''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]

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Iaana L.

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Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] _
MessageSujet: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyVen 17 Juin 2011 - 16:21

Les nuits dans la cité se suivent et se ressemblent toutes, il n’est jamais question de ce silence et de ce calme profond que semble apporter, sur les collines ou les prairies environnantes, la nuit profondément obscure. Aucune étoile permettant aux enfants de rêver d’un monde plus lointain, aucune étoile traversant le ciel pouvant leur laisser le mince espoir qu’un simple vœu puisse les sortir de la fange pour le mener jusqu’aux plus hautes sphères. Il n’en est rien, il n’en sera surement jamais rien tant que le peuple restera asservi à cet homme qui se présente comme leur dirigeant, leur roi : Kaull Hendenmark. Il n’était pourtant pas question pour la plupart des habitants de cette ville de se défaire de sa protection, et pour cause, il était des choses que les âmes inconscientes pouvaient tout de même pressentir, et c’était instinctivement qu’elles sentaient ce danger qui flottait tout autour d’eux aux travers de ces failles disséminées un peu partout. La guerre. Toujours la guerre. Et ce n’était pas une simple guerre où l’on pouvait dominer par la force d’une armée et par le tranchant d’une épée, c’était une guerre où il fallait se montrer fort de bien des manières, des manières pas toujours très reluisantes. La guerre, toujours la guerre, et à jamais la guerre. Pourtant ça n’était pas comme une véritable guerrière qu’elle arpentait les rues de la ville, mais plutôt comme un bon petit soldat investi d’une simple mission. Elle, cape blanche, se mouvait au sein d’une foule qui la suivait de ce regard vineux ou bien qui la fuyait du regard pour de multiples raisons. Elle arpentait les rues, assombries par une nuit sans lune, cherchant les traces de quelques voleurs qui avaient eut l’audace de passer outre les murs et la garde pour s’approprier quelques babioles qui leur tombaient sous la main. Ce n’était tant pour la valeur de ces objets qui été tombé dans d’autre mains que celle du royaume, cela n’avait rien à voir, ce n’était que pour montrer l’exemple. Personne ne pouvait voler le royaume ou qui que ce soit d’autre vivant sur les terres de Kaull Hendenmark, à moins de vouloir se retrouver face à la milice ou bien pire, par les capes blanches. Ce voleur ci, n’avait pas eut de chance, il avait sur ses traces une cape blanche, et si elle ne faisait pas partie de celle que l’on connaissait par delà les murailles de la cité, elle restait un symbole par cette cape blanche qui ondulait au rythme de ses pas.

Puis le calme prend, les ruelles se vident au tintement d’une cloche, qu’elle est elle ?! Peut être le signe de ralliement d’une taverne quelconque qui offrirait ses chopines de bières tièdes pour la moitié de sa valeur. Qui sait et qui s’intéresse à ce genre de choses ?! Elle soupire, continuant à traverser les ruelles les unes après les autres, à la recherche d’un simple indice, mais les pas des autres badauds qui ont marché dans la fange ont tout effacé de ce qui s’est passé il n’y a pas moins de dix minutes. Où se trouve le fuyard ? C’est un peu comme cherché une aiguille dans une botte de foin et pourtant, il aurait été si facile pour un rodeur ou un traceur de le retrouver… Mais elle n’est pas de ceux là. Certes une cape blanche, mais elle reste une simple épéiste sans vraiment d’autres talents que celui de savoir se battre et d’attirer les papillons de quelques sortes soient ils. Et puis il y a cette faim qui commence à lui tarauder l’estomac, la déchirant de toutes parts alors que son alter-ego lui sommes de dépecer tout ce qui traine, mais elle résiste de toute cette conscience dont elle est capable, continuant cette tache qu’on lui adonner et qui semble en tout point perdu. La foule à disparu. Les ruelles sont désormais vides, et il ne vient à ses oreilles plus qu’un simple bourdonnement mêlant musiques de tavernes ainsi que les rires des ivrognent qui se gaussent en regardant les catins vendre leur charme. La ville ne se tait jamais et la nuit se fait concupiscente dans son ivresse perpétuelle comme caché par l’obscurité du ciel sans étoile. Mais même dans le monde le plus obscure jamais rien n’est perdu et c’est souvent de plus près que l’on ne le croit que vient la lumière, ou tout du moins la cadence d’un pas qui résonne au travers les murs de vieilles briques qui forment les ruelles étroites de la cité Royale. Qui donc peut bien courir ?! On peut tout simplement dire qu’elle n’en a pas la moindre idée, suspect ou non, cela fait toujours parti du bien de courir après une proie vive. Le sourire devient éclatant à la lueur de ses torches enflammées suspendues aux murs vacillant au grès des courants d’air qui traversent inlassablement le labyrinthe des chemins étroits.


« Rien n’est perdu et tout se gagne. »

Il n’est pas question de Iaana, il n’est plus question d’une quelconque personne ayant un brin d’indulgence ou mieux d’humanité. Ce n’est rien d’autre que la folie et la faim d’une âme en détresse qui ont repoussé Iaana sous les traits d’une Sylla déchainée, qui court et court encore, n’hésitant que rarement entre les intersections, ne se fiant qu’au bruit de ses pas qui s’accélèrent à chaque fois qu’elle se rapproche. Course poursuite ?! Allez savoir, ce n’est qu’un jeu dans lequel la folie semble prendre une grande part pour la cape blanche qu’elle est. Mais rien n’est plus sûr que le fait qu’elle ne cessera de courir tant qu’elle n’aura pas mit la main sur l’objet de sa convoitise. Il est oublié ce temps où Iaana commandait et où elle n’avait que pour quête celle de retrouver le ou les voleurs… La faim toujours cette folle faim qui la tiraille et fait ressortir cet esprit maudit qui lui susurre tendrement les horreurs qu’elle accepte de faire dans un espoir vain de tout calmer. La course dure encore et encore jusqu’à ce que tout s’arrête au moyen d’une place vide ou rien ne s’y trouve à par les ombres dansante au grès des flammes branlantes des torches… Mauvaise vue, voila donc ce qui te trouble à présent Sylla, c’est là le défaut d’un corps qui ne t’appartient pas et auquel même l’oreille la plus fine ne peut t’aider dans cette semi-obscurité où tout se mêle.

« Allons bon, je ne te vois certes pas, mais je sais bien que tu es là ! »



Dernière édition par Iaana Liblikas le Lun 4 Juil 2011 - 20:56, édité 1 fois
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Aerandir Ashna



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Aerandir Ashna
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Race : Elfe [Tigre Blanc]
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Groupe : Rebelles

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Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] _
MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyVen 17 Juin 2011 - 16:46

    La sensation d'adrénaline qui me prenais, à chaque fois que je courais sous ma forme de Tigre n'était rien comparé à cette sensation là. Une sensation de course, de traque, qui ne me laissais aucun répit, pas même le temps de souffler.
    Comment en étais je arriver là ? Cela ne venait pas de la veille malheureusement car j'étais détenteur d'un passé qui continuait à me hanter. J'avais tué un partisan du Royaume certes, mais je l'avais fais pour sauver une personne qui m'étais chère. Pourtant, les partisans du Royaume étaient des gens coriaces et n'abandonnaient jamais.
    J'en eus la preuve ce jour là, alors que je continuais à vaquer à mes occupations. A l'auberge, on avait besoin de personnes pour divertir les clients et je m'étais, évidemment, porté volontaire. Je commençais justement à m'amuser avec l'un d'eux, lorsqu'une voix se fit entendre :

    « Tu as entendu parler de ce voleur ? Il paraît qu'il à volé un objet inestimable. Son propriétaire était furieux.... »
    « J'imagine ! Encore un de ces nobles qui pleurent pour une simple babiole pendant que le peuple meurt de faim.... »
    « Et ce n'est pas tout, il paraitrait également qu'un homme est recherché par le Royaume car il aurait commit un meurtre dans le passé »

    Ils parlaient de moi, c'était certain. Le problème étaient qu'ils en parlaient sans réellement connaître les faits. Qu'auraient ils faits s'ils avaient été à ma place ? D'accord, ils ne se transformaient pas en Tigre eux...Ce fait là n'était pas en mon avantage...
    Bref, j'écoutais d'une oreille attentive, lorsque, soudain, des gardes débarquèrent dans l'auberge sans prévenir. Aussitôt, mon instinct de fuite se réveilla. Cependant, je ne fus pas assez discret car un garde eut le temps de me reconnaître :

    « Hey toi ! Arrêtes toi ! »

    Mais j'étais déjà parti, sans demander mon reste, sans même m'excuser auprès de la propriétaire de l'auberge qui comptait sûrement sur moi pour divertir ses clients. C'était une question de survie : il fallait que je prenne la fuite, même si, au final, je me perdais dans les rues.
    Je n'avais pas l'habitude de cette ville, préférant la forêt des Amanites au contact humain. D'ailleurs, il était hors de question que je prenne ma peau de Tigre dans cette ville ! Mes pas retentirent alors sur le sol dans un rythme effréné.
    Soudain, je m'arrêtais, les sens en alerte : il y avait quelqu'un ! Le bruit de ma course avait sûrement atterrit aux oreilles de quelqu'un qui, aguiché par l'appât du gain – même si j'ignorais si ma tête valait une quelconque rançon – se mettait à ma poursuite.
    Heureusement, la nuit m'aida grandement car je pouvais passer inaperçu, aux yeux des hommes – sauf pour des regards perçants d'elfe – j'avais donc une chance ! Je repris donc ma course avant d'arriver dans une ruelle inconnue. Une voix de femme se fit alors entendre :

    Citation :
    « Allons bon, je ne te vois pas, certes, mais je sais bien que tu es là ! »

    Elle m'avais repéré mais une question se posait : qui était elle ? Faisait elle partie de cette troupe de gardes du Royaume qui n'avait pas oublié ce meurtre commit il y a dix ans à présent ? Mystère. En tout cas, je me méfiais et restais sur mes gardes.
    Je n'avais peut être, plus aucune raison de vivre mais, même si le combat me dégoûtais, s'il fallait me battre pour survivre, je le ferais. Je laissais le silence régner quelques instants, avant de répondre :

    « Si vous savez que je me trouve ici c'est que vous me poursuiviez. Puis je en connaître la raison, si ce n'est pas trop vous demander ? »

    Ma voix résonna donc en écho sur les parois de la ruelle. Peut être que cette demoiselle me prenais pour quelqu'un d'autre ? Peut être aussi qu'elle était, effectivement, à mes trousses pour me faire payer cette histoire de meurtre ? Mystère.
    J'allais donc connaître la suite des événements....
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Iaana L.

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Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] _
MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyDim 19 Juin 2011 - 11:39

L’obscurité est toujours la même, et le bourdonnement de son sang qui passe puis repasse dans les veines de sa tempe l’empêche d’écouter avec attention les moindres mouvements qui viendrait à trahir la position de cet autre qui se cache dans l’ombre de la nuit. C’est avec folie et presque rage, qu’elle reste calmement là, droite, à attendre que peut être sa supplique vienne à faire entendre raison à celui qu’elle considère comme sa proie… Alors que de peine perdue, que de fuite vaine, car elle en viendrait assurément à vouloir absolument la mort de cette victime qui s’est désignée d’elle-même. C’est avec ce sourire qu’elle attend une réponse sortie des ténèbres alors que son cœur qui battait à tout rompre se calme petit à petit, reprenant son rythme normal. Le rouge de ses joues disparaissant sous la pâleur de son teint, alors qu’une voix masculine se fait l’écho d’elle-même dans cette impasse.

« Si vous savez que je me trouve ici c'est que vous me poursuiviez. Puis je en connaître la raison, si ce n'est pas trop vous demander ? »

La remarque a du sens, et c’est un sourire un peu plus carnassier à chaque seconde qui passe qui se dévoile. Elle n’est pas là pour discuter ni pour jouer à cache cache avec un étranger. Que de folie d’avoir pris en chasse ce qui s’avérait surement être la proie la plus difficile à attraper qui pouvait roder dans les rues de la cité à une heure pareille. Mais quoi de mieux que ce challenge pour dégourdir les jambes de cet esprit infernal qui se libère un peu plus à chaque fois que son hôte se fatigue pour les causes perdues que lui offre son seigneur. Il n’est pourtant pas question pour Sylla de prendre le contrôle totale de Iaana, elle reste là, capable de reprendre le contrôle à chaque moment, ce n’est rien d’autre qu’un retrait momentané, le temps que son esprit bien trop sollicité par les voix qui la hante se repose. Juste une petite pause dans le calvaire qu’elle supporte jour après jour sans pouvoir jamais s’en défaire. Repoussant la cape qui lui tombe sur les épaules et qui la gène dans l’amplitude de ses mouvements, le tout faisant onduler son ombre sous le feu des torches dans une cadence différente que celle que le vent impose.


« Te poursuivre ?! Je ne dirais pas ça comme ça. »

Qui parle de poursuivre ?! Il ne s’agit rien d’autre que d’une chasse, une chasse qu’elle n’a de cesse de voir ce finir en sang. La faim est là se mêlant avec une folie certaine qui s’empare de tout son être. Les mains sur les poignards qui se balancent sur sa taille, elle n’attend qu’une chose : un mouvement qui trahirait la présence de cet autre qui se tapisse dans l’obscurité. L’adrénaline monte alors que son cœur est à présent calme, c’est l’envie et la passion qui prennent le dessus de l’effort.


« Je suppose que pour te cacher ainsi tu as quelques chose à te reprocher. Mais à vrai dire je me fiche complètement de tes actes… Ce que je veux c’est ton cœur. »

Oh ! Bien sûr que cela pouvait avoir de nombreux sens qui avaient un sens totalement contraire à celui qu’elle désignait par le biais de ses paroles… Mais elle n’avait pas de raison de se faire faire tout de suite passer pour une vilaine cape blanche complètement folle et qui plus est doublé d’une légère tendance au cannibalisme. Il y aurait eut peut de chance pour que quiconque s’approche de vous si vous leur aviez dévoilé tout vos petits secrets et ceux de Iaana ou plutôt de Sylla était des plus dérangeant. Alors il ne restait plus qu’à jouer la carte de l’innocente jeune fille qui se trouvait là juste pour faire jolie, dans le même style qu’une potiche, en un peu plus élaboré… Stratagème extrêmement simple, qu’elle n’avait de cesse de penser qu’il pouvait fonctionner merveilleusement bien sur cet être caché, et qu’elle pourrait le déguster à sa faim quelque soit le personnage qui pouvait se trouver là.


Dernière édition par Iaana Liblikas le Dim 19 Juin 2011 - 19:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyDim 19 Juin 2011 - 19:02

    Citation :
    « Te poursuivre ? Je ne dirais pas cela comme ça... »

    Quelle était donc que cette odeur ? Une odeur qui oscillait entre mort et innocence. Qu'était donc cette demoiselle qui – à première vue – ne m'inspirais pas confiance ? Que me voulait elle ? Plus je me posais ces questions, moins j'en trouvais les réponses.
    Malheureusement pour moi, j'étais tombé dans une impasse et je ne pouvais plus reculer mais...Qui parlait donc de fuir ? J'avais dis que je ne fuirais pas et je tiendrais ma promesse malgré l'adversaire qui se trouvait devant car cela ne faisait aucun doute : cette demoiselle était bien un adversaire contre lequel je devais me méfier.
    Laissant un silence de quelques instants, je finis par répondre :

    « Si vous ne me poursuiviez pas, cela voulait dire que le fait que vous vous trouviez au même endroit que moi n'est qu'une simple coïncidence, n'est ce pas ? Je suis désolé de vous décevoir mais, pour moi, ce genre de coïncidence est douteuse et je n'y crois pas le moins du monde »

    J'avais dis ça tout en humant discrètement l'atmosphère qui semblait régner dans cette ruelle, étrangement silencieuse malgré l'effervescence qui régnait dans la ville. Je sentis alors une atmosphère lourde de tension, un peu comme si la mort me narguait chaque instant, sans me prévenir du moment où elle me frapperait.
    Cependant, j'étais loin de m'avouer vaincu tout simplement parce que – même si mes connaissances sur ceux de ma race étaient limitées – je savais qu'ils pouvaient, facilement, vivre des centaines d'années alors....Moi qui n'avait que 25 ans, je n'allais pas leur faire honte en acceptant de mourir si jeune !
    Mes yeux se froncèrent en apercevant une ombre à la lumière des torches. Le corps paraissait frêle mais j'avais appris qu'il ne fallait jamais se fier à l'apparence car l'être le plus faible, en apparence peut, quelques fois, s'avérer être un adversaire, vraiment redoutable.
    D'ailleurs, cela semblait être le cas de cette demoiselle. Extérieurement, elle paraissait être une personne innocente mais....Qui sait ce qu'il se cachait au fin fond de son âme. Je me mis alors à trembler...De peur ? Je n'en savais rien. Sûrement parce que je n'étais pas habitué à ce type d'atmosphère.
    En tout cas, hors de question de reculer ! Prenant une voix assurée, je lançais, d'une voix assez forte pour paraître convaincante :

    « Pour me prouver que ce fait n'est qu'une simple coïncidence, pourquoi persistez vous à rester cachée ? Voir votre visage peut être considéré comme une preuve de votre bonne foi, ne trouvez vous pas ? »

    Voulais je gagner du temps ? Sûrement. Je me baissais alors légèrement, ma main se posant près de ma chausse, là où était cachée ma dague, tout en guettant le moindre mouvement de cette mystérieuse inconnue.
    Même si je ne pouvais pas avoir une vision exacte de ce qu'elle faisait, mon sens de l'ouïe – plus aiguisé que celui d'un humain est il utile de le préciser – était sur le qui-vive, aux aguets, près à me défendre si la situation l'exigeait.
    Puis, vint alors cette phrase, mystérieuse, menaçante :

    Citation :
    « Je suppose que pour te cacher ainsi tu as quelque chose a te reprocher. Mais à vrai dire, je me fiche complètement de tes actes....Ce que je veux, c'est ton coeur ! »

    « Mon coeur, dites vous ?.... »

    Un instant de silence, le temps de réfléchir aux paroles que je pouvaient bien sortir pour lui répondre car – et certains me le disent toujours – il paraît que j'ai un sens aigu de la répartie alors pourquoi ne pas l'utiliser dans un moment pareil ?
    Mon corps arrêta de trembler : peut être étais je plus sûr de moi ? J'en doutais cependant mais je repris, tout en usant d'une pointe d'ironie :

    « Je suis vraiment navré de devoir vous décevoir de nouveau, gente Dame mais je ne peux pas vous donner mon coeur puisqu'il paraitrait que j'en suis dépourvu. Du moins, c'est ce que certaines rumeurs prétendent à mon sujet »

    La main toujours posée sur ma dague, j'attendis la réaction de cette demoiselle, bien que je sache – sans être devin – qu'elle ne serait pas du genre à engager une conversation ordinaire, avec moi.
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MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyMar 21 Juin 2011 - 9:30

« Mon coeur, dites vous ?.... « Je suis vraiment navré de devoir vous décevoir de nouveau, gente Dame mais je ne peux pas vous donner mon cœur puisqu'il paraitrait que j'en suis dépourvu. Du moins, c'est ce que certaines rumeurs prétendent à mon sujet »

La voix. Toujours cette même voix venant de partout et de nulle part à la fois, impossible de savoir d’où elle provient à cause de cet échos infernal qui lui brouiller sa perception. Elle reste là, le calme revenant, Sylla est sur la pente raide et bientôt il sera question de se retirer dans les méandres de l’esprit malade de celle qu’elle peut nommer sans crainte sa sœur. Bientôt la faim de cruauté et de sang, s’évaporera sous la douceur et la naïveté de cette pauvre fille prisonnière de son pauvre corps. Un simple soupir d’exaspération passe la barrière de ce sourire effrayant qui lui traverse le visage comme le ferait une immonde grimace. Tout se brouille, rien ne reste à part cette conscience partielle qui n’attend qu’une chose : se nourrir. Mais le temps avance et rien ne vient, rien que le bruissement des ailes des papillons de nuits qui arrivent un par un, leur ombre gigantesque les trahissant alors qu’ils passent devant la flamme. Quelques un d’entre eux s’approchant trop près de la flamme vacillante s’y brule les ailes et finissent leur vie entres les immondices et les pavés éparpillé de ci de là dans le labyrinthe des ruelles de Madorass.


« Oh mais voyez vous cela… C’est fort dommage pour vous ! »

Silence. Il n’y a que ce bruissement d’ailes de papillons de nuits qui se fait de plus en plus présent, ils volent encore et encore, se cognant contre les murs dans cette étrange excitation qui les gagne, tournoyant autour d’elle sans vraiment l’approcher. Papillon à l’odeur de mort, n’est ce pas là son titre ?! Qu’importe, le sourire se fait sadique, il n’est plus question de jouer sur les mots, il n’est pas même question de l’attirer avec douceur.


« Car une simple lame plantée dans le cœur vous aurez évité bien des souffrances. Qu’importe je me contenterais d’une autre partie de votre corps tant que le sang y coule à flot et que je peux me satisfaire de sa chaire ! »

Les mains empoignent le manche bandés de cuirs de ses poignards, les caressants à moitié sans jamais les extraire de leurs lanières, elle reste calme, les mains plongé sous cette cape si gênante et parfois si réconfortante. Elle est calme, mais ses yeux n’exprime que folie tout comme son sourire n’exprime que la joie d’une douleur encore assouvie. Puis elle tourne sur elle-même, encerclé de ses papillons dans le bruissement des ailes d’ordinaires inaudible se fait bourdonnant. Elle espère pouvoir croiser rien que la lueur d’un regard au travers de l’obscurité… Mais il est bien difficile pour elle de pouvoir y voir quelque chose, tout est flou au-delà de deux mètres autour d’elle. Foutue vue… Rien n’y fait et elle finit par lâcher les poignards, l’excitation retombée… Juste assez pour que son sourire s’efface, et que l’ennuie la prenne, elle pose ses mains sur ses hanches et c’est une posture bien plus féminine et agacée qu’elle présente à présent.


« Bien. Je suppose que tu n’es pas près de sortir de ta cachette et je pense bien que tu n’es pas non plus le pauvre voleur à qui je dois couper les mains voir le tuer pour faire un exemple. Qui es tu pour fuir à toutes jambes comme ça ?! Je suppose que tu as faire quelque chose de grave… Voler ?! Non tu ne te serais pas fait prendre comme ça, tu as l’air assez habile pour te dissimuler dans les décors… »

Tout en parlant, sa voix redevenue douce et presque méconnaissable, elle s’avance vers les murs qui encerclent cette minuscule place, ces murs qui font à proprement dit de ce lieu un vulgaire cul de sac. Les mains restée sur sa taille, elle ne fait que noyer ses gestes sous une vague de paroles… Qui est-il ?! Elle n’en sait rien du tout, et elle s’en contre fiche, elle avance à l’aveuglette que cela soit dans sa démarche ou dans ses mots.


« Aurais tu tué quelqu’un ?! Et cela ne doit pas être une pauvre âme faisant parti du bas peuple, on ne t’aurait pas poursuivi pour ça et il t’aurait été encore une fois facile de te cacher de ces balourds de paysans ou taverniers. Alors qui était ce ?!... Noble ?!... Bourgeois ?! Quoi que je doute que l’on te chasse pour avoir tué la riche vermine de Madorass. Alors dis-moi, si je ne fais pas fausse route… Qui était ce ?! "
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MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyMar 21 Juin 2011 - 14:29

    La sensation de malaise était tenace. Pourtant, il n’y avait personne à part cette voix inconnue, dont je ne connaissais pas le visage mais qui pouvait faire apparaitre des frissons dans le dos de l’homme le plus courageux qui se disait n’avoir peur de rien ni personne.
    Puis, il y avait ce bruit sourd, qu’un humain ordinaire n’aurait sûrement pas entendu. Ce bruit, comme le bourdonnement des ailes de papillons invisibles, qui voletaient quelques par non loin de l’endroit où je me trouvais.
    Ce bruit résonnait de façon étrange, en écho, contre les murs de la ruelle. J’étais acculé dans cette impasse. Je pouvais m’enfuir certes, mais je me répugnais à m’abaisser à une telle solution. Je n’aimais pas me battre, certes mais, je préférais mille fois cette solution à celle de m’enfuir.
    La voix s’éleva alors et l’atmosphère devint, encore plus sombre. Une simple lame plantée dans le cœur ? Peut être avait elle raison – cette idée m’étais d’ailleurs venue plusieurs fois à l’esprit d’ailleurs – cependant, il y avait une personne qui m’avais redonné le goût de vivre, même si elle n’était déjà plus de ce monde.
    Je répondis alors à cette voix inconnue :

    « Peut être avez-vous raison. Peut être qu’une simple lame enfoncée dans le cœur pourrait me délivrer mais je ne pense pas qu’en acceptant cela, je pourrais accéder au repos éternel donc vous me voyez navré de ne pas pouvoir accéder à votre requête »

    Quelle était cette sensation ? Pourquoi ressentais-je l’envie de me battre ? C’était comme si mon instinct animal était plus présent que d’habitude, même si personne ne me menaçais, physiquement parlant. Certes, je combattais, mes par mes mots.
    Le propriétaire de cette voix menaçante allait il passer à l’attaque ? Y aurait-il une altercation dans cette sombre ruelle, à l’abri des regards indiscrets ? Si tel était le cas, le bruit allait il dépasser les murs de cette ruelle et alerter les passants ? Tant de questions…
    Je n’étais pas à mon aise parce que je ne connaissais pas le visage de mon adversaire. Comptait-elle miser sur l’effet de surprise ? C’était étrange car c’était une voix féminine et je ne comprenais pas comment une demoiselle pouvait dire de telles choses.
    La voix changea de nouveau et la fine silhouette d’une demoiselle se dessina. Elle avait l’air ennuyé et posait ses mains sur ses hanches, dans une attitude agacée. Elle me demandait pourquoi je courais comme cela. Je serrais discrètement les dents et les poings : que savait-elle ?
    Elle me demandait si j’avais volé quelque chose, même si, à son avis, ce délit ne méritait pas une telle fuite. Je décidais alors de jouer carte sur table :

    « Je ne pense pas que mon nom vous soit d’une grande aide et la raison pour laquelle je « fuyais » comme vous dites, ne regarde que moi. Vous n’avez donc, nullement besoin de le savoir ! »

    Je sentais que je commençais à m’énerver et cela me mettais dans une position délicate : je savais que j’avais plus de chance de me transformer lorsque je cédais à la colère. Cependant, je ne pouvais pas faire autrement car cette demoiselle dégageait quelque chose d’étrange qui, si elle n’agaçait pas, pouvait paralyser de peur.
    Les pas s’avançaient, de même que ce bourdonnement d’ailes de papillons qui ne semblaient pas cesser. La voix repris également et ses paroles me figèrent sur place. Comment pouvait-elle savoir que j’avais tué quelqu’un ? Moi qui pensais être débarrassé de mon passé voila qu’une inconnue me le faisais me le rappeler.
    Cette fois, je n’hésitais plus. Je m’emparais de ma dague d’un geste vif, tout en lui répondant :

    « J’ignore ce que vous savez mais je n’ai aucunement envie de vous répondre. Mon passé ne regarde que moi et, ce que j’ai fais, par ailleurs, je l’assume entièrement ! Si vous pensez m’impressionner juste en me disant cela, je suis navré de vous dire que le chemin sur lequel vous vous engagez n’est pas le bon ! »

    Sauf que si justement….Elle s’était engagée sur le bon chemin mais c’était moi qui faisait tout mon possible pour ne pas me rappeler de cette cruelle vérité….

    Spoiler:

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Iaana L.

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MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyMer 22 Juin 2011 - 15:54

Elle suit son cours comme si de rien n'était, n’écoutant que d'une oreille distraite ce que peut bien dire l'inconnu qui se cache dans la pénombre tout en restant sensible aux changements d'intonations de sa voix, elle continue son chemin, une main posée sur le mur granuleux qui s'est couvert de mousses avec les années. Si elle ne peut voir les recoins dans l'obscurité de l'impasse, elle pourra au moins le toucher. Manœuvre dangereuse certes, mais elles compte sur ses oreilles aussi pour percevoir le moindre souffle d'une respiration ou l’écho naissant d'une voix qui rompt avec le silence qui s'est imposé. Une main posée sur l'un des poignards qui se cachent sous sa cape, elle avance encore et encore, dans ce silence voilé du bourdonnement des ailes des papillons de nuits qui par centaines se sont agglutinés dans cette impasse. Ils se cognent, ils s'excitent et finissent par joncher le sol de leurs corps morts pas même secoués par un sursaut nerveux.

« Voyez vous cela ?! Mes propos vous auraient t'ils quelque peu froissés ?! Vous m'en voyez absolument pas désolée.  Mais que cela vous rassure, votre nom m'importe peu et que vous n'ayez pas le moindre remords après ce que vous niez avoir fait ce n'est pas mon problème. »

Que vouliez vous qu'elle fasse avec le nom et le passé de cet homme ? Elle n'avait nullement besoin du passif de ces proies pour pouvoir leur courir après, et elle avait, elle même, aucun remords quand elle repensait à tout les crimes qu'elle avait put perpétré, ou tout du moins ceux dont elle se souvenait il n'y avait rien d'autre que chez elle une espèce de fierté... Une étrange fierté qui avait tout de la folie mais elle ne se sentait pas la moins état d'âmes à ce sujet là. Quoi qu'il en soit si elle avait fait attention à tous les détails d'une vie, elle n'aurait certainement pas été cette chasseuse d'êtres humains qu'elle est aujourd'hui, certainement pas non plus cette étrange épéiste qui ne se sert que rarement de son épée... Elle serait resté dans sa campagne profonde, seule dans un village où plus rien aujourd'hui ne tient debout, détruit par les guerres, et par la famine après qu'elle fut passé pour exercé une étrange vengeance. Mais le temps n'est pas à la réflexion, mais bien à la traque, elle continue à longer les murs, emmêlant ses doigts dans le lierre qui se nourrie de la pierre... Elle le trouvera c'est une certitude mais le temps presse, car Iaana se réveille et si Sylla n'a pas la moindre remords, les hésitations de Iaana font toute la différence.


« Ce serait bien plus simple si tu te décidais à sortir de ta cachette ?! Non ?! »

Elle marche un peu puis s’arrête, les oreilles aux aguets, il en est fini des papillons de nuits qui se sont tous éteints ou envolé bien plus loin même si persiste encore l'odeur infâme qui s’échappe de son corps. La peur, la fatigue, ou bien la nuit bien qui avance bien trop vite pour les créatures nocturnes que sont ces insectes. Ou peut être même, ce grondement et ce brouhaha lointain de fracas d'armures, et de pas rapides. Il faut croire qu'elle n'était pas la seule à la poursuite de celui dont elle ignorait tout et où les seuls suppositions qu'elle pouvait encore faire il s'amusait à les nier. Lâchant son poignard et s’éloignant de ce mur qu'elle tâtait d'une main incertaine, elle reprend petit à petit son statut de cape blanche. Simple illusion à l'approche du fracas qui s'annonce. La cape tombant sur les épaules, Sylla disparaît, retournant au tréfonds de l'âme de Iaana, cachée aux yeux de tous, alors qu'elle reste là, les yeux vides, la respiration saccadée, agissant avec automatisme et simple automatisme alors que tout revient à la normal.
Le fracas arrive, des voix s’élèvent et les ombres se mettent à grandir dans la lueur fléchissant des torches toujours et encore baladés au grès du vent. Phalange dont les boucliers s'entrechoquent quand ces pas s’arrêtent brusquement face à elle. Il ne s'en détache personne, juste une voix grave et presque menaçante qui gronde de l’intérieur même de la colonne de guerrier.


« Nous sommes à la recherche d'un individu suspect qui aurait se serait enfuit d'une taverne. Certains gardes l'assimile à un assassin recherché pour atteinte au Royaume. »

Le retour à la réalité se fait difficilement, ne comprenant que peu ce que raconte cette voix qu'elle entend en sourdine et que sa vue trouble un peu moins à chaques secondes. Un gémissement difficilement audible, un tremblement qui lui parcourt les jambes, les temps qui vrilles sous le changement violent qui s'opère. Elle reste là, silencieuse. Peut être elle même un peu trop suspecte pour ses hommes, puis elle revient à elle... Comme si elle revenant de loin, très loin, éblouie par la faible lumière. Elle fait un pas en avant, se montrant un peu plus, la semelle de cuissardes crissant sur les cadavres d'insectes.


« Et vous voyez quelqu'un d'autre que moi ici ?! Cessez de tourmenter les pauvres ères qui cherchent à dormir, vous faites tant de bruits que même le plus sourd des habitants de cette ville sait parfaitement où vous vous trouvez, alors que dire d'un assassin ?! »

Vexée peut être ?! La phalange entière ne demande pas son reste et fais une marche arrière sonore toujours à la recherche de ce qui semblait être sous leur nez. Quand à Iaana toujours juste sortie de sa stase, elle se permet enfin de pousser un long soupir et de rompre avec l'image de marbre qu'elle garde habituellement, oubliant celui qui se trouve si près.
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MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyMer 22 Juin 2011 - 22:01

    Quelle était cette étrange sensation ? Pourquoi avais je l'impression d'avoir déjà connu cette scène quelque part mais où ? Quand ? Je ne me rappelais pas de la demoiselle – car je ne pouvais pas encore bien définir son visage – mais cette situation me paraissais familière.
    Cette impression d'être traqué, d'être acculé, de n'avoir aucun moyen de fuir à part, peut être, celui de se battre. Se battre pour sa survie car il n'y avait pas d'autre choix, pas d'autre alternative. En fait si....Il y avait deux choix : se battre pour survivre ou céder à la peur. A une peur qui s'insinuait jusqu'au moindre petit recoin de mon être, une peur que je n'avais pas ressentis depuis plusieurs années mais qui, tout d'un coup, s'abattait sur moi.
    Je regardais donc, tout autour de moi, espérant avoir plus d'informations sur mon adversaire car – et je n'avais aucun doute là dessus – la personne qui était le propriétaire de cette voix était bien un adversaire. Un adversaire de taille, qui plus est.
    Puis, soudain, la mémoire me revint


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    Mes pattes de Tigre foulaient le sol de la rue tandis que je m'enfuyais en haletant, après avoir tué celui qui m'avais recueilli dans son auberge, me faisant découvrir l'univers de la prostitution que j'avais voulu quitter en rencontrant Jareth.
    Je courais donc, laissant derrière moi tout ce que je connaissais, notamment un ami effrayé par cette forme impressionnante d'animal. J'avais la mâchoire couverte du sang de ma victime et celui ci ternissait petit à petit la blancheur de mes pattes. Soudain, dans un éclair de lucidité – malgré la précipitation de ma fuite – je pris la décision de reprendre mon apparence d'elfe.
    Cependant, j'avais oublié que les actes que j'avais perpétués, sous ma forme de Tigre se voyait encore, même si je reprenais mon apparence d'elfe ce qui fit que ce fut ma main qui fut couverte du sang de cet homme, fidèle au Royaume.
    Derrière moi, il y avait de l'agitation : une jeune demoiselle jurait vengeance avec rage devant le corps au cou déchiqueté du malheureux qui avait périt sous mes crocs. Je n'avais croisé son regard qu'une seule fois, mais je ne pouvais jamais oublié les yeux qu'elle avait ni cette atmosphère qui régnait déjà autour d'elle : un bourdonnement incessant de papillons rouges qui – comme des gardes du corps – semblaient la protéger ainsi que cette expression de rage pure qui, je le savais, ne tarderait pas a s'abattre sur moi, pour me pourfendre....


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    Je me rappelais, à présent de cette expression, même si le visage de mon adversaire était encore flou. Cette voix qui n'exprimait rien d'autre que la haine, comme si toute humanité l'avait, d'ores et déjà, quittée :

    Citation :
    « Ce serait bien plus simple si tu te décidais à sortir de ta cachette ?! Non ?! »

    Mais je refusais de me mettre à découvert, simplement parce que je ne tardais pas à entendre les bruits de pas des gardes qui, sûrement alertés par toutes cette agitation, avaient finit par venir aux nouvelles.
    La demoiselle les accueillis alors d'un air agacé mais il me semblais qu'elle ne parlait pas avec la voix qui s'était exprimée auparavant. Cette demoiselle avait elle deux personnalités ? Les gardes recherchaient un assassin mais ne voyais que la demoiselle.
    Qu'allais faire ? Allais je me battre ou allais je continuer de rester cacher dans l'ombre – pourtant rassurante – de cette ruelle ? La nuit était bien sombre mais la lune jouait en ma défaveur car elle éclaira – pendant un instant, seulement – mon visage, me dévoilant ainsi au regard de la demoiselle, tandis que les gardes avaient repris leur chemin.
    J'entendais un hurlement au loin. Les loups étaient sortis et hurlaient ce qui, pour moi, ne signifiait qu'une seule chose : je devais me battre pour ma survie. M'avançant alors d'un pas, pour me retrouver un peu plus près de la demoiselle, je m'emparais de ma dague elfique, avant de prendre, enfin, la parole :

    « Vous m'aviez demandé de sortir de ma cachette ? Voilà qui est fait. Peut être pourriez vous également me montrer votre visage pour que nous soyons quitte ? Pour que je puisse mettre un visage sur cette voix que j'ai entendu sans la connaître »

    Malheureusement, je n'avais jamais été préparé à me battre sérieusement alors je me demandais vraiment comment cela allait se passer. Avais je au moins une chance de m'en sortir ? En tout cas, une chose était certaine : je ne fuirais plus !

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Iaana L.

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MessageSujet: Re: Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé]   Ciel écarlate au nom d'une folie [terminé] EmptyLun 4 Juil 2011 - 20:46

Il est néanmoins des choses que l'on préférait oublier, et s'il ne s'agissait pas de cette douleur qui la prenait dans son entièreté, là, il s'agissait bien de l’arrêt sur image qui s'était produit quand la lumière vacillante été passée sur le visage de l'inconnu qui ne l'était pas tant. Surprise ?! Elle ne l'avait jamais été autant que quand elle avait croisé le regard qui n'avait assurément rien ne malveillant en réalité mais dans lequel elle ne pouvait voir se refléter que sa propre haine qui remontait du plus profond de ses entrailles sans la ménager. Et déjà plier en deux sous le coup de la douleur, affichant les spasme d'une douleur sans fin sans la moindre trace d'une quelconque blessure, elle n'avait plus la force de crier sa haine. Il n'y avait rien d'autre qu'un sourd grondement, un râle puissant qui lui remontait dans la gorge.

« Toi ?! »

Peut être ne l'avait il pas reconnu, peut être n'avait il pas même retenue la moindre parcelle de son existence. Et pourtant elle n'avait rien oublié de l'ignominie qu'il avait osé commettre sous ses yeux, lui qui avait osé supprimer sans états d'âmes une de ses rares personnes auxquelles elle s'était étrangement attaché sans rien attendre d'autre que de l'intention, aussi minime soit elle. Le souffle court, le vue brouillée, elle n'arrive même plus à se redressée, et pourtant, ce qu'elle aimerait planter la lame de sa dague dans son cœur, ou lui trancher la tête d'un simple coup d'épée... Mais elle ne peut rien faire, rien d'autre que le regarder impuissante tout en sentant ses forces s'amenuiser un peu plus à chaque instant. Il n'y a plus rien que le rire sardonique de Sylla qui résonnent dans ses oreilles sans que personne d'autre ne puissent l'entendre, avant de lui hurler sa faiblesse comme une énième punition pour lui signifier qu'elle aurait mieux fait de la laisser là où elle était.

« Je te retrouverais. »

C'est la seule chose qu'elle pourra lui dire, dans un dernier souffle, alors que son genoux touche le sol, vaincu par cette chaleur fiévreuse qui lui prend tout le corps. Elle n'a plus de force, le bourdonnement reprend dans ses tempes, et elle se sent partir sans que rien ne la retienne. Plus un son de lui vient, défaillant en pleine rue, sans rien pouvoir faire, sans pouvoir vaincre cette fragilité qui pourtant lui donne tant de force à certain moment. Maudite soit sa nature. Maudit soit cet homme s'il en est un. Ce même être qu'elle fixe du sol dur qu'elle a atteint avant que tout ne se brouille définitivement en une obscurité palpable. Il n'y a plus rien d'autre qu'une haine profonde, rien d'autre que les cris déchirants qui interrompent les éclats de rire de sa folie profonde. Il n'y a plus rien à faire, elle a mit trop de force à reprendre le dessus sur Sylla sans vraiment le vouloir. Il n'y a plus rien faire et tout son monde de certitudes s'effondre. Elle n'a pas même eut la force de crier aux gardes de revenir... Mais qu'importe, cette vengeance, elle veut l'accomplir elle même et non avoir recourt à quelqu'un.... Pour l'instant il est trop tard.

Et à son réveil quelques heures après les événements, elle se trouve toujours allongée sur le sol, se demandant vraiment si elle est encore vivante. Après tout, plus rien n'est sûr dans cette ville, et pas même l'idée qu'il eut put la tuer elle ne l'a effleuré. L'aube est proche et la torche qui éclairée encore le cul de sac il y a quelques heures de ça n'est a présent plus qu'un filet de fumée. Enveloppée dans sa cape qui était encore la veille d'une blancheur immaculée, elle regarde de ses yeux fatigués si il est encore là. Peine perdue... Cela fait déjà bien longtemps qu'il est parti, pourquoi serait il d'ailleurs resté là à attendre qu'elle vienne le tuer. Se frottant les yeux, elle se lève, la démarche incertaine, entreprend de rentrer chez elle. Dépit. C'est cela, il n'y a rien d'autre que du dépit sous une grosse couche de colère.



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