“ Une mission pour la Sainte vampire, pour l'honneur du Royaume ” Deuxième partie

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“ Une mission pour la Sainte vampire, pour l'honneur du Royaume ”

-Si vous avez des choses à faire avant de partir, vous avez deux heures. Venez à la panse repue, je vous y attendrais. Si vous pouvez partir maintenant, suivez-moi.

Dana soupira.. Elle n'avait pas besoin de se préparé, elle était prête, totalement prête.. Ses armes étaient paré. Ses double-machettes, chacune dans une bottine caché par son pantalon. Une dague a sa ceinture ainsi que le reste de ses équipements très bien dissimulé sous ses pauvre vêtements. La sainte vampirique eut un sourire laissant voir ses crocs perle.. Elle passa une main dans ses cheveux.

- Je n'ai nul besoin de préparation.. Le mieux serait que l'ont parte immédiatement.

Elle hausse les épaules, suivant la cape blanche parmi la foule qui se faisait de plus en plus dense. Les vendeur à la criée s’arracher la gorge pour vendre leurs produits, les passant se précipité sur les étales sans faire attention s'il bousculait des personnes aux passages, l'important c'était surement avoir la "bonne affaire" pas chère..

Ils finirent par s'aventuré dans une rue moins fréquenté.. Ou quelques personnes louche se cachait dans le noir.. Du coin de l'oeil Dana les surveillait.. Nous ne sommes pas a l'abri d'un détraqué, sexuel ou non.. M'enfin passons.. une fois sortit de cette rue sombre et des plus inquiétante, Dana se tenait toujours près de son "collègue" provisoire, on peut dire qu'il y avait un silence de mort entre les deux.. Pas un mot, seulement le bruit de leurs pas synchrone raisonnait dans la rue déserte menant vers l'écuries ou les bêtes attendaient les deux comparses de mission...

Quelques heures plus tard, ils étaient déjà sur la route du Boelan, seul le bruit des sabot de leurs montures rompait le silence et le chant du vent soufflant paisiblement... Dana n'avait pas vraiment de question qui lui venait a l'esprit, le silence était calme et pas lourd comme il avait pu l'être dans la cathédrale, peut-être parce que là, ils étaient sûre de ne pas être entendu, ou vue.. Ou même suivit au milieu de cette plaine désertique..
Dana tourna ses yeux rouge vers son camarade de route.. Elle ne dit rien pendant quelques secondes avant d'ouvrir ses lèvres et de laisser s'échapper des mots qui s'envolait avec le souffle frais du vent.

- Je propose que l'ont s'arrête dans une auberge.. Il est encore tôt mais je pense qu'il serait judicieux d'y passé la nuit et de récolté des informations, ainsi que faire un repérage des lieux pour préparé un plan d'action.. Qu'en dite-vous ?

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- Je propose que l'ont s'arrête dans une auberge. Il est encore tôt mais je pense qu'il serait judicieux d'y passé la nuit et de récolté des informations, ainsi que faire un repérage des lieux pour préparé un plan d'action. Qu'en dite-vous ?

Edwin opina du chef tout en dirigeant son cheval sur la petite piste en pierre blanche qu’ils suivaient depuis bientôt six heures. Le chemin n’avait pas été particulièrement long, mais leur allure soutenue avait visiblement fatigué leurs montures qui renâclaient de plus en plus. S’il avait voulut faire preuve d’un peu d’honnêteté, la Cape Blanche aurait bien admis être lui-même éreinté, bien que rien dans son attitude ne le laissait paraître.

-A votre guise, répondit-il laconiquement.

C’était la première fois depuis le début du voyage qu’Edwin daignait adresser la parole à sa comparse. L’atmosphère glaciale qui régnait entre eux le laissait indifférent, et il ne cherchait pas à masquer le mépris qu’il vouait aux mercenaires Seul leur mission les liés, et une fois cette dernière achevée, leur chemin se séparerait de façon définitive. A moins bien sur que cette dernière ne fasse preuve de capacités bien particulière… A dire vrai, il était impatient de voir comment elle se débrouiller dans la mêlée.

-Je connais une auberge pas très loin, suivez moi.

Sans attendre une réponse qui de toute façon ne viendrait pas, Edwin continua de cheminer sur la route. Ce ne fut qu’en fin d’après midi, alors que le soleil commençait à se coucher, qu’ils aperçurent au loin la lumière de l’établissement en question. Il était souvent venu à l’Auberge des trois lieux avant d’intégrer le corps des Capes Blanches, et il savait que l’endroit, réputé pour la qualité de son service et sa surpopulation de barde, conteur, et chanteur de saga en tout genre, était idéale pour qui voulait se mettre au courant de ce qui se passait en ville. Avec un peu de chance, il se pouvait bien qu’Edwin et sa compagne découvre quelque chose d’utile pour la mise en place de leur plan. A mesure qu’ils approchaient de leur destination finale, Edwin se posait de plus en plus de question. Comment atteindre l’Archimage ? Ce dernier siégeait dans une tour remplit de magicien plus ou moins expérimentés, sans compter les quelques gardes qui surveillaient les entrés. Se présenter officiellement comme un membre de l’unité d’élite de l’armée royaliste était exclut, le roi désirant une discrétion absolue quand à cette affaire, il allait donc falloir entrer discrètement. Le problème justement, c’était que ni lui ni la mercenaire n’avait mis un jour les pieds dans cette foutue tour, ce qui compliquait encore plus la tâche…

L’arrêt soudain de son cheval le ramena dans le présent. Sans qu’il s’en rende compte, ils étaient arrivés devant l’auberge, et déjà un palefrenier venait s’occuper de leurs chevaux. Edwin descendit de selle, s’étira longuement et entra dans l’établissement. Comme il s’y attendait, l’endroit était bondé. Alors qu’une douce odeur de viande flottait dans l’atmosphère, il pouvait contempler de nombreux clients qui mangeaient, buvaient et plaisanter, noyant la salle dans un brouhaha presque assourdissant. Faisant signe à la mercenaire, il se faufila à travers les tables pour se rendre au comptoir. Le patron, un homme à l’apparence simple et stupide, lui lança un regard interrogateur en guise de Salut.

-Faites nous préparer une chambre avec deux lits, nous venons de loin. Nous voulons aussi manger.

Le petit homme acquiesça avec maladresse et s’empressa de distribuer ses instructions à ses employés, enjoignant poliment les deux guerriers à rejoindre une table non loin. Edwin fit un geste nonchalant en direction du patron, qui comprit le message et s’éclipsa. Ce ne fut que lorsqu’il disparut dans ses cuisines que le tueur glacé alla s’asseoir sur une chaise en bois.

- Venons-en à notre affaire, si vous le voulez bien. Avez-vous une idée quelconque pour nous permettre de réaliser notre travail le plus rapidement possible ? J’ai beau avoir séjourné dans les environs quelques fois, je ne me suis jamais rendu dans cette partie de la ville.

La question pouvait paraître polie mais il n’en était rien. Edwin restait le plus évasif possible. En effet, il ne tenait pas à ce qu’un espion n’intercepte leur dire, mieux valait donc prendre quelques précautions. Si les rebelles avait bel et bien réussi à étendre leur zone d’influence dans Boelan, une autre chose était sur, certains d’entre eux devaient se trouver ici…

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-Je connais une auberge pas très loin, suivez moi.

Hmpf.. Elle le suit sans rien dire.. Sur un chemin tortueux.. Dana avait toujours suit cette même route.. Une route qu'elle s'était tracée en jurant la vengeance de son pire ennemi.. Ce chemin qu'elle suivait en rependant la voix de dieu à travers les contré de Feleth.. Où elle passait, elle laisser sa marque, sa fois.. Dana se perdait doucement de ses pensées alors que son cheval suivait celui d'Edwin..

- .. Vouloir écarter de sa route toute souffrance, signifie se soustraire à une part essentielle de la vie humaine..

Pourquoi ?.. Pourquoi murmura t-elle c'est mots.. Ils étaient sortis d'entre ses lèvres dans un souffle.. Peut-être que cette phrase c'était Dieu qui lui avait envoyé.. C'est ce qu'elle avait voulus à une époque, celle qui était la plus sombre de sa vie.. Elle avait voulu se retirer du monde.. Se retirer sa vie pour éviter les souffrances que lui faisait enduré le destin.. Comme le dis cette phrase.. Se soustraire à une part essentielle de la vie humaine.. Etant simplement de s'ôter cette vie.. Important pour tout humain.. Sans elle ils ne sont rien.. Enfin bon.. Passons, ce n'était pas l'heure de pensée au sens de la vie ou autre.. Elle suivait Edwin toujours un peu perdu dans ses pensées brumeuses..

La route serpentait sous les sabot de leurs chevaux.. Le temps passait.. Le soleil traçait doucement sa route dans le ciel.. Une auberge se dessinait au loin.. Dana était déjà passé par là.. Jadis.. Elle s'en souvenait.. Cela devait faire.. Trois-quatre ans, tout au plus. Ses recherches sur Marius l'avait mené ici.. Un soir d'automne.. Le vent soufflait, les feuilles aux couleurs doré tombait des arbres balayait par le souffle puissant du vent.. Elle était arrivée comme une fleur.. Et directement elle avait été reçu par des non-désiré.. Elle avait eu de la chance se jours là.. Ils étaient trois, trois vampires, assez stupide ils faillaient le reconnaître.. Ils lui avaient tendus un piège, une embuscade.. Qui qu'ils auraient été mieux organisé aurait réussi et aujourd'hui la sainte vampirique n'aurait pas été là.

C'est stupide.. Mais ils se disputaient simplement pour savoir qui allait mettre fin au jour d'une O'Hara.. A force de baisser la garde, de se disputer entre "collègues", ils avaient fini par se faire.. Réduire en poussière par la messagère. Aussi facilement qu'on écrase une fourmi avec le pied. Et dans cette auberge elle avait été.. Blessé, parce qu'un combat laisse toujours des traces.. Est-ce qu'ils la reconnaîtrons ?.. Possible.. Elle avait depuis le temps coupé ses longs cheveux.. Enfin bon.. Peut-importe.. Ils entrèrent, quelques regards les observaient.. Dana était sûre d'avoir reconnu l'aubergiste.. Toujours le même aux fils des années.. Edwin fit signe à Dana de le suivre.. Ils se faufilaient à travers les tables, les gens pour arriver devant le comptoir.. Même pas un bonjour, ni de bienvenue dans notre auberge.. Rien du tout.. Simplement un regard qui demandait simplement ce qu'ils venaient faire ici.. Peut-être que les étrangers n'étaient pas trop appréciés dans ce coin reculé ?..

-Faites nous préparer une chambre avec deux lits, nous venons de loin. Nous voulons aussi manger.

Hum.. Un petit sourire en coin.. Personne ne semblait avoir reconnu la demi-vampire et encore heureux.. Elle avait foutu un sacré bordel au sein même de l'auberge en envoyant un des vampires qui l'avait attaqué à travers un mur de l'auberge.. D'ailleurs ce mur.. Celui juste à coter de la porte, sur la droite.. On pouvait encore voir la différence de couleur des planches rajouté là, où le vampire avait tout défoncé.. Cela fit rire intérieurement la sainte vampirique.. Le bon vieux temps... Mais trêve de rêvasse.. Dana suit son acolyte du moment pour s'asseoir sur une chaise de bois face à lui.

- Venons-en à notre affaire, si vous le voulez bien. Avez-vous une idée quelconque pour nous permettre de réaliser notre travail le plus rapidement possible ? J'ai beau avoir séjourné dans les environs quelques fois, je ne me suis jamais rendu dans cette partie de la ville.

Hum.. Dana croisa ses bras sous sa poitrine, s'enfonçant au fond de la chaise de bois.. Elle regarda un moment le toit.. enfin au-dessus d'elle, les lattes du planché qui grinçait sous le passage des gens qui étaient juste au-dessus d'eux.. Puis elle posa ses yeux rouges sur la cape blanche.

- Hum.. Je suis venue ici, il y a plusieurs années.. Le mieux serait qu'on fasse un repérage des lieux.. Savoir combien d'hommes, savoir comment ils entrent et sortent.. Mais, je pense que nous pourrons nous faufiler..
Elle dévisagea la cape blanche..

- On pourrais facilement nous prendre pour ce que nous ne sommes pas.. Je pense que entrer sera un jeu d'enfant.. Mais pour sortir..

Dana ne parlait pas fort.. Elle parlait d'une voix assez faible à dire vrai, mais assez fort pour que seul Edwin puisse entende, de plus le brouhaha qui résonnait dans l'auberge cachée bien leurs paroles d'oreilles indiscrète. Elle eut un rictus en coin..

- Nous pouvons toujours improviser.. L'imprévisible c'est tellement.. Excitant haha.. Enfin, si vraiment on ne trouve pas un bon plan, on n'aura que ça à faire.

Elle posa ses coudes sur la table et mis ses mains sous son mentons.

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