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Nom : Neviim

Prénom : Iosaphat

Rang : le Nephilim (oui, le singulier c'est nāphîl, je sais : mais c'est moche. Ici utilisé pour la traduction : « ceux qui font tomber les autres », il n’a pas de sens en propre : mais ça valait le coup d'expliquer mon choix ^^).

Âge : 377 ans

Sexe : ♂


Race : demi-oracle

Classe : sorcier

Métier : profanateur de ruines/sépultures en tout genre (y compris les ruines qu'il provoque lui-même en détruisant de-ci de-là), bandit de grand chemin, voleur, etc …


Croyances : aucune

Groupe : solitaire


Équipement :
La ceinture des trois damnations : elle porte trois médailles dorées ornées de motifs de crânes atypiques. Chaque médaille a un pouvoir particulier:
-les passions : médaille de droite. Permet à Iosaphat d'exalter un sentiment ou un ressentit déjà existant : haine, colère, amour, joie, défiance, confiance …
-la corruption : médaille centrale. Il s'agit d'une énorme réserve d'énergie magique noire. Elle se recharge en permanence grâce aux « pensées négatives » de ceux qui sont proches, ainsi qu’à partir de toute source de magie noire et/ou chaotique. La souffrance, la peine … participent de sa recharge.
-la félonie : médaille de gauche. Permet de voir la « nature » des personnes croisées : natifs d'Adiryls (déchus ou non), félethien de naissance (pervertis par le Vein ou acceptés par Adiryl), natifs du Vein, etc …

Il porte également une tunique avec capuche, et un pantalon de toile : ces vêtements ne s'usent pas, restent propres, et si ils venaient à être déchirés, ils se réparent seuls.

Il porte deux sacoches au côté : l'une contient son pécule et quelques objets de valeur pris aux morts et voyageurs, l'autre des plantes médicinales achetées à l'apothicaire du coin.

Talents de combat physique :
Aucun. Il sait tout juste reconnaître le côté tranchant ou pointu d’une arme …

Talents de magie :
La magie de Iosaphat est basée sur un aspect de la magie noire, appelée "pestilence" par les profanes. Il s'agit de l'art de la manipulation des maladies et malédictions. Si ses effets ne sont jamais aussi directs qu'un bon gros coup de laser dans la tronche, ils sont plus pervers et discrets, et bien pires à supporter psychologiquement par la cible. Iosaphat est capable de répandre n'importe quelle maladie qu'il connaît, et ses malédictions sont des plus variées : faiblesse élémentaire, privation d'un talent, ou des choses plus spectaculaire comme dans les contes de fée (mais vu la dose d'énergie nécessaire, il est impossible de les jeter discrètement : aussi ne transformera-t-il jamais un prince charmant en grenouille jusqu'à ce qu'il se fasse embrasser : à moins d'avoir du temps à perdre, de très bonnes raisons et le dos au mur).

Les malédictions les plus puissantes, et qui ont les résultats les plus directs, sont les plus longues et plus voyantes à créer. Adepte de la discrétion, il préférera lancer une malédiction de faible ampleur, quitte à l'amplifier au fil du temps. Paradoxalement, les malédictions les plus puissantes, qui lui seraient donc utiles au combat, demande souvent une préparation plus longue, luxe qu'il ne peut se permettre à ces moments-là.
Pour pallier à ces situations embarrassantes, il a le plus souvent recours aux passions, une des médailles de sa ceinture, pour exacerber une appréhension jusqu'à la terreur, ou faire d'autre manipulation propres à lui permettre de s'échapper ou mettre l'ennemi en déroute. Car si l'on en vient aux mains, il est plus que désavantagé.

L'art de la "pestilence" trouve son summum dans un sort particulièrement retors, mis au point par Iosaphat lui-même et qu'il a amélioré au contact du démon :

-Stygia infinium : c'est le sort qui fait sa véritable puissance, celui pour lequel il a dû expérimenter encore et encore. Il puise dans la force vitale de son adversaire pour se soigner. Les blessures qui sont soignées se reportent sur la cible, ceci de façon progressive cependant. Si les écorchures et coupures se transposent presque instantanément, les blessures plus graves nécessitent une canalisation du sort plus longue, allant jusqu'à plusieurs heures (à condition de survivre aussi longtemps, en ayant assez de force pour maintenir le sort). De fait, plus la blessure est importante, moins le sort est utile en combat.
Il peut y avoir plusieurs cibles en même temps pour ce sort. A ce moment-là, la blessure sera répartie entre les cibles : cela permet de se soigner d’une blessure grave sur plusieurs personnes sans mettre leurs vies en danger (et faire en sorte qu’elles soient disponibles plus tard pour recommencer).
S’il n’y a qu’une cible, un mince fil de lumière bleue relie le Nephilim à elle, s’il y en a plusieurs, un halo bleu entoure le Nephilim et ses cibles. Il peut aussi transmettre les effets d’un poison, d’une maladie ou d’une malédiction : toutefois celui-ci restera dans son organisme ou attaché à sa personne, et dès que le Stygia Infinium aura pris fin, le poison, la maladie, etc … reprendra son travail sur Iosaphat.

Bien entendu, ces pouvoirs étant très gênants, ils auront un impact modéré sur les Pj : pas de maladies mortelles, et les malédictions seront discutées etc, je vais pas faire le con avec les persos des gens ^^'

Talents divers :
Iosaphat cuisine divinement bien. Il sait également apporter les premiers secours, et s'occuper des plaies pour éviter qu'elles ne s'infectent. Il connait l’usage des plantes médicinales les plus communes, et a un talent naturel pour le mensonge.


Pouvoirs particuliers :
-Ignis Pluto : Ce sont des flammes bleues que Iosaphat peut utiliser à sa guise. Boules de feu, souffle enflammé, rideau de flammes … Ces flammes ont la particularité de ne dégager presque aucune chaleur, de ne se répandre et de ne consumer que deux à cinq fois (selon les circonstances) moins efficacement qu’un feu ordinaire. Pourquoi les utiliser alors ? Parce qu’elles consument la magie. Un projectile magique sera au moins affaibli, sinon entièrement détruit, en les traversant. Un homme recouvert de ces flammes perd ses ressources magiques plus ou moins vite selon les cas. Le feu s’attaque aussi aux enchantements, malédictions … tout effet magique (sauf celui de potions purement « naturelles ») sera consommé dans ces flammes. Bien que ce pouvoir soit clairement utilisé par Iosaphat, Neviim appelle ces flammes « mon feu ». Il utilise ces flammes assez souvent pour gagner la confiance de quelqu'un, le soignant d'une maladie ou malédiction qu'il lui avait lui-même infligée.


Apparence physique :
Iosaphat n'est pas petit, mais il est loin d'être grand. Dans la moyenne, disons. Une peau blanche sans être pâle est rehaussée de deux yeux bleu-gris lumineux ou sombres, selon l'humeur de l'inferis. Ses traits fins inspirent confiance, et sa silhouette élancée témoigne de la jeunesse qu'à sut garder son corps. Il porte toujours la même tunique blanche décorée de motifs ocre-dorés, ainsi qu'un pantalon plus sombre. Sa capuche recouvre sa tête et ses cheveux châtains en quasi-permanence. Sa ceinture peut éveiller l'attention, voir la méfiance, mais à moins de ressentir les énergies magiques, elle reste aux yeux du profane un accessoire de très mauvais goût.

Caractère, personnalité :
Un esprit duale. Le côté angélique, hérité de son père, fait contrepoids à ses propres pulsions maléfiques. Si ce sont ces pulsions qu'il a cachées durant toute son enfance, elles dirigent plus ou moins sa vie aujourd'hui. Hier, l'héritage de son père retenait sa main au moment d'asséner le coup de grâce. Aujourd'hui, il peine à lui faire éprouver des remords. Iosaphat suit le plus souvent les suggestions de Neviim, glissant lentement mais sûrement vers un point de corruption ultime, qui lui ouvrira les portes du Vein de façon définitive. Cependant, depuis qu'il a finit son apprentissage et qu'il met les leçons du démon en pratique, la conscience de Iosaphat semble prendre de plus en plus d'importance. Agacé par les états d'âmes de son élève, Neviim lui aurait proposé à plusieurs reprises "d'isoler" sa bonne conscience, pour laisser le champ libre à leurs activités. Quelle qu'en soit la raison, Iosaphat a toujours refusé cette solution de facilité.

Histoire :
Iosaphat est né d'un oracle et d'une humaine. Las, l'humaine en question, si elle était d'une beauté sans pareille, n'en fut pas pour autant digne d'Adiryl. Aussi souvent qu'elle monta visiter son amant, elle dut toujours retourner sur Feleth, restant humaine à jamais. Quant à l'enfant …

Iosaphat semblait avoir hérité à la fois l'élégance de ses parents, et la capacité de réflexion de son père. Eut-on su que, comme sa mère, il avait aussi un talent pour le mensonge, on s'en serait méfié. Car c'est dans la curiosité que, parfois, sait naître la malice, et cette malice est le meilleur des chemins vers la corruption et la déchéance. Cruauté, cruauté …

Lorsqu'on découvrit les expériences qu'il menait depuis un certain temps, d'abord sur des animaux puis, petit à petit, sur des humains (vagabonds de passage d'abord et avant tout), il dut fuir. L'état des cadavres était horrifiant, et les crimes appelaient châtiment. Iosapaht fuit. Il fuit, il courut, vite, déchirant ses frusques sur les branches, et finalement il échappa à ses poursuivants, dans la forêt. Il venait de mettre au point la première version du Stygia Infinium.

Il chercha une échappatoire, un ultime moyen de se mettre à l'abri. Alors une sensation de malaise terrible lui vrilla les entrailles, et l'air se mit scintiller et vibrer près de lui. Lorsqu'il tourna finalement la tête, il vit un sol rouge, un ciel rouge, et un petit être rouge. Des mains à quatre doigts griffus, une queue reptilienne à la base du dos, une paire d'ailes de chauve-souris, de petites cornes et une barbichette. L'être serait effrayant s'il n'était si petit. Il ne le connaissait pas, pourtant Iosaphat devina son nom à peine ses yeux se posèrent-ils sur lui. Télépathie de la part du démon ? Sans aucun doute, mais les choses de la magie savent se faire discrètes en certaines circonstances.
Neviim, celui que, dans un passé assez lointain, ses congénères appelaient « le prophète des miasmes », venait de piéger le demi-oracle.

Ce qui se passa ensuite reste dans la brume salvatrice de l'ignorance. Neviim, après avoir donné son nom au demi-oracle, lui enseigna ses arts. Pourquoi n'utilise-t-il pas ses propres pouvoirs ? Qui sait … La ceinture des trois damnations, ainsi que les vêtements enchantés de Iosaphat, sont des présents de la part de Neviim. Le duo a pour surnom, « Nephilim », un mot devenu synonyme de malheurs. Les ascendances angéliques de Iosaphat le poussent à ne pas obéir en tout au démon, aussi ne répand-il pas autant de maladies et de malédictions que son comparse et ancien maître le voudrait.

Il est d'ailleurs surprenant de noter que Neviim n'utilise plus de magie, sauf sort de téléportation, invisibilité (en ville), et de télépathie (il peut toujours ouvrir des failles, bien sûr). Il est le « conseiller », si l'on veut, de Iosaphat, chuchotant à son oreille et à son esprit, persuasif et persifleur. On le prendrait aisément pour le marionnettiste, et peut-être lui-même le pense-t-il. Cependant, Iosaphat diverge assez souvent de ses suggestions pour qu'une étude attentive du duo démente cela. Leur but ? Qui sait, ils semblent le partager, mais n'y font jamais allusion, ou alors de façon si édulcorée (et parfois fausse, même), qu'il est impossible d'avoir une véritable idée de ce qu'ils font vraiment.



A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ?
Souvent. J'ai plus l'habitude d'attendre une réponse que de faire attendre la mienne, mais il se peut que des devoirs scolaires m'empêchent de répondre pendant quelques jours de temps en temps ...

Comment avez-vous découvert le forum ?
Par les top-sites. Ce n'est pas mon premier compte, mais comme j'aime bien Feleth, j'étoffe un peu mes possessions personnagesques ici ^^

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ?
Toujours aussi beau ! Franchement, je l'adore *.*




Le vent soufflait fort dans le dos du Nephilim. Il lui semblait être poussé par une main puissante, dans le dos. Sur son épaule gauche, le poids de Neviim, et la chaleur du petit corps lui rappelaient sans cesse sa condition, alors même que le petit démon restait invisible. Un peu plus loin, les premières bâtisses d'un village se dessinaient. Furoncle de pierres et de torchis sur la lisse plaine, les cris des enfants en train de jouer se mêlaient aux aboiements des chiens.

Iosaphat – Un si charmant village …

Neviim – Oh oui, un charmant village … Hideuse gaieté, immonde joie.
Il est grand temps de réparer tout cela.

Iosaphat – La poésie ne te va pas.

Neviim – Ne dis pas de bêtise, tu es juste insensible à la beauté des vers.
Et peu importent tes désirs, tu sais ce qu'il te reste à faire.

Iosaphat – Nous avons besoin de ce malheur, je le sais. Alors je le ferais … Mais c'est dommage, j'aime bien ces rires.

Neviim – Tu es encore trop frivole.
C'est pour ça que le Vein ne t'a pas accepté encore, chiffe molle.
Allez, va répandre la désolation.
Un passage devrait suffire, non?

Iosaphat – Oui, un seul passage. C'est un petit village, après tout. Finissons-en.

Porté par le vent, le Nephilim s'approchait du village. Les mains du demi-oracle, croisées dans ses manches, luisaient d'une faible lumière bleutée qu'on ne pouvait voir. Sur le passage du vagabond, on posait sa main sur son front, on éternuait, une toux échappait. Un mendiant perdit sa voix désagréable après avoir croisé le visage du Nephilim : un seul mot et ses cordes vocales furent scellés. Le forgeron sera incapable de manier le marteau pendant deux ans, et son fils sera rachitique. Un seul passage, dans un silence presque parfait. Et déjà, maladies et fièvres fleurissent. On parlera seulement d'un ombre blanche, qui a traversé le village au moment où les gens sont tombés malades.

Neviim – du joli travail, tu manies la pestilence de mieux en mieux.
C'était presque de l'art, grands dieux !

Iosaphat – Ils ne le savent pas, mais ils sont déjà tombés.
Et ne parle pas des Dieux, on ne sait jamais.

Le vent soufflait toujours aussi fort. La médaille centrale de la ceinture des trois damnations sembla luire un instant. Poussé par le vent, le Nephilim continuait sa marche. Bientôt, il ne resta plus que le brouillard, la maladie et la malédiction. On parlerait de destin tragique, de terrible sort noir, on chercherait le sorcier au nez crochu qui avait osé s'attaquer au village. Seul, le mendiant aurait la vérité sur le bout de la langue, mais jamais elle ne se déliera. Parlez de malchance et de terrible coup du sort … moi, je vous parle d'un fléau, un fléau discret et silencieux, de la misère en marche.

Ici commence le conte du Nephilim.


Nota : Quatrième compte d’Uridan/Hitori/Litèlle, avec la bénédiction de Camelle.

Déplacement provisoire en attendant les 3 mois obligatoires à la création d'un nouveau compte. ^^

Bien.
Je te valide, n'oublie pas de modifier ton profil et passe ici pour ton rang :

Néro, Elem est venu ici...