''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)

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Elisabeeth de Beaufort

La jeune aventurière

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Elisabeeth de Beaufort
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Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyMar 1 Oct 2013 - 18:59

Il venait de la remercier, mais elle ne comprenait pas pourquoi. Elle n'avait rien fait pour l'aider. Elisabeeth avait juste fait ce qu'elle avait à faire. Quoi de plus naturel que de se battre pour sa survie et celle d'un être qui compte.

Tayer semblait avoir repris de la force, du courage. Elle se sentait mieux désormais. La jeune femme étant sensible de nature n'aimait pas voir les gens tristes ou à bout. Un sourire se glissa sur les lèvres de la jeune femme.

- « Ne me remercie pas Tayer. C'était tout à fait normal. Qui aurait agit autrement dans ces circonstances ? »

Le passé n'avait pas dû être doux pour cet homme qu'elle appréciait. Ca, elle l'avait bien compris. En aucun cas, elle n'aurait aimé avoir sa place. Elisaabeth avait été élevée dans l'amour, dans la joie, dans le bonheur malgré tous les problèmes de la vie.

Pensant à ses parents, un pincement au cœur fit tressaillir Elisa. Depuis tout le temps qu'elle était partie, comment allait sa famille ? Et vu les circonstances, étaient-ils toujours en vie ?

A l'idée qu'il ai pu arriver malheur à ses proches, une bouffée de chaleur l'envahis soudainement. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle dû se mordre les lèvres pour ne pas pleurer. Elle était partie dans le but de les aider, de les sauver. En voyant l'état de cette ville, elle ne s'était en aucun cas demander comment se porter la sienne.

Sans même attendre que Tayer ne lui réponde, Elisa sortie dehors et adossait contre le mur essayait de se reprendre tant bien que mal. Elle ne désirait pas qu'il la voit dans cet état et pourtant, il lui fallait lutter de toutes ses forces pour ne pas se mettre à pleurer comme une enfant de cinq ans.

Tout en fixant la porte en face d'elle, Elisa pris une profonde respiration et serra les poings aussi fort que possible. La fatigue et les émotions de la soirée jouaient sûrement sur son moral.

Une fois remise de ses émotions, elle pénétra dans la pièce et dit sur un ton calme et posé :


- « Si tu le souhaites, vu le calme qu’il y a dehors. On pourrait se mettre en route histoire d’avancer un peu ? Puis, si tu es trop fatigué, on s’arrêtera pour se reposer. Qu’en dis-tu ? »

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Tayer Ward

Le jeune maître

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Tayer Ward
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Fiche de Personnage : Le grimoire de Tayer Ward


Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyMar 1 Oct 2013 - 22:12

- « Ne me remercie pas Tayer. C'était tout à fait normal. Qui aurait agit autrement dans ces circonstances ? »

Elle était très humble cela ne faisait aucun doute. La plupart des individus normaux auraient tout fait pour prendre la fuite. Ils auraient tout tenté avant de devoir lutter contre une telle chose. Pourtant, cette jeune femme était restée et n’avait point cherché à prendre les jambes à son cou. Elle était demeurée à ses côtés, armé d’une volonté inébranlable qui la protégea contre la terreur et la peur. Tayer voyait en elle une grande chevalière ou une aventurière aidante et expérimentée. Qui d’autres aurait bien pu tenir tête à cette chose en gardant son sang-froid? Il l’ignorait mais n’avait pas peur de penser que le nombre d’individus parés pour une telle expérience était peu nombreux. Puis, Elisabeeth quitta la petite maison le laissant seul avec ses pensées.

Tayer faisait face à lui-même. Par le passé, il était jeune et insouciant et maintenant il était devenu conscient des dangers qu’il pouvait encourir. Il n’était pas au-dessus de tout et il le savait. Il ignorait plusieurs choses. Il se rappelait les enseignements de son maître. La magie est un art subtil remplit de nuances. Ne te limite pas à ce que tu vous du premier coup d’œil. Explore là comme tu dois explorer chaque individu que tu rencontreras. Oui. Il regardait Elisabeeth de la même façon dont il regardait la magie étant plus jeune. Il l’a regardait en se questionnant tout en étant émerveillé et attrayez à en savoir plus à son sujet. Oui. Elisabeeth ne maîtrisait pas la magie mais semblant tout de même lui donner vie. Une certaine magie tournait autour d’elle. Une aura éblouissante que Tayer ne savait pas décrire promptement.

Le blondinet soupira puis se leva. Il canalisa son énergie et prononça quelques mots à peine audible. Aussitôt, un voile étincelant l’entoura effaçant de sur sa peau toute trace de blessure, toutes imperfections. Il retrouvait son aspect d’avant. Sur son corps, sur ses habits, toutes les traces du dernier combat c’était volatilisé. Son manteau avait repris sa couleur blanc immaculé et ses cheveux retrouvèrent leur éclat. Le temps semblait c’être retourné. Son énergie fut partiellement restaurée au même titre que ses forces lui revenaient. Le voile disparu aussi légèrement qu’il c’était volatiliser. Il sourit seul tout en fixant le brasier. Puis, il se retourna en voyant Elisabeeth entrer à nouveau dans la petite maisonnette.

- « Si tu le souhaites, vu le calme qu’il y a dehors. On pourrait se mettre en route histoire d’avancer un peu ? Puis, si tu es trop fatigué, on s’arrêtera pour se reposer. Qu’en dis-tu ? »

Tayer la regarda. Elle avait les yeux rouges. Avait-elle pleuré? Dur à savoir. Peut-être n’était-ce que l’accumulation de tous les derniers évènements. Qui pouvait bien savoir. Néanmoins, le jeune archimage hocha la tête l’air amusé. Il semblait avoir rajeunit tellement il était étincelant contrairement à ce qu’il était quinze minutes plus tôt.

- « Oui! L’on pourrait bien se mettre en route! Mais… Tu… Tu me suis? Je suis agréablement surpris! Hahahaha! Je pensais que cette expérience ne t’aurait pas encouragé à rester avec moi. Tu as des nerfs! J’aime bien cela! L’on peut y aller à une seule condition. » Il fit une pause qui sembla durer une éternité puis souris naïvement en se grattant l’arrière de la tête. « Ne sortons pas par l’entrée du village okay? Je ne souhaite pas revoir les cadavres qui pourrissent dehors et je ne souhaite pas que le mal qui les a touchés t’affecte aussi. »
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Elisabeeth de Beaufort

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Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2013 - 7:39

Elisabeeth sourit. Que croyait-il ? Qu'elle allait partir seule ? Non. C'était bien trop risqué et de plus, elle n'avait guère envie de voyager seule. Elle avait déjà parcouru trop de routes seule. Des semaines que la jeune femme vagabondait sans la moindre vie à ses côtés. Ce soir, elle avait besoin d'être accompagnée. Puisse qu'ils étaient seul, autant faire un bout de chemin ensemble.

Pensait-il sincèrement qu'elle aurait pris la fuite en voyant cette chose ? Cette idée ne lui était jamais venue une seule seconde. Elisabeeth n'était pas du genre à prendre la fuite face à un problème quel qu'il soit.

Plus jeune, on lui avait toujours appris à affronter les soucis. Chaque problème possède sa solution. La preuve en était là. La bête avait disparu bien blessée. Même si ce n'était pas grâce à eux, la créature n'était plus là. La jeune femme savait que cette expérience changerait son regard à l'avenir. Mais elle ne s'en porterait que mieux. Désormais, elle connaissait l'existence de ces créatures qui autrefois pour elle, n'étaient que pure mensonges.

La jeune femme le regardait amuser. Il semblait faire des années de moins. Comme-ci soudainement, il avait rajeuni. Il allait bien mieux, cela se lisait sur son visage. Cet homme illuminé, la pièce de pureté et de vie. Sa blessure avait disparu tout comme le sang qui avait souillé ses vêtements auparavant. Pendant son absence, il avait sûrement dû se servir de sa magie pour se remettre d'aplomb.

N'étant qu'une simple humaine, elle ne pouvait pas en faire autant. Ils seraient donc dans l'obligation à un moment donné de s'arrêter pour qu'elle puisse se reposer. Pour l'instant, Elisa tenait le coup. Lorsque la tristesse était venue s'emparer d'elle, la seconde d'après, elle s'était effacée pour laisser place au courage, à l'envie d'avancer.

Ce n'était pas quelques heures de marche qui allait l'achever. Il lui en faudrait plus. Malgré son corps frêle et son peu de forces, elle avancerait jusqu'à ne plus pouvoir mettre un pied devant l'autre. Avec le temps, Elisabeeth avait appris à se battre contre les faiblesses de son corps. Lorsqu'elle était à bout, elle réagissait avec sa tête. Son corps ne devenait alors qu'une machine. Toutes les douleurs, les sentiments et autres maux disparaissaient alors.

C'est d'ailleurs ce qui lui avait permis de tenir ses premières semaines de voyage. Au départ, elle le travaillait. Maintenant, cela était devenu automatique. Dès que le corps était faible, la force intérieure prenait place. En revanche, lorsqu'elle était à bout, elle tombait nette sans pouvoir se relever. En elle tout s'éteignait pour recharger les batteries à nouveau.

La jeune femme n'était pas comme les autres humains, elle le savait parfaitement. Chaque jour qui passait, elle essayait à nouveau et toujours, de repousser toutes ses limites. Elle voulait devenir forte, très forte. Aussi bien moralement que physiquement. Elisabeeth aurait aimé devenir guerrière ou toute autre machine à tuer. Elle avait encore des années d'entraînements devant elle pour ça.

Se retournant vers Tayer, elle lui dit :

- « Bien sûr que je te suis. Sache que rien ne me décourage. Quitte se mettre en route, autant le faire ensemble puisse que nous allons dans la même direction et que je ne connais pas du tout le chemin. » Dit-elle en souriant avant de reprendre. « Aussi, si ne veux pas revoir les cadavres, alors je te suis. Je ne connais pas ce coin donc à toi de voir par où nous pouvons passer. »

La jeune femme sourit en reprenant son baluchon et ses affaires. Prête à partir.
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MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2013 - 16:53

- « Bien sûr que je te suis. Sache que rien ne me décourage. Quitte se mettre en route, autant le faire ensemble puisse que nous allons dans la même direction et que je ne connais pas du tout le chemin. » Dit-elle en souriant avant de reprendre. « Aussi, si ne veux pas revoir les cadavres, alors je te suis. Je ne connais pas ce coin donc à toi de voir par où nous pouvons passer. »

La jeune femme sourit en reprenant son baluchon et ses affaires. Prête à partir.

Il y existait une sorte de complicité naturelle entre eux. Tayer le sentait. Tout son être semblait lui dire que cette jeune femme était digne de toute confiance. L’archimage sourit puis passa à côté d’elle pour sortir à l’extérieur. De son regard émeraude, il essaya de transpercer la nuit qui tardait à laisser place aux premiers rayons du soleil. Voyant que cela n’était pas possible, il prononça quelques mots à peine audible et une sphère lumineuse commença à voler au-dessus de la paume de sa main. Telle une lanterne, le petit orbe magique brillait leur éclairant le chemin. Tayer se retourna vers Élisabeeth puis lui adressa un petit signe de tête amical et lui tendit la main. Ils n’avaient rien à craindre l’un de l’autre et aussi la douce lui prit la main.

Alors, à cet instant précis, tout sembla n’être que distorsion. La jeune femme pouvait voir des faisceaux lumineux traverser un éther infini à toute allure. Que se passait-il? Ils avançaient. Voilà, ils ne faisaient qu’avancer en empruntant la route de plusieurs milliards de petites billes luminescente ressemblant à des lucioles. C’était de toute beauté mais tout allait trop vite. Beaucoup trop vite. Le spectacle ferma le rideau très rapidement. Le noir réapparu soudainement. Le voyage semblait être terminé. Tayer, oscilla tout en marchant bizarrement. Chacun de ses voyages magiques trouvait le tour de l’étourdir lorsqu’il n’était pas stable ou lorsqu’il voyageait sur de longue distance. Ils étaient apparus sur le dessus d’une petite colline. Au loin, malgré l’obscurité, ils étaient capables de repérer un petit point étincelant. Semblable à une petite lueur d’espoir au milieu des ténèbres. Il s’agissait de la petite cabane. Elle était maintenant à quelques lieux de là.

Tayer reprit contrôle de ses sens. Puis, il se retourna vers Élisabeeth en lui souriant bêtement. Il était quelque peu « habitué » à ce genre de voyage mais elle? Était-elle correcte? Avait-elle mal au cœur? Il jugea préférable de lui demander avant de continuer à marcher. Après, tout, ils avaient réussis à quitter le village sans voir le moindre corps en décomposition.

- « Désolé de ne pas vous avoir prévenu… Vous allez-bien? Vous n’avez pas trop mal à la tête? Nous pouvons attendre quelques minutes avant de continuer si vous le souhaiter et ne vous en faites pas à partir d’ici nous « marcherons ». Hahahahaha! Je suis vraiment désolé… J’aurais dû vous avertir. » dit-il bêtement en essayant de prendre l’apparence la plus compatissante possible.

La forêt s’ouvrait maintenant devant eux. Qui sait ce qui les attendrait désormais?
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MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2013 - 20:51

Lorsqu'il lui avait tendu la main, elle l'avait pris par réflexe sans se doutait un seul instant de ce qui allait se passer. Elisabeeth ne s'attendait pas du tout à ça. Des milliards de petites lumières, la vitesse à laquelle ils avançaient. Le spectacle était magnifique, elle n'en revenait pas. Malheureusement, la jeune femme ne profita pas réellement, car n'étant qu'une humaine et n'étant pas habituée à ça. Elle eut le tournis, l'estomac qui se compressa, elle se sentait tirée en arrière alors qu'ils avançaient et avaient du mal à respirer.

Très rapidement, le voyage pris fin. Pour son plus grand bonheur. Ils étaient désormais sur une colline. Comme pour se venger de ne pas l'avoir prévenu, elle lui donna un léger coup de coude avant de lui sourire. Puis, elle regarda ce qui se trouvait en face d'elle. Au loin Elisa apercevait facilement une cabane, elle sourit. Était-ce là qu'ils allaient ?

Se remettant doucement de ses émotions, elle sourit bêtement. La belle se dit que finalement, elle aimait bien la magie de son nouvel ami. Il l'a surprenait toujours autant. La belle avait hâte d'en découvrir un peu plus. Il l'émerveillée comme une enfant à qui on dévoile de merveilleux secrets dont personnes ne connait l'existence.

- « Ne t'en fais pas, tout va bien. La prochaine fois que tu décide de faire une chose pareille... Dis le moi. Que je m'y prépare ». Elle lui sourit doucement comme pour lui montré qu'elle ne lui en voulait pas.

Une forêt sombre s'offrait à eux. Elle soupira doucement. Dans une forêt il y avait forcément des animaux de toutes sortes. Et maintenant qu'elle avait fait face à un démon, ça ne l'étonnerait même pas de rencontré d'autres êtres mauvais ou des plus étonnant. Des fées et tout ça. Plus rien ne pouvait l'étonnée à présent. Elisabeeth s'attendait à tout.

Néanmoins, la jeune femme espérait ne rien croisé ni petits êtres ni démons. Elle n'était plus en forme, Elisa ne pourrait donc pas se battre comme elle l'avait fait précédemment. Sa vie et celle de Tayer devenait donc en danger.

Tout passant son bras dans le creux de celui de Tayer, elle l'entraîna vers la forêt, un sourire aux creux des lèvres. Ils n'étaient plus à ça prêt tout les deux.
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MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2013 - 21:45

- « Ne t'en fais pas, tout va bien. La prochaine fois que tu décides de faire une chose pareille... Dis le moi. Que je m'y prépare. »
- « Je te le promet! » Lança-il avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles. « Bon… Si nous marchons vite sans faire trop d’arrêts, nous devrions atteindre Venill d’ici midi. Essayons cependant de ne pas trop nous fatiguer. Qui sais ce qui pourrait nous tomber dessus. Néanmoins, je suis optimiste. Je crois que la route sera beaucoup moins rude que notre dernière nuit blanche. »

Sur ces mots, Tayer commença à avancer. Puis… S’arrêta sec. Il sentit le bras de jeune femme passer derrière le sien. Le blondinet de dit rien mais son visage prit une teinte rosé. Pour ne pas faire durer le malaise, il commença à avancer tout en modérant son rythme pour ne pas presser Elisabeeth. La vie est une magie étrange, pensa-il. Il nageait en plein cauchemar et la avançait au bras d’une parfaite étrangère qui semblait faire de cette route un merveilleux rêve. Il ne savait que dire. Il avançait, gêné, tout en évitant les passages trop boueux ou trop rocailleux de la forêt. Il faisait attention à ne pas nuire à la jeune femme.

Puis, alors qu’il l’aidait à descendre une petite bute, une étincelle lumineuse jaillit d’entre les bosquets environnants. L’étincelle s’arrêta devant le visage de l’archimage. Une fois qu’elle eut fini de se déplacer, les traits de la petite luciole se dessinèrent. C’était une petite créature aux yeux dorés et à la peau brillante. Deux petites ailes de papillon battaient frénétiquement derrière son dos. La petite chose avait toutes les caractéristiques d’une fée. Elle était minuscule, charmante et répondait à l’ensemble des clichés.

- « Maître! Je… !? Qui est cette demoiselle? » Demanda-elle d’une petite voix aigu.
- « Nihila, je te présente Elisabeeth. Elle m’a donné un coup de main pour vaincre un démon et m’a sauvé la vie! Alors pas de bêtise veux-tu? »
- « Vraiment? » dit la petite fée en se déplaçant devant le visage d’Elisabeeth un sourir moqueur accroché au visage. « Cette jeune femme n’a rien d'une combattante et elle semble bien fragile! Vous ne devriez pas vous trimbaler avec la première venue maître. » continua-elle sans même regarder Tayer, foudroyant la jeune femme du regard.
- « Non mais tu t’es regardé! Cesse tes enfantillages tout de suite petite sotte! Alors qu’elles sont les nouvelles? » demanda-Tayer d’un ton tranchant et sec n’appréciant pas que le petit élémentaire s’en prenne de la sorte à Elisabeeth.
- « … Maître Rodin est actuellement à Venill et il pense avoir retrouvé la trace de Belzius. Apparemment ce dernier serait passé par là avant de se diriger vers les Ruines d'Ascelnoth. Du moins, maître Rodin aurait appris cela de la bouche d’un aubergiste qui jure sur la tête des dieux de l’avoir vu. » dit-elle tout en continuant de dévisager la jeune femme.

Tayer se gratta le menton. Que faire? Était-il préférable de rejoindre maître Rodin à Venill ou de se diriger dès maintenant vers les ruines. Il réfléchissait essayant de trouver la meilleure option. Pendant ce temps, la petite créature féérique continuait de toiser Elisabeeth du regard. Elle s’approcha plus près de son visage et la jeune femme put l’entendre murmurer. Une voix aigu et froide fit écho entre les oreilles de la jeune femme. La petite chose ne semblait pas amicale du tout et Tayer ne la remarqua pas.

- « Je te conseil de ne pas trop t’intéresser à lui… Suis-je bien clair? Je te le jure… Je suis capable de faire de ta vie un enfer! Crois-moi… Tu ne serais pas la première que je rends folle… Aussi, si tu veux rallonger ton calvaire je te propose de dire à MON maître ce que je viens de te dire. Tu piges? »

Comment allait réagir Elisabeeth à cette provocation pleine de hargne qui ne semblait pas avoir attiré l’attention de Tayer qui était encore quelque peu perdu dans ses pensées.
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MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2013 - 23:48

Surprise de voir une fée pour la première fois de sa vie, Elisabeeth les écoutaient sans rien dire tout en l'admirant. Elle était magnifique cette petite créature malgré son air désagréable et son semblant de colère qui brillait dans ses tout petits yeux. La jeune femme souriait en l'entendant râler auprès de son maître.

Puis, tandis que Tayer réfléchissait la petite créature s'en prenait désormais à elle. Sa voix était à peine audible malgré le fait que la fée se soit bien rapprochée d'elle pour lui parler. Plissant les yeux, elle se concentra uniquement sur la petite voix qu'elle entendait pour mieux comprendre.

Était-ce une menace ou un avertissement ? En entendant la fée, Elisa ne put s'empêcher de rire doucement. Que pourrait bien lui faire cette petite créature alors qu'elle venait combattre face à un démon ? Était-ce une blague ? Cependant, la fée semblait être sérieuse et très fâchée.

La petite chose semblait être très attachée à son maître. Elle semblait jalouse qu'une femme autre qu'elle puisse s'approchée de Tayer. C'était touchant. Elisabeeth offrit son plus beau sourire à la charmante fée avant de l'envoyée promenée d'un geste vif. Comme-ci une mouche lui avait chatouillé le nez. La petite créature venait d'être projetée plus loin.

Elisa savait pertinemment qu'après ça, la fée serait bien plus en colère et passerais à l'acte. Mais, la jeune femme était bien trop fatiguée pour y pensait. En réalité, elle se fichait pas mal des menaces de cette petite créature qui ne l'impressionnait pas du tout.

La fée lui avait dit qu'elle l'a rendrait folle mais... Ne l'était-elle pas déjà pour s'aventurer dans ces aventures ? Elle avait aussi dit faire de sa vie un enfer ? Que pourrait-elle bien faire de pire que la belle n'avait déjà ? Rallonger le calvaire ? Juste ciel, il venait seulement de commencer.

Elle ne put s'empêcher de sourire à l'idée qu'une fée venait de la menacer en pensant lui faire peur. Elisa en aurait vu des belles durant ce voyage. Cependant, elle ne voulait plus y penser. Il y avait d'autre chose bien plus importante que ces idioties.

- « Que fait-on, on reprend la route ou pas ? Rester planté là n'arrange pas les choses. Si tu veux qu'on soient arrivé pour midi, il faut se remettre en route maintenant ».
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MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyJeu 3 Oct 2013 - 0:33

La petite chose virevoltât avant de s’écraser sur le sol humide. Tayer lui continuait de réfléchir tout en pesant les pours et les contres. Ils étaient fatigués, allait manquer de provision, souhaitaient bien dormir mais d’un autre côté il se demandait s’il était judicieux de laissé toujours un tour d’avance à Belzius. Son regard cherchait une réponse dans le ciel puis au final il se décider de prendre la voie la plus ardue. Il faut tout faire pour réussir et non tout faire pour échouer pensa-il en redescendant les yeux sur terre. La petite chose qui quelques secondes auparavant, était écrasée sur le sol prit son envol pour s’immobiliser devant le visage du jeune archimage. Elle s’apprêtait à prendre parole mais Elisabeeth la devança.

- « Que fait-on, on reprend la route ou pas ? Rester planté-là n'arrange pas les choses. Si tu veux qu'on soient arrivé pour midi, il faut se remettre en route maintenant ».
- « Je crois que nous allons changer d’itinéraire. Nous n’irons pas à Venill. Faisons confiance à maître Rodin et tantôt d’intercepter Belzius dans les ruines d’Ascelnoth. Il ne serait pas prudent de lui laisser le temps de s’adapter dans cet endroit. » Trancha-Tayer en se retournant vers elle. « Est-ce trop te demander? Préfèrerais-tu que je te raccompagne à Venill? Je sais que tu es courageuse et tout mais… Ce fardeau est le miens et je ne compte pas t’encombrer de ce qui à moi. »

Le petit élémentaire de lumière se posa sur la tête de Tayer avec un sourire malicieux. Elle tapota la chevelure dorée du jeune homme qui releva les yeux intrigué. La petite chose se pencha pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Tayer écouta intrigué puis… il devint perplexe. Il prononça trois mots puis la petite chose disparue. Il se gratta la tête l’air un peu embêté. Puis, il ricana verveusement en adressant un sourire bête à la jeune femme.

- « J’avais oublié à quel point ce petit élémentaire pouvait être pernicieux… Toutes mes excuses! Heum… Comment dire c’est à toi qu’appartient le choix final et non à moi. J’ai renvoyé ma petite messagère auprès de maître Rodin et lui ai demandé d’aller au village ou nous étions la veille pour prélever quelque chose. Je ne quitte jamais réellement le travail! Hahahaha! » Dit-il d’un ton amusé et quelque peu nerveux. Puis, reprenant son calme, son visage reprit son impartialité. « Ce choix de reviens et il ne m’appartient aucunement. J’ai besoin d’une réponse clair avant que nous repartions. Souhaites-tu aller à Venill ou te rendre avec moi dans les ruines. Sache que si tu souhaites rejoindre la ville il me fera plaisir de t’accompagner pendant une partie de trajet. Dans le second cas, nous ne croiseront pas âme qui vive avant un petit moment. Il faudra vivre à la dure. C’est à toi de décider. »

Tayer ne souhaitait pas influencer son choix. Cependant, au plus profonde de lui-même, il souhaitait continuer d’avancer avec elle. Il ignorait pourquoi tout se déroulait ainsi. C’était encore un caprice du destin très certainement. Leurs chemins allaient-ils ne faire qu’un ou se séparer d’ici quelques kilomètres. Il ne voulait le dire mais il ne souhaitait qu’entendre une chose…
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MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyJeu 3 Oct 2013 - 19:56

Elisabeeth réfléchis un instant puis lui sourit doucement. La jeune femme n'avait guère envie de faire la route seule et d'ailleurs, elle n'avait pas même envie de voyager seule.

Par les temps qui couraient, il valait mieux être à plusieurs si l'on voulait voyager. Aucune ville n'était en paix depuis la mort du Roi Hendenmark. Voyager seule aurait été une grosse erreur, elle le savait parfaitement.

La jeune femme savait également que seule sur les routes, elle ne ferait pas long feu. Surtout épuisée comme elle l'était. Elle était une proie facile, n'importe qui aurait pu l'avoir sans difficulté.

Tout en baissant les yeux elle lui dit :

- « Tu vas croire que je suis folle mais, je préfère continuer de voyager avec toi. Peut-importe où tu iras, je sais que je suis en sécurité à tes côtés. Puis, on s'entend bien alors, ça ne me dérange pas du tout de te suivre dans tes folies ».

Le soleil commençait à se levé maintenant. Les premières éclaircit rendait le spectacle merveilleux. Elisa en avait pleins les yeux. C'était la première fois depuis bien des années qu'elle voyait une telle chose. Emerveillée comme une enfant, un sourire grand jusqu'aux oreilles, elle fixait l'horizon.

Le ciel avait plusieurs couleurs différentes. Les oiseaux volaient en hauteur. La fraîcheur de la nuit commençait à s'estompée doucement.

Ca lui rappelait son enfance. Lorsque sa mère l'a réveillée de bonne heure pour aller au marché et qu'elles traversaient les routes boueuses à pieds en admirant le levé du soleil pour s'y rendre. A l'aube, seuls les commerçants étaient présents. La foule n'était pas encore arrivée. Elles pouvaient alors faire leurs courses sans être bousculé ou embêter.

Un sourire se glissa sur les lèvres de la jeune femme qui secoua la tête comme pour faire partir ce douloureux souvenir.
Elisa et Tayer allaient bientôt reprendre le chemin. Il n'était pas l'heure de rêvassait ou repenser à ses souvenirs qui allait lui mettre le moral à zéro. Cependant, cette pensait lui avait redonné le courage et l'envie d'avancer. Elle ne se sentait plus trop fatiguée et pourrait encore tenir un bon moment la route à condition de ne pas marcher trop vite.

Puis, une question lui traversa l'esprit soudainement. Reprendre la route, c'était bien mais, aurait-ils assez de provision. Il ne restait presque plus rien dans le sac de la jeune femme et Tayer n'avait sûrement plus rien.

Doucement elle sortie sa bourse qui était cachée dans son décolleté et tout en faisant glisser les pièces dans sa main et se mit à compter. Seize pièces. C'était tout ce qui lui restait mais avec ça, ils pourraient se reposer tous deux dans une auberge et même manger. Ou bien, dormir à la belle étoile et gardait l'argent pour acheter des denrées.

Elle ne savait pas trop mais partagea, elle glissa alors huit pièces dans la main de Tayer et lui sourit doucement.
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MessageSujet: Re: Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort)   Une escale troublante, l'effet du fléau (PV. Élisaabeeth de Beaufort) - Page 2 EmptyVen 4 Oct 2013 - 16:31

- « Tu vas croire que je suis folle mais, je préfère continuer de voyager avec toi. Peut-importe où tu iras, je sais que je suis en sécurité à tes côtés. Puis, on s'entend bien alors, ça ne me dérange pas du tout de te suivre dans tes folies ».

Taye lui faisait dos. La jeune femme ne put pas voir le sourire qui lui éclaira le visage. Le jeune archimage désapprouvait ce choix mais il était heureux de pouvoir continuer d’avancer avec elle. Il allait pouvoir voyager l’esprit plus tranquille d’ailleurs. Il ignorait ce qui allait se passer une fois devant Belzius mais il était heureux de ne pas avoir à l’affronter seul. Qui sait? Cette femme allait peut-être le sauver une seconde fois? Il se retourna vers Elisabeeth lui dévoilant son grand sourire. Il avait l’air bien plus heureux que contrarié. Cela pouvait certainement trahir le fait qu’il avait déjà une réponse prédéfinie à la question qu’il avait auparavant posée à la jeune femme.

- « Me suivre dans mes folies? Alors tu n’es pas sortie du bois! Hahahaha! Si tu veux… » Il fit une légère pause fuyant la belle du regard. Il semblait quelque peu embarrassé. « Si tu veux… Lorsque tout cela sera terminé… Heum… Bien… Heu… Je pourrais t’héberger chez moi à Beolan. » dit-il en tapotant le sol du bout du pied regardant le petit remus de poussière. Il ne lui laissa pas le temps de répondre. « Mais ces propositions ne nous font pas avancer! Allez! Pressons le pas! »

Aussitôt, il se mit en route suivit par Elisabeeth. Déjà, à l’horizon, ils pouvaient voir le soleil se lever. Une nouvelle fois, ils le voyaient entreprendre sa montée dans le ciel. C’était un spectacle de toute beauté que Tayer regarda sans lâcher la cadence pour autant. Il fallait profiter du moindre petit moment car qui sait lorsque la fin surviendra? Personne. La route allait devenir ardue. Aucune route précise reliait les ruines à cette partie de la forêt donc les passages tortueux entre rosiers et autres épinettes se révéla être l’unique option. Le blondinet ne savait pas dans quoi il s’aventurait. Il n’avait jamais vu ces ruines, n’avait jamais emprunté ce chemin, mais semblait déterminé à tout faire pour parvenir à stopper le renégat.

La route allait être longue. Quelques jours très certainement. D’ici là, ils devraient cueillir, chasser ou bien pêcher ce qu’ils allaient devoir manger pour survivre. Heureusement, le temps semblait clément. Aussi, s’ils passaient par ce petit village ils pourraient très certainement acheter quelques provisions. En espérant que le mal ayant frappé leur dernier lieu de fortune n’est pas également touché ces maisons. Espérons que la route ne soit pas trop dure. Tayer se retourna pour regarder Elisabeeth grimper la petite falaise derrière lui. Il était heureux. Oui. Si ce voyage était son dernier alors il aurait fait son plus beau voyage juste avant de trépasser. Il voulait survivre mais quelque chose lui disait que la prochaine étape allait être nettement plus difficile que celle qu’ils avaient vécu dans la cabane. Tayer sourit alors que la forêt s’ouvrait devant lui. Il était prêt à tout… Oui. À tout.

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