''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]

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Meryle Nightlander



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Meryle Nightlander
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Race : Vampire
Classe : ex-sacrimor
Métier : anciennement reine du clan des grandes plaines de feleth
Croyances : Plus aucune
Groupe : Clans

Âge : 207 ans

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L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] _
MessageSujet: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyJeu 28 Juil 2011 - 23:31

Colère, rage et passion... l'envie.

L'envie malsaine et tonitruante qui vous tort les entrailles et fait saigner vos sens rendus fous... La haine qui dégorge de sa bile d'immondices, et l'étau qui vous serre la gorge quand on vous donne la nouvelle qui par elle même vous ferait étrangler sur l'heure celui qui ose venir vous la souffler. Cette sensation fugace, qui vous remonte des vicères et du tréfond de votre ventre, infertile aux sentiments depuis des siècles de putréfaction décadente... Le cri. Celui qui explose entre vos cotes et vous déchire les fines membranes qui lient encore vos os calcinés par la mal qui vous ronge...

Et la colère emporte tout.

Le meurtre et la vengeance vous gonfle les veines. L'encre de vos varices n'est plus qu'un poison vicieux qui vous fait perdre toute acceptation et toute raison. Cette voix rauque et malade qui s'immisse et qui frappe à vos tempes... La bête qui écorche et creuse dans votre crane son cocon plein de fiel et d'acide comme on envahit l'intimité et la fragile sphère d'orgueil qui vous reste...Et dont les éclats viennent se ficher dans vos muscles comme des aiguilles qui dissèquent le cadavre de votre conscience ...naive.



Ceci est un sentiment.

Ceci est un hurlement.

Ceci est le début d'une fin...


Leurs Vengeance s'était donc faites en amont du village. Cela faisait des jours et des nuits que toutes traces de sangsues avaient disparues. Et pourtant leur odeur insupportable m'agressait de plein fouet. Et ce fut cette nuit là qu'un garde essoufflé avait fait irruption dans mon antre pour me donner comme une gifle la terrible nouvelle d'une attaque imminente sur Oken, un modeste village aux abords de la foret de lune à quelques kilomètres à peine... La nouvelle m'avait fait exploser le cœur et une colère noire s'était emparée de moi. J'avais réunis sur le champs toute l'armée du village, fait levé les hommes qui dormaient paisiblement aux coté de leurs femmes, réveillé les gardes et sonné la charge , armant chaque combattant et quiconque s'y opposerait se verrait attirer mes foudres les plus terribles... Sur l'heure nous partions moi en tête. La frustration me rongeait. Savoir ceux de ma race en vie et qui plus est en pleine beuveries d'un sang qu'ils ne méritaient pas hérissait la moindre parcelle de ma peau blafarde. D'un seul bond j'avais revêtue ma forme démoniaque , et mes ailes charnues immenses et de membranes craie filèrent droit devant eux entament la course vers le massacre en cours à quelque lieu... Et je me jurait d'emporter autant de vies impies que mon coeur et ma volonté gonflée d'amertume en cette heure m'en donnerait la force.



Peut importe le jour qui se levait . Peu importe la flamme et la brûlure... Peu importe la douleur... La peur ne touche pas ceux qui en ignore dès lors l'existence... Je ne voyais plus les hommes que j'avais pris à partie. Je ne voyais plus les armes et les calices qu'ils tenaient en main ferme . je ne voyais plus la rage décuplée qu'ils s'étaient permis de partager en mon sein. Je dévorais la distance qui me séparait encore du berceau des sanglants affronts qui m'avaient été relatés alors que l'aube semblait déja vouloir étirer ses drapés de chaleur et de lumière. Je ne voyais que le rouge, la rose d'émoglobine intense et gorgée de l'effroi... et qui sera bientot la derniere chose qu'ils verront de ce monde ...

Nous étions une armée, n'ayant point la crainte de mourir. Et n'ayant point la crainte d'égorger. Alors que le desespoire lui même prenait la fuite et que l'espoir etait futilité, alors que le mal l'avarice et la cupidité saisissante du meurtre et de la faim assassine pensait avoir enfin gagné, et brandissait le poing
du mal engagé, c'est ce même mal qui vint s'abbattre comme une nuée d'insecte se rue sur des chaires décomposées... Traitons le mal par le mal, l'intrusion par l'intrusion, et la force par l'union.



Ils ne purent prévoir de riposte tant l'attaque fut violente et brutale. L'armée etait barbarre et acharnée. Tout démons qu'ils fiurent, toutes créatures du vice, et toutes puissances abyssales ne purent entrevoir que leur déchéance imminente. Le bain de sang de l'innocence fut payé par celui de son bourreau...Ce furent les tourments d'un peuple vengeur qui s'abbatit avec poids sur les épaules des démons qu'il restait. Une armée toute entière qui afflua comme l'eau d'un torrent dévale une pente et rase tout sur son passage.


Il ne se passa que quelque secondes, Puis accompagnant cette vague déferlante amenant enfin la riposte féroce et certaine, une forme immense se dressa derrière ce peuple combattif, dans le ciel de l'auror harcelée. Des ailes imenses et menaçantes pour qui en est la victime, d'un blanc souillé par les affronts passés, et pourtant immaculé. un corps animal de la même parure taillée pour une puissance pure dans l'essence même du mot. un visage lacéré par la détermination et limpide à la fois pour qui sait voir la peau lisse et porcelaine d'un vampire à
sang chaud. Des prunelles écarlates dont le rouge s'était dilué sur les deux rétines comme gorgé du future sang versé. Une gueule garnie de crocs et de canine acérées. Les membres inférieurs d'un fauve épuré de toute teinte et de toute pigmentation de pelage, et dont les serres semblaient être déja animées d'un désir indépandant du reste de déchiqueter chaires et os. Une cheveulure farouche laiteuse flambant sous les replis du vent en bourrasques. La colère qui semblait animé cette créature tout droit sortie de nulle part extrapolait l'image. Mais
la menace etait là. Le reste serait un massacre. Courber l'échine ou périre, les deux se solderaient par leur sang sur mes mains. Quoi qu'il m'en coute.


Cette forme était mienne, et le soleil même sous cette nature sauvage et bestiale ne semblait plus m'atteindre. Je n'étais plus un vampire. J'étais un ange. Un ange décharné. Un monstre pour les faveurs d'un autre, un ange véritable.


Les voiles blanches de ces ailes reptiliennes fendirent d'un coup l'air puant de la vallée habitée par le massacre. L'armée s'abbatit sur le reste. nous ne laissions derriere que le vide tonitruant de la mort démoniaque. J'en saisissait trois d'un seul mouvement dans un feulement haineux et ce ne fut qu'une vague écarlate qui fut témoin de la triste dispertion de leurs membres éparpillés sur le sol. Et de ce geste je ne m'arrêtais plus. Tuant. Ravageant. Vengeant les morts qui avaient laissés trace de leur vie trépassée sur les murs de leur propre maisons...
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Luyak Salamya



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L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] _
MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyVen 29 Juil 2011 - 20:19

Luyak faisait depuis le début de la nuit le tour des villages de la région. Son objectif, réunir toutes les familles des peuplades environnantes dans Adiryl du Milieu, le havre de paix créé par lui même, géré et protégé par Meryle. L'heure était venu, il ramenait ce qu'il avait promis, la pierre de lumière, elle portait bien son nom, une arme si rare que les vampires n'en parlaient que dans leurres légendes les plus terrifiantes. Ce joyau confectionné de plusieurs ingrédients d'Adiryl la rendait constructible que par des anges, mais il fallait prouver sa détermination en allant chercher un composant au milieu des terres du vein, dans un endroit dangereux, au pieds d'un volcan. Luyak y avait été, et il y était parvenu à l'aide de sa petite fée Félicité.

L'ayant soigneusement rangé dans son sac à dos en cuir, recouvert de sa tenu de tissus blanc de la tête au pieds, voilant aussi son visage, l'ange apparut au sommet d'une petite chapelle d'Oken de bon matin. Il eut à peine le temps de sortir de la faille qu'il aperçut une bataille, et qu'elle bataille, des vampires se faisaient malmenés par une armée d'humains, des vampires et des démons communs. Luyak resta dubitatif, les faibles vampires avaient du demander de l'aide à cette race de faible d'esprit. Soudain dans le ciel rose et bleu de l'aube surgit la silhouette d'une amie qu'il reconnut immédiatement.
"Tu as sauvegardé notre ville, tu y as fondé une armée, tu es venu ici défendre d'autres humains, et ils ont l'air de croire en toi! Je suis si fier, murmura-t-il!"

Luyak sauta au sol, les femmes regardaient le spectacle macabre par la fenêtre, Luyak approcha des combats faisant surgir son épée dans sa main droite d'un pas lent et décontracté en restant aux aguets. Les troupes ennemis étaient défaites et les survivants fuyaient dans tous les sens, un crétin choisit même la direction du guerrier blanc. Le héros envoya une bourrasque au visage du démon recouvert d'armure qui fut projetté en arrière, s'écrasant sur le dos le souffle coupé. Le vainqueur s'approcha lentement en gardant un mètre de distance, le sourire aux lèvres, fier.
-As-tu vu démon? As-tu vu ce que j'ai vu? Votre défaite! Je te laisse la vie sauve chanceux pour porter la nouvelle à tes congénères. Les humains sont unis et détiennent la pierre de lumière! Le dieu Salamya nous l'a offerte pour apporter son message, la paix dans le monde des hommes débute aujourd'hui. Je suis son missionaire, et j'ai ordre d'accepter tous ceux de ta classe qui accepteront de rejoindre nos rangs.

Luyak était un homme bon mais ne se rendait pas compte qu'il était quelques peu imbus de sa personne, persuadé qu'il était l'ange inégalé dans le domaine de la bienfaisance.

-Va-t-en! Passes dans mon dos et ne t'arrêtes pas dans une chaumière ou je t'exécute sur le champs.

Le démon s'en alla en courant sans demander son reste caché sous son armure de plaque de la tête au pieds sous le regard amusé de Luyak. Il pointa ses pupilles sur son amie qui ne l'avait pas encore vu heureux comme jamais.
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Meryle Nightlander



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L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] _
MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyMar 2 Aoû 2011 - 14:55

Mon regard oscillait à une vitesse folle et la danse de mes griffes sous la gorge des assaillant ne cessait pas non plus. La vengeance était jouissive ; quand les cauchemars peuplent mes rêves les chasser de main propre revient à se libérer. es ailes démembrais les attaquant qui me sautaient dessus, ou du moins ceux qui étaient encore assez fous pour s’espérer vainqueurs... Beaucoup de fuyards se réfugiaient en amont vers la foret, mais qu'importe un jour ou l'autre ils périraient tous, et cette bataille en était la preuve formelle. La blancheur blafarde de mon corps animal ne semblait même plus craindre la lumière d'un soleil qui pointait déjà depuis de longues heures à l’horizon et qui donnais l'impression de craindre les affrontements ici bas. J'étais folle de rage et faisait passer ma colère insatiable sur les abjectes pourritures qui portaient mon sang et ma chaire et que j'haïssais pourtant plus que tout au monde. Chacun de mes coup étaient en hommage à un souvenir.. A un sentiment. Profond. Caché. Enfouit depuis des lunes que je tentais en vain de dissoudre tout en sachant qu'il ne disparaitrait jamais.

Un pion. Je n'était qu'un pion entre ses main et dans ses plans depuis le début et pourtant tout en le sachant, tout en étant convaincue intimement de cette douloureuse vérité, je continuais de le servir, âme dévouée toute entière à la seule existence d'un seul être. Faiblesse ? L'amour était-il une faiblesse ? Je me persuadais chaque jours depuis son départ que non, ce ne pouvait en être une, mais que cela ne pouvait être qu'une force, même douteuse, même si ce sentiment demeurerait à jamais stérile car non-réciproque...

A quoi bon penser à tout cela. Mes actes ne demeuraient pas vain. Surement était il mort, cependant je pensais honorer au moins sa mémoire même si mon chagrin serait alors éternel.


Très vite, en dehors de toutes ces pensée la bataille se diluait peu à peu et la violence retombait enfin. Ceux qui n'avaient pas péris s'étaient relever pour se battre aux cotés des miens plus farouches que jamais. Et très vite la bataille avait prt un tout autre visage. Le visage de la victoire, de l'espoire et de la bravour. Les monstres s'en étaient aller rejoindre leurs enfer et les abysses de la mort inévitable, les autres avaient fuis pour se laisser une ultime chance de survivre et de se bannir loin d'une terre qui aujourd'hui désormais ne serait plus jamais la leur.
Les hommes les femmes les enfants se mirent à crier de joie, de liesse et de bonheur devant le recule et la disarition des ennemis, et voyant leur village détruit vidé de sa gengraine putride. Chacuns avaient levé les bras et le visage vers le ciel, n'en pouvant plus et ayant trop éspéré ce revirement de situation enfin arrivé, ils semblaient ne pas y croire tant leur joie etait pure et leurs efforts enfin récompensés. Des hurlements de bonheur, de soulagement, certain enlaçaient d'autres sans même se connaitres, juste unis par cette gaitée intense,,

J'avais posé mes puissants membres sur le toit le plus haut d'une chaumière, arrassés et endoloris par la bataille à peine passée et dont le pelage blanc etait éclaboussé du sang de ceux de ma race ayant péris sous mes griffes. Je regardais ce peuple danser, pleurer et se confondre en remerciements envers le ciel. Je les savaient libres dans leurs coeur et enfin soulagés d'un poids gigantesque. Leur guerre etait finie, et leur faisait la promesse silencieuse d'un avenir nouveau et sans aucuns doute une soif de prospérité inasouvie. Je regardais du haut de ce toit la joie pure lier leurs éclats de joie. Un faible sourire impregna mes lèvres blanches. Un sourire triste. naviguant entre bonheur tiré du leur, et mélancolie tirée de mon coeur .... J'avais abandonée ma forme démoniaque pour le visage que l'on me connaissait depuis toujours. Chauveux albinos volant sous les bourrasques du vent de ce matin frais, le visage lisse, les yeux mélancoliques rouge rubis emprunt de calme et sans violence aucune.... La parrure rouge de combat que j'avais revêtue avant cette bataille glissant le long de ce corps sans couleur et fin... Seules mes puissantes ailes dorsales restaient ouvertes de toute leur longueure comme célébrant de leur présence la libertée retrouvée.

Pourtant Ce fut à cet instant... Je crus que mes yeux me jouaient un tour. Une silhouette blanche, voilée d'un lins de la même teinte à quelque mètres de là, debout crampée sur ses deux pieds mais semblant léger sur ce sol lourd, se tenait là. Les yeux rivés vers ce qui semblait être moi, à moins que ma paranoia maladive ne me trompe une fois encore... Je cru à une halucination... L'absence qu'il avait laissé en mon coeur s'était t'elle envenimée jusqu'à me faire perdre raisons ? Devenais je folle sous la douleur et la décéption ? ... Etait ce un imposteur ? Un ede ces vision malsaine pour m'attirer dans un piege ? Je ne pouvais croire ce que je voyais là... Une seconde auparavant il etait un souvenir et maintenant il me semblait le voir là, se tenir presque devant moi... Je sentit une violente angoisse me remonter des entraille et me figée... Angoisse qui se transforma dès lors en une sorte de vide total, un néant dans ma gorge coincé comme si ma respiration s'était stoppée. Mes yeux voulaient croire à ce que refusaient mes pensées et se paraient de la brillance de larmes prêtes à glisser sur mes joues lisses et blanches. Mon coeur , si seulement j'en avait un, se décomposait et se recomposait à chaque battements. Je sentis mes mains trember. Il etait là. Bien réel. En vie. Devant moi. Moi qui l'avait tant attendus. Durant soixantes et six Longues lunes. Oui moi qui l'avait tant cherché partout du fin fond des terres Felethiennes à la plus noire des crevasses du Vein. Moi qui l'avait cru mort, qui avait cru être abandonée. Oui moi qui avait été perdue comme une enfant meurtrie sans sa raison de vivre. Moi qui avais souffert de son absence et de la solitude engeandrée, jours et nuits. Moi qui avait cessé de dormir, de rêver, de me nourrir pour lui, tant il avait manqué à ma vie... Moi, qui le voyait lui en ces lieux en cet instant suspendu. Lui qui m'était si précieux si essentiel. Lui qui représentait tout. Lui qui m'avait tout donné et qui était reparti avec mon coeur.... Il était là... Enfin...






Luyak....
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Luyak Salamya



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MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyMer 3 Aoû 2011 - 0:32

Luyak était là, le soleil prenait de l'ampleur, l'ange tournait sur lui même pour admirer ce jour merveilleux, il avait lâché du regard Meryle pour ne pas manquer cette journée qu'il avait tant rêvé, une victoire. Les humains venaient de vaincre ce qu'ils avaient toujours crains. Le bétail réunit s'était retourné contre son bourreau. Les gens criaient de joie, peu à peu la foule s'arrêta et fixèrent l'ange au milieu d'eux. Luyak ne savait pas quoi dire, pourtant il baissa la tête pour se concentrer et la releva.
-Si vous aviez idées à quel point je suis fier de vous, à quel point Meryle l'est surement, et à quel point je souhaite que vous le soyez!

Des cris des applaudissement qui prirent presque une minute, Luyak en profita pour jeter un œil vers Meryle. Le silence revint, l'ange reprit.
-N'oubliez jamais ce jour, ces morts, ces familles brisées, mais aussi cette victoire, cette joie et cette liberté! Car désormais nous revivrons ce jour autant de fois que ces démons auront besoin pour comprendre...

Luyak inspira et cria:
...que nous ne faiblirons jamais, qu'ils ne nous arrêteront jamais!

L'ange faillit se boucher les oreilles devant les cris des bon-gens. Il se tourna vers l'église et demanda qu'on s'écarte sans lâcher Meryle du regard. Une bourrasque décoiffa les gens près de lui et l'aida à grimper les pierres du bâtiment, s'accrocher au toit et atteindre son sommet, presque collé à la vampire. Sans mot dire Luyak s'approcha d'elle, le visage masqué, retirant son gant délicatement, il posa sa main sur le visage de Meryle si doucement, comme si le temps ne s'épuisait plus, comme s'il voulait que ce moment dure à jamais. Il retira de sa main libre le foulard cachant son visage, libérant sa longue chevelure blanche. Il ne remarqua pas que les gens observaient sans perdre une goutte, que certaines demoiselles s’exclamaient sur sa beauté. L'ange avait les larmes aux yeux, il ne lâchait pas la vampire de son regard profond, bougeant doucement ses doigts posé sur la peau de la sacrimor.

Luyak retira son sac à dos, et s'agenouilla pour y récupérer un objet recouvert de tissus blanc qu'il déballa pour y laisser voir une pierre grosse comme une orange aux couleurs jaunes transparentes d'une beauté éclatante. Il la leva au dessus de lui regardant la foule.
-La pierre de lumière!

La foule repartit dans un élan jovialement ictérique. Il la tendit à Meryle, conscient que cette arme pouvait la tuer sur le champs, mais aussi protéger leur rêve commun. Il formula les mots suivant avec tellement d'émotions.
-J'ai été la chercher dans les profondeurs des ténèbres pour toi! J'ai faillit perdre la raison, j'ai été blessé, j'ai eu peur, j'ai même failli abandonner, j'ai frôlé la mort de près. Mais si j'ai tenu, c'est parce qu'à aucun instant je n'ai cessé de penser à toi. Créature démoniaque devenu un ange céleste, adulée par ceux qui te craignaient. Tu n'as plus rien à m'envier, tu mérites cet objet, tu mérites d'être ce que tu es, et si c'est un peu grâce à moi, alors je suis le plus heureux des anges.

Une larme coula le long de son visage, le menton tremblant.
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MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyMer 3 Aoû 2011 - 16:27

Le bonheur de la foule semblait le submerger comme jadis... Oui comme autrefois ou le moindre sourire le rendait plus heureux que n'importe quel être vivant en ces temps reculés... Et qui me rendait si jalouse et si admirative... Moi qui n'avais jamais souris jusqu'au jour ou je l'avais rencontré. Je n'avais vu son visage qu'une seul fois mais cela m'avait suffis pour m'en imprègner à jamais. Je le voyais faire le tour de lui même et je ressentais son bonheur... Je ressentais enfin , je revoyais enfin en lui, je me sentais enfin revivre au travers de lui. Je devinais de nouveau enfin ses sentiments derriere le masque blanc de tissu qui couvrait son visage comme on couvre la rareté d'un trésor.

M'avait il vu ? M'avait il sentie ? Oui .. Oui je m'en persuadais et je l'ésperait en silence.
Le peuple tout entier se clama peu à peu tourné vers lui.
Il semblait ému.

-Si vous aviez idée à quel point je suis fier de vous, à quel point Meryle l'est surement, et à quel point je souhaite que vous le soyez!

Qu'il nomme mon nom me fit trésaillir. Il ne m'avait donc pas oubliée...

Il y eu un tonnerre retentissant de joie et d'allegresse.

-N'oubliez jamais ce jour, ces morts, ces familles brisées, mais aussi cette victoire, cette joie et cette liberté! Car désormais nous revivrons ce jour autant de fois que ces démons auront besoin pour comprendre...

Luyak inspira et cria:
...que nous ne faiblirons jamais, qu'ils ne nous arrêteront jamais!


Les cris redoublèrent d'intensité et il avait l'air fier et je sentais à des mètres de là, frémir le bout de ses doigts sous le bonheur qu'il devait ressentir, tant j'avais l'impression de lire en lui.
Je le vis alors relever son visage voilé vers ma présence. Je sentis ma gorge se serrer.. Surtout quand je le vis enfin s'approcher. La foule s'écartait devant son passage comme un oracle. Je me sentis si fiere.. Sans même savoir pourquoi. Et je m'en voulu de ressentir ce sentiment qui ne devait normalement pas être le mien.

Il se porta comme une plume jusqu'à moi. Et une fois qu'il fut si proche je ne pouvais plus nier l'evidence. Il etait là. En vie. Tout cela n'etait plus un mirage mais la réalité. Et mes grands yeux rouges écarlates fixés vers le voile de tissu blanc, devinant ses traits de visage, étaient emplis de larmes que je m'éforçais de ne pas laisser couler. Et qui ne semblaient pas vouloir le faire non plus, car jamais encore je n'avais pleurer. J'aurais pu trembler. Peut être d'ailleurs le faisais-je sans m'en rendre compte. Le soulagement mélé à de multiples sentiments se déversait en torrent en moi. Mon coeur si j'en avais un, battait à tout rompre ou bien s'était stopper depuis plusieurs minutes, j'avoue que je ne saurais plus le dire. J'étais perdue et m'étais retrouvée à la fois. Ma gengraine mourrait enfin avec le supplice de son absence. Il me sembla que cet instant dura des siècles..

Je ne regardais que son visage encore caché et pourtant je le devinais en train de retirer son gant à sa main droite... Et il refit ce geste... Ce même geste qu'il avait fait soixante et six lunes avant cet instant présent. Il était partit une main posée sur mon visage ... Il me revenait donc avec cette même caresse comme un souvenir pour me confirmer avec tendresse que ma torture était enfin terminée...

J'en fermais les yeux. Et une larme rouge comme la couleur de mon regard roula alors miraculeusement sur ma joue pale. Sa caresse faisait disparaitre la douleur... La peine... L'angoisse... Le supplice... La tristesse.

Et tout s'écroula vraiment quand il retira le foulard pure de son visage. Dévoilant sa beauté angélique.... à laquelle j'était soumise depuis toujours, ou presque... Une larme soeur de la premiere suivit donc sa jumelle et roula à son tour près de sa camarade sur la paleur de ma joue laiteuse.

Sans que je m'en rende compte ma main trop fine etait allé se poser sur la sienne à ma joue. Je me noyais enfin dans ses yeux céruléens... Et je m'y laissais mourir avec soulagement.

J'étais plongée dans un autre monde... Si bien que tout ce qui s'offrit ensuite à ma vue fut une sphère translucide jaunie en son centre, comme un soleil miniature et pur, qu'il me posa entre les mains. Un douleur violente me traversa. J'avais l'impression que chacuns de mes muscles se déchiraient et que mes entrailles brulaient... Je fermais les yeux. Mais restais debout. La pierre entre mes mains. Cette pierre me tuait. Mais je restais debout. Debout et vivante grace à la seule chose qui me gardais heureuse et consciente encore: L'amour. Profond . Puissant. Et qui préservait encore la fierté et le devoir que j'avais envers lui. Je ne DEVAIS pas mourir. Alors j'etais encore debout.. A tenir notre liberté entre mes mains. . J'entendais juste les cris émerveillés du peuple en liesse.... Puis sa voix lointaine et toute proche à la fois....

J'ai été la chercher dans les profondeurs des ténèbres pour toi! J'ai faillit perdre la raison, j'ai été blessé, j'ai eu peur, j'ai même failli abandonner, j'ai frôlé la mort de près. Mais si j'ai tenu, c'est parce qu'à aucun instant je n'ai cessé de penser à toi. Créature démoniaque devenu un ange céleste, adulée par ceux qui te craignaient. Tu n'as plus rien à m'envier, tu mérites cet objet, tu mérites d'être ce que tu es, et si c'est un peu grâce à moi, alors je suis le plus heureux des anges.

Je sentis la chaleur d'une larme sur sa joue. La vis. Et un sourire en naquit sur mes lèvres. Le premier depuis Soixante et six lunes...
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MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyMer 3 Aoû 2011 - 23:37

Luyak sourit à la belle vampire. Cela dit elle semblait souffrir, elle tenait la pierre crispée, un mélange de souffrance et de fierté, un symbole qu'elle serrait de toutes ses forces symboliquement, elle était à elle, son combat prenait de l'ampleur, le sentiment de Luyak était identique, qui pourrait désormais arrêter les arrêter, quel démon oserait comploter contre eux.

L'ange reposa les mains sur la pierre et se dépatouilla habilement pour l'emballer sur plusieurs couches dans le tissus blanc, avant de le lui rendre.
-Meryle, tu vas bien?

Une deuxième chose frappa Luyak, le soleil léchait la peau de Meryle de ses rayons matinaux et purs. L'elf la prit par la main et la traina avec lui pour l'inviter à sauter ensemble du côté ombragé du bâtiment. La vampire avait une compétence physique impressionnante mais Luyak du lâcher la main de son amie pour tomber plus légèrement. Une fois à nouveau côte à côte l'ange se serra contre elle, les mains posées à son tour sur l'objet. Il avait oublié sa pierre et les gens le regardaient, impressionné de la pureté, de la beauté de l'ange. Celui ci murmura à l'oreille de Meryle.
-Je vais rester ici un petit moment avec toi, je vais t'expliquer ce que nous devons faire pour mettre Adiryl en sécurité. Nos ennemis sont nombreux, et le seront encore, nous allons devoir apprendre à estimer les risques.

Luyak fixait sa tendre dans les yeux, une sensation intense le força à se taire et à la contempler. Il fut soudainement hypnotisé par ce regard doux, cette beau blanche symbole de pureté. Il avança ses lèvres devant les spectateurs et les posa sur celle de Meryle. Un court instant qui choque la foule, un ange et un démon, c'était tellement rare, jamais vu, mais Luyak ne le remarqua pas, il l'embrassa e temps d'une seconde éternelle. Se reculant pour l'observer, sans un mot, il posa ses mains sur chaque joue de la vampire, un sourire remplis de bonheur.
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MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 10:28

La douleur cessa quand le tissu vint englober l'objet par ses main agiles et délicates. Cette arme moretelle entre mes mains était mon bourreau mais aussi notre sauveuse à tous alors je la considérais comme telle, car mon avis ne saurait suivre un autre chemin que celui de l'ange qui me faisait face en ce instant. Mais ce fut la lumière qui pris le relais dans mon supplice. Sous ma forme la plus sauvage et sous la colère la brulure était moindre mais en cet instant, fureur passée, les rayon de l'astre du jour redevenaient des armes de torture pour ma peau frêle.

Je n'entendais pas sa voix mais la devinait quand il me pris par la main pour m'entrainer à l'ombre, là ou les risques étaient bien moins grands. Lui vivait de soleil et moi d'ombre, étions nous réellement les enfants du destins ? Nul ne saurait le dire ...

Et pourtant contre moi je sentis sa chaleur et l'envie me pris de m'y abandonnée. J'étais enfin moi même, enfin je redevenais enfant dans ses bras, enfin toute colère était apaisée...

Nous ne sommes pas dans un monde fait simplement de folies et de sang... Car le monde n'en est réellement un que lorsqu'il porte toute sortes de sentiments et de raisons... Et qu'on le veuillle ou non, qu'on le réfute ou qu'on en soit écoeurés, l'amour en fait partit et il n'est pas plus vain que n'importe quelle autre chose. Nier cette vérité serais idiotie et inconscience. Les horreurs en ces terres abjectes pèsent le même poids que le doux silence des sentiments les plus purs.

Tout un peuple nous observait. A quoi pensaient ils ne cet instant ? Je ne savais le dire mais toute mon attention s'était confondue en lui. Et je ne voyais plus rien d'autre. Peut être mes yeux avaient ils l'impression encore de rêver un peu ...


-Je vais rester ici un petit moment avec toi, je vais t'expliquer ce que nous devons faire pour mettre Adiryl en sécurité. Nos ennemis sont nombreux, et le seront encore, nous allons devoir apprendre à estimer les risques.



L'angoisse me pris et mon regard fut anxieux plongé dans le sien. Je ne dis rien, d'ailleurs je n'avais jusqu'ici pas encore prononcé un seul mot. Trop abasourdie, trop émue sans doute pour le faire. Mais cette fois l'inquiétude pris sa place dans mon ventre. Un petit moment ? Comptait il repartir ? Encore ? Pourquoi ? Non ! je ne pourrais le supporter de la perdre encore une fois ....Je ne pouvais pas... Je voulu parlaer, protester... Lui supplier de ne plus jamais s'en aller... Rester... Près de moi... Contre moi... Egoistement, pour moi...

Mais alors que mes lèvres s'ouvraient pour prononcer cette pensée, l'innimaginable se produisit. Je n'avais moi même pas imaginé un jour qu'il partagerais ce sentiment profond qui m'animait depuis toujours et qui le fis faire ce qu'il fit alors... Une seconde. Un temps. Un éternité... Ses lèvres rencontrèrent les miennes. Douce.. Merveilleuses. Mon souffle s'arrêta net. Dire que je ne l'avait pas souhaiter aurait été un bien stupide mensonge ! Il savait manipuler ses interets, il savait me manipuler moi, victime docile et conscentante, pour rattraper ses paroles son geste me fis oublier mes protestations aussitot... C'etait terriblement trop facil et rageant d'avoir autant de facilité à s'en sortir mais je l'aimais trop pour le soupçonner une seconde d'une telle chose.

Oui un ange et un démon n'étaient pas faits pour s'aimer et pourtant ... Et pourtant tout le peuple présent en ces lieux en était témoin. L'image pouvait choquer... Mais noir et blanc, opposés l'un à l'autre ne sont réellement beaux qu'une fois réunis.

Il rpis mon visage. Figea son regard dans le mien. Un sourire enfantin heureux sur ses lèvres fine angélique. J'avais envie de pleurer d'une joie retrouvée entièrement... D'un rève qui se réalidait enfin... Une utopie inespérée. J'étais sa poupée naive et influençable au moindre de ses gestes et au moindre de ses battement de cils.. Je l'aimais. Que peut on dire de plus ? Rien sans doute...


-Tu ...

Souffla ma voix étouffée dans un murmur. Mais il savait comme moi que je n'avais rien a dire et que je ne finirais pas ma phrase. Parler pour parler ne rimerais à rien et pourtant j'aurais voulu en cet instant lui dire tant de choses. Mais ces choses n'avaient pas vraiment de mots approptiés pour. On ne pouvait pas vraiment les dire....Mais mes yeux accrochés aux siens le faisait pour moi.
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MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 21:35

Luyak ne lâchait plus le regard de sa belle, quelques chose l'ennuyait fortement, il compatissait à son état et s'en voulait à l'instant même de ressentir cette chose. Elle n'avait prononcé que "Tu" depuis son retour, il faillit sourire en imaginant ironiquement que le choque émotionnel ne la rende à jamais muette, mais il revint vite à son soucis. Meryle méritait à son tour une récompense, avant de s'occuper de l'organisation de la ville, il fallait que Luyak enchaine sur une autre mission solitaire, une preuve d'amour pour celle qui lui donnait tant. Il perdait son regard dans le mur d'une maisonnette au dessus de l'épaule de Meryle, visiblement tourmenté, il réfléchissait. Prenant la main de sa douce il l'a tira en marchant vers l’habitation qu'il fixait, la foule s'écarta, il ouvrit la porte et la mit à l'abri des rayons. Il tira une chaise alors que la populace se jetta aux fenêtres, il y assit sa belle et se colla au mur en face, le front posé contre celui ci.

Il lançait de grande inspiration et expirait lentement par la bouche, en méditation, il se retourna subitement au bout de quelques instants.
-Je veux que tu emmènes la pierre et les survivants à Adiryl, quand à moi je vais aller me renseigner sur la possibilité de te rendre moins faible face au soleil.

L'ange commença une patrouille, allant d'une extrémité à l'autre de la maison, d'un pas élancé, il lançait d'une voix sûr.
-L'alchimie pourrait bien nous être utile. Considérant ta force et ta puissance, si nous parvenons alchimiquement à renverser tes pouvoirs et tes faiblesses en même temps, je veux dire par là, si je parviens à te retirer ce qui t'affaiblit, je t’enlèverai surement de ta force, mais si je ne les supprime pas mais juste les modifie. Je pense ça jouable!

Il accourut aux pieds de Meryle en s'y agenouillant, un coude sur la table, apparemment si sûr de lui, les yeux plongés à nouveau dans le regard de la vampire.
-Chaque être possède une dose de puissance et de faiblesse, si je te laisse ces deux doses mais que je modifie le tout, ta faiblesse passerait du soleil à autre chose, de moins handicapant, tu comprends?

Luyak parlait tout seul, Meryle était apparemment décidé à le laisser s'enfermer dans un monologue sans fin. l'ange avait son idée, il fallait très vite convoquer dans cette pièce les généraux de sa douce, établir un plan de défense en fonction de leur nouvel arme. Adiryl devenait certainement une très grande ville, si n'importe quel humain y avait accès le roi en serait au courant et fouinerait dans les affaires du duo et de leurs protégés.

Il était question de trouver rapidement une solution sur ce plan, l'ange était pressé, il ne désirait qu'une chose, libérer sa tendre du maléfice qui la rongeait, il allait vite repartir, il ne savait pas encore comment le lui annoncer.
-Meryle, dis quelques chose.
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Il me sembla alors plus ténébreux. Comme si quelque chose le tourmentait en silence. Je cherchais son regard. Ne le trouvais plus. J'eus une pointe anxieuse d'inquiétude. Voulu prononcer son nom , l’appeler.. Inquiète . Que pouvait il à présent redouter ainsi... Doutait il de son acte réalisé à présent ? Quelles étaient ses réflexions soudaines ...?

Dans l'instant qui suivit, il m'entraina soudain dans une chaumière qu'il ferma aux yeux du peuple curieux à nos trousses. Ils ne pouvaient donc plus nous voir ni l'un ni l'autre. Il m'assis. Et lui, se mit à faire les cents pas après avoir coller son front lisse à la parois rugueuse.
Je le savais emprunt à certains questionnements lourds et difficiles.. Cela n'était en rien dur à deviner... Tellement qu'il me transmettait cette crainte sans s'en rendre compte et pourtant je restais silencieuse... ..


-Je veux que tu emmènes la pierre et les survivants à Adiryl, quand à moi je vais aller me renseigner sur la possibilité de te rendre moins faible face au soleil.

Mon regard s'était fixé sur lui et ne le quittaient plus. Alors voici ce qui le tracassait tant ? Dans mes yeux rien ne filtra . Comme toujours... Et pourtant il savait. Il savait ce que je pensais en cet instant . Mon souffle se stoppa sans sourciller . Me changer ? Pourquoi le voulait il ? Réfutait il ma forme vampirique ...? Ne m'aimait il donc pas tel que j'étais ? .... Un sorte de frustration traversa l'encre rouge de mes yeux. Et je savais qu'il saurait la voir. Car seul lui était capable de lire en moi aussi précisément qu'il le faisait. Cependant ses pensées étaient tournées dans son monologue et dans ses réflexions. Il ne me regardais donc plus en cet instant.

L'ange commença une patrouille, allant d'une extrémité à l'autre de la maison, d'un pas élancé,et je le suivait toujours de ce même regard qu'il ne semblait pas encore avoir remarqué. Mais quand il l'aurait remarqué il saurait tous de suite comprendre les sentiments frustrés qui naissaient en moi.

-L'alchimie pourrait bien nous être utile. Considérant ta force et ta puissance, si nous parvenons alchimiquement à renverser tes pouvoirs et tes faiblesses en même temps, je veux dire par là, si je parviens à te retirer ce qui t'affaiblit, je t’enlèverai surement de ta force, mais si je ne les supprime pas mais juste les modifie. Je pense ça jouable!

Je serrais mes mains sur ma tunique rouge. Sans un mot toujours.

Il accourut Alors à mes pieds en s'y agenouillant, un coude sur la table, apparemment si sûr de lui, les yeux plongés cette fois ci bel et bien dans mes yeux à moi.

-Chaque être possède une dose de puissance et de faiblesse, si je te laisse ces deux doses mais que je modifie le tout, ta faiblesse passerait du soleil à autre chose, de moins handicapant, tu comprends?

Mais je ne répondit pas à sa question. J'étais presque bléssée par ses mots. Non. pas presque. Je l'étais. Il cherchait à me remercier sans doute mais cela ne sonnait pas de la même façon à mes oreilles. Et soudain tout me paraissait plus clair. Soudain je comprenais. Et cette fois mon regard se détourna du sien. Une nouvelle douleur une nouvelle colère naissait.

-Meryle, dis quelques chose.

J'eus un temps. Un silence passa. Puis enfin ma voix murmura :

-Tu va partir.... N'est ce pas ...? ....


Ma voix était tendue. Douloureuse.

- Le destin t'a ramené à moi ... Par miracle... Et toi .. Tu veux repartir ? Je t'ai perdu une fois. Crois tu que je puisse supporter une fois encore un tel supplice ? ........

Je plantais mes yeux rouges dans les siens.
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Luyak Salamya



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Luyak Salamya
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Race : Haut Elfe-Démon Commun
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L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] _
MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyVen 5 Aoû 2011 - 16:25

-Tu va partir.... N'est ce pas ...? ....

-Le destin t'a ramené à moi ... Par miracle... Et toi .. Tu veux repartir ? Je t'ai perdu une fois. Crois tu que je puisse supporter une fois encore un tel supplice ? ........

Luyak se retrouva soudainement confronté à un regard non pas rageur, non coléreux, il ressentait au fond de celui ci la peur. Luyak était un aventurier nomade qui revenait toujours, il ne pouvait ressentir ce que Meryle ressentait, mais son état d'esprit le força au moins à comprendre. Il baissa les yeux en s'asseyant sur la chaise du bout de table. Il entremêla les doigts de ses deux mains, la voix happé par l'émotion après un long instant de silence.
-Quand je suis parti d'ici, je t'ai laissé seul, je ne savais pas si tu tiendrais tes promesses, je ne savais pas si je te retrouverai à mon retour. Quand je suis allé dans le Vein chercher cette lave, le dernier ingrédient, j'ai été confronté à une partie de moi même, une partie que je ne connaissais pas, que je ne maitrisais plus. L'être que je suis s'est fait enfermer dans je ne sais qu'elle enveloppe pour laisser surgir de moi tout ce que je crains d'être un jour.

Luyak redressa son regard dans celui attentif de Meryle.
-Le vein a su m'enrôler parmi les siens, m'a transmis tout ce que je me concentre à combattre! J'ai tué, j'ai sacrifié...

Il pensa soudain à Michiyo Lino.
-... j'ai même abandonné!

De puissantes larmes glissèrent le long de son visage, il du se taire pour pouvoir parler à nouveau. Dehors, les témoins de l'action par la fenêtre commencèrent à semer la panique dans les rangs, l'ange pleurait.
-Meryle... Il lui attrapa la main. J'ai réussi à combattre le démon qui était en moi car j'ai déjà vu une héroïne le faire, je ne pouvais me permettre d'échouer sans tenter de combattre comme tu l'as fait, comme tu le fais encore.

Luyak décrocha un sourire, les larmes de l'ange avaient rougis ses yeux.
-J'ai réussit, j'ai tenue ma promesse envers toi et nos protégés, je t'ai retrouvé, je devrai être le plus heureux des anges et pourtant, je ne cesse de penser que tu mènes chaque jour ce combat, celui que j'ai tenu si douloureusement dans le vein.

Il porta la main blanche de la vampire jusqu'à ses lèvres.
-Si je reste ici à te regarder ainsi, je ne survivrai pas non plus. Je ne peux aider des centaines, des milliers d'hommes si je suis incapable d'aider celle que j'aime.

Dans un élan de confidentialité il venait par inadvertance de déclarer sa flamme. Ces mots le calmèrent aussitôt, il écarquilla les yeux comme s'il avait fait une bêtise, puis baissa la tête, au fond de Luyak ce n'était pas le bon moment de lui avouer cela.
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Meryle Nightlander



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Meryle Nightlander
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L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] _
MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyDim 7 Aoû 2011 - 22:27

-Quand je suis parti d'ici, je t'ai laissé seul, je
ne savais pas si tu tiendrais tes promesses, je ne savais pas si je te
retrouverai à mon retour. Quand je suis allé dans le Vein chercher cette
lave, le dernier ingrédient, j'ai été confronté à une partie de moi
même, une partie que je ne connaissais pas, que je ne maitrisais plus.
L'être que je suis s'est fait enfermer dans je ne sais qu'elle enveloppe
pour laisser surgir de moi tout ce que je crains d'être un jour.

-Le Vein a su m'enrôler parmi les siens, m'a transmis tout ce que je me concentre à combattre! J'ai tué, j'ai sacrifié...

-... j'ai même abandonné!

Ces mots me coupèrent le souffle. Celui que je croyais si parfait à mes yeux était il capable de ce genre de choses là ...?

Des larmes... Des larmes amères glissèrent le long de son visage... Je sentit quelque chose en moi hurler. Etais je un monstre pour faire pleurer le seul être au monde qui me voulais... Du bien ...?
Ces larmes me rappelèrent comme on prend une gifle surgi du passé, la jeunesse dont il était porteur. J'avais près de deux siècles et plus ...Mais lui .. N'avais vécu que si peu dans ce monde ... Cette différence nous séparait elle ? Faisait elle que nous en souffririons un jour ? J'en avait peur moi même....

-Meryle...

Sa main saisit la mienne.

-J'ai
réussi à combattre le démon qui était en moi car j'ai déjà vu une
héroïne le faire, je ne pouvais me permettre d'échouer sans tenter de
combattre comme tu l'as fait, comme tu le fais encore.


Il réussi à doucement m'offrir un sourire au milieu de ses tendres larmes.
-J'ai
réussit, j'ai tenue ma promesse envers toi et nos protégés, je t'ai
retrouvé, je devrai être le plus heureux des anges et pourtant, je ne
cesse de penser que tu mènes chaque jour ce combat, celui que j'ai tenu
si douloureusement dans le Vein.


Il porta sa légère main porcelaine à mes lèvres...
-Si
je reste ici à te regarder ainsi, je ne survivrai pas non plus. Je ne
peux aider des centaines, des milliers d'hommes si je suis incapable
d'aider celle que j'aime.


Ces mots... Me coupèrent le souffle. Ceux que j'avais espéré. Rêvés. Désirés. Utopiques .. Légendaires .. Toute haine me quitta.. Tout reproches.. Ce fut alors que je vins prendre son doux visage dans mes mains. Et je l'embrassais. Tendrement. Ainsi. Durant un éternité posée là pour nous . Je lui léguais par ce geste tout mon amour . Peut importait le lieu, le moment, les regards ..

Quand je détachais légèrement mes lèvres, je soufflais alors que mes yeux à leurs tour ruisselaient de larmes douloureuses :


- ....Je ne veux pas te perdre ...
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Luyak Salamya



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L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] _
MessageSujet: Re: L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé]   L'union et le silice, l'espoir renait du caprice, te revoici enfin... [PV Meryle ; Luyak. Privé] EmptyLun 8 Aoû 2011 - 2:45

Je ne veux pas te perdre...

Cette phrase résonna dans le crâne de Luyak. Il resta de marbre figé, glacé, envouté dans le regard de sa belle. Il baisa les yeux après un temps de silence, hésitant, gêné, il se leva comme stressé, essuyant la paume de ses mains sur son pantalon, il s’approcha de la porte et se figea à nouveau les bras le long du corps, perdu, n'observant rien. Il repartit sans rien dire, refermant derrière lui.

Les villageois s'écartèrent, l'ange, le visage découvert s'arrêta à nouveau, observant les gens un à un. Il semblait fortement mécontent, du moins dérangé par quelques chose, la populace ne comprenait rien.
-Je vous conseil de dormir, nous repartons cette nuit en direction d'Adiryl.

Un homme leva la main penaud, Luyak lui fit signe de parler.
-Même les gens d'Oken?

-Évidement? Vous voulez les abandonner?

Cette réponse foudroyante lâcha un cri de stupeur dans la foule, l'ange le remarqua et prit une bonne inspiration.
-Euh... Maître?

Le guerrier tourna son visage sur une femme.
-Je me nomme luyak, appelez moi ainsi. Reprocha-t-il.

-Oui Luy...ak! Elle était mal à l'aise. On a refusé notre arrivé car manque de logement à Adiryl!

-Je trouverai une solution, vous dormirez dans les chaumières des gens qui en ont une en attendant qu'on vous en construise.


Les gens discutèrent entre eux.
-Il y a-t-il un responsable militaire ici?

-Euh c'est Meryle! répondit le premier.

-A-t-elle un bras droit?

-Euh... Il y a Onyx, il était le chef de la milice avant votre arrivée, et dirige les gardes le jour quand Meryle ne peut rester au soleil!

-Où est-il?

Un homme s'approcha, un colosse portant une épée double dans le dos.
-Je suis Onyx.

-Enchanté. J'ai quelques chose à te dire. Dès que nous rentrerons demain, je veux que tu prennes nos meilleurs éclaireurs et que tu leur ordonnes de surveiller les alentours du périmètre d'Adiryl dans un rayon de cinq kilomètres, par groupe de deux, chacun séparé de cent mètres.

-Chacun?

-Je ne veux pas que nos éclaireurs se fassent tuer en même temps et du coup inutilement, il est difficile de neutraliser deux hommes éloignés! Qu'ils soient munis de cor, près à nous prévenir!

Luyak allait partir quand Onyx demanda.
-Je ne comprends pas, que craignons nous le jour?

L'ange se tourna vers son interlocuteur.
-J'ai appris qu'une guerre se prépare entre le royaume et les rebelles, cette guerre ne nous concerne pas! Ceux qui approchent seront repoussés! Adyril doit rester secrète pour votre sécurité.

Tout le monde acquiesça cette idée.
-Nous partons au coucher du soleil et n'attendons personne, alors soyez vigilants!

L'ange partit en dehors de la ville, les habitants le laissaient passer. Une fois éloigné du village, au milieu du champs de bataille garnit de cadavres de vampires cramant au soleil, les blessés et morts humains étaient déjà ramassés. Il ouvrit une faille en vérifiant que personne ne pouvait l'entendre.
-Félicitée!

Une réponse télépathique l’atteint, une toute petite voix aigüe, celle de sa petite fée.
"LuyaK? Comment vas-tu?"

-Très bien je te remercie. J'ai besoin d'un service.

"Tu sais que tu peux compter sur moi Luyak."

-Je veux que tu ailles à la bibliothèque pour rechercher une recette d'alchimie.

"Tiens j'ai le droit de voler maintenant?"

-C'est pour la bonne cause! J'aimerai connaitre une recette permettant de transmuter les forces et les faiblesses!

"J'irai voir ce que je trouve sur les transmutations quand les anges dormiront mon Luyak."

-Merci Félicitée. Que serai-je sans toi?

"Tu le sais très bien, tu serais le même, un être bon qui mérite le Bonheur. Quand rentres-tu Luyak? Tu me manques?"

-Bientôt Félicitée, bientôt!

Il referma le portail et tourna son regard triste vers la ville où les habitants le regardaient de loin.
-Tu me manques aussi.
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