Nom : Apelpsia Prénom : Samaël Rang : Tear Of Despair Âge : Quatre-vingt ans Sexe : Masculin Race : Humain Classe : Lame Noir Métier : Mercenaire Croyance : Aucune Groupe : Royaume Equipement : Deux katars et une lame maudite. Manteau à capuche, gant et bottes cuir noir.
	Talents : Combats : Au fond, il n’en a aucun, il n’a jamais eu de réel talent pour quoi que ce soit, c’est uniquement à son insu qu’il est devenu un guerrier redoutable au combat, rapide, vif et précis, la dextérité est sa qualité première. Magiques : Il peut voir les morts et leurs parler, c’est l’un des rares pouvoirs qu’il daigne utiliser. Divers : Vois la beauté dans toute chose, mais est rapidement submergé par la peine, la souffrance et le désespoir… Pouvoir Particulier : L’Œuvre Noir. Aura violet-noir qui lui évite le baiser de la mort mais consume son âme et son être, pouvoir que détient sa lame, unique raison de son désespoir et de sa souffrance.
	Ce que je suis. Physiquement. Honnêtement, je ne suis rien, un jeune garçon dans la fleur de l’adolescence dont les traits doux du visage, offre un air enfantin, trompeur bien évidemment. Pour le reste, ma chevelure blonde a laissé avec le temps, place à de belles mèches blanches d’une pureté déconcertante, tranchant avec mes yeux vert marrons foncés, miroir de mes espoirs qui n’ont pas encore connu l’abus du temps. Le reste n’est que chétivité, un corps plutôt maigre, un peu musclé, une peau blanche à cause du manque cruel de soleil. Au fond, je ne suis qu’un pauvre gamin qui regarde le monde de sa frêle personne à travers les yeux de l’enfance mais le regard d’un être désabusé. Psychologiquement? Là est le problème. J’oscille entre le noir et le blanc, le bonheur et le malheur, la déception et la joie. Avant, j’étais quelqu’un de joyeux et d’extrêmement souriant, c’est vrai, je voyais les choses avec une pureté d’esprit et une poésie qui plaisait énormément à ma mère. Mais depuis ma mésaventure, mon esprit se partage entre visions de beautés et d’horreur. L’on peut me considérer comme lunatique, et on aurait raison, mais ce n’est pas ma faute, je tente de lutter contre ça, mais je ne le peux. Réservé, je reste dans la solitude pour ne pas avoir à faire du mal aux autres. La timidité n’est pas un problème, mais faire souffrir les autres m’est insupportable… Mais les fait font que je puis passer de la contemplation d’une fleur à l‘aurore, au découpage d’un corps dans une flaque de sang. Par nature, j’aime tout, par conséquence, je me hais…
	Mon histoire est l’essence même de la vie… Génération et corruption. Je suis né dans un village non loin de la capitale et ai vécu une enfance, tout ce qu’il y a de plus normal à vrai dire. J’étais aimé, j’aimais, et tout se passait bien avec les villageois. Il m’arrivait même de faire le conteur d’histoire ou de poésie lorsqu’un paysage ou une personne m’inspirait quelques vers. J’étais de ses esprits jeunes et insouciants, qui n’écoutent pas les histoires des grandes personnes, préférant de loin jouir de la beauté de la vie et des petits moments de bonheur qu’elle nous offre. Mais la vie n’est pas un être qui nous veut du bien, et c’est au détour d’un chemin lors de mon dix-huitième anniversaire, qu’elle me fit faire face au tournant de ma vie. Un tournant qui prit la forme élancé d’une lame noirâtre, au manche d’argent, autour de laquelle serpenté un reptile coulé dans le même métal que le manche. Elle gisait là, parmi la légère forêt qui bordait le village, plantée dans un sol rocailleux, qui de loin, semblait former une main aux doigts de démons. Mais j’étais trop jeune pour le voir, et trop naïf pour comprendre que ces choses ne doivent être touché… Mon corps s’élança vers l’épée, qui gisait dans à l’ombre, alors que le soleil était au zénith, comme si sa lumière ne pouvait l’attendre et l’éclairer de sa majesté. Mais même moi, l’être qui contemple la pureté d’une goutte d’eau, ne su voir cela, trop obsédé par l’objet qui semblait respirer et vivre, faisant battre le sol au rythme de mon cœur. Une frénésie qui me poussa vers elle, au creux de cette main, alors que la main se saisit de la lame. Mon ultime erreur… La mort me frappa, mais je ne ressentis rien. Elle me frappa encore et encore, lacérant mon âme et mon cœur, déchirant mes entrailles, me vidant de toute force. Mais je ne mu à aucun moment. J’encaissais les coups avec une détermination surnaturel. Je mourrais, mais ne tombait pas. Je me faisais déchiqueter le corps, mais n’oscillais pas. Je ne comprenais rien, la douce sensation du soleil sur ma peau disparu, le vent passa sur moi sans me porter de sa force. Et je continuais à souffrir, je brûlais de l’intérieur, mais n’arrivait pas à pleurer. J’avais mal, je crevais, mais ne pouvait bouger. Comme tenu par des chaînes invisibles, destiné à attendre que les fléaux du monde s’abattent les uns après les autres sur ma personne. J’avais mal, c’était une certitude, mais je ne pouvais rien faire… Juste subir… Et lorsque tout prit fin, j’étais debout, vêtu différemment, des vêtements noirs de cuirs cachaient ma peau déchiqueté, me préservant de la chaleur du soleil qui n’agissait plus sur moi. Je me cru mort, mais je vivais, ou du moins, je le pensais. J’avais retrouvé l’usage de mes membres et la souffrance qui me tint au corps ne devint plus qu’un mauvais songe dépassé par le temps. Il me fallait rentrer chez moi, dans ce beau village qui m’avait vu grandir. Je me sentais pousser des ailes, comme si cette souffrance avait fait naître un sentiment nouveau en moi. Le désir de retrouver ces gens, leurs faire partager mon expérience, les pousser à m’écouter et à savoir ce qui est arrivée et déchaîner mon âme à conter tout cela. Mais la seule chose qui fut faite, fut un massacre. Arrivant aux portes du village, mon cœur s’alourdit piquant mon corps de pointe acéré, déchirant mes entrailles, me poussant à la déraison et la folie, alors que je sentais quelque chose prendre le dessus sur moi. Un sentiment, une envie : La Mort. La lame jaillit du sol dans un fracas de terre et de métal, les nuages déjà présent sur le village prirent une teinte noir, alors que mes coups fendaient l’air, frappant chacun des villageois, avec une détermination qui m’était en tout point inconnue. Je n’avais contrôle sur rien et pourtant, agissait avec une dextérité et une puissance surprenante. J’aurais voulu mourir, à chaque cris et chaque flot de sang, jaillissant à mon visage, détruisant le silence pour laisser place à la désolation. J’aurais aimé qu’ils me saignent avec leurs épées et leurs fourches. Mais j’étais trop vif et habile, je les frappais avant même qu’ils ne se rendent compte qu’ils avaient dégainés dans le vide. Le sang éclaboussait le sol, et se regroupait en une gerbe affreuse, qui connu le touché de ma lame qui s’en abreuva à la fin du massacre. Se délectant du sang gisant au sol, se nourrissant de chaque gouttes. C’est là que je pus le voir, le reptile, ce serpent qui s’abreuvait à la source du sang des victimes et qui après son festin, vint s’enrouler autour de mon bras, frappant de ses crocs ma gorge. Me montrant toute là conséquence de mes actes. Comment un vampire, trahissant ses pères, fut chassé et transformé en épée serpent par un sorcier pour expier ses fautes, et comment se dernier arriva à se lier à son épée, la maudissant elle et tout être qui la posséderait. Lui offrant l’immortalité, en compensation d’une souffrance éternelle dans le sang et le désespoir…

Moi moi et moi… Présent aussi souvent que le temps me le permettra c’est-à-dire pour le moment assez souvent =) Découvert par le bouche à clic de l’oreille aux liens . . . Ca fait longtemps que je cherchais un forum avec un design aussi beau, chapeau à l’artiste ^^

It’s time to cry…

J’ai vu le jour de ma mort. C’est une vision que m’a offert cette épée maudite que je porte en fardeau depuis maintenant des années. Je l’ai vu, aussi clairement que je vous vois. J’ai vu avec quelle douceur l’on pouvait m’arracher à cette épée dont je n’ai jamais pu et su me débarrasser. J’ai constaté la beauté de cet être, qui de sa beauté a su éclairer mon être et m’extirper de mes ténèbres, délaissant mon corps du poids de cette lame noir, et portant mon cœur vers le néant, là où les âmes disparaissent, délivrées de leurs souffrances passés. Je l’ai vu, ce n’était pas le plus grand des guerriers, ni le plus intelligent des érudits, il ne connaissait ni la magie, ni la sagesse d’un temps qui le dépasse, il n’avait nul pouvoir sur le peuple ou sur les hommes. Pourtant, sur moi, cette personne avait posé son emprise, brisant mes chaînes d’un touché de la main, ensorcelant mon cœur de sa beauté, me faisait désirer cette grâce avec laquelle cette personne se déplaçait. J’étais à elle, et elle me possédait, corps et âme. Et j’ai vu comment elle m’a happé de ma vie de souffrance, comment le sang maculant mon âme disparaissait au fur et à mesure que j’entrai au creux de ses bras. Et ce jour-là, lorsque je la reverrais, je pourrais me libérer de son emprise. Je pourrais, dire non à cette vie éternelle qu’il m’impose et dont je ne veux. Et je pourrais oublier tous les meurtres et assassinats que j’ai pu commettre, pour que ce serpent puisse avoir sa dose de sang et de chair… J’abandonnerai sans problème toute ma vie et mon âme à la mort, sans regret ni rancune, je m’en irai. Je le sais et le veux, tel sera mon but, trouver cette personne. Pour enfin mourir…