C'était ma seconde chasse. Je m'en rappelle encore parfaitement. J'étais loin d'avoir le niveau d'aujourd'hui, et même aujourd'hui je crois que le résultat aurait été semblable. Je ne m'attendais tout simplement pas à ça. J'étais fière d'avoir vaincu un sanglier cracheur de feu et l'ange qui l'avait dompté, pour soit-disant "apporter la pureté à ce monde par la sainte terreur". J'étais à présent sur la piste d'un être qui me semblait bien moins dangereux : un loup gigantesque. Si seulement j'avais su ...

Les traces étaient difficiles à suivre. Malgré mes yeux exercés à la traque, je ne voyais que rarement un indice du passage de ma proie. J'aurais voulu courir après cet immense loup que j'avais aperçu, mais son passage était trop discret pour me permettre de faire plus que marcher. Fouillant mon sac, j'en ressortit l'affiche que j'avais prise au village, il y a de cela près de deux semaines :


La vieille femme qui gérait les affaires dudit village m'avait promis de prendre soin de mon panier et des galettes sèches qu'il contenait, le temps que durerait la traque. Je lui avais aussi laissée la dague qu'il contenait, au cas où elle ai pus la brandir.

Depuis près de deux semaines, donc, je vivait de cueillette, de chasse et de pêche, guettant le moindre signe du monstre. Et hier soir, il avait frappé. Il avait emmené deux agneaux et le jeune berger qui les surveillait.

Moi, cachée dans l'ombre, je l'avais suivit. Jusqu'à ce qu'il pénètre dans la jungle, où la végétation touffue et son pas silencieux m'avaient forcés à suivre sa trace plutôt que sa silhouette. Je commençais à fatiguer, cela faisait une demi-journée que mes sens tournaient à plein régime pour ne pas me faire trop distancer.

C'est au détour d'un sentier que je l'ai croisé. Cet homme semblait vivre ici. Il avait l'air sinistre, mais j'étais alors trop épuisée pour y réfléchir. Je le pris pour un trappeur, et lui demandais de l'aide, promettant de partager la récompense promise par l'affichette. C'est là que commença le conte qui est raconté encore parfois, celui de la pauvre et belle jeune fille habillée de rouge qui fut dupée par un loup vil et sournois. C'est ainsi que commence l'histoire de ma plus cuisante défaite, et d'une haine qui allait s'étendre sur plus d'un demi-siècle ...

Quelque chose clochait. Cet homme s'était soudain tendu. Je me retournai d'un bloc, pensant que le monstre était juste derrière moi, et que l'ermite avait juste eu un coup de frayeur. Un sifflement dans mon dos me fis plonger par pur réflexe, alors qu'une pointe de lance mordait la chair de mon dos. Je roulais sur le sol, roulade à l'issue de laquelle je me trouvai face à ce qui, finalement, était un adversaire.

Je ne voulais pas combattre les felethiens. Mais il était hors de question que je me laisse tuer, laissant le monde du milieu sans aucun gardien. J'avais laissée mon arme à la vieille dame, aussi devrais-je recourir à la magie pour me battre. Mes mains s'étirèrent un peu, et mes doigts fusionnèrent, formant un lame. Cette partie-là de mon corps devint métal : j'avais des armes à présent.

Je courus alors vers lui, étirant mon corps pour gagner encore en vitesse, pointes en avant. Ma charge fut déviée, et j'eus à peine le temps de métalliser mon corps pour éviter de recevoir une blessure de plus. Rejetée sur le côté par l'impact je repris une taille normale. Mon côté gauche me faisait mal : sans être tranchée, j'avais quand même dû encaisser un sacré choc, cette lance n'était pas maniée par un amateur.

Des excroissances métalliques apparurent au niveau de mes articulations, nouvelles sources potentielles de blessures pour mon adversaire. Nous nous tournâmes un peu autour, puis le choc des armes parla. Je me targue d'être rapide et souple, mais cet homme était un véritable ouragan. Ben que son arme doive peser un certain poids, il imposait son rythme : tantôt devant, derrière ou sur un côté, s'il ne m'avait pas encore tuée c'est parce que je pouvais modeler mon corps pour esquiver, en plus de plonger et parer ses attaques. Agrandissant très rapidement mes mains, je fis un tour sur moi-même, balayant l'espace autour de moi sur deux niveaux à la fois.

Il dut se désengager pour la peine, et alors que mes lames reprenaient une taille normale, je remarquai que je n'étais pas la seule qui commençait à s'essouffler. Mais ils nous en aurait fallut bien plus, à lui ou moi, pour être vraiment à bout de souffle. Ce qui me laissait penser que, malgré les apparences, il n'était pas complètement humain.

Littèle - Quel lien entretenez-vous avec le loup démoniaque ? Êtes-vous un démon vous-même, ou un de ces humains qui fricotent avec le Vein ?

Échanger quelques mots lui permettait, autant qu'à moi, de reprendre son souffle. Mais la seule blessure qu'il y avait en ce moment, c'était la zébrure qui barrait mon dos. J'étais désavantagée, et je comptais sur ce léger temps mort pour trouver une idée. Ce qui suivit me laissa peut d'espoir ...

Lorsque que la fillette fit par à Fenrir de ses projets en ce qui concernait Moro, ce fut le déclic, avec une extrême rapidité il empoigna sa Lance et passa à l'attaque, La Fillette était rapide, et roula au sol afin d'esquiver, mais l'on peut égaler l'expérience de plus dix siècles de chasse.
C'est donc au pied de l'Assassin que le petit Chaperon eu finit sa "roulade"

C'est alors que la Fillette en Rouge entra dans la danse et commença à se défendre non à l'aide d'une lame ou d'une épée mais à l'aide de ses mains... En effet Cette jeune femme qui au premier abord pourrait paraître pour le moins gentille et attirante avait la mystérieuse faculté de faire prendre à ses membres la forme et la dimension souhaité, malgré cela Fenrir esquissa un léger sourire en coin alors que Miss Main d'Acier s’ablatait sur lui, avec une lenteur déconcertante.. à t-elle point que L'homme n'eut pas grand mal à déviée ce qui semblait belle et bien être une attaque de cette charmante jeune femme.

Fenrir Contre-Attaqua avec agilité et à plusieurs reprise afin de désorienter sa futur victime, étrangement cette fille malgré le fait qu'elle ai un véritable don ne savait pas s'en servir, ce qui n'était qu'une satisfaction de plus pour l'Homme Loup, c'est alors qu'il esquiva avec grande agilité un coup de Griffe ? En penchant son bassin en arrière pour ensuite prendre appui sur le mur pour donner toujours plus de force à ses coups de lance. C'est alors que cette - Ravissante Demoiselle - fit sortir plusieurs excroissances de ses coudes et autres articulation à vrai dire même si le rendu face à un aubergiste devait être Effrayant et Diaboliquement efficace il n'empêche que cela était pour le moins ridicule et futile de vouloir lutter dans un combat perdu d'avance, Fenrir ne cessai d'attaquer tout en tournoyant autour de son adversaire, esquivant les attaques qui étaient aussi prévisible que pathétique. Frappant à un endroit différent à chaque coup, le Fillette semblait pour le moins totalement déstabilisée ce qui était d'un comique des plus drôle sachant que le "vrai" combat n'avait pas encore commencé.
C'est à ce moment là, dans le fracas de l'Acier Touchant l'Obsidienne, qu'un silence de mort prit place entre les deux adversaires, quelques secondes après la Cela la Gamine déclara d'un ton sérieux au plus haut degrés.

- " Quel lien entretenez-vous avec le loup démoniaque ? Êtes-vous un démon vous-même, ou un de ces humains qui fricotent avec le Vein ? "

Cette Gamine Insolente et impétueuse était déterminée c'était la seule chose que l'on pouvais lui accorder Fenrir commença à rire tout en ne quittant pas une seconde sa cible des yeux, c'est maintenant que la véritable chasse allait commencé. Et c'est alors que sous le le regard apeuré de la Fillette que L'Homme laissa place à la Bête.
Une rune de l'ancien monde apparut sous les pieds de Fenrir et des ombres en sortirent recouvrant totalement le corps de l'Assassin, ne laissant apparaître alors qu'une Masse Spectrale la femme pouvait alors commencer à comprendre la véritable nature de Fenrir. La scène en elle même de dura qu'une à 2 seconde tout au plus, avant de laisser place, à un -Majestueux - Sombre-Loup.
La Fillettes sous le choc ne tarda pas à comprendre que ce combat risquai d'être son dernier.

Je déglutis difficilement. Ma question n'avait plus lieu d'être. Si j'avais su ... La brûlure qui barrait mon dos ne m'aidait pas le moins du monde, au contraire même, à rester confiante. Le loup était devant moi, il avait juste changée sa forme pour mieux me tromper. S'il avait reprit sa forme, c'est que le combat allait prendre une autre dimension. Je devais au moins essayer, même si ça m'épuisait.

Je repris ma forme humaine, sans aucune lame. Les bras le long du corps, je fermai les yeux. Mes cheveux se mirent à s'agiter, pour finalement tous pointer vers la bête. J'ouvris alors les yeux, ayant finit de me concentrer. Alors que le tatouage de ma plante s'était mis à briller, je lançai le sort dans un cri d'effort. les choses se passèrent alors très vite.

Mes cheveux se firent lances de bois, acérées et rapides, qui grandirent à une vitesse incroyable en fondant sur le monstre. D'un simple bond, ce dernier réussit à leur échapper à tous. Le sort se rétracta, et je retrouvais ma chevelure habituelle. Le tatouage s'éteignit, et je tombai à genoux, à bout de souffle. J'eus tout de même la satisfaction de trouver une touffe de poils blancs dans mes cheveux. Mais c'était bien trop peu.

Je n'avais pas besoin de tourner la tête pour savoir qu'il était derrière moi. Je sentais son souffle chaud. Mais j'avais encore un dernier moyen de me défendre. Mon corps se recouvrit de multiples pics d'acier d'une trentaine de centimètres chacun, à cinq centimètres seulement les uns des autres. S'il me mordait ou tentait de me griffer, il serait forcé de se blesser dessus. En contrepartie, je ne pouvais pas bouger, plantée dans le sol. Je respirai difficilement, vidée de toute sorte d'énergie imaginable. Si ça ne fonctionnait pas, j'étais perdue.

Littèle - Tout ça ... pour ... ça.

J'étais trop concentrée sur ma propre respiration, à essayer de ne pas sombrer dans l'inconscience, pour pouvoir m'inquiéter de ce que lui faisait. Je serrais les dents : si jamais le destin me permettait de survivre, je trouverai un moyen de me venger. Cette créature devait disparaître du visage du monde, c'était nécessaire.

Suite à la - Magistrale - Transformation en Sombre Loup, la Fillette restait sans voix, littéralement tétanisée devant l'aura puissant que dégageai La Bête, son ennemi commençait à être à bout de souffle, cela ce voyait au premiers abords, même si elle essayait de le cacher pour ne pas montrer sa position très inférieur face à l'Animal.. Le combat était gagné à la seconde ou la Gamine eut pénétrée dans la Cabane, a croire que tout les humains était naïfs au plus haut point...

C'est alors que la gamine se mit sous sa forme " primaire " C'est alors que son tatouage brillât de mille feu tout en criant, possiblement  dans le but de dépenser toute son énergie dans une sorte de baroud d'Honneur. C'est alors à ce moment que l'intégralité la chevelure de la Fillette pointa en direction de Moro de façon plutôt agressive , et dans la seconde qui suivit ce furent des piques et des pieux qui foncèrent en direction du Loup, cependant avec une certaine grâce et son agilité hors du commun il parvint à leurs échapper, et profita de l'épuisement de la Fillette  pour se placer derrière elle. Dans sa main elle tenait fermement une fine touffe de poils appartenant à Moro.

C'est alors que tout en restant derrière la Gamine il souffla l'air de ses narines dans le simple but de prévenir de sa présence. C'est à ce moment précis qu'en général la proie qu'elle soit d'origine Démoniaque Humaine ou Angélique, sait que le combat prend fin, par l'inéluctable fin qu'est leur mort  que ce soit par décapitation, lacération ou bien d'autre méthode la victime était à chaque fois dans un stade d'épuisement telle qu'il n'était par rare qu'elle tombe dans un coma suite à la fatigue mais, ce ne fut pas le cas de la Fillette, qui s'enferma dans un espèce de cocon d'acier, bien trop aiguisé pour que la Bête puisse tenter quelque actions sans être blessé également.

La Bête décida alors de tourner autour de sa proie pour s'amuser avec et sentir son rythme cardiaque augmenter  à chaque seconde et sa respiration baisser à chaque instant. Cette Gamine était décidé , elle était littéralement prête à Mourir pour la cause qu'elle défendait - " Tout comme le reste de tes Semblables, Faible et Indiscipliné " Dit là bête d'un ton Glacial et hautin. Il Continua alors à tourné autour de la Chaperonne dans l'espérance qu'elle reprenne sa forme originel, le Loup n'aimait pas les proies faciles, l'on ne pouvait supprimé près d'un Millénaire de Chasse aussi facilement. Dieu seul sait si la Petite allait tenir le coup, se donner à la Bête.

J’étais donc là, à genoux, le corps hérissé de lames d’acier, une plaie douloureuse au dos, et un point de côté pour couronner le tout. J’étais là, à bout de souffle, ma vue à moitié brouillée, les muscles tremblants sous l’effort, complètement épuisée et luttant contre l’inconscience. J’étais là, un énorme loup blanc tournant autour de moi, projetant périodiquement son ombre, dans mon champ de vision, telle la faucheuse qui viendrait me faire un petit signe de la main avant de m’emporter. Sauf que le loup, lui, se mit à parler.

" Tout comme le reste de tes Semblables, Faible et Indiscipliné "

Sa voix était légèrement altérée : plus grave à cause de sa cage thoracique plus volumineuse, on y décelait un accent un peu particulier, sûrement à cause du fait que sa tête de canin ne lui permettait pas d’articuler correctement. Je serrais les mâchoires et laissais un grognement m’échapper, avant de rassembler mes forces pour ouvrir la bouche encore une fois.

‘’Mes semblables ? Je suis enfant du Vein au même titre que toi. ‘’

Je sentis soudain ma jambe gauche lâcher sous mon poids. Bêtise que de répondre à la provocation. J’avais gaspillées mes forces, et j’en payai le prix. Sans que je ne puisse plus m’y opposer, mes paupières se fermèrent. Je sentis les lames disparaître lentement dans mon dos.  J’eus juste le temps de craindre pour ma vie et de pester intérieurement avant que le vide ne me prenne.

J’ouvris les yeux dans un sursaut tous ce qu’il y a d’instantané. Je tâtai mon corps pour vérifier que tout était à sa place, et tout y était : y compris la balafre de mon dos. Je regardais alors autour de moi, mais ne pus apercevoir aucune trace du démon. Pourquoi m’avoir laissée sauve ? En sortant, je pus remarquer que tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une piste avait été soigneusement brouillé et effacé … Sauf un chemin. Qui partait droit dans la direction du village. L’esprit soudain étreint d’un doute terrible, je pressai le pas aussi vite que possible, sans courir pour autant : j’aurais peut-être besoin d’énergie un fois sur place, ou même, avec de la chance, sur la route qui menait au village.