Nom : Butcher
Prénom : Darn

Âge : 44 ans
Sexe : Masculin

Race : Demi-ogre
Classe : Barbare
Métier : Traqueur (au service de son clan)
Croyances : Aucune
Groupe : Clans
Clan :
Celui de Thorgerd Jerin, établi au nord des grandes étendues de Feleth. Une meute de séparatistes plus ou moins organisée, nourrissant des conflits avec tous ses voisins. Un clan tout de même grand, puissant et influent. Mais Darn n’en fait partie que pour l’argent, et ne côtoie aucun de ses membres.

Équipement :
Darn ne possède pas grand chose. Il garde de quoi vivre et utilise son argent pour survivre… Il porte toujours son vieux hachoir rouillé, aux proportions de son corps imposant. Ses vêtements se résument à un vulgaire pantalon tissé, déchiré, tâché et initialement de couleur verte.

Talents de combat :
Ils résident dans sa force brute, et dans son expérience du maniement de son gros hachoir. Sa corpulence lui confère aussi un atout pour endurer les attaques et rester debout. Certes lent, il est par contre très coriace, et ses coups ne pardonnent généralement pas.

Talents de magie : Aucun

Talents divers : Darn est un être tranquille, il a le talent d’accompagner les gens vers la mort, de les apaiser et de les concilier avec l’inévitable. Il sait également se donner en spectacle, comme il le faisait à l’arène. Par contre, ses mains d’ogre ne sont douées que pour détruire.

Pouvoirs particuliers :
Aucun… Si ce n’est impressionner ses adversaires par sa corpulence et son apparence peu commune, les terrifier et les démembrer à grands coups de métal rouillé.

Apparence physique :
Un géant, grand comme un homme et demi, et lourd comme quatre. Darn est un demi-ogre monstrueux, sa peau tient plutôt de l’humain mais la crasse accumulée par le temps donne des teintes ignobles. Maquillé comme un clown, sa grasse panse pendant devant lui et son hachoir à la main, il suscite le cauchemar aux regards qui se posent sur lui. Ses cheveux naturellement verts, dans un piteux état, se dressent en bataille, par touffes, sur son crâne peint de blanc et de rouge. De petits yeux noirs enfoncés dans la graisse, luisants et perçants, ils donneraient la chair de poule à n’importe qui. Il se tient toujours en arrière, comme pour garder un équilibre et ne pas basculer en avant à cause de sa surcharge pondérale. Ses bourrelets sont secoués de spasmes lorsqu’il porte un coup, tant la contraction et la force mises à l’œuvre sont intenses, ce qui donnait une envergure vraiment immonde aux spectacles qu’il offrait à l’arène. Et c’était bien pour ça qu’ils en redemandaient. L’homme est un être bien étrange.

Caractère, personnalité :
Un simple d’esprit, c’est ainsi qu’on pourrait le résumer. Mais la simplicité se dresse parfois au service de la lucidité. Un être franc, en paix avec la mort, tant il l’a côtoyée, dont les discours simples pourraient redonner la fierté à n’importe quel condamné. Il a une vision très rude des terres de Feleth, un endroit où l’on survit et où l’on meurt, tel est pour lui l’ordre des choses. Rien n’a de réelle importance, tout s’arrête forcément à un moment ou à un autre… Il ne se perd pas en de grands idéaux, mais essaye tant bien que mal d’aider les plus faibles, à trouver leur place dans un monde si difficile, ou à le quitter en douceur. Des raisonnements courts et simples, pour une vie que peu de gens auraient supporté.

Histoire :
Un jour, il naquit, sa jeune mère de douze ans n’eut pas le temps de lui donner un nom, car elle mourut à la vue de la laideur de ce qu’elle avait engendré. Cette pauvre enfant avait regardé ses parents se faire dévorer par l’ogre qui avait fini par la violer, et la laisser, agonisante.

Darn fut ensuite élevé dans un orphelinat par des religieux qui vouaient leurs vies au Solstice. Mais fut salement abandonné dès qu’ils apprirent qu’il n’était en fait qu’un horrible demi-ogre. Son errance dans les rues, à l’âge d’environ cinq ans, le mena à mourir de faim et à voler dans les magasins. Son apparence hideuse repoussait les gens, le vouant ainsi à se débrouiller par lui-même.

Il fut repêché, mourant, par des marchands d’esclaves, et fut ensuite vendu au cirque de Madorass. Ils voyaient là un petit clown, laid comme pas deux.

- "Darn, ce sera ton nom, petite merde."

Il vécut une vraie horreur pendant plusieurs années, raclées, corvées, moqueries… Mais fut rapidement doté d’une force considérable. L’ignoble gros bonhomme fut alors respecté au sein du cirque et de l’arène. Son rang de serviteur maquillé devint "Darn, le boucher". Toujours peinturluré comme un clown, il devait maintenant tuer, au milieu de l’arène, armé d’un simple hachoir à viande. C’était ainsi qu’il vivait, ainsi qu’il gagnait de quoi vivre et ainsi qu’on le reconnaissait.

Le cirque était sa famille, son esprit simple n’en voulait jamais à personne, sauf si un faible subissait une injustice trop flagrante. Dans ce cas là, le gros ogre se faisait un plaisir de massacrer, de désosser, ou de couper un membre, pour réparer l’affront. Personne n’osait plus lui faire du mal, Darn était un colosse et personne ne pourrait en venir à bout, pas même les plus violents.

Peu à peu sa renommée grandit, il était un atout pour le cirque, souvent le clou du spectacle à l’arène, les gens prenaient plaisir à le regarder démembrer. Il ne comprenait pas le sens de tout ça et ne le cherchait pas, c’était comme ça, il fallait faire avec, et rien ne pouvait lui arriver. Aux vues de son apparence, il savait que rien de bon ne l’attendait dehors s’il s’échappait du cirque. Donc il décidait de rester, sans réfléchir plus loin que ça.

Les temps passèrent, l’ogre vit défiler les visages, les vit mourir, en vit d’autres venir, pleurer sur leurs sorts. Mais à chaque fois qu’il parlait, les hommes se levaient et accueillaient le destin à bras ouverts, dans la dignité.

Jusqu’au jour où une petite fille fut achetée et amenée au cirque. Jamais il n’avait vu pareille atrocité, c’était tout simplement injuste. Darn pesa le pour et le contre dans sa grosse tête.

*Je peux survivre dehors. Elle ne peut pas survivre dedans. Je peux sortir et l’emmener avec moi.*

C’est donc ce qu’il fit. Accompagné de la petite Lacrimosa il s’enfuit de ce lieu sordide, par le sang. Dehors, dans Madorass, ils durent se cacher et se frayer un chemin pour sortir de la ville, car Darn ne pouvait passer inaperçu. Seulement ils devaient manger.

C’est pourquoi ils allèrent demander refuge à un clan, dans les grandes plaines. Il était dirigé par un chef barbare dénommé Thorgerd Jerin. Ils furent engagés directement comme traqueurs, et payés pour pourchasser, torturer ou tuer les ennemis importants du clan. Thorgerd leur donnait un nom et des indications, et en échange ils étaient payés. Cela leur suffisait, Darn et Lacrimosa n’avaient aucune envie de servir ces gens, mais c’était comme ça.

La philosophie du géant était une manière d’échapper aux tourments de leur condition. Même si la petite semblait plutôt s’amuser qu’autre chose.



A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ?
Le plus possible, ça dépendra vraiment des moments.

Comment avez-vous découvert le forum ?
Mystère… Sûrement parce que mon frère est le co-fondateur, non ?

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ?
Pourquoi j’ai foutu cette question à la con quand j’ai fait le code… ?




On entendait les hurlements de la foule dans la pièce. Les murs de pierres froides faisaient résonner le bruit des armes qui tintaient. Tout le monde s'agitait, les esclaves formulaient de tous côtés, les gladiateurs prenaient leurs armes. Seule une grosse masse noire ne bougeait pas, assise sur un tabouret dans la pénombre de ce sous-sol.

- "Tu as peur de mourir ?"

Fit la voix caverneuse, vers un des hommes, dont les mains tremblaient à chaque cri venant de l'arène. Il tourna le regard, des larmes dans les yeux, vers Darn.

- "Tout le monde meurt un jour ou l'autre de toute façon. Quelle importance que ce soit aujourd'hui ou demain ?"

Le visage du gladiateur était torturé de peur et de tristesse.

- "Allez bande de vermines, c'est à vous maintenant ! Grouillez vous !"

Cria un autre, qui semblait avoir droit de vie et de mort sur ces pauvres âmes.
Darn se leva difficilement, et demanda :

- "Quel est ton nom ?"

- "U.. Ud.. Udyr Capen."

Articula sa gorge vacillante et pleine de sanglots.

- "Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours."

Sa grosse main se posa sur son épaule.

- "Va, et ne te retourne pas."

Udyr avança vers la lumière, déterminé. Et disparut dans la montée vers le sable sanglant. Encore un visage que Darn n'oubliera jamais, encore un homme qui trouva la paix, avant de tomber.

Pas grand chose à dire... Ce personnage est juste... Génial.

La validation est un plat qui se mange chaud ! (ça veut dire que t'es validé en fait, même si ça a l'air de rien vouloir dire du tout du tout à première vue, je sais, mais il ne faut pas être aussi négatif dans la vie ! Nan mais c'est vrai quoi ! Dingue ça ! Moi les mecs comme ça ça me soule c'est absolument mais... *nombreux jurons et marmonnements lointains*)

*-_- Crétin...*

Validé