a du bon.  La vie est une roue sans fin avec laquelle tout le monde est perdant, roi comme mendiant, chacun perd un jour ou l'autre. Et la chute est d'autant plus rude que la place jadis occupée était haute.

Et dire que je devais foncer dans le tas pour retrouver les miens... Merci Camelle pour cette mission, merci maîtresse de la mort de m'envoyer creuser ma propre tombe et celle de ces gens qui jadis se comportait normalement. Mais la rébellion à une chose de bonne... Elle permet de réduire considérablement la volonté des gens, les jetant d'eux même dans l'horreur de la guerre. Mais pas la guerre qu'on nous présente dans les livres ou les recueils. Non la guerre civile, celle qui fait combattre les voisins de paliers, les membres d'une même famille et des amis de toujours. Chacun s'accrochant à l'étincelle qui le fait tenir debout, que ce soit l'honneur, la volonté, l'amour, la foi en un dieu, la foi en un homme, la folie ou juste l'envie de rester en vie. Mais que reste il à des gens, comme moi, qui n'ont, ni famille, ni fois, ni folie, ni honneur et encore moins d'amour ?

En ces temps sombres il n'existe que la guerre. Beaucoup le pense et le croit. Moi je le vois.

Je déposais ma monture dans un coin tranquille et me dirigea vers l'entrée de la ville. Buvant une lampée d'alcool avant de me lancer, le cynisme et la rage au coeur, je sortis Déception et Espoir, mes deux épées courtes. La magie coulait en moi comme le sang qui faisait fonctionner mon corps, ces deux facettes de ma vie ne faisait plus qu'une durant les moments tels que celui-ci. Et malheureusement pour les quelques gardes situés à l'entrée du village qui tentaient d'en fermer les portes pour restreindre les rebelles en son sein, je ne faisais aucun quartier quand j'entrais en scène.

L'un d'eux tenta de m’arrêter avec sa pique, mais je lui explosa le crane avec une pierre grosse comme mon poings. Me traitant de tout les noms et m'affublant le nom de Rebelle, les autres tentèrent de m’arrêter.
* Si seulement vous saviez... Si votre mort pouvait avoir un vissage, ce serait le mien. * Mais ils échouèrent lamentablement et en quelques minutes leurs corps s'ajoutèrent à ceux de civils qu'ils semblaient avoir massacré.

Le dragon semblait s'être joint à la bataille en s'attaquant à la ville, ne semblant pas faire de différence entre Rebelle, civils, garde et autres paysagiste. Mais que viendrait faire des paysagistes ici aussi.. Je vous jure les gens parfois. Où pouvait bien se trouver mes amis ? Bonne question, je les avais déjà vu en représentation et je connaissais Sÿn. Mais les autres... Rho et puis merde on vera sur le coups.

Me re-concentrant sur la porte, j'entrepris de l'exploser pierre après pierre.. Ha merde c'est pas une porte c'est un mur... Enfin je viens de créer un gros trous dans un des murs d'enceinte de la citée.. héhé.. Oups. Bon tant pis, profitant de la situation je passais pas la "porte" que je venais de me créer, elle n'était pas bien grande, à peine assez pour fragiliser cette partie du mur, mais assez pour passer sans grande difficulté.

Et me voila dans le centre de la ville. Je respirais un grand coup et rangea mes deux lames pour sortir mon épée longue, la Fureur du Faible ne portait pas bien son nom, mais il faudrait faire avec. Donc me voila dans les ruelles de la ville en espérant éviter les divers lieux de guerre mais ce ne fut pas le cas. De ci de là je voyais des gens s'étriper, s’éviscérer et autre chose pas très sympatrique en -er. Je tuais un, puis deux, puis trois et tout un tas de personne qui tentais de se mettre sur ma route. Tantôt des gardes, tantôt des rebelles tantôt des pecnots qui voulaient me dépouiller, y'a même eu une orc qui a tentée de me violer... Non mais merde quoi ! J'ai l'air d'une vierge effarouchée ? Je vous dis merde bande de taré. Tant pis pour la discrétion vous allez m'entendre bande de malade !

Je traversais une rue et tomba sur un groupe de mec qui me disait quelque chose, finissant de tuer un garde, que j'avais accroché à un mur grâce à un pic de roche arraché à même le sol, à l'aide de la terre que composait le mur de la maison je me dirigeais vers eux discrètement. J'avais bien vu qu'il s'agissait de Sÿn, aussi je me dis que les autres n'étaient pas méchants.

Arrivant à leur hauteur je me présenta en essuyant le sang présent sur ma lame.


Salut Sÿnael, comment va tu depuis la dernière fois ? Je me présente, Frans Claytis, envoyé par la patronne. J'espère que vous n'avez pas encore commencé à vous amusez avant que j'arrive ?

Je n'ai pas contre aucune informations sur la mission. Que faut il faire ?


Je regardais Sÿn avec un petit sourire et lui tapa dans le ventre avec le coude sans forcer.

Hé tu as vu le dragon là ? C'est pas une grosse bestiole sérieux ? J'en ferais bien ma descente de lit ? Pas toi ? Ha non c'est vrai tu voudrais le prendre pour en faire des tests non ? Ha Sÿn... Tu ne changeras jamais...

Hrp ::
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Maverdave Mc'Olan

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Maverdave Mc'Olan
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Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyVen 26 Juil 2013 - 23:55

Venill est une ville portuaire fluviale conséquente. Deuxième port du royaume, première halle du pays, son installation à cheval sur un large fleuve en fait un débarcadère idéal pour les marchandises, de plus sa position géographique est privilégiée par rapport à Beolan, trop loin de la capitale. Cela voulait dire deux choses, primo qu’une bonne partie de la garde de la ville se composait de vétéran de l’armée royale, et secundo que le port et les couloirs fluviaux étaient protégé par la marine royale. Et chacun sait que la marine royale, habituée à des manœuvres compliquées en pleine mer par gros temps, se souciait comme d’une guigne des deux ou trois courants fluets du calme fleuve traversant Venill. Les bateaux élancés à la coque bordeaux semblaient paître paisiblement, dédaignant les courants et les vents, même lorsque les grands orages d’été faisaient fuir les frêles esquifs des pécheurs comme les gros galions de la marine marchande, les trois ou quatre navires de guerre de Venill se pourchassaient amicalement sur les vagues, se jouant de la tempêtes, puissants.

Trop à vrai dire, trop puissant pour la petite barge rebelle que Maverdave occupé avec sept autres camarades de galère, c’était bien le cas de le dire. La rébellion avait réussit à soudoyer un armateur afin qu’il lui cède un bateau, celui-ci, dirigé par un commando de huit personnes, devait entrer dans Venill et faire en sorte de couper toute retraite fluvial aux partisans du royaume. Pour l’heure, le sloop à fond plat louvoyait sur les vagues traitresses, essayant tant bien que mal de se frayer un chemin vers le port, en évitant les flèches et autres projectiles enflammées. Maverdave se tenait au gréement, la figure fouetté par la crête des vagues. Il s’était habillé pour l’occasion, le soulèvement de Venill, avec une armure légère de cuir sur une cotte de maille légère taillée à la base pour la cavalerie légère, son épée courte au côté et Machiavel sanglé sur le poitrail. Il avait troqué son cache poussière contre une cape aux couleurs de la rébellion, s’arrêtant à mi-mollet. Renfonçant son chapeau qui n’avait qu’une envie, celle de profiter au mieux des joies de l’eau, Maverdave courut vers le gaillard arrière et hurla en direction du capitaine :

- Contournez-la par bâbord !

En désignant la goélette de guerre qui, leur offrant son flanc tribord, tentait tant bien que mal de les envoyer par le fond. Les marins royaux qui s’affairaient sur le pont faisaient en sorte de rabattre le sloop rebelle vers le pont de Venill afin qu’il se fasse gentiment recevoir par un grand trois mats peuplé de gardes avides de sang rebelle, qui mouillait de l’autre côté dudit pont. Malheureusement pour le royaume, le capitaine du Lévrier, le sloop rapide, était un des plus talentueux de ceux voués à la cause rebelle, et Maverdave et ses compagnons assez intelligent pour ne pas contester les ordres qu’il leurs transmettait. Contournant rapidement la goélette par bâbord, quatre des compagnons de Maverdave tirèrent des flèches relié à des cordes sur le vaisseau de guerre. S’armant de torches et évitant comme ils le pouvaient les projectiles ennemis, les rebelles s’agrippèrent aux cordages, et, ainsi accroché à la coque du navire, déversèrent de l’huile de baleine sur ses flancs ; avant d’y mettre le feu. A ce moment, le sloop avait déjà contourné la goélette et se trouvait à sa proue, et quatre des trois rebelles pyromanes sautèrent du bateau royal désormais en proie aux flammes pour atterrir sur le Lévrier.

- Où est passé Duncan ?!
- Mort !
- ... On continue !

Le Lévrier fendit les flots, s’approchant encore des docks, quand soudain une secousse renversa Maverdave qui tomba sous le choc, bientôt arrosé par une grosse gerbe d’eau. Le temps de se relever, et un autre projectile déchira le petit foc d’avant, et acheva sa course près du plat bord à bâbord, faisant faire une embardé au sloop et renvoyant encore une fois Maverdave à plat ventre sur le pont. Se relevant encore une fois et pestant contre cette saloperie de bordel de bateau de fiotte, Maverdave jeta un œil à tribord et jura encore une fois contre cette connerie de flotte royal de mille sabord de tonnerre de Beolan.

- C’est une baliste !!
- T’es pas taré Mathew ?! Une baliste ?! Sur un bateau !! Et pourquoi pas un dragon aussi ?!!
- UN DRAGON !!
- Tu pouvais pas te la fermer Mave ?
- Ta gueule Mathew !

A ce moment le capitaine cria une chose, couverte par une énième éclaboussure, toutefois un des camarades du musicien dû comprendre car il lui cria aussi une chose en désignant le port. Mc’Olan compris le message. Il monta sur le plat bord pris son chapeau à la main, salua ses camarades d’infortune ... et plongea dans l’eau glacée. Du sloop, le capitaine avait remarqué que les docks étaient désert de monde, le gros de la bataille se déroulant dans les alentours de la place de la cathédrale. Le sloop et les six hommes restant s’occupera du gros navire de guerre armé de la baliste tandis que Maverdave s’occuperait de rendre impraticable les docks, pour éviter la fuite des troupes du royaume. Nageant tant bien que mal contre le courant, le musicien arriva enfin prêt du port, une grosse vague le souleva et l’envoya bouler contre un ponton en bois, le choc fut rude, et le musicien faillit se faire emporter par les flots tumultueux, mais il réussit à agripper un cordage d’une main, et, souquant ferme, il grimpa sur le quai, haletant, les côtes douloureuses et les bras brulants.

S’agenouillant sur le ponton, il rassembla ses esprits et regarda autour de lui, toutes les barques avaient été brisées par la violente tempête, et les morceaux de glaces qui commençait à tomber du ciel mouvementé ainsi que les vagues rugissante qui s’écrasaient contre le port, rendait toute tentative d’embarquement de l’ordre du fantasme. Pour la forme il arrosa la seule embarcation valable d’huile de baleine, et l’alluma avec son briquet à amadou, celle-ci pris gaiement feu. Il se tourna vers le fleuve et vit le sloop enflammé, foncer vers le navire de guerre, et exploser à l’impact.

*La réserve d’huile de baleine*

Songea le mercenaire en voyant le navire de guerre en flamme et éventré, sombrer lentement dans les eaux verdâtres du fleuve. Maverdave courût vers la ville. S’enfonçant dans les ruelles il vit au loin la caserne de la garde royale de la ville, son second objectif. Louvoyant entre les cadavres frais, les cadavres brulés, les cadavres décapités, les cadavres amputés, les cadavres pas tout à fait morts, les cadavres pas tout à fait vivants, les cadavres d’enfants, les cadavres de femmes, les cadavres inidentifiables, les faux cadavres, les vrais morts, les vrais faux morts et les faux vrais cadavres, Maverdave se préoccupait plutôt peu du chaos ambiant. Enfin il arriva finalement en face du mur d’enceinte de la caserne, ou plutôt de ce qu’il en restait. L’édifice carrée flanqué de quatre tours et affublait d’une cour en arc de cercle voyait son rempart écroulé. Traversant prestement le mur éboulé, Maverdave s’élança dans la cour en rugissant, dégainant son épée courte, et ... stoppa net en face de la cinquantaine de gardes royaux qui le regardaient étrangement.

La scène se figea pendant une demi-douzaine de seconde, puis le mur à la gauche de Mave qui était celui de la caserne, explosa sous une force phénoménale et, laissant passer une ombre draconique, écrasé les gardes en faction. Sonné par la force de l’explosion, le rebelle dégaina tout de même son épée courte et s’élança vers le trou pratiqué dans le mur de la caserne, égorgeant au petit bonheur les soldats fuyant les lieux. Arrivé dans un couloir de pierre, il grimpa un escalier en colimaçon et arrivant au rez-de-chaussée (la rue était en pente ... mais si ça colle vous en faites pas) il vit que tout l’édifice était la proie des flammes.

*Si tous mes objectifs pouvaient s’autodétruire aussi facilement, ça me ferait des vacances !*

Il sortit dehors les glaçons avaient fini de pleuvoir, cédant la place à une bonne pluie bien ordinaire. Continuant son chemin, le musicien rebroussa chemin vers le sud, et sauta par-dessus des gravas entre deux maisons détruites, et se retrouva dans un carrefour en croix de deux ruelles étriquées. Jetant un œil à droite il vit des gardes fonçant sur lui, jetant un coup d’œil à gauche, il vit des troupes rebelles, arcs en main qui s’apprêtaient à lâcher leurs traits sur les gardes. Évitant de trop réfléchir, Maverdave poursuivit son chemin, laissant les gardes se faire trouer la peau par les flèches des rebelles. Il arriva en face d’un mur, un des bords d’une rue transversale, dont le croisement avec la rue de Maverdave était plus ou moins occupé par des paysans et des citadins tranquillement occupés à se faire trucider par des soldats. Le musicien pris à gauche dans la ruelle, Il déboucha sur une grande place orné en son centre d’un large morceau de muraille.

Il tourna à droite ... et fit demi tour en voyant s’approcher des capes blanches, il partit vers la droite ... et fit demi tour en rencontrant une troupe de gardes hurlants, fonçant dans sa direction, faisant une énième fois demi tour, il allait repartir par où il venait ... Quand il aperçut les gardes qui l’avaient suivi, ayant finis de tuer les paysans. Il partit donc dans la dernière des ruelles encore vide, et tomba nez à nez avec des troupes rebelles qui provenait d’un camp improvisé. Le musicien traversa à toute allure les rangs désorganisé des fous furieux hâtifs à l’idée de se faire éventrer le bide par des gardes consanguins, et sauta par-dessus la barricade improvisé. Il se releva, et fit un rapide état des lieux. Il se trouvait dans un genre de cul de sac formé par un encaissement de la ruelle, et d’une maison en face du coin ainsi formé. Les deux ouvertures étaient barrées par des barricades de fortunes, la première était celle sur laquelle se trouvaient les archers décrits plutôt, et la deuxième, il venait de sauter par-dessus. C’est alors qu’il se fit prendre l’épaule et retourner violemment, en face d’un vieux bourlingueur solidement harnaché dans une armure de cuir bouillie qui lui hurla ces quelques mots à l’oreille, afin de couvrir le fracas ambiant :

- Qu’est-ce que vous foutez là bordel ?!!
- Je fais partit du commando qui devait ...

Un passage de dragon et un rugissement dantesque couvrit ses paroles

- QUOI ?!!!
- JE SUIS AVEC VOUS !!!
- Qu’est-ce que vous foutez là quand même bordel !!
- Faut que je ...

*Oh et puis merde !*

Plantant là son interlocuteur, il attrapa un rouleau de corde, un arc et un carquois, et s’élança vers le bâtiment opposé au coin, une taverne dévastée du nom de « La Jugement Verdâtre Boiteuse ». Il grimpa quatre à quatre les escaliers de l’auberge jusqu’où il pouvait, c'est-à-dire au deuxième étage. Accrocha la corde à une flèche, banda son arc et tira sa flèche par une fenêtre en face de son bâtiment, s’assurant de la solidité de l’attache, il accrocha l’autre bout de la corde à un morceau de poutre calciné, et s’élança dans le vide, de servant de son fourreau comme d’une tyrolienne. Il atterrit dans l’autre bâtiment, descendit les marches (sautant dans le trou où elles auraient dû se trouver serait plus juste en fait) et atterrissant dans la rue, il laissa au loin le fracas des armes pour poursuivre son chemin dans la ville.

Il termina enfin sa course à l’entrée d’une grande place ornée d’un puits, et donnant sur la cathédrale, dont le toit venait de s’effondrer sous un énorme morceau de glace, abritant un dragon. Lorgnant la vaste place déserte, parcourue par les fumeroles de débuts d’incendies, jonchée de cadavres, le mercenaire rangea la guerre dans les trucs nulle, avec la banane et la chasse aux trolls géants des glaces.

*Et bah mon cochon si je m’en sors ... je serais plutôt content !*



Hrp : Désolé pour les fautes, j'ai pas eu le courage de relire ^^'
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Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyLun 29 Juil 2013 - 4:45

HRP:

Les oiseaux volent encore au-dessus de Venill. Mais ils ne chantent plus. Ils passent entre les tours de fumée et les cris, nuée sauvage et inattendue qui se disperse une fois sortie de la tour du fauconnier, porteurs de messages soigneusement cryptés, écrits à l'avance. Ils connaissent le chemin par cœur. Tous savent exactement où ils doivent aller.

Certains s'engouffrent dans des maisons d'apparences vides ; d'autres survolent les toits et descendent en piqué dans des trous de ruelle pour y disparaître quand une volée entière prend l'air loin au-dessus des portes de la ville.  
Ils vont partout.

____________

Place de la cathédrale.

« Il est avec nous, messires ! Le dragon est avec nous ! assure un garde, planqué derrière un étal renversé.
Conbel, tel est le nom de la cape blanche qui vient de débarquer, ne lâche toujours pas la bête postée sur le toit du monument des yeux. Elle lui semble autrement plus magnifique vue d'ici, quoiqu'elle ne tarde pas à s'en repartir, lui offrant en spectacle toute l'étendue de ses ailes et de l'air qu'elles sont capables de brasser.
- Mais nous, nous ne sommes pas avec lui » dit-il, suivant l'animal des yeux avant de se baisser pour éviter de peu un oiseau en peine, lancé à pleine vitesse dans une descente rendue tumultueuse par les courants d'airs, qui finit en une judicieuse remontée sous le toit de la cathédrale.

La bête mythique revient vite cependant et balaye la place de ses membres puissants. Son souffle givré repave le sol et Conbel n'a que le temps de se mettre à couvert pour l'éviter. L'inquiétude passe sur son visage au moment où il entend des crépitements recouvrir les bruits de la cristallisation. Et le silence se fait.

Il se relève et regarde sitôt en direction des habitations non loin de là où brillent des flashes furtifs par les fenêtres des maisons encore droites. Rassuré par ce qui pourrait être des signaux de son coéquipier, il se tient droit sur la parcelle encore praticable de l'avenue. Mais un fracas titanesque tombé du ciel défonce le toit de la plus vieille construction de la ville et fait exploser briques et bois qui se mêlent à une pluie diluvienne de glace. Déstabilisé, il tente vainement de se trouver un abri et rejoint tant bien que mal les quelques mages qui restent encore en vie.
« Depuis quand vous êtes à Venill ? Demande-t-il sèchement à l'un d'eux, le moins blessé.
- Quelques heures, tout au plus.
- Depuis le début pour être exact, ajoute un autre. Le gros de nos hommes est en train d'arriver en ce moment-même. Conbel le dévisage. Il demande encore :
- C'est vous, le dragon ?
- Ciel ! Non ! Personne ne peut faire venir un dragon, bon sang.
- Vous pensez pouvoir le vaincre ?
- C'est un dragon étrange, je dois l'avouer. Mais le feu l'a fait fuir. Peut-être... peut-être que...
- Moins d'hypothèses ! Crache la cape blanche en dégainant une arme à la lame étrange en forme de 3. Vous pouvez faire fondre cette glace et nous ouvrir un accès à la cathédrale ? »
Ces dernières paroles tranchantes laissent les trois mages sans voix. Après quelques échanges, concertations oculaires, l'un acquiesce quand le dernier tente l'acte fou de faire changer d'avis Conbel La Griffe de Drée au sujet de la destinée du dragon. Cet inconscient-là tombe très vite raide mort, une pointe en fer, fine, blanche comme si elle venait de sortir de la forge lui sortant du dos. Elle semble être apparue-là, sans aucun bruit, et ne laisse aucune trace quand les deux autres mages se mettent au travail.

C'est alors que l'attention de La Griffe de Drée est toute attirée par une présence nouvelle dans la place, vers laquelle il se dirige d'un pas lent, soutenu par d'autres flashes au travers des maisons.

____________

Les rues de Venill.

Ici et là des hommes, des femmes et même des enfants mettent le feu à des barricades. Dans tous les coins de rue, des guetteurs tiennent des oiseaux dans leurs mains et veillent à ce que personne ne dérange leur manœuvre. Charrettes, tonneaux, poutres, entassement divers... tout est utilisé pour fermer les rues et transformer la ville en un gros labyrinthe dont les seules sorties possibles mènent soit à la cathédrale soit à la caserne actuellement en train de se faire vider de toutes vies. Les êtres qui ne s'étaient pas préparés à un tel jour sont très vite mis à contribution.

Les rebelles se révèlent finalement plus organisés que prévu, à croire qu'ils avaient prédis la mort soudaine du Roi, voilà le constat que se font les deux jumeaux Napan et Luguar, porteurs de la cape blanche symbolique. Ils chassent et suivent les traces laissées dans la rue par une bête étrange qui a su attirer leur intérêt plus que les veuves désarçonnées par la guerre. Mais ce qu'ils trouvent au tournant du seul chemin désencombré n'a rien à voir avec leur proie : un groupe d'êtres rassemblés marche, comme si le paysage dans lequel ils évoluaient n'était pas pris dans les griffes du chaos.
D'une seule et même voix résonnante, ils leur font signe de s'arrêter et de cesser tout mouvements suspects.

C'est sans compter sur un trio de rebelles, eux-même habillés de capes qui laissent à penser qu'il pourrait là aussi s'agir de l'élite révolutionnaire, qui arrivent par l'autre côté.

Les armes tintent alors hors de leurs fourreaux. Les arbalètes cliquettent. Les yeux s'animent de haine. Les choix se font sans parole.

____________

La tour du fauconnier.

« Qu'est-ce qu'ils viennent faire ici ? S'énerve le grand parleur de Venill, figé devant la fenêtre de la tour.
- Ils viennent défendre l'honneur du roi, je présume, lui répond l'archer.
- Mais ce sont des mages !
- Des mages royaux.
- Bon sang ! Est-ce qu'on avait prévu quelque chose contre eux ?! »
L'archer hoche négativement la tête et son camarade laisse exploser toute sa colère sur la table. Quelques oiseaux essaient de s'envoler dans leurs cages, de peur. Mais ce n'est pas le bruit du bois qui les effraie mais bel et bien la catastrophe qui survient au même moment : la chute de la cathédrale en face, de laquelle on peut avoir une bien triste vision aussi haut perché. Quelques bouts de glace viennent percuter la tour en pierre dans des bruits de tempête avant de céder le pas au silence le plus angoissant de ce début de journée.

Les deux hommes regardent maintenant par la fenêtre qui donne sur la ville. Ils déglutissent avec mal.
« L'oiseau... commence le plus tendu des deux.
- C'est le premier a être parti. Je suis sûr qu'il est arrivé à temps, le rassure immédiatement l'archer.
- Il faut que j'aille là-bas. Il faut que je sois sûr. Il faut que je la prévienne moi-même. »
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Slade Lion-Noir

Commandant | Le lion noir.

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Slade Lion-Noir
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Race : Humain des Cités-États
Classe : Maître des lames
Métier : Membre du Parlement | Commandant d'armée
Croyances : Panthéon du Solstice [Publique] - Athée [Privée]
Groupe : Cité de Venill

Âge : Plus jeune d'apparence qu'il ne l'est vraiment.

Messages : 188

Fiche de Personnage : [Fiche en cours de ré-écriture, bande de rigolos va.]

Histoire de Personnage : -

► Les motifs du passé - Prélude
► Le mercenaire du Roi - Chapitre 1 [En cours d'écriture]


Le soulèvement de Venill  _
MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyJeu 12 Sep 2013 - 12:12

Les barricades tenaient bon malgré les assauts répétés des esclaves de l'usurpateur. La bataille faisait rage dans la ville, les ruelles étaient baignées de l'eau écarlate alors que les pleurs de ceux qui agonisaient étaient assourdis par le tumulte de la bataille, par les cris de guerre des deux armées et par le vacarme de l'acier contre l'acier.

Cette résistance, aucun des commandants du royaume n'aurait pu s'y attendre, comment auraient-ils pu après tout, c'était la première fois en quatre ans que les rebelles se battaient en ordre de bataille. Et les soldats du royaume allaient apprendre ce qu'était l'opiniâtreté rebelle. Chaque centimètre de terrain se payait au prix du sang et aucun des hommes de Venill ne ployait ou hurlait a la retraite pendant les combats, car chacun de ces guerriers savait que si il faiblissait et cassait les rangs ce n'était pas que la vie de quelques hommes dont il n'avait jamais vu le visage auparavant qu'il allait mettre en péril, mais bel et bien leurs famille et leurs amis. Pour d'autres moins idéalistes, ils savaient qu'ils n'auraient pas la possibilité de fuir les combats. Si ce n'étaient pas les soldats du roi, ce seraient les rebelles eux mêmes qui les tueraient pour désertion.

Le conflit s'embourbait et ce qui était parti pour être une victoire rapide et écrasante du royaume se transforma en un long siège d'usure. Bien que la bataille n'en était qu'a ses premières heures, n'importe quel stratège pouvait facilement deviner ce qu'elle allait devenir. Il fallait prendre l'initiative, ne pas laisser le temps aux hommes du défunt roi de s'organiser, ils avaient sous-estimés la puissance militaire et en avaient payé le prix, mais il était presque certain qu'au fur et a mesure les hordes de chiens du faux-roi allaient contrer plus habilement les défenses. Il fallait porter un coup fort pour briser l'élan, créer un mouvement de déroute parmi les envahisseurs, les démoraliser. Mais comment ?

C'est a cette question que réfléchissait intensément un homme engoncé dans une armure noir-de-jais a l'épaulière stylisée en gueule de lion. Le commandant rebelle était un stratège brillant et un fin tacticien, il avait déjà dénombré plusieurs moyens de briser le moral des hommes du royaume et savait la démarche a suivre, mais les pertes que pourraient engendrer ses actions étaient telles que la victoire serait pyrrhique, donc inconcevable. Visiblement consterné par la situation, il regarda autour de lui. Le Lion-Noir se trouvait sur une place qui avait été encore épargnée par les conflits qui ravageaient Venill. C'était ici que se réunissaient les différents commandants qui planifiaient des contre-attaques audacieuses, mais pas toujours concluantes. Alors qu'eux chevauchaient a même les ruelles pour porter des coups dévastateurs aux soldats du roi, le commandant lui semblait plus prudent quand aux sorties. Partout sur la place des hôpitaux de campagne rudimentaires étaient installés alors que des soigneurs peu habitués aux théâtres de guerre  tentaient de maintenir en vie les soldats qui râlaient sous la douleur, usant de baumes et de magie pour les soigner malgré la terreur qui se lisait sur leurs traits. Ils étaient donc ceux qui causaient l'intense migraine au commandant, il en fit abstraction, se tenant assez éloigné d'eux pour ne pas avoir a subir d'autres tortures que celle du dilemme du commandement.  

Slade étudia avec attention un carte, cherchant divers vecteurs d'assaut qu'il pouvait emprunter avec ses guerriers. Ses hommes, un contingent d'une soixantaine de guerriers en armures complètes, étaient tous des guerriers d'exceptions qui avaient su prouver aux yeux du Lion-Noir qu'ils étaient de redoutables combattants et étaient assez disciplinés pour suivre les ordres. Mais il aurait été stupide de croire que toute les forces du commandant se trouvaient ici. Tout ses hommes étaient répartis dans la ville, certains protégeaient les quartiers du nord usant de techniques de combat peu orthodoxes, suivant les doctrines harcèlement élaborées par le Lion-Noir en personne tandis qu'un régiment entier d'hommes en armes tenait le quartier méridional a l'aide de la garde.

Le commandant fit une grimace. La situation étaient telle qu'il était impossible de manœuvrer sans risquer d'imposantes pertes. C'est l'air morose qu'il se résigna a devoir risquer une charge frontale dans l'allée est qui traçait un sillon la ville. Là où les combats étaient les plus intenses. Ceci dit, si il parvenait a a créer une percée et lancer une charge le long de l'allée, il serait possible de venir en aide plus aisément aux diverses barricade et le temps offert serait précieux pour que la milice, la garde et les différents corps militaires puissent réorganiser les défenses.

Repliant la carte sur la table. Il fit signe aux divers officiers et commandants de venir le voir, pour planifier la contre-attaque.


« - D'après les rapports des messagers qui nous sont parvenus des barricades dont on a des nouvelles. L'ennemi est bloqué et a du mal a percer nos barricades. Là, là, là, là et là. Dit Slade en pointant les diverses position des barricades sur la carte. Cependant les derniers rapports que nous avons reçu nous informent que les combats sont les plus intenses dans l'avenue de la cathédrale. Il semblerait que le dragon s'est envolé mais qu'il a gelé une grande partie de la place, ce qui rends le terrain difficilement praticable pour nos montures et nos hommes. La caserne quand a elle est tombée, mais je pense que tenter de la reprendre serait stupide. Les soldats du roi sont assez intelligents pour savoir l'importance qu'elle a. Ils la défendront ardemment si elle est tombée et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre des hommes dans un combat perdu d'avance. »

Il tourna la tête vers les divers officiers qui acquiescèrent.

« - Je vais mener une charge avec mes compagnons sur l'allée principale puis si nos pertes ne sont pas trop lourdes, je vais mener la contre-attaque jusque sur la place de la cathédrale, j'ai l'impression que c'est là qu'on trouvera les têtes de l'assaut. Normalement si ma charge est concluante vous aurez assez de temps pour venir porter un coup fatal a l'effort de guerre du royaume et nous parviendrons a repousser les envahisseurs. »

Le débat continua sur quelques minutes. La conclusion des différents officier fit l’unanimité. Il fallait tenter le tout pour le tout. Rassuré par la nouvelle comme quoi il ne serait pas le seul a tenter cet assaut des plus audacieux. Le Lion-Noir se tourna vers ses hommes et leurs fit signe de le suivre. Ils iraient a pieds, quittant la relative sécurité de la place, alors qu'ils avançaient, Slade se lança dans une harangue.

« - Compagnons! Les soldats de l'usurpateur on pénétré notre ville dans le but d'étouffer le souffle d'indépendance de notre grande cause. Nous allons leurs montrer la puissance et la détermination qu'est la notre. Nous allons briser les reins de l'envahisseur aujourd'hui et libérer la ville ! Ce sont nos familles et nos amis qu'ils massacrent impunément ! »

Se mettant a courir malgré leurs lourdes armures, les guerriers répondirent a la harangue de leurs commandant par une acclamation brève mais puissante. Alors qu'ils dépassèrent la première barricade, ils se retrouvèrent face a un corps de guerriers du royaume qui massacrait les défenseurs. Poussant un cri de guerre, Slade lança la charge suivi par ses compagnons.

« - A moi, Venill ! »
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MessageSujet: Re: Le soulèvement de Venill    Le soulèvement de Venill  EmptyMer 14 Mai 2014 - 18:01

Cela faisait à peine quelques jours de combat, mais ces jours avaient été durs pour les mages. Tout juste arrivé d'une cité tranquille, ils ne s'attendaient pas à l'horreur des combat. Paul Del Singad avait été emporté rapidement. Son fils Henry avait pris le relais, sans qu'il y ait le moindre vote, la moindre interrogation. Peu à peu, les forces des mages diminuaient, les laissant proies à une inquiétude tenace qui les empêchait de se concentrer.

« Henry, il y a une mauvaise nouvelle.
- Encore une... Cela vient des devins ?
- Oui. Le nouveau roi va déclarer la paix.
- Les chiens !... Ainsi donc, l'esprit de Kaull est mort avec lui, ainsi que les idées nouvelles qu'il avait porté sur le monde.
- Il reste un solution : Venill. Si la démocratie s'instaure, nous pourrons faire entendre notre voix.
- Alors nous nous allierons avec ceux que nous avons combattu. Nous fonderons l'Académie et, lorsque le jour sera venu...
- ...nous régnerons et feront renaître l'esprit de Kaull.
- Donne-les ordre, proposons notre aide aux rebelles pour que quand la paix arrive, nous soyons du bon coté. »


* * *


Dans les profondeurs sous terre, il y a une cours des miracles qui parlait aussi d'avenir.

« La résistance du Royaume ne sera plus que cendre.
- Le temps d'une hégémonie est désormais passé.
- La porte va se refermer entre Rebelles et Royaume.
- Le temps d'une telle alliance est désormais passé.
- Le pays naissant va rechercher une nouvelle tête.
- Le temps de son anarchie est désormais passé.
- Soyons la nouveau bras qui saisira alors la couronne. »


* * *


Le matin du renouveau, alors que les derniers soldats du Royaume cédaient au message de paix envoyé par le nouveau roi, que les habitants de Venill rassemblaient les amas de ruines qui constituaient désormais en partie de la maison, un message fut posé sur toutes les places et les lieux fréquenter. On ne savait pas d'où il venait mais certains sentaient déjà le parfum d'une renaissance et l'ambition vigoureuse de tous ceux qui avaient, un jour, désiré le pouvoir. Setsuna Hendenmark, cheffe secrète et inconnue de la Rébellion était finalement morte dans l'ignorance la plus totale de tous, son cadavre poussé avec les décombres par des déblayeurs. Une nouvelle journée faisait place, une journée emplie de possibilités.

"En ce jour radieux de la Libération, toutes les personnes voulant agir activement à un prochain futur pour le nouvellement nommé Pays sont priés de se rendre dans l'Habitat de l'ancien seigneur."


* * *


Le brouillard se dissipait, les cendres retombaient et les flammes s'étouffaient. Des décombres émergeaient les survivants de l'atroce bataille qui avait ravagé Venill des semaines durant. Les combats avaient été âpres et de nombreuses familles avaient été privées d'un fils, d'un père, d'une sœur, d'une mère, d'un enfant et d'un parent. 

Mais comme le roi aérien du feu, des cendres de la destruction émergeait déjà une nouvelle ère. Comme le phénix renaît par le feu, Venill venait de renaître par la guerre. Le royaume avait été le porteur de la torche et les combats en furent le brasier infernal. Le conflit fut apocalyptique, un dragon colossal avait fait son apparition, la place du seigneur avait été gelée et des quartiers entiers avaient été rasés par le bombardement incessant des mages de guerre et des trébuchets. Mais malgré l'indéniable puissance de l'armée du Royaume. Venill avait tenu et les armées du Royaume avaient du battre retraite. D'innombrables héros s'étaient démarqués durant ce combat, dans les rangs des soldats du trône, d'innombrables hommes avaient été anoblis pour leurs actes de courage. Parmi les assiégés, des âmes inconnues s'étaient hissées des ombres de l'ignorance pour devenir des figures héroïques de ce soulèvement. Non, de cette révolution.

Tandis qu'un nouveau soleil inondait de sa lumière les rues parsemées de cadavres et de décombres. Un nouveau drapeau était levé sur les murs d'enceinte de la ville. La bannière d'une nouvelle nation unie dans sa haine de la tyrannie royale. Un nouveau pays venait de naître. 

Les commandants des différents corps d'armées qui avaient mené le peuple de Venill durant sa défense furent invités a venir se joindre a la première grande assemblée de ce nouveau pays. Beaucoup d'hommes et de femmes se présentèrent pour constituer le premier sénat qui allais abattre les lois de l'ancien régime. Les groupuscules rebelles furent réunis sous la bannière de l'armée de Venill, des textes de lois furent votés a une rapidité surprenante. Le Pays venait de naître, après tout. Il fallait rapidement poser les bases solides d'une nouvelle civilisation afin d'éviter d'être écrasé par l'ancien Royaume. Certains seigneurs abandonnèrent leurs allégeance au Royaume et vinrent déclarer leur indépendance en rejoignant ce nouveau pays, greffant de nouveaux territoires à l'imposante Venill. Ce qui avais été autrefois un combat mené dans l'ombre pour abattre le géant au pieds d'argile venait de devenir une guerre froide. Plus de combats dans l'ombre, plus d'activités de terrorisme, le peuple de ce pays avait enfin compris que la liberté devait être achetée au fil de l'épée. Et les rebelles d'autrefois, désormais soldats ou politiciens importants, allaient mener leurs combats à la lumière du jour. 

Bientôt, sur les champs de bataille du monde du milieu, un nouvel étendard volera. Celui d'un pays unis dans sa lutte contre la tyrannie d'une monarchie illégitime.
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