''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. »

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Sanna Rán

Qui choisit les abattus

________________

Sanna Rán
________________


Race : Séraphin
Classe : Ninja
Métier : Soldat d'Adiryl
Croyances : Aucunes
Groupe : Ange

Âge : 85

Messages : 17

Fiche de Personnage : ♣️


[PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » _
MessageSujet: [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. »   [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » EmptyDim 15 Mar 2015 - 13:09


Sanna Rán avait été envoyée en observation à Madorass la cité royale. Djerin Rashkae, le Guide des guerriers parmi les Gardiens souhaitait faire d’elle son bras droit, mais avant ça, elle devait apprendre à connaître et reconnaître des humains. Elle devait essayer de les comprendre, de voir leurs qualités et leurs défauts, leurs vices et leurs vertus. Pour mieux les aider et les protéger, elle devait être plus apte à les juger. Sanna avait donc quitté Adiryl pour ce qui selon elle, serait une longue et très ennuyeuse phase d’observation.

Elle avait ouvert une faille et avait atterrit non loin dans la campagne environnante à la cité. Les humains préparaient les champs et retournaient la terre afin d’y planter d’étranges graines de façon très méthodique, ils semblaient mesurer l’espacement entre chaque semence. Les arbres et les prairies étaient en fleurs, les animaux avec ou sans cornes, broutaient tranquillement l’herbe fraîche et humidifiée par la rosée du matin. Seuls les humains aux longues fourches et chapeaux de paille semblaient s’activer à la lueur des premiers rayons du soleil. L’air était frais, une légère brise chassait les derniers moutons dans le ciel… Si son analyse était exacte, c’était le printemps sur Feleth. Sanna avait encore un peu du mal à comprendre ce besoin de différencier les mois de l’année… Ces humains étaient vraiment des êtres créatifs.

Sanna quitta les champs pour se diriger vers les toits de Madorass. Au moins, de là haut, elle pourrait observer les humains sans être vue. Elle devait juste trouver le meilleur point d’observation. Elle finit par choisir un toit légèrement moins abrupt que les autres et qui donnait sur une ruelle très animée, remplie de marchands en tout genre. Sanna se coucha à plat ventre sur le toit, les coudes contre les tuiles, les mains soutenant son visage et les pieds balançant l’un après l’autre contre ses fesses sur le rythme d’une musique Adirylienne qu’elle se mit à fredonner.

Sanna avait obéit aux ordres et observaient les petits humains en contre bas. Certains semblaient pressés, et marchaient en roulant des épaules, d’autres semblaient flâner et n’être intéressé par aucune marchandise. Certains semblaient en colère, d’autres avaient des regards bien malicieux, certains avaient l’air de débile heureux… Sanna épiait les marchands vanter les mérites de leur produit ou s’insulter entre eux. Sanna poussa à profond soupir.

- Quelle drôle d’espèce !  

Sanna avait bien du mal à les comprendre, et avait du mal à voir comment les guider vers un monde plus juste. Ils semblaient prendre un malin plaisir à s’arnaquer les uns les autres et encore si ce n’était que ça.
Ce monde était rempli de violences et d’injustices : cambriolage, vol à l’étalage, enlèvement, séquestration, viol, meurtre, exécution publique… Ils préféraient s’entretuer que de combattre les démons qui se trouvaient bien à leur aise dans ce monde corrompu.
Mais il y avait quand même de belles choses à  préserver ici aussi, une lueur d’espoir et de lumière qui au lieu d’être cachée devrait rayonner sur ce monde et sur ces êtres qui le peuplait.
Sanna avait découvert une spécialité sucrée dont les enfants humains raffolaient, des bonbons, oui, ils appelaient ça des bonbons. Dans un sens, c’était doublement bon alors pourquoi pas ! Elle en sortit un de la poche de sa cape et le mit dans sa bouche et joua avec à l’aide de sa langue.
Finalement, ce n’était pas si ennuyeux d’observer cette espèce, ils étaient parfois si marrants et si attachants.

Alors que cela faisait plusieurs heures qu’elle observait la populace sans remarquer de choses particulières, un gamin attira son attention. Il était maigre pas très bien habillé et le visage plein de saleté, et il semblait très habile dans l’art de voler des objets sur les échoppes. Sanna avait envie d’aller à sa rencontre et de lui expliquer que « voler ce n’était pas bien ». Elle avala sa potion lui permettant de cacher ses ailes noires à la vue de tous et s’apprêta à descendre du toit pour rencontrer l’enfant quand tout à coup un cri retentit sur sa gauche.

Sanna quitta immédiatement l’enfant des yeux, et tourna son regard vers la source du hurlement. Une femme… une femme venait de se faire poignarder et deux hommes s’en allaient en discutant tranquillement sans aucune hâte alors qu’ils étaient sûrement à l’origine de cette agression.
Sanna descendit des toits et se faufila dans la foule qui commençait à s’agglutiner autour de la victime. Elle essayait d’y aller doucement, elle avait remarqué que les humains étaient très fragiles et que sans faire exprès, elle était capable de leur casser les os. Ses entraînements répétés sur Adiryl contre les siens ou contre Rägmira l’orc gardienne, ne lui avait jamais fait prendre conscience qu’elle avait de la force. Elle était l’une des moins fortes physiquement du groupe, mais elle avait bien d’autres cordes à son arc.

- Excusez-moi laisse moi passer, s’il vous plait, je suis en mesure de soigner cette femme. Poussez-vous  s’il vous plait.

Un passant la regarda et lui balança une phrase dont Sanna ne comprit pas tous les termes

- Pourquoi sauver cette catin ? Y’en a des milliers comme elle sur Madorass

Sanna serra son poing, elle se retint de le frapper, chaque vie était unique. Elle se contenta de lui tirer la langue et finit par arriver aux côtés de la victime.

- Regardez-moi, vous m’entendez oui ? Parfait, prenez ça, mâchez doucement.

Sanna lui glissa une feuille dans la bouche et prononça des paroles à voix basse, des incantations permettant de révéler toutes les propriétés de la plante. Elle déchira un morceau du bas de sa cape et appuya dessus sur la blessure.

- Ne vous inquiétez pas, vous allez vous en sortir, votre blessure va se refermer, vous n’avez pas perdu énormément de sang. Dîtes-moi qui vous a fait ça.

La femme pointa du doigt le côté de la ruelle par où les deux hommes étaient partis.

Blanche… main

Sanna hocha la tête, ainsi c’était un homme blanc qui avait commis les crimes, bien ça diminuait déjà la liste des suspects et il était partit dans cette direction.

- Je vais le rattraper, il paiera pour son crime.

La jeune femme posa la main sur son bras mais Sanna lui sourit et lui reposa doucement sur le corps.

- Ne vous inquiétez pas pour moi, occupez vous de vous.

Sanna se releva et poussa à nouveau les gens pour se frayer un chemin. Elle se mit à courir aussi vite que possible afin de rattraper ceux qu’elle croyait être les coupables.
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Volac Nénavist'



________________

Volac Nénavist'
________________


Race : Séraphin
Classe : Maître lame
Métier : ex-sous-lieutenant des armées d'Adiryl pour lui, lieutenant-colonnel des armées pour ses pairs
Croyances : Aucune
Groupe : Anges

Âge : 28

Messages : 26

Fiche de Personnage : L'histoire d'un ange


[PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » _
MessageSujet: Re: [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. »   [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » EmptyMar 17 Mar 2015 - 23:34

Comment vous dire ce que c’est ? Le monde extérieur devient une musique. Une mélodie dans les meilleurs jours. Un vacarme dans les pires. Au tout début, vous essayez de lutter, de dicter votre propre rythme mais ça ne marche pas comme ça. Très vite, vous êtes épuisés et votre volonté inébranlable n’est plus qu’un soupire las. Alors vous vous laisser porter par cette musique. Quand le rythme s’emballe, l’énervement monte en vous comme les vapeurs d’un volcan, même si vous pensiez être tranquillement assis sur un banc vous abandonnant aux rayons chauds du soleil. Et quand vous bouillez d’envie d’éclater et que le silence est votre seul auditeur alors les chaines de la résignation s’emparent de vous pour vous plaquer au sol, définitivement. Vous subissez votre propre environnement jusqu’à perdre une partie de vous-même dans cette vaine bataille.
C’est pour cela que je n’aimais pas les grandes villes. Lorsque l’excitation d’une musique pousse votre corps à l’être aussi, sans que vous compreniez pourquoi, cette excitation devient alors une rage impuissante. Une envie de liberté quant à cette dépendance symphonique. Vous pouvez toujours tenter de vous raccrocher à vos autres sens. Jusqu’à ce, qu’eux aussi, vous fassent défaut. Le parfum d’une bourgeoise un peu trop coquette vous désoriente complètement. L’absence de toucher vous fait sentir de plus en plus fragile et faible. Vous laissant à la merci de ce que vous cherchiez à échapper : la musique. Le bruit constant et permanent qui anime votre quotidien de couleurs que vous auriez préférées ne jamais connaitre.
Mais par la force des choses j’y étais, en plein dedans. A Madorass, le bubon gangrené de Feleth.
Je n’ai jamais compris pourquoi notre peuple n’avait encore jamais lancé d’assaut contre cette ville. Couper la tête du monstre plutôt que ses pattes. Mais nos leadeurs préféraient cumuler les petites victoires sur des territoires ridicules. Nos leadeurs...
Je secouai la tête pour me ressaisir. Et m’arrêtai quelques instants pour tenter de me réorienter dans ce brouhaha de ce sens. Je me tournai vers ce qui semblait être une ruelle moins peuplée que les autres. Il y avait beaucoup moins d’échos dans cette direction et ça ne pouvait que me convenir et repris ainsi le fil de ma pensée.
Après tout, qu’est-ce que j’en savais ? Si j’avais pris fonction du poste qu’ils m’avaient offert, ces mêmes leadeurs, peut-être que j’aurais pu mieux comprendre leurs plans d’action.
Je serai les dents. Comme s’il avait un jour été question de revenir sur mes pas. Ce n’est pas un choix qui m’a été proposé. Le destin a tiré ses ficelles et je n’avais d’autre solution que de suivre ses règles. Point... Néanmoins, je me demandais bien où tout cela en était. Je ne saurais même pas mettre de chiffres sur ma présence en Feleth, depuis mon exil. Un an ? Cinq ? Dix ? Que m’importait ? Je ne pouvais voir ma fin comme le ciel au dessus de ma tête ou le bout de mes doigts. Il n’y en avait rien de plus à conclure.

Le calme revenait peu à peu autour de moi, offrant quelques répits à mon corps confus. Cet incessant bruit urbain n’étant plus qu’un léger bruit de fond serpentant en échos dans mon dos. Et je continuais de m’en éloigner doucement à la fraicheur de ce chemin ombragé. Je fus saisi alors d’une image tout à fait exotique. Je m’imaginai soudain la lumineuse chaleur du soleil et la ténébreuse fraicheur de la nuit dansant autour de moi comme deux jeunes filles dans la fleur de l’âge. Elles tournent et virevoltent, comme si elles se poursuivaient, frôlant ma peau à chacun de leur passage. Cette pensée me fit sourire un bref instant. Je n’ai jamais eu beaucoup d’imagination. Raison certaine pour laquelle je m’étais orienté vers une carrière aussi terre à terre. Mais les rares moments, où mon esprit s’évadait assez pour m’offrir quelques élans oniriques, me laissaient toujours satisfait de les avoir eues.
Deux voix s’élevèrent un peu plus loin devant moi, me faisant subitement sortir de ma bulle. Les humains m’insupportaient de base. Mais ils avaient une capacité toute singulière à me rendre particulièrement désagréable lorsqu’ils venaient troubler mes songes. C’était inexplicable. Comme si la musique reprenait d’un coup dans l’ensemble de mon être. Mon irritation franchissait alors les limites d’acceptabilité et ce qui était toléré devenait impardonnable. Mais je n’étais pas non plus d’humeur à déverser ma haine aujourd’hui. Je cherchais seulement à être tranquille. Cela même si j’avais choisi le lieu le moins enclin à répondre à mes attentes.

Les voix des deux hommes continuaient de résonner dans la ruelle. Ils parlaient forts et sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Ils n’avaient pourtant pas les intonations d’ivrognes venant tout juste d’épancher leur soif. C’était plutôt le genre à forcer la tension à s’installer jusqu’à se foutre dessus. Heureusement pour moi, j’étais aveugle. Les infirmes n’amenaient pas challenge à ces cadors de l’échauffourée. Malheureusement pour moi, j’étais aveugle. C’est toujours amusant de s’en prendre aux infirmes. Les réactions primaires à leur meilleur. Enfin... Advienne ce qu’il devra. Je ne me suis jamais poussé devant des humains et ça n’est pas aujourd’hui que je rangerai ma fierté pour cinq minutes de paix.
Je continuai donc d’avancer à mon allure et droit devant. Les voix devinrent audibles :

- Tu vois c’est ce que je te disais ! Elles font toujours la même gueule quand tu les tabasses ! Une sorte de mélange entre l’incompréhension et la mine abattue alors qu’elles savent très bien pourquoi elles se prennent des coups. Nous, on le sait pas forcément, mais elles si ! C’est pour ça que moi, quand je vois ça, je cogne plus fort. En visant le visage. Comme ça on peut plus décrire leurs expressions.

- Ahah putain arrête ! T’es con ! T’as un de ces talents d’analyse ahahah. C’est exactement ça !

Je n’attachais pas plus d’importance à leur parole. Pour moi, ce n’était rien d’autre que le même bruit que je venais de quitter quelques minutes plus tôt. Il me permettait juste de les repérer approximativement dans l’espace confiné de la ruelle.
Lorsque j’arrivai à leur hauteur, ils se turent. Pour m’observer certainement. Je pouvais toujours entendre leurs gloussements retenus, le son de leur respiration de bœuf sauvage et sentir leur odeur acide de transpiration. Espèce impure...
Je passai entre eux deux, n’hésitant pas à les bousculer pour faire la place qu’il m’était nécessaire pour avancer, sans pour autant exagérer le geste.


- Nan mais c’est dingue ça ! Le mec il nous bouscule, il nous voit même pas quoi !

- Ahah t’arrêtes jamais tes conneries ou quoi ?! Il est aveugle l’autre clodo, il a un vieux linge dégueulasse sur la gueule.

- Eh ! T’as de la chance qu’on nous attende ailleurs. Sinon on t’aurait refait la mâchoire l’abruti ! T’entends ?! Ou t’es aussi sourd que ta mère quand j’eus fini de la faire crier ?

- Ahahah à chaque fois qu’on cogne une catin t’embrayes sur les mères toi ! T’es pas croyable.

Je m’arrêtai. Il y avait une limite à laquelle j’acceptais les railleries de ces sous-êtres car j’étais conscient de mon état, et de ce que je n’étais plus. Et il y avait une limite après laquelle je ne pouvais tolérer les insultes. Quelles soient dirigées vers mon peuple, ou vers ma famille.
En cet instant, l’une comme l’autre avaient été franchies et je cédais encore une fois à ma haine intérieure.


- Allez, venez les comiques. Je vais vous montrer que vous pouvez crier encore plus fort que les chèvres que vous vous faites derrière l’étable.
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Sanna Rán

Qui choisit les abattus

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Sanna Rán
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[PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » _
MessageSujet: Re: [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. »   [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » EmptyVen 20 Mar 2015 - 22:31


Sanna allait suivre la piste des deux individus, elle ne savait pas s’ils étaient coupables ou non de cette attaque mais vu leur position au moment du cri, ils avaient du au moins voir quelque chose. Il fallait qu’elle les repère et pour ça rien de mieux que les toits. Elle courut jusqu’à s’éloigner de l’agitation des ruelles marchandes puis sortit son Kunaï et attacha une corde à son pommeau puis le lança afin d’escalader les murs sans avoir à dévoiler ses ailes. Elle ne savait pas si la potion continuerait à faire effet si elle se mettait à les utiliser, elle aurait peut-être du poser la question au marchand. De toute façon, maintenant, c’était trop tard pour y songer. Elle devait prendre des précautions au cas où.

Une fois sur les toits, elle remit son Kunaï à sa position initiale sous sa tunique à l’abri des regards. Elle regarda tout autour d’elle et repéra les individus quelques rues plus loin. Il n’était pas très difficile de retrouver leur trace, d’une ils ne marchaient pas bien vite et de deux ils avaient quitté les ruelles pleine d’agitation pour des ruelles quasi désertes. S’ils avaient commis cette tentative de meurtre ce n’était pas très intelligent de leur part de s’éloigner de la foule. Mais Sanna avait cru comprendre que de nombreux spécimens de cette espèce étaient dotés d’une intelligence limitée. C’étaient peut-être le cas de ces deux individus ou alors ils n’avaient rien à se reprocher. Sanna sauta de toit en toit pour rejoindre leur position. Ils étaient loin d’être discrets, même sans les voir, il était simple de les repérer rien qu’au son de leurs voix. Ils semblaient tous les deux de très bonne humeur car ils ne cessaient de ricaner. On aurait dit des hyènes … Sanna doutait de plus en plus de leur innocence. Elle continuait d’avancer silencieusement et furtivement sur les toits afin de surprendre leur conversation sans se faire remarquer. Elle ne put malheureusement entendre que les derniers échanges, qui ne les innocentaient guère, car un homme venait d’interrompre leurs ébats en jouant des épaules pour se frayer un chemin. Sanna observa longuement les trois individus. Les deux hommes qu’elle avait poursuivis ressemblaient à des gardes du royaume, ils représentaient l’autorité ici. Ils devaient donc être logiquement blanchis de tout soupçon. Elle imaginait mal des soldats tuer une femme, une passante simplement par plaisir, où alors ce monde était encore plus pourri qu’elle ne l’avait imaginé. Puis son regard se posa sur le troisième individu, il avait un linge sur les yeux et vu sa démarche, il devait sûrement être aveugle. Les paroles des deux « soldats » confirmèrent sa déduction par contre, ils ne devaient sûrement pas ressentir ce qu’elle-même percevait. Ce troisième personnage n’était pas un simple humain, du sang Adirylien coulait dans ses veines.

Catin encore ce mot. N’est-ce pas ce mot que le passant a employé tout à l’heure. Qu’est ce que cela peut bien signifier ? Mystère et boule de gomme.

Sourd, il ne devait point l’être au vu de sa réaction, mais pourquoi ses gardiens du Royaume insultaient-ils et se moquaient-ils des plus démunis alors qu'ils étaient là pour établir l'ordre ? Sanna avait bien du mal à comprendre et à croire ce que ses yeux et ses oreilles lui transmettaient.

- Allez, venez les comiques. Je vais vous montrer que vous pouvez crier encore plus fort que les chèvres que vous vous faites derrière l’étable.

Sanna fut choquée, elle ne savait plus du tout ce qu’il en était. Elle avait l’impression d’être dans un de ses rêves loufoques, tout ceci ne pouvait pas être réel, des représentants de l’autorité tuant et insultant, un Adirylien prêt à tuer de simples humains… Mais que se passait-il ?
Elle était censée observer les gens et ne pas agir, c’est ce que Djerin Rashkae lui avait ordonné. Mais elle ne pouvait rester là à rien faire, oui, ces deux individus grotesques méritaient une leçon, mais les chances étaient inégales, même aveugle, un ange restait forcément plus fort que de simples et fragiles humains. S’ils avaient réellement poignardé cette « catin », ils méritaient d’être jugé pour leur crime et devaient être remis aux tribunaux de Madorass.

Alors que les deux individus s’avançaient Sanna ne put s’empêcher d’agir, elle prit un de ses shurikens et visa un des humains. Elle fit en sorte que son shuriken frôla la joue de l’humain juste assez pour lui faire perler de sang et attirer leur attention. Elle fit un signe de la main comme pour leur dire bonjour et inclina légèrement la tête. Puis elle sauta du toit et se positionna à côté de son homologue. Elle fixa les deux hommes puis tourna le regard vers son semblable et murmura :

- Nous ne devons pas tuer d’humains sauf cas de force majeur, je les ai suivi je crois qu’ils ont commis une tentative d’assassinat, je dois les remettre aux mains de la Justice. Ce n'est peut être pas de leur faute s'ils vous ont offensé, ils n'ont peut être pas la lumière à tous les balcons, c'est une espèce sous développé en règle générale.

Puis elle posa son regard sur les deux humains se demandant s'ils avaient entendu ou comprit ses paroles. Elle parla donc lentement et distinctement afin qu'ils comprennent chaque mot de ses paroles.

- Je vais vous demander de me suivre. Je ne vous ferais aucun mal, je souhaite que vous passiez en comparution immédiate pour tentative de meurtre sur … catin. À moins que vous ayez quelque chose à dire pour votre défense ?

Sanna portait sa tenue spéciale pour le combat qu’un tailleur du Grand Palais lui avait fait sur mesure.  Cette tenue se composait d’une tunique noire à capuche masquant entièrement son casque, d’un pantalon souple et léger de couleur noire, et d’une étole bleue, identique à la couleur de ses yeux, en guise de ceinture. À cela, s’ajoutait une paire de bottes et comme unique protection des canons avant-bras.

Sanna ne se n’en rendait pas encore compte mais même pour les humains, elle n’était pas bien grande et paraissait bien frêle et chétive. Sa peau très blanche pouvait être synonyme de problèmes de santé sur Feleth. Pourtant ses yeux d’un bleu profond ne trahissaient aucune peur et le maquillage les mettant en valeur, trois larges traits noirs,  n’avait aucune signification en ce monde.
De nature encore très crédule, Sanna pensait réellement que les deux individus allaient se rendre …

[HRP : les paroles écrites en italique sont les pensées de mon perso]


Dernière édition par Sanna Rán le Sam 28 Mar 2015 - 10:15, édité 1 fois
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Volac Nénavist'



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Fiche de Personnage : L'histoire d'un ange


[PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » _
MessageSujet: Re: [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. »   [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » EmptySam 21 Mar 2015 - 0:47

J’étais finalement préparé à leur mettre une raclée. A contre cœur certes, car j’aurais préféré éviter. Mais s’il fallait en passer par là... Ça se finissait toujours de la sorte de toute façon. Les humains ont toujours été beaucoup trop imbus de leur personne et c’est ce qui causera leur perte un jour. Ce jour là, je pleurerai mes yeux une nouvelle fois de ne pas pouvoir contempler le spectacle.
Je ne bougeais pas, les laissant s’avancer jusqu’à moi, gardant pour moi l’effet de surprise.


- Il est sérieux là Joe le Clodo ? Il veut s’la mettre ? C’est pas dans mon habitude de frapper les faibles mais j’vais faire une exception avec toi. Puisque t’as l’air d’y tenir.

Soudain, il y eut un sifflement. Un projectile qui ricocha sur le pavé vers mes deux victimes. Puis je la sentis. Son aura était plutôt distinctive comparé celles des autres humains, si ridiculement insignifiantes. Mais elle devait s’être cachée pour que je ne l’eus senti plus tôt. Une Adiryléenne. Elle atterrit à coté de moi dans un léger courant d’air. Son parfum était si reconnaissable. Aucune femme des terres du milieu n’aurait pu prétendre un jour portait avec elle une telle odeur. Qu’est-ce qu’une Ange pouvait foutre ici ? Rien n’avait d’intérêt en ces lieux, à part si on voulait passer ses nerfs sur ces misérables insectes. Et encore, on en ressortait souvent plus énervé qu’on ne le fût au départ.


- Nous ne devons pas tuer d’humains sauf cas de force majeure, je les ai suivis je crois qu’ils ont commis une tentative d’assassinat, je dois les remettre aux mains de la Justice. Ce n'est peut être pas de leur faute s'ils vous ont offensé, ils n'ont peut être pas la lumière à tous les balcons, c'est une espèce sous développée en règle générale.
Je vais vous demander de me suivre. Je ne vous ferais aucun mal, je souhaite que vous passiez en comparution immédiate pour tentative de meurtre sur … catin. À moins que vous ayez quelque chose à dire pour votre défense ?


Ouais, il n’y avait rien à dire. Elle était vraiment perdue. Mais sa présence n’avait rien de semblable à celle d’une gamine et son assurance me faisait dire qu’elle savait ce qu’elle faisait. On aurait dit une farce mal interprétée. Je décidai d’ignorer ses délires pour le moment.

Pendant ce temps, les deux guignols s’agitaient de plus en plus.


- NAN MAIS C’EST QUOI SON PROBLÈME A CETTE SALOPE ?! T’as vu ce qu’elle a fait ? Les mains de la Justice c’est nous ma vieille. On est les capes blanches de Madorass, c’est quand même suffisamment –putain– de visible non ?! Ensuite c’était pas une tentative, on lui a délibérément préparer pour finir dans une boite et... J’crois bien qu’il va falloir préparer huit planches de plus !

Son ton se faisait plus agressif mais aussi moins confiant. Il ne devait pas être habitué à voir autant de résistance. C’était misérable. Tant ses tentatives désespérées pour nous intimider que son incapacité à discerner le danger quand il lui fait face.
Il avait finalement cessé son pitoyable monologue et devait être en train de nous fixer en haletant comme un porc. Puis vint le crissement de l’acier d’une lame sur la bague d’entrée de son fourreau. C’était toujours moins osé que de se frotter à deux Anges à mains nues. Pas tellement plus efficace cependant. Il commença son assaut vers nous, martelant le sol aussi lourdement qu’un pachyderme en pleine course, beuglant comme une vache pendant la mise à bas et aussi vivace qu’un poisson hors de l’eau.

Je m’étais un peu avancé afin de montrer que je comptais bien m’en occuper seul et fus agréablement surpris de voir qu’elle me laissa faire à ma guise. J’attendis le sifflement de la lame dans l’air s’abattant dans ma direction. Je fis un pas de coté et attrapai le bras du soldat humain au passage. C’était le moment que je préférai. J’imaginais tout le désarroi que pouvait contenir le regard tudesque de l’individu qui ne pouvait savoir ce qui l’attendait. Car moi-même je ne le savais pas. J’espérais toujours en finir en une fois mais bien souvent il me fallut user de ma force pour palier ce capricieux pouvoir qui ne voulait pas fonctionner. C’était ma petite loterie et je gagnais tout le temps.
Un sourire se dessina sur mes lèvres et un bruit de craquement se fit entendre. Suivi immédiatement par un second bruit étouffé, comme l’éclatement d’un coussin qu’on aurait violemment frappé contre un coin de meuble, en plus intense. Je reçus quelques projections de sang jusque sur le visage, ce qui me réjouit fortement sur l’instant. Puis le bruit sourd d’un corps inerte qui s’écrase au sol. « Quelle satisfaction. », me disais-je.
Le corps hurla à la mort. Mon sourire fit place à une expression d’étonnement. Je tenais toujours le membre en pensant que le reste n’était plus que bouilli mais il n’en était rien semblait-il.


- AAAAAAAAAH MON BRAS PUTAIN MON BRAS ! CA PISSE LE SANG BORDEL ! JE... Je...

Puis plus rien. Ses plaintes mêlées de sanglots de douleur n’avaient même pas durées le temps d’un battement de cils qu’il avait déjà dû perdre connaissance. Ce qui m’aurait fait rire ne me laissa qu’un gout amer dans la bouche. Je n’avais aucun contrôle sur ce que je faisais et cela me frustrait au plus au point. Je jetai donc avec rage le membre de l’homme, détaché du reste, dans la direction d’où venaient les dernières plaintes, comme pour rejeter la faute sur cet humain pathétique et inconscient qui gisait là.
Son compagnon empestait la peur. Ou l’urine. Mon état d’énervement avancé ne me permettait pas de faire la différence. Le claquement nerveux de ses dents entre elles n’avait pour effet que de m’agacer encore plus. Je fis plusieurs tours sur moi-même, cherchant à me calmer, en vain, me passant les mains dans les cheveux pour me tenir la tête et trouver une solution, une astuce qui m’aurait permis d’écouler correctement toute la haine de mon corps dans ce pouvoir instable. Si seulement j’y arrivais, j’étais persuadé que ces désagréments seraient réglés. Mais la haine restait coincée à l’intérieur.
Je me penchai, tâtonnai jusqu’à trouver ce qui ressemblait à une partie de corps et fis courir ma main dessus pour chercher le col de l’individu. Je le trouvai rapidement, l’empoignai et le soulevai pour le plaquer contre le mur. Moi, serrant la mâchoire comme jamais. Lui, métaboliquement incapable d’appréhender sa fin proche.
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MessageSujet: Re: [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. »   [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » EmptySam 28 Mar 2015 - 11:11


Sanna attendait mais elle n’eut pas besoin d’attendre guère longtemps. L’adirylien l’ignora semble-t-il volontairement alors que les deux humains, eux, semblaient avoir été piqué au vif par sa remarque.

- NAN MAIS C’EST QUOI SON PROBLÈME A CETTE SALOPE ?! T’as vu ce qu’elle a fait ? Les mains de la Justice c’est nous ma vieille. On est les capes blanches de Madorass, c’est quand même suffisamment –putain– de visible non ?! Ensuite c’était pas une tentative, on lui a délibérément préparer pour finir dans une boite et... J’crois bien qu’il va falloir préparer huit planches de plus !

Sanna fixa l’être humain sans rien dire, elle se retint de lui cracher dessus. Comment osait-il l’insulter, comment osait-il dire que c’était eux la Justice. Ils l’avaient peut être été par le passé mais maintenant ils étaient tout aussi corrompus que le Vein. Leurs capes n’avaient plus rien de blanc… comment pouvaient-ils prétendre à cette couleur symbole de pureté alors qu’ils n’étaient que des rustres méprisables… qui insultaient et tuaient ceux qui croisaient leur chemin. Sanna serra les poings. Comment pouvait-elle protéger ce monde si même ceux qui détenaient entre leurs mains le pouvoir et la justice étaient maléfiques ? Ou alors devait-elle les protéger de leurs propres espèces en plus des démons ? Pourquoi les autres gardiens ne l’avaient-ils pas prévenue ? Était-ce ça qu’elle devait découvrir par elle-même pendant cette mission d’observation ?

Sana ne quittait pas l’homme du regard, quelque chose se passait en lui et commençait à s’insinuer au plus profond de son âme, la peur. Ainsi tenait-il à sa misérable vie ? Sanna aurait aimé le guider vers la lumière mais il était trop tard, elle le sut quand celui-ci tira sa lame. Sanna poussa un profond soupir comme pour lui indiquer qu’il avait pris la plus mauvaise des solutions.

Vous aurez été stupides jusqu’au bout humains. Je voulais vous épargner …

Sanna recula d’un pas, elle se doutait que son semblable voulait leur ôter la vie seul. Elle ne prit même pas la peine de sortir une de ses armes, elle connaissait déjà l’issue du combat. Elle attendit en silence, regardant le ciel pour ne pas avoir les atrocités qui se déroulaient à ses côtés. Elle avait du mal à imaginer que sa destinée était de devenir comme lui… un être dénué de pardon, de sentiments. Tuant quiconque salirait son honneur ? Ou était-ce autre chose ?
Elle entendit les bruits de combats, en essayant d’y prêter le moins d’attention possible, coup, craquement, sang, l’Adirylien semblait déchaîné telle une mer en pleine tempête. L’humain lutta mais c’était peine perdue, il hurla, pleura puis tomba inconscient en très peu de temps. Une douleur un peu trop intense avait quasi toujours cet effet là chez cette espèce. Avait-il ressenti en se levant ce matin que ce jour changerait sa vie ?

Les bruits se turent. Sanna baissa son regard vers la scène et elle vit l’ange maintenir l’humain inconscient contre le mur. Il y avait du sang partout, son bras avait été arraché, même s’il survivait à cette rencontre, au vu de la quantité de sang perdue, Sanna avait des doutes, il ne pourrait probablement plus vivre comme avant. Lui aussi dorénavant subirait le regard des autres.

Son acolyte semblait pétrifié par la peur et l’Adirylien ne se préoccupait même plus de lui. Sanna observait la scène et se demandait bien ce qu’elle se devait de faire, quel était le bon choix dans ce genre de situation ? Sauvé la vie des humains et les rendre à leur justice ? Les tuer pour leur faire payer de leurs vies leurs crimes ? Ou plutôt l’humiliation ?

Sanna s’approcha d’abord de l’homme apeuré et lui parla en le fixant du regard.

N’ayez pas peur, je ne veux pas vous faire de mal. Pas un geste d’accord ? Je vais seulement vous ligoter. Ok ?

Sanna prit un morceau de sa corde et attacha l’humain qui n’offrait aucune résistance et se mettait à chouiner. Puis, elle attacha l’extrémité de la corde à un poteau de bois. Puis elle se dirigea vers  son semblable. Elle posa la main sur son épaule et lui dit :

C’est fini, il a assez souffert. Il est temps de les amener au palais pour qu’ils soient jugés pour leurs crimes. Relâchez-le s’il vous plait. Ce ne sont que des humains… nous ne pouvons les haïr.

Sanna avait bien envie de leur coller sur le corps un message indiquant les méfaits qu’ils avaient commis, mais elle ne savait pas à quoi ressemblait la justice humaine, c’était l’occasion d’en prendre connaissance. Elle enleva sa main de l’épaule de l’Adirylien et demanda :

Auriez-vous la gentillesse de m’accompagner ? Cela n’est peut-être pas du au hasard si nous nous sommes rencontrés ici et dans ses circonstances.


[HRP : Je suis vraiment vraiment désolé pour le retard - Post actualisé.]
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[PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » _
MessageSujet: Re: [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. »   [PV Volac Nénavist] « Une once d'observation raisonnée vaut plus qu'une tonne de songes. » EmptyJeu 16 Avr 2015 - 18:53

Je respirais de plus en plus fort, incapable de savoir comment j’allais en finir avec cet individu. Incapable de contrôler ce pouvoir et de laisser mes émotions explosées avec lui. C’était une vanne à demi ouverte d’un barrage rempli à ras-bord ne demandant qu’à se déverser dans la vallée. Ce n’était quasiment plus de la colère contre les humains, c’était devenu de la colère contre moi-même, contre ce que j’étais devenu. Ça se finissait souvent de la sorte et c’était également plus dévastateur car je n’avais jamais réussi jusqu’à lors à la dominer.

Je sentis soudain une main se poser sur mon épaule. Je tressaillis à son contact, comme tiré d’un mauvais rêve mais encore endormi.


- C’est fini, il a assez souffert. Il est temps de les amener au palais pour qu’ils soient jugés pour leurs crimes. Relâchez-le s’il vous plait. Ce ne sont que des humains… nous ne pouvons les haïr.

Au même moment, je sentis quelque chose sur ma main, un liquide, chaud et poisseux, reconnaissable entre mille pour un habitué. Aurais-je également touché ses organes internes ? Impossible d’en être sûr mais ça y ressemblait. J’eus un rictus. Je n’aurais donc pas à le finir manu militari.

La main de l’Adiryléenne se retira.


- Auriez-vous la gentillesse de m’accompagner ? Cela n’est peut-être pas du au hasard si nous nous sommes rencontrés ici et dans ses circonstances.

Je relâchai ma poigne du cou de ma victime. Le laissant s’écrouler lourdement au sol comme le vulgaire tas de viande qu’il était et me retournai vers elle.

- Ce n’est pas moi qui les fais souffrir. Ce monde est un animal mordant continuellement son corps, s’infligeant des plaies et les laissant s’infecter. Ils sont leur propre souffrance.

Je hais et je haïrai éternellement leur existence dénuée de sens. Mais faites donc ce que vous voudrait d’eux. Moi, j’en ai fini.

A ces mots, je secouais mes mains ensanglantés qui commençaient à sécher. Par réflexe plus que par gène. Mon calme était brutalement revenu. Peut-être était-ce la présence d’un de mes semblables qui m’apaisait. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais plus senti cette aura et ces odeurs. C’était comme si les teintes du soleil avaient fini par traverser mon corps pour me réchauffer de l’intérieur.

Un silence se fit. Je levai un sourcil en me remémorant ce qu’elle attendait :


- Et dans quel palais voulez-vous les conduire ? Êtes-vous ignorante au point de savoir qu’on enferme les criminels dans des prisons ? D’autant plus que ceux-là n’y resteront pas longtemps… Sans oublier l’accueil qu’on nous fera.

Je crois que si j’avais eu mes yeux, je les aurais roulés vers le ciel devant tant de naïveté. Les Anges avec autant de compassion devraient se voir interdits de séjour dans les terres du dessous. C’est ce genre de diplomates à la mords-moi-le-nœud qui retardent les guerres et complexifient les plans de bataille pour protéger tel ou tel coin avec trois maisons, des bonnes femmes et leurs gamins dedans. Comme si nos généraux avaient le temps pour ces futilités.

Je soupirai, la sentant presque désespérée par mon discours.
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