''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Un étrange convoi [pv: Leo]

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Iaana L.

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Un étrange convoi [pv: Leo] _
MessageSujet: Un étrange convoi [pv: Leo]   Un étrange convoi [pv: Leo] EmptySam 5 Fév 2011 - 18:29

Attendre, ce n'était, en soi, pas un problème, mais le temps commençait à se faire fond et Sylla se faisait de plus en plus pressante. Ses cris et ses râles intérieurs formant presque un écho insupportable dans la tête de la cape blanche, un écho s'amplifiant à chaque fois que la porte battante et grinçante de la vieille auberge laissait passer un torrent de jupon près a faire relever. Oui, la pression, la faim et l'impatience pesait un peu plus à chaque instant sur l'esprit d'une Iaana déjà bien proche d'un gouffre sans fond.

*Calme toi.*

*Me calmer? Alors que nous sommes coincés ici à attendre quelque chose qui n'arrive pas?! Et cette faim. Nourris moi!*

Mieux valait pour cet inconnu qu'on lui avait ordonné d'attendre se dépêche de venir, ou bientôt elle ne pourrait plus retenir cette bête qui lui parasité l'esprit. Mieux valait pour lui qu'il apparaisse sur le champ, où la colère de Sylla ferait de lui son diné envoyant valser bien loin les ordres, qu'importe qu'il soit issu de ce tout puissant roi à qui elle a prêter allégeance.
La porte grince une nouvelle fois laissant passer un jeune homme titubant, un hoquet d'alcoolique venant interrompre les quelques mots qu'il a du mal à aligner. Elle ne devrait pas, pas maintenant, et pourtant elle n'a plus la force de la retenir. Iaana s'efface. Sylla surgi. Les pas de ce pauvre garçon le ralentissent par leur imprécision, qu'importe, elle n'a pas envie de chasser, elle a faim. Leurs pas résonnent bientôt à l'unisson dans cette ruelle dont le brouhaha de l'auberge s'éloigne.
L'ombre d'un bâtiment. La noirceur d'une rue. Il se retourne surprit par cette étrange odeur qui l'entoure mais il n'aura pas le temps de prononcer un seul autre mot, juste un long râle de mourrant. Le poignard déchire plus qu'il ne coupe et le sang surgit, éclaboussant les cuissardes de la demoiselle alors que le corps glisse sur le sol.


*J'aurais préfère une femme, une jeune femme, leur peau est plus douce et leur chaire plus savoureuse.*

*Dépêche toi, on a pas le temps.*


Un grognement résonne dans la poitrine de la jeune femme alors qu'elle repoussa longue cape blanche lui évitant par là même la flaque de sang qui se forme à ses pieds. Inutile de la tacher pour si peu. Le poignard replonge une nouvelle fois dans la chair, les os s'écarte dans de sinistres craquement délivrant un cœur encore chaud de cette victime. Dommage le temps presse, elle n'aura finalement pas le temps de le manger maintenant, ni de garder un autre souvenir de ce corps gisant. Elle se relève, léchant le sang qui macule son poignard avant de la ranger, un sourire est né et il n'est pas près de partir pendant qu'elle couve du regard ce cœur qu'elle prend soin de ranger dans une étrange boîte qu'elle replace alors dans la besace qui pend sur sa hanche.
Iaana reste en retrait alors que Sylla revient sur ses pas faisant disparaître les dernier traces de sang qui marque ses mains si pales en les léchant. Il n'est toujours pas arrivé celui qu'elle doit attendre quand elle reprend sa place à coté de la porte de cette fichue auberge qui continue son va et vient sans se soucier du cadavre qui aura le temps de pourrir dans l'ombre des battisses avant qu'on ne le retrouve.
Elle attend encore et encore, le calme reprenant petit à petit cet esprit malade. Elle attend continuant a se lecher les doigts qui sont depuis longtemps nettoyer de ce sang, elle attend alors que tout reprend son cour normal. Sylla s'endort. Iaana s'éveille. Encore une chance pour cet inconnu sa chance de survie venant d'être estimé à la hausse depuis ce changement. Encore une chance pour tous.

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Leo D.

Invité

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Un étrange convoi [pv: Leo] _
MessageSujet: Re: Un étrange convoi [pv: Leo]   Un étrange convoi [pv: Leo] EmptySam 5 Fév 2011 - 23:18

    Le soleil se couchait sur l’horizon annonçant une nuit nouvelle pleine de promesses... La traversée de la ville fut comme il s'y attendait. Après une semaine à allez d'un bout à l'autre de la cité pour exécuter diverses transactions, il avait fini par s'habituer à cette sensation d'étouffement et de solitude qu'apporte la foule. Les lieux étaient obscurs, piqués dans leur noirceur par la lumière des chaumières, hautes et hostiles. Le brouhaha des citadins raisonnait dans le décor froid et immobile qu'est Madorass. Leo aurait pu passer la soirée dans une cave entourée de courtisane et de potion euphorisante, mais il y avait fort à faire. Une cargaison spéciale, commandé depuis des lustres, d'une valeur inestimable. Mettre la main à la poche, une nécessitée qui n'était pas du gout de l'indigène. "Soit fort" se disait-il, car après tout, il s'agissait de perdre pour mieux gagner ensuite. Mais quelque chose clochait, oui. Quelque chose n'était pas net. La cité royale, ou encore la royale cité. Il ne savais vraiment pas ce qui allait se passer de travers, vraiment, le commerçant n'étais pas doté du don de Clairvoyance – et ne le serait, fort heureusement, jamais – alors les intrigues et les actions futures n'étaient pour lui que brume opaque et malchance orchestré par un mauvais œil foudroyant chacun de nous. Cependant, la sensation d'avoir des ennuis s'accrochait à lui tel une sangsue, tel un instinct aiguisé par les différents périples, contredisait sa marche vers le lieu de rendez-vous. Mais pourtant il y allait, et savez-vous pour quel raison ? L'or est le plus puissant, de tous les raisonnements.

    Et c'est après avoir foulé les pavés pendant une dizaine de minute qu'il vit enfin la personne censé le protéger au cas où les choses déraperaient. Son assurance vie en quelques sortes. Une des capes blanches de l'empereur. Sauf que voilà, l'intérêt premier d'un garde du corps c'est d'être intimident, de dissuader par simple contact visuel les potentiels voleurs et autres personnes malintentionnés. Et ensuite de protéger. Si la cape blanche pouvait intimider et aussi dissuader, il n'en était pas de même pour le soldat qui portait cette fameuse cape.


    « Alors c'est vous qui assurez ma sécurité... Je... Disons que j'aurais préféré un gros mastodonte tout en muscle mais je suis sur que vous serez à la hauteur... »

    Le désir. Ce parfum qu'on ne peut jamais mettre en flacon. On a beau l'invectiver, le supplier, se tordre les mains, lui offrir sa fortune,
    il demeure volatil et volage... Une odeur évoquant le désir et milles autres chimères envahissait les lieux. Cette fragrance qui chatouillait délicatement les narines du commerçant venait de cette jeune femme. A défaut d'être efficace, son escorte serait au moins très agréable. Leo n'a jamais eu une opinion très gratifiante des femmes. Pour lui, ce ne sont rien d'autre que des objets de plaisir, pouvant servir de marchandises et à défaut d'épouse.


    « Bon, que je vous explique. Nous avons rendez-vous dans cette taverne. On a dit au tavernier qu'une cape blanche accompagnée par un marchand lui rendraient visite, alors vous allez le voir. Vous lui donnerez le mot de passe et il nous emmènera au sous-sol. Je marchande, j'achète et on s'en va. Le mot de passe est... » S'approchant alors de l'oreille de la jeune femme, l'indigène lui chuchotât quelques mots à voix basse. « "Nous sommes venus acheter du poulpe." »

    Il s'approchât alors de la porte. Décidément, il aurait vraiment préféré un homme, un guerrier tout en muscle et effrayant. Une personne à l'air patibulaire à qui on ne cherche pas des ennuis. Il ne restait plus qu'à espérer que la cape blanche suffise à intimider les marchands, auquel cas elle pourra les occuper pendant qu'il fuit. En espérant qu'ensuite, elle ne le pourchasse pas. Même si avoir une femme si séduisante à ses trousses n'est pas forcement désagréable.

    « Ah, et si vous êtes là ce n'est pas pour rien. Nous sommes ici pour acheter des esclaves femelles qu'on dit de toute beauté. Des elfes en plus, ce qui est rare. Sauf que quelque chose cloche. Le prix demandé pour des elfes femelles est vraiment bas... Trop bas. Je soupçonne une contrefaçon... Ou un piège. C'est pour ça que vous êtes là, si c'est un piège vous me protègerez. »

    Leo se tut quelques instants. C'est un chasseur de trésor invétérés ! Il s'intéresse à toute denrée, objet, ou créature dont il pourra tirer des pièces d'ors. La première chose qu'il fait lorsqu'il croise quelqu'un, c'est le soupeser du regard. C'est vrai : aux yeux d'un revendeur, une personne, c'est une créature chargée de denrées et bardée d'objets... revendables ! Et dans certains cas, ce n'est pas son inventaire qui est revendable, mais bel et bien la personne elle-même ! Et forcé était de constater que cette cape blanche aurait pu se vendre très facilement ! Belle, envoutante, aux formes bien proportionnés, on aurait dit une succube venue du Vein pour vous empoisonner d'un baiser. Elle devait valoir son pesant de cacahuètes. Et ses yeux... Ils brillaient de mille feu ! Voyants que ca devait bien faire dix secondes qu'il l'a fixait comme un chien fixerait du jambon, il se remit à parler.

    « Moi c'est Leo Denshar. Enchanté... Hm... Et bien allons-y... Les dames d'abords ? »
Revenir en haut Aller en bas

Iaana L.

Invité

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Un étrange convoi [pv: Leo] _
MessageSujet: Re: Un étrange convoi [pv: Leo]   Un étrange convoi [pv: Leo] EmptyLun 7 Fév 2011 - 20:07

Elle n'eut plus besoin d'attendre bien longtemps avant de voir apparaître celui qu'on lui avait demandé d'attendre, on lui avait bien fait remarqué que cette personne arborait un style peu commun et à la vue de celui qui s'approchait alors à pas vif de sa personne elle ne pouvait que se dire que « peu commun » semblait être un euphémisme pour ridicule. Marchand ou émissaire d'une autre contrés pour Iaana cet homme encapuchonné avait tout d'un bouffon, un bouffon qui avait pourtant une certaine importance pour son souverain... Tant d'importance qu'il lui avait assigné une cape blanche comme escorte, mais pas assez important pour lui assigner une de ses capes blanches qui faisaient partie de l'élite de l'armée de sa Majesté.
Quoi qu'il en soit, si elle semblait surprise par l'allure de ce curieux personnage, lui ne semblait pas en reste. Certainement n'avait il jamais imaginé que les capes blanches pouvait être représenter par quelques créatures qui pouvaient sembler, sous toutes les coutures, faibles et fragiles. Mais comme la surement dit un jour un homme très célèbre dont on a perdu le nom, il ne faut pas juger un livre à sa couverture... Et se tromper sur Iaana pouvait rapidement s'avérer tragique.
Elle ne desserre pas les lèvres alors que lui ne cesse de parler, elle ne discerne pas la moitié de ses mots parmi le chaos qui recommence troubler son esprit. Sylla se réveille, jugeant l'intrus et l'invectivant si puissamment que les tempes de Iaana bourdonnent. Les yeux se ferme, un rictus apparaît déformant presque ce si joli visage, et le calme se fait, Sylla se noie dans le marasme d'un esprit malade.
A quoi bon perdre encore du temps, elle n'avait rien rien à lui dire et l'idée même qu'on l'envoyait certainement dans une guet à pan ne lui plaisait pas vraiment. Son roi n'avait donc rien d'autre à faire que protéger ce genre d'homme, cupide et lâche, certainement encore une histoire d'économie ou tout du moins quelque chose dans ce genre là, quelque chose qui lui échappait complètement.

« Qu'importe, allons y. »

Elle n'a pas encore fait un pas qu'elle remarque son regard, ce regard avide, ce regard cupide, qui la fixe... Elle n'ose imaginer ce à quoi il pense en la fixant ainsi, Iaana ne veut pas savoir mais le ton de Sylla se fait entendre du fond des méandres de son esprit. Les hypothèses sont pertinentes mais elles s'effacent aussi vite qu'elles son arrivées.
Le silence se rompt, le nom tombe, elle l'imprime, et ce sont les politesses chargées d'une banalité qui prennent le pas alors qu'il s'efface pour la laisser passer. Galanterie? Ou Couardise? Elle parierait plus facilement sur la deuxième option... Mais qu'importe c'est son travail après tout.

« Iaana Liblikas. »

Le nom tranche avec ce silence qu'elle s'était imposée jusque là. Pas un regard en arrière, pas un autre regard. La porte s'ouvre dans ce sinistre grincement, laissant passer une trainée qui remonte sans grande pudeur ses bas troués qui ne cachent plus grand chose. Elle retient la porte tout en s'esclaffant et ce n'est qu'en voyant la cape blanche qu'elle se tue en s'éloignant rapidement. Le chemin est libre et c'est sans attendre que Iaana rentre dans l'auberge, elle ne retient pas la porte, peu lui importe qu'il la suive immédiatement ou non.
Il régnant une atmosphère de lubricité dans le petit établissement sur-peuplé, la vinasse et la bière rance s'écouler sans aucun mal pour quelques piécettes. Ça n'avait vraiment l'air de rien et pourtant l'ambiance des lieux lui paraissait étouffante. Un pressentiment peut être?! Certains avaient tendance à dire que les femmes avaient cette curieuse capacité de prévoir les mauvaise choses, instinct féminins qu'ils disaient... Ou peut être joie et excitation à l'idée de croiser le fer et de sentir cette odeur si caractéristique du sang.
Elle se fait bousculer par un ivrogne qui renverse la moitié de sa chopine sur le bois crasseux qui sert de sol, il aurait bien souhaité se mettre à hurler pour demander réparation, mais même l'esprit embrumer par l'alcool, la vue de la longue cape blanche lui fait rebrousser chemin tout en grommelant... Qu'importe, elle passe outre cet importun, il n'a pas même l'air appétissant avec sa grosse moustache et son ventre pendouillant par dessus sa ceinture, dépassant de cette chemise beaucoup trop juste. Vision écœurante qu'elle efface bien vite de sa mémoire alors qu'elle s'accoude au comptoir dont le vernis à depuis longtemps disparu sous les glissades de chopines. Un simple signe des doigts, l'air légèrement ennuyé, et voilà que le tavernier s'approche, le pas claudiquant. Décidément, rien ne tenait vraiment debout dans cette foutue auberge.

« Tavergnier, nous sommes venus achetez du poulpe. »

Jamais mot de passe ne lui avait semblé plus absurde, et jamais elle n'aurait souhaité acheté quoi que ce soit dans cette auberge, qui avait presque tout de la mauvaise maison de passe du quartier. Mais ce n'était après tout pas ses affaires, elle ne faisait qu'accompagner cette chose colorée a qui, d'ailleurs, elle ne portant qu'une attention dérisoire.
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Leo D.

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MessageSujet: Re: Un étrange convoi [pv: Leo]   Un étrange convoi [pv: Leo] EmptyJeu 17 Fév 2011 - 21:27

    « Tavernier, nous sommes venus achetez du poulpe. »

    « Criez le plus fort tant que vous y êtes.... »

    Dit-il avant de lâcher un long soupir... Et de presser le pas vers la petite trappe ouverte par ce tavernier boiteux et idiot qui a décidément oublié d'acheter une canne. Leo le comprenait, ca coute cher une canne ! Mais bon, un bout de bois aurait fait l'affaire. Il pouvait sentir de le regard de la cape blanche qui ne semblait pas très attachée à son "client". C'était sa mission, et les chiens du royaume accomplissent leurs missions. Les escaliers étroits et sombres n'en finissaient pas... Ses jambes tremblaient comme jamais. Chaque pas lui coutait, son courage s'estompait à chaque marche. Le marchand glissa sa main dans l'intérieur de sa veste. Ses doigts agiles se posaient sur une petite lame, jouant avec, tâtant l'arme avec dextérité. Une goutte de sueur dissimulé derrière son turban perlait son front. Le ferait-il ? Exécuterais-t-il ce pour quoi il est venu ? La demoiselle accepterait-elle de l'aider ? Surement, mais pas tout de suite... Attendre, se calmer les nerfs. Plus facile à dire qu'à faire ! Le marchand tremblait de tout son long et son stress se faisait sentir. Le marchand, petit vouté et vieux se retournât. Arquant son sourcil blanc et inspectant l'homme avec suspicion. Le trio avait alors atteint la porte.

    « Vous semblez inquiet sir... Z'êtes sur qu'ca va sir ?»

    « Je... heu... O..oui. J'ai attraper la fièvre je crois hum... Hey qu'est-ce tu faits toi ! »

    Aussitôt l'indigène se retournât vivement vers Iaana qui n'avait quand à elle rien fait. Le vieillard lâchât une moue de surprise avant d'avoir l'air... mort. Leo lui avait trancher la gorge, faisant un magnifique sourire jusqu'au oreilles. Le sang coulait à flot. Le premier réflexe de l'assassin fut de se baisser pour fouiller le corps, qui sait, peut-être se baladerait-il avec un trésor sur lui ! Et bien non, il n'avait sur lui qu'une bague en toc, sans valeur aucune... Rien du tout, difficile d'en tirer quelques choses. Et c'est après l'avoir ramassé qu'il se tourna vers celle chargée de le protéger.

    « Maintenant, on est mains dans la mains ! » Et comme pour imager ses paroles, il attrapa la main de la cape blanche pour la serrer le plus fort qu'il puisse. « Je te donnerais une des esclaves ! En échange ! »

    Sans rien lui demander de plus il attrapa le cadavre et le plaça de sorte à ce que la porte le camoufle. Submergé par le stress et la désorganisation, il ne remarqua qu'au moment d'ouvrir la porte qu'un pied dépassait ! Et là, c'est le drame. Tous les gardes et personnes aux compétences guerrières dégainèrent leurs "outils de travail" dans un fracas métallique assourdissant et effrayant. Aussitôt, rassemblant tout son courage l'indigène courut pour se cacher derrière la cape blanche, claquant frénétiquement des dents

    « Courage ! Vous allez le faire ! Enfin j'espère... »
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