Aurait préféré être seul seulement on a pas toujours ce que l'on veut !

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C'était un endroit plutôt agréable, pour celui appréciant particulièrement les lieux isolés, cette petite île au bord de mer. Elle avait été facile d’accès en fait, ayant trouver un petit radeau abandonner qu’il avait laisser voguer un peut plus loin. Loin, si loin des bruits affreux de la ville, le démon se remettaient de ses blessures qui l’avaient profondément fait souffrir. Désormais il se trouvait tout simplement là, les yeux fermer et allonger au sol, respirant l’air si frais venant des montagnes peux loin. Meneldil espérait au font de lui que personnes ne viennent l’importuner, son épée ne se trouvant à porter de mains, au moins il était sur qu’on ne l’agresserait pas. L’albinos s’imaginait, naïvement pourrait on dire, qu’il était intouchable au vu de sa solide armure qui devait tout de même en dissuader plus d’un.

Malheureusement les mondes étaient emplis de gens complètement fous pour qui affronter un démon à moitié endormi est un signe de courage. En dehors de ça, le paysage se trouvait être assez beau, avec l’ombre des montagnes cacher par les nuages ou la brume, la forêt venant s’échouer à la limite de cette plage de sable grossier. Oui, ce n’était pas non plus du sable fin comme l’on pourrait se l’imaginer, des rochers se faisaient voir ou de petits crustacés se cachaient. Sur une île en face l’on pouvait apercevoir un village de pêcheur, du moins il se fallait d’avoir de bons yeux, ce qui était le cas de notre cher démon albinos.Pendant un instant il avait voulu s’y rendre mais le découragement c’était fait sentir, dans un village il y avait beaucoup trop de vies.

De plus son envie de tuer c’était quelque peut calmer depuis son combat contre ce gladiateur. Pourquoi vouloir s’y rendre alors ? Eh bien tout simplement pour pouvoir se procuré de la nourriture, cependant étant assez bon chasseur, le guerrier lame noire avait décider qu’il tenterait une chasse lorsqu’il se sentirait plus en forme. S’étirant tel un gros chat, baillant à s’en décrocher la mâchoire, Tristelune ouvrit ses yeux rouges sang afin de fixer pensif le soleil cacher par des nappes de brouillard. De ce fait il ne distinguait qu’un disque blafard qui avait bien plus de charme comme cela, le natif du Vein n’aimant pas l’astre solaire. Sa pauvre peau blanche comme de la craie ne supportant très peut ses rayons dévastateurs, pour cela que l’homme ne sortait que bien peut au cour de la journée, du moins quand il se trouvant dans le monde du milieu.

Des bruits ce fit soudainement entendrent dans la forêt toute proche, ne se méfiant aucunement, Meneldil mit cela sur le dos d’animaux et autres créatures hantant ce genre d’endroits. Comment pouvait il croire qu’aussi éloigner de la civilisation des gens viendraient jusqu’ici ? Encore une fois, l’albinos souhaita ne pas être importuné, néanmoins le destin aime parfois embêter ses pauvres pions d’êtres vivants. Peut être qu’un explorateur, un dingue ou tout simplement un curieux se trouvait dans le coin n’est ce pas ?

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Une brise légère mêlant l'odeur de la sève des conifères irrita la jeune femme. Son regard doré s'accrochait à toute cette verdure, une lueur farouche luisait au fond. Elle s'arrête plusieurs fois et leva ses yeux vers le ciel. Son visage baigné par les rayons de soleil était devenu hâlé à force de errer à droite, à gauche. Au cours du trajet, celle-ci de mauvaise humeur avait déversé un flot d'insultes à ses hommes. Pas un seul répliqua. Tous étaient habitués à sa voix tremblante de colère et ses gestes qui fouettaient l'air. Tous savaient qu'il fallait mieux se taire dans ces pénibles moments. Le petit groupe avançait d'un pas rapide. Les obstacle naturels ou non ne gênait pas leur progression. Agiles et rapides, ils grimpaient, contournaient, esquivaient, tuaient ceux qui osèrent leur faire face. La bande de pirates était composé de cinq hommes. Leur corps était trempé de sueur, leur peau épaisse était semblable à l'ambre, le chemin qu'ils avaient entrepris était rude. A la tête de cette cohorte, Lust, malgré son état d'esprit solide était exténuée après une heure de marche. Mais que faisaient-ils ici ? Quels étaient leurs attentions ? Pourquoi fournir tant d'efforts ?

La plage n'était plus qu'à quelques mètres. Ce n'était pas l'heure de baisser les bras. Lust encouragea une dernière fois son équipage. Sa voix s'était atténuée à force de crier. D'un geste ferme, elle indiqua la direction à prendre et d'une voix glaciale, elle invita ses hommes à poursuivre sans elle. Tous à ces mots, se regardèrent surpris mais passèrent leur chemin. La jeune femme les regarda s'éloigner progressivement. Les traits de son visage s'adoucir face à la solitude qu'elle éprouva après quelques instants. Ses yeux se tournèrent lentement vers des amas de buisson. Elle écoutait le bruit des vagues. Son âme semblait à présent apaiser. Elle passa sa main dans sa crinière, l'air songeur et entreprit de faire quelques pas pour franchir cette barrière végétale. Ses mouvements étaient lents, comme-ci la fatigue l'avait soudainement atteinte ravageant ses forces.

Lust faisait maintenant face à la mer, cette si belle créature qui mouillait de larmes la terre des mortels. Elle fit deux trois pas d'une marche peu assurée et s'arrêta, l'esprit ailleurs. Seulement celle-ci n'avait pas réaliser immédiatement qu'elle n'était pas seule. Elle était trop absente pour l'heure pour accorder une regard autour d'elle. Pourtant une aura inconnue occupait les lieux, mais sa conscience était bien occupée. La jeune femme finit par quitter son état de rêverie, ses pensées éclatèrent en morceaux. La jeune capitaine observa autour d'elle. Il y avait bien quelqu'un... Allongé sur le sol à quelques mètres...! Abasourdit, elle le fixa pendant un long moment sans vraiment s'en rendre compte. Sa voix finit par prendre le dessus des rugissements de la mer.

"Savez-vous que la marée sera haute ce soir ?" Elle marqua un temps de pose. "Oui, la mer avalera avec appétit ces pans de sables grinçants sous l'œil amer de la Lune... Mais bon... vous n'êtes pas là pour parler du bon temps et de la pluie. " Un sourire félin se traça sur ses lèvres vermeilles.

Elle tira sa lame de son fourneau. Le gémissement plaintif de l'arme résonnait dans le creux de l'oreille. Mais la jeune femme n'avait aucune attention meurtrière maintenant. La pointe de sa lame s'enfonça dans le sable et d'un geste délicat, elle traça un plan grossier de cette région. Quand elle fut satisfaite de son œuvre, elle nettoya sa lame à l'aide de sa manche et leva les yeux au ciel.

"Même dans les coins les plus reculés... La Mort traîne à la rencontre des âmes égarés... Vous devriez être plus attentif à votre environnement." Dit-elle en pointa sa rapière sur celui-cii.

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Par tous les dieux de l’enfer, il n’était décidément pas destiné à être tranquille ! Non car, une jeune femme se tenait juste au dessus de lui et le menaçait d’une épée. Le démon ressentit alors de l’énervement, suivit d’un profond agacement puis il fut blasé (tout ça en un rien de temps). Même dans les zones les plus isolées de Feleth il se trouvait un gus qui devait ne plus se sentir en provoquant une créature du Vein. Que faire alors ? Eh bien Meneldil resta calme, levant son regard rouge vers l’étrangère il déclara tranquillement :

« Alors on se sent forte quand on à un démon à sa merci ? »

Un rire suivit sa déclaration et comme si de rien n’était, l’albinos empoigna la lame de la rapière. Il se trouvait toujours par terre, sa propre épée échouée hors de portée de main. Intérieurement les voix lui criaient de se jeter à la gorge de cette folle seulement, Tristelune se demandait si elle ne pouvait pas être un bon amusement. Soudainement, le guerrier se rendit compte que toutes ses dernières rencontres n’étaient que des femmes, il les attiraient toutes ou quoi ? Par contre, ce qu’il ne remarqua pas tout de suite fut le sang qui coulait à grosses gouttes sur le métal qu’il tenait. Sa pauvre main blanche de craie était bien blessée or, des blessures il en avait tellement qu’il n’y faisait plus vraiment attention.

Une ou deux secondes passa et enfin le guerrier lame noire lâcha l’épée et commença à se lever tout en continuant de rester totalement indifférent à ce qui pouvait lui arriver. Evidement, pourquoi éprouverait il de la peur ? Lorsqu’on c’est battu contre des monstres à deux têtes ou encore contre un terrible gladiateur l’on ne pouvait se sentir en danger face à une humaine. De plus son armure le protégeait assez bien, même si au niveau de la tête et du coup il était particulièrement vulnérable. Une fois debout le démon à la peau blanche s’adressa de nouveau à la jeune femme :

« Que voulez vous ? Une baston ? Me dépouiller ? »

Si c’était cela, elle risquait d’être déçu. En effet, le seul objet de valeur que possédait Meneldil était sa noire épée. Celle ci d’ailleurs commençait à se faire envahir par l’eau qui remontait très légèrement. Si l’intruse voulait se battre, Tristelune évalua les chances qu’il avait de chopper sa lame avant qu’elle ne l’égorge proprement. Quoiqu’il se rappela d’un coup que diverses petites dagues se cachaient sur sa personne. Il n’était pas si désarmer que ça enfin de compte. Ce qui n’empêcha de tournée le dos à l’humaine afin d’aller récupéré son arme. Réfléchissant à façon d’ont il allait s’amuser avec cette femme.

La tuer était fortement envisageable et puis n’était ce pas elle qui venait de le provoquer ? En tout cas le guerrier démoniaque récupéra enfin son épée, ce qui l’arrangeait grandement, il n’avait pas eu beaucoup de pas à faire. De ce fait ils étaient désormais à égalités, sauf si la femme n’était venue seule. Il n’était pas impossible que d’autres imbéciles se cachent dans le coin n’est ce pas ? Ba, être seul contre plusieurs ennemis n’avait jamais déranger Meneldil. Faisant face à l’humaine, maintenant épée en main, le démon albinos la pointa vers son éventuelle ennemie.

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Une seule désignation, de la pointe de son épée avait suffit à monter la colère dans celui-ci. La jeune femme s'amusait. Et voilà que celui-ci se prétend démon et alors ? N'a t-elle pas du sang démoniaque, brulant liquide teinté de la fureur des ténèbres parcourant ses veines, taillées dans le cristal ? Un rire sinistre s'échappa de ses lèvres se mêlant aux gémissement marins, plaintes perpétuelles des coulées bleues. Une révélation aussi insignifiante était l'origine de cette hilarité. Le sel s'installait sur sa peau, comme une seconde peau. Déjà d'une extrême pâleur de nature, ce phénomène appuyé sur son épiderme donnait une étrange aura, la luminescence d'une âme égarée. Mais ces yeux ambrés, semblaient affirmer tout le contraire, luisant d'une animosité certaine, où une étincelle amusée prenait part, on sentait la vie coulée au fond de ce miroir doré. Pâle reflet dont-elle renvoyait, une image déformée grignoté par l'avidité.

Cependant cet homme qui lui était totalement inconnu auquel elle s'était adressée, le plus normal du monde, avait saisit la lame acérée, ignorant l'amour qu'elle avait donné pour faucher âmes et chairs du tranchant de l'acier méticuleusement travaillé. Le sang coulait tels des perles sur un plateau d'argent et cela rappelait au capitaine ces batailles sans fins qu'elles aimait. Tristes parcelles de terres, ou ponts de navire souillés, l'odeur de la poudre s'entremêlait aux notes exotiques de son parfum, des flaques de grenats gorgées la terre d'une soif cruelle et indéniable, la chair éparpillée s'étalait avec créativité. Tableau débordant de la rage humaine, où pleure parfois le ciel de cette scène. La jeune femme peignait mentalement cette œuvre pleine de dignité, oubliant cet homme qui avait saisit son arme plus loin.

Voilà que celui-ci s'est relevé, droit et prêt à se mesurer. La lame pointait sur elle. Changement de situation. Mais le corsaire, ne semblait pas réagir à cette menace. Elle jeta un regard oblique à celui-ci avant de les poser sur la créature qu'elle admirait le plus. Cette mer, noble femme, franche et cruelle, qu'elle considérait comme une amie et une ennemie. Bientôt, elle sentira l'eau glissée le long de ces bottes, mouillée le bas de son habit pour rejoindre cet cher et tendre enfant, le Scylla aux cotés de ses hommes. Mais trêves de rêveries, de pensées lointaines, un obstacle semble la gêner. Elle essuya la rapière souillée par ce sang d'un revers de manche, l'éclat de l'âme était frappant et commença à tracer sur le sable humide, une esquisse de l'archipel. Bien qu'absorbait dans son art, ses lèvres ne purent s'empêcher de bouger.

" Quel intérêt aurais-je à vous dépouiller ? Dans un état aussi pathétique, je ne peux que vous plaindre. Et quelle dignité aurais-je à saisir un bien d'un homme à l'air vulnérable ? Me prenez-vous pour un de ces bandits sans foi, ni loi, n'ayant ni morale et une stupidité omniprésente ? Je suis vexée... Vos conclusions sont trop hâtives... Démon. " répliqua t-elle toujours avec une voix goguenarde.

Bien qu'elle prononça ces mots, lorsqu'elle acheva son dessin grossier, elle leva son arme et s'opposa à l'inconnu. Leurs lames auraient pu se toucher dans un fracas à vous faire crisper les dents. Mais elle ne fit rien qui outra le silence.

" Si vous tenez vraiment à vous mesurez, pour ne serait-ce que pour balayer la plage d'une présence opportune à votre rétablissement. Sachez que je ne suis pas un adversaire à sous-estimer. Démon ou point, ma lame a déjà semé la Mort parmi les gens de votre sang... Et ce sang dont elle s'est délectée n'a fait qu'affirmer ma ténacité et adresse à l'arme... " enchaînant-elle.

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En fait, Meneldil n’avait aucune envie de se battre, la femelle pouvait décider ce qu’elle voulait mais lui, en était complètement décourager. Non mais, pourquoi dont à chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un cela ce finissait obligatoirement en baston ? Pourquoi tout simplement ne pouvait il pas discuter tranquillement avec quelqu’un ? Genre, parler quoi, du temps, de la pluie, des fleurs des champs aussi, si cette femme était porter sur les fleurs. Certes, son propre comportement laisser à présager qu’il avait envie de faire couler le sang, sur qu’en pointant sa lame noir vers l’inconnue il ne paraissait pas amical. De ce fait, le démon à la peau de craie la rangea dans son fourreau, lançant un regard perçant vers le large, il n’avait jamais navigué sur la mer. Cet endroit était pétri de mystère à ses yeux, il se demanda alors ou pouvait bien mener ces eaux, la femme le savait elle ? Ce serrait un bon sujet de discutions non ? Menel pouvait tout aussi bien partir également, cependant, il avait n’avait pas envie, parce que cet endroit avant que la miss débarque était parfait par tous les dieux. Passant une main dans ses longs cheveux couleur du lait, l’albinos murmura d’une voix basse et rauque :

« Quels monde se cachent au bout de l’océan ? Pensez vous que des êtres étranges y vivent ? Huummm »

Haha, son changement de comportement si soudaint, pouvait déconcerter, mais Tristelune était souvent comme ça, passant du tueur cruel au gentil gars qui a envi de se siffler une bière. Une bière tient, ça pourrait être fortement agréable, miss je débarque de nul part n’en avait elle pas sur sa petite personne ? Non, sûrement que non et c’était fort dommage, parce que ça l’aurait encore plus détendu. Se fichait totalement de savoir si la femme allait l’attaquer ou non, ouai parce que bon c’était des choses qui arrivaient, Meneldil se rassit sur le sable, continuant à regarder fixement l’horizon lointain. Au dessus des deux protagonistes, les mouettes passaient, allant voler au dessus de l’eau, poussant leur cri strident qui n’ont rien d’agréable aux oreilles. Le démon leur jeta un mauvais regard mais, ce n’était que des volatiles et ne pouvaient se rendre compte de l’agacement profond que ressentait l’étrange bonhomme en armure. Han, il en boufferait bien une de mouette, quel genre de goût une bête pareille avait elle ? Huh, un goût de poisson, un goût de sel aussi, un goût de poisson au sel bon sang, pas quelque chose qui donnerait envie d’en reprendre, une bière serrait si gentil. Lentement son visage pâle comme la mort se tourna vers la femme, ha, bon, il allait se passer quoi désormais ? Son épée se mit alors soudainement à siffler, une sorte de signe qui prouvait son sentiment de frustration, oui l’épée ressentait des sentiments et elle était pas contente, elle voulait couper en deux la femme humaine, avait besoin de sang ! Le démon la calma, en donnant des coups sur le fourreau, ce qui augmenta la colère de la lame. Ah bon dieu, elle avait un sale caractère !

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