''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]

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Vital McCormick



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Vital McCormick
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Race : Demi-Élu
Classe : Lame noire
Métier : Seigneur de Venill
Messages : 57


Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] _
MessageSujet: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyMer 8 Juin 2011 - 16:03

Une nuit pas bien longue, un laps de temps assez court pour récupérer un sommeil déjà troublé. Le jeune seigneur de Venill n'était pas vraiment en état de se lever en ce bon matin. Peut-être cela avait-il un lien avec l'excès de consommation d'alcool de la veillée? Peut-être, mais il pouvait aussi s'agir du fait qu'il avait promit de se lever le matin et que son corps réagissait de la manière contraire. On ne le saura probablement jamais...
Une chose était sur, on ne pouvait certainement pas blâmer l'alcool. Voyons donc! Depuis quand ça existait, ça, '' un petit verre de trop '' ? Quand on parlait de cette fameuse liqueur au goût si fort, on ne pourra jamais parler d'abus! En plus des effets bénéfiques que ce liquide apportait à Vital dans sa vie de tous les jours, cela lui donnait un meilleur charisme. Un visage ravagé par des cernes et des yeux rougis, les cheveux bouffis en une touffe chaotique, l'air absent. Tout pour charmer. Vraiment, le jeune aristocrate le pensait vraiment. Cependant, son intolérant d'intendant pensait tout le contraire. Cela n'était pas convenable, qu'il disait. Un dirigeant qui a du leadership ne devrait pas se présenter à ses hommes ou à ses invités de cette manière. Qu'il aille au diable, celui-là! Si ses hommes n'étaient pas capable de l'apprécier au naturel, ils ne méritaient aucunement l'attention de la plus haute autorité de la région. C'était sa politique. C'était aussi la raison pour laquelle il allait parfois à la caserne se fracasser la gueule à coup d'alcool pur avec ses hommes. C'est comme ça qu'on fraternise! C'est comme ça aussi qu'on se fracasse la gueule. Je l'ai déjà dis? Ce n'est seulement que pour souligner mes propos parce que là on ne parle pas d'un ou deux verres histoire que ses hommes se sentent proche de leur chef, non! Lui, c'était un éternel concours de boisson et il était fier de ses nombreuses victoires. En même temps, quand il tombe dans un coma éthylique, il ne s'en rendait pas compte.

Bref, ce matin là était l'un de ses fameux lendemains de veille où il avait fait preuve d'excès, mais cette fois-ci avec un pur inconnu. Celui-ci avait une constitution incroyable et ils avaient probablement finit le stock d'alcool que possédait l'auberge à laquelle il s'était rendu à eux seuls. Il ne se souvient même pas de comment il s'est rendu à son château et encore moins où était rendu son fidèle compagnon. La logique voulait que le seigneur lui aille proposé de se rendre avec lui dans sa demeure mais il se peut très bien aussi qu'il soit tombé en cours de route et qu'ils se soient perdu de vue. À cette pensée Vital pouffa de rire, chose qu'il n'aurait dû faire. Au moindre instant où il avait fait signe de vie dévalait déjà une tête bien connue. C'était d'abord celle d'un garde qui était assigné à la sécurité de sa chambre puis celle de l'intendant. Le garde portait quelques lettres scellés ainsi que des rapports des gardes en ce qui concernait les activités de la ville.
À la vue de l'air quelque peu exaspéré de son conseiller le plus proche, le jeune McCormick esquissa un large sourire. Celui-ci prit place non loin du lit de sa seigneurie en attendant que le garde remette au jeune noble les fameux papiers.

Vital : Que c'est agréable de se réveiller en voyant un visage si radieux, hector! Ironisa le jeune homme en prenant la paperasserie. Quelles bonnes nouvelles m'apportez-vous mon cher ami?

L'intendant roula des yeux.

Intendant : Je vois que vous vous portez à merveille, sir. Pour la dernière fois, mon nom n'est pas Hector, cessez de m'appeler de la sorte.

Il s'approcha de Vital en observant sa mauvaise mine. L'odeur d'alcool était toujours présente et, malgré l'air ravagé de ce dernier, il avait l'air au meilleur de sa forme. Il avait ingurgité quantité de son médicament après tout. Drôle de remède qu'était l'alcool.

Intendant : Plus important encore, sir. Hier une petite...

Vital : Plus tard, plus tard, Archibald, trancha vital, De toute façon, peu importe ce que vous avez à me dire, je vais le lire sur les rapports.

Le conseiller du seigneur tenta de lui expliquer qu'un messager était arrivé quelque temps auparavant. Il l'avait convier à voir un des marchands le plus influent du royaume, mais le jeune McCormick n'en avait cure. Il retourna se coucher en faisant signe au garde de disposer. Celui-ci s'exécuta en se retenant de rire. Il était un de ses meilleurs partenaires de boissons et connaissait bien les cuites que se prenait le jeune seigneur. Il décida de se retirer sans l'en avertir et l'intendant lui emboita le pas. En général, cela signifiait qu'il allait devoir s'en occuper car le jeune noble ne serait pas lever avant plusieurs heures. L'empire vakarian réclamait sa présence et si personne ne se présentait, quelle image allait présenter Venill à ce dernier? Une très mauvaise, en tout cas. Ce dernier se mit donc en route à la tête d'une petite escorte en direction des docks, à la rencontre de ce fameux marchand.
Il se hâta pour ne pas faire attendre le fameux prince. Personne ne savait dans la cour seigneuriale s'il était vraiment un noble ou s'il s'était auto-proclamé de la sorte, mais la modestie ne devait pas être son fort. Autant se dire qu'il serait sans doute indigné de voir la petite troupe en retard. Le chemin à travers la ville se fit sans encombre, les villageois ainsi que les rebelles faisant attention de ne pas provoquer inutilement les hauts fonctionnaires. Le dock était en vue et déjà on pouvait observait une embarcation beaucoup plus imposante que celles qui avaient l'habitude d'amarrer ici. Nul doute qu'il devait s'agir de leur lieu de rendez-vous. De loin ils pouvaient observer un petit groupe qui ne bougeait pas beaucoup avec quelques gardes de la ville qui les surveillait de loin. Plus pour leur sécurité que par méfiance. La marchandise que ces derniers avaient à présenter ne devait sans doute pas être de mauvaise réputation si les soldats étaient présents en si grand nombre. L'intendant ne savait pas s'il devait se présenter en tant que gérant de la région ou non et même s'il avait le droit de décider de l'issue de la transaction. Tant pis, le seigneur ne voulait pas se lever et il devait bien y avoir quelqu'un pour se présenter la-bas.

L'intendant, un homme dans la cinquantaine ayant l'air tout de même en bonne forme, richement vêtue, essayait d'avoir l'air le plus prestigieux possible. Il ne fallait montrer aucunes faiblesses à ces commerçants. Il y avait quatre gardes d'élite qui accompagnait le vieillard qui avait une épée d'excellente facture à sa ceinture. Il s'approchait du petit groupe sans commençait pour autant la conversation, laissant l'honneur à ces derniers de l'entamer.
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Melpomène d'Ambre

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Melpomène d'Ambre
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Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyVen 10 Juin 2011 - 21:17

Suite de Négocier les droits d'achat du titre

Nous arrivons sur les docks. J’ai suivi jusqu’à présent Franz sans mot dire. Je ne suis pas employée pour le gêner, et même si j’ai décidé de lui rendre plus difficile certains moments par des situations quelque peu compromettantes, cela ne doit pas se faire dans les instants importants. Je n’ai pas non plus pour but de le couler.

Seulement m’amuser.

Il s’intéresse soudain au rituel par lequel je l’ai alléché la veille. J’hésite à lui répondre, consciente qu’il pourrait se servir de ce rite contre moi. L’idée qui me paraissait si merveilleuse tandis que j’étais fatiguée me semble moins intéressante après un peu de repos. Néanmoins, il ne m’est pas interdit de lui en dévoiler un peu plus. S’il veut connaître le fin mot de l’histoire, il devra se mouiller un peu plus dans l’histoire.

« Comme je vous l’ai vaguement esquissé hier, je ne suis pas à proprement parler une démone ordinaire. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas engager d’autres que moi, mais notre famille a des origines quelques peu particulières ainsi que des spécificités étonnantes.

Parmi celles-ci, nous avons pris pour certains l’habitude de mettre à profit nos aptitudes pour le moins intéressantes dans des buts de protection, nos échecs à ce propos étant très mal vus dans notre famille. Un membre oublié avait trouvé un enchantement propre à renforcer les contacts entre le protecteur et son protégé, sans pour autant créer de pouvoir trop important de l’un sur l’autre. Bien sûr, certains ont tenté par la suite d’en tirer partie, mais il s’est révélé très vite que le protecteur avait plus à perdre qu’à gagner en modifiant le sortilège initial.

Par suite, ce rituel est entré en désuétude, les mœurs ayant pour le moins évolué… Ce savoir pourtant ne s’est pas totalement perdu, et j’en possède toujours les caractéristiques exactes.

Toutefois, si vous voulez en connaître plus… Il faudra y montrer un peu plus d’intérêt encore. Je ne dois pas en dévoiler plus à n’importe qui. »


Un clin d’œil qui en dit long sur la question. Continuer à appâter sa curiosité sur la question.

Un dernier sourire avant que je n’avise des hommes sur les docks qui s’avançaient dans notre direction. Des hommes lourdement armés apparemment en protection d’un homme. Après le grabuge de la veille avec la gamine et ce que j’en avais appris dans la nuit, il ne serait pas sage de ne pas prendre toutes les dispositions nécessaires. Un pas en avant pour me placer devant le chef.

Le groupe s’approche et s’arrête devant nous. Ma main est posée sur la garde de mon Ebène en une attitude expressive bien qu’encore sage. Erwan se place immédiatement à mes côtés, désireux de ne pas demeurer en reste. Nous laissons la possibilité à Vakarian de s’adresser aux nouveaux venus sans qu’ils ne puissent eux-mêmes accéder à lui sans que nous ne l’ayons décidé.

On n’est jamais trop prudent.

Un mot du patron, et je m’éloignerai. Sans ça, je suis prête à assurer sa protection.
Revenir en haut Aller en bas

Franz Vakarian



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Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptySam 11 Juin 2011 - 1:05

Franz laissa Melpomène s'expliquer au sujet du rituel. Il la remercia pour ses informations. Au final, il n'était pas plus avancé. Un vieux rituel de protection démoniaque, qui comportait des risques pour lui si les termes ne lui convenaient pas. Quoi qu'il en soit, elle refusait de lui en dire plus pour l'instant. En clair, cela n'avait aucun interêt.

Franz avait maintenant 42 ans. Il n'était plus un gosse excité par l'inconnu et les interdits. Il n'avait pas survécu et n'était pas devenu riche en poursuivant des chimères, mais en agissant de manière pragmatique et prenant en compte les choses concrètes. Pas les mystérieux rituels démoniaques. Il sortit donc ce dernier de sa tête. Un homme s'approchait pour acheter sa marchandise. Quelque chose de concret. Il s'agirait sûrement de Vital McCormick. Son groupe et lui se dirigèrent vers Franz sans l'ombre d'une hésitation,et dans des reflexes très professionnels, Erwan et Melpomène se placèrent aux côtés de Franz. Il les arrêta d'un geste de main.


" Ca ira. Ils n'ont pas l'air d'être là pour nous nuire, et personne n'est assez stupide pour m'assassiner devant tout le monde. "

Ils reculèrent legèrement. Le groupe, composé d'un homme bien portant, plus agé que Franz, et entouré de 4 hommes prêts à réagir à tout menance, arriva à leur contact. Ils restèrent immobiles, et le Prince-Marchand compris qu'ils attendaient sûrement qu'il engage la conversation. Il se mit à sourire et s'avanca de manière franche en tendant la main.

" Vital McCormick ? Heureux de faire votre connaissance ! " dit-il d'un air joyeux et affable en lui serrant la main avec chaleur.

Il n'y avait aucune trace de méfiance ou de quoi que ce soit. Il était totalement sincère dans sa démarche. La joie simple du marchand qui va vendre ses produits. Mais intérieurement.

* On m'avait parlé d'un jeunot, mes contacts se foutent de ma gueule ? *

Il leur proposa de le suivre, afin qu'ils puissent, s'ils le voulaient, examiner la marchandise. Chose qu'ils acceptèrent. Erwan marchait à plusieurs pas de distance, dans un geste trahissant l'habitude, et fut rejoint par Melpomène. Ils se dirigèrent tous vers les quelques caisses que Franz avait fait sortir spécialement pour l'occasion, et, d'un geste princier, fit signe à deux hommes de les ouvrir. Il en tira une épée.

" Voici un exemple de ce que nous produisons désormais. Comme vous pouvez le voir, la qualité est désormais bien supérieure à tout ce que vous trouverez, puisque nous avons les meilleurs mines de métal de tout Feleth, et plusieurs maîtres forgerons nains. Regardez par vous même. "

Il prit l'arme, et frappa plusieurs fois comme un forcené sur une armure de plate standard. Il montra le résultat. Non seulement, l'armure montrait plusieurs petits enfoncements et coupure, mais l'épée n'avait rien.

" Ces armes, entre les mains de soldats qualifiés, sont capables d'inquiéter des armures de plates, au lieu de ricocher dessus. De plus, elles sont assez solides pour subir toutes les maltraitances, que ce soit le froid, les marais ou les fortes chaleurs. "

Il en donna plusieurs exemplaires aux soldats de l'intendant, et à ce dernier.

" Ce ne sont certes pas les moins chères, je vous l'accorde... mais elles sont bien plus fiables et solides que vos exemplaires. "

Il se retourna. Il allait maintenant renvoyer un argument de non-achat avant même qu'on ne le sorte.

" Vous allez sûrement me dire qu'une arme résistant aux pires conditions n'est pas utile pour la garde de la ville, mais... "

Il fit un grand sourire.

" La Compagnie Vakarianne vous donne le droit de revendre vos surplus de nos armes aux prix que vous désirez. Si vous voulez les acheter pour les revendre, pas de problème. Mais attention, une certaine quantitée précisée au préalable. Je ne voudrais pas que tout le monde ait accès à notre armement sans nous avoir payé. Sinon, je met la clé sous la porte en quelques mois. "

Il fit un grand geste des bras en montrant les autres caisses derrière lui.

" Nous avons également des haches, des boucliers, des armures et des armes d'hast, ainsi que des arbalètes, bien qu'elles ne soient pas aussi performantes que nos prototypes. Cet équipement vous offrira la supériorité militaire sur les rebelles, ainsi que vos voisins et les brigants. Que demander de plus. Sieur McCormick? "


Dernière édition par Franz Vakarian le Dim 12 Juin 2011 - 22:22, édité 1 fois
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Vital McCormick



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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptySam 11 Juin 2011 - 15:58

À mesure que le petit groupe de l'intendant se rapprochait du lieu de rendez-vous, l'intendant gagnait en assurance. Bien que son escorte était lourdement armée, il était heureux d'être enfin arrivé à destination. Il n'était pas rare pour les rebelles de s'en prendre aux affaires de l'état, faire quelques embuscades à gauche et à droite. Bien que la ville aille prit des mesures afin de limiter les actions des rebelles, de jour en jour ils étaient plus nombreux et plus enragés. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il n'y ait un coup d'état qui tenterait de renverser l'autorité du royaume, mais ce ne serait heureusement pas pour aujourd'hui. La résistance n'avait pas encore passé le cap des attentats mineurs, volant seulement quelques cargaisons de marchandises et tabasser les gardes à dix contre un lorsqu'ils en avaient l'occasion. Ces jours-ci il était plus difficile d'engager des hommes fiables pour faire partie de l'armée, nul doute qu'il y avait quelques rebelles infiltrés parmi l'armée de Venill.
De toutes façon, les protecteurs qui accompagnaient le vieil homme était suffisamment expérimenté pour s'occuper de ces anarchistes recruté sur le tas, il n'avait aucune raison de s'inquiéter pour ça. Il était seulement nerveux car, en général, le seigneur s'occupait des affaires extérieures du château et lui restait dans la sécurité des murs du château. Bien sur, n'importe qui qui réclamait une audience était immédiatement entendu par ce dernier, mais il était plus rassurant d'être entouré d'une centaine de soldats plutôt que par quatre guerriers.

Arrivé à la hauteur du petit groupe, deux personnes s'avancèrent pour en couvrir une troisième. La première, une jolie jeune femme à la blancheur inquiétante les fixait d'un regard assuré, appuyé par un autre homme à l'allure colossal. Rien de bien trop impressionnant, mais l'intendant avait suffisamment de vécu pour savoir qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Un regard hautain demanda silencieusement de quel droit on lui réservait un tel accueil. Ill n'eut cependant le temps de prononcer un mot avant que celui resté en retrait tendit une main rassurante vers celui-ci, un air chaleureux et remplit de prestance au visage. Ceux qui semblaient assurés sa sécurité s'étaient simultanément reculé pour laisser plus de place à ce qui semblait être leur chef.

Inconnu : Vital McCormick ? Heureux de faire votre connaissance !

L'intendant perçu une certaine note de joie, d'amabilité, dans la voix de son interlocuteur. Nul doute que ce dernier devait s'agir du leader du groupe, quant à savoir s'il s'agissait du propriétaire de l'empire Vakarian, c'était à redire. Personne n'avait signalé à quoi ressemblait le marchand, mais l'air princier au regard de celui-ci faisait comprendre son identité. Il avait entendu dire qu'il avait une véritable allure de noble, et sa réputation était à la hauteur de ce qu'il voyait. Alors qu'il serrait une main chaleureuse, il eut un déclic. Comment avait-il été appelé? Sieur McCormick? L'intendant arqua un sourcil en se faisant appeler de la sorte. Il jeta un oeil à ses hommes qui haussèrent des épaules, comme pour lui confirmer qu'il devrait signaler l'erreur.
Une fois encore, il n'eut le temps de répondre. Décidément, ce maître commerçant était pressé en affaire! Ne savait-il donc pas qu'il fallait agir avec patience quand on s'adressait à la noblesse? Bien qu'il ait été renommé intendant par la cour suprême du roi, il restait incontestablement un sang bleu très fier de son rang. Il restait ouvert, généreux avec ceux qui étaient respectueux. Il ne tint par contre aucune rigueur à l'attitude du marchand. S'il s'agissait réellement de Franz Vakarian, il possédait à peu près la même influence au royaume que lui, il pouvait donc s'abstenir de certaines formalités dont le bas-peuple devait absolument se conformer.

Inconnu : Voici un exemple de ce que nous produisons désormais. Comme vous pouvez le voir, la qualité est désormais bien supérieur à tout ce que vous trouverez, puisque nous avons les meilleurs mines de métal de tout Feleth, et plusieurs maîtres forgerons nains. Regardez par vous même.

Le marchand le tira de ses réflexions. On lui présentait déjà des articles de vente. Il était à présent impératif de faire comprendre à cet homme qu'il ne s'adressait pas à la bonne personne pour parler de tout ça, mais il ne laissait aucunement le temps à ce dernier de ne serait-ce prononcer un seul mot. Il démontra la qualité exceptionnel de l'arme qui intéressa fortement le gérant de la ville, à un point tel que son idée lui sortait de la tête. Alors que la personne devant lui vantait les mérites de son arme - tout en indiquant bien sur qu'il fallait avoir un gros budget pour pouvoir s'acquérir de tels armes - l'intendant se laissa emporter. Quelle force de persuasion étonnante, les mots étaient parfaitement choisis et la démonstration plus que suffisante pour attirer l'attention.
Quelques exemplaires furent remit à la petite troupe de la seigneurie et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, chaque hommes soupesa sa lame, la jaugeant sous toutes les angles. Dans la dernière phrase que prononça le marchand, un second déclic parcouru son esprit. '' Que demander de plus. Sieur McCormick? " À ces mots, l'intendant remit poliment la lame à un des hommes de la compagnie Vakarian, puis fit volte-face au prince-marchand.

Intendant : Ces armes sont certes intéressantes et de forte bonne qualité, mais je dois cependant vous prévenir que je ne possède pas l'autorité pour faire pareilles transactions, commença le vieil homme. Vous ne m'avez pas laisser le temps de m'exprimer donc je me permet de le faire :

Il s'inclina légèrement, signe de révérence et d'excuse pour sa distraction.

Intendant : Je suis l'intendant à la cour du château, premier conseiller du Sieur McCormick. Il se redressa, sa seigneurie avait malheureusement une affaire... urgente... à régler, il m'a donc sommé de venir prendre contact avec vous dans les plus brefs délais.

Comme pour confirmer ses dires, un bruit de lourde escorte se fit entendre un peu plus loin. L'intendant se tourna vers l'origine du bruit et il put constater avec bonheur qu'il s'agissait du vrai seigneur McCormick. Il était richement paré, un pantalon blanc rentré dans des bottes d'excellente facture, un long manteau bleu avec des parures d'or ne laissait que paraître les mains gantés du jeune seigneur et le visage quelques peu arrangés par son maquilleur personnel. Bien sur, le maquillage n'était présent que pour redonner des couleurs au jeune aristocrate, il n'avait donc pas l'air malade qu'il avait ce matin. Son charisme ne pouvait être plus amélioré qu'en ce moment, même certains hommes devaient le trouver séduisant. Au premier regard, on ne pouvait n'être que certain de son titre du plus haut dirigeant de la région.
Il se dirigeait lui aussi vers le lieu de rendez-vous. Il ne semblait aucunement nerveux, il regardait droit devant lui, un sourire de la même blancheur immaculée des gants et des pantalons que portait Vital. Il sourit de plus belle en apercevant son conseiller qui était déjà rentré en contact avec le marchand. Il se rapprocha et, sans que son intendant ne puisse dire quoique ce soit, il se positionna devant lui, ignorant au préalable Franz.

Vital : Je vous présente encore une fois mes excuses pour vous avoir demandé de venir ici à ma place, intendant. Je vous autorise dès à présent de disposer, nombre de tâches vous attendent au château.

Les mots parfaitement choisit du jeune McCormick étaient sans reproches, dit avec une diplomatie digne d'un seigneur. C'était tout de même ces nobles qui s'occupaient des négociations qui permettaient de désamorcer les situations les plus explosives avec leurs adversaires, les désarmant de toute ardeur avec seulement des mots. Le vieil homme ne put qu'acquiescer et, après avoir saluer le marchand, fit signe à son escorte de le suivre et s'en retourna au château. Le seigneur se tourna ensuite l'autre groupe d'hommes. Il analysa rapidement les personnes présentes, trois sortaient du lot. Un homme massif, plus que les autres. Une jeune femme encapuchonnée (il trouva d'ailleurs étrange qu'une représentante du sexe féminin soit présente mais ne s'attarda pas plus la dessus) et, pour finir, un homme qui avait plus de ... classe? Il devait s'agir de la personne qui avait requis sa présence dans les docks.
Il se tourna donc vers Franz après avoir jeté de rapides coup d'oeil à tout le monde.

Vital : Vous devez sans doute être celui qui a demandé ma présence ici, fit Vital en tendant une main blanche, permettez moi de me présenter : Vitality McCormick, mais je vous permet de m'appeler sir. À qui ai-je l'honneur?

Il ne s'agissait pas vraiment d'une faveur quand il avait '' donné l'autorisation '' à Franz de l'appeler sir. En effet, cela était une habitude pour les personnes de haut rang pour solliciter la plus grande attention de la part de son interlocuteur. Il était ici à titre de seigneur, pas en tant qu'individu. Le plus grand respect faisait partie des formalités qui ne devait en aucuns cas être transigé sous peine de mettre fin à la conversation immédiatement. Il ne posa pas tout de suite des questions sur la nature de la transaction qui devait être effectué, mais il était de soi que le jeune aristocrate était toute ouïe pour se faire présenter l'armement qu'avait à proposer la compagnie Vakarian.
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Camelle Elwhang

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Fiche de Personnage : Ne clique pas

Histoire de Personnage : "L'Ambition est née de rêves brisés":
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyDim 12 Juin 2011 - 21:04

Les yeux fixés sur ma personne. On m'observait étrangement. Ma respiration se faisait haletante après ce cauchemar. Un cauchemar qui revenait soirs après soirs, nuits après nuits, dès lors que mes paupières tombaient sur ce monde endolori. Mon poult ne pouvait pas se calmer. Un larme. Un souvenir. Une étincelle perdu dans le néant. La plaie béante qui ornait mon coeur me faisait horriblement souffrir. Elle me rappelait que la vie est un jeu cruel, dont le vainqueur n'est autre qu'à moitié mort. Certains se disaient à moitié vivant. Pourtant il y avait bien en eux une part d'ombre, de chair pourrissante et à l'abandon. Rien à perdre, rien à gagner. Rester en vie ne servait à rien mais mourir non plus. Je m'étais mis dans la tête que le sommeil éternel n'était pas une fatalité en soi mais qu'il me fallait rester auprès des vivants quelques temps.

La vie. Cette conne dont j'étais le pantin. Ah qu'ils avaient bien dû rire là haut! Un être rejeté par la société. Même mes parents n'ont pas voulus de moi. La simple pitié envers mon être me donne la nausée. Haïssez moi, détruisez moi mais surtout ne me plaignez pas. J'étais un être bien plus méprisable que tous ceux réunit autour de moi. Je suffoquais. Autant dans le sens littéral que figuré. J'avais envie d'envoyer tout le monde paitre mais ma trachée était bien trop réduite. J'avais besoin d'aide. Besoin d'une épaule pour me relever, besoin de me venger, besoin de jouir, besoin de crier, besoin de me retrouver. Seule il m'était impossible d'y arriver.

J'arrivais à me calmer enfin. Dix minutes avaient dû s'écouler. Les hommes partirent me laissant seule avec mes songes. Des songes trop présents, envoutant chaque parcelle de mon être. Anéantit. Je poussais des dizaines d'hommes et de femmes à leur perte. Et si ça tournait mal ? Les abandonnerais-je ? Si le moment de me tuer serais arrivé, aurais-je le cran d'enfoncer la lame? Non. J'étais bien trop faible, bien trop lâche. Je fuiyais tout ce qui me rendait heureuse. Je m'interdisais bien trop de choses. Je devais réapprendre à respirer. Oublier le passé et aller de l'avant. Plus facile à dire qu'à faire. D'un coup, mon pigeon chargé de la communication entra en trombe. Merci pour la discrétion...

"-I...Il sort..Huh..tent les armes, cria-t-il essoufflé
Je relevais la tête vivement, plongeant mon regard dans le sien. Méritait-il de mourir? L'heure n'était plus au discussion mais aux actions.

-Bien, préviens tout le monde. Nous exécuterons le plan comme convenu. Surtout attendaient mon signal. Pas de geste imprudent
, tranchais-je."

Il partit en courant vers les endroits indiqués sur le petit papier. Je serais mon arc et partit en direction des docks. Je marchais d'un pas tranquille, les soupçons ne devaient pas être augmenté par une attitude déplacée de moi ou de mes hommes. J'arrivais dans une rue parallèle. J'avais une vision panoramique sur les entrepôts et sur... Vakarian. Il était là. Une arme à la main devant un homme âgé, je devinais qu'il ventait son produit. La capuche sur la tête je scrutais attentivement chaque s recoins de ce stock. Des caisses entassés, prête à être vendu. Le rebelle arrivait peu de temps après moi. J'inclinais légèrement la tête puis m'adossai contre le mur froid. Soudain, un bruit se fit entendre et toute une délégation arriva. Un petit homme devant, richement paré avança, tendant la main. C'était à moi de jouer.

J'avançais doucement vers eux, les yeux cherchant tout et n'importe quoi qui me serais utile. Je dévoilais mon visage, laissant mes yeux aux étranges reflets à la vue de tous. Mes chaussures résonnaient sur le sol pavé. Tac. Un pas. Tac. Un autre. Puis plus de bruit. Les toutous étaient près à ce lancés sur moi, mais j'avais laissé une bonne distance de façon à pouvoir utiliser mon arc.

"-Quelle belle journée, vous ne trouvez pas?, dis-je le plus naturellement du monde au petit attroupement"
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyDim 12 Juin 2011 - 23:03

permettez moi de me présenter : Vitality McCormick, mais je vous permet de m'appeler sir. À qui ai-je l'honneur?

Franz prit la main du jeune homme et la serra avec chaleur.

" Franz Vakarian, dirigeant de la compagnie du même nom, en chair et en os. Mais je vous autorise à m'appeller monsieur. " dit il dans un grand sourire, montrant que, rang ou pas, client ou pas, il ne ferait pas le privilège au garcon de le considérer comme supérieur à lui.

Donc, il avait été legèrement trompé par cet intendant muet. Lui faire le reproche de trop parler alors qu'il était resté silencieux afin que le marchand entame la conversation, c'était culloté. Il fit signe au jeune homme de le suivre, pour l'amener vers les caisses d'exposition. Il en sortit une épée, et la donna à Vital en la présentant par la lame. L'air plein de précautions qu'avait Franz montrait qu'il n'en était pas du tout un expert.

" Nos partenariats ont évolués, et nous avons désormais en notre possession les meilleures armes du marché. Ma compagnie est auto-suffisante désormais, nous vendons nos propre produits, et vous assure qu'il s'agit de la meilleure qualité. "

Il allait se diriger vers une autre caisse quand il s'immobilisa d'un coup, après avoir entendu une voix de jeune fille qu'il reconnaissait bien.

" Quelle belle journée,vous ne trouvez pas? " disait-elle d'un air guilleret.

" ERWAN ! " hurla Franz d'un air autoritaire.

Erwan s'était immobilisé. Il s'était rapproché en un rien de temps et le simple rappel à l'ordre de son chef l'avait stoppé. Il fixait la jeune fille avec une haine belle à voir. Le regard de Vital allait de Franz à Camelle. Le Prince-Marchand fit signe à Melpomène de ne pas agir pour l'instant. Il se tourna vers Vital.

" Nous avons eu maille à partir avec cette gamine hier. " il se tourna vers elle, la regardant de haut. " Et les enfants de son âge sont tous très rancuniers. "

Si elle se ramenait avec un arc, ce n'était pas uniquement pour se la jouer. Et la démone lui avait signalé que QUELQUE CHOSE s'était passé durant leur absence à la taverne. Il fallait s'en méfier. Il imagina le pire, mais le plus crédible. Ce n'était pas une petite fille ordinaire. De même que des gosses de 8 ans lui servait d'espion, elle pouvait faire de même avec les rebelles. Il tapa du pied sur le sol, sans chercher à le cacher.

Les marins se mirent en position de combat, et la douzaine de gardes Vakarians commencèrent à sortir leur armes, regardant autour d'eux, refermant les caisses. Parmis eux se trouvaient Wang, le nain, Erwan, Dimitry qui était un arbalétrier semi-elfe, ainsi que Bjorn, un ancien pirate, qui regardait Camelle en se léchant les babines, exposant un grand sabre. Ils étaient prêts à répondre à n'importe quel assaut. Franz, croisait les bras en souriant encore plus que Camelle. Il désigna Vital du pouce.

" J'ai affaire avec des personnes importantes, petite, tu comprends ? Donc pour le bureau des pleurs, repasse plus tard, cela me ferait plaisir. "
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyLun 13 Juin 2011 - 0:18

Trop de discussions avec les nouveaux arrivants. Rien qui m’intéresse réellement. Je surveille distraitement les alentours, maudissant mentalement l’idée brillante que j’ai eue. Cette mission est particulièrement ennuyante. En plusieurs dizaines d’années, je crois m’être rarement autant ennuyée.

Un soupir. Le regard que me lance Erwan en dit long sur sa propre opinion à ce sujet. La vie avec son patron doit être plus palpitante d’habitude. J’en viendrais presque à espérer qu’il se produise quelque chose, qu’une armée débarque, que le seigneur manque de respect au patron, qu’Erwan se décide à prendre sa revanche… Rien pourtant ne semble aller dans ce sens.

Debout dans un coin, aux côtés du colosse, je trépigne d’impatience, peinant à conserver mon calme. Mon regard se porte souvent sur le patron, dans le but de le surveiller bien entendu. Toujours dans mon champ de vision. Jamais totalement perdu.

Soudain, mon vœu semble exaucé. Une voix vaguement familière retentit. Immédiatement, je retrouve mon équilibre, parfaitement aux aguets. Le chef me fait signe de ne pas intervenir. Pourtant, le désir d’en découdre est beaucoup trop fort pour que je laisse passer. En quelques bonds, je suis proche de la nouvelle arrivante.

L’Ebène trouve sa place dans ma main. Je la dégaine avec application. Nulle équivoque dans mon regard, nul doute quant à mes attentions.

Toutefois, il me semble nécessaire d’en rajouter une couche. Ma voix se fait dure.

« Tu tentes quoi que ce soit qui ne me convienne pas, tu bouges un peu trop d’une oreille, et je te raccourcis d’environ cette hauteur. »

Ma main libre fait un signe expressif en travers de ma propre gorge. Un œil toujours sur la délégation du seigneur auquel je ne fais absolument pas confiance, l’autre braqué sur la gamine, j’attends la suite des opérations. Mes nerfs sont à vifs.

Mon sang bouillonne dans mes veines. Pourvu que quelqu’un ait la mauvaise idée de faire une grosse bêtise !

Je ne suis pas faite pour toutes ces mondanités.
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyLun 13 Juin 2011 - 1:00

Le jeune seigneur regrettait presque d'être venu ici, dans les docks. Cette endroit n'était pas des plus passionnants, la vie de marin ne l'ayant jamais intéressé. Ce lieu était souvent un lieu de débauche, de violence et de fourberie. Il était aussi bien au courant que ses soldats se faisait graisser la patte une fois de temps en temps pour permettre à certaines personnes de déroger au règlement, dont la nouvelle mesure qu'avait mit en place l'intendant en ce qui concernait les bateaux marchands à cargaisons trop importantes. Vital, lui, s'en foutait à proprement parler. Si ces derniers voulaient prendre le risque de subir un assaut militaire. Les quelques gardes qu'ils avaient laissés dans le port avaient comme consigne de protéger maladroitement les embarcations afin de faire comprendre à ces derniers les conséquences qu'il y avait de ne pas écouter les conseils des autres. Et si cela arrivait, et bien, ces commerçants ne pourraient s'en prendre qu'à eux-même d'avoir agis de façon illégal, la ville n'avait en aucuns cas le devoir de dédommager les imprudents. Pour être franc, le jeune seigneur avait quelque peu hésitait à se rendre au port en sachant pertinemment que quelqu'un tenterait de soulager la compagnie Vakarianne de ses équipements et cela l'amuser. Il espérait secrètement qu'il allait pouvoir assister à une pareille scène.
Il laissa Franz lui serra chaleureusement la main d'une manière assez énergique, comme tout bon vendeur. Le jeune aristocrate ne se laissait aucunement influençait par l’accueil qu'on lui réservait et ne savait pas trop quoi faire. Une chose était sur, il avait suffisamment remplit les coffres de la ville pour se permettre un achat dispendieux, mais il allait devoir faire passer ça dans les taxes qu'il envoyait au royaume plutôt que de prendre le tout dans les coffres de la ville. Étant donné sa relation privilégié avec quelques capes blanches, il allait pouvoir s'arranger en faisant quelques promesses de remboursement et s'arranger.

Marchand : Franz Vakarian, dirigeant de la compagnie du même nom, en chair et en os. Mais je vous autorise à m'appeller monsieur.

Le jeune homme arqua largement un sourcil. À quoi s'attendait-il en défiant le jeune seigneur en faisant montre d'égalité? Si le jeune homme n'était pas un idéaliste amoureux du peuple, nul doute qu'il aurait infligé un châtiment immédiat pour avoir manqué de respect en sa personne de la sorte. Ses gardes étaient suffisamment expérimentés pour mettre des claques à ses gardes du corps si le besoin chatouillait ses derniers de vouloir protéger leur chef et lui même était terriblement puissant. Il n'était pas un guerrier damné pour rien, seul un virtuose de la bataille pouvait penser rivalisait avec lui. Enfin, dans le cas des êtres humains. Il ne savait nullement que la jeune fille à la peau blanche était une démone bien qu'il suspectait quelque chose d'étrange chez elle.
Il laissa de côté la pensée de châtier Franz, visiblement plutôt amusé par ce qu'il avait fait au lieu de s'en indigner. Il aimait bien que les petites gens s'adressent à lui comme à une personne normale, seulement celui-ci ne faisait pas partie du bas peuple. Il ferait plutôt partie de la tranche des nobles auquel il s'amuserait à ridiculiser. La main de Vital quitta celle de son interlocuteur alors que celui-ci n'en avait pas terminé avec lui.

Franz : Nos partenariats ont évolués, et nous avons désormais en notre possession les meilleures armes du marché. Ma compagnie est auto-suffisante désormais, nous vendons nos propre produits, et vous assure qu'il s'agit de la meilleure qualité.

Pendant qu'il s'exprimait, il tendait à Vital une épée avec la plus grande précaution. Celui-ci saisit la garde sans se montrer bien intéressé, la soupesant rapidement puis en la balançant à un de ses sous-fifre.

Vital : teste-là et dis moi ce que tu en penses, lâcha-t-il d'un ton indifférent.

Puis il se tourna vers Franz. L'air joyeux avec lequel il était arrivé avait été remplacer par son air morne et indifférent. Il ne l'avait pas fait forcément par exprès mais ce ne serait qu'un plus pour lui. Cela voulait dire qu'il serait très difficile à convaincre pour faire affaire. En fait, le jeune aristocrate était habitué à travailler avec une arme d'une qualité inégalable, l'arme qu'il avait reçu était certes meilleur que le gabarit qu'il avait ici, mais pas du tout plus efficace que sa Chewbacca adorée.
Le prince-marchand s'apprêta à se diriger vers une de ses autres caisses lorsqu'une voix féminine retentit. Le noble n'en avait cure, pourvu que cette antagoniste allait faire passer plus vite cette transaction, il avait déjà hâte d'ôter tous ces vêtements qui l’accommodaient au plus haut point. Vu la réaction de Franz, cela voulait sans aucuns doute dire qu'il allait en être tout autre. Il cracha la nom d'un de ses servants qui sétait trop vite avancer, tel un fidèle toutou. Nul doute que sans l'intervention du prince-marchand la jeune fille aurait déjà le mastodonte à deux pas d'elle prêt à la frapper. La jeune fille qu'il avait rapidement jaugeait s'avança aussi, s'approchant dangereusement de la nouvelle arrivante. Elle était susceptible celle là.

Garde du corps : Tu tentes quoi que ce soit qui ne me convienne pas, tu bouges un peu trop d’une oreille, et je te raccourcis d’environ cette hauteur.

Tiens d'ailleurs, de quoi elle avait l'air cette fille? En tout cas elle ne semblait pas s'être attiré les bonnes grâces du marchand. Celui-ci ne tarda pas à expliquer à Vital qu'ils avaient déjà eu quelques altercations avec elle puis il fit référence à son jeune âge. Le jeune aristocrate s'en foutait tout autant, et si l'autre était là pour ralentir la progression de la transaction, elle allait rapidement se trouvait dans les geôles du château. Son escorte regarda le jeune seigneur, comme pour attendre un ordre. Il fit signe de sa main ganté de ne pas bouger, puis il se tourna vers cette fameuse source de problème.

Vital : Ravissante...

Un des soldats, entre autres un de ses meilleurs compagnons de boissons, pouffa de rire suite à ce que venait de dire son leader. Alors que tout le monde explosait de colère juste à la venue d'une simple fille, le jeune aristocrate préférait prendre tout du bon côté. Il reluqua aussi quelque peu le bustier de celle qui s'appelait Melpomène (il ne connait pas son nom en passant), trouvant cela parfaitement de son goût. Il fit signe au même garde de regarder. Bien entendu, ils ne tardèrent pas à regarder ailleurs, visiblement amusé de ce qui était en train de se passer.
Il posa une main sur l'épaule du commerçant pour attirer son attention.

Vital : Et bien et bien... Je suis un homme très occupé, vous savez, MONSIEUR Vakarian (Il avait insisté sur le monsieur comme pour se moquer de son aîné), et je n'ai nullement le temps d'attendre que vous imposiez un châtiment à votre fille. Cependant, si vous désirez la faire dégager, je préférerai que mes gardes s'en occupent plutôt que de laisser faire vos gardes du corps et cette chienne enragée, il pointa melpomène de son pouce.
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Camelle Elwhang

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Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyLun 13 Juin 2011 - 19:45

Franz me fixait, le regard noir. Tout se déroulait comme j'avais prévu. Il beugla le nom d'un de ses gardes rapprochés pour l'arrêter. Ils y avaient une bonne dizaines de braves gens, armés jusqu'au dents. Il fallait absolument que je déclenche un combat singulier. Sans ça, mon plan tombait à l'eau comme mon cadavre d'ailleurs. Je regardais l'assemblée. Personne ne daignais donc me répondre ? Eh bien soit, qu'ils aillent se faire mettre. Pourtant, bien qu'intérieurement je bouillais, je ne laissais rien transparaitre au dehors. Un sourire candide ornant mon visage, je jouais la gosse. Je plongeais mon regard dans celui de mes futurs assaillants. Je ne pu esquisser un pas que la jeune femme de la taverne se trouvait à mes côtés, me menaçant. Son regard était sincère. Je n'aurais donc pas le droit à l'erreur. Si je voulais agir, il me faudrait faire vite et bien, sinon ma tête risquait d'y passer. Je la regardais. Une belle femme aux courbes avantageuses. Elle n'avait rien d'humain. Une démone? Qui sais... Je pouffais quant à sa dernière phrase.

Le jeune homme, qui ne devait pas avoir bien plus que moi soit dit en passant, écarquilla les yeux. Il n'aimait pas ce petit rendez-vous, c'était clair. Mais il n'appréciait surement pas mon intrusion qui ne fait qu'éterniser celui-ci. Ce n'était vraiment pas son jour de chance. Il devrait attendre quelques peu avant de pouvoir conclure quoi que ce soit avec ce type ingrat. Rien que de penser à Vakarian me donnait des frissons de dégoût. Une haine simple, sans conditions. Alors, le jeune homme eu une remarque fort déplaisante envers la dame auprès de moi. Cela me fit sourire intérieurement. Ce type n'avait vraiment pas que des amis dans ce bas monde. Cependant, comme pour rendre justice, il fit une proposition qui en soi n'est pas mauvaise mais qui bouleverserais tout mes plans. Maintenant, il me fallait agir vite, bien et sans me faire emprisonner. Je n'étais pas sûre d'y parvenir. Je m'éclaircissais un peu la voix.

"-Tsssss... Coucher le chien, dis-je à l'intention de ma tortionnaire. Cette réplique ne la laisserais pas indifférente je le savais. Ensuite, il me semble avoir posée une question... N'êtes vous pas un peu malpoli de ne pas y répondre Monsieur Vakarian ? A moins que votre trainée de mère ne vous l'a pas transmis... En même temps, comment peut-on enseigner à un gosse des principes que soi même on ne respecte pas... Enfin bref, cela étant dit.

Je fais une courte pause, histoire que chacun de mes mots pèsent son poids.Les hommes de mains de l'odieux personnages se mirent à rire. Rira bien qui rira le dernier. Je me tournais vers le noble richement paré.

-Mais je ne peux donner de leçon de politesse si moi même je ne les applique pas. Enchantée, je me présente, Mlle Elwhang, chasseuse de prime pour le compte du Royaume.

J'esquissais une petite révérence, toujours ce sourire niais sur mes lèvres. Je fis un pas en avant et déjà, les toutous pointaient leurs ares sur moi.

-Eh bien messieurs, madame. Je ne compte en rien vous faire du mal. J'aimerais régler certaines choses avec votre chef, patron ou n'importe quel autre 'titre' vous lui donnez.

Ils grognèrent tous en coeur. Vakarian pris alors la parole, pour la première fois après mon monologue.

-
dit ce que tu veux et vas t-en, j'ai des choses importantes à traiter"

Je le jugeais de haut en bas. Je crois qu'il en avait marre. T'en mieux ou du moins, j'arriverais surement à mes fins. Je le fixais, droit dans les yeux, un sourire démoniaque déformant ma bouille de jeune fille. Je croyais en son honneur et j'espérais qu'il ne se défilerais pas.

-Bien. J'ai quelques réclamations vis à vis d'hier soir, comme vous vous en doutez. Sachez que je ne vous laisserai pas partir aussi facilement. Un combat singulier, à l'amiable. Pas d'intervenant, juste vous et moi. Plus que vous ne m'avez blessée physiquement, j'ai été profondément humiliée. Je ne laisserai personne me rabaisser de la sorte. Je sais qu'à vos yeux je ne suis qu'une sale gosse cherchant les histoire, mais croyez moi, je suis bien plus que ça.

Sur ces quelques mots, comme pour appuyer mes dires, je posais mon arc à terre et fit un pas sur la gauche. Il ne me restais que ma dague. Mes yeux toujours plongés dans les siens, j'attendais une réponse positive de sa part. De quoi aurait-il peur? Une jeune fille de 17 ans avec les côtes brisées n'était pas une menace. Enfin...
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Franz Vakarian



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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyMer 15 Juin 2011 - 22:10

Un défi ?

Voilà qui était original. Cette fillette devait etre particulièrement sûre d'elle pour le défier. Certe, elle avait réussie à repousser Erwan et Remy, mais ne les avaient pas affrontés dans un combat avec l'intention de tuer. Un des hommes de Franz, qui avait mal entendu les dires de la jeune fille, se mit à hêler son chef.

" Qu'est ce qu'elle à dit ?! "

Avant qu'il ne puisse répondre, le jeune homme posa la main sur son épaule.

Vital : Et bien et bien... Je suis un homme très occupé, vous savez, MONSIEUR Vakarian (Il avait insisté sur le monsieur comme pour se moquer de son aîné), et je n'ai nullement le temps d'attendre que vous imposiez un châtiment à votre fille. Cependant, si vous désirez la faire dégager, je préférerai que mes gardes s'en occupent plutôt que de laisser faire vos gardes du corps et cette chienne enragée, il pointa melpomène de son pouce.

Franz le regarda avec un air terrible, et lentement, et calmement, lui sorti d'une voix glacée.

" Ne me touchez pas. "

Serrer les mains des autres, en gardant ses gants, passait encore. Mais aucun contact physique n'était permis. Il lui tourna le dos. La conversation était close.

Il se retourna vers l'homme un peu sourd.

" Elle me propose un combat à mort ! Mais je ne lui ferais ce plaisir ! Je la laisserais vivre ! "

Il reprit un air sérieux, regardant Camelle dans les yeux.

" Mais SANS cartilage nasal. "

Explosion de rire et applaudissement parmis ses hommes. Il avanca de quelques pas, et Camelle se raidit, mais c'est vers Melpomène qu'il se dirigeait. Il lui fit signe de s'approcher. Il la prit par les épaules et lui chuchota.

" Si ca peut faire dégager la fille, alors j'accepterais son offre, en attendant, calmez vous. Ce ne sont que des gosses. "

Il se rapprocha encore plus d'elle, ses lèvres quasiment au contact de l'oreille, le souffle chaud de l'humain se faisant sentir.

" Ouvrez l'oeil. S'il se passe quoi que ce soit d'anormal avec les marchandises ou sur moi, liberté d'action totale. Faites passez le mot. Si les gardes de la ville vous embêtent, foutez leur une féssée, mais pas de mort. Qu'ils ne trainent pas dans vos pattes. "

Il recula son visage et lui fit un sourire encourageant et entendu. Puis, il se tourna vers la petite peste, bien patiente sur le coup. Elle posa son arc et fit quelques pas de côtés, le fixant totalement. Il croisa les bras et resta immobile, bayant fortement, et prit la parole d'un air ensommeillé.

" Bon, ca vient ? "

Eclats de rires en arrière fond, plusieurs hommes avaient fait mine de laisser leur poste pour s'approcher. La fille fit la moue et fonca sur lui. Sans chercher a faire de geste gracieux, il recula d'un bond. Il recommenca plusieurs fois, n'esquivant pas, se mettant simplement hors de portée. Elle faisait des gestes tranchants et rapides, sans arme apparente. Donc sans doue avait-elle une arme cachée, petite. Vu son gabarit, une dague semblait le plus logique. Il réfléchit aussi à l'utilisation de magie. Elle était trop jeune pour lancer de la magie démoniaque ou de lumière, qui demandaient en général des efforts ou une foi que n'avaient pas les jeunes. Elementaire ? Ils étaient assez éloignés de l'eau pour etre en sécurité. Seule la magie de la terre serait utile contre Franz.

Dans un grand bond en arrière, il se mit hors de portée. Inspiration, expiration. Aucune crainte d'attaque à distance, à moins qu'elle vise la tête. Bien. Elle resta immobile, comme un fauve prêt à bondir. Attendant une faille.

Il n'y en avait pas. Franz reprit son attitude passive.

" Bah alors, on abandonne déja ? Pas courageuse la petite. "

Elle repartit à l'attaque, mais sans succès, Franz se mettant hors de portée à chaque fois, réagissant trop vite et de manière trop leste. Les coups de la jeune fille partaient dans le vide. Ils s'immobilisèrent encore une fois. Les spectateurs présents remarquèrent en chuchotant qu'il avait repris sa place d'origine, avant le début du duel, composé uniquement de retraites et d'esquives. Il avait repris sa place, comme si rien ne s'était passé. La jeune fille repris son souffle. Il se mit à sourire, bras croisés.

" C'est dur hein ? Ca peut encore continuer longtemps. "

Lui n'avait aucun signe de fatigue. Inspiration, expiration. Il ne supportait pas les efforts brusques sur la durée, mais faire des bonds en arrière ou des pas sur le côté, il pouvait y passer des heures. Aérer ses poumons était la base. Plusieurs décénnies à se battre, eviter des empoisonnements, des assassins, et courser des démons, ca vous forge un homme.

Camelle était trop jeune. Elle ouvrit les yeux d'un coup, sentant sa respiration etre brusque, le visage rouge, elle fixa Franz. Ce dernier sourit, elle avait compris, et n'était pas bête.

Il la faisait tourner à vide.
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Melpomène d'Ambre

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyJeu 16 Juin 2011 - 22:23

Le seigneur me traite de chienne enragée après avoir longuement perdu ses yeux dans le col de mon vêtement. Un regard noir en sa direction. Il a de la chance d’être en affaires avec le patron. Son espérance de vie aurait pu être en d’autres cas sévèrement raccourcie sous l’impulsion d’un instinct mauvais.

La gamine profite de cette réplique fort à propos pour m’envoyer au panier. Je ne suis pas un vulgaire molosse comme j’ai pu en traiter Erwan et Rémy deux jours auparavant ! Du moins, je l’espère. Un coup d’œil au patron interrompu dans son boniment. Il va falloir que je me méfie.

La colère gronde. Avide, elle lèche ma fragile détermination de rester sage, tente d’abaisser les barrières de mon instinct belliqueux. Pas encore… Pas maintenant…

Mes prunelles ont du prendre un éclat sanguinaire. Que j’ai la moindre occasion de régler son compte à la gamine, et elle va pouvoir faire de jolis colliers de dents… Les siennes, mêlées peut être à celle du grand et noble Seigneur ici présent… Je suis trop cynique pour ces lieux…

La suite de sa tirade ne me convient pourtant guère. Je n’ai pas détendu un seul membre tandis qu’elle propose cet affrontement. Tout mon corps se hérisse, ma bouche s’ouvre sur un hoquet de surprise. Mes sourcils grimpent dans les hauteurs. Hors de question ! Il n’est nullement possible que je la laisse rencontrer le patron comme elle veut le faire. Trop de possibilités de coup fourré.

Prise de court pourtant par la réaction de Vakarian. Il… accepte ?! Je m’apprête à protester vertement, quand il s’approche de moi. Ses mains sur mes épaules, son souffle contre mon oreille. Je déglutis péniblement, tentant de garder un fil de pensée cohérent. Fichue sensibilité… Seuls quelques mots ont réussi à se graver dans ma cervelle. Liberté totale d’action. Comptez sur moi chef.

Déjà il s’éloigne, et l’affrontement s’engage. L’Ebène retrouve sa place au fourreau, sans que ma main n’en quitte la garde. Un œil toujours sur la gamine, je retourne auprès des hommes du patron. Placée à côté d’Erwan, je ne prends même pas la peine de le regarder tandis que je grommelle à voix basse.

« Vakarian nous donne liberté totale d’action si les choses deviennent louches. Ca inclut les emplumés du prétentieux. »

Un doigt discret vers la garde du si charmant Seigneur. Il se chargera d’en informer l’équipe, il est plus au fait que moi pour ce genre de choses…

Mes yeux ne quittent pas le déroulement du combat malgré les incitations du chef à veiller sur tout. Pourtant, quand je vois qu’il s’en sort relativement bien, je me permets un instant de le quitter. Du côté du noble et beau Seigneur, rien qui bouge. Pourvu qu’il ait la mauvaise idée d’être désagréable celui-là, ça me permettra au moins d’abimer ses gardes à défaut de pouvoir jouer avec ses dents.

Je balaye les docks. Rien à signaler à première vue. Rien sauf peut être… Une silhouette furtive qui tente de s’approcher. Un violent coup de coude dans les côtes de mon gorille préféré, peut être un peu plus fort qu’il ne l’aurait réellement été nécessaire. Je lui désigne en toute discrétion ma découverte, puis jette un regard non équivoque sur le patron, le lui confiant tandis qu’une nouvelle mission m’appelle.

Furtif passage à côté des protagonistes sans même les regarder, toute concentrée sur mon nouvel objectif. Erwan est bien assez grand pour gérer tout seul le reste. Il était là avant que j’arrive après tout ! Pourtant, un pressentiment me hante.

L’Ebène est dégainée tandis que je me plante face au nouvel arrivant, lui coupant tout accès au lieu de la rencontre. Un regard chargé de promesses, un sourire tout ce qu’il y a de plus… cordial, une attitude clairement offensive.

« Puis-je vous aider mon bon monsieur ? »

Chaleur démentie par la glace de mes yeux. Allez mon grand, fais une bêtise, provoque moi. Un tout petit regard déplacé, un seul mot de travers. Fais moi plaisir, laisse moi t’empaler…


Dernière édition par Melpomène d'Ambre le Mar 21 Juin 2011 - 15:48, édité 3 fois
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Vital McCormick



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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptySam 18 Juin 2011 - 5:08

Regrettant le confort de son lit, l'aristocrate aurait préféré s'adonner à son travail de paperasserie habituelle plutôt que de venir glander dans le port. C'était un endroit glauque, pas trop fréquentable. Les gardes étaient bien souvent autorisés à accepter quelques pots de vin en échange du bon vouloir de rester à longueur de journée coincé ici à surveiller quelques bateaux pour quelques bêtes marchands. Que l'embarcation en question fasse vingt fois, cent fois ou mille fois la dimension d'un cargo habituelle, ça, il s'en foutait carrément. Le fait est qu'on lui à fait parvenir un message qui solliciter une présence dans les plus brefs délais aux docks afin de pouvoir vendre quelques babioles au royaume. Pour être honnête, le fait que la qualité des armes de la compagnie Vakarianne dépasse un peu celle des fournisseurs habituels du royaume, c'était le moindre de ses soucis. Il s'était plutôt présenté par politesse, passant à travers nombre de protocoles vestimentaires pointilleux afin d'être présentable. En plus, il avait plus mauvaise mine qu'à l'accoutumé, inutile de dire qu'il était deux fois plus affligeant de se faire frotter vigoureusement le visage afin de faire partir toutes imperfections. Il n'était nullement obligé de ramener ses royales fesses sur ses planches pourries aux côtés de Kojak et sa bande de clowns. Le niveau d'intérêt à négocier avec le vieil homme commençait à s'en aller dans l'échelle des négatifs.
Le seigneur n'avait comme idée que d'aider le commerçant à se débarrasser au plus vite de la fouteuse de troubles qui venait d'arriver et comment l'avait-il remercié? Par une bête réponse aussi glacée qu'un sunday au congélateur. Offusqué? Aucunement. Plutôt déçu de s'être fait chier le matin pour un gars qui ne le méritait pas. Décidément, ce marchand ne devait pas être très accoutumé à côtoyer la noblesse. N'importe quelles autres aristocrates imbues de lui-même lui aurait immédiatement ordonné une mise à mort. Non pas pour avoir défier le titre de dirigeant d'un pays, non, mais pour avoir manqué de respect envers quelqu'un qui était supposé être supérieur. Ce n'était pas dans la mentalité de Vital, mais cet homme était allé effectivement trop loin avec lui.

Marre d'être trop gentil avec la plèbe. Qu'ils aillent au diable et qu'il laisse le seigneur cuver sa boisson! Au moins, quand on boit, tout le monde avait une bonne raison de n'avoir aucune conscience des protocoles et c'était tant mieux comme ça. Comble de malheur, le fondateur de l'empire Vakarianne multiplia ses audaces en acceptant un défi lancé par une gamine. C'était une blague ou il était vraiment sérieux? Arquant largement un sourcil, il se tourna vers ses gardes. Visiblement, son escorte bouillait d'impatience de remettre le vieil homme à sa place et lui faire payer ses affronts. Malheureusement pour eux, Franz pourrait être utile. S'il voulait se faire pardonner, le prix des matériaux deviendraient sans aucuns doutes plus abordables et, dans le cas contraire, cela n'avait pas d'importance. Les rebelles faisaient expressément attention pour ne pas nuire directement aux plus grands dirigeants des nations, il était donc tranquille.
Le combat commença. Il fit signe à deux de ses gardes à qui il assigna deux tâches bien précises. La première? Évacuer tout civils de la zone. La deuxième, renforcer la présence des soldats dans les environs, juste au cas où un cas fourré aurait eu lieu. Jetant rapidement un regard dérrière lui, Vital ajouta un léger détail

Vital : s'ils commencent à devenir gênant ou à détruire des biens ne leur appartenant pas, mettez les immédiatement aux arrêts. S'ils résistent, liquidez seulement ceux qui veulent se battre. Les autres, amenez-les dans les geôles.

Le temps de donner ses instructions et le duel semblait être bien amorcé. En fait, peut-être pas. Pour le jeune aristocrate, qui n'avait vu que le début du combat, le marchand était toujours positionné à sa place initial mais la jeune fille était déjà bien fatigué. À croire les dernières paroles de son tortionnaire, elle n'avait pas autant d'endurance qu'elle ne l'aurait voulu. Tant pis, il s'en foutait. Il s'approcha de celle qu'il avait tantôt appelé de canidé, elle semblait être le bras droit de ce marchand. Non mais c'est vrai, ils étaient tout collés-collés tout à l'heure à se chuchoter des mots aux oreilles.
Il chercha des yeux la garde du corps qui semblait être le bras droit de Franz. Il ne pouvait la trouver. Où diable était-elle passée, celle là? Il n'avait pas le temps de la chercher et se dirigea vers le dénommé Erwan.

Vital : Si cela ne vous dérangerez pas trop, je vous trouverai bien aimable de consentir à transmettre mes plus sincères excuses à votre bouseux qui vous sert de chef de ne pas comprendre que je n'ai pas toute une journée à le regarder faire ses galipettes avec son harem personnel.

Sa voix, teinté bien évidemment de sarcasme mais surtout de mépris, n'était pas très audible et c'en était l'objectif.

Vital : Je vous demanderez aussi si vous pourriez trouver en vous une l'infinie gentillesse de lui faire savoir que lorsqu'il aura finit de me faire perdre mon temps, qu'il pourra alors se déplacer lui même et accompagné de quatre homme tout au plus au château pour me présenter ses babioles. Voilà, ce sera tout. Je vous remercie pour votre coopération.

L'aristocrate avait dit ce qu'il y avait à dire. Il savait pertinemment que plutôt que de leur faire réaliser à quel point ils étaient tous chanceux de ne pas avoir été accusé de crime contre la noblesse, ils allaient plutôt mal le prendre. Qu'ils le fassent! Ça lui donnera l'occasion de s'amuser un peu dans du bétail tout en ayant la conscience tranquille. C'est vrai, le jeune McCormick leur avait non seulement laisser la vie sauve à cet instant, mais il avait aussi laisser l'occasion à France de rattraper son affaire. Tout ce qu'il y avait à espérer, c'est qu'il soit assez intelligent pour le comprendre.
Vital fit signe à ses hommes de le suivre bien qu'il en manquait deux. Ils étaient partis chercher du renfort comme prévu. Lui? Il allait quitter tranquillement la place sans faire attention à personne, pas même à ceux qui seraient en ce moment en train de lui demander de ne pas s'en aller. Il n'en avait cure des provocations, et surtout de cette femme trop blanche à son goût.


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((Hrp : Franz tu m'excusera mais c'était la réaction la plus logique compte tenu de la situation.

Melpo lit ça : Il reluqua aussi quelque peu le bustier de celle qui s'appelait Melpomène (il ne connait pas son nom en passant), trouvant cela parfaitement de son goût. Il fit signe au même garde de regarder. Bien entendu, ils ne tardèrent pas à regarder ailleurs, (...)

tu pourrais me dire où est-ce que j'ai écris que je regarde super longtemps le décolleté de ton perso? merci))
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Camelle Elwhang

♘ | Elh

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Camelle Elwhang
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyMar 21 Juin 2011 - 15:30

J'étais prête. Mon invitation était acceptée. Mon plan fonctionnait à merveille. Comme quoi, parfois jouer avec le destin marche très bien. C'était comme le jeu de la roulette russe. Je pressais la détente, mais rien. Je tendais alors l'arme à mon partenaire de ce jeu morbide. Le doigt sur la gâchette. Va-t-il rejoindre l'autre côté? Telle était la question. Un petit sourire de satisfaction exprimait la joie immense de mon être. Franz rappela la belle dame près de lui. Obéissante ! Comment s'abaisser à ça ? Surtout venant d'une femme qui n'avait rien d'humain pour sûr. Elle venait sans aucun doute possible du Vein. Les démons n'étaient pas réputés pour être employé ou esclave. Ce serait même l'inverse. Sa petite remarque me fit bouillir d'envie d'aller lui en coller une. Il rentrerait voir sa mère en pleurant, la queue entre les jambes... Si tenter qu'il en aurait encore. Je pouffais intérieurement. Je devrais faire un livre s'intitulant "Elh ou comment débiter conneries sur conneries". Si les pensées pouvaient être lus, les gens riraient bien des miennes. Il s'approcha de moi. Tendu. Je n'avais pas le temps de prendre ma dague s'il choisissait de m'attaquer. Mais heureusement pour moi, il parla à sa chienne. Elle opina bien rapidement à mon gout. Qu'avait-il dit? Personnes ne le saurais jamais à part ces deux pauvres êtres méprisables.

Certes, je n'étais pas commode mais de là à leur ressembler ! Je pouvais paraitre insolente mais finalement, lorsqu'on me connaissait assez, on pouvait s'apercevoir qu'au fond j'étais juste blessée et complètement aveuglée par ce mal. Je n'agissais que pour mes convictions. J'étais affreusement têtue et me forcer à changer d'avis c'était se jeter contre un mur qui lui retomberai dessus. je n'aimais pas non plus être prise pour une gamine sans cervelle. J'avais vu assez de choses atroces et vécu nombreuses aventures pour pouvoir parler. Hélas pour Vakarian, il était à lui seul tout ce que je détestais. Il en ferait donc les frais. Je ne compte pas le tuer. Mon plan n'en serait que moins excitant. Mais le blesser était déjà une option assez intéressante. Juste de quoi lui montrer que la 'sale gosse' chasseuse de prime n'est pas le genre de personnes qu'on titille . J'en avais maté des gens. Riche, moins riche, vieux, jeune, blond, petit, grand, prêtre, voleur, démon et même humain. Alors un espèce de marchand avec un balai dans le fion ne me faisais pas peur. Justement, il me faisait rire avec ses hommes de main. Était-il si fragile pour avoir une bonne vingtaine de braves soldats pour protéger sa petite personne au dépend d'eux-même ? Lâche très certainement.

Il lança le défi. Que voulait-il à la fin ? C'est moi qui l'attendais depuis dix minutes et il ose me faire un reproche ? C'est la meilleure ! Sans plus attendre, je fonçais dans le tas. Où du moins, j'essayais. En effet, l'homme se déplaçait d'un pas à chaque fois. Je transpirais. Ma respiration se faisait haletante et le corset n'arrangeait en rien la situation. Je m'arrêtais enfin. La place exacte où j'étais partit. J'hochais discrètement la tête entre deux respiration bruyante. Le signal. En peu de temps, mes deux hommes apparurent. Malheureusement, cela ne passa pas inaperçue pour la démone. Il devrait se débrouiller sans moi. La force brute ne marchait pas. De toute manière je n'avais pas la force d'un homme de sa carrure. Il fallait que je réfléchisse assez vite. Je ne devais pas lui donner l'opportunité de me blesser. Mais, je pouvais lui donner celle de s'approcher... Je souris tellement que je dévoilais mes dents blanches et alignés. En faignant l'indifférence, je me retournais. Lentement. Mon souffle redevenait normal. je faisais le vide en moi. Il ne restait que lui. Je devais ressentir chacun de ses pas, chacun de ses mouvements. Sinon ce serais comme signer mon arrêt de mort. Je fermais les yeux.

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HRPG: Si ça ne te conviens pas, je change sans soucis, mais je peux pas passer pour la nulle toute ma vie non plus Wink
Melpo, tu laisses un de mes hommes en vie au moins soeurette xD Tu as tout les droits de PNJ sur ces deux mecs Very Happy

Have a good day !
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Franz Vakarian



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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptySam 25 Juin 2011 - 21:43

Franz resta immobile quelques instants, toujours droit comme une statue.La jeune fille... se retournait ? C'était stupide. On ne tournait pas son dos en duel. Surtout pas contre Franz. Il hésita quelques micro-secondes sur la conduite à adopter. Cela puait le piège. Il leva son bras en l'air, et regarda ses hommes d'un de ses deux yeux. Plusieurs levèrent des arbalètes à répétition et mirent en joue la gamine.

Elle ne bougeait pas. Bon. Haussant les épaules, il retourna vers l'entrepôt. Un cri lui parvint. Il se retourna juste à temps pour voir un homme se jeter sur lui, Melpomène sur ses talons, une épée ensanglantée dans les mains. L'homme percuta Franz et les deux firent un roulé-boulé sur le sol. Ils continuèrent de se battre, Franz encaissant deux gros uppercuts au visage, du sang montant dans sa bouche. Mais après quelques instants, l'agresseur se mit à suffoquer, et tous les spectateurs purent voir la raison.

Les ficelles qui permettaient à Franz d'attacher ses gants autour de ses poignets sans qu'ils ne partent étaient enroulées autour de la gorge de l'inconnu, le Prince-Marchand utilisant ses gants comme arme de strangulation. Dans un dernier râle, l'ennemi mourrut dans un bruit ecoeurant de gorge brisée après un brusque tournoiement du poignet du chef de la compagnie Vakarianne. Il hurla à ses hommes.

" Attrapez cette poufiass...."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la poufias... en question lui décocha un magnifique coup de pied en plein visage, faisant voler du sang. Bon, et bien, c'était lui qui allait perdre son cartilage nasal finalement. Comment avait-elle échappée à la tempête de tir qu'avaient du déclencher ses hommes, et même à Melpomène ? Quoi qu'il en soit, elle devait s'en être tirée de justesse, vu qu'elle n'insista même pas, et qu'elle se mit à se carapater sans demander son reste. Mais Franz n'avait pas dit son dernier mot. Un couteau sembla appraître comme par magie entre ses mains, et d'un grand revers, il fit une belle balafre sur le bas de la jambe gauche de la rebelle Il avait raté le talon d'Achilles, dommage.

N'importe qui aurait vu une colère monstrueuse l'emporter, et aurait hurlé des imprécations, mais Franz resta calme. Il fallait penser aux marchandises d'abord. Dans une roulade, il se remit debout Deux de ses hommes étaient allés poursuivre la rebelle. Melpomène se porta à sa hauteur, et avant qu'elle ouvre la bouche, il lui désigna la ruelle par laquelle s'était enfuite la rebelle.

" Rattrapez là et faites votre boulot. Ramenez là vivante. "

Alors qu'elle allait se lancer à sa poursuite, il repris.

" Et revenez entière. "


Dernière édition par Franz Vakarian le Lun 27 Juin 2011 - 22:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyLun 27 Juin 2011 - 20:36

Un second homme surgit à la lisière de mon champ de vision. C’est le signal donné apparemment. Je tente de trouver un moyen de les bloquer tous les deux, mais l’évidence fait rapidement jour en moi. Il va me falloir en neutraliser un avant toute chose. Plus nulle place à la discussion. L’Ebène est passée un instant en second plan tandis que la Neigeuse trouve immédiatement sa place dans ma main. Elle lit dans mon esprit la tâche qui l’attend. Un coup de pied bien senti envoie pour un instant à peine mon adversaire au tapis. C’est plus qu’il ne m’en faut.

Le temps qu’il se remette de son étourdissement, j’ai déjà porté mon attention sur le nouvel arrivant. Quelques pas de course. L’homme m’a vu et s’attend à repousser mon assaut. Aussi est-il surpris lorsque je disparais à sa vue dans un roulé boulé à ses pieds. Pas assez néanmoins pour ne pas avoir la présence d’esprit de riposter. Sa lame mord la chair tendre de mon dos malgré la faible protection de cuir que j’avais revêtue. Fulgurante douleur qui accroit mon désir de sang. Ma Neigeuse se plante dans son pied et râpe sur la pierre du sol. Fichu sol pavé, cela ne le retiendra pas longtemps, je n’ai pu le clouer sur place. Je profite de son cri de douleur pour donner un méchant coup de coude dans son genou. Craquement sinistre. Cela suffira à l’amocher. Abandonnant ma Neigeuse, je récupère l’Ebène laissée pour compte quelques instants à quelques mètres afin de régler son compte au premier assaillant.

La douleur dans mon dos irradie tout mon corps. L’endurance n’est déjà pas mon fort en temps normal, elle risque de devenir exécrable dans ces conditions. En finir au plus vite.

L’Ebène chante dans ma main. Je sens sa joie palpable de trouver de nouveau la joie du combat. Si je l’écoutais, nous prendrions notre temps. Nous jouerions longuement avec cet homme, nous amusant de ses assauts incertains pour mieux lui laisser croire à sa chance. Il n’a pas l’air mauvais bretteur, je dois bien le lui reconnaître mais que peut-il faire contre une entité née pour tuer ? Quelques passes d’arme rapides. Avoir été envoyé au tapis par un coup de pied ne lui a pas plu semblerait-il. Je ne suis pas là pour m’apitoyer sur ses sentiments. Protéger le patron quoi qu’il en coûte.

L’excitation de la lutte court dans mes veines. Si longtemps que je n’ai pas ressenti telle délectation. Si longtemps que j’espérais retrouver cette osmose avec mon arme. La blessure dans mon dos doit n’être que superficielle. Juste assez pour m’entraver et tacher mes vêtements. Et pour me donner cette soif inextinguible de mort. Je paye mon sang par celui des autres.

L’Ebène trouve rapidement d’elle-même la faille dans les protections rudimentaires de mon assaillant. Alors qu’il attaque, j’esquive au dernier instant son épée, récoltant pour la peine une fine estafilade le long de la peau nacrée de mon ventre tandis que je me fends. Ma lame court le long de son bras avant de trouver l’interstice entre deux côtes sous son aisselle. Un cri de douleur me surprend lorsque mon dos se tend, mais je crois n’être pas la plus à plaindre des deux. Fin de l’histoire.

Le deuxième homme s’est débarrassé de la Neigeuse plantée son pied, l’abandonnant à terre pour se remettre à courir vers sa proie. Je m’élance à sa poursuite mais il a pris trop d’avance sur moi.

« Vakarian ! »

Sa survie ne tient plus qu’à lui désormais. Fort heureusement, il se retourne à temps pour voir l’homme lui sauter dessus. Je rate malheureusement la suite des événements des yeux par un coup de pied qui fouaille mon estomac. Surprise, je perds l’équilibre, ce qui laisse le temps à la gamine de se protéger derrière moi afin de dissuader, je le comprends avec retard, les arbalètes braquées sur elle. Fichue concentration. Trop axée sur le patron, j’en ai oublié qu’elle existait, ce qui va peut être nous coûter la vie à tous les deux. Alors que je tente de me débattre, elle tord mes bras derrière mon dos, m’arrachant un cri de douleur en étirant la blessure.

Je ne dois la vie sauve qu’à mon employeur en cet instant. L’agonie d’un homme à la gorge brisée retentit derrière nous. Vakarian est venu à bout de son agresseur. La gamine me pousse au sol, tente une dernière agression au patron dont je manque le déroulement avant de s’enfuir. Mise à mal par l’élancement dans mon dos, je peine à me relever pour me porter à la hauteur du chef. J’aimerais m’enquérir de son état, son aspect extérieur recouvert de sang n’inspirant pas à la confiance. Alors que les interrogations courent déjà sur mes lèvres, il m’interrompt dans mon élan altruiste pour me rappeler à mon travail. La sécheresse de son ton est démentie par ses derniers mots. A moins qu’il n’y voit que son propre intérêt de ne pas perdre un homme payé pour une semaine entière…

De toute façon, c’est une bonne idée, j’ai un compte à régler avec cette garce.

Je range l’Ebène dans un mouvement gracieux au fourreau après l’avoir essuyée rapidement sur la dépouille aux pieds de Franz. Il est temps de m’élancer à la poursuite de la gamine. J’ignore si je vais à la Neigeuse ou si elle vient à moi, mais dans l’instant qui suit, elle a retrouvé ma main. Plus pratique dans de telles circonstances que la longueur de mon épée.

Vu mon état ainsi que les élancements réguliers qui parcourent mon dos, je ne pourrai la rattraper à la course. Mon seul espoir est que les plans de la ville n’aient pas trop changés ces cinquante dernières années. J’avais eu un contrat dans le coin il y a quelques temps qui avait impliqué une connaissance approfondie des lieux.

Contre toute attente, je dédaigne donc la ruelle empruntée pour longer un instant les quelques commerces qui donnent sur les docks. L’artère suivant devrait me conduire où je le désire. Je m’engouffre à l’intérieur à toute allure, tentant malgré tout de conserver un semblant de souffle. Il ne serait guère élégant d’arriver totalement épuisée devant elle.

Effectivement au bout de quelques centaines de mètres, la voie bifurque vers la droite, croisant en ce point la ruelle visée. J’arrive juste au bon moment au carrefour, avisant la gamine à quelques pas seulement. En me voyant, tel une fantomatique revenante, elle s’arrête immédiatement. Les hommes de Vakarian sont encore loin.

J’adopte une attitude défensive qui ne laisse toutefois aucun doute quant à mon implacabilité. Qu’elle tente quoi que ce soit, et je serai plus rapide qu’elle…

« Ne fais pas de bêtise. Rends-toi sans faire d’histoire, et je n’aurai pas à te cogner. Quant à ton avantage de tout à l’heure, ne le place que sur la surprise. A la loyale, tu n’as aucune chance, et tu le sais. »

J’attends sa réaction. Je sens qu’elle va faire des histoires, ce qui m’agace au plus haut point… Les sens aux aguets, je prête attention aux alentours sans pour autant la quitter des yeux. Elle peut très bien avoir d’autres hommes dans les parages, et en solitaire, je ne donne pas cher de ma peau…

C’est dans cet état d’esprit que j’attends, tandis que la neigeuse m’implore de lui laisser goûter le sang de cette demoiselle. La fatigue pourtant commence à se faire ressentir, et je sens toujours le poisseux fluide goutter sur mes reins. Un dernier assaut avant de m’écrouler dans un coin…
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Camelle Elwhang

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyLun 27 Juin 2011 - 22:20

Le vent tourne. Toujours calme, j'attends. Je ne fut pas surprise quant à la réaction de Franz. Il était bien un homme des plus lâche que je connaisse. J'entendais les arbalètes de ses chiens se charger. Mais au loin, un homme qui court. Je le sens, la situation peu paraitre très peu avantageuse pour moi mais, je savais, au plus profond de mon être, que ma reine approché lentement et surement près du roi de Franz. Échec et mat. Je me retournais vivement en voyant la démone courir derrière mon soldat. En fait, je l'ai surtout entendu crier le nom de son nouveau patron. Avait-elle peur ? Moi, ça me faisait bien rire. Tous autant qu'ils étaient, tous aussi hypocrites envers leur maitre.

J'accourais vers cette créature sortit du Vein, les yeux pétillants. Il fallait que je réfléchisse. Non je m'auto rectifie, il fallait que j'agisse et très vite. Dans l'élan qui m'était alors donné, je lui envoyais un coup de pied dans les entrailles, de quoi la stopper net quelques instants. D'un mouvement aussi agile que gracieux, je me plaçais derrière elle, les archers ne tireraient pas sur l'une des leur. Je lui tenais fermement le bras, elle ne pas m'échapper. Elle eu un petit rictus de douleur. Cela ne me fit ni chaud, ni froid. Cela me frustrée un peu de blesser une semblable. Enfin, pour une fois que je ne me sentais pas seule dans cette terre décadente et où la différence était assez prohibée. Les 'specimen' sortant du lot ne servait qu'à l'intérêt des hautes sphères. Nous étions esclaves malgré nous.

Un craquement sinistre me ramena à la réalité. Franz était venu à bout de mon vaillant soldat. Dire que j'ignorais jusqu'à son prénom. Soit. Je lui rendrais un des plus beau hommage quand tout cela serais finit. Dans le feu de l'action, une vague d'adrénaline m'envahit. Alors que Franz commençait à se relever, mon pied frappa son visage. Lui qui pensait me briser le cartilage! C'est lui que l'on ramasserait la petit cuillère. Alors que je me retournais très rapidement, il m'entailla la cheville. Et une cicatrice de plus, une! J'allais finir en lambeau si ça continuait mais finalement, dans l'histoire, c'était moi la gagnante. Je m'enfuis sans attendre mon reste.

Mes pieds martelaient le pavé. Ce sol dur m'était à rude épreuve mes tendons qui commencèrent bientôt à me faire mal. Je soufflais régulièrement. Je n'avais pas pour habitude de courir mais cela n'empêchait pas que mon endurance était assez bonne. Les merveilles de l'âge surement. Le liquide chaud roulait laissant des goutes sur mon chemin. Alors que je me trouvais à une intersection, la démone surgit d'une petite ruelle. Elle devait connaitre la ville comme sa poche. En même temps, je ne parierais pas sur sa vie passé à sillonner les villages et les étendues de Feleth comme du Vein. J'arrêtais ma course, face à elle. Elle ne semblait ni en forme ni épuisé. Aucune faille apparente. Pourtant, le bruit des gouttes de mon sang se mêlait dans une drôle de symphonie avec un autre liquide. Le sien. Mon ami avait dû la blesser.

« Ne fais pas de bêtise. Rends-toi sans faire
d’histoire, et je n’aurai pas à te cogner. Quant à ton avantage de tout à
l’heure, ne le place que sur la surprise. A la loyale, tu n’as aucune
chance, et tu le sais. »


Je lui sourit. Des bêtises j'en avais déjà fait pas mal pour mon âge. Mais il ne fallait quand même pas que je tente quoi que ce soit de stupide. Elle semblait sur la défensive. Il faudrait que j'occupe tout les chiens de Vakarian jusqu'à la nuit au moins, histoire que mon plan, avec ou sans moi, fonctionne. Pour cela, un combat réduirais mes propres chances de survie à quelques minutes face à elle, qu'elle soit amochée ou non.

-Et bien... Puisque c'est ainsi. Je ne vais pas faire d'histoires. D'autant que toi et moi, sommes blessées. Il n'y aura pas plus de sang. Le mien coule déjà ici alors un peu plus ou un peu moins. Et puis je préfère que ce soit toi, démone, une soeur entre autre, qui me touche plutôt que ce troupeau de chiens écervelés qui me cours au train. J'ai encore un peu de dignité.

Sur ces quelques paroles qui pour une fois étaient toutes mesurés, je déposais mon arme, l'envoyant au loin. Sur ce, la démone bien que méfiante s'approcha. Je fermais les yeux. Il fallait que j'oublie la douleur, le monde, les regards posés sur moi.

BLACK OUT

Je me réveillais, je revenais de mes pensées, vomissant du sang sur le sol, la démone face à moi. J'évaluais les lieux. Je ne distinguais rien. Noyés entre les larmes et l'engourdissement de mon être, les formes, les couleurs se mélangeaient dans un tourbillon qui me faisait mal à la tête. Il ne faisait plus aussi chaud qu'auparavant. Le soleil devait commencer à tomber. Passerais-je la nuit ? Surement, je voulais voir la tête de Franz lorsqu'il verra le subterfuge... Cette pensée me fit sourire dans ces ténèbres grandissant.

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Melpomène d'Ambre

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyLun 27 Juin 2011 - 23:14

Incroyable reddition. Si elle me surprend, je ne suis néanmoins pas assez stupide pour ne pas en profiter. Quelques pas en sa direction, un coup de poing placé en un endroit judicieux dont je me délecte. Je lui devais une frappe. Elle s’effondre comme une poupée de chiffon dans mes bras.

Ce n’est qu’une gamine…

Je la passe par-dessus mon épaule, étouffant un grommellement de douleur quand mon dos ploie sous la charge, avant de ramasser sa lame que je passe à la ceinture. On n’abandonne jamais totalement son arme. Sur ces entrefaites, mes camarades arrivent. Je les rassure d’un regard. Il est temps de retourner auprès du patron.

Ma démarche chaloupée pâtit du poids supplémentaire qui m’est imposé. Si j’aurais pu en temps normal la porter sans souci, mes forces ont toutefois rapidement décliné tant du fait de l’utilisation consécutive de mes deux lames que du fluide vital qui s’échappe toujours de mon dos. Pourtant, je ne peux supporter l’idée que ces balourds mettent les mains sur la gamine. Ces mots m’ont touchée, même s’ils n’étaient peut être que purs stratagèmes.

Bien sûr, elle veut la peau du patron, toutefois, cela n’empêche pas que l’on se conduise en personnes civilisées. Si le chef décide sa mort, elle sera rapide et pratiquement indolore, je me le jure. Quand je repense à ma propre jeunesse gaspillée dans les combats, je n’ai que trop conscience de la nécessité de vivre en son temps. Et si cette jeune femme n’y semble pas disposée, je m’en chargerai pour elle s’il doit en advenir ainsi…

Même si actuellement, la soif de son sang domine absolument tout le reste.

Les hommes sur les talons, je rejoins donc Vakarian, l’interrompant dans sa tâche. Incapable de masquer la grimace de douleur qui m’étreint au moment où je déplace mon fardeau, je tente néanmoins d’en montrer le moins possible tout en la déposant délicatement au sol. La malmener alors qu’elle est inconsciente n’a absolument aucun intérêt…

« Nous voilà, moi entière et elle vivante. J’ai juste été obligée de la neutraliser pour m’assurer sa coopération pleine et entière. »

Un léger vertige me saisit. J’ai un peu trop tiré sur la corde ce soir… Pas question d’abdiquer maintenant pourtant. Je demeure face au patron, sans faire mine de m’en aller. Je veux être la seule à veiller sur cette gamine. Je veux être assurée qu’aucun sévices ne lui sera fait autre que ceux que je lui réserve. C’est ma protégée et c’est ma proie.

Et le patron peut protester tout ce qu’il veut à ce propos, je n’en démordrai pas. Il est fini le temps de la chienne obéissante comme dirait mon Seigneur préféré. Tant que cela n’interfère pas dans les plans du chef, je veux mener mes décisions comme je les entends, peu importe ce qu’il a à y redire.

S’il n’est pas satisfait de mes services, nos routes se sépareront.
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Franz Vakarian



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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyJeu 30 Juin 2011 - 15:30

" Ils arrivent ! "

Franz se retourna, un bandage sur le nez, originalement blanc, mais de couleur rouge désormais. Il était entouré de plusieurs de ses hommes, les soldats du comte étant partis. Il vit avec grand plaisir arriver les poursuivants, et surtout, Melpomène. Cette dernière portait Camelle Elwang après avoir sans doute refusée la galante aide des hommes de Franz. Ces derniers faisaient d'ailleurs la tête, assez énervés de jouer les second couteaux.

" Vous allez bien ? " demanda Franz. Bien que cela s'adressait à tous, c'est Melpomène qu'il regardait.

" On l'a rattrapée alors qu'elle avait vaincu la petite. On en fait quoi ? " demanda un de ses hommes.

Plusieurs propositions de mises à mort aussi variées qu'imaginatives (l'une d'entre elle mettant en scène des aubergines) fusèrent de partout. De quoi donner le tournis à un bourreau. Franz calma les ardeurs en levant simplement la main.

" Il y a plus important. Merick, soigne notre Ambre s'il te plaît. "

Ancien medecin vagabond, semi-elfe, Merick avait des decennies de pratiques, et n'aurait aucune difficultée à restaurer la démone. Celle ci accepta avec soulagement, et Xaveric prit son fardeau des mains, soulevant Camelle d'un seul bras, la tenant comme un sac.

" Et celle là, patron ? "

Franz adressa un grand sourire. Il claqua des mains.

" REUNION DE TOUT LE MONDE DANS LE DOCK, SANS EXCEPTION.Wang, va chercher ceux qui sont répartis dans la ville. "

Rapide comme une ombre, ce dernier fila comme l'éclair. Réunir tout le monde prendrait quelques heures. Il fit signe à Xaveric de s'approcher.

" La fille viens avec moi, je veux être le premier qu'elle verra à son reveil. " Il se tourna vers Merrick. " Soigne là du mieux que tu peux, qu'elle soit en état de répondre à quelques questions. "

Melpomène protesta faiblement. Elle semblait s'être attachée à la petite, et voulait la surveiller. Il posa ses doigts sur les lèvres et se mit à parler d'un ton doucereux.

" Je vous paie et vous fait confiance, vous pouvez au moins m'accorder la vôtre. " Il se tourna vers Camelle, et revint vers Melpomène. " Je ne suis pas du genre à profiter des petites jeunes. Je prefère les femmes plus agées. "

Sur ces entrefaites et après un dernier clin d'oeil, il s'esquiva avec Merrick et Camelle dans une pièce qui jouxtait l'entrepôt. Après quelques minutes, Merrick sortit, répondant à la mitraille de questions des autres.

------

" Hum... ou suis-je ? "

C'est Camelle qui avait parlée. Elle se trouvait dans une pièce sombre, sous le regard amusé de Franz Vakarian lui-même. Il la salua de manière courtoise et lui rappella ou ils étaient. Nulle part. Dans une pièce isolée. Pas de lumière, pas de bruit, rien, le noir quasi-total. Seule une bougie éclairait le tableau.

"Bon, ouvre grand tes oreilles, que nous puissions discuter au calme si tu es d'accord."

Elle le montra, de manière peu polie, mais le principal était qu'elle accepterait de l'écouter. Bien.

" Je ne sais pas quels sont tes projets à court termes, mais je tiens à te prevenir. Un assaut frontal contre mes hommes, ma cargaison et moi-même est voué à un échec. Si tu continue dans cette optique belliqueuse, à par tuer des dizaines de gens, tu ne fera rien. J'ai mieux à te proposer. "

Elle haussa un sourcil, intriguée, et le questionna dessus.

" Tu n'agis pas seule. Une fille normale ne peut lancer ce genre d'opérations. Tu as des contacts avec des gens plus hauts placés. Et ne le nie pas. "

" Tu ne veux pas que ces armes arrivent au royaume ? Très bien. A deux conditions. "

" La première, j'accepte de vous céder une partie des marchandises, à prix cassés. Afin de rembourser mon voyage et les frais, je n'aime pas voyager à pertes. "

Il compta sur ses doigts et leva son index.

" Seconde condition, je n'aime pas passer pour un bleu. Que nous nous arrangeons afin de faire croire qu'un combat a été livré, plutôt qu'un vol. Tout le monde sera content. Personne ne meure, je ne perd pas d'argent, le royaume n'a pas d'armes, vous en avez à prix cassé, et vous passez pour des mecs trop fort en piquant des armes au Royaume. "

Il fit un grand sourire.

" Alors, qu'en dit tu ? "


Dernière édition par Franz Vakarian le Dim 3 Juil 2011 - 21:28, édité 1 fois
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Camelle Elwhang

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyVen 1 Juil 2011 - 14:49

Je m'étais réveillé plus ou moins dans une petite pièce, éclairée par une seule bougie. Franz me posait des questions depuis quelques minutes, lorsqu'il me proposa un marché. Avait-il peur ? Après un court silence, je repris d'une voix forte.

-Et je paie comment ? Avec mon sourire ?

J'éclatais d'un rire cristallin. Je reportais mon attention sur la petite flamme qui dansait. J'esquissais un faible sourire en m'amusant à la faire valser de droite à gauche, en la vrillant parfois. Elle éclairait faiblement la pièce minuscule, sans fenêtre, calme et dans le noir quasi total. Il commença à m'étaler le pourquoi du comment cette proposition. Il était sourd ou quoi ? Il était peut être simple d'esprit qui sais... Mais il se repris bien vite quand je lui faisais la remarque que ce n'était en rien le problème posé.

-Toi,non, tes contacts, oui.

Tiens! Il était bien renseigné... Je connaissais effectivement du beau monde mais il ne fallait pas que tout lui arrive sur un plateau d'argent. La discussion fut longue mais nous tablions sur un prix bien dérisoire. 4000 pièces d'or pour une cargaison qui en valait le triple. C'était une véritable affaire.

-Pas de coup fourré, me dit-il enfin


-Pour le moment, tu as ma parole...


Pour le moment. J'espérais avoir été assez clair pour qu'il saisisse le message que s'il tentait quoi que se soit, je serais là, et je riposterais avec plaisir. Je me levais sur ces paroles et l'homme s'approcha de moi, me tendant une main avenante. Je la regardais et passais à côté.

-J'accepte le marché que tu m'as proposé mais je ne sert pas la main aux hommes dans ton genre

-Tu n'aimes pas les hommes honnêtes ?

Je sourit faiblement, la flamme grandit comme réanimé puis dans un souffle, d'un ton tranquille et posé, j'ajoutais:
-Je n'aime pas les hypocrites

Il tenta de me convaincre de lui serrer la main mais je refusais. Je gardais mes convictions et je lui avais donné ma parole. Il devrait s'en contenter. Il ouvrit une porte et me laissa passer. Je n'avais pas le temps, je devais me hâter. Il fallait aussi que je fasse attention, Vakarian m'enverrais des chien aux fesses, surveillant tout mes faits et gestes. Je me rendais de nouveau dans l'auberge, trouvant là mon pigeon. J'expliquai rapidement les évènements, suspendant la mission. La seconde étape consistait à ce que je me rende au QG. Toutes les coordonnées étaient là bas. J'en avais besoin pour contacter mes gros bonnets susceptible de racheter ces armes.

J'entrai dans la pièce, emplit d'affiches, d'ivrognes et de bruit. Alban n'était pas là. Heureusement pour moi, sinon j'étais sure de me faire remonter les bretelles encore une fois. Je me faufilais et entra dans une petite chambre, avec une petite pièce attenante. Il y avait du savon, une bassine d'eau. J'allais enfin me délectais de toute crasse, accumulée durant ces deux jours mouvementés. Je détachais avec précaution mon corset. Cela eu pour conséquence un rictus de douleur. J'étais remise sur pieds mais le mal persisterait encore quelques temps. Mon thorax avait pris une teinte bleuté, verte par endroit. Tout à fait charmant. Je ne m'étais pas raté encore une fois. La cicatrice sur mon épaule avait une belle teinte rosée. Quant à celle sur ma jambe, elle n'était que superficielle. J'allais finir en morceau si ça continuait à ce rythme. Après ma toilette rapide, j'enfilais des habits propres, accrochant mon corset dans des petits gémissements de douleur.

Je récupérais ma liste et filais à l'auberge. J'envoyais en chemin un homme prévenir le plus riche de tous, il devait me rejoindre à l'auberge. J'entais donc. Les gens me regardèrent et je finis par m'assoir encore à l'écart de façon à pouvoir discuter tranquillement. Je scrutais la salle à la recherche des larbins de Franz, qui ne s'étaient surement pas gênés pour me suivre jusqu'ici.
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptySam 2 Juil 2011 - 12:17

La sollicitude du patron à mon égard fait vaciller mes résolutions, et le temps que je réalise la portée de ses mots, mon fardeau m’a déjà été enlevé, et un homme est désigné pour me soigner. Je tente de protester, mais Vakarian s’approche de moi. Son doigt effleure mes lèvres tandis qu’il me renvoie à ma place en douceur mais avec fermeté.

Si le patron a déjà compris quel est mon point faible, les jours à venir risquent d’être pour le moins intéressants… Il va falloir que j’entre dans son jeu sans en rien laisser paraître, et mettre de côté les sensations charnelles qui m’étreignent un peu trop ces derniers temps… Cela ne serait pas raisonnable.

Me voilà seule entourée d’une flopée d’hommes dont la seule préoccupation consiste à savoir si je couche avec le patron… Je les écarte promptement, tentant de trouver un coin tranquille pour me remettre de mes émotions, faire le point et guérir lentement suite aux bons soins que l’on m’a donné quand un colosse apparait dans mon champ de vision.

Je tente de l’éviter, l’esprit déjà ailleurs, quand une voix tonitruante m’interrompt.

« Ambre, je veux ma revanche ! »

Je lève le regard sur un Erwan dont le sourire en dit long sur son opinion… Un soupir, je lève les yeux au ciel.

« Je t’ai déjà ridiculisé une fois mon grand… Une deuxième ne serait pas raisonnable. »

Je sens les hommes autour de moi se tendre. Un frisson d’expectative court le long de leurs échines, tandis qu’ils s’impatientent. Si Erwan fait partie des meilleurs chez eux, ils ont eu le temps d’apercevoir que mes capacités n’ont rien à lui envier. Pourtant, je décide de faire durer encore un peu le plaisir. Au fond, j’ai autant envie que lui de cet affrontement. Me délasser un peu les membres au cours d’un duel.

Je me détourne de lui, et fait mine de m’en aller. Autour de moi, l’excitation retombe. Tous sont déçus. Erwan décide de profiter de cet avantage tactique.

« Quand il s’agit de faire les yeux doux au patron, t’es la première, mais pour défendre ton honneur, tu fuis comme une chienne apeurée. »

M’attaquer sur mon honneur ? Comment a-t-il osé ? Comment peut-il seulement émettre cette hypothèse ?

Lentement, je lui fais face. Plus nulle trace de jeu sur mes traits. Plus aucune bonhomie. Mon visage s’est fermé. Ma bouche s’est crispée sur un rictus démoniaque. Je sens la colère courir dans mes veines. Je sens l’Ebène et la Neigeuse m’implorer de leur offrir leur part de combat. Pourtant, cela doit être lavé autrement. La force pure des Seïrdans pour réparer cet affront.

Je détache mon fourreau que j’envoie dans les mains de l’homme le plus proche, puis lui répond d’une voix glaciale :

« Ne t’avise plus jamais de parler sur ce que tu ne connais pas. »

L’instant suivant, je lui ai sauté à la gorge.

Il est rapide le bougre malgré sa taille monumentale. Et si je le laisse m’attraper, il me réduit en bouillie, je le crains. Il me faut donc ruser. Après qu’il a repoussé mon premier assaut, nous nous tournons autour un instant. Du coin de l’œil, j’aperçois des pièces changer de main. Autour de nous, les commentaires et les encouragements vont bon train. Le charme exotique d’une femme étrange, démone diraient certains, contre la solidité légendaire d’un géant destiné depuis toujours à tuer.

Les premiers coups sont portés. Dévastateurs de son côté, plus réservés du mien. Je veux faire durer un peu cet affrontement. Que les hommes en aient pour leur argent. En outre, j’aime bien Erwan, malgré son faux pas clair à l’instant, et je ne compte pas le ridiculiser totalement. Je suis certaine que si je déployais tout mon art, il ne tiendrait pas longtemps, mais ma jouissance n’en sera que plus délectable si je lui laisse croire à sa victoire.

Tandis qu’il tente divers styles contre moi, je réponds automatiquement par la contre-attaque nécessaire. S’il croit pouvoir venir à bout de deux cent ans de techniques par ses tentatives… Je suppose qu’à l’échelle d’une vie humaine, il a acquis des connaissances somme toute respectables, mais cela ne peut en rien rivaliser avec l’entrainement d’Ambre…

Compte tenu de sa corpulence, je me décide finalement à adopter un style rapide propre à l’épuiser plus rapidement. Une défense pour mettre à bout son endurance, sans perdre pour autant la moindre occasion qui se présente. Une ouverture, une faille. Je le vois se fatiguer. Depuis combien de temps luttons-nous ? Je l’ignore, perdue dans la mécanique de nos corps qui se font face.

J’aperçois soudain une occasion. Un infime instant, un défaut dans sa garde. Immédiatement, je me jette contre lui. Surpris, il esquive. Ma Neigeuse est déjà dans ma main droite qui se porte rapidement à sa gorge. La lame contre sa peau, il se fige immédiatement, me jetant un regard noir.

Je ne bouge pas, satisfaite de mon effet, écoutant les cris de protestation ou bien de victoire qui résonnent autour de moi. Il ne fallait pas jouer.
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Franz Vakarian



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Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] _
MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyDim 3 Juil 2011 - 22:35

Franz était déja arrivé sur les lieux du duel avant que ce dernier ne se termine, sans se faire remarquer, excepté par deux de ses hommes. Wang apparu dans un nuage de fumée noire à ses côtés.

" Ils arrivent. "

Franz resta silencieux, fixant avec un grand sourire le duel entre Erwan et Melpomène. Bien qu'il étudiait réellement les styles et les failles, Wang décela rapidement que son patron était distrait par les formes de la démone. Les bras croisés et droit comme un I, comme à son habitude, il prit parole.

" Evitez de vous laisser distraire par une femme, maître. Ca n'a jamais donné de bons résultats. "

" Et le plaisir des yeux, mon cher Wang ? "

Wang ne répondit pas. Il reprit parole, se baissant afin de chuchoter à l'oreille de son patron, qu'il s'obstinait à appeller "maître".

" Maître... il y a un problème avec Heman. "

Il lui chuchota quelques mots, expliquant la situation de l'homme d'équipage de Franz. Ce dernier le remercia en faisant un signe de tête. Le duel terminé, sous les applaudissements, échanges de pièces et félicitations générales. Erwan se releva, en maugréant, mais bon perdant, tandis que Melpomène faisait de grands sourires. La plupart des hommes se retournèrent en voyant Franz arriver, suivis de Wang.

" Félicitations vous deux! Allez voir Merrick s'il y a un soucis ! "

On lui demanda ou était passée la gamine. Il les fit patienter, préférant attendre que tout le monde soit là.Il fallu attendre une demi-heure que l'équipage au complet de Franz, soit presque 60 personnes, soit enfin ici. La nuit était tombée, et tout le monde fut réunit en cercle, assis sur des caisses, e des tabourets (Yorg ayant réquisitionné une table). Le dock n'était que faiblement éclairé par quelques bougies, et un homme qui créait une source de lumière avec ses mains.

Tout le monde était réunis en cercle, et Franz leur expliquait son marché, et le plan, laissant la parole à chacun, comme s'il s'agissait d'une bande de dix complices de toujours, mais non, ils étaient plusieurs dizaines, et tous se connaissaient. Ils gardaient un visage grave et concentré.

" Vous ne l'avez pas fait suivre ? "

" Vous avez mieux à faire. J'ai envie d'organiser notre départ au plus vite. Merci, Piotr, d'avoir géré les gardes, et envoyé la lettre d'excuses à Mc Cormick. Autant ne pas nous mettre la ville à dos. "

Vendre une partie de la marchandise pour rembourser le voyage. Ce n'était pas une stratégie de gagnant, mais personne ne protesta. Ils connaissaient assez Franz pour lui faire aveuglément confiance.

" Ou nous aller après, patron ? " demanda Yorg.

" Je n'ai pas d'idée arrêtée pour l'instant. Mais revoir notre vaisseau amiral me ferait plaisir. "

Vague de murmures. Le vaisseau amiral de la Compagnie Vakarianne, exception faite de celui de l'armée du Royaume, était le plus grand existant, et servir dessus, en état de marche, était une fierté pour n'importe quel marin digne de ce nom.

" Mais avant que vous alliez tous vous coucher, j'ai besoin de votre attention quelques instants. Remy ? "

Remy sortit de l'ombre, comme si Franz l'avait gardé pour le clou du spectacle. Il trainait derrière lui Heman, un des marins. Dans un sale état. Silence général.

" Ambre ? Venez ici. "


Dernière édition par Franz Vakarian le Jeu 7 Juil 2011 - 20:05, édité 2 fois
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Camelle Elwhang

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyLun 4 Juil 2011 - 19:50

Je cherchais vainement des yeux. Il allait falloir que je me détende. Franz ne m'avait pas fait suivre. Il me faisait confiance. Peut être, pourrais-je lui rendre à mon tour? Ouais... Je ferrais ce qui était prévut dans le marché, rien de plus. Enfin, rien... Tout dépendait de la suite des évènements. Un homme, richement vêtu, gros et boiteux s'avança vers moi. La peau bizarrement hâlée, deux émeraudes et un gros cou. Il suait à grosses gouttes bien que la nuit fut tombé. Surement parce que bouger ce corps disgracieux en boitant ne devait pas être de tout repos. Il s'assit si lourdement que je crut que la chaise allait céder. Mais ce poids soudain ne lui arracha qu'un grincement. Je lui sourit plongeant mon regard dans le sien. Non; je ne parle pas d'un sourire avenant et sympathique, mais un sourire carnassier, qui ne laisserais rien passer. Je crut qu'il déglutissais. J'aimais faire cet effet. Que l'on me craigne, cela arrangeais bien mes affaires. La preuve étant qu'il s'était lui même déplacé. D'une voix claire et langoureuse je le saluais. Il prit un ton assuré pourtant, au fond, on sentait une faiblesse.

'-Oui bon passons les salutations, tu veux. Je sais que ce n'est que purement intéressé.

C'est bien, il était réaliste. Il faut dire que la dernière fois que je l'avais vu, mon couteau était sous sa gorge. Je l'avais laissé partir en le prévenant toutes fois, qu'il me devait quelque chose.

-Tu as raison. Je ne t'ai pas fait venir dans l'idée d'un tête à tête romantique. D'abord, le romantisme c'est ennuyant. Voilà, j'ai...une cargaison d'objet à récupérer. Or, le marchand me les donne à 4000 pièces d'or. Je n'ai pas les moyen... Mais toi, tu les as.

Il manqua de s'étouffer avec la boisson qu'il venait de commander. Incrédule. Je ne lui avait pas précisé que c'était des armes, il n'avait pas besoin de savoir que j'étais prise jusqu'au cou dans un plan plus que foireux et véreux. Je baissais la tête, un petit sourire en coin, lui rappelant qu'il me devait et sa vie et qu'il n'avait pas beaucoup d'option.

-Je voit... Tu sais Camelle 4000 d'un coup, c'est beaucoup et...

-Je ne discutes pas avec toi! C'est 4000! Non négociable, je fronçais les sourcils sans monter la voix pourtant mes mots étaient intransigeants et irrévocables.

-Mais...

Je serrais la mâchoire, replongeant mes yeux dans les siens. Ce n'était pas le moment de m'énerver. Je ne voulais ni discuter ni négocier. Que l'on m'écoute sans question. Je posais mes mais sur la table, laissant entrevoir ma petite lame, brillante avec la douce lueur de la flamme avoisinante. Cette fois ci, je l'avais calmé pour de bon. Il se renfrogna quelques peu mais ne broncha pas plus. Il me fit un signe de tête. J'en profitais pour lui laisser mes instructions. Ce balourd était si influençable.

Influençable. Faible. Comme la majorité du peuple depuis que l'Empereur avait accéder au trône par la force. Ces purges avaient rendu le peuple si docile. C'en était écœurant. Un sentiment de pitié n'était pas en mesure de décrire ce que je ressentais pour tout ces gens. Tous des moutons, des suiveurs. Ils n'étaient donc pas capable de penser par eux même ? Et même s'il le faisait, il suffisait d'être un peu insistant et il perdait tout sens critique et libre façon de penser. Pathétique. Voilà à quoi cela se résumait.

Je me dirigeais vers les docks, le coeur plus léger, d'un pas cadencé. Tac tac. Mes pieds faisaient résonner un drôle de bruit à chaque mètre. Le son surement amplifié par les petites ruelles que j'empreintais. J'arrivais au abord du groupe formé par les membres de la compagnie Vakarienne. J'observais quelques secondes. Un homme était trainé par l'une des brutes d'hier qui m'avaient cassé les côtes. Je pestais envers ces hommes. Maintenant, j'avais mal. Quelques bougies éclairées la scène. Je ne voulais pas gâcher le spectacle par une intrusion quelconque donc, pensant que Franz était assez intelligent pour comprendre, je fis vaciller les flammes de façon à ce que ce soit remarquable. J'aimais faire danser le feu. C'était un spectacle dont je ne lasserais jamais. En parlant de représentation, celle qui arrivait n'avait pas l'air de mauvais gout...
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Melpomène d'Ambre

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyMer 6 Juil 2011 - 2:18

Tandis que je savoure ma victoire, je me rends compte de la présence du patron. Immédiatement, me voilà dégrisée, bien que je ne perde pas une miette des acclamations de ma victoire. Je n’ai jamais été modeste.

L’atmosphère devient immédiatement plus sérieuse quand on avise la présence de Vakarian. Je me place aux côtés des autres, attendant que la réunion puisse commencer. Une longue attente. Des palabres. Je suppose que ma présence en cet instant signifie que je suis l’équipage, où qu’il aille, mais dans le doute, je ne participe pas d’un seul mot, l’esprit déjà ailleurs. Tout ceci ne m’intéresse en rien.

Je suivrai le patron où il le désire s’il émet le vœu que je l’accompagne. Sinon, je trouverai d’autres endroits où trainer ma carcasse afin d’enlever quelques vies.

Soudain pourtant, je suis tirée de mes pensées par l’arrivée de Remy trainant un homme bien amoché. La surprise me fait lever un sourcil, surprise qui s’accroît encore lorsque j’entends le patron m’appeler par un nom auquel je suis désormais habituée malgré son étrange consonance pour qui connait Ambre.

Vakarian explique alors que l’homme est un voyou qui a violé une femme. Mon visage se décompose tandis que je jette un regard noir vers cet enfoiré. Quel manque d’honneur pour abuser ainsi d’une femme ! L’utilisation de sa propre force pour faire plier le faible. La colère grimpe en moi. Je dois laver l’honneur de cette victime.

Jusqu’à ce que le patron me demande de le tuer. Impossible pour moi de le faire de sang froid. Même si le désir de lui régler son compte est bien présent, je ne peux me résoudre à ôter la vie à un homme qui n’a pas les moyens de se défendre.

« Tu es une belle ordure, mais même les charognes dans ton genre ont le droit à un dernier espoir. »

Je crache à ses pieds, lui lançant un regard dans lequel toute ma haine est lisible.

« Qu’on donne une épée à cet homme de suite. Et qu’on le laisse se battre. »

Je fais taire une protestation d’un nouveau regard noir.

« S’il me défait, je le laisserai partir en vie. Vous en ferez ce que vous voulez. Sinon… »

L’homme est rapidement pourvu d’une lame qui me permet de dégainer mon Ebène. Dans son regard, je lis la peur, mais aussi une farouche volonté de vie. Il est temps. Ma lame est plus excitée que jamais, attisée par ma volonté de sang pour faire payer ce crime.

Il n’y a pas adversaire plus dangereux que le désespéré. Il n’a plus rien à perdre, et n’hésitera pas à mettre sa vie en danger pour venir à bout de la mienne. Pour ma part, je suis décidée à ne lui faire aucun cadeau, sans pour autant être cruelle. Qu’on en finisse rapidement. Premier coup échangé. L’Ebène était parfaitement dans la trajectoire. Son attaque est déviée.

Deuxième coup, je repère la faille dans sa garde. J’esquive sa lame qui glisse le long de mon corps, afin de porter le troisième coup.

Mon Ebène tranche la gorge claire. Je vois l’étincelle de surprise dans son regard, suivie immédiatement après de celle que je ne connais que trop bien… La mort dans sa forme la plus dépouillée, dans sa simplicité frappante. Ce contre quoi mon frère m’a mis en garde. Un épanchement regrettable de sentiments contradictoires qui jamais encore ne m’avait assailli… Jamais jusqu’à ce qu’il m’en parle.

Fichu frangin, ne pouvait-il pas garder pour lui ses propres remarques ? Me laisser mes douces illusions de mort bienfaitrice pour que toujours, je garde cette même foi dans mes gestes ?

Avant que le violeur n’ait eu le temps de tomber au sol, je me suis déjà détournée. D’autres s’occuperont de lui, et je suis certaine de ne l’avoir pas manqué. Pourtant, il me faut un peu d’air libre. Il me faut me retrouver seule avec moi-même. J’ai déjà fait deux pas loin de lui quand j’entends le fracas de l’épée sur le sol suivi du bruissement de tout son corps qui s’effondre. Quand les gens réagissent, je suis déjà hors de leur cercle. Un peu plus loin sur les docks en direction de la mer, l’Ebène toujours au clair.

La garde quitte mes doigts, je ressens vaguement la protestation de la lame que déjà la nausée que j’attendais survient. Le cœur au bord des lèvres, je tente de calmer cette effroyable sensation d’avoir pris une vie. Dans le feu de l’action, aucun scrupule. Quand la mort est préméditée pourtant, j’en reviens à ce sentiment étrange.

De quel droit est-ce que je mets fin à une vie ? Comment oser prétendre lui avoir laissé une chance alors qu’il n’était clairement pas au niveau ? Je suis déjà meilleure que la plupart des bons escrimeurs mortels, contre un qui soit moins doué, c’était clairement une mascarade d’entrée de jeu.

Que personne ne m’approche. Qu’on me laisse ruminer en paix. La vision de la mer apaisée ne fait qu’aggraver mes tourments, et je tente de me calmer avant de prétendre revenir vers les hommes. Ce dont je suis incapable encore…

Il me faut un peu plus de temps. Juste un peu plus de temps…
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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptyJeu 7 Juil 2011 - 22:15

Franz leva les sourcils lorsque les flammes changèrent imperceptiblement de volume, sans que personne ne le remarque, excepté Wang. Il lui fit un signe des yeux, et ce dernier recula hors du cercle. Il disparut dans un nuage de fumée noire. Quelques mètres plus loin, derrière Camelle Elwhang sortit de l'ombre un nuage de fumée noire au milieu duquel apparu l'ancien elève ninja, la dominant de toute sa taille, bras croisés, seuls ses yeux laissant échapper une lueur verte étant visibles.

" Ne bougez plus, et suivez moi. "

Le Prince-Marchand, lui, sachant que la jeune rebelle ne risquait rien entre les mains de Wang, s'interessa à la parodie de combat entre Melpomène et Heman, hué par ses anciens compagnons. Il fut, sans surprise, tué, s'effondrant au sol dans un gargouillement. Très rapidement, assez pour surprendre une grande partie des hommes de Franz, Melpomène était sortie du cercle, pensive et ignorante de leur présence. Quelque uns essayèrent de la rattraper, inquiets, mais Franz leur intima de rester. La mort de Heman devait sans doute lui peser sur la conscience. Il regarda le corps étalé de son ancien marin, 4 ans à son service, ancien compagnon de beuverie. Il ne cilla pas et ne lâcha qu'un seul commentaire.

" Quelle idée d'avoir une conscience... "

Il donna quelques ordres, et trois marins prirent le corps d'Heman pour le jeter à la mer, après l'avoir dépouillé de ses habits, ne lui laissant qu'un pendentif qu'il gardait toujours avec lui. Ils prirent la même direction que Melpomène, et ont pu les entendre discutailler joyeusement. Il reprit.

" Messieurs, vous connaissez la marche à suivre! Passez tous une bonne nuit ! "

Ils se disperesèrent peu à peu, certains discutant avec un Franz guère préssé de rencontrer Camelle. De toute facon, Wang arriverrait sans doute à tenir la conversation avec elle. Il adorait les jeunes filles. Il alla les rejoindre là ou Wang l'avait sûrement emmené. Quand il arriva, elle était debout, adossée au mur, Wang l'étant de même, dans un coin de la pièce.

" Bien jeune fille, quelles sont donc les nouvelles ? "


Dernière édition par Franz Vakarian le Lun 11 Juil 2011 - 22:48, édité 1 fois
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Camelle Elwhang

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MessageSujet: Re: Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport]   Convocation sur les docks [Pv Franz et ceux en rapport] EmptySam 9 Juil 2011 - 16:50

Un abus. Un viol. La mort. Voilà la logique des choses. Ce n'était pas bien compliqué. La vie est ainsi faite. En abuser est passible de la sentence capitale, de la liquidation totale de son être. Destruction de l'âme imminente. L'homme est faible. Cet homme l'était d'autant plus. Il ne méritait rien d'autre que d'être mangé par des chiens, pourrir au soleil, terminer en charpie, devenir le sujet d'expériences douteuse. Pour moi, la vie n'est rien. L'âme d'une personne est inexistante. Personne ne peut rester pur et chaste. Mais il y a des choses qui ne se font pas. On doit punir à la hauteur des actes. Vole et tu seras volé. Viole et je te violerais. Généralement, cela suffisait à dissuader les gosses. Mais les adultes... Ces êtres sont immorales, irrespectueux et méprisables. L'homme de cet équipage était mort au moment même où il avait déshabillé la femme ou l'homme. Une lettre apposée de la Faucheuse et de sa propres signature. Dégout. Tout cela ne me laissait pas indifférente. Pourtant cet animal apeuré et suppliant ne méritait rien, aucune attention. Juste un rien. Un rien... Avait-il pensé à sa famille ? Avait-il une femme, des enfants ? Ce connard n'avait-il donc aucun respect pour ces personnes qui l'entourent et pourtant qui seront éclaboussé par le sang frais sortant de sa jugulaire? Je voulais le frapper, l'insulter, le rendre inapte à toute reproduction. Je regardais la scène. Melponème, la jolie démone, lui demanda de prendre une arme. Vu son état, il ne tiendra pas deux secondes.

Un bruissement. Une présence. Un souffle. Un pas. Je me retournais prestement, tenant ma dague. Un homme, camouflé par du tissus arrêta prestement mon geste qui, bien placé, aurait du au moins le blesser très grièvement. Comment avait-il fait ? Je ne l'avais même pas vu venir. Dans la pénombre des docks, seuls ses deux yeux, brillants et verts comme des émeraudes, trahissaient sa présence. Sa main toujours sur mon petit poignet, il fit un signe dans le noir, un signe de rester calme. Qui était-il ? Toute ces émotions. Je n'avais qu'une envie. Tuer. Me délecter de tout. Pleurer. Oublier tout mes malheurs. Passé. Présent. Futur. Tout me hantais. Une peur dans le ventre, me dictant chacun de mes pas. Trop d'action en quelques jours. Ce qui est enfouis refait toujours surface. J'avais essayé. Faire abstraction du monde. Je ne pouvais pas avoir des œillères, ce qui me touchait, ce que je prenais à coeur... Non, je ne pouvais pas faire comme si... Je baissais la tête, me calmant quelques peu. Je soufflais doucement. Il lâcha mon bras. Il semblait si impassible. Comme si tout ça était normal. Un mur, froid, intransigeant. Aucune place pour les sentiments. En tout cas, il ne laissait rien transparaitre. Il hocha doucement la tête, me dictant de le suivre. Devais-je le faire ? Au fond, je pouvais encore partir en courant, changer de nom, de prénom, oublier ma vie... Non, je ne pouvais plus fuir mon destin. Il me rattraper toujours au final. J'obtempérais, le suivant doucement, tournant le dos au spectacle. Je n'entendit que le son moite de la lame, son dernier souffle au loin. Il avait honoré son contrat avec la Mort.

Je marchais vers une petite pièce. J'ignorais toujours qui était cet homme ou cette chose qui me trainait jusqu'ici. Il n'avait pas ouvert la bouche. Le mienne était étrangement close pour une fois. Le silence parle quand on sait l'écouter... Or, il est rare que je l'entende. Nous arrivions dans la même pièce où la proposition a été faite. Je m'adossais à u mur, lui, se plaçait face à moi. Pas très bavard le monsieur. Enfin jusqu'à ce qu'il arrive à aligner une phrase:

'-Le patron arrive bientôt, il m'a dit de t'amener ici.


Bien, c'était mieux que rien. Franz devait surement avoir quelques obligations envers son équipage. En même temps, c'était la moindre des choses lorsqu'on ordonnait toute la journée de crever à sa place.

-Merci... Puis-je savoir qui tu es ?

Il plongea son regard dans le mien. Ses yeux. Cette couleur et cette lumière était troublante.

-Wang.

Froid. Court et concis. Au moins, c'était fait. Wang... C'est la fin de mon nom. Elhwang. Drôle de coïncidence. La porte s'ouvrit au bout d'une bonne dizaine de minutes. Le big boss pénétra dans la pièce, nous regardant tour à tour. toujours adossée contre mon mur, il me demanda quels étaient les nouvelles. Je pouvais à nouveau mentir. Lui dire que j'avais échouée, récupérer les 4000 pièces d'or et changer de ville encore et pour toujours, le temps que ma misérable vie s'éteigne comme la flamme d'une bougie. J'inspirais. Plus de marche arrière possible, mon destin serais scellé.

-Eh bien... Quelle animation ce soir. Alors que la mort de cet homme n'est rien pour vous, juste un pion de moins, que pensez-vous de la famille qu'il a pu laissé ? Non pas que j'approuve son crime, bien au contraire, mais vous me semblez si...inébranlable. Comme si la mort de l'un de vos proche, un homme avec qui vous avez partagé soirées et temps, ne vous importez peu. Voyez vous, c'est ça que je méprise chez vous. Ce manque d'humanité alors que d'autre cherche à l'être...


Je sous pesais chacun de mes mots, chacune de mes phrases. Je ne pouvais lui donner l'argent sans avoir dit ce que je pensais de cet homme. Peut être se rendrait-il compte de sa condition d'humain. J'aurais voulu être normale. Vivre et mourir. Or je ne vieillissais plus, un tatouage mystérieux dans le dos et ne connaissant ni ma mère, ni mon père. J'appartenais à deux mondes opposés. J'étais le fruit d'un amour interdit, une tare qui devait être nettoyé. Je ne m'étais jamais sentit à ma place et voir un homme se sentir supérieur et pourtant si égal aux autres me gênait. Nous sommes égaux. Pourquoi faire des différences. Je le regardais, pensive, toujours en train de me remettre en questions, de remettre ce monde décadent en question. Tout se chamboulait dans la tête, tout me semblait sans sens...
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