''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]

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Vital McCormick



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Vital McCormick
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Race : Demi-Élu
Classe : Lame noire
Métier : Seigneur de Venill
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À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] _
MessageSujet: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyDim 12 Juin 2011 - 2:39

À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] 941611

Bien loin des terres de Venill il y avait la forêt des amanites. Qu'avait ces deux lieux en commun? Rien, sinon que ces deux endroits faisaient officiellement partie du royaume gouverné par un tyran. Comme différence, il y avait la quiétude qui régnait dans cette grande forêt, une sérénité que nombre de personnes recherchaient désespérément. Surtout en cette magnifique journée qui se déroulait en ce moment : une température parfaite, le soleil qui brillait à son maximum avec quelques nuages pour atténuer un peu la chaleur, une petite brise soufflait là où les arbres ne stoppait pas le vent. C'était une journée idéale pour voyager, découvrir de nouveaux horizons, explorer! Un jeune guerrier en était d'ailleurs particulièrement friand, des voyages. Mandaté pour rechercher de nouvelles sources d'exploitations, ce dernier aimait particulièrement se prélasser au gré de la nature et méditait en parfaite harmonie avec son environnement. Le jeune homme suivait pour l'instant un sentier depuis plusieurs heures dans la dites forêt, en éternel recherche d'une quête quelconque à accomplir. Parfois il rencontrait d'autres personnes dans la même situations que lui et les altercations offraient une grande diversité de sentiments au jeune McCormick.
L'air rêveur, les arbres qui entouraient Vital finirent par le faire déboucher à une magnifique cascade qui l'obligea à s'arrêter. Comment continuer son chemin devant pareil beauté? Le jeune seigneur contempla ce qu'il y avait devant lui. Nombre de personnes auraient pu sourire à pleine dent devant un tel spectacle mais pas lui. Il était en mode ''glauque''.

Entre autres, le style ''voyageur mercenaire'' : encapuchonné d'un long manteau noir qui recouvrait la majeur partie de son corps. Il ôta sa capuche pour découvrir un visage morne, indifférent. Un teint sérieusement pâle, de longues cernes sous les yeux, les lèvres immuables, une chevelure à la coiffure chaotique au teint foncé. Son attirail de voyage sur le dos, une épée d'excellente facture à la ceinture.
Il posa son sac au sol et décida de prendre une pose. Il vit un rocher assez large pour pouvoir s'assoir dessus, ce qu'il fit, en position indienne. Il adopta une pose style yoga, régularisant le rythme de sa respiration avec celui de la chute d'eau. Il trouva cela très apaisant, un petit vent frais qui lui rafraîchissait le visage, isolé par un nombre incroyable d'arbre et seul comment il aimait l'être.

Vital : Mmmmmmh...

Le jeune aristocrate lâcha une longue respiration. Il vivait pour l'instant le fort sentiment de bonheur intérieur. Cela était rare pour lui, dans sa fonction de noble il devait sans cesse agir comme quelqu'un d'autre. Être hypocrite et sourire pour le public était lassant, à la longue. Il préférait être lui-même et avoir sa face à faire peur plutôt que d'être le symbole de la perfection auprès de son peuple. C'était sa vie, peut-être beaucoup de personnes étaient prêt à sacrifier leur situation pour avoir sa place, mais lui il s'en foutait royalement.

[Hrp : un ptit post pour commencer ça relax ^^ t'inquiètes pas ça va grossir pour le reste des portes]
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Liv Hawke



________________

Liv Hawke
________________


Race : Elfe.
Classe : Invocatrice.
Métier : Chasseuse de Trésors.
Croyances : Vénère le Déesse de l'Equinoxe.
Groupe : Rebelles.

Âge : 24.

Messages : 56


À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] _
MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyDim 12 Juin 2011 - 20:28

    [Je me suis dit que du coup, t'avais pas forcément envie que je raconte ma vie pendant trois heures alors j'ai pas écrit beaucoup. T_T
    Réponse nulle, pardon.]


    Liv avait décidé de quitter Venill. Elle y avait trouvé bien des choses et en particulier une tente. Après tout, c'était l'une des raisons pour lesquelles elle s'était attardée si longuement dans la cité. Elle avait appris beaucoup de choses sur la ville grâce à un barde qu'elle avait rencontré sur place _ mais tout ceci lui avait coûté nombreuses piécettes. Elle savait maintenant qu'une légende traînait sur un trésor enfoui dans une maison abandonnée au cœur des bois, gardés par des fantômes. Ces monstres-ci, elle les connaissait bien ! Cela ne lui faisait pas peur, d'autant plus que la richesse était à la clé. La jeune ville entreprenait donc son épopée vers le trésor perdu.

    Pour cela, elle avait besoin de traverser une immense forêt. Encore une ! Ces arbres en grande quantité finiraient par lui donner le mal de terre, tant elle en voyait. Elle avait déjà affronté des ennemis bien pire que des tas de bois, elle ne pouvait flancher devant un obstacle si ridicule. Après un petit cri de victoire, le voyage commença.

    Depuis combien de temps la jeune magicienne marchait-elle sur ces sentiers ? Quelques jours, quelques semaines, que sais-je ? Chaque journée se suivait et se ressemblait. Liv se réveillait, rangeait son camp dans son chapeau et marchait pendant des heures. Parfois elle croisait la route d'un vagabond, qu'elle saluait gentiment et avec qui elle discutait un peu. C'était un divertissement comme un autre, et cela lui permettait de parler un peu. A échanger des paroles avec elle même et le Corbeau, il y avait de quoi devenir folle ! Quelques marchands avaient l'audace de s'aventurer dans ces bois ; c'était une chance : ils permettaient à Liv de ne jamais manquer de rations de nourriture. Eh oui, comme une idiote, elle avait omis d'acheter suffisamment à manger pour son voyage. Là, on ne peut pas dire que c'était pas manque de place dans son sac. Ha. Ha. Ha.

    Cette journée là n'était pas différente des autres. Le soleil brûlait aussi fort, la marche était aussi monotone. Son bâton lui servait à avancer ; elle s'appuyait dessus pour se faciliter la tâche. Ses pieds, pourtant habitués à de telles sorties, commençaient à fulminer à l'intérieur de ses chaussures ; la chaleur est un désavantage majeur pour un tel périple.

    Des arbres, des arbres, encore des arbres ! Quand soudain, ha ! Miracle ! Liv croyait en voir le bout. En effet, à quelques dizaines de mètres droit devant elle, la lumière n'était plus tamisée par les feuilles. La fin de la forêt sans doute. La traversée des bois n'avait pas mis autant de temps qu'on ne le pensait. Un soupir de soulagement.

    « Je suis arrivée, je suis arrivée ! Tralala. »

    De sa bouche s'éleva une petite mélodie, où des paroles très répétitives se greffèrent par la suite. Une hymne à la victoire ! Gaiment, elle sautilla jusqu'à cet endroit qui devait la sortir de la nature. Liv entamait une danse étrange avec son bâton, le faisant tournoyer comme un cavalier.

    « Tu vas peut-être ne plus servir de canne, mon ami ! »

    Ami ? C'était peut-être un peu poussé. Peut-être ? Non, c'était une énorme exagération. Elle haïssait ce bâton plus que n'importe quoi, mais ne pouvait s'en débarrasser ; il fallait vivre avec et l'accepter. Mais lui dire des mots gentils ne faisait pas partie du contrat. Ce devait être le plaisir de sortir d'ici qui lui faisait dire n'importe quoi.

    Une accélération. Liv arrêta de danser et se mit à courir jusqu'à la lumière. Mais ho, surprise ! Les rayons illuminèrent son visage et la laissèrent devant un paysage magnifique. Ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait ; ce devait être bien mieux que ça. Une cascade, ravissante. L'émerveillement se lisait sur le visage de la demoiselle. La beauté du lieu lui donnait des frissons. Depuis quand n'avait-elle pas vu une telle merveille ? De longues secondes, elle resta à contempler cette cascade, écoutant le murmure de l'eau qui glissait sur les rochers. C'était un beau trésor, pour un si voyage si court. Pas aussi bien qu'un coffre de pièces d'or mais presque.

    Sans attendre une minute de plus, Liv se dévêtit, laissa choir sa robe au sol, déposa son chapeau au-dessus et son bâton à côté, défit ses souliers et plongea dans l'eau. Quel plaisir ! Sous ce soleil de braise, la fraicheur de l'eau était très agréable. La jeune femme s'amusait avec les gouttes, ébouriffait ses cheveux pour les enfouir ensuite dans l'eau et qu'ils retrouvent eux-même leur position de départ.

    Même les plus grands aventuriers ont le droit à des moments de douceur. Ce bain semblait être un présent de la Déesse de l'Équinoxe, il ne pouvait en être autrement.
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Vital McCormick



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Vital McCormick
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À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] _
MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyDim 12 Juin 2011 - 22:07

Vital : ...

La nature, quoi de meilleur comme lieu de méditation pour faire ressortir ses ondes négatives? Les activités auxquelles le jeune homme s'adonnait n'était pas des plus sain pour la santé mental. En effet, en plus de s'accaparer de toutes les tâches administratives d'un seigneur, ce dernier était en plus un guerrier accomplie ainsi qu'un médiateur directe d'un démon du Vein pour le monde du milieu. Qu'avait-il donc eu en tête lorsqu'il avait décidé de passer un marché avec un être maléfique afin d'avoir plus de pouvoir? Quelle idiotie, il était déjà parmi les meilleurs bretteur de sa contrée et un redoutable lanceur de sort, mais il fallait absolument qu'en plus il se lance dans la magie sombre pour améliorer encore plus son pouvoir, au détriment de sa force vitale. Faire le vide et s'extérioriser régulièrement était devenu une nécessité pour le noble s'il ne voulait pas sombrer dans la folie. La méditation style yoga, l'isolement, c'était ce qu'il avait trouvé de mieux. Se défouler physiquement? Très important aussi, mais il n'était pas encore rendu à cette étape. La nausée qui abattait régulièrement le seigneur se faisait de plus belle lorsqu'il faisait le vide, n'ayant aucunes distractions qui pouvaient dévier l'être exécrable de ses pensées. Il avait en effet vécu en double la vie d'un archimage très puissant, mais ce n'était pour encore mieux se faire attaquer par ce dernier qui connaissait toutes les faiblesses de son partenaire. Il était très sensible à la gente féminine, ayant perdu sa bien-aimée au début de son règne de sa contrée natale, et pas d'une mort naturelle. Un coup monté par les capes blanches à qui il avait dévoué une solide loyauté, jusqu'à même renier sa propre compagne à l'article de la mort. Enfin, ces inspecteurs royaux n'étaient pas la cause directe de sa mort et il le savait, c'était plutôt son alter-ego qui en avait été le responsable. Vital avait seulement réussi là où sa tendre n'avait pas réussit, c'est à dire résister à une attaque démoniaque qui se faisait maintenant constante. En effet, il essayait toujours de prendre le dessus sur le jeune aristocrate au détriment de leur marché, Vital devait donc s'adonner plusieurs fois à des batailles psychologiques pour le mâter encore et encore, faisant preuve d'une volonté insurmontable.
Enfin, on peut penser que lors d'une méditation au milieu de nul part, n'importe qui vivrait la parfaite quiétude. Cependant, ce n'était pas son cas. Sa lame maudite poser sur ses genoux, ses deux mains fermement accrochées sur ses cuisses, le corps légèrement recourbé sur lui même, le visage du jeune homme était tellement crispé qu'on aurait pu croire qu'il avait mangé quelque chose de trop consistant et avait de la difficulté à l'évacuer de son corps. C'était sa manière à lui de se reposer, vivre les ondes négatives qu'il émettait à leur intensité la plus forte. C'était un véritable calvaire et, pourtant, il le faisait déjà maintenant pendant plus d'une heure. N'importe qui se serait ennuyé mais pas lui, il avait quitté son environnement pour tomber dans un monde qui était le sien. Celui qu'il partageait avec son alter-ego. Le démon fracassait son crâne à coup de maux de tête, empêchant Vital de faire attention à son environnement. Il était tel une statue au sommet d'un rocher, ne faisant qu'un avec son siège naturel. Curieusement, on pouvait observer que certains animaux, curieux, s'approchaient de Vital pour ensuite s'enfuir à grandes enjambés. En effet, il expulsait tellement d'énergie négative qu'on pouvait presque sentir que l'air autour de lui était plus lourd, avait une densité plus importante qu'on sentait rien qu'à l'approche du jeune homme. La chaleur ne semblait pas l'accabler bien qu'il était couvert de sueur, preuve d'un extrême effort qui le poussait jusqu'à ses limites.

Le jeune homme sentait son corps envahie par des crampes mais il n'en avait cure, seul le combat avec le démon l'intéressait. Celui-ci avait laissé Vital tranquille pendant un long moment, mais ce n'était que pour mieux l'attaquer à la première occasion. Personne ici n'avait une intelligence suffisamment évolué pour pouvoir passé à travers la brume d'énergie négative et ainsi le tirer hors de son monde. Il était piégé, en d'autres mots, et cela pouvait durer encore bien plus longtemps que le jeune aristocrate ne pourrait le supporter. La volonté de son peuple lui donnerait le courage de passer au travers, mais à quel prix? Combien de séquelles psychologiques pouvaient encore endurer le jeune noble devant toutes ces horreurs qui défilait dans sa tête?

***
« tenterais-tu encore de briser notre marché qui promet que tu me donnerais tes pouvoirs en échange de la vision de la liberté? Essaierais-tu encore de t'approprier ce qui t'es interdit? Essaieras-tu de briser la malédiction dont tu es le porteur et dont tu veux me faire porter la charge? Serviteur de l'asservissement, l'opprimé qui détruit, essaierais-tu de me faire vivre ta colère aveugle, de me faire dévier du chemin que ma bien-aimée aurait voulu me voir emprunter? Après avoir oser me retirer ma raison de vivre, essaierais-tu de t'accaparer de ma volonté de continuer à aller de l'avant, d'être un serviteur de la justice? Tout n'est donc que pourriture pour toi, et tu essaies de me faire vivre ta destinée tragique qui te procure un tel plaisir malsain. Tu auras beau essayer de briser les interdits, tu as un engagement dont tu ne pourras te défaire. Tant et aussi longtemps que je posséderai le flambeau que m'a tendu mon peuple, tu ne pourras m'atteindre. Et ce, peu importe ce que tu tenteras.
J'aurai beau encore t'adresser nombre de menaces, jamais tu ne cessera donc. Tu me piégera toujours et encore dans cette prison. Je peux voir ce lieu dans lequel je t'ai rencontré et que pour la première fois nous nous sommes affrontés. Cette fois où tu as failli me voler ma raison, après tu m'as fais vivre les derniers instants de ma belle, tu m'as fais déformé de la réalité pour me tromper. Amènes-toi, si c'est le combat que tu veux, tu vas l'avoir. »
C'étaient les paroles dont je ne cessais de me répéter inlassablement au travers de mon esprit, en espérant qu'il arrive à la destination de mon objectif. Il n'avait toujours pas apparu et n'avait fait montre de signe de vie, je pouvais sentir ma conscience qui me traitait de fou de me parler seul, peut-être avais-je imaginé ce démon, après tout. Peut-être avais-je à tort hanter mes cauchemards afin de me donner une raison de ma persistance à vouloir en finir avec moi-même. Justifiais-je une souffrance que je m'infligeais moi-même... peut-être me faisais-je vivre une douleur qui n'était pas réel... mais pourtant, cette nausée persistante ne cesse de me poursuivre tel un prédateur ayant mortellement blessé sa proie. Je suis seul, ici. Je pouvais sentir une chaleur infernale qui traversait chaque pore de ma peau, me donnant une sensation de fondre dans mes propres vêtements sans que je ne puisse intervenir. Mes membres ankylosés avaient peine à exécuter les mouvements que je leur ordonnais de faire, j'accomplissais avec ralentit mes actions. Tel dans un mauvais rêve, je voyais tout en slow-motion, analysant avec une rapidité déconcertante chaque parcelle de mon environnement. La solitude me faisait lentement sombrer dans la folie tandis que celui que je cherchais ne semblait ne plus être en ce lieu. Des sueurs froides me donnait une petite impression de fraîcheur mais aussi de terreur. Ici, je n'étais pas dans mon élément, et je n'étais certainement pas dans une enveloppe corporelle. C'est comme si ma conscience avait été catapulté loin de mon corps pour atterri dans l'antre de ma plus grande frayeur. Et on me guettait, on attendait que je cède, que je me brise psychologiquement.

C'est quand je me sentais le plus faible que finalement mon antagoniste se présenta sous sa forme la plus démoniaque. Une apparence humaine? Pfeu! On aurait cru que jamais il n'en avait eu. J'essayais de me mettre en garde, reculant d'un pas pour pouvoir observer la situation. Celui qui me faisait face exécutait avec une parfaite symétrie ce que je venais de faire, comme si la même idée lui avait traversé l'esprit. Je fronçais des sourcils tandis que mon adversaire faisait de même, puis je levais quelque peu les bras en l'air pour faire appel à mon talent de contrôler le sang. Et alors que ma production de ce précieux liquide rouge se faisait à une vitesse effréné, je cru comprendre que le démon avait encore agi de la même manière que moi. Intrigué, je stoppais mon action, adoucit mon visage. Je remarquais que celui qui me faisait face n'avait aucunement l'attention de m'attaquer. Je m'approchais quelque peu de lui en tendant une main incertaine vers lui alors qu'il faisait de même. Lorsque je cru entrer en contact avec de démon, je sentis une sensation humide s'emparer de ma main tandis que l'image de l'être démoniaque se brouillait quelque peu. J'arquais un sourcil sans comprendre. Je plongeais ma main dans l'image qui se tenait en face de moi, une sensation de froid intense recouvrait la partie immergé de mon corps. Je sentis une détresse envahir mon corps alors que je ne saisissais pas ce qui se passait. Je prit un bout de temps avant de finalement me rendre compte que ce qu'il y avait en face de moi était de l'eau et que ce que j'avais cru prendre pour mon adversaire n'était autre que mon... mon...

mon...

reflet?

Je figeais, tandis que la morsure du froid resserrait son étreinte sur ma main. La douleur ne semblait plus rien pour moi. La peur m'envahit. J'étais effrayé, terrorisé, je dirais même... tétanisé. Chaque parcelle de mes muscles crispèrent à un point tel que je ne pouvais bouger aucunes parties de mon corps, même si je l'avais voulu. Ce qui avait hanté mes plus mauvais rêves... ce que je redoutais le plus, ce que je m'interdisais de concevoir sous peine de tomber dans la paranoïa... Avais-je succombé? Le démon avait-il prit possession de mon âme? Était-ce là l'explication du pourquoi je n'étais plus capable de le trouver? Les eaux se troublèrent à nouveau et j'entendis une explosion survenir de cette dernière.


***
Un bruit tira immédiatement le jeune Vital de son cauchemard réveillé. Il sursauta à un point tel qu'il perdit son équilibre et se cogna violemment la tête sur le sol. Heureusement, ce coup lui fit comprendre qu'il était de retour à la réalité. Il resta quelques instants comme ça, les jambes encore sur le rocher et laissant la partie supérieur de son corps choir sur l'herbe verte. Il eut de la difficulté à ouvrir les yeux pour le début, le soleil battant de son plein. Était-ce pour ça qu'il avait ressentit une telle sensation de chaleur? Lui qui pensait que c'était à cause de son enfer, ce n'était qu'un facteur extérieur qui l'avait rendu tout en sueur. Il n'avait donc qu'imaginé tout ça? Se relevant péniblement, le jeune seigneur frotta la dérrière de son crâne encore fort douloureux. Les maux de tête avaient cessés, pour la plupart, et avait reprit un rythme tout à fait tolérable. Il bailla bruyamment en ne faisant pas attention tout de suite à ce qui l'entourait.
On pouvait dire que les ondes d'énergies négatives l'avaient quittées pour un temps. Tant mieux, il allait pouvoir se concentrer à nouveau sur ses quêtes. Enfin, s'il y en avait, bien entendu. Il était trempé de la tête au pied de transpiration, ses vêtements s'étaient considérablement alourdis depuis, sans compter que le noir n'était peut-être pas la meilleure solution. Il décida tout de même de reprendre son chemin, récupérant son sac de voyage.

Lorsqu'il empoigna la garde de son épée, il se rendit compte que la bataille qu'il avait mené jusque là n'était pas tout à fait terminer. Il avait sentit comme un violent coup de marteau qui eut automatiquement raison de lui, sombrant dans l'inconscience. Il fit néanmoins quelques pas en arrière pour tenter de se rattraper alors que sa vision se troublait, puis il ne sentait plus le sol. Il tombait. Et oui, le jeune homme avait sauté par delà la falaise par inadvertance, suivant la cadence de la chute d'eau. Il ne pouvait se débattre puisqu'il s'était évanouie. Il tomba d'abord profondément dans le lac, évitant par pur chance plusieurs rochers qui auraient pu facilement l'éventrer. Le courant de l'eau l'éloigna de la chute, et déjà il recommençait à refaire surface, mais de dos. De loin on pouvait facilement apercevoir un corps flottant qui ne bougeait pas. Nul doute qu'il allait se noyer s'il ne reprenait pas conscience dans un délai les plus brefs.

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Liv Hawke



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Liv Hawke
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Race : Elfe.
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À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] _
MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyLun 13 Juin 2011 - 1:18

    Un bruit. Un énorme SPLASH. Comme un corps lourd tombant dans l'eau.

    Quel était ce bruit qui avait sorti Liv de son barbotage ? Elle était pourtant tellement bien là, à s'amuser à faire des bulles, à compter les secondes où elle restait en apnée. L'eau fraiche et claire était comme un paradis. Et un paradis dans ce monde était bien rare à trouver. Entre les guerres, les conflits liés au pouvoir, la vie avait perdu de sa tranquillité ; cet endroit était l'un des seuls qui permettait de redevenir insouciant. Aussi pur qu'un enfant.

    Au moment du crash, la jeune femme se dressa. Son corps ne dépassait du lac qu'au niveau de sa poitrine. Elle n'avait donc pas une vue d'ensemble et il lui était plus difficile de trouver d'où venait ce bruit. Si elle avait eu des oreilles d'elfe, la direction aurait été un jeu d'enfant ; malheureusement, elle n'en avait pas et il lui était ardu de trouver le source de n'importe quel son, comme si son audition avait été largement diminuée et était passée en dessous de la moyenne. C'était pourquoi elle haïssait être dérangée par un bruit singulier. Aux aguets, elle ouvrait grand ses yeux déjà bien énormes ; sa vue était encore bonne. Normalement.

    L'explosion avait provoqué des giclées de liquide transparent et le temps que Liv tourna dans tous les sens, il ne restait plus beaucoup d'eau dans les airs. Seulement des ronds, de gros cercles s'étendaient autour du poids qui avait chu. Ce fut ainsi que Liv repéra sa direction. Bien sûr, la curiosité est un vilain défaut, mais il est parfois très utile.

    La magicienne avança jusqu'à ce qu'elle avait vu et entendu. Plus elle progressait dans l'eau, moins ses pieds touchaient le fond. Quel comble, elle ne savait pas bien nager. Comme elle put, et enivrée d'un désir de connaissance, elle s'approcha, laissant l'eau la porter, agitant seulement les bras comme un chien mouillé. Cela portait ses fruits : elle se trouva bientôt devant un corps inerte, face plongée dans la mare.

    Les pieds de la jeune fille essayaient de battre pour la maintenir en dehors de l'eau et récupérer la mobilité de ses bras. Un doigt se tendit vers la chose flottante, s'enfonçant dans ce qui devait être une joue. Une fois, deux fois, trois fois. Aucune réaction. Il s'agissait bien d'un cadavre !

    « Hé toi ! Quand j'te fais ça t'es pas censé réagir ?! »

    Étonnée de son échec, Liv appuya son index contre sa propre joue.

    «  Aïeuh. »

    Oui, on était censé réagir. Elle fronça les sourcils et planta ses deux doigts dans la joue de l'homme inerte. Toujours rien. Ce faisant, Liv manqua de boire la tasse, ses pieds ayant oublier de remuer l'eau. Keurf, keurf. Elle recracha un peu d'eau et battit des paupières pour se ventiler les yeux et les faire sécher. Mais cela ne changeait rien au problème : il y avait un tas humain qui baignait dans l'eau et ne réagissait pas à ses attaques. Que faire ? Il fallait le ramener sur la berge ! Ou du moins le retourner pour qu'il puisse respirer et si elle n'était pas capable de nager avec lui jusqu'à la côte, elle le laisserait là, tant pis pour lui. Après tout, ce n'était pas la faute à Liv si cet homme avait choisi de sauter ! Et s'il avait voulu se suicider et que la fillette le sauvait ? Il lui en voudrait ! Qui sait, il était peut-être un puissant guerrier, mage ou je ne sais quoi d'autre et allait déverser sa colère sur la pauvre petit invocatrice ! Il fallait le laisser crever, c'était la meilleure solution.

    Liv regagna le rivage, seule. Le cadavre pas tout à fait mort flottait toujours, à l'autre bout du lac. La jeune fille frissonna : sortir de l'eau donne souvent un frisson, même si la température brûle. Mais quelque chose n'allait pas. Elle regardait cette silhouette rester à la surface de l'eau et elle commença à faire les cent pas, les mains sur le front.

    «  Je peux pas le laisser se noyer ! Mais si j'y retourne, on va mourir tous les deux. Je préfère encore qu'il meurt tout seul, ce gars, j'le connais même pas ! »

    Pourtant, le remord lui nouait le ventre. S'il mourrait, c'était de sa faute. Et si ce garçon était un prince, un marquis, un vicomte ? Quelqu'un d'important ! Il fallait l'aider ! Et s'il y avait une prime sur sa tête ? Laisser ses poumons se remplir d'eau était plus intelligent que de le combattre pour récupérer la prime ! Dur dilemme.

    Les secondes passaient, la vie du pauvre type quittait peu à peu son corps. Liv se questionnait toujours, tournant encore et encore sur la berge. Soudain, elle s'arrêta, jeta le regard sur le corps ; elle devait agir. Elle ne voulait pas avoir la mort d'un innocent sur la conscience, tant pis pour les conséquences. Elle sauta dans l'eau, mais se figea une nouvelle fois. Sa main droit s'étala sur son front, suivie d'un soupir.

    «  Comment tu veux aller le récupérer avec ta nage de chien d'égout ? »

    Citation :
    La magie, peut-être ?

    «  Ah, bien sûr ! La magie ! Et tu veux que j'invoque quoi, idiot ? Un poisson ! Ils vont pas partie de mes formes mineures ceux-là ! »

    Citation :
    La vie de cet homme en dépend, Liv. N'oublie pas que je suis là.

    Ses poings frôlèrent la surface de l'eau. Tous les moyens étaient bons pour la faire user la magie qu'elle ne connaissait pas et ainsi étendre son emprise sur elle. Mais il avait raison, ce maudit bâton, elle était responsable du sort de cet homme. Liv remonta sur la rive, attrapa violemment son Corbeau.

    «  T'es content maintenant ? » grinça-t-elle entre ses deux.

    Elle pointa le bâton en direction du noyé – s'il n'était pas encore mort, il devait être expert en apnée – puis elle leva les deux bras d'un coup, laissa un espace entre ses jambes pour être en appui. Qu'est ce qu'elle avait besoin, en cet instant précis ? Un ridicule petit poisson ne serait pas efficace. Une sirène peut-être ? Comment pouvait-elle invoquer ça ?! Non, il fallait quelque chose qu'elle avait appris à faire apparaître... Un hippocampe ! Un animal mi cheval mi poisson ! Si toutefois il était bien invoqué... Concentration. Elle maîtrisait déjà cette apparition, elle n'avait qu'à se concentrer.

    Une boule d'énergie magique se concentra dans la tête du bâton, issue des mains de Liv. Un. Deux. Trois. Elle tendit les bras devant elle, les yeux rivés vers sa cible.

    «  Hippocaaaampe ! »

    PAF. Miracle. Un véritable hippocampe apparu dans l'eau. Un animal d'environ un mètre, suffisamment grand pour ramener un corps sur une berge. Cette fois, le sort n'avait pas échoué ! Miracle. Sous les ordres de Liv, l'invocation attrapa le col de l'homme et nagea jusqu'à elle. Pendant ce temps, elle avait toujours les mains tendues et ne faiblissait pas. Une marque noire apparu sur son bras droit, sur sa poitrine, sa nuque, son dos. Cela ne lui faisait pas mal, sauf à l'endroit où une toute petite trace vint s'ajouter à la marque : Il avait encore frappé.

    Tout à coup, la création de la magicienne se réduisit à vue d'yeux. La bête imposante ne faisait plus qu'une vingtaine de centimètres. Liv relâcha la magie du bout de ses doigts et commença à pester.

    «  Tu es ignoble. Tu as encore puisé en moi pour ce truc minuscule. Tu savais très bien qu'il diminuerait ! Il fait partie des mineures maintenant ! Tu en profites ! Tu en profites ! Je te hais, Corbeau, je te hais ! »

    Mais le bâton n'eut qu'un ricanement en guise de réponse. L'hippocampe quant à lui n'avait pas lâché le col de sa proie et la traînait toujours sur l'eau ; beaucoup moins vite et beaucoup plus difficilement. Liv laissa choir son bâton et retourna dans l'eau, à la rencontre de son invocation minable. Ils étaient presque où elle avait pied donc elle alla les aider.

    L'homme était lourd, tout gorgé d'eau, le faire monter sur la terre ferme ne fut pas mince affaire. Mais Liv ne baissa pas les bras et après maintes tentatives, il était sauvé. Presque. Il ne respirait plus, mais au moins il ne trempait plus dans l'eau. La jeune fille s'agenouilla à ses côtés. Elle retenta de lui planter ses doigts dans le visage, mais il y avait encore moins de réaction que la première fois.

    «  Aller quoi, réveille toi, j'ai pas fait tout ça pour rien ! »

    Elle lui mit des coups sur le torse, espérant qu'ainsi il recracherait toute l'eau qu'il avait avalée.

    «  Ne me dis pas que je vais devoir te faire du bouche à bouche ! Surtout si t'es déjà mort, je vais me salir pour rien ! »

    Quelle grincheuse celle-là. Toutefois, il fallait bien remarquer qu'elle s'y prenait vraiment mal pour ramener ce pauvre gars à la vie. Elle n'était pas dotée de pouvoir de guérison, c'était bien dommage ! Elle se souvenait avoir vu un civil, une fois, animer quelqu'un en posant les lèvres sur les siennes et en compressant régulièrement sa poitrine. Elle pouvait bien essayer, de toute façon elle n'avait rien à perdre.

    Elle essuya d'abord sa bouche, ferma les yeux et inspira profondément. Elle ne pouvait pas savoir si elle entamait un acte de nécrophilie ou non. C'était horrible à imaginer, mais il y avait une chance sur deux pour que ce soit le cas.

    «  Arrête de penser à ça ! Aller, courage, courage... Ce n'est qu'un homme, même s'il est mort, après tout... »

    C'est ainsi qu'elle essaya de sortir du couloir de la mort cet homme parfaitement inconnu ; en posant ses lèvres sur les siennes et lui touchant les tétons.
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Vital McCormick



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Vital McCormick
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À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] _
MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyLun 13 Juin 2011 - 2:29

Transporté à nouveau dans un autre monde, Vital ne voyait plus le bout de sa peine. En effet, à peine avait-il été libéré de l'emprise du démon que déjà il avait tenté un autre assaut et avait eu raison de son alter-ego. Le jeune seigneur pesta lorsqu'il était de retour dans ce lieu de perdition, mais cette fois-ci, le lac auquel il avait été confronté avait submergé toute la pièce. L'atmosphère était toujours aussi lourd que lorsqu'il l'avait quitté quelques minutes plus tôt, mais cette fois-ci, ses membres étaient parfaitement en état de marche. Il pouvait rester sur place dans l'eau, tout en cherchant du coin de l'oeil un endroit où il pourrait garder une prise afin de ne pas se noyer. Il fit le tour de la pièce en évitant de regarder son reflet, encore traumatisé de son expérience vécu plus tôt, et cherchait désespérément un défaut dans la grotte auquel il se trouvait. Rien, tout était parfaitement lisse et uniforme, aucun défaut n'aurait permit au jeune noble de glisser une main afin de s'y accrocher.
Il commençait à paniquait. Son corps se faisait de plus en plus lourd et à mesure que les secondes passaient, il sentait son énergie le quitter à une vitesse incroyable. Sa seule solution était de tenter de briser de la roche pour se créer une propre cavité. Mais avec quoi? Ses mains? En effet, son épée était encore resté dans l'autre monde, et rien ne pouvait lui servir de soutien pour accroître sa force. Tant pis, il devait s'essayer. Un coup, deux coups, trois coups, la main de Vital était déjà douloureuse et le décor ne semblait n'avoir changé en rien. Ce dernier pesta et s'y adonna de toute sa rage. Son énergie vital s'échappait drastiquement tandis qu'il gaspillait ses dernières forces à se créer une voie du salut. Comment pouvait-il faire pour revenir à la réalité? Cela lui semblait tellement difficile!

Soudain, il sentait quelque chose l'attirer vers le fond. Il glissa rapidement dans l'eau glacé et fit face à son ravisseur après s'en être éloigné. Mais qui donc avait fait ça, puisqu'il était sensé être seul? La réponse était tellement simple! Le démon qui l'avait traumatisé était devant lui et totalement maître de ses mouvements. Un rictus de colère déformait son visage tandis qu'il s'approcha TROP rapidement du jeune aristocrate. Aucunes ripostes possibles, il n'avait plus de force. Il sentit comme un énorme coup de poing l'atteindre sur sa joue. Il était paralysé et ne pouvait plus bougé. Deux autres coups de poing s'en suivirent et la douleur était insoutenable.

Démon : Hé toi ! Quand j'te fais ça t'es pas censé réagir ?! lâcha le démon d'une voix féminine

L'être maléfique osait se moquer de lui alors qu'il n'avait plus de force! Cela était bien bas! Et puis, il parlait? Et il bougeait comme il le voulait? Tellement de questions traversait l'esprit de Vital que celui-ci ne savait plus où donner de la tête. Il voulu se frotter la joue mais il avait peine à le faire, il décida de coaguler du sang pour aveugler le démon. Il se concentra rapidement, concentrant ses dernières forces pour avoir raison de son ennemi. Alors qu'il s'attendait à une attaque, il n'en fit rien pour le moment. Le jeune homme décida de ne pas y prêter attention et dès que son pouvoir fut prêt, il lança à pleine vitesse des dizaines de petits pics de sang solidifié capable de transpercer la chair humaine.
Seulement son erreur, c'était d'avoir omis que son adversaire n'était pas humain.

Démon : Aïeuh.

Il avait réussit à faire mal à l'être démoniaque? Vital ouvra un oeil pour observer, à l'article de la mort. Il était bien la, devant lui, comme si être immergé dans l'eau ne changeait en rien sa manière de respirer. Il était en pleine santé et prêt à le battre. Merde, c'en était fait du jeune seigneur... il se prépara mentalement à rendre l'arme, sachant pertinemment qu'un démon n'aurait pas pitié de lui. Il aurait seulement voulu revoir sa chère tendre moitié et lui donnait un dernier baiser avant de quitter ce monde cruel... ou bien connaître l'amour avec une autre fille, pourquoi pas. Après tout, ce n'était pas comme si le passé devait influencer son présent, s'il était prêt à ruminer toute sa vie pour la mort d'une femme et qu'il n'avancerait pas, comment voulait-il un jour pouvoir mener un pays correctement?
Toutes ses pensées s'estompèrent rapidement lorsque le dit adversaire asséna un dernier coup de poing sur la même joue endolorie de Vital, disloquant par la même occasion sa mâchoire. Un cri de douleur s'étouffa dans l'eau tandis qu'il était temps pour lui de rejoindre sa bien-aimée dans l'au delà... En y repensant, il savait que ça n'arriverait pas. Mais il aurait voulu accomplir tant de choses avant de mourir...

Finalement, c'était le noir total. Son pouls s'était stoppé, ses pensées annihilé, sa volonté disparu. Il avait bien raison, après la mort, il n'y avait plus rien, et il ne put malheureusement pas le constater puisque sa conscience l'avait quitté. Dommage pour lui.

C'en était finit de lui. Il ferma une dernière fois les yeux, essayant de n'avoir aucuns regret. Tout le monde sait que la fonction auditive est la dernière à s'éteindre, de manière à ce qu'un mort puisse entendre de dernières paroles avant de rendre l'âme.

??? : Aller quoi, réveille toi, j'ai pas fait tout ça pour rien !

Heureusement pour lui, il sentit ses côtes craquer. C'était étrange, comment, alors qu'il avait perdu toute faculté de réflexion, pouvait-il savoir qu'on frappait sur sa cage thoracique? Il fronça délicatement des sourcils. Il essaya de bouger un doigt. La voix qu'il venait d'entendre était légèrement différente du démon qui venait d'avoir raison de lui, seulement, le sens de ces dernières signifiaient qu'on voulait le sauver. Le sauver? Il avait encore une chance de vivre? Alors... ce n'était pas la fin pour lui?

Mais... oui? Il sentait comme une douleur dans sa poitrine repartir... son coeur se remettait en fonction et essayait tant bien que mal de réactiver chacun des moteurs de son corps. Il se concentra pour essayer de donner le plus de force possible à son organe vital, l'encourager à continuer.

Il n'allait peut-être pas mourir, et tiens, il pouvait penser maintenant? Fantastique! Bien déterminé à ne pas décevoir la personne qui essayait de le sauver, il s'accrocha à la vie, refusant de mourir. La douleur était exécrable et lui donna l'envie plus d'une fois de lâcher prise mais il refusa catégoriquement tout échec, et tant pis s'il ne réussit pas! Au moins, il aura essayer. Le vide était tellement ennuyeux et la pensée de ne plus exister l'énervait au plus haut point. Finalement, ce fut peut-être le sentiment de colère qui donna le plus de force à ses vaisseaux sanguins. Il entendait encore la même voix qui l'avait tirer de sa torpeur, mais n'en saisit pas le sens. Il était bien trop concentrer à combattre la mort pour faire attention à ce genre de choses. Il n'était d'ailleurs pas loin de recouvrir connaissance, il manquait seulement d'oxygène pour le raviver... Il y avait de l'eau dans ses poumons! C'était ça, le problème!
Il contracta son diaphragme le plus qu'il pouvait afin de se donner une chance d'expulser tout ce liquide de ses organes. Ce n'était pas une tâche facile et c'était assez long avant qu'il ne put se donner une charge assez grosse. La voix se fit de nouveau entendre, mais il perçut mal toute la phrase.

??? : [...] pense... ça ! Allez, courage, courage... Ce n'est qu... mort, après tout...

Il prenait ça comme un encouragement pour son sprint final. D'un coup, il fit remonter toute l'eau à travers sa trachée. Il était bien curieux de voir qui l'avait tiré de son duel... C'était tout de même pathétique de s'être fait sauvé, mais si sa propre force s'était retourné contre lui pour le tuer, ce n'était tout de même pas de sa faute! N'importe quel ennemi réel aurait eu beaucoup plus de difficultés à le tuer.
Au même moment où il cracha l'eau, il sentit quelque chose presser contre ses lèvres. Mais qu'était-ce donc? C'était très agréable au toucher, en tout cas! Mais c'était dans son chemin, et l'eau rentra dans une cavité autre que la sienne. Il était surprit, ça ne fit aucun bruit sur le coup. Il s'était attendu à s'entendre s'étouffer dès le moment où l'eau aurait quitter sa bouche.
En fait, il avait craché toute son eau dans celle à son héroïne. Quelle élégance! Mais Vital ne savait foutrement pas que quelqu'un était de l'embrasser! Il se pencha rapidement pour ouvrir ses yeux, observant celle qui avait eu l'amabilité de lui faire montre d'affection. Il s'éloigna un peu d'elle. Il vit une touffe rose recouvrir une jeune fille presque entièrement nue, seuls quelques tissus cachaient tant bien que mal un corps joliment formé. L'étonnement du jeune homme était à son paroxysme alors qu'il s'étouffait comme un pauvre hère.

Vital : Non mais *Koff koff* t.. t'es malade?? Tu pensais *Koff koff* à quoi en.. en faisant *koff* ça? Me réveiller c-comme *koff* la belle au bois dormant? Lâcha le jeune seigneur sans réfléchir.

Une autre montée d'eau lui traversa la trachée, il s'étouffa et déglutit. Il cracha le reste de liquide qui obstruait ses poumons et il prit une large inspiration. Comme un con, au lieu de tout de suite faire ça, il avait utilisé le peu d'air qu'il avait dans le corps pour engueuler celle qui lui avait probablement sauvé la vie, mais ça avait été plus fort que lui! C'est vrai quoi, c'était quoi ce qu'elle venait de faire? De la nécrophilie? Le jeune aristocrate ne savait absolument pas c'était quoi le bouche à bouche et il était difficile pour lui d'imaginer une raison plausible à son action. Il s'étala de tout son long sur le sol, ôtant rapidement son manteau et son t-shirt. Il était à présent torse-nu, mais aussi glacé. Il laissait le bonheur au soleil de le réchauffait, fermant les yeux. Peut-être n'aurait-il pas dû être aussi directe, il ne connaissait pas les circonstances exactes qui avait poussé cette jeune fille étrange à l'avoir sauvé.
Il ferma les yeux à nouveau. Qu'il était content d'être encore en vie... encore un peu, et ça aurait été la fin pour lui... Tous les regrets qu'il avait eu alors qu'il sentait la vie le quittait, il allait pouvoir arranger ça. Et même si cette jeune fille était une perverse, elle lui avait tout de même sauvé la vie et ça, ça n'avait pas de prix...

Vital : Merci... laissa doucement échapper le jeune homme d'une voix faible, je... merci... , reprit-il un peu plus fort

les mots lui manquaient pour l'instant. Il n'avait pas encore totalement recouvert de son escapade vers le royaume de l'au-delà et surtout de son combat avec le démon. Il se frotta la joue que Liv avait touché lorsqu'il était encore inconscient. Sans qu'il ne sache pourquoi, c'était encore douloureux. En général, ce les douleurs physiques de son monde ne l'atteignait pas dans le monde réel.

Vital : P'tin que j'ai mal...
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MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyVen 17 Juin 2011 - 12:51

    Alors que Liv posait ses lèvres sur celles de l'homme endormi, elle senti quelque chose lui revenir dans la bouche. Un liquide étrange. Liquide ? Étrange ? Simplement de l'eau. Quelle surprise ! Elle gonfla les joues pour ne pas tout recracher d'un coup. Ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement. Elle supprima le contact avec le garçon pour vider son gosier de ce qu'il venait de lui offrir. Quel drôle de remerciement pour lui avoir sauvé la vie. Peuh, peuh. Le tout se déversa juste à côté d'elle, et elle se nettoya la langue avec ses deux mains, pour qu'aucun résidu n'y reste.

    Elle était là, à passer rapidement ses doigts sur sa langue quand le cadavre se mit à parler. Elle arrêta aussitôt, la langue toujours tendue et regarda l'homme. Oula, il parlait déjà bien fort, pour un mort. Et il n'avait pas oublié comment rouspéter quelqu'un. Bah tiens, si on est remercier comme ça chaque fois qu'on sauve une vie, autant tous les laisser mourir, ces idiots. Liv soupira, rentra sa langue. La belle au bois dormants? Une connaissance à lui ? Ou un compliment pour elle ? Oui, elle était belle, mais elle n'avait pas de bois ! Elle n'était pas un cerf non plus. Elle ne comprit pas réellement ce qu'il voulait dire, mais il était certain qu'il était en colère.

    La demoiselle haussa un sourcil. Les choses se passaient d'une façon bien trop étrange. D'abord elle sauvait une vie inconnue. Ensuite, cette même vie régurgitait dans sa bouche en lui faisant presque avaler un liquide venant d'on ne sait où. Surement un truc bien dégoutant, sortant du plus bas de son corps. Brrr, répugnant. Puis il la grondait comme du poisson pourri. Quelle journée, ha ! Quelle amusante journée ! C'était clair : c'était la dernière fois que Liv sauvait des vies. La prochaine fois elle les laisserait moisir, pourrir, se décomposer dans l'eau, ou dans quoi que ce soit d'autre. Elle deviendrait une tueuse en série, prenant la vie des plus faibles, la donnant aux plus riches, mouhaha !

    Le garçon s'allongea au sol, retirant ses vêtements. En plus, il est exhibitionniste ! Sur quoi elle était tombée ?! Un fou, détraqué, empoisonneur qui aime montrer son corps à tous ? Ce n'était vraiment pas une bonne idée, de le sauver. Si seulement on pouvait revenir dans le temps et le laisser flotter comme un canard la tête dans l'eau, ha ! Il l'énervait sans avoir rien fait, c'était tout de même un comble.

    Cependant, il la remercia. D'une petite voix d'abord, puis d'un ton assez fort pour que Liv puisse entendre. Que c'était mignon ! C'était peut-être trop demander, de dire merci ? Il avait mis du temps à le dire ! Du coup, cela apaisa la haine de la jeune fille, qui se mit à le trouver trop mignon. Bon, pas trop non plus, faut pas exagérer. Mignon tout court alors. Mais oui, avec ses petits cheveux tout mouillés qui lui collent au front, ses petites oreilles rondes, son torse musclé, il avait l'air d'un dieu. Demi-dieu, c'est plus juste. Ouais, en fait, il était carrément sexy. Mais il ne fallait pas le crier trop fort, il risquerait de s'en vanter.

    Il se frotta la joue et se plains qu'il avait mal. Liv se retint bien de lui expliquer ce qu'elle avait fait à ladite joue. Elle n'avait pas envie de remontrances supplémentaires. Maintenant qu'elle avait décidé de l'apprécier, il ne fallait pas tout gâcher. Oui, elle décide si elle aime quelqu'un ou non, c'est comme ça, c'est plus amusant ; ça met du piment dans une relation ! Il fallait donc être gentille avec lui. Mais lui cacher quelques morceaux de vérité. Alors, elle lui dit, du ton le plus doux qu'elle pouvait prendre :

    « Ce doit être la chute qui t'a meurtri la joue. Tu as du tomber dessus, ou quelque chose comme ça. »

    Bonne excuse ! Peut-être pas valable mais c'était la seule chose à laquelle Liv avait songé. Puis, elle remarqua qu'il devait sans doute avoir froid. Lorsque tous nos vêtements sont humides, on peut tomber dans une eau assez chaude, cela ne changera rien au fait qu'on grelottera quand on en sortira. Alors elle se leva, et lui posa tout de même la question :

    « Je dois avoir une couverture dans mon sac, si tu veux. Ce sera peut-être plus rapide que le soleil, pour te sécher. »

    La magicienne se retourna, fit quelques part jusque son sac et enfouit sa main à l'intérieur. Le monde, à l'intérieur du couvre-chef, était tellement étrange qu'elle dut tourner sa main pendant deux bonnes minutes pour tomber enfin sur ce qu'elle cherchait. Hop, elle le sortit du chapeau à rangement et revint vers le rescapé de la noyade. Elle s'agenouilla encore à côté de lui et lui posa le tissu sur le torse, veillant bien à ce qu'aucun bout de chair ne dépasse. On aurait dit une maman qui borde son petit le soir ! Il ne manquait plus qu'elle lui raconte une histoire et le tour était joué !

    « Tu vas bien, tout de même ? Tu n'as pas mal autre part ? »

    , le garçon tourna les yeux vers elle. [Désolé pour l'action de ton perso.] Vers elle, qui battit des paupières. Qui allongea les coins de ses lèvres pour qu'ils forment un joli sourire. Vers elle, qui se rendit soudain compte qu'elle n'était presque pas vêtue. L'une de ses mains, qui étaient posées sur ses genoux, se posa sur sa poitrine, essayant de la cacher plus qu'elle ne l'était. Il faut dire que le morceau de tissu qui couvrait le tout n'était pas très grand, ni très beau. L'autre main camoufla son ventre, qu'elle n'aimait pas montrer à tous. Elle resta comme ça de longues secondes puis eut une idée. Elle attrapa la couverture qu'elle avait posé, quelques minutes plus tôt, sur le garçon. Elle se couvrit avec, le laissant nu comme un ver. Elle s'enroula dedans, pour être certain qu'il ne pourrait rien voir de son corps. Non mais ! Ses sourcils se froncèrent.

    « T'as rien vu, hein ! Rien du tout !? »

    Bon, à vrai dire, elle était faussement gênée. C'était plus par conscience morale que par gêne qu'elle paraissait embêtée par ce regard sur elle. Ça ne se faisait pas, alors elle ne devait pas le faire. Pas avec des inconnus ! Surtout pas avec des inconnus qu'elle s'est permise d'embrasser, non, non. Ce serait trop indécent, ha !

    Liv s'allongea difficilement sur le sol, juste à côté du garçon. Elle ressemblait à une chenille, emmitouflée dans sa couverture. Il faisait chaud là dessous, mais c'était une concession à faire. Elle tourna la tête vers l'homme, et comme elle était juste à côté de son oreille, elle put chuchoter :

    « J'espère que tu n'as pas trop froid... »
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MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptySam 18 Juin 2011 - 15:30

La douleur s'estompait peu à peu sur le côté de son visage, mais le jeune homme ressentait toujours une légère brûlure en provenance de cette région du corps. Y frotter sa main dessus n'aurait rien arrangé de toute façon, ce pourquoi il arrêta à peine après avoir commençait quelques secondes plus tôt. C'était tout de même étrange. Plus il y réfléchissait, plus la voix de son héroïne ressemblait à celle du démon qu'il avait vainement combattu dans son '' rêve '' . Simple coïncidence? L'aristocrate décida de ne pas y prêter attention car, après tout, ces deux entités avaient deux physiques complètement différent. L'un était biscornu, difforme et odieux, tandis que l'autre était un formidable démon du double de sa taille l'ayant terrassé en quelques coups de poing seulement. Non je blague, il était évident que le jeune McCormick préférait de loin la vue de la jeune fille aux cheveux roses plutôt que de cet abominable homme du Vein.
D'ailleurs, cette dernière tenta d'élucider son mystère en évoquant une hypothèse assez intéressante. Mais ce qu'il n'avait pas comprit, c'est qu'il avait chuter du haut d'une falaise. L'air ahuris du seigneur exprimait très bien la situation qu'il s'imaginait en tête. La douleur paraissait se raviver rien que de penser à tomber de si haut... encore une chance qu'il n'avait heurté aucun rocher ou même s'était noyé!

...

En fait, il se serait très probablement noyé si ce n'était de l'intervention de cette... mais tiens au fait, d'où sortait cette couleur de cheveux? C'était bien la première fois qu'il rencontrait quelqu'un possédant une telle pigmentation capillaire (j'ai l'air intelligent à sortir ça comme ça mais j'ai longtemps pensé que pigmentation était une sorte de piment. C'est hors-sujet? oups) ! Il décida de ravaler sa question bien au fond de sa conscience afin de ne pas vexer sa nouvelle connaissance. Déjà qu'il lui avait réservé un remerciement assez, comment dire? Explosif? Comme une détonation qui se serait enclenché lorsque les lèvres des deux personnes étaient entrés en contact. Malgré l'eau qui a du en diluer l'arôme, Vital tenta furtivement de trouver le goût des lèvres de Liv sur les siennes en passant sa langue dessus. Malheureusement pour lui, il n'y avait plus rien. Le jeune homme baissa ses yeux : putain, pensa-t-il d'une manière très poétique. Il faut dire que ses neurones n'étaient pas encore tout à fait remis et que son vocabulaire personnel n'était pas encore très élargie. Espérons pour le jeune seigneur qu'il trouvera d'autres mots à dire à sa charmante interlocutrice s'il voulait espérer goûter à nouveau à ce plaisir qui l'avait réveillé d'entre les morts.
Quelques sons en arrière-plan avait à peine déroger le noble de ses pensées. Il était question de lui crevant de froid.

Ahhhh

C'était donc ça, Cette désagréable sensation de picotements qui parcouraient son corps? Si l'étrange jeune fille ne le lui avait pas fait remarqué que sa température corporelle était anormalement basse, il n'aurait probablement jamais eu vent qu'il était aussi froid qu'un poisson tout frais pêché. Enfin, faut le faire, quand même. Pas comprendre qu'on est en train de mourir et s'imaginer combattre un démon, c'est une chose, mais ne même pas se rendre compte que son corps avait bleuit? En plus il était aveugle. Comment ne pas désespérer avec un cas pareil? Ses éternelles cernes creusaient encore plus sous ses yeux, ses cheveux totalement rabattue dans tous les sens, il ne voulait même pas y penser. Il contracta sa bouche en signe de mini-mécontentement envers son corps, comme pour le gronder de ne pas l'avoir prévenu plus tôt. Connard, pourquoi tu penses que je m'amuse à te piquer depuis taleur? C'est probablement ce que sa conscience lui aurait dit si elle en avait été capable. Une chose lui vint soudain en tête. S'il n'avait pas remarqué autant de détails sur son propre corps, qu'en était-il de la jeune fille? Au fait, elle était passé où?
Il regarda exactement dans la direction opposée où elle était, sans rien comprendre. Un gros point d'interrogation se formant au dessus de son crâne, il sentit soudain comme une deuxième peau se superposer à la sienne. Inutile de vous dire que le point d'interrogation augmenta ses dimensions, la compréhension étant toujours absente.
Totalement recouvert d'un tissu, il n'avait maintenant plus froid. Ou, néanmoins, un peu moins. Il comprit que c'était une couverture et non pas un deuxième épiderme. Surement un geste attentionnée de sa bonne samaritaine. Il commençait de plus en plus à l'aimer, celle-là. Il leva les yeux (ouais genre que c'est toi qui me force à l'écrire u___u pfff!! mais non stune blague ^^) en se préparant à la remercier, une fois de plus, et trouva son geste judicieux. Alors que le point d'interrogation atteignit des proportions hors-norme, il n'avait plus aucuns doutes quant à l'affection qu'il ressentait envers elle. Alors qu'elle lui offrit un magnifique sourire qui ne faisait qu'augmenter son charme, l'aristocrate oublia totalement ce qu'il voulait dire.

Malheureusement pour lui, elle comprit soudain ce qu'il admirait comme ça. Il en avait fallu moins de temps pour le dire qu'elle récupéra illico sa couverture, offrant à Vital l'occasion d'expérimenter l'effet que ça faisait d'être une toupie humaine. Totalement sonnée, elle lui demanda un truc TOTALEMENT ridicule, soit s'il n'avait pas observer son corps de rêve. Elle s'attendait à quoi, comme réponse? Non?

Vital : Moi... si j-j'ai.. vu quelque... chose? essaya-t-il d'articuler en se retenant ardemment de baver.

Il n'avait même pas besoin de continuer à parler. En tout cas, s'il le faisait, des coulisses de baves sans fin allaient se répandre sur toute la surface de l'herbe et ce serait un peu désagréable au toucher. Juste un peu. Enfin, s'il était capable d'activer ses secrétions de salive, il n'avait toujours pas trouvé de solution au fait qu'il commençait à avoir des symptômes d'hypothermie. La jeune fille semblait bien égoïste de ne la garder que pour elle, mais le jeune McCormick pensa qu'elle aussi devait crever de froid, ainsi habillé en sous-vêtement à côté de lui. Ce qui était assez étrange aussi, en soi.

En fait, résumons la situation. Il était en haut d'une falaise, il saisit son épée qui lui fait une violente attaque mentale, il tombe, blanc de mémoire. Bon. Combat avec un démon, il morfle, quelqu'un essaie de le ramener en vie. Jusque là, des situations du quotidien tout à fait banales! ... Enfin, presque. Ou pas du tout. Bref, il crache l'eau dans ses poumons dans la bouche d'une fille qui l'avait embrassée alors qu'il était inconscient. Celle-ci lui donne puis lui reprend une couverture parce qu'elle était en sous-vêtement depuis le début. Génial. Le jeune noble avait un don pour attirer vers lui toutes les incongruités que pouvait permettre la réalité. Genre ce qu'une personne vivra une seule fois dans sa vie quelque chose de VRAIMENT bizarre, ben Vital s'en tape une demie-douzaine avant le déjeuner tous les jours. C'était comme devenue une sorte d'habitude pour lui.
Une douce petite voix parvint à ses oreilles durant sa reflexion. Une voix qui le fit littéralement fondre de l'intérieur, comme si toute trace de froid extrême était disparue de son corps...

Vital : Froid...? J-j'ai p-p-pas frrroid d-du to-tout, souffla-t-il en claquant largement des dents.

Le jeune seigneur roula des yeux. Juste en s'écoutant parler il était évident qu'il divaguait complètement.

Vital : Ok j'...j'ai p-peut-êtrrre un TOUT p-petit peu fro-froid... admit-il.

Il jeta un subtil coup d'oeil vers Liv. Une idée lui vint en tête et il espérait qu'elle n'allait avoir aucunes objections. Il se rapprocha d'abord lentement de son interlocutrice qui était allongée à côté de lui. Voyant que sa manœuvre n'était aucunement furtive, il décida de juste agir en gardant tout de même un peu de ménagement. Il saisi la jeune fille de ses deux bras et, tout en se rapprochant d'elle, la colla à lui. Même si elle était sous la couverture, il ressentait une intense chaleur provenant du corps de son interlocutrice. Ça faisait en effet beaucoup de bien, mais un certain malaise devait pesé sur la situation. Pas pour le jeune McCormick en tout cas, il était tellement confortable en ce moment que pour rien au monde il ne voudrait bouger. Bien conscient que ce n'était peut-être pas le cas de sa nouvelle connaissance, il décida de banaliser l'acte en changeant juste de sujet.

Vital : Hem et sinon... pourrais-tu m'expliquer en gros tout ce qui s'est passé? Parce que j'avoue avoir BEAUCOUP de mal à comprendre comment je me suis retrouvé en train de me noyer dans un étang pour ensuite être sauvé par... toi?

Il serra Liv un peu plus fort dans ses bras, cherchant à faire cesser les larges frissons qui parcouraient sans relâche son dos. (Celui à mon perso u___u pas du tiens)

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((Hrp : omg ton poste était ben trop drôle! J'ai tellement rit XD tu m'excuseras si j'ai essayé d'utiliser un humour aussi frais que le tien, je suis debout un peu plus de 30hrs de fil ^^' je sais jsuis fou mais jtravaille de nuit et spas facile facile de dormir quand y fait gros soleil dans ta chambre... bref j'espère que t'aimes))
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MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyLun 20 Juin 2011 - 11:32

    [HRP. Ce post est nul, pardon. >.<
    Et désolé je devais poster hier mais j'ai eu des soucis avec ma connexion.]


    Liv était toujours là, allongée sur le sol à côté d'un garçon inconnu, enroulée comme une belette morte dans sa couverture. Elle avait la tête tournée vers l'homme, quand il se rapprocha dangereusement d'elle. Des mains empoignèrent ses bras, l'invitant à s'approcher de lui. Eh bien, vas-y, tire-la, pas de soucis ! Quel sans gêne ! Quel asticot ! Quel mal-élevé ! Mais que c'était agréable, d'approcher son corps de celui d'un homme ! Bien que la couverture entrave leur contact, le simple fait d'être serrée contre lui était plaisant.

    Le rescapé prononça une phrase, incitant Liv à lui raconter une histoire. Ne parlait-on pas de la mère et du petit ? Le portrait était parfait. N'avait-il pas peur de ses mots à elle ? Savait-il que lorsqu'elle commençait à parler rien ne pouvait l'arrêter ? Elle se perdait dans des détails inutiles qui étaient, pour elle, les plus importants. Elle ne cessait de divaguer, de parler de choses et d'autres sans lien direct avec l'histoire. Un peu comme son narrateur, d'ailleurs, mais ceci st une autre histoire... Voulez-vous que je vous la raconte ? Ha. Ha. [Narrateur, tu sors !]

    S'il avait su à quel point elle était bavarde, nul doute qu'il aurait rejeté l'idée qu'il venait d'émettre. Mais ce devait être une phrase en l'air, censée distraire l'atmosphère et ainsi lever les soupçons sur ce rapprochement trop suspicieux. Liv en avait conscience. Eh bien, elle jouerait le jeu. Comme si ce corps masculin n'était pas à quelques centimètres du sien. Comme si ces mains tout aussi masculines que le torse ne lui macéraient pas les bras. Comme s'ils se trouvaient assis l'un en face de l'autre, autour d'un feu, ou dans un lit d'enfant. Comme si elle n'avait pas envie de glisser son visage dans le cou du garçon. Oui, elle ferait comme si.

    Sans bouger, elle se mit à parler. Pas fort, non, pas fort du tout. Il était bien assez proche pour l'entendre. Ses mots étaient d'abord des murmures, qui se perdaient dans les oreilles de son compagnon.

    « En fait, toute cette histoire est bien simple. Je nageais, tranquillement, sous cette cascade. Le paysage y est magnifique, l'eau est tellement pure ! Pour tout dire, je ne nageais pas vraiment, vu que je ne maîtrise pas ça très bien, disons que je me mouillais le corps. Quand soudain, un énorme bruit me fit lever la tête. C'était un gros SPLASH. J'ai eu peur, et je n'ai d'abord pas bien compris. Tu sais, je pensais être seule, j'ai cru qu'on m'attaquait, qu'on me lançait des pierres. Après ça, j'ai remarqué une forme flotter sur l'eau, à quelques mètres de moi. Je me suis donc approchée, aussi vite que je pouvais ; car comme je l'ai dit, j'ai un peu de mal à me déplacer dans l'eau. »

    La voix de la jeune fille se faisait de plus en plus forte : l'émotion la gagnait, l'énergie qu'elle stockait voulait se libérer. Lorsqu'elle parlait, il fallait toujours qu'elle fasse de grands gestes, qu'elle accentue les phrases, les mots, qu'elle en répète certains pour être sûres d'être comprises, qu'elle appuie sur des informations totalement inutiles. Toutefois, en cet instant, elle était bloquée par la couverture et ne pouvait réellement parler fort au risque de rendre sourd son interlocuteur.

    Alors, la demoiselle desserra l'étreinte qu'exerçait l'homme sur elle. Elle se leva, ôta le tissu qui l'encerclait et s'allongea de nouveau. Ensuite, elle s'appliqua à reposer la couverture sur elle, de telle sorte qu'elle couvre aussi son partenaire d'infortune. Ils étaient donc tous les deux au chaud. Elle se blottit tout de même contre lui, au cas où elle aurait froid. Puis, elle continua son récit ; sa voix n'atteignait pas directement les oreilles du garçon, elle pouvait donc parler plus fort.

    « Suite à ça, j'ai réussi à transporter ton corps jusque sur la berge. Ce n'était pas une chose facile, mais j'ai réussi. Je ne pouvais pas laisser mourir un homme tel que toi. Même dans l'eau, j'ai su à quel point du était mignon. Ces choses là, on les repère de loin. Et puis après, je t'ai déposé sur le sol, et il a fallu que je réfléchisse à comment te réanimer. Il faut le dire : tu étais en train de mourir. Je pense que tu as eu de la chance, que je sois dans le coin. Sinon, qui sait ce qu'il serait advenu de toi ! Ah, je n'ose pas imaginer ! »

    Liv posa une main sur ses yeux, ne voulant pas voir ce qu'elle imaginait.

    « Il vaut mieux ne pas y penser et écouter la suite de mon histoire. De ton histoire. Non, en fait, de NOTRE histoire. »

    Elle retira sa main de son visage et la posa sur le torse du garçon, l'air de rien. Le pronom « notre » avait été bien prononcé, on avait mis l'accent dessus. Il était très étrange, posé dans cette phrase, il aurait pu paraître anodin. Mais pas pour Liv. Elle n'avait pas fait exprès, de le dire très fort ; c'était son inconscient qui l'avait fait pour elle. Elle se trouvait bien maladroite, de laisser son inconscient dicter ses paroles. Du coup, elle se tut quelques instants, afin de contempler son erreur de langage.

    Cela signifiait-il qu'elle trouvait ce jeune noyé vraiment charmant ? Ne l'avait-elle pas trouvé à son goût, quelques minutes plus tôt ? Et puis, elle avait déjà eu le droit de goûter à ses lèvres, peut-être en redemandait-elle ? Ho, ho ! Tant de questions ! Ce n'était pas vrai ; elle n'était pas du tout le genre de fille à sauter sur tout ce qui bouge. Non, elle, elle faisait dans le grand art ; c'est-à-dire qu'elle ne choisissait pas ses amants au hasard. Ha. Mais pourquoi en venait-elle à penser à ça ?! Quelle idiote. Continue ton récit, au lieu de vaquer à tes pensées !

    Un soupir. Un sourire. Liv leva la tête vers son compagnon : elle avait en réalité le nez à la hauteur de ses épaules et elle devait hausser le menton pour voir ses yeux. Elle le regarda, les lèvres tendues sur les côtés.

    « Ensuite, tu connais ce qui s'est passé. Tu t'es réveillé des morts, m'as craché dessus, m'as crié et m'as vu en sous-vêtements. »

    Un petit rire étouffé sortit de la bouche de la magicienne. Elle oubliait certains détails de l'histoire et cette fois elle n'avait pas prolongé le récit. Aussi, elle avait un peu modifié la réalité, mais ça, il ne le saurait jamais. Elle trouvait amusant de finir sur ce qu'il avait fait, lui. Rien que pour voir ce qu'il en dirait. Elle omit tout aussi volontairement de lui parler du baiser volé, qui, après tout, n'était qu'un moyen de tenter de le sauver.
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MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyMer 22 Juin 2011 - 0:25

((Hrp : dsolé de juste poster maintenant mon ptit susucre Sad promit je mettrai plus autant de temps à répondre))

Tout collé contre elle, le jeune seigneur observa attentivement sa nouvelle connaissance. Il venait de lui demander ce qu'il s'était passé, non pas parce que cela l’intéressait mais pour passer l'éponge sur son audace. Quoi, les filles n'aimaient pas ça, de toute façon? Les garces, elles chignaient toutes genre pour faire style ouais c'est ça ya pas de gêne mais au plus profond de leurs êtres perverties elles vivaient l'extase. Quelles hypocrites! Même pas capable d'avouer leurs vices au plus grand jour u___u nonnn, il fallait que ce soit l'homme qui passe pour l'obsédé sexuel, qu'il aille la galanterie de faire passer la femme pour une pauvre victime qui ne fait '' qu'accepter '' d'assouvir les besoins d'un gars, et ce, même si c'est le gars qui faisait tout le travail la plupart du temps. Mais bon, Vital n'en avait cure. Certes, cette jeune fille était exactement de son goût, mais c'était principalement pour rechercher un moyen de se réchauffer qu'il avait agit de la sorte. Enfin, quoique... il existait toujours d'autres meilleurs moyens de se réchauffer en se collant de la sorte x) *PANN*
Ben aussi, en même temps, il était quand même intéressé à savoir ce qu'il s'était passé. Avoir des trous de mémoire et ne pas savoir ce qui s'était passé, c'était tout de même frustrant en un sens mais pour l'instant... disons qu'il appréciait le moment présent et s'en foutait du passé XD. Il faisait délicatement passé ses mains sur le dos de la jeune fille, c'était tellement une sensation agréable que de sentir un corps féminin contre le sien. Lui, contrairement à son interlocutrice, acceptait parfaitement le fait qu'il était attiré par elle XD mais bon il ne savait pas en même temps que dans la tête de celle-ci régnait un certain débat. Il avait tout de même quelques doutes quant à ses pensées qui ne devait pas être totalement saines...

En effet, celle-ci commença à conter les déboires oubliés. Elle avait glissée quelques détails superflues mais c'était tout dans son intérêt. Il aimait bien écouter parler les gens, ça lui laissait l'occasion de justement ne pas avoir à parler. Pour être franc, c'est la première fois qu'il disait autant de mot à un inconnu. En général il se contentait de oui non peut-être bye. Le fait qu'elle lui avait sauvé la vie jouait peut-être un peu dans cette exception, mais son charisme y était surtout pour quelque chose. Comment résister à autant de charmes? Les yeux tout gros tout mignon, un visage d'ange, de beaux et longs cheveux d'une couleur innovante (c'était tout de même la première fois qu'il en voyait comme ça!) et un corps tout simplement superbe. L'entendre parler pendant des heures le comblerait de bonheur si cela lui laissait le loisir de rester aussi proche de Liv. Sa voix n'était pas bien forte mais il sentait son souffle chaud contre son oreille exactement au moment où il se disait '' oh arrête de fantasmer '' . Comment ne pouvait-il pas rêver en couleurs alors que tous les critères étaient réunis pour imaginer faire des pleins de trucs avec cette jeune fille... mais il devait résister à la tentation! Pour l'instant tout du moins...
Comme s'il s'agissait d'une réponse du ciel, cette dernière se détacha de son étreinte pour se lever. La déception était à son comble, ses ardeurs ; tués. Il s'apprêta à faire le deuil d'une magnifique soirée lorsque celle qui ressemblait à tout point à une humaine enleva sa couverture pour se blottir contre lui, recouvrant leur deux corps du tissu. Gahhhhhhhh *-*.

Spoiler:

xD

Les explications de la jeune filles se poursuivirent, Vital était tout simplement aux anges. Comment allait-il résister? Ses pensées étaient de plus en plus chargées de choses qui ne devraient pas se retrouver dans son crâne. Il suivit avec moins d'attention le reste de l'histoire, comprenant en quelques sortes qu'elle le trouvait de son goût. Cela ne faisait que raviver ses ardeurs. Il se secoua la tête et se força à suivre la conversation. Il capta l'erreur d’inattention dans son récit. Alors, il n'était pas le seul à se faire littéralement tabasser par son inconscient à coup d'instinct primaires xD. Le jeune seigneur reprit un peu de son sérieux et décida de ne pas intervenir tout de suite. Ce serait malpolie de sa part d'être trop entreprenant. Ou peut-être d'agir de façon contraire. Hola, il y avait quelque chose qui clochait... C'était étrangement silencieux. Merde, elle avait finit de parler sans qu'il ne s'en rende compte? Qu'est-ce qu'il devait répondre?? Il n'en savait foutre rien sa conscience l'avait abattu à coup de pensées obscènes, comment diable était-il supposé comprendre ce qu'on lui disait?
Heureusement pour lui, Liv ne tarda pas à reprendre la parole.

Avait-elle volontairement omit ce qu'elle avait fait pour justement le ramener du royaume des morts? Bon, c'était surtout les encouragements et les pressions sur son torse qui l'avait réveillé, mais elle l'avait tout de même embrassé avant de lui faire reprendre connaissance. Ça avait été étrange. Pas mal en fait. Peut-être était-ce juste un moyen de le faire encore plus remarquer.

Vital : Et ben... c'était toute une histoire, fit Vital en glissant doucement ses mains sur le bas du dos de Liv, pour les positionner ensuite sur sa taille

L'aristocrate regardait son interlocutrice qui lui redonnait son regard. Elle était vraiment mignonne, comme ça, tout sourire.

Vital : Et je ne t'ai pas encore remercier comme il se devait...

Sur ces mots, le noble approcha son visage de celui de la jeune fille en fermant les yeux. Sans aucunes hésitations mais en gardant le mouvement lent, il tenta de poser ses lèvres sur ceux de son héroïne. Il ne savait pas trop comment elle allait réagir mais, après tout, si elle l'avait déjà embrassé et qu'elle n'osait même pas en parler ça pouvait être un moyen subtile d'en redemander. Une de ses mains remonta tout le long du corps de la jeune fille pour écarta quelques mèches de cheveux qui se retrouvait sur le visage de Liv.

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[Hrp : désolé pour le peu d'actions que mon personnage fait ^^' je peux plus vraiment élaboré d'autres actions après avoir fait ça. En contrepartie je te laisse faire agir mon personnage comme tu l'entends ('fin bon fais lui pas faire un marathon aussi XD)]
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Liv Hawke



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Liv Hawke
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À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] _
MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyMer 22 Juin 2011 - 22:41


    C'était un récit plein de rebondissement que Liv venait d'offrir à son compagnon. Après cela, elle espérait qu'il n'en demanderait pas d'avantage, mais qu'il ne resterait pas non plus froid face à ses paroles. Malheureusement, la seule chose qu'il trouva à dire était un stupide « c'était toute une historie ». Non, sans blague ? Elle se casse la voix à lui expliquer ses malheurs et il ne trouve que ça à répondre ? Se ficherait-il de ce qu'elle avait dit ? Son récit était pourtant mouvementé, amusant et attirant ! Digne des plus grands bardes des plus grandes contrées ! Alors il ne POUVAIT pas rester impassible face à ça. Au moins qu'il lui donne une pièce d'or, en récompense ! Comment vivrait un barde sans une donation de ses auditeurs ? Ha ! Il n'avait vraiment pas de tact, ce blondinet.

    Toutefois, Liv remarqua qu'il glissait ses mains le long de son dos. Cela ne l'étonna pas réellement mais réussit à lui faire échapper un frisson. Qu'il avait les mains froides ! … Ou comment se faire de fausses idées. Suite à cela, le garçon lui parla de remerciement. Pour son récit ou pour son sauvetage ? Sans doute pour le second. Alors oui, c'était ça, son histoire narrée avec amour n'avait été qu'un leurre pour détourner son attention. Qui sait, peut-être avait-il occupé Liv durant quelques instants pour qu'un de ses complices lui vole ses affaires ?! Lorsqu'il n'y aurait plus rien à dérober, le jeune homme se lèverait, s'entortillerait seul dans la couverture et s'en irait, laissant la magicienne seule et démunie. Et en sous-vêtement. Ho mon dieu, quel être abominable ! Faire ça à une fille, c'est vraiment cruel ! Ou alors, sans doute n'était-il pas si vilain et il n'y avait aucun complice nul part. Il essayait alors de faire diversion pour occuper l'esprit de la petite et au moment où elle s'y attendrait le moins il bondirait sur ses pieds, attraperait le chapeau et le bâton de Liv et courrait à des kilomètres de là sans que la fillette ne se soit rendu compte de rien. Voleur. Ou alors, il allait...

    Maintenant, Liv se fichait bien de s'il était un brigand ou même s'il avait des plans louches en tête. La seule chose à laquelle elle songeait étaient leurs lèvres qui se touchaient. Elle ferma rapidement les yeux, gouta aux délices des lèvres de son partenaire. Bien qu'elle les avait déjà touchée, elle n'avait pas vraiment pu les savourer. Toutes ces idées de nécrophilie l'avait un peu rebutée. Désormais qu'elle savait qu'il était bien vivant, elle n'avait plus aucune appréhension. Et le contact passait plutôt bien.

    Une seconde, peut-être deux. Les baisers ont ce don de paraître si longs alors qu'ils ne durent qu'un instant.

    Leurs visages s'écartèrent, et les yeux de Liv se plongèrent dans les iris du garçon. Sans un mot, elle maintint ce regard, dans lequel on pouvait lire un bien étrange mélange de sentiments. Un peu de plaisir, de bonheur se mélangeant à l'étonnement, avec une pincée de colère. Ce dernier fit surface le premier.

    La demoiselle se recula un peu, glissant comme elle put sur le sol. Elle se redressa afin d'être assise sur les genoux et ainsi dominer Vital, qui était toujours allongée. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine, son yeux se plissèrent. Elle attendit un peu puis détourna la tête, haussant le menton, l'air déçue ou énervée. Ou peut-être bien les deux.

    « Ne penses-tu pas qu'il est déplacé d'embrasser une jolie fille inconnue en pleine nature ? »

    Liv décroisa les bras, se leva et marcha en cercle autour du garçon. Ses pas étaient rapides, de plus en plus, ses bras ballants s'agitaient parfois. Elle grommelait dans sa barbe, sans qu'on puisse vraiment comprendre ce qu'elle disait.

    « Ce n'est pas POSSIBLE ! »

    Elle s'arrêta soudain, regarda l'accusé qu'elle pointa du doigt.

    « Non Monsieur ! On n'embrasse pas une demoiselle, même si on en a envie ! Même si elle en a envie, même si... OOPS. »

    Mains devant la bouche, yeux de géant. Maladroite, surtout dans les paroles. Elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle disait. Trop de bêtises sortaient de ses cordes vocales et elle s'en voulait. Comment le scénario de la petite fille outragée allait-il fonctionner maintenant ? Elle ne pouvait plus enchaîner en vociférant des arguments de taille contre les baisers volés. Elle ne pouvait plus faire semblant de se laisser tenter tout de même; le rôle de la petite sainte qui se laisse aller au plaisir, simplement parce que c'est LUI, ne fonctionnerait pas cette fois. Il fallait qu'elle se rattrapa. Elle avait l'habitude, depuis plus de vingt ans elle s'entraînait à parer ses propres erreurs.

    « Tu aurais au moins pu me demander avant... Je n'aurais pas été aussi surprise. »

    Son ton était plus calme, plus posé. Liv relâcha son doigt accusateur et laisser tomber un soupir. La tête baissé, elle s'approcha de nouveau du jeune homme et se posa à genoux.

    « Je suis désolée, je suis un peu impulsive... Je ne réfléchis pas avant d'agir et la surprise me fais réagir comme ça... »

    Un petit sourire, pour se faire excuser. Sa tête se pencha légèrement sur le côté, attendrissante.

    « Est-ce que tu me pardonnes, pour ça ? »

    Elle s'allongea derechef, dans la même position qu'avant. Ça avait été une interlude assez détonante, mais impossible à empêcher. Liv attrapa la main de Vital et la posa sur sa taille, comme il le faisait avant. Elle lui caressa la joue, continuant de sourire. Elle ferma les yeux et, comme pour répondre à sa propre question, embrassa cet inconnu qui lui plaisait tant. Lui, ne fut pas aussi idiot qu'elle. Il ne s'éloigna pas et leur baiser devint langoureux.

    Alors que leur langue s'entrechoquaient, Liv passa ses doigts dans les cheveux du garçon pour ensuite les glisser dans sa nuque.
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Vital McCormick



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MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] EmptyDim 26 Juin 2011 - 19:56

Post envoyé par mp suite à un dépassement des bornes selon le violoniste.

Même si j'étais resté dans le vague.
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MessageSujet: Re: À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses]   À fleur de peau [pv la fille aux cheveux roses] Empty

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