Personnage

Nom : Aucun, on l'appelle Le Peintre.
Prénom : Aucun
Âge : L'âge du Vein, encore inconnu à ce jour.
Sexe : Masculin
Race : Démon
Classe : Sorcier
Métier : Artiste
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Équipement : Le Peintre ne dispose guère plus d'équipement que son pinceau, sa palette et ses toiles. Il n'a aucune arme ni quoi que ce soit d'autre.

Talents de combat : Il ne s'énerve que très rarement contre quelqu'un, mais cela peut l'amener à littéralement se déchaîner sur la personne, aussi, dans ces cas là, il peut devenir un adversaire redoutable, même à mains nues, tant il est acharné. Sa force réelle, elle, n'est pas vraiment impressionnante. Ne soulevant jamais de choses lourdes et ne faisant jamais d'exercices plus fatiguant que de remuer le poignet pour peindre, ses muscles ne sont pas développés.

Talents de magie : Avec son frère, le Peintre est le plus doué des trois mondes pour manier la magie noire, et sera toujours le plus doué dans ce domaine. Comme cela a été dit dans l’histoire, les deux démons de l’origine sont formés de la magie noire la plus brute et la plus pure qu’il existe, par conséquent il n’ont aucun mal à la manier. Le Peintre est donc capable de faire plus ou moins ce qu’il veut à l’aide de ses sorts, mais il n’en use jamais, n’y voyant aucune utilité quelconque.

Talents divers : Ses talents se résument à un don absolument phénoménal pour la peinture. Aucun artiste ne lui ait jamais arrivé à la cheville dans ce domaine. Car non seulement la peinture est dans ses veines, non seulement il est un véritable géni, mais il a également passé un temps presque infini à s’exercer et à s’améliorer jusqu’à ce jour. Ce qui fait de lui un homme d’art bien au delà de la norme.

Pouvoirs particuliers : Le Peintre dispose des mêmes pouvoirs que son frère, mais il n’en use pas de la même façon. Voilà pourquoi nous allons les citer à nouveau :

- Omniprésence : Pareil au Violoniste, le Peintre est partout et nulle part à la fois. Néanmoins, étant souvent absorbé par sa toile, il préfère n’être qu’à un seul endroit en même temps, visible de tous, car il a peur que l’on trouve ça irrespectueux qu’il se cache, en somme, comme un être normal. Sauf qu’il fais parfois des apparitions furtives à certains endroit, pour trouver la place la mieux adaptée à la peinture. Pas trop chaud, pas trop froid, calme et doux.

- Immortalité : Encore une fois comme son frère, il ne peut pas réellement mourir, bien que le corps qui le représente pourrait être "tué". De toute façon, il sera toujours quelque part.

- Omniscience : Le Peintre sait tout, a partir d'un passé plus ou moins proche. Il ne connait pas le présent, ni le futur ni ce qu'il vient juste de se passer. Mais sa personnalité veut qu'il n'en profite pas, et qu'il n'écoute même pas ce pouvoir. Il n'en use jamais, n'y voyant aucune utilité.

Apparence physique :

Yeux globuleux, vêtements presque toujours noirs et mal entretenus, l'air à la fois rêveur et dément, le Peintre est très particulier. Il n'est pas vraiment imposant avec ses muscles quasi inexistants, ses cernes et son regard fuyant, sans compter sa taille pas vraiment impressionnante. Encore plus que son frère, ses doigts sont longs et fins, ce qui lui donne des mains plutôt grande, capables de recouvrir tout son visage. Parfois, l'on peut apercevoir des tâches de peintures le long de ses ongles blancs. Sa coupe de cheveux n'est jamais soignée, comme rien en lui, elle se contente de se faire avec les brises. La plupart du temps, on voit ce démon perdu dans ses pensées, les pupilles vers le ciel, ou alors absorbées par le tableau qu'il peint. Très difficile à cerner à première vue, il reste malgré tout assez banal lorsque l'on ne fait passer qu'un bref regard sur lui.

Caractère, personnalité :

Le Peintre à beaucoup de mal à communiquer avec les autres. Au delà de la timidité et du renfermement, il ne peut aborder une personne, cela lui est impossible, a moins d'avoir un élan de courage colossal. Cela lui donne la particularité de toujours bégayer, hésitant en permanence, se questionnant sur ce qu'il est en train de dire, ne voulant surtout pas mal faire. Il n'est donc pas ce que l'on pourrait appeler "sociable" ou "ouvert", non, il est tout sauf ça. La présence d'une seule personne le terrorise, et les foules sont pour
lui comme des ignobles monstres, c'est pourquoi il fuit les villes et villages, mal à l'aise lorsque notre œil noir se pose sur lui et le juge, dans ses mouvements comme dans son expression. La pudeur de sa pensée, qui est pour lui comme un trésor, le pousse parfois à mentir, ne voulant pas se révéler à autrui. Également sensible à l'extrême, il tremble pour un rien, que ce soit de colère, de peur, de tristesse, ou bien de froid, et ça va souvent jusqu'aux larmes. Le Peintre ne voit pas lorsque l'on se moque de lui, et hélas, ça arrive plutôt souvent, car peu de gens respectent les personnes comme lui.
L'imaginaire est un des domaines dans lequel personne ne le dépassera jamais, rêves, pensées, tout cela tourne en lui dans des idées et des envies créatrices, dirigeant son âme vers le futur, et non vers ce qui est révolu. Voila pourquoi, toujours et à jamais, il progresse dans son art, atteignant des sommets inexplorés et inexplorables. "Dans la lune" voila comment, souvent, on le qualifie. Mais lorsque l'on voit ses tableaux, on comprend que cela n'est pas un défaut, mais une qualité absolument remarquable. Quand il peint, tout disparait autour de lui, il n'y a plus que sa toile, jamais personne n'a été aussi concentré. A la limite du délire, il jouis dans son art, riant, pleurant, dans de grands mouvements de couleurs. Voyant ça, certains le prennent pour un fou, d'autre pour un génie, c'est un peu les deux. Mais le Peintre ne supporte pas que l'on voit ses œuvres. Cela aussi fait parti de sa pudeur, et il les considère comme une réelle partie de lui. C'est la raison pour laquelle il les cache, dans un endroit presque inaccessible du Vein.
A par son art, peu sont les choses qui intéressent ce démon. Il n'est en rien sadique, ni mauvais comme son frère peut l'être. On pourrait même parfois le qualifier de gentil, ce qui est fort curieux pour un être composé de la magie la plus noire qu'il soit. Ce qui est certain c'est que, à moins d'être dans un délire ou d'être vraiment particulièrement énervé, jamais le Peintre ne s'en prendra à quelqu'un, il se contente souvent de se recroqueviller sur lui-même.

Histoire :

Ils étaient deux, dans le noir. Lui, avait un pinceau, et cela l'intrigua immédiatement. Le portant vers ses grands yeux globuleux, il le fixa sans rien dire, ouvrit la bouche, et le fit passer au dessus de sa tête comme pour mieux le voir. Refermant les lèvres, il sourit naïvement. Ça avait l'air amusant. Le peintre se dirigea vers la toile, mélangea quelques couleurs de la palette et commença à regarder les effets que cela produisait. Traçant des formes abstraites de son bras souple. Peu à peu, sans voir le temps passer, il s'améliorait. Les couleurs s'affrontaient et s'alliaient pour faire ressortir la tristesse, la haine ou la joie. Lui-même trouvait ça de plus en plus drôle, ses yeux pétillaient et son sourire ne cessait. Il aurait pu continuer comme ça encore pour l'éternité, cela ne l'aurait pas déranger. Il aurait été heureux.
Hélas, des êtres apparaissaient. Et, au lieu de simplement, eux aussi, prendre un pinceau ou bien un instrument ou alors une plume, et de, eux-mêmes, s'occuper à rendre le monde un peu plus beau de leurs mains innocentes, ils préférèrent parler entre eux afin de mieux se crier dessus. Afin de mieux se haïr et s'entre-tuer, et le Peintre ne pouvait s'empêcher de pleurer en les entendant entrer dans son monde. Pourquoi fallait-il forcément qu'ils fassent ça ? Pourquoi s'occupaient-ils de ce qu'il y avait dehors alors que l'on peut se contenter du dedans ? Tout lui échappait, il ne les comprenait pas. Il voulait les ignorer, mais il n'y arrivait pas. Toujours ils le perturbaient, toujours ils étaient là, lui rappelant que lui aussi y était. Jamais il ne s'y habituera.
Mais la progression dans l'art de la peinture ne s'arrêtait pas. Toujours, les idées lui venait. jusqu'à ce qu'un jour, il décide de peindre comme jamais il n'avait peint, son envie créatrice était à son comble, il n'y avait rien pour la perturber. Le tableau se fit, des minutes, des heures, des jours, des mois de travail ininterrompu. L'œuvre était d'une beauté à couper le souffle, jamais le Peintre n'avait été aussi ému en voyant le résultat. Des larmes de joies avaient coulées pendant longtemps. C'était lui, c'était ça, le tableau parfait, il représentait exactement ce que le Peintre voyait des choses et de la vie, ce qu'il ressentait. C'était tout son plus profond intérieur, traduit par les couleurs. Aussitôt, le tableau fut mis en sureté dans l'endroit le plus sombre de la salle dans laquelle il rangeait ses œuvres. Et ce n'est que deux jour après qu'il se rendit compte qu'il n'était plus là.
- Tu as perdu quelque chose ?
La voix de son frère, le Violoniste, derrière lui.
- M... Mo... Mon t... tab... tableau.
- Oh ! Ça ? Je l'ai vendu à un prix très raisonnable. Il faut de l'argent pour vivre tu sais ?
Le Peintre eut le souffle coupé, ses yeux devenaient rouges, il tourna la tête vers son frère, nombres de larmes coulaient. Il essaya de dire quelque chose, mais rien ne sortit.
- Oh ? Tu voulais le garder ? Mais... Ou est le problème ? Il te suffit d'aller le récupérer.
Fit le Violoniste, un sourire horrible sur le visage, d'une telle noirceur qu'elle en était incompréhensible. Le Peintre ne pouvait savoir qu'il s'agissait de la jalousie. Le démon souriant reprit :
- Moi par contre, je ne peux pas t'aider désolé. J'ai oublié où il était, oui, je me suis lancé un sort d'oubli pour ne plus jamais savoir où ton tableau est, maintenant. Mais, comme tu es aussi omniscient que moi, tu devrais savoir où il est non ?
Et jusqu'à ce jour, jamais le Peintre n'arriva à faire un tableau supérieur à celui-ci, et jamais il n'arriva à aller le récupérer, là, dans cette petite maison au centre de Madorass.

En ce qui vous concerne

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ?

Souvent.

Comment avez-vous découvert le forum ?

En fait, je suis celui qui incarne le Violoniste, également. Donc, une nouvelle fois, je dirais que je l'ai découvert en participant à sa création.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ?

Génial.

Test-RP

C'était une journée grisâtre. Les nuages tapissaient le ciel. De loin, le Peintre observait la cité royale sans dire un mot. Le vent lui soufflait dans le cou. Il était assis sur une colline d'herbe et sous le feuillage d'un grand platane. Il pensait, perdu, comme souvent, dans ses pensées, se rongeant l'ongle du pouce.

- Monsieur ? Excusez-moi, vous ne sauriez pas où est le village de Nalldyn ?

Le démon tourna lentement la tête, une femme s'adressait à lui. Il fallait répondre mais il n'avais pas écouté. Pas assez bien. Demander, c'était la solution, vite.

- P... Pa... Pardon ?

- Le village de Nalldyn s'il vous plait !

Le Peintre leva ses yeux effrayés vers elle, pourquoi voulait-elle le savoir ? Que comptait-elle y faire ? Quel était l'intérêt de poser cette question ?

- Vous savez où il est ou pas ?

- N... N... Non.

Il préféra mentir, c'était moins long à dire. Espérant qu'elle n'allait pas être trop déçue, espérant qu'elle allait lâcher, qu'elle ne dirait rien de plus.

- Super...

Soupira la femme en repartant. Et si, elle avait dit un mot de trop. Ça y est, des larmes coulaient encore sur les joues du démon. Il renifla plusieurs fois et s'essuya les yeux de ses grandes mains. Cela fit suffisamment de bruit pour que la dame qui l'avait questionné s'en rende compte, elle revint sur ses pas et eu l'air abasourdie. Elle s'accroupit près de lui et demanda :

- Ça va ? Je suis désolé je ne voulais pas vous...

- N... N... Non. Ça n... n'est... n'est ri... rien. J... Je ne pleure p... pas po... pour ça.

Mentit-il à nouveau. La femme s'approcha un peu plus, et le Peintre se mit à trembler, sans doute ne lui voulait-elle pas de mal, mais déjà, la présence n'était plus là. Le démon tourna ses yeux derrière lui. Une forme noire soulevait la femme par le col, une colère sourde dans les yeux et sur sa bouche, crispée dans un rictus.

- Dégage, je ne veux plus te voir et ne lui parle plus jamais. Tu m'entends ? Plus jamais ! Ou je te jure que tu ne pourra plus faire de bisous à ton petit Denelon, puisque je te le ferais manger.

Yeah yeah, ça c'est du perso

Validationnificatisage

Génial, rien a dire 8D
'Dren t'invente de nouveaux mots?... Classe =)

Validé Papy