''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo]

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Néphara l'Insatiable

Celle qui voit.

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Néphara l'Insatiable
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Race : Démon
Classe : Barbare
Métier : Tueuse
Groupe : Au service d'Arphoss

Âge : 1024 ans

Messages : 5

Fiche de Personnage : Carnalibus


Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo] _
MessageSujet: Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo]   Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo] EmptyJeu 18 Juil 2013 - 14:28

Plus, aucune, mélodie. Ce monde était dément. Les chemins ne bougeaient jamais. Les jours se répétaient, se ressemblaient. C'était affreusement morne. Tout était toujours pareil. Mon esprit était désespérément vide. Mon appétit n'avait plus aucun sens. J'avais cru pouvoir aimer cet endroit, rempli d'humains qui me faisaient tant envie. Mais je m'étais trompée. Je détestais ces lieux toujours semblables, et leurs habitants aux habitudes maussades. Sans mélodie, mes pas avaient suivi un chemin qui menait à une ville, une ville géante, remplie de gens. Seuls les égouts et les ruelles mal famées étaient vides. Et les égouts avaient fini par être un réconfort. Derrière les murs, se cachaient toujours des monstres. Parfois, à un croisement, l'odorat accaparée par les parfums nauséabonds, je voyais des spectacles digne du Vein. Il y avait un nombre de corps en décomposition ici, c'était presque troublant. A croire que les égouts était une fosse pour les cadavres dont on ne connaissait pas la provenance. Malheureusement, je n'avais rien trouvé de mangeable, durant mes balades.

Mais ce soir, j'en avais un. Inconscient, entre mes mains. Il était jeune. Son visage avait des traits fins, presque féminins parfois. Quand ses yeux n'étaient pas fermés, ses iris étaient noisettes, et il avait des cheveux noirs qui lui arrivaient aux épaules. C'était cela qu'ils appelaient un bel humain. Et je devais avouer qu'il me plaisait bien. Son corps avait beau être sculpté finement, il avait des muscles solides, et disposait de beaucoup de chair, sans gras. Les humains étaient les spécialistes du gras, surtout ceux qui buvaient. J'avais horreur de ça. Il n'y avait aucune image dans le gras. Mais lui, il était parfait. Que des muscles et de la peau tendre. Je n'osais même pas l'entamer tellement il me plaisait. Je me demandais ce que j'allais découvrir, caché dans son sang et sa chair. Les secrets les plus enfouis étaient toujours cachés dans les chairs. Occupée par toutes ces pensées charnelles, j'avais finis par oublier mon mal du Vein. Je contemplais mon festin, qui dormait, presque paisible.

Au bout de quelques instants de contemplations, il finit par remuer. Il vivait encore. Mais plus pour longtemps. Je n'avais pas envie de l'abîmer, alors, doucement, tandis qu'il n'avait pas encore totalement conscience du monde qui l'entourait, j'allais placer mes mains autour de son cou gracile, tendant chacun de mes muscles. Ses yeux s'ouvrirent, me virent, et je vis toutes les questions qui se bousculaient dans son regard lumineux. Il tenta de parler, mais ma poigne se resserra à cet instant précis, et bientôt, il sentit le souffle lui manquer. Je fermais les yeux, basculant ma tête en arrière, tandis que je sentais ce corps qui se débattait pour essayer de vivre. Et bientôt, il cessa de remuer.

Mes paupières se relevèrent, il était mort, cette fois. Mais toujours aussi beau, et délicat. Depuis combien de temps n'avais-je pas démembré moi-même ma nourriture ? Longtemps.. Je ne savais plus vraiment comment m'y prendre. Je redoutais la vue des organes, ces matières flasques qui me donnaient envie de vomir. Sans réfléchir, je penchais ma bouche sur son cou, oubliant les os, les organes, les vêtements. Je m'en fichais. Mes dents se plantèrent dans la chair tendre, et mon esprit fut aussitôt embrumé, jusqu'à ce que les images fasses surface. Je me laissais emporter...

Une image abstraite. De haine. Une haine profonde, brûlante; Dévorante. J'apercevais l'intérieur de son corps, envahit par une flamme immense. Et son visage était déformé. Dans ses yeux brûlait également cette rage presque effrayante. Ses mains graciles et osseuses tremblaient, l'une, serrée sur le manche d'un couteau vulgaire. Ses iris fixaient une femme, aux cheveux blonds, et aux yeux clairs. Je me vis presque dans ce visage poupin. Mais lui, lui la fixait empli de haine. Ses pas avancèrent, décidés, vers elle, et sa poigne libre, s'empara de la chevelure de princesse de la jeune fille. Un cri fendit mon crâne. Je vis ce visage de fée, pleurer à n'en plus pouvoir. Et je le revis lui, qui plantait inlassablement son couteau dans le ventre de son aimée. Car malgré toute sa haine, il l'aimait. Mais il la tuait, la détruisait. Détruisait l'intérieur de son corps. Le sang giclait sur son visage, mais rien ne le perturbait. Bientôt, le corps ne fut plus qu'une charpie, et la fée désormais brisée, s'effondra sur le sol. Je mastiquais frénétiquement, et mon doux festin lâcha son arme. Son corps se secoua, comme prit de légères convulsions. Ses sanglots fendirent mon esprit, comme le cri l'avait fait. Maintenant, il pleurait sur le sang de ses mains. Il ne regrettait pas. Il avait mal.

Les images cessèrent. J'ouvris les yeux, et constatais que du cou, j'étais descendu jusqu'au ventre. J'avais tellement forcé que ma mâchoire me faisait mal. Les images, souvenir encore vif, repassèrent rapidement dans ma tête. Et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Voilà que ce prince, à l'air si féminin, fragile et doux, avait détruit sa bien aimée, l'avait tellement troué qu'elle avait terminé comme un fromage rouge. Je riais aux éclats, aux larmes, qui vinrent se mêler au sang qui entourait ma bouche. Je riais fort, et mon rire se répercutait sur les murs de pierre jaunâtre. Je laissais mon ventre expulsait toute cette hilarité, sans me retenir, pleurant tellement je trouvais ça drôle et tragique en même temps. Puis mes yeux retombèrent sur son visage mort et paisible. Je n'y toucherai pas, mais encore légèrement secouée par mon fou-rire, je me ré-attaquais à son ventre dont la peau était si douce, et encore plus douce sous mon palais, sous ma langue. Entre mes dents.

Jusqu'à ce qu'un bruit ne troubla mon extase gustative. Je tournais vivement la tête en arrière, apercevant une ombre sur le mur, plus loin. Ombre projetée par une des rares torches accrochées par des tenants en fer. Je déglutis, et du dos de ma main, essuyait grossièrement le sang autour de mes lèvres revigorées. J'inspirais longuement. L'odeur me fit légèrement écarquiller les yeux. C'était une odeur humaine, mais mêlée à une odeur que je connaissais pas. Une odeur troublante, aux effluves un peu dégoûtantes par instants. Je portais ma main au manche de mon épée, par instinct, sans oser prononcer un mot. Me relevant entièrement, je fis racler ma gorge encore envahit des parfums délicieux de la chair de mon beau prince, imaginant toute sorte de monstre humains....
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Mo Le-Venin



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Mo Le-Venin
________________


Race : Humain
Classe : Anaconda
Métier : Apothicaire
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Âge : 30 ans

Messages : 29

Fiche de Personnage : Anaconda

Histoire de Personnage : Demandez à Mo ?

Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo] _
MessageSujet: Re: Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo]   Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo] EmptyJeu 18 Juil 2013 - 18:29

Et quand les petits chantent la chanson de la vie, c'est la fête dans la maison. Mo et moi remarquions l'embouchure par laquelle les petits déchiraient le corps de leur maman. Comme Basile, celui que personne n'aimait. La maman travaillait très fort pour que ses petits viennent s'aplatir la tête contre la pierre toute humide. Un minuscule trou bien gluant. Mo comptait jusqu'à dix. Mo est aussi un professionnel des chiffres. Mais ne lui rappelez pas; il régurgite. Ça commençait par un petit. Et ensuite un deuxième. Le troisième était toujours le plus laid. Comme Basile, celui que personne n'aimait. Après celui-là, je remarquai qu'il était vraiment très difficile pour moi de me concentrer. Les petits s'écrasaient sous ma main. Ils le faisaient tout seuls, parce que Mo me regardait avec les mêmes yeux que lorsque j'avais essayé de le noyer. Il était difficile de compter parce que tous les bébés s'étaient mélangé dans un petit tas. Un petit tas chaud. La maman rat essayait de récupérer son numéro trois. Le plus laid, vous saviez déjà. Mais Mo lui rappelait qu'il n'était pas présent pour le moment. Maman rat avait faim, je lui enfonçai donc le petit troisième dans la bouche. En pesant avec mon doigt doucement.

'' Dis-donc petit cochonne ! Laisse-en un peu pour les autres ! ''

Et tout le monde était dans la fête. Mo et moi avions décoré pour notre petite soirée entre amis. Je ne savais rien à la décoration. Ça pique les pieds et ça brûle. Mo m'avait tout montré parce qu'il aimait bien que tout soit joli dans la maison. Si seulement cette petite vilaine de maman rat pouvait la boucler avec ses gémissement ! Ma maman aussi avait du sang partout autour de la bouche et du ventre, et elle ne s'est jamais plaint durant toute la nuit. Mo sait comment attirer les visiteurs. Il aime les choses propres, Mo. Mo grattait ma peau avec des arêtes d'humains. De poissons, des arêtes de poissons. Et donc mon ami accrochait les guirlandes colorées pour que les invités soient impressionnés. Mo me disait toujours que la plus belle maison, c'était celle qui s’appelait: " Attention, DANGER''. C'était ma maison. Mo aimait bien que je dise que c'était sa maison aussi. Bienvenue. Merci.

Le premier invité de la soirée était un petit timide. Mo faisait peur aux timides. Ils rougissaient. Rougir, c'est quand le sang monte dans ta tête. Les femmes qui rougissent sont belles. Mais le sang doit rester sous la peau. Mo dit que la peau doit rester sur le visage. Obligatoire. Oh mais le petit timide voulait déjà se joindre au buffet. Mo me somma d'aller l'aider à monter la rampe. C'était un homme maladroit. Pas malade, j'ai dit maladroit. Mais Mo tirait sur sa cheville pendant que agrippais sa tête. Les invités sont distingués. Ils savent que les fêtes de Mo sont importantes pour lui. Notre ami arrivait en flottant sur le canal. Il arrivait bien trop tôt. Mo n'avait pas terminé les décoration à temps, parce que la petite idiote de rate nous les avait cassé avec son trou gluant et continuait d'en mettre partout. Je glissais et je tombais. Parce que les petits tiraient sur mes orteils. Ils voulaient en finir avec moi. Mais ils riaient. Mon ami était obligé de lui crever les yeux. Crever avec ses dents. Il fallait dire aux autres de patienter. Je leur lançai un rat ou deux. Deux rats même. Pas en même temps.

Oh mais deux de nos invités ne s'entendaient pas très bien. Mo dit souvent que celui qui flotte aime bien qu'on le laisse tranquille. La langue est dans la bouche, la bouche est dans la bouche à Mo. Notre autre invitée était une petite malpolie. Elle croquait tout le temps. Basile était un idiot. Croquait, croquait et croquait. Mo ne pouvait plus arrêter de rire. Je lui disais que c'était sérieux. Croquait. Mo ne se fâchait pas.

'' La petite croque, Mo ! ''

Je décidai d'aller voir la chipie. Elle se cachait parce qu'elle voulait voler des décorations. Je devais expliquer les règlements. À elle. Je sautai dans le canal et grimpai de l'autre côté. Mais j'étais mouillé. Le feu du mur me piquait les yeux. Mo voulait que je torture le feu du mur. Torturer. Je savais ce que ça voulait dire. Je le décrochai et le lançai dans le canal. Le feu crie au feu ! Petite chipie laisse nos invités tranquilles s'il te plaît. Pourquoi amenait-elle un couteau dans la maison: ''Attention, DANGER'' de Mo et moi ?  Mo ne serait pas très content. C'est la fête de Mo.


'' Laisse les invités tranquilles. Et aussi la bouche pour la bouche de Mo. Le couteau abîme les décorations de Mo. C'est ''Attention, DANGER'' ici.''
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Néphara l'Insatiable

Celle qui voit.

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Néphara l'Insatiable
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Race : Démon
Classe : Barbare
Métier : Tueuse
Groupe : Au service d'Arphoss

Âge : 1024 ans

Messages : 5

Fiche de Personnage : Carnalibus


Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo] _
MessageSujet: Re: Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo]   Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo] EmptyVen 19 Juil 2013 - 18:30

Impossible de définir cette chose. Je le voyais, là à quelques pas, mais je n'arrivais pas à savoir ce que c'était. Sa voix s'était faite entendre, et voilà que maintenant il me parlait. Sans que mon esprit encore embrumé par la chair ne saisisse ce qu'il était. D'ici je voyais déjà que ses yeux n'étaient pas comme ceux des humains normaux. Pourtant, il avait cette odeur qui mélangeait l'étrange à l'humain. C'était une énigme. Une foutue énigme, vivante, là, dressée devant moi, qui refusait d'être résolue. Et ça m'énervait. Je détestais ne pas comprendre. Ma main qui n'était pas sur ma dague se referma sur elle-même. Je sentis les ongles s'enfoncer dans ma propre chair.

« Laisse les invités tranquilles. Et aussi la bouche pour la bouche de Mo. Le couteau abîme les décorations de Mo. C'est ''Attention, DANGER'' ici. »

Même ses mots me semblaient insensés. Mon cerveau n'acceptait rien. Peut-être juste le mot Couteau, qui me fit supposer que ma position défensive le gênait. Je retirais donc la main toujours posées sur la garde mon arme, sans grande conviction. Une question me brûlait les lèvres : Qui était Mo ? Je ne voyais personne, près de lui, j'entendais juste des rats couiner. Il avait parlé de la mention « Attention danger » que j'avais cru lire quelque part. C'était lui, le danger ? J'eus encore envie de rire... Les humains étaient naïfs. Ils pensaient réussir à identifier tous les dangers de leur monde, et pouvoir tous les signaler. Moi, qu'est-ce que j'étais ? Un danger. Est-ce qu'un panneau en bois me suivait avec peint, dessus, en lettres sombres, « Danger », ou « Mort » ou « Faîtes demi tour » Non. Non j'étais un loup parmi les moutons. Et les humains ne soupçonnaient que quelques loups perdus dans toute leur terre. Mais pourquoi lui, là, cet être tout étrange et à moitié inhumain, décrété comme loup ? Il avait plus l'air d'un serpent, en fait...

Je m'avançais légèrement vers lui, jetant un dernier coup d'œil au corps à moitié bouffé derrière -qui au passage semblait lui faire ni chaud ni froid. J'avançais doucement, soulevant mes deux mains, sous entendant que je ne comptais vraiment pas l'agresser. Il me rappelait ce démons inexplicables de mon Vein, et j'étais curieuse, curieuse et fascinée. Le danger n'effraie pas le danger.

« Qui est Mo ? » demandais-je doucement, observant ses yeux uniques. « Et toi, quel genre de petite bête tu es ? »
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Les monstres se cachent derrière les murs. [Mo] _
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