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   Personnage

La jeune elfe possède un arc blanc comme la neige, qu'elle a elle-même taillé dans le cœur d'un arbre noble et d'une solidité à toute épreuve, ce qui a donné à l'arc la même qualité ainsi qu'une souplesse délicate. Reconnaissable entre mille, elle y a gravé sa promesse à la Nature, la protéger contre les humains et leur mal destructeur. Même si la jeune elfe fait en général tout pour éviter un combat au corps à corps, elle possède aussi deux dagues sœurs, l'une blanche au manche noir gravé d'écritures elfiques blanches et l'autre tout son inverse. Ses deux armes lui permettent en temps normal de cueillir les végétaux dont elle a besoin et de préparer ses proies (lorsqu'elles sont comestibles, car l'humain c'est pas bon). Sa seule protection physique est une simple cape noire aux nuances variantes (cape elfique, cela va de soi), assez épaisse mais malheureusement pas à l'épreuve des lames et des flèches, on peut donc dire qu'elle n'a aucune armure.  La jeune elfe possède aussi une grande sacoche où elle transporte ce dont elle a besoin, ainsi que quelques poches cachées ça et la dans sa tenue qui peuvent contenir quelques potions bien utiles.

Ses qualités d'elfe la rendent redoutablement discrète et agile, en particulier en foret où seuls ses semblables avertis arrivent encore à la détecter. Sa souplesse lui permet d'évoluer en toute liberté entre les branchages ou sur les toits de la ville (pour le peu de fois où elle y reste). Peu apte au combat au corps à corps, elle a tout de même une capacité d'esquive accrue et une vitesse supérieure aux humains qui lui permettront notamment de s'éloigner de son ennemi. Elle compense souvent son manque de force brute par divers procédés, allant de l'utilisation de la force adverse à celle de divers outils improvisés (une branche souple, ça peut faire mal). Son équilibre est quant à lui sans faille, lui permettant de jouer les funambules là où peu de gens ordinaires peuvent la suivre.

Nariwen possède aussi quelques capacités magiques, en majorité représentées par son contrôle de l'air. Très instinctif, ce dernier lui pompe quand même une dose non négligeable d'énergie. Cette capacité lui sert parfois lors de certains tirs compliqués entre les arbres, mais le plus souvent, cela reste une capacité défensives importantes. Plus rarement, cela lui permettra de défouler sa colère sur autre chose que les humains... Ses éléments secondaires qu'elle apprend à manier depuis ses 50 dernières années sont la Lumière et les Ténèbres, mais ce contrôle est encore très éprouvant pour elle, quoique redoutable. Les autres éléments ne sont maîtrisés qu'à des stades très peu avancés (allumer un feu, mais jamais très puissant, évaporation de l'eau en petite quantité, légère décharge électrique, etc...) et elle ne s'en sert pas souvent.

Son éducation d'elfe lui a donné une grande connaissance en matières d'herbes et de leurs effets, ainsi que les bases en alchimie. Sa haine et son expérience avec les humains font qu'elle reconnait leur odeur parmi celles des autres races. D'autre part, son expérience avec les animaux lui a appris à manier le pouvoir de son regard avec une grande habileté. Elle peut faire comprendre au moins sensible des humains ce qu'elle veut. Mais le prix de cette capacité lui a aussi causé quelques tracas. En effet, quelqu'un d'avisé, d'observateur, pourra très vite percevoir ce qu'elle ressent et lire en elle. Ce qui, généralement, ne plait pas du tout à la jeune elfe !

Chaque elfe est lié à la Nature, mais chacun un peu différemment. La spécialité de Nariwen, c'est son don surnaturel à se fondre dans tous les groupes d'animaux, sans exception connue pour le moment. Plus que de la connaissance, elle perçoit tout ce qui fait chaque animal, chaque meute, chaque troupeau. Elle se fait donc généralement facilement accepter de toutes les bêtes, tout poils, écailles et plumes confondus. Cela lui permet aussi de connaître l'age, la santé et les autres spécificités de chaque individus croisés. Mais cette capacité ne fonctionne que très peu avec les Humanoïdes, qui sont beaucoup plus complexes que les animaux. C'est aussi pour cela que Nariwen reste très solitaire et qu'elle a beaucoup de mal à s'inclure dans la société.

Approchez... Venez, approchez de cette douce elfe. De loin, avec sa cape, vous ne discernerez qu'une ombre fluide et élégante qui peut disparaitre à n'importe quel instant. Bien que grande pour une elfe du haut de ses un mètre cinquante sept, elle sera à vos yeux d'humains, petite et frêle. Mais comme  le roseau qui résiste aux tempêtes, ne vous faites pas d'illusions, la briser serait une épreuve colossale pour vous. Fine et souple, son corps est semblable à celui d'un chat, tant en apparence que sur ses capacités. Lorsque l'Archère enlève sa cape, vous apercevez alors une peau blanche à peine halée par sa vie en extérieure, comportant quelques rares cicatrices sans intérêt, hormis une. Une longue cicatrice épaisse courre le long de son flanc, lui rappelant constamment pourquoi elle hait les humains. Approchez-vous encore et regardez maintenant son visage. Les traits fins et la beauté des elfes sont certes indéniables, mais les détails sont tout de même uniques. Un nez fin qui remonte légèrement, des lèvres bien dessinés et un peu rosées et de longues oreilles fines, vous ne les remarquez que peu. Ce qui vous attire, ce sont ses yeux, ces deux perles bleues turquoises aux multiples reflets qui sont remplis d’émotions complexes et vives. Un visage doux, encadré de long cheveux lisses et soyeux. Ils sont noirs semble t-il, mais des nuances bleues se mélangent à d'autre tirant vers le châtain rendant sa chevelure unique. Maintenant fermer les yeux, et sans un bruit, elle disparaîtra. Et souvenez vous, que peu d'humanoïdes ont vu ce visage ces cinquante dernières années...

Prenons la même démarche, mais entrons maintenant dans l'esprit même de la jeune elfe. Sans le savoir, beaucoup d'habitant du Pays qui ont traversé la forêt ont croisé Nariwen. Elle n'aime pas se faire remarquer, elle reste très souvent discrète, et ne se fera remarquer que lorsqu'elle le voudra, ce qui, entre nous, n'arrive pas souvent ! Solitaire, Nariwen ne vit qu'avec les animaux de la forêt et fuit même les siens. Et si sa cabane est cachée au cœur d'un énorme chêne plus proche que l'on croit de la ville, c'est seulement car il lui faut souvent des fournitures qu'elle ne peut faire elle même. Elle ne parle que peu, et seulement si elle y est obligée lorsqu'un humains lui fait face. Un côté méprisant et sadique envers les humains se doublent d'un plaisir assez malsain à les chasser. Pas très elfique tout cela, me direz-vous. Mais si vous n'étiez pas humains et si vous alliez avec elle en forêt, vous découvririez la vraie elfe, l'elfe lumineuse qu'elle était. Rayonnante de bonté, elle surveille la forêt tout au long de ses balades, essayant de rétablir la paix dans le cœur des animaux torturés par la haine émanant des humanoïdes. Elle n'a pas son pareil pour stopper une bagarre entre deux espèces et vous la verrez souvent avec des bébés animaux entre les jambes, tandis qu'elle chante doucement un air elfique dont le sens des paroles dépassent le sens même des mots choisis parmi ceux de notre Langue. Nariwen ne connait l'amitié que dans le sentiment qui la lie aux animaux qu'elle connait le mieux, et ne connait pas du tout l'amour, qui est pour elle une fable dont elle ne sera jamais victime. Seul celui qu'elle voue aux animaux est réel à ses yeux, et ne correspond en rien à ce que les hommes ont en tête quant ils invoquent ce mot.

Jusqu'à ses 97ans, Nariwen avait tout d'une elfe normale, si l'on peut dire. Elle faisait partie intégrante de sa famille et apprenait à être une elfe exemplaire, respectueuse de la Vie et de la Nature, sachant la protéger et l'exploiter. Son nom lui vient d'ailleurs de son clan d'origine, un clan elfique qui a pour Unique but de protéger la forêt quoi qu'il arrive dans le reste du monde. Et la jeune fille était bonne en ça. Très vite, les autres membres du clan la surnommèrent "la meneuse", en rapport avec sa capacités à s’introduire dans tous les groupes d'animaux et à les mener vers où elle désirait. Seulement, rien n'était destiné à rester ainsi, et la noirceur de ce monde fini par déteindre sur son âme pure.

Un jour de sa 97ème année, des hommes vinrent en grand nombre à la lisière de la forêt où elle et son clan étaient établis. Il commencèrent à couper les arbres, encore et encore. Sans attendre une seule seconde, Nariwen voulu réagir. Mais son chef de clan s'y opposa : "ce sont les Hommes du Royaume, ils obéissent à leurs ordres, nous n'y pouvons rien." dit-il à la jeune elfe. Mais elle ne l'entendit pas ainsi. Elle alla jusqu'à la zone où se trouvait les hommes et les observa. C'est là qu'elle vit le mépris avec lequel il considérait la nature, les animaux perdus à qu'ils avaient enlevé leur foyer... L'elfe rentra dans un colère foudroyante et une tempête se leva sur la foret. Elle sortit son arc blanc et tira inlassablement. Pas une fois, elle ne rata sa cible. Ce fut un vrai massacre, et la cinquantaine d'homme qui était venu mourra. Seul deux hommes purent en réchapper et rapporter cela chez eux. La tempête de son côté avait fait voler en éclat les arbres qui avait été abattu et un de ses éclats était rentré profondément dans le flanc de l'elfe. Mais elle ne ressentait pas la douleur à ce moment-là. Quand Nariwen arrêta enfin sa folie, elle se sentit pleine d'une satisfaction certes malsaine, mais qui lui convenait totalement. Elle rentra alors chez elle, arrachant au passage nonchalamment l'éclat de bois de sa hanche.

Mais ce qu'elle avait fait avait un prix et son clan le lui fit bien comprendre. De leur regard, de leur posture, ils lui dirent qu'elle n'était plus des leurs, qu'elle était plus des leurs. La jeune elfe, bien qu'empli d'une grande tristesse, pris ses affaires et s'en alla sans un regard en arrière, se jurant tout de même de prendre sa revanche sur les humains chaque fois que l'occasion se présenterait à elle. C'est ainsi que Nariwen s'établit dans son chêne près de la ville, apprenant le fonctionnement de cette dernière et créant sa nouvelle vie. Et c'est plus de soixante ans après cette tuerie que nous retrouvons notre elfe, aussi noire que les ténèbres avec les humains, aussi lumineuse que la vie au milieu de la Nature.

Test-RP
   
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Néro, Elem est venu ici...