''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl]

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Hanskarl Von Hadremark

Mâche-fer

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Hanskarl Von Hadremark
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Race : Demi-orc
Classe : Seigneur de la montagne
Métier : Mercenaire
Groupe : Lame d'argent

Âge : 22 ans

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Fiche de Personnage : Ici


Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] _
MessageSujet: Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl]   Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] EmptyJeu 27 Mar 2014 - 13:22

[HRP : je sais que y'a pas de contact immédiat entre les deux personnages, mais j'ai préféré prendre le temps pour qu'il puisse se faire de manière naturelle, surtout vu la direction du rp.]

Jour 1 :


Hanskarl détestait ce genre de mission. Elles étaient longues, ennuyeuses, mettaient plus qu’à leur tour sa patience pourtant reconnue à l’épreuve, et l’obligeaient à supporter le contact d’imbéciles sans rien pouvoir y faire. Seulement, il suffisait souvent qu’elles soient commissionnées par un riche marchand pour que la paie soit plus que confortable. Et celle-ci devait avoir été commanditée par l’héritier caché de la fortune royale au moins. Au vu de sa situation et de ses objectifs, il n’avait hélas pas le loisir de se faire regardant. Il avait donc arraché l’affiche du mur, avant de la détruire. Moins le nombre de personnes intéressées était élevé, meilleur serait le salaire. Le voyage serait long, sans doute deux ou trois semaines, et les emmènerait à la bordure des plaines. Une histoire de tissu, d’épices et de cargaison sensible. Le mercenaire n’était pas réellement intéressé par ce genre de détail, aussi haussa-t-il les épaules. Avec un peu de chance, la monotonie du voyage serait pimentée par l’attaque de l’une ou l’autre des tribus imbéciles et arriérées qui peuplaient les plaines…

Le jour du départ, il put jauger du regard les différents membres qui participeraient à son équipée. Ils étaient proches d’une centaine de personne, en comptant les gardes, les marchands, les caravaniers et tous les autres aides. Il frissonna un court instant à l’idée de la promiscuité navrante que cela impliquait, mais se réprimanda rapidement. Il écouta distraitement le discours du capitaine auquel il répondrait durant le voyage. Quelque chose à propos de fidélité, d’honorer leurs engagements, ce genre de choses. Etant donné qu’il n’avait pas l’intention de trahir le convoi jusqu’à tant qu’une offre plus intéressante se présente, ce dont il doutait fortement. Quand enfin vint le moment du départ, il prit place à l’avant-garde. Il réservait toujours cette place pour plusieurs raisons. D’une part parce qu’il détestait monter à cheval, et que marcher derrière ces bêtes signifiait voir ses pieds couverts d’excréments en moins d’une heure. La deuxième raison, celle qu’il donnait quand on lui posait la question (ce qui n’était jamais arrivé), c’était que cela lui permettait de déceler avant les autres un potentiel danger, et de réagir en conséquence. Ils quittèrent rapidement l’enceinte de la ville, indifférent au regard des passants oisifs et des curieux divers.

Il était relativement relaxé, sachant que les premiers jours de voyage se passeraient a priori sans encombre. Aussi proche de l’enceinte de la cité, les bandits étaient généralement assez calmes et de petite envergure, et leur convoi avait la taille nécessaire autant pour dissuader la convoitise des petites bandes que pour attiser celle des plus entreprenantes. Le premier jour se passa relativement sans encombre, et le maître de convoi décida d’arrêter ce dernier à une auberge. Il avait surement un accord avec cette dernière à propos de tarifs dégressifs. Si la plupart des hommes dormiraient dans le foin de la grange ou sous le couvert des chariots, le contrat du mercenaire comprenait une clause spécifique à ce propos. Il avait le droit à sa propre chambre, et à un repas, à chaque fois qu’ils s’arrêteraient dans un lieu le permettant. Il se plaça à sa table, qu’il avait pris parce qu’elle était à l’écart, avec un bol de soupe épaisse et de viande. Il doutait des talents de cuisinier du préparateur, mais cela aurait au moins l’avantage de lui tenir chaud et de lui remplir le ventre. Il balaya rapidement l’endroit du regard, cherchant à graver dans sa mémoire les visages des gens présents, à voir si tout allait bien. Il était surement un peu paranoïaque, mais s’il avait survécut jusqu’à présent, c’était en grande partie parce qu’il gardait le contrôle des choses. Par exemple, le fait que sa main soit posé sur la tête de son vis-à-vis un peu trop inquisiteur, et qu’elle soit en train de la diriger avec force vers le bois de la table n’était pas surprenant. Il l’avait vu se levé, après avoir un peu trop bu et un peu trop parlé avec ses petits camarades. Il l’avait observé quand il s’était dirigé vers lui, un sourire satisfait plaqué sur son visage de brute. Il ne l’avait pas écouté quand il avait commencé à le houspiller. Non. Il gardait l’initiative. Il y eut un bruit lourd, et l’autre tomba sur le sol, assommé. Il se leva, et laissa tomber quelques mots, afin d’éviter une rixe générale :

" Je ne demande qu’une chose. La paix. "

Il avait avant de descendre enlever son armure et son bouclier, mais avait gardé son épée à sa ceinture. Et les vêtements simples qu’il portait ne faisaient rien pour dissimuler son impressionnante carrure ou sa haute stature. Il jeta un dernier coup d’œil à la salle, et se dirigea vers sa chambre. Mieux valait dormir maintenant et se réveiller pendant la nuit. Il ne pourrait pas sommeiller tranquillement ce soir. Il se réveilla quelques heures plus tard, et regarda à travers les carreaux de sa fenêtre. Il ne distinguait rien. Il faisait noir. Il se décida à sortir pour se dégourdir les jambes et se soulager. Quelque chose n’allait pas. Il ne savait pas quoi, et ne voulait pas le découvrir. Mais il avait cependant appris à écouter son instinct au fil des ans, et savait qu’il devait exercer un minimum de prudence. Il se saisit de sa lame et de son bouclier, et se dirigea vers l’extérieur, en prenant soin de ne réveiller personne…
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Wolfgang Oxford



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Wolfgang Oxford
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Race : Seraphin-oracle
Classe : Archer
Métier : Musicien
Âge : 23 ans

Messages : 37


Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] _
MessageSujet: Re: Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl]   Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] EmptySam 29 Mar 2014 - 1:35

-Bonjour Messieurs. Je me nomme James Hook et je serai le capitaine de cette mission. Vous relevez de moi et de moi seul. Nous devons être arrivés à Baleon d’ici trois semaines afin que ces vendeurs de carpettes qui vous paient puissent participer au grand marché annuel. Je demande donc efficacité et obéissance. Vous allez devoir m’être fidèles et respecter votre engagement parce que je vous jure que vous aurez affaire à moi. Maintenant bougez vos culs c’est l’heure de partir.

La caravane occupait l’ensemble de la grande place. Plus de cent têtes s’affairaient à monter sur leur chevaux et charrette où à réajuster leur équipement prêts à marcher pour une longue durée. La colonne s’ébranla enfin et elle traversa les lourdes portes en chênes de la ville. Les chariots tirés par des bœufs ou des chevaux s’étalait sur une bonne distance et malgré la voix portante du capitaine, on devait relayer l’information. Le commandant interpella un de ses hommes. Ce dernier se retourna et talonna sa monture pour rejoindre le commandant. Le chef de l’expédition fronça des sourcils lorsqu’il vit les traits d’adolescents du nouveau venu, mais ne s’en formalisa pas. Il signala les dernières informations qu’il avait à transmettre avant de repartir vers l’avant de la colonne.
Ce fut ainsi qu’échut la tâche de messager à Wolfgang. Il fit des heureux lorsqu’il transmit l’arrêt du convoi pour la nuit. Ils étaient arrivés à une auberge de chemin. Seule à des lieux à la ronde, elle se tenait fièrement sur le bord de la route. Elle profitait d’une sécurité relative par sa proximité avec la cité et par les hommes qui y venaient passer la nuit. Les chambres furent occupés par les marchants laissant le bon soin aux soldats de monter le campement. Même le capitaine refusa le lit qu’on lui proposait; préférant, disait-il, dormir avec ses hommes. Ou de les surveiller. Les tours de garde furent partagés et certains entrèrent à l’intérieur afin d’y manger un «bon» repas chaud. L’archer préféra rester à l’extérieur.
Il alla s’asseoir avec un groupe où un homme frôlant la cinquantaine menait la discussion. Ce dernier avait le visage barré d’une cicatrice. Ses cheveux et sa barbe étaient grisonnantes, mais son regard était aussi vif que celui d’un garçon. Il scruta Wolfgang plus que de raison avant de sourire.

-Dis-moi mon gars, qu’elle âge as-tu?
-Moi? – le jeune homme attendit que l’autre approuve de la tête – j’ai dix-huit ans.
- Et tu t’appelles?
-Matias. Et vous m’sieur?
-Gaston pour te servir.

Le dénommé Gaston sembla satisfait des réponses obtenues et se concentra à nouveau sur son histoire qu’il avait interrompu pour questionner l’archer. De son côté, ce dernier sentit l’étau sur son cœur se relâcher. Le mensonge n’était pas une de ses habitudes et il avait espéré être assez convaincant. Il en était sûr, cet homme était celui qu’il avait recherché depuis des semaines. Il reconnaissait cette cicatrice, ce sourire, ces yeux. Tout chez l’autre puait le Grimm le Gris.
Tranquillement, chacun alla se coucher. Wolfgang fit de même, mais ne s’endormit pas pour autant. Il sentit quelqu’un passer à côté de lui et il entrouvrit les yeux. Juste assez pour distinguer le voleur qui se dirigeait vers les écuries. Doucement, le musicien se leva et suivit le meurtrier de son père. Il était prêt à le tuer. Un coup de couteau au niveau de la gorge assez profonde l’empêcherait de crier. Lorsqu’il entra dans le bâtiment et il fut surpris de n’y voir personne. Aucune lumière, aucun son jusqu’au moment où des voix s’élevèrent d’un box vide au fond de l’écurie.

-Deux jours. Juste à attendre mon signal.

C’était bien la voix de Grimm le Gris. Il n’était toutefois pas seul.

-Je ferrai le message aux autres.

Deux. Wolfgang pouvait bien maîtriser deux personnes. Il avait l’avantage de la surprise.

-Ramsay, découvre qui est ce gamin. Je suis certain de l’avoir déjà vu.
-D’accord chef.

Trois. Le jeune homme jura. Ces chances de tuer Grimm le Gris à trois contre un était quasi nulles. Il tourna les talons et sortit de l’écurie avant que les autres ne constatent sa présence. En tournant le coin de l’auberge, il heurta un homme beaucoup plus grand que lui. Wolfgang fixa l’épée que celui-ci tenait au point. Il s’excusa avant de passer son chemin. Il entendit derrière lui le voleur discuter avec l’inconnu :

-T’as aussi eu envi de te vider mon gars? C’est fou c’que la bière peut nous remplir la vessie.

Le jeune homme accéléra le pas pour retourner à sa couche. Il tenta de dormir, mais ne trouva jamais le sommeil et le réveil fut des plus difficiles. Il remonta cependant sur son cheval et se posta auprès du capitaine, prêt à transmettre ses ordres. Avant que l’avant-garde ne prenne de l’avance sur le reste du convoi, Wolfgang crut reconnaître guerrier de la nuit dernière et regarda ailleurs. Que pouvait bien penser ce dernier à l’instant? Il ne s’attarda pas trop sur la question puisque ceux-ci partaient déjà et que son attention était attirée ailleurs.
La matinée passa et on fit une courte pause pour manger. La reprise se fit sans encombre et on avança rondement. Ce fut vers la fin de la journée qu’un homme de l’avant-garde revint vers eux. Le Capitaine Hook hurla alors de resserrer les rangs.

-Allez bande de bâtards, montrez moi pourquoi on vous paie!

Ils n’eurent pas à attendre bien longtemps avant que n’apparaisse devant eux un petit groupe leur bloquant la route. Soudain, des hurlements montèrent de chaque côté de la voie. Wolfgang encocha une flèche prêt à défendre sa vie.

Spoiler:
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Hanskarl Von Hadremark

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Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] _
MessageSujet: Re: Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl]   Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] EmptyDim 30 Mar 2014 - 21:48

S’était-il inquiété pour rien ? Il le pensa un instant, quand il ne vit à l’extérieur rien d’inhabituel. Il fallait vraiment qu’il règle ses problèmes de sommeil. Il ne pouvait plus dormir dans un lieu non sécurisée sans être en proie à ces espèces de bouffées de paranoïa. Il se relaxa un court instant, et ne prêta que peu d’attention au gamin échevelé qui passe devant lui d’un pas pressé. Il toisa du regard l’homme qui l’alpaga, sans daigner lui répondre, se demandant un instant s’il était la cause de l’état étrange du gamin qu’il venait de croiser. Raclure commune et sans éducation, et pourceau par-dessus ça… La nuit se passa sans autre incident, et le lendemain matin, il se leva en constatant que sa gorge était toujours intacte. Peut-être était-il effectivement trop inquiet. Comme chaque matin, il s’était levé tôt, et avait commencé par une série d’exercices physiques. S’il voulait conserver son corps en état, il devait s’imposer cette discipline. Ses muscles furent tirés, contractés, tordus dans tous les sens. Son régime physique était aussi savamment étudié qu’il était douloureux, mais le jeune homme avait la peau dure, et l’habitude avait depuis longtemps fait taire la sensation de douleur qui dévorait autrefois chacune des fibres de son corps après ce genre d’exercice. Il procéda ensuite rapidement à ses ablutions matinales, pour finir par équiper son armure. Deux heures. Le soleil n’était pas encore très haut dans le ciel, aussi estima-t-il disposer d’un peu de temps avant de devoir reprendre le voyage. Il avala rapidement un morceau, avant de se diriger vers la caravane. Le convoi se mit ensuite rapidement en route, Hanskarl toujours à sa tête. Le voyage se déroula pendant un court moment sans encombre. Jusqu’à ce qu’il les aperçoive. Un peu tard, certes, mais tout de même. Il fit signe à un cavalier prêt de lui de venir, et le somma d’aller prévenir Hook. Il n’appréciait pas spécialement le bonhomme, mais savait qu’il saurait gérer le combat pendant qu’Hanskarl passait ses nerfs fatigués sur les imbéciles qui osaient frapper la caravane sans avoir au préalable effectué le travail préparatoire nécessaire. Il jaugea rapidement les hommes devant, et la densité de leurs rangs. Après un rapide calcul, il estima que leur nombre montait sans doute vers les deux-cent. Il ne s’attendait clairement pas à ce genre d’attaque si tôt.

Ils étaient appuyés par quelqu’un, ou représentaient une personne directement. Trop nombreux, trop bien armés, et bien nourris. Pas réellement le profil de bandits de campagne. Il se fit une note mentale d’en capturer un vivant pour l’interroger, et descendit d’un bon leste de son wagon. Il avait trois options. Frapper l’avant, le côté droit, ou le gauche. Pas vraiment un choix, en fait. Les guerriers placés directement sur leur chemin étaient sans doute les plus robustes, ceux chargés de les empêcher de s’échapper. Il voyait un mage, trois combattants et deux archers. Un groupe équilibré, et capable de faire face à un n’importe quelle menace, en somme. Il tira sa lame de son fourreau, et se mit à courir vers eux, bouclier levé. Il avait la nuit dernière placé sur ce dernier une rune d’amortissement, lui garantissant  de mitiger avec efficacité les chocs reçus. Si des flèches frappèrent sa protection, il ne les sentit pas. Ce ne fut que lorsqu’il vit le mage adverse incanter en pointant le doigt dans sa direction qu’il changea de tactique. Ils ne savaient pas encore de quoi il était capable, aussi décida-t-il de jouer sur l’élément de surprise. Il s’éleva dans les airs, propulsé puissamment par les deux socles de pierre qui s’étaient soulevés brutalement sous ses pieds. Il retomba derrière le groupe, alliant la force naturelle de son impact à sa magie pour provoquer un choc qui déstabilisa le groupe entier et souleva un épais nuage de poussière. Il égorgea le mage sans perdre de temps, avant de passer à la cible suivante. Le combattant ennemi bloqua sa lame avec la sienne, et le choc envoya de lourdes vibrations dans l’avant-bras du guerrier.

Tuer.

S’il y avait une chose qu’il appréciait, c’était le combat. Mesure sa force, sa vitesse et son intelligence à celles de son adversaire, le surpasser, prouver qu’il était le meilleur… Il aimait ça. Son bras frappa une nouvelle fois. Et encore une. Et une fois de plus. Jusqu’à ce que par sa simple supériorité physique, il ne brise la garde de son ennemi et ne lui enfonce l’acier de sa lame dans le crâne. Il la retira, rugissant, et regarda autour de lui. La poussière commençait à retomber, et si un des arches étaient encore étendu à terre, sonné, les autres commençaient à reprendre leurs esprits. Il envoya une volée de pierres sur le plus proches, avant de se diriger vers l’archer encore valide. Toujours éliminer les cibles les plus faibles en premier. Il tenta vainement de le tenir à distance avec sa dague, mais Hanskarl ne fit aucun effort pour se défendre. L’acier de seconde main de la lame n’aurait su traverser son armure, de toute façon.

Ecraser.

Sa main se posa sur la gorge de sa victime, et son gant de fer broya sa nuque, envoyant le paquet voler au loin. Oui. Il lui en fallait plus. Sa respiration était haletante, et l’on pouvait voir la fumée qui sortait de sa bouche à chaque expiration. Son sang orc l’emplissait de la rage martiale de ses ancêtres, et il sentait son esprit tout entier se tourner vers un seul et unique but.

Mort.

Il devait

Annihiler.

Garder le contrôle. Il contrôlait la rage, et non l’inverse. Encore deux guerriers debout. Une flèche se ficher dans la gorge de l’un deux, et son compagnon fit l’erreur grossière de tourner un instant la tête pour voir d’où venait cette dernière. Regrettable. Hanskarl se rua sur lui, plongea rapidement son fer dans ses entrailles. Un mouvement simple, rapide et efficace. Il la retira, et regarda autour de lui. Après avoir achevé l’archer qui avait perdu connaissance lors du premier impact, il se dirigea de nouveau dans la mêlée.

Il ne sut pas dire combien de temps dura encore l’affrontement. Il en ressortait avec l’armure cabossée, et savait que si elle l’avait protégée de nombreux coups, il aurait surement les membres douloureux pendant un long moment et de nombreux bleus. Il fallait être un véritable génie pour tuer un bon guerrier dans une armure de plaque. Et être en pus de ça doté d’une réelle force de frappe. On ne trouvait généralement pas ce genre de combattant chez les souillures qui composaient les rangs de ces bandits. Il pesta un moment, se rappelant qu’il avait oublié d’en capturer un, et décida de se diriger vers l’archer qui l’avait assisté plus tôt. Il était toujours bon d’avoir quelqu’un pour protéger ses arrières, et s’assurer, même durant le temps d’une mission, le soutien d’un bon arc était toujours quelque chose de sage. Il finit par le trouver, et s’approcha de lui, le casque sous le bras, souriant d’un air aussi chaleureux que possible, avant de l’aborder :

" Merci pour tout à l’heure, l’ami... Je m'appelle Hanskarl, et toi ? "

Il tendit sa main, prêt à échanger une poignée…
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Wolfgang Oxford



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Wolfgang Oxford
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Race : Seraphin-oracle
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Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] _
MessageSujet: Re: Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl]   Le poison se trouve dans la queue. [Wolfgang/Hanskarl] EmptyVen 4 Avr 2014 - 11:59

Les bandits sortaient de partout. Le petit groupe que formait au départ l’ennemi devint une réelle menace et les gardes en eurent rapidement plein les bras. Inférieur en nombre, ils devaient déployer maints efforts pour garder leurs opposants à distance des marchants. Ces derniers étaient pour la plupart debout sur leur charriot, un poignard ou une épée à la main, prêts à défendre leur marchandise, mais pas à venir en aide aux combattants.
De son côté, Wolfgang regarda de tous les côtés afin de voir où était Grimm le Gris et s’il avait quelque chose à voir avec tout ceci. Toutefois, celui-ci était au prise avec des bandits comme tous les autres et n’hésitait pas à tuer son adversaire. Néanmoins, il dut s’intéresser à sa propre situation quand un mouvement capta son attention. Un homme courait en direction avec sa hache sur le point d’être lancée. Le jeune homme n’attendit pas plus longtemps pour décocher la flèche. Il talonna son cheval afin de se porter vers l’avant du convoi. Il ne manqua pas de tuer deux autres bandits sur son chemin. Il n’eut aucun mal à repérer le capitaine monté sur son cheval baie d’où il hachait ses adversaires de sa hallebarde.

-Capitaine, le front droit maintient à bonne distance l’ennemi mais le gauche risque à tout moment de craquer.

Hook donna une série d’ordre et partit avec un groupe d’une dizaine de soldats. Un guerrier imposant massacrait à lui seul un groupe de bandits. Wolfgang banda son arc et tira. La flèche fit une trajectoire parfaite et l’un des hommes s’effondra au sol, le cou transpercé d’une flèche. L’archer fit tourner son cheval et repartit dans une autre direction. Dans sa course, il ne vit pas l’ennemi qui sortit de derrière un charriot et qui le précipita sur le sol. Sonné, le jeune homme chercha son souffle, mais à peine l’autre eut-il mit une dague sur sa gorge qu’il fut transpercé par une épée.
On lui tendit une main pour l’aider à se relever et le musicien constata que son sauveur n’était nul autre que Grimm le Gris. Tout sourire, il donna une bonne tape dans le dos de Wolfgang pour l’encourager. Avant qu’ils ne se séparent, un cor sonna au loin. Les derniers bandits s’enfuirent sans demander leurs restes.

-On les a eu mon gars, dit le quinquagénaire avant qu’il ne le plante là pour aller rejoindre ses propres compagnons.

Laisser seul, l’archer commença à récupérer ses flèches reconnaissables par un empennage en plume de corbeau. Il fut toutefois arrêter par le guerrier imposant qu’il avait aidé durant la bataille. Le musicien regarda la main qu’on lui tendait et la serra après un moment d’hésitation. Il fronça du nez devant les paroles anodines du dénommé Hanskarl. L’appeler l’ami était un peu prématuré et Wolfgang cherchait tout sauf des amis parmi le groupe chargé de la protection du convoi. Il était là pour tué Grimm le Gris. Néanmoins, l’autre lui avait donné son nom et il devait en faire autant. Enfin presque…

-Matias, mon nom à moi c’est Matias.

Il ne savait pas quoi dire de plus et retira sa main de celle du guerrier. Le jeune homme était tout petit en comparaison avec son interlocuteur. Il songea qu’ils étaient l’opposé de l’autre et cette pensée ne fit qu’accentuer son malaise. Il en fut libéré lorsque le Capitaine Hook ordonna qu’on reprenne route. On s’arrêtait plus tard pour la journée enfin de s’occuper des blessés, mais il désirait mettre le plus de distance possible entre lui et les champs de bataille. La perte d’effectif avait obligé le commandant de revoir la division de ses troupes. C’est ainsi que Wolfgang fut jumelé avec Hanskarl et Grimm le Gris. Ces derniers étaient assis sur le wagon alors que le jeune homme chevauchait sa propre monture.
Grimm ne tarda pas à engager la conversation avec le guerrier. Il se présenta comme Gaston, un ancien soldat du royaume.

-C’est triste d’avoir perdu des hommes aujourd’hui, mais, entre vous et moi, j’dois dire que nous avons eu de la chance. À deux contre un, nous aurions pu tous y passer, mais une chance qu’vous étiez là.

Il émit un rire tonitruant qui brisa le silence de mort qui s’était installé sur la caravane.

-J’vous ai vu vous battre tous les deux et l’ennemi a bien eu raison de s’enfuir – il toucha le bras d’Hanskarl – tu es que tu muscles toi –il regarda ensuite Wolfgang – et toi on dirait que t’es né avec un arc à la main. J’ai juste à me tenir près de vous et j’risque pas de mourir.

C’en était trop pour le jeune homme. Sa machoire se crispa et il serra plus fort ses mains sur les rênes. La dernière chose qu’il désirait était de sauver la vie du meurtrier et le préférait planter sa dague dans le cœur de se dernier. En plus, le savoir dans ses parages, lui permettrait certes d’accomplir plus subtilement sa vengeance, mais il était lui-même en danger des attaques traitresses de Grimm. Durant ce temps, le vieil homme continuait à parler avec le guerrier imposant s’arrêtant à l’occasion pour laisser l’autre répondre, mais il effectuait un monologue plus qu’autre chose sur des histoires de femmes et d’incroyables aventures.
Le capitaine Hook vint les voir à la fin de la journée pour leur annoncer l’arrêt du convoi pour la journée. L’attaque les avait retardés et ils allaient devoir passer la nuit dehors.
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