''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]

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Sirina Dubarson

Chercheuse Botaniste

________________

Sirina Dubarson
________________


Race : Humain
Classe : Guerisseuse
Métier : Botaniste
Croyances : Dieu de la Pluie
Groupe : Royaume

Âge : 26

Messages : 99

Fiche de Personnage : Il était une fois ..


Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] _
MessageSujet: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyJeu 19 Fév 2015 - 0:58

C'était une fraîche matinée durant laquelle une jeune femme était profondément en train de dormir dans son lit en bois, les couvertures remontées jusqu'à son cou, la jeune brune dormait d'un sommeil de plomb, elle semblait même parfois ne pas respirer, ce qui avant alarmait sa pauvre mère. La jeune botaniste se leva aux aurores, ouvrit ses yeux noisettes et contempla comme chaque matin sa chambrée. Il était vrai qu'elle se sentait parfois seule, mais c'était elle seule qui avait choisie de quitter sa mère et son beau père pour vivre sa vie comme elle l'entendait.

La jeune guérisseuse s'assit sur son lit et s'étira comme ferait n'importe quel chat, elle était vêtue d'une robe de chambre blanche et d'un bonnet pour dormir, car la jeune femme tenait énormément à sa chevelure brune qu'elle arborait comme un bijou. C'est alors que Sirina se mit debout et marcha pieds nus jusqu'à sa fenêtre qui donnait sur une petite ruelle, elle aimait respirer l'air frais matinal, cet même air qui lui semblait bénéfique. Puis elle s'habilla d'une tunique marron foncée arrivant aux genoux et d'un pantalon noir assez large la laissant libre dans ses mouvements. La botaniste chaussa ses bottines noirs et coiffa ses cheveux en un chignon en l'air, laissant retomber quelques mèches rebelles.

Sirina fit son lit et plia soigneusement sa robe de chambre ainsi que son bonnet en satin, les plaçant ainsi sous son oreillers en plume d'oie. Puis la jeune femme enroula sa cape noir autour de ses épaules et mit sa capuche, avant de quitter sa demeure. A cette heure matinale, les marchands avaient sûrement plusieurs nouvelles choses à montrer aux habitants du royaume. La jeune brune marchait doucement en arpentant les différentes ruelles qui menaient au marché centrale, ce même marché dans lequel elle trouvait tout ce qu'elle cherchait. Après plusieurs minutes de marche, Sirina arriva et contrairement aux heures en après midi, ce matin là le marché était pratiquement vide, excepté quelques villageois, qui comme elle, avaient choisi de faire leurs emplettes aux aurores.

Elle n'était pas venu pour ses achats concernant son métier de guérisseuse, non aujourd'hui elle était venue en tant que simple acheteuse, afin de remplir son garde manger, il lui manquait deux œufs de poules, et quelques légumes de saisons. Un marchand non loin d'elle proposait des patates douces pour quelques pièces d'or. La jeune brune se stoppa devant le stand et demanda alors au marchand

« Bonjour Monsieur, je voudrais deux œufs frais, trois patates douces et quelques orties s'il vous plait »

Le marchand pesa alors les différents achats de la jeune brune et lui dit

« Voila Mademoiselle, cela vous fera trois pièces d'or »

Sirina lui tendit la main, avec la somme demandée, en échange le vendeur lui tendit un sachet avec des œufs bien emballés. La jeune brune heureuse avait son repas de l'après midi, ce sera une bonne soupe chaude d'orties avec quelques patates douces. Tout en continuant pour se rendre au cœur du marché elle tomba sur la foire, et put voir qu'une nouvelle animation avait fait son apparition. La Guérisseuse avança et put voir un bouffon qui semblait amuser la galerie qui applaudissait à chacune de ses âneries, c'était l'une des premières fois que Sirina voyait ce genre de représentations, cependant elle resta malgré elle, comme hypnotisée par ses pitreries qui faisaient rire quelques passants.

Le jeune homme portait un costume qui le ridiculisait encore plus, mais cependant ceci ne prenait pas sur la jeune fille, non pas qu'elle n'aimait pas, elle ne savait pas pourquoi certaines personnes devenaient comme ça. Curieuse elle resta tout de même, jusqu'à la fin de son spectacle, il restait tout de même agréable à regarder, même si il portait des habits très colorés.

Les gens commençaient à partir, mais la jeune brune resta au milieu de la place, pratiquement seule, toujours debout à le regarder, essayant de savoir si elle ne l'avait pas déjà croisé quelque part. Elle ne savait pas pourquoi mais maintenant qu'il était plus visible, la botaniste semblait l'avoir déjà croisé à un moment de sa vie, il était sûrement du royaume. Après tout c'était l'une des premières fois que la jeune femme pénétrait dans la foire, elle n'y avait jamais mit les pieds auparavant, mais ou avait elle pu le croiser ? Cela elle ne s'en souvenait plus du tout.  

Après quelques minutes elle tourna sa tête une fois à droite, puis à gauche, et remarqua qu'elle était seule, qu'allait-elle faire ? Lui parler ? Peut être était il occupé ? 

« Heu, Bonjour... Vous êtes ici tous les jours ? »

La jeune fille sentit ses joues rosir légèrement, elle venait de dire une bêtise, il était certain qu''il était la à plusieurs moments de la journées, voir même tous les jours. La botaniste se gratta le crâne comme pour faire passer sa gêne, mais bon cela ne fonctionna pas trop, il fallait dire qu'il était rare qu'elle parle comme ça à un homme, et surtout lorsque celui ci était agréable à regarder.
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Corwin Enlus



________________

Corwin Enlus
________________


Race : Humain
Classe : Roublard
Métier : Bouffon
Croyances : Aucune
Groupe : Royaume

Âge : 22 ans

Messages : 8

Histoire de Personnage : Après avoir perdu sa famille adoptive étant enfant, Corwin a été élevé par un groupe de voleurs au sein de la capitale du Royaume.
Pratiquant à présent son talent pour le larcin aux quatre coins de la Ville, il exerce en plus de cela le métier de bouffon.

Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] _
MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyJeu 19 Fév 2015 - 14:51

Le soleil était à peine levé lorsque Corwin s’était dirigé vers l’esplanade de la foire. Il avait patienté dans l’ombre, observant le manège des forains, occupés à monter leur stand avant l’arrivée des premiers badauds. Un petit vent frais venait s’engouffrer sous sa cape, jouant avec les bouts de tissu aux couleurs vives et chaudes, et les faisant danser mollement. Dans le froid engourdissant, les iris d’émeraude scrutaient, observaient les moindres faits et gestes, malgré la vague torpeur.
Les yeux du jeune homme étaient appuyés par de lourds cernes. La nuit avait été courte. Les ordres de Brius, lui intimant de rester inactif pendant un moment, le frustraient profondément. Son maître se souvenait-il encore, ne serait-ce que de la sensation grisante lors du larcin ? A croire que non. Dérober les bourses des bourgeois durant les fêtes ou les marchés ennuyait profondément Corwin. Il aspirait au danger, le provoquait même parfois, jusqu’à tenter les choses les plus risquées. Après tout, pourquoi se contenter de menue monnaie lorsqu’on pouvait s’attaquer aux maisons mêmes.
Il renifla de dépit. Un jour, il partirait de cette cité. Peu importe son attachement à la troupe de Roublards, il ne se voyait pas finir sa vie, terré au fond d’une maison, sans autre compagnie que de vieux livres et des souvenirs poussiéreux et à moitié effacés. Sa vie n’était pas ici, elle ne le serait pas. Mais pour cela, il lui fallait de l’argent, et l’heure était venue d’amuser tous ces idiots pompeux.

Le monde commençait à affluer, se baladant au gré des stands et des appels des commerçants, braillant de concert et toujours plus fort au fil des heures. Des odeurs de parfums capiteux, mêlées à la transpiration et à l’ale éventée lui retournaient l’estomac. Il passa donc son masque blanc pour ne plus sentir ce mélange, ayant préalablement ramassé ses cheveux en catogan, puis il finit par sortir de l’ombre.
Les gens commencèrent alors à se rassembler autour de l’attraction vivante ; le bouffon avait démarré ses farces et cabrioles, insolent et fanfaron. La souplesse et la force, qu’il avait acquises au cours de ces dernières années, lui servaient grandement, lui permettant d’effectuer des prouesses acrobatiques à déclencher les vivats. Ses membres fusaient dans tous les sens, complétés par des séries de jonglage et de mime, et provoquant l’hilarité et la joie, ainsi que l’accumulation de nombreuses pièces.

La matinée se passa. Corwin arrivait à la fin de ses pitreries et donc au clou de son spectacle. Il retira son masque et l’élastique de ses cheveux mordorés, laissant apparaître un visage pâle aux traits dur, mais animés d’une certaine pureté glaciale. Le jeune homme attrapa quelques bâtons au bout enveloppé de tissu, et les trempa dans un seau de graisse, pour finalement y mettre le feu. Des langues de chaleur se mirent alors à virevolter tout autour de lui, provoquant l’angoisse ainsi qu’un plaisir non dissimulé des passants, espérant sans doute secrètement qu’un accident arrive et que le bouffon s’embrase. Estimant alors qu’il avait suffisamment diverti la foule pour aujourd’hui, il effectua une dernière pirouette et balança ses bâtons dans une flaque d’eau. Il salua brièvement sous le tonnerre d’applaudissements, et finit par ne plus prêter attention aux gens autour de lui.

Occupé à ramasser les pièces éparpillées sur sa cape, il entendit que quelqu’un s’adressait à lui. Par réflexe, il tâtonna discrètement sa botte, vérifiant que sa dague était toujours là, puis il se redressa. Ses yeux se posèrent sur le visage d’une femme ; ses traits étaient doux, et ses yeux noisette semblaient vouloir lui poser mille questions sans l’avouer. Quelques mèches de cheveux venaient lui barrer le visage, ajoutant un côté enjôleur à la femme déjà charmante. Peu habitué à ce qu’on lui adresse la parole, Corwin esquissa un début de sourire et fit un petit salut de la tête.


- Bonjour mademoiselle. Lorsque j’en ai la motivation oui, effectivement je suis là tous les jours.

Il se dit alors que son visage devait être couvert de traces à cause de la fumée de son dernier tour. Fouillant dans sa poche, il en sortit un bout de tissu et se dirigea vers la fontaine à quelques mètres, enjoignant silencieusement à la jeune femme de le suivre.
Trempant le tissu dans l’eau claire, il entreprit de retirer les traces charbonneuses, appréciant la fraîcheur sur sa peau. Derrière ses cheveux mi-longs, il ne put s’empêcher de contempler discrètement la silhouette face à lui ; les formes de la demoiselle avaient tout pour plaire, et il avait d’ailleurs noté quelques regards de passants s’y attarder depuis quelques minutes. Mais malgré cela, Corwin resta un moment sur son visage ; ce dernier était en tout point attrayant, mais cependant étrangement fermé. Elle avait des traits lisses, et à cela le jeune homme déduisit que le rire ne devait pas faire partie du quotidien de cette fille. Etant lui-même plutôt froid de nature, il se décida à paraître plus jovial afin de la rassurer, et lui offrit cette fois un sourire franc et une voix chaude.


- Je te prie de m’excuser pour mon apparence, je n’ai pas encore eu le temps d’enlever ce costume et de me nettoyer correctement.

*Je dois vraiment avoir l’air ridicule…*

- Je m’appelle Corwin, bouffon dans l’âme. Et toi, chère demoiselle, comment t’appelles-tu ?

Il faisait le malin mais en vérité il n’en menait pas large ; en dehors des bandes de voleurs il parlait rarement aux autres gens de la Ville, et son masque de bouffon n’aidait pas réellement à nouer des contacts. Quand bien même cela aurait été possible, il ne l’aurait pas forcément souhaité. Possédant un visage plutôt agréable, Corwin était cependant réputé pour sa froideur depuis son plus jeune âge. Mais cette femme lui avait adressé la parole, et tout chez elle engageait à la connaître malgré une certaine fermeture chez elle aussi. Le bouffon fit alors un signe de la main, proposant à la jeune femme de s’asseoir avec lui au bord de la fontaine.
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Sirina Dubarson

Chercheuse Botaniste

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Sirina Dubarson
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Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] _
MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyJeu 19 Fév 2015 - 16:09

La jeune brune observait le jeune homme ramasser quelques pièces que les passants déposaient depuis le début de son spectacle, elle se sentit un peu mal à l'aise à l'idée de n'avoir rien laissé, et le faire maintenant ne pouvait que la gêner encore. Un léger coup de vent vint s'engouffre dans sa cape faisant tomber son capuchon, dévoilant ainsi sa chevelure brune, la botaniste ne fit aucun geste pour la rabattre comme à son habitude. Après l'avoir interpellé, la jeune fille le vit se toucher sa botte, peut être l'avait elle surpris à parler ? Il ne discutait pas forcément avec les passants comme ça tout le temps. Le visage doux et sans sourire de la jeune femme le scrutait sans ciller, attendant sa réponse.

-Bonjour mademoiselle. Lorsque j’en ai la motivation oui, effectivement je suis là tous les jours

Sirina ne dit rien, elle comprenait tout à fait que faire le pitre tous les jours n'était pas une mince affaire, cela ne l'amuserait pas elle, cette jeune fille qui avait perdu parfois le goût au sourire, même goût aux gens qui l'entouraient, depuis que son père avait disparu de sa vie. La botaniste suivit le jeune brun en direction d'une fontaine afin que celui ci puisse se rafraîchir après ces heures de danses ridicules. La jeune femme resta debout à côté de la fontaine, posant son sac contre le petit muret et se laissa enivrer par l'eau calme et transparente de cette fontaine. Lorsque le jeune homme trempa un bout de tissu dans l'eau, Sirina fut ramenée à la réalité, et le regardait furtivement se nettoyer le visage qui était assez poussiéreux, ceci était normal car la foire était un lieu qui était constamment en mouvement, cet endroit se remplissait très rapidement, du fait qu'il s'agissait du cœur du Royaume. La foire égayait beaucoup les gens, surtout depuis la mort du roi.

- Je te prie de m’excuser pour mon apparence, je n’ai pas encore eu le temps d’enlever ce costume et de me nettoyer correctement.

Sirina venait de voir un sourire se dessiner sur le visage du jeune homme, ce qui le rendait beaucoup mieux. Après tout elle ne pouvait lui en vouloir, elle même ne souriait pas facilement aux premiers abords, mais cette fois-ci, elle lui sourit également mais légèrement. Son apparence ne l'importait pas du tout, la jeune femme ne jugeait jamais les gens aux premiers instants, car elle même était très discrète. Quoi qu'il en soit cette façon de se vêtir lui permettait de gagner quelques pièces d'or pour vivre, tout comme Sirina qui vendait ses remèdes de guérison pour vivre. C'est alors qu'elle prit la parole.

« Ne t'inquiètes pas ce n'est pas grave, cela ne change rien que tu sois vêtu de la sorte. »

La jeune botaniste sentait chez ce jeune homme une froideur, et se demandait même si il avait déjà parler avec d'autres personnes lorsqu'il se déguisait de la sorte, peut être était il gêné de sa tenue vestimentaire. Puis la jeune femme vit que cet homme venait de lui faire signe pour s’asseoir au bord de la fontaine, ce qui ne lui déplaisait guère, car ses pieds commençait à lui faire mal. Ne sachant que faire, la jeune femme détacha sa chevelure qui retomba délicatement sur son dos en ondulant, et se refit rapidement un autre chignon beaucoup plus serré que le précédent.

-Je m’appelle Corwin, bouffon dans l’âme. Et toi, chère demoiselle, comment t’appelles-tu ?

Crowin ? Il se nommait donc comme ceci... Ce nom ne disait rien du tout à la jeune guérisseuse qui pensait fortement l'avoir croisé quelque part, après tout peut être l'avait elle confondu avec un autre, car elle habitait dans le royaume depuis sa tendre enfance. C'est alors qu'elle décida de s'adoucir un peu plus, elle ne voulait pas paraître hautaine ou encore ennuyée par cette conversation.


«  Je m'appelle Sirina, je suis guérisseuse, je fais des remèdes à partir de plantes, c'est comme ça que je gagne ma vie »

Elle plongea son regard noisette, dans celui du jeune homme qui n'était pas si différent qu'elle au fond, lui aussi était maladroit dans sa façon de parler, et semblait également être morose. Après quelques instants, la jeune brune détourna son regard et le posa alors sur son sac, que pouvait-elle lui dire ?

« Tu vis ici depuis longtemps ? »

Cette question allait sûrement l'aider à savoir si ils s'étaient peut être croisés quelques semaines voir même quelques années auparavant, car ce visage lui était familier qu'elle ne pouvait se persuader de l'avoir confondu avec un autre.
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Histoire de Personnage : Après avoir perdu sa famille adoptive étant enfant, Corwin a été élevé par un groupe de voleurs au sein de la capitale du Royaume.
Pratiquant à présent son talent pour le larcin aux quatre coins de la Ville, il exerce en plus de cela le métier de bouffon.

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MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptySam 21 Fév 2015 - 15:58

- Enchanté alors, Sirina.

Corwin lui adressa un léger sourire. Mais lorsqu'elle lui posa la question concernant sa vie au sein de la Ville, il demeura songeur. Sa voix se fit basse, comme s'il parlait pour lui-même.

- A vrai dire, j'ai l'impression d'y avoir toujours vécu.

Le jeune homme se ferma alors quelque peu, resserrant légèrement ses membres contre lui. Les années passées en compagnie de la troupe de voleurs et de ses mentors lui avaient obscurci l'esprit, jusqu'à ne lui laisser plus que quelques bribes de souvenirs; des champs, le son d'un rire, des caresses dans ses cheveux. Tout cela semblait presque n'avoir jamais existé. Alors, oui, on pouvait dire que toute sa vie se résumait à la cité bruyante.

- Il est même sans doute possible que nous nous soyons déjà croisés. Je sais que je ne suis pas né ici, mais depuis mon enfance cette ville est tout ce que je connais du Monde.

Il renifla.

- Pitoyable, hein...

Corwin finit par secouer la tête afin de chasser les idées commençant à le submerger. Arrêter de penser au passé. Juste partir. Partir d'ici, se barrer au plus vite et laisser toutes ces ruelles, cette crasse, ces gens derrière lui. De nombreuses personnes arpentaient encore la place, alors que le soleil atteignait son zénith. Le jeune homme fut pris d'une bouffée de mépris; il ne réussissait pas à se mettre dans leur peau, se cantonner à cette vie, travailler, faire son marché, aller à la taverne, et attendre de finir ses jours en espérant que tout aille pour le mieux. Il pouvait plus ou moins comprendre que tout le monde n'aspirait pas à...vivre réellement. Mais sa place n'avait jamais été ici, et pour cela il allait continuer de mener sa petite quête personnelle, et dérober tout ce qu'il pourrait, histoire de réveiller un peu les bourgeois avinés et pompeux.

Il regarda la jeune femme en coin. Elle, comme tous les autres, le croyaient simple bouffon, juste bon à amuser la galerie et à ramasser des pièces sur une cape rapiécée. Ou peut-être pas. A lire dans ces yeux, Corwin doutait que Sirina soit du même acabit que tous les pauvres hères circulant autour d'eux. Malgré un visage doux, son regard n'en demeurait pas moins étrangement glacé, provoquant la curiosité chez le bouffon.


- Les gens aiment se divertir en regardant quelqu'un faire le mariole. Et je ne leur en veux pas, se moquer de son prochain est plutôt un trait commun à toute notre espèce. Je serais d'ailleurs mal placé pour critiquer cela puisque je gagne mon pain là-dessus. Seulement...

Il se leva tout en parlant, étendit ses bras vers le ciel, provoquant un craquement glauque le long de sa colonne vertébrale et porta de nouveau son regard sur Sirina.

- ...seulement tu fais un peu tâche parmi tous ces gens.

Corwin leva tout de suite ses mains en guise d'apaisement, et sourit.

- Ne te fâche pas, le terme est peut-être un peu dur mais c'est un compliment en réalité. Tu ne sembles pas faire partie de la foule, venir du même moule que tous les autres.

Il s'inclina légèrement, prenant une voix légèrement séductrice.

- Et pour cela, je suis ravi que tu aies entamé la conversation.

Il se saisit délicatement de la main de Sirina, et lui accorda un baise-main. Corwin avait beau être un bouffon et un voleur, il n'en était pas moins desserti de bonnes manières.

- Et dis-moi, Sirina, toi-même as-tu toujours vécu ici ? A bien y réfléchir, ton visage ne m'est pas inconnu...
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Sirina Dubarson

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MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptySam 21 Fév 2015 - 16:45

La jeune brune avait remarqué que sa dernière question avait légèrement dérangé le jeune homme qui s'était quelque peu fermé, ses paroles froides n’eurent aucun effet sur la jeune botaniste qui était elle même parfois amère avec le monde qui l'entourait. Cette amertume qu'elle avait forgée depuis son enfance, après tout personne n'avait la même histoire, et il était possible que la question concernant le royaume lui avait fait ressurgir quelques souvenirs douloureux. Cependant Corwin semblait croire qu'il avait toujours vécu sur ces terres, et qu'il n'était pas impossible qu'ils avaient pu un jour se croiser au détour d'une ruelle, ou même dans un autre endroit.

Sirina resta silencieuse en écoutant attentivement les dires du jeune brun, elle apprit alors qu'il n'était pas né ici, contrairement à elle. Ne voulant pas rentrer dans les détails, la jeune femme décida d'en rester là, car les explications du jeune bouffon étaient assez floues. Le regard de la guérisseuse se posa alors sur le sol, lorsque Corwin renifla en disant que c'était pitoyable, la jeune femme n'avait aucun avis à donner, alors elle resta de marbre. Un silence s'installa entre les deux personnes, rendant la jeune fille mal à l'aise, l'avait elle blessé à ce point ? Posant un regard furtif sur le jeune homme, elle put remarquer qu'il venait de secouer la tête, puis Sirina reposa son regard vide sur le sol, elle n'était pas très à l'aise pour réconforter des gens. C'est alors que la botaniste laissa le temps couler, et put constater que le soleil brillait de mille feux, et semblait réchauffer cette douce journée. La place du marché ne se désemplissait pas, les villageois, petits et grands, venaient et partaient avec parfois des sacs aussi gros qu'eux.


Le jeune homme parla alors de son métier de bouffon, ce même passe temps qui l'aidait à gagner son pain. Les bouffons n'avaient jamais fait rire la jeune femme, peut être parce qu'elle n'avait pas le même sens de l'humour que tous ces gens riant à n'importe quelle pitrerie. C'est pourquoi elle comprenait tout à fait ce qu'il pouvait ressentir, amuser la galerie n'était pas forcément gratifiant pour tout le monde, surtout lorsqu'on avait un passé douloureux. Sirina l'observa se lever en parlant, elle même parfois aimait bien parler debout, on était beaucoup moins limité dans les gestes, c'est alors que le jeune homme étendit les bras vers le ciel et lui dit qu'elle faisait tâche parmi toute cette population, ceci fit sourire la jeune fille, il était vrai qu'elle n'avait pas la même vision que tous ces gens, cela lui faisait plaisir d'être vu comme une personne unique. Depuis longtemps la jeune brune le pensait, mais le fait d'entendre une autre personne lui redire, cela voulait dire qu'elle avait raison. C'est alors qu'elle répondit avec un sourire amical

« Merci, je le prends comme un compliment... Je me suis toujours sentie à l'écart, seule, surtout que depuis ma mère et mon beau père ont quitté le Royaume... Je ne vis que pour moi même, je n'aime pas trop me mélanger, non pas que je ne veux pas, mais je n'y arrive pas... »

La jeune botaniste venait enfin de s'ouvrir un peu à ce bel inconnu, parfois oui elle se sentait seule dans son monde, elle n'était admirée que par ses remèdes miracles pour la plupart, mais jamais pour sa propre personne, et cela ne l'embêtait pas. Elle avait été toujours froide, mais malgré tout si elle pouvait aider des gens, elle le faisait, combien de fois avait elle soulager des malades, en les aidant soit à rendre l'âme sans souffrir, ou même à aider certaines femmes à enfanter sans douleur, tout ceci à l'aide de remède concoctées à base d'herbes médicinales. Cette froideur qu'elle avait nourri avant tout suite au départ de son père, qui n'avait pas jugé nécessaire de rester en contact avec Sirina... Pendant longtemps elle avait haït les gens du Royaume, mais depuis quelques années elle avait réappris à vivre sereinement.

La jeune brune fut touchée par tant de gentillesse de la part d'un homme, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était ouverte de la sorte, peut être avait elle trouvé une personne sincère sur qui compter ? Elle même était ravie d'avoir fait la démarche de l'aborder, car cette solitude commençait à la peser, elle ne parlait que très rarement du fait qu'elle vivait seule, les seules paroles étaient des incantations qu'elle marmonnait lors de préparation de breuvages médicaux. Lorsque Corwin lui prit la main pour lui faire un baise-main, la jeune botaniste rougit légèrement, cette dernière sourit cette fois ci d'une façon assez charmeuse.

«  Je suis née ici, j'ai grandis ici avec mes parents, et depuis maintenant quelques années je vis seule... »

Allait elle s'ouvrir encore ? Où allait elle garder son histoire pour plus tard. Sans même réfléchir la jeune femme décida tout de même de raconter quelques passages de sa vie.

« J'ai vécu avec mes parents jusqu'à l'âge de mes neuf ans, suite à ça mes parents se sont séparés, je n'ai plus revu mon père et ma mère se remaria et quitta le royaume avec son nouvel époux lorsque j'avais une bonne vingtaine d'année.. Et toi ? »
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MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyVen 27 Fév 2015 - 19:03

Ses doigts s'agitaient machinalement en écoutant les paroles de Sirina. A croire qu'ils étaient finalement bien plus nombreux qu'il ne le croyait à ne pas se sentir à l'aise au sein de la ville. Tous ces gens grouillant comme de besogneuses petites fourmis, à travers une constante odeur de fumée et de crasse. Brius parlait parfois de finir ses jours à la campagne, isolé du brouhaha perpétuel ;; habiter une petite maison et passer son temps à apprécier les choses simples et le contact de ses vieux livres. Et plus Sirina lui racontait son passé en quelques mots, plus il se disait qu'une telle envie n'était pas incongrue.

Mais Corwin commença à se sentir légèrement mal à l'aise. L'histoire de Sirina n'en était pas directement responsable, cependant sa propre vie ne pouvait être dévoilée à une personne à peine rencontrée, et encore moins en étant entourés d'un troupeau de crétins avinés. Les règles des Roublards consistaient en l'unique barrière capable de protéger son groupe des Capes Blanches et des autres milices. Le secret faisait partie du jeu, et le jeune homme avait beau parfois se sentir seul parmi les autres voleurs, il n'en demeurait pas moins l'un des leurs, et donc soumis aux mêmes lois.


Une bourrasque de vent lourd vînt alors lui secouer les cheveux. Levant son regard vers le ciel, il vît de sombres nuages s'amonceler au-dessus d'eux, en une couche opaque et terrifiante. Il était peut-être le seul à apprécier ce temps lourd, au vu des personnes quittant précipitamment les lieux.
Se saisissant rapidement, mais non sans délicatesse, du poignet de Sirina, il lui adressa dans le même temps un signe de tête.


- Viens, la pluie ne va pas tarder à tomber.

Ramassant au passage ses quelques affaires, il pivota et enjoignit à la jeune femme de le suivre. Quittant la place, il prit finalement la direction d'une ruelle descendante. De larges bandes de tissu coloré la traversaient de long en large, créant un jeu lumières inhabituel avec les derniers rayons de soleil. L'air déjà chaud se gorgeait petit à petit d'humidité, et s'appliquait à coller les vêtements contre sa peau.
Le bouffon fit alors quelques pas de coté, se dirigeant sous un auvent dans lequel il avait l'habitude de dissimuler une tenue bien plus passe-partout.


- Je te prie de m'excuser juste une minute. Je ne tiens pas trop à garder cet accoutrement toute la journée.

Dans l'ombre du auvent, il ôta le haut de son costume bariolé, ne gardant qu'un sarouel sombre et des bottes de cuir usé. Les muscles durs et fins du garçon semblaient scintiller sous la lumière froide et l'humidité ambiante. Quelques fines estafilades, souvenirs de bagarres entre clans, parcouraient sa peau pâle de-ci de-là. Il enfila rapidement une tunique, qu'il sertit d'une ceinture de la même couleur, et tapota une nouvelle fois botte pour vérifier la présente de son arme. Ayant finalement empaqueté ses affaires dans un morceau de tissu, il sortit de la pénombre.

- C'est bien mieux ainsi. Peut-être préférerais-tu continuer cette discussion en buvant quelque chose ?

N'attendant pas la réponse, il longea de nouveau la ruelle. Jetant un coup d’œil à la femme à son côté, il finit par revenir sur la question qu'elle lui avait posée.

- Cela ne t'embête pas trop de ne plus les voir ? Je veux dire, même s'ils ont fait des choix qui les regardent, ils restent tes parents. Leur absence doit sans doute te peser.

Le vent se faisait de plus en plus lourd, ravissant le jeune homme au plus haut point. La sensation du coton flottant sur sa peau, et la présence de la femme suffisaient à égayer cette journée.

- A vrai dire, je ne peux pas réellement imaginer ce que tu as pu ressentir en voyant tes parents partir. Je n'ai jamais connu les miens. En réalité, tout ce dont je me souviens concernant mon enfance est ce qu'on m'en a raconté. Et ce n'est pas grand chose...

Corwin s'arrêta un instant devant l'embrasure d'une taverne. Il connaissait bien l'établissement, et contrairement à celles qu'il fréquentait avec ses comparses, celle-ci avait le mérite d'être calme et plutôt propre. Il adressa un coup de tête vers la porte.

- Si ça te tente, ils ont un genre de terrasse couverte au premier étage. Nous pourrons continuer à discuter en étant un peu plus à l'aise.

L'envie de se poser avec une verre le titillait depuis quelques minutes déjà ; après plusieurs heures à faire le pitre et à se dépenser, il n'avait pas réellement eu l'occasion de prendre un peu de repos. Il offrit alors un sourire des plus engageants à Sirina, espérant qu'elle accepte de se joindre à lui.

- Je serais ravi que tu m'accompagnes.
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Sirina Dubarson

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MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyVen 27 Fév 2015 - 23:27

La jeune femme avait peut être trop rapidement parlé, car un silence s'était installé entre les deux personnes, créant un atmosphère singulière, elle n’avait pas l'habitude de parler, et encore moins de parler de sa vie à la première personne venue, c'est pourquoi le silence fut pour elle une certaine échappatoire... La jeune botaniste se rendit compte alors qu'elle n'était pas si différente de lui finalement, elle venait d'une famille modeste, sans beaucoup de revenus mais avec un grand cœur...

Depuis peu sa famille avait été remplacé par ses grimoires, ses incantations et ses remèdes, elle le savait qu'elle pouvait toujours rejoindre sa mère et vivre auprès d'elle, mais quelque chose la retenait ici malgré l'envie de fuir, de ne plus revoir ces mêmes rues qu'elle arpentait aux bras de son père, lorsqu'elle était fillette... Sirina soupira doucement, pensive, la jeune guérisseuse savait qu'elle devait peut être changer son caractère pour peut être s'ouvrir à plus de personnes, et rencontrer d'autres gens qui comme elle avaient peut être des passés accablants...

Une ravale de vent vint fouetter le visage de la jeune brune et s'engouffra dans sa chevelure pour lui détacher les cheveux et se retrouva alors les cheveux au vent... La jeune femme sentit alors une fine gouttelette de pluie tomber sur sa main, c'est à cet instant qu'elle leva le regard en direction du ciel auparavant bleu azur...Il venait de se changer en un grisâtre, et les nuages qui semblaient s'être réunis pour former un gros tas d'une couleur non engageante. Ces nuages annonçaient sûrement des intempéries contre lesquels les deux jeunes personnes ne pouvaient pas grand chose, sauf s'abriter pour éviter d'être mouillés. Tout en observant le ciel, elle sentit alors la main du jeune homme saisir son poignet pour lui suggérer de partir d'ici, expliquant ainsi que la pluie n'allait pas tarder à tomber... Il n'avait pas tort à vrai dire, et c'est pourquoi la jeune brune se pressa de prendre ses affaires et le suivit dans une ruelle, dont les linges étendues reflétaient des teintes inhabituelles de la lumière solaire..

L'humidité dans l'air rendait la jeune fille irritable, car elle n'aimait pas du tout cette sensation de coller... Son pantalon marron lui collait les cuisses, ainsi que sa tunique qui semblait vouloir dessiner ses formes qu'elle tentait de cacher avec sa cape.. Puis la jeune brune vit alors le bouffon faire quelques pas sur le côté se dirigeant vers une marquise

Je te prie de m'excuser juste une minute. Je ne tiens pas trop à garder cet accoutrement toute la journée.

Ces quelques mots révélèrent à la jeune brune son intention de se dévêtir, Sirina beaucoup trop pudique détourna son regard du jeune homme, elle attendait alors patiemment debout son sac à la main...Lorsqu'elle tourna malencontreusement son regard vers l'auvent, elle vit alors le jeune homme ôter son haut de bouffon, rougissant légèrement elle put apercevoir sa musculature, c'était bien la première fois qu'elle avait ce genre de vision, et cela ne lui déplaisait pas au contraire, mais se sentit de suite mal à l'aise...Finalement elle détourna son regard pour regarder cette fois ci vers la direction opposée.. Lorsqu'il eut finit de se vêtir, la jeune guérisseuse le regarda silencieusement, et se dit que finalement il était beaucoup mieux vêtu de la sorte, mais se garda de le dire pour ne pas le vexer...

Puis Corwin lui proposa alors d'aller boire quelque chose, chose que la jeune fille accepta sans se faire prier... Elle qui ne parlait pas beaucoup, aujourd'hui était une belle journée..

-Cela ne t'embête pas trop de ne plus les voir ? Je veux dire, même s'ils ont fait des choix qui les regardent, ils restent tes parents. Leur absence doit sans doute te peser.

La jeune femme sentit légèrement son cœur se serrer, mais ne montra rien, cela lui faisait mal certes de ne plus voir sa mère, et même si elle nourrissait une haine sans nom pour son père, cela l'attristait aussi de ne plus le revoir, peut être était il mort à cette heure ci... La jeune brune ressentit comme une boule au niveau de sa gorge, mais se calma, il était vrai que personne ne lui avait posé ce genre de question qui l'avait touchée... Qu'allait elle répondre ?? Lui dire ce qu'elle pensait vraiment ?? Qu'elle avait parfois mal au cœur en se disant que son père était probablement mort, car sa vie de roublard n'arrangeait pas les choses... Ce métier pour elle était tellement risqué.. Et sa mère, elle qui était sûrement heureuse dans les bras d'un autre homme, rendait aussi Sirina heureuse, car sa mère avait tout fait pour elle, cependant le bonheur de la jeune guérisseuse passait souvent après celui des autres....

« Non... le principal est de les savoir heureux... Ma mère est heureuse.. Mon père ça je ne sais pas trop à vrai dire.. »

Sa phrase pleine d'hésitation ne l'avait pas du tout satisfaite, mais elle n'allait pas tout de même se lamenter à cet inconnu qui avait sûrement des problèmes beaucoup plus importants dans sa vie que d'écouter des jérémiades d'une jeune femme.. De toute façon, elle n'était pas ce genre de personne à se plaindre aussi, c'est pourquoi elle espérait que cette réponse puisse satisfaire sa curiosité.. Sinon dans le cas contraire, elle aviserait sûrement..

- A vrai dire, je ne peux pas réellement imaginer ce que tu as pu ressentir en voyant tes parents partir. Je n'ai jamais connu les miens. En réalité, tout ce dont je me souviens concernant mon enfance est ce qu'on m'en a raconté. Et ce n'est pas grand chose...

Sirina fit une tête assez triste, elle comprenait tout à fait le manque de ne pas connaître ses parents, car même si son père l'avait faite grandir jusqu'à ses neufs ans, il n'avait plus du tout daigné se présenter par la suite, pour l'aiguiller dans ses choix.. La botaniste se sentit mal, et surtout soulagée de ne pas s'être lamenter de son sort, tandis que la vie de ce jeune brun ne lui avait fait aucun cadeau.. Chemin faisant ils arrivèrent devant une taverne, non loin de là, et là le jeune brun proposa alors à Sirina de monter au premier étage afin de se désaltérer, la jeune botaniste voulait également prendre quelque chose, car cette matinée l'avait fatiguée..

« Oui allons-y.. Je te suis »

Puis le jeune homme lui dit alors qu'il était ravi qu'elle soit là avec lui, ce compliment fit rosir les joues de la jeune femme, et lui dit alors

« Merci, moi aussi je suis contente de t'avoir rencontré... »

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Corwin Enlus



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MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyLun 2 Mar 2015 - 16:51

Les joues empourprées de la jeune femme firent sourire le bouffon. La longue chevelure de Sirina s'agitait, ballottée par les vents chauds et moites. Corwin avait remarqué que sa compagne tentait de décoller de temps à autre sa tunique, légèrement humide, essayant de se plaquer avec envie contre son corps. La gêne de la guérisseuse l'amusait, car il voyait bien qu'elle n'appréciait guère le fait que ses courbes soient soulignées. Même si elle ne pouvait qu'être fière de ses formes, Corwin détourna légèrement la tête pour ne pas l'incommoder, et afficha un sourire en coin.

- Bien, alors allons-y.

Il poussa la lourde porte de la taverne, laissa passer Sirina, et pénétra dans les lieux à son tour. L'odeur du bois chaud et de la boisson lui sauta au nez avec délice. L'endroit était chichement éclairé, mais les différentes sources de lumière conféraient à la salle principale un aspect chaleureux et douillet, au sein duquel les gens aimaient se retrouver. Quelques personnes discutaient avec entrain, debout au comptoir ou attablées, chopine dans une main et pipe dans l'autre, un vague fumet de bœuf séché accompagné de bière planant autour d'eux. Des notes d'instruments à cordes s'ajoutaient de temps à autre au léger brouhaha, petits airs guillerets en vue d'une représentation plus tard dans la journée.

Corwin se sentit tout de suite à son aise. Espérant que l'atmosphère plairait aussi à la jeune femme, il prit la direction d'un escalier aux larges marches de frêne. La montée les menèrent à une pièce légèrement plus petite et où peu de clients se trouvaient alors. L'étage s'ouvrait à la ville par de larges ouvertures, scindées de garde-corps et de poteaux sculptés, ornés de tentures colorées et de auvents protégeant de la pluie, ou du Soleil lorsque celui-ci se faisait trop puissant. La pièce, close durant la nuit par de lourdes planches placées en un système de coulissement, offrait donc en cet instant le spectacle de la ville, plongée dans l'ombre du ciel couvert, vaste nappe de pierre et d'argile, illuminée par des centaines de lumières flageolantes. Cependant, malgré l'ouverture sur l'extérieur, les bourrasques ne s'engouffraient qu'à peine dans le local, de par la protection qu'offraient les bâtiments mitoyens, et les tentures accrochées.

Le bouffon alla s'asseoir confortablement sur une chaise molletonnée, soupirant d'aise au contact du cuir épais, et fit signe à Sirina d'approcher pour s'installer face à lui. Hélant une serveuse, il passa une première commande qui arriva rapidement. Corwin saisit le pichet juste posé, et leur versa à tous deux un godet de liquide rouge rubis.


- J'espère que tu aimes le vin du Sud, autrement nous commanderons autre chose.

Les arômes de fruit et d'épices vinrent danser sous ses narines tandis qu'il humait le breuvage. Il ferma les yeux quelques secondes en dégustant une première gorgée, laissant les tanins se déployer, avant de faire place au goût subtil des fruits confits. Il finit par ouvrir les paupières, fixant Sirina au-dessus de son verre. Les iris de la demoiselle pétillaient à la lueur des bougies, les flammèches s'amusant dans le même temps à faire ressortir des reflets de cuivre dans ses cheveux. Corwin admira ce tableau pendant un instant, puis s'autorisa une deuxième lampée avant de poser son verre. Sa voix se fit alors beaucoup plus détendue lorsqu'il parla de nouveau, le rendant du même coup plus aimable et attrayant qu'au premier abord.

Je ne sais pas ce que tu en penses, mais j'apprécie beaucoup cet endroit, dit-il tout en désignant de l'index l'ensemble de la pièce. Je le trouve vraiment très reposant, et c'est exactement ce qu'il me faut après quelques heures éprouvantes.

Intérieurement, il faisait majoritairement référence à ses activités de voleur plutôt qu'à son métier de bouffon, mais il ne pouvait certainement pas expliquer cela à Sirina. Avait-il jamais pu se confier réellement à qui que ce soit ? Même Brius ne savait tout ce qui se passait dans la tête de son protégé. Mais Sirina pourrait-elle être la première à être au courant de sa double vie ? Peut-être. Corwin sourit légèrement.

- Dis-moi Sirina, as-tu déjà rencontré des gens peu recommandables dans le coin ?

Son sourire s'étira un peu plus.

- Je ne te dis pas que tu parles actuellement à l'un d'entre eux, mais tu es plutôt une belle femme, et les personnes...dangereuses, sont monnaie courante dans cette partie de la ville.

Le bouffon commença à se maudire intérieurement ; il ne cherchait pas à l'effrayer, mais il ne pouvait s'empêcher de se dire que d'un côté, il pourrait lui-même se révéler dangereux pour elle. Mais la curiosité le titillait de plus en plus, et il désirait savoir quel genre de fille était Sirina.

Il s'avança un peu plus sur la table, appuyant sa paume sous son menton, et fixant ardemment la jolie jeune femme.


- Je ne veux pas te faire peur, mais beaucoup penseraient qu'il est imprudent, par exemple, de suivre dans les ruelles un bouffon que tu ne connais que depuis une petite heure. Tu ne crois pas ?

Il sourit de toutes ses dents avant de porter une nouvelle fois le verre à ses lèvres.
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Sirina Dubarson

Chercheuse Botaniste

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Sirina Dubarson
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Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] _
MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyLun 2 Mar 2015 - 22:11

En attendant alors de rentrer dans la taverne, la jeune femme tentait tant bien que mal de maintenir sa tunique en place, que le vent humide semblait vouloir lui coller sur la peau afin de mieux dessiner ses formes enjôleuses.  Puis c’est alors que Corwin l’invita à entrer en lui tenant la porte, c’est alors qu’elle pénétra dans cette bâtisse soulagée de quitter cette pluie qui ne cessait de tomber…

« Merci »

Lorsque la guérisseuse entra alors plusieurs choses la frappèrent à l’œil, tout d’abord cet endroit était animé, car non loin d’eux, vers le comptoir un groupe de personnes discutaient joyeusement autour d’un verre, ce qui rendait l’atmosphère beaucoup plus chaleureux et jovial… La décoration également était parfaite, selon les goûts de la jeune brune, on pouvait trouver des bougies sur certaines tables, puis des lanternes accrochées au mur, donnant également envie de rester là et de ne plus bouger, surtout par le temps qui faisait en extérieur… C’était bien la première fois que Sirina entrait dans ce genre d’endroit, en général elle n’avait pas le temps ou voir pas l’envie de voir d’autres gens…  Cependant elle se sentit rapidement à l’aise, les différents bruits se mélangeait bien et ne faisaient pas du tout mal à la botaniste…

Puis Sirina suivit cet homme qui se dirigeait directement vers un escalier en bois, ils arrivèrent alors dans une pièce beaucoup plus cosy, qui donnait envie à la jeune fille de s’y installer rapidement, mais ses bonnes manières la retinrent et attendit alors de voir Corwin s’asseoir pour à son tour s’installer confortablement sur son une chaise, face au jeune bouffon, c’est à cet instant que Sirina commença à observer autour d’elle… Balayant la salle du regard, elle constata tout d’abord que cette pièce était beaucoup moins remplie que celle d’en bas, et surtout était éclairée par de larges ouvertures, donnant également une vue sur la ville… La cité royale, qui à ce moment même était balayée par quelques bourrasques, et frappée d’une pluie diluvienne, rendant alors le ciel d’un gris triste et le couvrant de nuages de plus en plus menaçant… Ce qui était sûr, c’est que la jeune femme ne pouvait quitter cette taverne tant que la tempête ne s’était pas atténuée,  puis reposant son regard sur le jeune homme, elle resta de marbre, aucun sourire ne se dessina pour le moment…

Corwin venait alors d’appeler une serveuse qui leur servit très rapidement une cruche contenant une boisson dont la jeune fille n’avait aucune connaissance, puis c’est alors que le jeune brun le saisit et versa alors la boisson rouge dans leurs verres respectifs… Sirina porta alors le verre à sa bouche et but une gorgée et put alors apprécier les différentes saveurs de ce vin qui lui plurent puis c’est alors que Corwin lui demanda si ce breuvage lui plaisait… La jeune brune répondit avec sympathie

« Il est délicieux, merci… les différents arômes qui se mélangent donnent un goût fruité.. »

Puis cette seconde fois, la jeune fille huma le vin, qui enivra ses narines, les différentes épices ainsi que les fruits se mariaient parfaitement bien, donnant alors le secret de ce vin…  En voyant Corwin faire la même chose qu’elle, la jeune botaniste sourit, elle ne s’était pas rendu compte qu’ils venaient de faire exactement la même chose et au même moment… La botaniste remarqua alors le regard intense du jeune brun, et se sentit très rapidement mal à l’aise, elle n’avait pas l’habitude qu’on la dévisage de la sorte, surtout qu’avec cet environnement, cela la rendait quelque peu nerveuse, mais lorsqu’il se mit à parler d’une voix chaleureuse, elle se détendit légèrement…

Le bouffon lui expliqua alors qu’il trouvait cet endroit reposant, surtout après ces nombreuses heures de travail… Sirina l’appréciait également, et observa autour d’elle, afin de ne pas avoir à soutenir tout le temps le regard de cet homme… Elle répondit alors d’une voix détendue

 «  Je trouve cet endroit très reposant, c’est vrai… Enfin je dis ça, mais c’est la première fois que je me trouve ici, je n’y étais jamais rentrée… »

La jeune botaniste n’avait pas été élevée à fréquenter les tavernes, non ses parents lui avaient donné une certaine éducation distinguée, elle ne fréquentait que très rarement des hommes, car cela pouvait tout à fait la faire passer pour ce qu’elle n’était pas… Cependant aujourd’hui pour une raison inconnue elle se trouvait là, seule avec cet inconnu, qui pouvait totalement être le contraire de ce qu’il prétendait… Puis Corwin se mit alors à la questionner, Sirina avait certes sans le savoir vécu avec un roublard, voleur, qui n’était autre que son père, l’idée de voir des personnes dangereuses ne lui faisait aucunement peur…

Sirina avait hérité du courage de sa mère qui plusieurs fois tenait tête à son père, et de toute façon, même si elle n’aimait pas avoir recours à la violence, la jeune femme ne se séparait jamais de sa dague fétiche qu’elle avait eue lors de ses quatorze printemps…

« Oh non ne t’inquiètes pas pour moi, je sais me défendre.. C’est très gentil de t’en préoccuper »

Puis alors, Corwin s’avança en posant sa tête sur la paume de sa main, et continua alors de lui dire qu’il était dangereux de suivre un homme dans des ruelles, il était clair qu’il n’avait pas tout à fait tort, cependant, la jeune femme le suivit sans même se poser une seule question.. C’est alors qu’elle balança une phrase qu’elle ne put retenir

« Tu sais j’ai vécu mon enfance avec un père roublard, et puis si à cet instant tu m’attaques je te tuerai sans hésiter » dit-elle

C’est alors que la jeune brune se rendit compte de ce qu’elle venait de dire, mais il était trop tard pour revenir en arrière, elle avait dit tout ceci pourquoi ?? Pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas peur de lui… Elle s’empressa d’ajouter

« Oublies ce que je viens de te dire »
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Corwin Enlus



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Corwin Enlus
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Histoire de Personnage : Après avoir perdu sa famille adoptive étant enfant, Corwin a été élevé par un groupe de voleurs au sein de la capitale du Royaume.
Pratiquant à présent son talent pour le larcin aux quatre coins de la Ville, il exerce en plus de cela le métier de bouffon.

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MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyDim 15 Mar 2015 - 11:09

La jeune femme était revenue rapidement sur ses dernières paroles. Ainsi, le père de Sirina était un Roublard. Corwin sourit intérieurement. Le monde était décidément bien petit. Les groupes de voleurs existaient en grand nombre au sein de la cité, différant de par leur nombre et leur impact. La bande à laquelle appartenait le bouffon comptait parmi les plus renommées à Madorass, et son mentor, Brius, n'avait pas réellement d'égal d'un point de vue expérience. Mais Corwin commençait à grimper les échelons au fur et à mesure, malgré son jeune âge, et accumulait au fil des mois des butins dignes des plus grands, et son talent de voleur n'avait d'égal que son habileté au combat rapproché et sa dangerosité. Sirina n'avait vu de lui que ses tours de bouffon et son amabilité, et ne souhaiterait sans doute pas connaître les autres facettes d'une personnalité pour le moins sombre à bien des points de vue.

Corwin l'observa un instant sans rien dire, prenant une nouvelle gorgée de vin au passage, puis finit par parler de nouveau.


- Tu ne dois pas me craindre car je n'ai aucune raison de te vouloir du mal, Sirina.

Il sourit légèrement.

- Cependant, même si tu as vécu au coté d'un Roublard, peut-être ne te méfie-tu pas assez des gens que tu croises.

Dans un soupir, il s'approcha un peu plus en avant sur la table, réduisant progressivement la distance entre la jeune femme et lui. Sa voix se fit comme un murmure.

- Ton père n'était pas le seul Roublard à hanter les rues la nuit. D'autres aujourd'hui se faufilent au sein des habitations, lorsque l'obscurité les couvrent. Certaines personnes errent en quête de butins juteux et de frissons que seul le larcin peut leur procurer, les conduisant parfois même à s'aventurer au sein des domaines les plus sûrs.

Il la fixa ardemment, ses prunelles d'émeraude brillant à la lumière flageolante des chandelles. Tout semblait s'être tût autour d'eux, comme si la pièce elle-même retenait son souffle dans l'attente des mots à venir.

- Je suis de ceux-là Sirina.

A l'instant où la phrase passa ses lèvres, il se maudit intérieurement. Pourquoi avoir fait ça. Pourquoi venait-il de dévoiler à une personne qu'il connaissait à peine sa réelle identité. Par orgueil peut-être, que Sirina sache qu'il n'était pas juste un simple bouffon sans autre mérite dans la vie que de jouer avec le feu et de ramasser les pièces à même le pavé. Ou par envie, afin de confier enfin la vérité à quelqu'un qui n'était pas de son groupe. Les gens ne se bousculaient pas pour l'approcher, Corwin étant la plupart du temps vêtu d'un masque cachant son visage, ou entouré par les membres de sa caste. Il se sentait bien en présence de sa nouvelle compagne, mais en la mettant au courant de ses vraies activités, il venait d'enfreindre l'une des plus importantes lois régissant le monde des voleurs. Ne jamais divulguer son identité.

Si Brius et les autres apprennent ça, je suis foutu...

Dans un geste rapide, mais sans dureté, les doigts du bouffon se saisirent de la main de Sirina. Ses mâchoires se contractaient convulsivement sous les pics d'adrénaline. La torpeur, accentuée par les effets du vin, avait soudainement disparu pour laisser de nouveau place à un esprit aiguisé, alerte.


- Ecoute-moi bien Sirina. Je n'aurais jamais dû te révéler cela. Si ton père était un Roublard, tu dois savoir alors que nous n'avons pas à dévoiler qui nous sommes en temps normal.

Même s'il ne lui voulait aucun mal, il se força à la regarder de façon suffisamment dure pour lui faire comprendre qu'il ne plaisantait absolument pas.

- J'ai envie de te faire confiance. Alors, promets moi que tu garderas à jamais cela pour toi.
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Sirina Dubarson

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MessageSujet: Re: Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus]   Une matinée fraichement illuminée.. [Pv Corwen Enlus] EmptyDim 15 Mar 2015 - 22:59

Le jeune brun rassura alors la jeune femme en lui disant qu’il ne lui voulait aucun mal, Sirina n’était pas du tout apeurée à l’idée de courir un danger avec cet homme, il ne la connaissait pas, même si le combat n’était pas son point fort. Puis en souriant il lui ajouta que même avoir vécu auprès d’un Roublard n’était pas forcément suffisant pour ne pas se méfier des autres personnes… La jeune botaniste leva un sourcil en écoutant ce qu’il disait, que voulait-il dire par là ? Il n’avait peut-être pas tort, et elle le savait. Ce jour-là, elle avait accordé sa confiance un peu trop rapidement et ce pourquoi ? Pour probablement rien au final…

Puis Corwin soupira et se rapprocha d’elle, à cet instant la jeune guérisseuse prit un peu peur mais ne le montra pas, et le regarda dans les yeux, sans savoir la suite de ses paroles… C’est alors qu’il se mit à murmurer, elle apprit alors que son géniteur n’était pas le seul Roublard dans cette cité, et que plusieurs comme lui, se faisaient un malin plaisir à piller les autres, dépouiller les honnêtes gens, pour quelques butins… Il était vrai qu’elle n’était pas très à l’aise avec ce genre de choses, elle ne voulait pas du tout entendre parler de ça… C’était à cause de ce mode de vie que son père se transforma peu à peu, et elle ne pouvait que haïr ces personnes qui avaient changées son père en un monstre assoiffé d’argent sale… C’est alors que le regard du jeune homme croisa celui de Sirina et à ce moment-là, elle eut une sensation étrange, comme si ils n’étaient que deux dans cette pièce… Le début de ses paroles n’était pas joyeux, et imaginait le reste de ce qu’il avait à dire…

Lorsqu’il lâcha sa phrase, en lui disant qu’il faisait partit de ce genre de personne, elle n’en crut pas ses oreilles. Ces mots avaient sonné tel un éclair, lui qui tout à l’heure s’était présenté avec son costume bariolé de bouffon, lui apprenait maintenant qu’il était roublard, larcin enfin qu’il prenait ce qui ne lui appartenait pas… Sirina détourna le regard et murmura

« Pas toi… »

Encore sous le choc, la jeune femme recula sur sa chaise et resta un peu éloignée du jeune homme, le regard vide, fixant la jarre rempli de vin, à vrai dire ses pensées étaient un peu bousculées. Sirina s’était murée dans un silence, et n’osait même plus poser son regard sur le jeune brun, elle qui lui avait fait confiance, il pouvait bien évidemment venir la piller lorsqu’elle n’était pas là… A vrai dire elle n’avait pas confiance en ces gens-là. Le ton de la jeune brune se durcit

« C’est pour ça alors que tu m’as dit de faire attention… Je pensais que c’était pour mon bien, mais en fait tu as même peut être repérée ma maison pour venir me piller… »

Elle voulut se lever et quitter la table mais c’est alors que le jeune saisit sa main entre ses doigts d’une façon assez dure mais sans lui faire mal, et lui expliqua qu’il n’avait pas dû lui dévoiler cette partie de sa vie, qui se devait de rester intime, et qu’elle devait savoir que comme son père était roublard, et que dans ce métier il était rare de dire ce qu’on faisait… La jeune brune roula des yeux, elle le savait parfaitement, car son père se gardait de raconter ses escapades nocturnes, jusqu’à la nuit de trop… Cette nuit ou sa mère découvrit la mascarade, ce souvenir douloureux lui fit rougir légèrement les yeux, elle détourna subitement son regard et répondit

« Je sais… J’ai connu ça »

Reprenant peu à peu ses esprits, Sirina se calma après tout pour le moment il n’avait pas tenté de l’effrayer pourquoi le juger avant de le connaître ? Il la fixa durement et lui fit jurer de ne répéter ceci à personne, de toute façon à qui pouvait-elle parler ? Elle n’avait aucune famille ici, et puis ce n’était pas son habitude de dévoiler sa vie, et encore moins la vie des autres. C’est alors avec une petite voix elle répondit

« Ne t’inquiètes pas pour ça, je te le promets »

Sirina l’observait timidement, elle espérait du fond de son cœur qu’il ne soit pas du tout comme son père, car son père en plus d’être Roublard il avait pris également une vocation peu sympathique, c’était également un assassin mais ça Sirina ne l’apprit que dernièrement…

« Rassures moi, au moins tu ne tues pas les gens ? »
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