''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 La libération [public]

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Luyak Salamya



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Luyak Salamya
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Race : Haut Elfe-Démon Commun
Classe : Guerrier Mage
Métier : Alchimiste
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La libération [public] _
MessageSujet: La libération [public]   La libération [public] EmptyMar 26 Juil 2011 - 23:15

Luyak connaissait la nouvelle ville fondée par lui même et Meryle, le Trenou, ville renommée Adiryl du milieu. Luyak avait longtemps observé ce village, il avait entendu dire qu'une créature se repentait des habitants qui s'éloignaient du village, l'ange avait donc décidé de monter son enquête et de partir à la recherche du démon sans se montrer aux habitants. Après une traque rapide il tomba sur Meryle. Il avait vu en elle, au plus profond de son malêtre un besoin d'être quelqu'un, quelqu'un de bien, quelqu'un d'utile, quelqu'un sur qui on peut compter. Luyak s'était présenté avec Meryle au Trenou, autoproclamé sauveurs et chefs du village, renommé Adiryl du milieu, serviteur d'un dieu inventé "Salamya". Il y avait laissé à sa tête la vampire lui promettant de revenir au plus vite, mais Luyak avait mis presque un an jusqu'à aujourd'hui à revenir avec l'arme, "la pierre de lumière", une arme capable de calciner des vampires exposés à sa puissance l'espace d'une seconde. Cette nouvelle allait attirer du monde et faire de ce village une grande ville de bonheur, de paix et de sécurité, c'était du moins ce qu'il souhaitait le plus. Il fallait éviter que Kaul apprenne son existence, et c'était pas gagné.

L'ange voulut apparaitre de sa faille au niveau du clocher d'un village voisin d'Adiryl nommé Arga, il se loupa un peu et se trouva à une dizaine de mètres au dessus d'une maisonnette un peu décalée mais bien plus bas. L'ange mis pieds sur le toit sans bruit, son épée apparut dans sa main lui permettant d'être soutenu par le vent.

Le jour se levait, les habitants semblaient levés depuis longtemps, ils courraient dans tous les sens. Dans un coin de la ville de la fumée rejoignait le ciel gris, en contrebas devant la place de la ville deux êtres étaient attachés genoux à terres surveillés par trois gardes. Il y avait des soldats partout, des hommes en arme, des gens qui criaient, des cadavres couchés sur la place eux aussi recouverts de linges blancs, Luyak se posait beaucoup de questions, il ne comprenait pas, il ferma les yeux et écouta.
-Ils sont partis! -Rassemblez les blessés! -Ce soir nous partons, je ne reste pas un jour de plus!

Luyak ouvrit les yeux.
"Que se passe-t-il ici? Pourquoi n'ont ils pas rejoins Adiryl? "

Des soldats faisaient des rondes, un homme hurla.
-Le jour se lève, ces vampires vont bruler, nous sommes sans danger! -Jusqu'à ce soir, répondit une femme, je m'en vais avec mes enfants!

L'une des deux créatures se mit à bruler, les gens applaudirent et s'arrêtèrent immédiatement en arc de cercle devant le deuxième prisonnier intact.
-Il ne meurt pas au soleil, c'est un démon. Ils nous envoient maintenant des démons, nous sommes perdus! La femme qui hurlait ces mots tomba à genoux en pleure, la populace était déconfite.


Dernière édition par Luyak Salamya le Ven 29 Juil 2011 - 1:37, édité 6 fois
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Shaquîlah Dresdeïorth



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Shaquîlah Dresdeïorth
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Race : Demi-Démon Commun
Classe : Sorcier combattant
Messages : 9


La libération [public] _
MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyMer 27 Juil 2011 - 1:49

- Glissant comme un chasseur vipérin, d'une ombre à une autre, à l'abri des regards, l'Obsidien progressait. Suivant un cortège d'Impies, depuis des lieues, il empruntait ses correspondances jusqu'à une destination encore inconnue. Ce qui l'avait amené ici ? L'intérêt, ni plus, ni moins. Voir des Bleusailles Abyssales extirpées aux profondeurs du Vein n'indiquait rien de bon. Surtout en Meute. Ce n'est donc pas dans une Campagne qu'il s'était lancé, non, il pistait et balisait ses confrères. Au mieux, un massacre avait été ordonné par les Sphères supérieures, au pire, ces chiens étaient en exil.
S'étirant dans les projections longilignes des arbres, enlacé par les ténèbres, le Sang-mêlé vit bientôt la plaine se raviner. La friche disparaître. Au pieds de la butte qu'il venait de gravir, une constellation de points vacillants marquait l'emplacement d'un Village ? Ce clapier à bouseux méritait surtout le titre de lieu-dit. Il semblait y avoir de l'agitation, les lointaines clameurs et les mouvements des torches, faisaient pencher le bon versant de la balance : La théorie de "l'assainissement par le sang" prenait tout son sens. Le voile d'ombre lui quittait lentement la voûte, l'Astre diurne menaçait de s'extirper à la terre, à tout moment. Que pouvait-il faire, si ce n'est se rapprocher pour satisfaire sa curiosité malsaine ?

L'un des membres de la Garnison venait de se tourner vers l'une des plus hautes bâtisses du village, celle qui bordait un beffroi encore fumant. Il devait sans doute se persuader qu'il n'avait pas vu une ombre humanoïde se déplacer à quatre pattes sur un support pentu, avec une agilité sauvage et une rapidité surnaturelle. Transi de terreur, il devait se mentir à lui même en se disant qu'il n'avait pas perçu deux globes laiteux et luisants, réfléchir les lueurs blafardes de la lune gibbeuse ... Mourante. Toujours est-il, que ses mensonges n'étaient pas suffisants pour faire taire ses doutes. Il risquait de trahir la position du Traqueur, de l'impliquer dans cette mascarade ...

A peine se tourna-t-il en direction des patrouilles, qu'une ombre serpentine vint s'enrouler à la chair basanée de son cou. Seul un râle gras s'échappa de sa bouche tordue par l'horreur et la douleur, bientôt suivi par un gargouillis, qui laissa fuser de ses lèvres entrouvertes, une salve de liquide carmin. Ses iris s'occultèrent dans ses cavités orbitales, pour ne laisser qu'un blanc terne décorer ses mirettes. Son corps tomba mollement avant d'être trainé au sol par cet appendice informe et irrégulier. La torche qu'il tenait alors au creux de sa main venait de chuter au sol et de s'éteindre ... Presque en même temps que son porteur qui avait désormais pour linceul, la tiédeur puante qu'une charrette de compost. Utile pour dissimuler un cadavre.

Shaquîlah observait donc la suite des événements, dissimulé et enlacé par l'ombre d'une cahute faiblement éclairée qu'il venait d'occuper. Quelques portes avaient été tirées de leurs gonds durant la "petite bataille" rurale qui avait eu lieu. Il ne lui restait plus qu'à savoir si il allait prendre parti et agir dans cette affaire. Il lui fallait aussi trouver ses "Intérêts et évaluer ses éventuels adversaires. Aussi était-il préférable qu'il ne se manifeste pas ... Tout de suite. -
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Pourrie Morteury



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Pourrie Morteury
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Race : Vampire
Classe : Rôdeur
Métier : Au service d'Arphoss
Messages : 149

Fiche de Personnage : Ma Fiche


La libération [public] _
MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyMer 27 Juil 2011 - 3:05

Le jour se levait. Alors qu'elle aurait du, en bonne vampire, aller se terrer quelque part comme un insecte pour échapper aux rayons du soleil, la Morteury en avait décidé autrement... Des rumeurs circulaient sur un village perdu quelque part sur les plateaux de lune, des rumeurs qui prenaient de plus en plus d'ampleur. Les vampires préparaient un massacre, cette nuit. Ils en avaient parlés, s'étaient soufflé le mot à l'oreille, en avaient ri. Cette étiquette de village harmonieux vivant dans la paix renforçait le sadisme de certains, aiguisait la curiosité des autres, stimulaient la faim des plus gourmands.

Que faisait la Pourrie aussitôt en plein jour? Elle imitait bon nombre de vampires impatients. Mais surtout, elle avait faim. Atrocement faim. Trop paresseuse pour aller chasser elle s'était réfugiée deux jours plus tôt dans un manoir abandonné, qui ressemblait plus à une ruine qu'à une demeure. Une sorte de squatte pour vampires malfamé ; certains vampires s'essayaient à boire le sang de leur confrères, les vols étaient fréquents. Eurybie adorait cet endroit, elle adorait l'effet qu'il lui faisait. Elle aimait regarder cette déchéance en face. Des restes de peau pourrissaient tranquillement, des tâches de sang se multipliaient sur les murs. Elle était restée là, tapit dans l'ombre, ses prunelles illuminées ou fermées. L'endroit était répugnant au possible, effrayant par les sadique qui le parcouraient et pourtant la jeune femme ne s'était jamais autant sentie sereine. Là, où jamais personne ne l'aurait jugée pour ses atrocités. Elle se purifiait.

Mais un vampire se doit de boire du sang frai. Des lésions violâtres étaient apparues sur sa peau cadavérique, comme des hématomes. Elle s'affaiblissait, ses cernes se marquaient. Et pendant un moment elle cru vouloir de se laisser mourir en paix, loin de tout ce qu'elle haïssait, à l'abri dans son caveau. Mais l'odeur du sang frai la fit se lever ce matin, comme un fantôme. Alors que les corps morts qui gisaient par terre la narguaient, elle n'en pouvait plus de rester assise et d'observer le monde qui courrait à sa perte ; elle sortit de son château lugubre bien que le ciel était déjà clair. Eurybie avait retrouvé son appétit... Elle avait attrapé un rat fuyard avant de le vider et de le jeter à terre. Pathétique? La Pourrie n'envisageait pas cette notion, elle n'était pas assez naïve pour s'offrir un masque de fierté. Il n'y avait rien de fier en elle, elle en avait conscience, et c'était bien de ça qu'elle se vantait. Joli paradoxe.

Elle avait marché près d'une heure avant d'enfin trouver cette place, arrivant comme une conquérante. Elle était un fantôme, peut être un squelette. Ses pommettes saillantes faisaient ressortir ses joues creuses, ses yeux livides contrastaient avec des cernes maladives ; elle ne pensait plus rationnellement, trop affaiblie il lui fallait absolument du sang pour résister au soleil un tant soit peu. La morte s'appuyait un peu à tout ce qu'elle trouvait pour rester debout ; un arbre, le mur d'une baraque. Bientôt elle fut trop surprise pour s'en réjouir : la place était aussi peuplée qu'en temps de fête. Prônant la discrétion, elle n'aimait pas ça. Il y avait de tout, des démons et des vampires ; elle le voyait à leur attitude qui témoignait une certaine souffrance physique due aux rayons solaires. Certains vampires de pure souche n'avaient pas supportés la lumière et n'étaient plus que poussière. Sauf qu'apparemment, le village était en temps de crise... Des gens couraient ça et là, fuyant, se démenant pour rester en vie. La vampire observait le spectacle quant une femme sulfureuse vint à ses côtés, le sourire narquois et le ton moqueur, la reluquant :

- Tiens, tiens, tiens la Pourrie! Ça faisait longtemps qu'on t'avait plus vue dans le coin... Tu es resplendissante, il faudra que tu me dises où tu vas chercher ta nourriture ; je n'aimerais pas finir comme toi...

Les lèvres de la Morteury s'étirèrent spontanément faisant apparaître ses canines bien rangées. Elle expira avant de murmurer dans un souffle satisfait, continuant de fixer l'horizon :

- Toujours aussi acerbe Katherina, j'adore ça... Je n'ai pas mangé depuis une éternité.

Elle ne du pas s'étaler que la divine vampire l'entraîna avec elle, une main complice sur ses épaules... Il était bon d'être chez soi.
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Luyak Salamya



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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyMer 27 Juil 2011 - 20:12

Luyak restait perché sur son toit, ça faisait bientôt une trentaine de minutes qu'il était immobile à scruter la place et personne ne l'avait remarqué. Les soldats se demandaient que faire du démon restant, à l'apparence humaine et la peau mauve, de longs cheveux bruns trempés de sang recouvraient son visage. On entendait des hurlements à plusieurs endroits, des blessés surement agonisant, des femmes en pleure couchés sur les corps, refusant qu'on les touche. Les carrioles étaient de sortie, beaucoup de villageois s'apprêtaient à fuir, et l'ange lui, il restait là, impossible de décrire ce qu'il ressentait à ce moment là: Un mélange de tristesse, de culpabilité, de haine, de désir de vengeance, et pourtant il se refusait à les extérioriser, c'est surement ça qu'il attendait, retrouver son sang froid pour intervenir, retenir ses larmes, rester insensibles aux émotions pour préserver ses objectifs avec neutralité.

Une voix aigüe retentit derrière lui:
-Vous êtes monsieur l'ange?

Luyak se retourna immédiatement, un petit garçon se tenait sur les tuiles à deux doigts de glisser et de chuter au sol, l'elf fit quelques pas pour lui tenir la main.
-Ma maman m'a dit qu'un homme blanc reviendrait nous aider, est-ce vous?

Luyak plongeait son regard voilé dans les yeux bleus rougis de larmes du petit garçon blond, d'une pâleur mais d'une innocence déconcertante, il lui était impossible de répondre, ses propre larmes commençaient à border les yeux de Luyak, le gamin restait lui aussi immobile, ne bougeant son regard que sur le linge blanc recouvrant la totalité du corps du guerrier.
-Comment es-tu monté là?

L'enfant sourit en montrant une échelle posée contre le toit.
-Je vous ai vu! Vous êtes bien l'ange?

Le guerrier du vent caressa la joue de l'enfant ne pouvant répondre à la question, incapable d'endosser l'armure du héros pour le moment.
-Meryle, tu la connais?
-La vampire d'Adyril? Oui je la connais, c'est notre maître! Nous devons la rejoindre bientôt!

Un soulagement provenant du plus profond de lui même gagna la totalité de son corps.
-L'ange, c'est véritablement elle! Elle a combattu des choses bien plus horrible que j'aurai à le faire!

Luyak plaqua le petit contre lui épée en main et sauta pour se poser délicatement au sol avec une violente bourrasque pour le soutenir. Il posa l'enfant à terre sous les yeux des passant qui se posèrent immédiatement des questions, le guerrier fit disparaître son arme. L'elf décrocha son sac à dos de cuir blanc et y plongea la main genou à terre.
-Comment te nommes tu?
-Hafli messire! J'ai huit ans!

Luyak sourit.
-Tu es un garçon très courageux, sache qu'il n'y a pas besoin d'être un ange pour être un héros, c'est dans le cœur que tout se passe, dans le cœur et l'esprit, lui dit il en plaquant sa main contre le poitrail du bambin. De la gauche il posa délicatement au sol à plusieurs reprises des fioles rouges et bleues. Tu vas apporter aux blessés graves une fioles rouge, tu vas distribuer aux guerriers fatigués une fiole bleue.

Une femme accourut et s'accrocha au bras de l'ange de tout son corps.
-Vous êtes revenu, je le savais, bénis sois les dieux. L'elf se redressa sans lâcher le petit du regard en posant sa main libre sur sa tête avec affection.

-Vas y mon enfant, les gens ont besoin de toi. Sur ces mots les villageois se massèrent près de lui, la joie et l'espoir se lurent sur leurs visages, bientôt la foule l'entoura. L'ange se tourna sur la femme pleurant sur son bras. Nous ne nous laisserons pas faire, je suis revenu et je suis convaincu que moi et Meryle vaincrons les lâches.

Luyak détacha la dame délicatement, pris la dernière fiole de soin de son baluchon et la rangea dans sa botte avant de remettre son sac à dos. Il prit la main de celle ci et lui chuchota:
-Venez! Elle le regarda épatée et le suivit. L'ange leva la voix. Venez!

L'elf traversa la foule en direction de l'entrée du village face à la forêt, les hommes femmes et enfants emboitèrent doucement le pas, Luyak tendit la main à une petite fille en pleure près de sa mère couchée sur le corps d'un homme, elle hésita mais y alla. Arrivé devant le poste de guet, il s'arrêta, ils s'arrêtèrent alors tous, face au bois abritant la masse d’ennemis. Un long silence, Le guerrier pris son souffle et murmura.
-Nous n'avons pas peur! Il relança un peu plus fort, les gens près de lui le fixèrent étonnés. L'ange répéta à nouveau mais toujours plus fort, jusqu'à crier.
-Nous n'avons pas peur! La femme à sa droite reprit encore plus fort.
-Nous n'avons pas peur.
Un soldat sur une muraille hurla:
-Nous n'avons pas peur!
La foule se mit à scander cette phrase avec toute la haine de leur cœur, Luyak se tourna vers la petite fille qui ne devait avoir que cinq ans:
-Nous n'avons pas peur!
Celle ci murmura:
-Nous n'avons pas peur.

Luyak lâcha les deux mains sous les cris de rage et fit une dizaine de pas devant la foule le regard vers l'adversaire tapis dans l'ombre, il s'agenouilla en retirant son sac, il y retira un objet emballé dans du tissus blanc qu'il libéra lentement toujours sous les hurlements et les armes levées. Il posa une pierre jaune en se plaquant presque contre le sol, comme si ce geste faisait parti d'un rituel, lentement et surement. Il pris son baluchon en se redressant et le jeta derrière lui en reculant et fit signe aux humains de se taire.

Il laissa un long silence sous le regard du village remonté prêt à se battre et remplit de courage.
-Vampires! Démons! Qui que vous soyez! Ce matin nous avons tous apprit une chose, ce matin nous avons tous comprit une chose, ce matin vous nous avez tous grandi.

Luyak faisait des allez retour de droite à gauche à cinq mètres de la pierre.
-J'ai promis à ces braves gens la délivrance, la paix et le bonheur. J'ai promis une arme capable de leur offrir cela. J'ai lu dans leurs regard la bonté, l'innocence, le courage.

Un silence.
-Mais aussi l'amour! Mais j'ai surtout vu dans leur regard la possibilité de croire, une chose que vous, vous ne connaitrez jamais. Ils ont cru en moi et moi j'ai cru en eux. Le résultat est là, c'est ensemble que nous vous présentons l'arme qui nous assurera notre liberté.

Luyak cacha derrière son voile un sourire de fierté.
-Je pensais que c'était cette pierre qui nous l'assurerait, mais ce matin, nous en sommes tous sûrs, ce sont les qualités qui font de nous ce que nous sommes qui nous permettront de repousser ceux qui veulent détruire ce en quoi nous croyons.

Luyak se tourna vers la foule.
-Regardez les!

Il fit à nouveau volte face à l'ennemi et gonfla ses poumons de tout l'air possible.
-Regardez nous! Nous n'avons pas peur!

La foule derrière lui se remit de plus belle à crier brandissant les armes.
-Regardez nous! Osez regarder. Vous ne serez jamais comme nous et c'est pour ça que vous échouerez!


Luyak venait de cracher son venin, il était prêt, ils étaient prêts.


Dernière édition par Luyak Salamya le Ven 29 Juil 2011 - 1:39, édité 2 fois
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Shaquîlah Dresdeïorth



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Shaquîlah Dresdeïorth
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MessageSujet: ;   La libération [public] EmptyMer 27 Juil 2011 - 23:19

- Jamais ne s'était joué, sous l'œil désœuvré de l'Impie, une scénette aussi grotesque et pompeuse. Oscillant entre le simulacre de bataille rangée et quelques feulements de chats apeurés, qui tentaient de rugir comme des Lions, les échanges ne transpiraient guère la pertinence. Ces inférieurs étaient décidément des pousse-au-crime. Témoin silencieux de cette "chaîne de l'espoir", l'Obsidien leva les yeux au ciel. Supposément à dire vrai, car l'inexistence de pupilles et d'iris sur ses billes marbrées, ne suffisait, de toute évidence pas, à exalter et exprimer toute son exaspération. C'était si fade, si mauvais ... Si humain ? Faible somme toute. Et qui avaient-ils pour Guide spirituel ? Cette étron tout droit tombé des Royaumes du dessus ? Cache-misère immaculé au vent, la patte gauche affairée sur une latte de métal scintillant ... -

" Nous n'avons pas peur ! "

* Quelle pitié ... Vos artères sont plus larges que les dallages d'une cité et vos cœurs frôlent l'implosion. *

- Il était grand temps que les choses rentrent dans l'ordre. Et la provocation commençait par la libération d'un prisonnier de guerre. Le seul. Le Fils de Quephaa n'était pas adepte des élans fraternels, il n'était pas plus Patriote. Non. Il venait juste de trouver la faille dans le "Camp" adverse, pour ré-organiser les rangs et de souiller les bottes du Grand Sauveur et cela valait à son sens, toutes les victoires du monde. Il avait pris sa décision et son ouvrage macabre allait être guidé par et pour les besoins du Vein.
Un jeune garçon 'prodige', source de tous les espoirs, relâcha bien vite son emprise sur la 'Panoplie de cataplasmes et autres potions', qui lui avaient étés confiés. Le heurt du verre laissa la terre boire les précieux liquides dans un éclat spongieux. Le jeune "Hafli" terrorisé était à présent affublé d'un collier de chair organique noirâtre ... Veiné d'éclats jaspés. Dardé d'arêtes tranchantes. Enfermé dans cet étau d'épines, il s'immobilisa pour regarder l'Elfe d'un air implorant. Shaquîlah s'était arraché à son baldaquin obombreux pour venir juste derrière le moutard, posant ses mains aux doigts osseux et démesurés, sur les frêles épaules de cette demi-portion, alors que son appendice tentaculaire, menaçait de broyer les cervicales du bambin, crayeuses pour sa poigne.-


" T-t-t-t. Vous m'excuserez de ne pas être convaincu par vos talents d'acteurs. Ni par les appétences de votre 'Orateur' à plumes. Je trouve les bases de cette aire de jeu ... Pour le moins ... Inéquitables ? "

- Resserrant quelque peu, son emprise tentaculaire sur l'enfant, il porta sa garantie à témoigner de l'agonie et du trépas douloureux, qui découleraient d'une 'tentative d'acte héroïque". Oui, l'heure était aux négociations, un échange courtois et précieux, précédant un massacre épique. Il ne tenait qu'au Blandinet de réfléchir et d'estimer la vie de ce gamin. Mais les chances de survie pour l'enfant, étaient maigres. Le Traqueur alors, tâcha d'ouvrir les "Hostilités" :

" Une vie ... Contre une autre. Le marché me semble honnête, vous relâchez mon élément, je vous rends votre ... suppôt larvaire. Suite de quoi vous honorerez vos déchus, soignerez vos poids morts et cette nuit nous reviendrons vous faucher et abréger les souffrances de vos blessés ... La routine somme toute. Décidez vous rapidement, je ne sais pas combien de temps cette chose fragile, pourra garder sa respiration coupée ... "
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Tyrias Marchemonde



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Tyrias Marchemonde
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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyJeu 28 Juil 2011 - 0:37

Tyrias était placé sur une petite élévation dans la plaine, déserte, a plusieurs centaines de pied de l’arbre le plus proche, cette colline offrait un point de vue dégagé mais aussi découvert a la vue de n’importe quel passant a plusieurs lieu a la ronde.
Le soleil commençait à se lever blanchissant l’horizon de sa lueur blafarde, lentement les étoiles cédaient leur place a cette pale lumière blanche.
Il avait été attiré ici par cette odeur si caractéristique qui se dégage des champs de batailles avant le début des Hostilités, déjà de petites escarmouches avaient peuplées la nuit de cris de douleur, des assassins sans doute…
Tyrias ne s’en préoccupait pas, il attendrait que la bataille vienne a lui, ou plutôt au village qui se trouvait a environ trois cent pieds plus bas, les villageois s’affairaient, il les entendait qui se hélaient, visiblement ils n’avaient plus peur des démons et autres monstres qui allaient bientôt fondre sur eux.
Détachant son attention du village, il posât ses affaires sur un rocher, se débarrassant de son épée et de son arbalète, il plongeât sa une main dans son sac et en extirpât un vieux livre de cuir craquelé et brulé par les ans, c’était plus par habitude que par nécessité, car il connaissait tout ces sorts par cœur depuis plusieurs siècles.


Il marchât quelques instants sur la colline, cherchant l’endroit avec la meilleure vue, il voulait voir le champ de mort dans sa totalité, après quelques minutes de recherche, il parût trouver un endroit lui convenant, d’ici ses carreaux couvriraient une large part de la mêlée.
Paraissant satisfait de sa position il traçât du bout de sa botte un cercle dans la terre, et retournât a son sac, il en sortit trois grosses fioles remplies d’un liquide écarlate, et s’en revint au cercle.
Durant plusieurs minutes il grattât le trait du cercle, l’approfondissant et l’élargissant jusqu'à atteindre cinq centimètre de large sur trois de profondeur.
Il débouchât alors les trois fioles et les versât dans son cercle, leur contenu emplit rapidement la petite tranchée de sa funeste couleur.
Il jetât les récipients désormais inutiles, et entreprit de tracer des doigts des signes ésotériques a l’intérieur du cercle, peu a peu la faible lumière gagnait en puissance et les étoiles s’étaient complètement effacées lorsque le dernier symbole fut tracé, Tyrias quittât alors le cercle pour récupérer ses armes.
Une fois son épée a sa ceinture et son arbalète dans le dos il s’avançât jusqu’au cercle, s’immobilisant a quelques centimètres a peine de la ceinture rouge qui délimitait les enchantements.
Il prit une inspiration et libérât sur son cercle un flux de magie qui l’activât : le liquide vermillon semblât trembler quelques instants, puis briller d’une forte lueur et ce fut tout.
Tyrias pénétrât le cercle, une fois à l’intérieur il ne pourrait plus sortir sans briser l’enchantement, mais tant qu’il y restait il serait a l’abri de toute magie.
Ainsi la bataille pouvait commencer, il n’avait plus qu’à attendre.
Il sortit une flute de bois faite de plusieurs tubes de longueur croissante, et commençât à jouer, non sans humour, une très vieille marche funèbre.
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Pourrie Morteury



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Pourrie Morteury
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Métier : Au service d'Arphoss
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Fiche de Personnage : Ma Fiche


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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyJeu 28 Juil 2011 - 1:51

Musique Maestro

Katherina De Sarsianne. Un serpent voluptueux qui vous déshabillait en un simple regard, de ses yeux d'un vert artificiel. Magnifique et horrifiante... Une créature malsaine par sa beauté qui faisait parler d'elle dans toutes les contrées. C'était une sirène qui faisait de n'importe qui sa proie ; une vampire issue de la lignée même des Seïrdan. Une vampire bannie par les Seïrdan, certes, mais leur sang coulait en elle ; Eurybie en avait la certitude dès qu'elle posait les yeux sur elle.

Sa complice avait monté trois hommes là, sur une plaine non loin de la place, qui offrait une vue en plongée du spectacle. Deux seulement étaient en vie, quelques peu sonnés, ils pleuraient et priaient entre deux sanglots qu'on les laissa vivants, n'osant regarder leur confrère dont le sang s'était écoulé à même le sol, sur leurs chaussures. De Sarsienne d'un geste noble, avait tendu sa main vers eux ; elle n'avait plus faim, ils étaient à elle. Eurybie regarda les deux hommes attentivement : Katherina avait le flair, ils étaient en excellente santé et leur sang était d'une fraîcheur sans égal. Ils étaient beaux, tous les trois ; braves et jeunes. La Morteury ne se fit pas prier plus longtemps : elle déposa sa main sous le cou de l'un, prit quelques secondes pour sentir sa peau. Elle aimait retarder le plaisir ; son nez effleura la peau de ce dernier, comme une caresse, avant qu'elle dépose ses armes sur son cou. L'appétit vient en mangeant : elle se rendait compte à quel point son corps lui avait réclamé du sang depuis deux jours.

Ce fut seulement quand le troisième corps s'étala sans vie sur le sol que la Pourrie reprit contrôle d'elle-même. Relevant son visage, elle eu l'impression d'assister à sa propre renaissance ; tous ses sens étaient en éveil, aux aguets. Sa vue n'avait jamais été aussi perçante, son odorat parvenait à sentir le sang séché sur la place. Elle parvenait à sentir les sangs des vivants et des morts... Surtout des morts. Ses lésions avaient toutes disparues, ses cheveux étaient d'une blondeur éclatante mais surtout, surtout, elle n'avait jamais autant ressemblé à une humaine. Elle se redressa et observa ses grandes mains dans lesquelles elle sentait un sang plein de vie circuler... Qu'il était beau d'être vampire.

- Nous n'avons pas peur!

Qui donc cette foule pensait convaincre? Certainement elle même. Les deux vampires écoutèrent le discours de l'ange, studieusement attentives, amusées. A la fin de ses derniers mots prononcés, Katherina éclata d'un rire puissant ; elle se leva sans prêter la moindre attention à la Pourrie pour dévaler les herbes, courant vers la place avec précipitation, relevant sa longue jupe noire, dévoilant ses pieds nus. Elle ralentit quant elle arriva près de la place, surprise par le bruits du verre sur le sol qui avait résonné jusqu'aux oreilles de la Morteury : un démon apparu, là, en plein milieu de la scène. L'enfant était pâle, peu rassuré d'être étranglé. Tandis que l'homme tenait son discours, Eurybie observait la vampire noble qui jouait à un drôle de jeu ; elle avait préféré attendre que le démon finisse son discours avant de pousser un hurlement insupportable. Un hurlement perçant qui paraissait résonner et qui fit apparaître un rictus sur le visage habituellement neutre de notre Pourrie ; des plaintes se levaient de la place, les hommes hurlaient à la mort...

Quelque chose d'inimaginable se produisit ; des hommes, des femmes et des enfants présents dans la foule commencèrent à y semer le chaos. Les vampires n'avaient pas attaqués la ville de l'extérieur. En génies, ils s'étaient introduits à l'intérieur même de cet havre de paix ; ils avaient établis un plan depuis des semaines : celui de récupérer leurs terres où des parasites étaient venus les déranger. Ils réclamaient qu'on leur la rendre... Certains s'étaient fait passer pour de véritables humains ; une baraque, trois vaches et deux enfants et ainsi, ainsi ils avaient trompé le village tout entier derrière une image de conformisme qui rassurait le monde entier. Il ne fallait que ça pour être comme les humains, la discrétion et le conformisme. Le sang commença à couler tandis que notre Pourrie s'était levée à son tour pour rejoindre les siens. Elle allait pour la première fois de sa vie solitaire se battre pour une communauté. Un courage nouveau la saisissait ; celui d'être en troupe.
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Luyak Salamya



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Luyak Salamya
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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyJeu 28 Juil 2011 - 2:55

La foule s'arrêta soudainement de crier, les regards se plongeaient tous vers le centre de la ville. L'ange comprit aussitôt.
"Déjà...?"

Il se jeta sur sa pierre faisant apparaître son épée magique lui permettant de décupler la puissance du vent. Il la posa dans son sac qu'il ferma et installa sur son dos. Un saut agile et puissant, une bourrasque pour le projeter sur un toi. D'en haut il observait la scène, les humains eux étaient paniqués devant ce spectacle. Le petit Hafli était en proie à un démon qui le tenait au cou l'empêchant de respirer, la nuque prête à être brisée.
-Luyak, il veut qu'on rende le démon contre l'enfant!

L'ange avait tout de suite fait son choix.
-Démon... lâches cet enfant et nous libérons ton confrère, nous ne te ferons aucun mal, c'est un marché et je n'ai qu'une parole.

Une femme était là au milieu de la place, elle se mit soudainement à crier, même Luyak se boucha les oreilles à travers le linceul qui cachait la totalité de son corps, le visage y compris. Il comprit bien trop vite l'appel, les vampires bondissait au soleil de partout, Luyak se tourna rapidement vers le soleil.
"Fatal erreur..."

Luyak plongea son regard dans celui d'Hafli qui tendait sa main vers lui. Il observa les scènes qui se produisirent un peu partout, les vampires attaquaient les faibles, enfants, femmes, vieillards. La rage de Luyak monta nette, et ses décisions furent prises sur le champs. Un vampire bondit en direction de l'elf qui fut repoussé par une puissance venteuse au pieds de Shaquilah.
-Démon... si tu tues cet enfant, ton congénère mourra en ton nom. Si tu t'approches de lui vous mourrez tous les deux. Hafli... je suis là!

Luyak bondit de toit en toit en hurlant.
-Archer... sur les hauteurs, tout le monde sur les hauteurs! Soldats... accélérez les choses.

Luyak mit pieds à terre au milieu de la place, à deux pas de la vampire gueulante. Un petit attroupement s'approcha, Luyak observait les gens monter.
-Vous avez encore le choix de changer de côté!

Luyak les sentait prêts à bondir. Une tornade apparut autour de lui écartant les assaillant puis s'arrêta.
-Archers... Plus rien ne doit vivre en cette ville...

Il y avait encore des habitants au centre, mais il fallait faire mal et vite, les martyres ne seraient jamais oubliés. La tornade réapparut rendant toute approche impossible malgré les tentatives. Luyak stoppaient son sort pour lancer des boules d'aires très puissantes dans les ailes des vampires tentant de s'échapper en volant, la tornade reprit, Luyak s'approchait du prisonnier à quelques pas, prêt à le tuer, les créatures ne pouvaient que s'empaler dans les archers protégés par les soldats, et il ne pouvaient rester au centre prit sous les flèches. Luyak regard Shaquilah droit dans les yeux, lui ne pouvait s'en apercevoir à travers le linge blanc. Il était incapable de sauver cet enfant, prit de rage, sa tornade s'intensifia, le démon prisonnier était retenu au sol par les chaînes, les vampires projetés sur les côtés étaient mis à mort. La plupart cependant avaient remarqué des trous dans le cercle militaire, la tornade s'arrêta pour de bon.
-Soldats, à l'attaque, archers, plus personne ne s'envole!

La place fut prit d’assaut par les soldats, quelques vampires tentaient de se venger du démon, mais face à cette agilité naturelle facilitée grâce au vent, et son savoir faire guerrier, Luyak ne mettait aucun mal à terrasser les lâches. L'elf ne lachait pas le démon de vu, il était trop sûr de lui, venir les narguer en pleine ville, devant son nez, il avait encore des tours à sortir, il devait rester méfiant, près à éviter une attaque vicieuse, une petite tornade dansait autour du guerrier, prête à s'intensifier en cas de besoin. Quand aux vampires, ils avaient choisis de combattre de jour, leur stratège avait fait une belle erreur.
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Sikorsky Van Piersen



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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyJeu 28 Juil 2011 - 19:59

(j'ai demandé à plusieurs personnes si ma venue était possible, et ca n'a guère posé trop de problèmes, donc je me lance. Je supprime si cela fait trop de personnes.

pour meryle: j'ai tenté de lire le post, et j'en avais conclu que tu lancait l'attaque sur le village. Je pense qu'a force de faire trop de lyrisme, de métaphores, d'allitérations ou d'autres, on en devient incompréhensible)

Ca y est. L'attaque était lancée. D'un seul coup, sans crier gare. Plus d'une dizaine de vampires étaient sortis comme un seul "homme" et attaquaient tout ce qui bougeait, prenant les civils, ainsi que Sikorsky totalement par surprise. Une attaque en plein jour... c'était extremement risqué, mais pouvait porter ses fruits. Seulement, si le combat se prolongeait, ils allaient regretter cette témérité...

Heureusement, l'ange avait réagit vite et bien, mais il était clair qu'il n'allait pouvoir gérer la situation seul. Sikorsky, en tout cas, se doutait de la présence de ces êtres.

Après presque un siècle à arpenter le Vein, et le develloppement de ses pouvoirs, il pouvait sentir leur présence. Sans toutefois pouvoir estimer le nombre ou la proximité. Un peu comme lorsqu'on sent qu'un orage va arriver, mais sans pouvoir dire quand. Et il n'avait pu mener d'enquête. Sikorsky devait entrer dans le village discrètement, et impossible d'enquêter sans se faire repérer dans une communauté aussi réduite... il n'était pas dans une grande ville.

Quoi qu'il en soit, il n'avait rien vu venir. Et voilà qu'il était au coeur de la mélée. Il n'avait pas son armure de plates, juste une cotte de maille sous une grande robe de bure. Il n'avait aucun mal à se faire passer pour le moine qu'il était, il y a si longtemps. Dans le chaos de l'attaque, une vampire sauta sur lui, désireuse de faire de ce grand homme musclé sa première proie. Elle sauta sur son dos et allait lui dévorer le cou lorsqu'elle fut projetée au sol par la main du géant. Elle amorca un rapide geste de roulade, afin de se mettre hors de portée, mais c'était trop tard. Sa gorge fut broyée par le pied massif de l'inquisiteur, et elle mourrut dans un atroce bruit d'os brisés.

Attaquer L'Elu comme on attaque un humain était du pur suicide pour un mort-vivant. La mascarade avait assez durée. Le lieu était envahi de magie, grâce à l'ange en particulier. Sikorsky le remercia intérieurement. Il allait lui aussi être en capacité de faire étalage de ses pouvoirs. Il leva son poing vers le ciel, et ses yeux lancèrent alors des flammes bleues, tandis qu'une aura iréelle l'entourait, sa voix tonnant comme la foudre.

" CITOYENS ! VENEZ A MOI ! "

Le fracas des armes, des cris, de la foudre et du vent furent, pendant un court moment, totalement éclipsés par la voix colossale de l'Elu. En un instant, plusieurs personnes convergèrent vers Sikorsky. Ce fut aussi le cas d'un vampire. Ce dernier esquiva un grand arc de cercle décrit par le bras de l'Inquisiteur en se baissant et remonta au niveau du visage du grand homme.

" Coucou " dit-il d'un ton moqueur.

Un prodigieux coup de tête lui répondit, et il s'écrasa lamentablement au sol. Le vampire écarquilla les yeux, alors qu'il sentait une main brûlante se pencher vers lui. Comment cet humain pouvait-il être si rapide ? Dernières interrogations du mort-vivant tandis que son crâne était broyé par la poigne entourée de flammes de l'inquisiteur. Ce dernier avait soulevé le vampire, afin de montrer à la vue de tous la fragilité de ces redoutées créatures. Il le laissa choir au sol. Il répéta son appel.

" SUIVEZ MOI CITOYENS ! VENEZ EN LIEU SÛR ! "

D'autres se mirent à le suivre. Puis, Sikorsky et ses ouailles battirent en retraite. Il ne pouvait se permettre d'attendre plus longtemps que d'autres civils arrêtent de courir partout pour le suivre. Autant sauver ce qui pouvait etre sauvé. Ils s'éloignèrent de la grande-place, Sikorsky tuant un troisième vampire en l'incinérant dans un souffle de flammes blanches. Il leva son poing, dominant tout le monde de sa stature. Ils étaient arrivés dans un cul de sac. Parfait. Il ferma les yeux, et quelque instants plus tard, un dôme aux reflets dorés s'érigea au dessus d'eux. Ils étaient plus en sécurité ici que dans n'importe quel bâtiment.

" Restez ici, près de moi, et ne bougez sous aucun pretexte. "

Au loin, les bruits de la bataille se faisaient toujours entendre.


Dernière édition par Sikorsky Van Piersen le Sam 30 Juil 2011 - 1:25, édité 2 fois
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Shaquîlah Dresdeïorth



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MessageSujet: es   La libération [public] EmptyVen 29 Juil 2011 - 18:28

" Quand il sera sorti de la ville, vous aurez l'enfant ... "
- Cette affirmation mit fin aux négociations avec "Crin de platine".-

- Les rouages avaient été huilés, tout 'aurait pu' se dérouler comme prévu. Mais la mise au conditionnel de cette situation, revenait aux prouesses de la Non-vivante qui s'était amusée à jouer les Banshees. Son hurlement vrilla les tympans de l'Obsidien. Les yeux plissés et la mâchoire crispée, il hésita longuement à aplatir le gamin pour aller molester cette pauvre sotte. Pourquoi donner l'assaut quand son peuple avait la garantie de se retirer avec le Prisonnier du Veïn ? Pourquoi se lancer au front en plein jour ? Quand ses frères noctambules avaient l'occasion de se lier au Démon pour opérer de nuit ? -


" Pauvre décérébrée. Coureuse de remparts ... " - Jura-t-il.-

- Et bien évidemment, les garnisons s'activèrent sous le commandement de l'autre benêt. Shaquîlah devait reprendre les choses en main, quitte à marquer son absolutisme en écrasant ses alliés et en prenant le commandement de l'intégralité des "Cohortes" qui évoluaient chaotiquement dans cet enclos à bétail. Tendant son index vers une zone d'ombre, il déchira le voile, déforma la réalité pour ouvrir un goulet dimensionnel alors qu'a l'aide de son appendice caudal, il cloisonna le Moutard de l'autre coté. L'abandonnant aux ténèbres et à la solitude. Il s'accorda une garantie pour le moins solide, celle qu'aucune action stupide ne serait entreprise pour lui arracher ce charmant petit bambin, il était de surcroit le seul détenteur de la clé, sa disparition, somme toute, allait de pair avec celle de l'enfant.
Il s'arrangea bien évidemment pour opérer discrètement, en profitant du Chaos ambiant. Les ombres mouvantes sous les caprices de l'Astre diurne, assuraient que seul le Démon, serait en faculté, non seulement de le retrouver, mais aussi de connaitre son emplacement parmi les nombreux conduits extra-planaires.
Les autres semblaient bien trop occupés à parader comme des coqs et à s'invectiver, pour rester focalisés sur cet enlèvement.
Il se devait de marquer le focus sur sa cible, celui qu'il allait supprimer et faire taire définitivement. Le Gominé Céleste. Il vit rapidement les lignées d'Archer prendre avantages sur les cibles au sol, en contrebas. Alors que d'autres visiblement en capacité de "voler" étaient en proie aux 'attaques' de "l'Elfe". Bondissant comme un félin, le Démon amorça une charge à quatre pattes. Les quelques archers qui tentaient alors de le flécher à vue, furent balayés par son appendice caudal. Chutant au sol, détachés de leurs postes suspendus, ils redevenaient des proies faciles pour les Buveurs de sang. Il y eu une salve de tirs en cloche qui fit s’abattre sur la ville, une modeste pluie de flèches. Étant donné que le plus gros des rangs de Luyak, avait été entrainé au sol. Pour palier à cet assaut, l'Obsidien une fois encore, emprunta les conduits transitoires pour se manifester quelques pieds plus loin. Il était à présent vouté, les muscles des mollets bandés, il se trouvait au sol, dans le dos de sa cible. Rendu invisible par la pénombre, il n'attaqua cependant pas. Pas encore ... Il attendait le moment opportun. -

- Il sentait ... Il sentait que les renforts du Vein étaient proches. Des pisteurs du Royaume avaient emmené avec eux, des 'Chasseurs' expérimentés. Ce que Luyak avait prit pour une garnison d'armée, n'était en fait qu'un groupe d'éclaireurs. La vraie bataille allait très bientôt s'amorcer ... Il ne restait plus qu'à savoir quand ils allaient arriver. A supposer qu'ils ne soient pas ... Déjà présents. -
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Tyrias Marchemonde



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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptySam 30 Juil 2011 - 23:35

Tyrias admirait la confusion qui régnait désormais dans le village, les vampires s’étaient manifestés et profitaient avec une joie prédatrice de toute cette nourriture qu’étaient les humains présents.
Mais bon, arrivât ce qui devait arriver, les hommes, menés par un elfe organisèrent une résistance farouche, et parvinrent rapidement a éliminer la menace mort vivant de la place centrale.
Quelques vampires essayèrent de s’envoler, mais les archers connaissaient leur travail et bien peu parvinrent prendre les airs.
Tyrias participât de loin aux festivités, expédiant des carreaux barbelés aux vampires qui s’élevaient trop haut a son gout.

Après plusieurs instants, l’elfe décidât de détruire toute vie sur la place, y comprit les innocents.
Mais ça n’était pas terminé pour autant, les buveurs de sang s’étaient dispersés dans tout le Hameau et assouvissaient leur soif de sang sur la population.

Tyrias admirait la scène de loin, et réfléchissait.
Comment allait-il s’inclure dans la bataille ? Les vampires ou les humains… Le choix était simple, il n’avait jamais aimé les non-morts.
Mais il y avait se démon, Tyrias le fixait alors qu’il s’approchait de l’ange, il avait vraiment puissant…
Tout en se grattant les joue d’un air pensif, il le levât, son arbalète chargée sous le bras, et sortit de son cercle, pour marcher nonchalamment vers la petite bourgade.
Il sentait ses « amis » bruisser sous ses pas, il avait passé la matinée à les appeler a lui, et il disposait d’une troupe assez importante, discrète et prête à intervenir a la moindre de ses pensées.

Il approchât a pas mesurés des murs de la ville, les veilleurs avaient d’autres chats à fouetter avec tout ces monstres a l’intérieur des murs.
Personne ne vit trois des poutres de la palissade bouger d’elles mêmes, ses « amis » étaient discrets et efficaces.
Il passât dans l’interstice entre le bois, s’époussetant une fois de l’autres coté des murs, il reprit son arme et se remit à marcher en direction du centre des combats, il vit une femme fuir un vampire en tenant celle qui devait être sa fille par la main.
La créature riait aux éclats, harcelant ses victime en poussant la femme d’un coté et de l’autre, mais il fut vite lassé, il saisit la mère par les cheveux et la soulevât devant lui.
Ses crocs brillaient dans la faible lueur matinale, une lueur sauvage et affamée se peignit sur son visage.
Sans prendre la peine de viser Tyrias expédiât un carreau dans les reins du prédateur, le projectile le traversât avant d'aller se planter dans un mur, ses dentelure occasionnant des dizaines d’hémorragies internes au pauvre buveur de sang, lequel s’effondrât dans un râle, se tenant le ventre.
Tyrias s’approchât de la créature gémissante en dégainant son épée, puis il posât sa botte sur sa gorge, la lame argentée a quelques centimètres de l’œil du prédateur.
Il lui posât alors une question :


-« Tu veux vivre ? »


Sa victime mit quelques instants a répondre, instant durant lesquels il augmentât la pression sur son cou.
Le vampire parlât dans un râle, ses mots étaient difficilement compréhensibles :


-« O.. Oui, je… Je veux … Vivre… »


Tyrias arborât un splendide sourire, totalement ironique :

-« Et bien c’est fort dommage ! » Dit-il en plongeant sa lame dans l’œil du pauvre homme.

Toujours de fort bonne humeur, il rechargeât son arbalète, et reprit sa route vers le centre du Hameau.


Dernière édition par Tyrias Marchemonde le Dim 31 Juil 2011 - 2:52, édité 3 fois
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Luyak Salamya



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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyDim 31 Juil 2011 - 2:36

Luyak n'en croyait pas ses yeux. Comment avait-il fait ça?
"Il a tué Hafli!"

La puissance du vent redoubla dans un court cri de rage. Il observa les gens du village protégé par un guerrier apparemment très puissant qui faisait très bien son boulot.
-Pourquoi as-tu fait ça démon?

Son petit cyclone protecteur s'intensifiait aussi, il se tourna vers le démon retenu par les chaînes qui avait du mal à respirer convenablement avec l'air en mouvement lui fouettant le visage. Il était bourlingué obliquement dans le sens du mouvement invisible, Luyak posa son épée sur le crâne du démon.
-Pardonnes moi, je n'ai pas le choix, je suis un exemple pour ceux que je protège, je crois que ma pitié devient une faiblesse, lança-t-il à très haute voix.

Il enfonça la lame dans le sommet du crâne, le prisonnier mourut sans souffrance. Luyak fit alerté par un bruit, le vent ralentit pour qu'il comprenne ce qu'il se passait. Il se mit à courir, quelques flèches se perdaient dans son bouclier, son saut poussé par une bourrasque lui permit de voir les lieu à l'origine du vacarme. Le démon faisait chuter les archer au sol et les vampires comprirent le plan de Shaquilah, ne laissant pas le temps de réagir l'ange stoppa complètement son cyclone protecteur et hurla.
-Regroupez vous soldat, les archers derrière les fantassins!

Le film protecteur fut rappelé autour du héros, Luyak joua désormais avec les vampires qui piquait vers les cibles se relevant de leur chute a coup de bourrasque les déstabilisant, les faisant même chuter. Perché, il aperçut soudainement son adversaire principal accomplir sa mission de déstabilisation. La colère monta de plus belle, un souvenir le frappa le temps d'une seconde.

Il se projette huit ans en arrière, allant sur sa 12 ème année. Il se souvint de ce printemps au sommet de la montagne de son maître, non loin du monastère, alors qu'il n'était qu'un simple elf encore, habillé comme les autres de tissus bleus, tenue obligatoire pour les élèves des lieux censés tous maîtriser la maîtrise de l'eau à la base, Luyak avait chaque jour droit à un entrainement particulier avec Salik, son maître avant le déjeuner. les fleures profitaient de la fonte des neiges pour embellir le paysage accompagnée de toutes sorte d'herbes haute, sous le soleil, l'enseignant demandait à son élève épée en main de se protéger des attaques qui allaient suivre. Luyak un prodige en art martiaux Salik ne retenait pas ses coups, la défense du jeunot était basé sur un déplacement exceptionnel et une souplesse enviable, interdit de répliquer le petit évitait coup de poing, coup de pieds, de coude et de genoux, ne possédant pas encore la maîtrise de l'économie d’énergie Salik finit par toucher l’adolescent, le talon dans la poitrine, suivi d'une chute un mètre derrière.
-Qu'est-ce qui ne va pas Luyak? Lança l'adulte moustachu et orné d'une chevelure châtain, bien bâtit.

Se relevant camouflant la difficulté de respirer tête baissée.
-Tout va bien maître!

Salik remit un coup touchant à nouveau exactement pareil aux même conséquences.
-Rien ne va! Pourquoi?

L'enfant resta à terre plus longtemps.
-Je vois un gamin incapable de contrôler l'art que je lui enseigne, gronda Salik.

-Je vous jure maître, je retiens tout, c'est l'entrainement qui est trop poussé pour mon niveau!

-Tu es entrain de me dire que je te sous estime? Que je me suis trompé sur toi? Que tu n'es qu'un vaux rien, un profiteur, tu n'es là que pour manger et dormir, c'est ça? Ca me fait de la peine de voir ce que tu es!

L'elf se contenait, non pas de larmes mais de reproches envers l'injustice qu'il subissait.
-Maître je...

-Tais toi! Lâche! Traître! Je ne pensais pas qu'un jour tu oserais me répondre insolemment!

Profondément frustré l'elf préféra se taire afin de calmer son maître, même si hurler le démangeait.
-J'ai perdu tout ce temps avec toi, j'ai perdu six ans de ma vie à t'enseigner des choses qui en fin de compte ne te serviront jamais.

Salik enchaina un coup que Luyak sentit venir et évita, un deuxième, un troisième qu'il toucha du poing dans le visage, Luyak se releva se mordant les lèvres de colère, à peine debout Salik reprit ses enchainements, que Luyak ne parvenait plus à stopper et chuta à nouveau remplit de douleur.
-Voilà ce que tu es destiné à être Luyak, un guerrier à terre! Relèves toi!

Celui ci combattit la souffrance rongé par une colère provenant du plus profond de lui même.
-Tes parents auraient honte de toi.

Luyak avait été enlevé par cet homme sois disant parce qu'il avait vu dans son regard d'enfant de cinq ans un potentiel extraordinaire, même s'il avait appris à vivre avec et comprit que son destin serait grand, comprenant l'objectif de Salik, cet affront était celui de trop. Luyak releva le regard et se mit en position de défense.
-Alors ramenez moi chez moi!

Salik observa l'enfant gravement et attendit l'attaque de son élève, qui ne vint pas.
-Pour qu'ils voient le raté que tu es?

Des larmes coulèrent sur les joues de l'enfant.
-Vous ne m'avez jamais parlé ainsi Maître, pourquoi?

Salik attaqua soudainement, Luyak évita deux fois et chuta après un coup de genoux à l'abdomen, sonné. L'adulte observait l'enfant au sol se tordant.
-Pourquoi ne m'as-tu pas frappé Luyak?

-Vous m'avez dit de pas le faire!

-Ai-je toujours raison au point d'avoir le droit de te salir comme je viens de le faire?


-Vous frapper ne m'aurai rien apporté.


Salik se pencha le regard rempli d'affection sur lui, doté d'une grande intelligence.
-C'est au fond de ta rage, de ta colère que tu as réussit à préserver ce qui fait de toi un être exceptionnel Luyak. C'est dans la colère, la furie, cette puissance qui nous dévore les tripes que nous apprenons à nous connaître. Si tu es capable de prendre les bonnes décisions même accablé par la souffrance moral, celle qui déstabiliserai tout être, alors jamais aucun ennemi ne parviendra à te manipuler.

Salik se releva.
-Vas dans ta chambre, je vais te masser et t'apporter le déjeuner, et ce soir nous reprendrons l'entrainement!

Luyak revint à ses esprits le regard plongé dans la direction de Shaquilah.
"Regardez moi maître, où que vous soyez!"

L'ange sauta au sol accompagné de son bouclier tourbillonnant réduisant celui ci pour approcher les archers sans les éjecter.
-Armez vos arcs!

En face le démon avait fait chuté les dernier perchés, Luyak invoqua trois puissantes boules d’énergie invisibles en direction de Shaquilah, il se rendit compte que celui ci avait soudainement prit de l'ampleur, sa puissance avait augmenté, ce n'était plus les mêmes projectiles invisibles mais des boulets gagnant en rapidité.

[HRP]Pour Shaquilah et les autres.
-Je ne sais pas ce qu'il advient des trois projectiles d'air envoyés sur toi, Luyak se baisse juste après ordonnant aux six archers derrière lui de décocher, après la première salve Luyak reprends son boubou et bondit sur le toit juste à côté ordonnant le regroupement des troupes.[/HRP]
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Pourrie Morteury



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Pourrie Morteury
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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyDim 31 Juil 2011 - 20:18

Sa joie se calma quand elle vit le corps de ses confrères broyés à même le sol ; Eurybie n'avait pas atteint la place qu'elle voyait déjà le désastre et la mort qui s'emparait de tous. L'adrénaline de Katherina avait été contagieuse mais la Pourrie se remercia de ne pas l'avoir suivie dès qu'elle s'était levée. Des vampires se surélevaient, et tombaient presque aussitôt, bombardés par des boules d'airs. Un spectacle étrange se dressait devant les yeux attentifs de la Pourrie ; le sang coulait sur la place, un sang autant humain que vampirique ; des mots-vivants sautaient sur les vivants, les vivants faisaient de même. Les archers étaient puissants, trop puissants pour être vaincus. Pourquoi, ô grand pourquoi, Katherina n'avait-elle pas attendu la nuit et ses renforts?

Par curiosité, la vampire ne pu s'empêcher d'avancer vers le massacre. Par chance en revanche, elle ne ressemblait pas aux vampires après avoir vidé deux corps humains d'une traite ; elle se fondait parfaitement dans la foule, si ce n'est qu'on ne lisait pas la moindre lueur de peur dans ses yeux pâles. Enjambant des corps elle essayait de rejoindre le centre de la place quand un vampire rustique vint lui sauter au cou. Elle gémit en sentant sa peau s'arracher avant de le repousser pour lui cracher dessus comme un chat, mettant spécialement ses canines en valeurs :

- Idiot!

Sur quoi le vampire la regarda avec étonnement, avant de partir à la rechercher d'humains. Eurybie soupira, il n'était pas étonnant que leur race ait une mauvaise réputation si elle abritait des individus pareils, sa main de squelette sur son cou, elle tentait d'éviter que le sang ne la salisse trop. Les gens se battaient autour d'elle, essayant parfois de la mêler à la bataille, mais la Pourrie repoussait ces mains qui se tendaient vers elle, aussi humaines que vampiriques soient elle. Elle voulait atteindre la place, elle voulait voir cet ange avant d'aider les siens et de s'engager corps et âme à la destruction. Mais juste devant les yeux de notre vampire curieusement pacifiste en ce jour de guerre, une scène la rendit nerveuse. A moins de trois mètres d'elle un fermier frappait Katherina De Sarsianne qui se défendait lamentablement. A quel jeu jouait-elle?

Elle n'était pas faible et encore moins malade, ce vampire de plus de 300 ans ne pouvait physiquement être détruit par un pauvre fermier en rogne. Soudain, une ménagère surgit derrière elle, une pelle à la main, visant son ventre qui se transperça dans les secondes qui suivirent. Eurybie regardait la scène, incrédule ; De Sarsienne était au sol, une pelle qui lui sortait du dos. Était-ce possible? Sans attendre plus longtemps, la Pourrie s'avança vers la dépouille et retira la pelle d'un geste rapide et sec, avant de décapiter la fermière et d'arracher l'estomac de l'autre gueux d'un coup net et précis. Les deux corps tombèrent presque simultanément à terre, pendant que les tripes du paysan s'étaient poétiquement déversées à ses pieds. Pourquoi De Sarsianne était morte? La Pourrie se pencha sur son corps et le retourna : ses lèvres habituellement rouges et mûres étaient teintées d'un bleu artificiel. Katherina s'était empoisonnée, Katherina s'était suicidée ; et cette bataille était la conséquence de son suicide, elle ne voulait pas mourir dans le silence. Ou était-ce une parade pour faire croire que sa mort n'était pas volontaire?

Le visage plein de gouttelettes de sang humains, ses cheveux blonds imbibés de sang, la Pourrie regarda autour d'elle ; désarmée. Jamais une mort ne l'avait autant touchée, depuis celle de sa sœur. Elle se leva, avec sa pelle, abandonnant la dépouille de son idole dont les yeux verts d'un vert si vif étaient à jamais face au ciel. Elle vit la silhouette de l'ange entre deux altercations, direction vers laquelle elle se précipita sans aucune hésitation. Elle arriva devant lui, quant elle aperçu un boulet presque invisible qui s'approchait d'elle. Grâce à ses réflexes, elle frappa en plein dans la boule d'énergie à l'aide de sa pelle qui se brisa en deux ; elle manqua de tomber au sol et tenait fermement ses deux bouts de bois dont l'un était l'extrémité d'une pelle. Mais voilà qu'une deuxième boule translucide s'approchait d'elle à une vitesse incroyable ; elle essaya de l'arrêter avec ses armes pathétiques mais celle ci était trop puissante et la propulsa au sol.

Dans un gémissement la Pourrie fit une roulade avant de changer de direction et de se relever. L'elfe avait disparu ; la vampire le chercha du regard pendant quelques secondes avant de voir qu'il était perché au dessus d'elle, sur le toit d'une baraque, entouré d'un tourbillon peu accueillant. Il fallait qu'elle s'en approche, elle ne savait pas pourquoi, c'était instinctif ; elle devait voir de près cet homme qui se permettait de venir semer la colère chez les vampires. Elle s'approcha du bâtiment en sortant deux dagues qui étaient glissées des ses bottes noires ; elle en planta une dans le torchis, et vérifia s'il était possible de s'appuyer sur elle pour grimper jusqu'au toit. Il fallait faire vite, avant d'être repérée. Le mur n'était pas trop épais et un craquellement s'était dessiné sur ce dernier ; la Pourrie tenta le tout pour le tout. Tandis qu'elle posait le pied sur sa première dague, elle plantait violemment l'autre avant de récupérer celle du dessous pour atteindre le sommet. Des fissures ça et là lui permettaient de poser un pieds sur une surface fiable, bien que la vampire soit exténuée et que le vent tourbillonnant l'obligeait à marquer des poses de répit, observant la distance qu'elle venait de parcourir entre ses longs cheveux en bataille.

Sa main atteignit enfin le toit ; elle se hissa tout en se poussant à l'aide de la dernière dague qu'elle venait de planter. L'ange la remarqua de suite et se mit en position défensive ; la Pourrie le regarda droit dans les yeux, les cheveux aux vents. Elle s'approcha de l'ange, agile, avant de s'agenouiller à ses pieds dans une position de prière. Ses mains rougies et ouvertes à force de s'être agrippée commençaient leur renouvellement cellulaire ; le jeune homme allait bien vite comprendre qu'elle était vampire, peut être le savait-il déjà : on ne voyait pas souvent des femmes frêles capable de hisser leur propre corps. Puis elle leva son visage vers l'elfe ; le regardant avec intensité, elle voulait voir sa pitié, elle la voulait...

Elle se leva lentement, comme dans un cérémonial, tout en regardant l'elfe dont le visage pur était encadré par un bandeau blanc, rendant ses traits encore plus fins. Des larmes de sang se mirent à déferler le long de ses joues, elle ressemblait à une vierge malheureuse. Une atmosphère étrange régnait sur ce toit peu stable ; la Pourrie pleurait et l'ange n'osait pas tuer ce vampire en deuil. Elle se rapprocha de l'ange avant de coller son corps chétif au sien, pleine de désespoir, sentant son odeur si particulière et si attrayante... Ce geste si doux, si peu démoniaque de la part d'une vampire aurait attendri les barbares les plus rustres. Quel dommage que l'étreinte fut un acte de violence : Eurybie, restant collée à lui, venait de planter furtivement un couteau propre dans le ventre de Luyak.


- Tu n'es pas chez toi ici.


Dernière édition par Eurybie Pourrie le Lun 1 Aoû 2011 - 4:25, édité 3 fois
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Sikorsky Van Piersen



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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyDim 31 Juil 2011 - 22:06

" On ne peut pas rester ici ! "



Protestations, cris et affirmations. Les hommes et femmes derrière Sikorsky protestaient. L'inquisiteur sentait en eux leur peur, leur volonté de rester ici, en sécurité, et celle d'en découdre avec les vampires. Les bruits de hurlements, de combats et de massacres continuaient, des explosions de bourrasques et de foudre se faisant entendre. Le chaos lointain des combats était opressant. La Cape Blanche détailla ses protégés. Il y avait de tout. Et, à sa grande surprise, et fierté, ils étaient très nombreux, presque la moitié des personnes présentes alors sur la grande place. D'autres les rejoignaient au fur et à mesure, ayant vu Sikorsky mener ces hommes et femmes en sécurité.



" Retournons-y ! "



" NON. "



" On ne peut pas les laisser là bas ! " protesta une femme éplorée, veuve depuis plusieurs minutes.



" JE NE PEUX PAS VOUS LAISSER ICI A LEUR MERCI, ET JE REFUSE DE VOUS FAIRE RETOURNER A LA MORT ! " répondit Sikorsky.



Sa voix aurait calmé une armée. Mais pas ici. Il sentait leur terreur mélée de la fureur. Désir égoiste de survie, et désir altruiste de sauvetage. Alors qu'il allait enfoncer le clou, un cri se fit entendre.



" A l'aide ! "



Avec l'énergie du désespoir, un homme dans la fleur de l'âge courait vers eux. Du sang coulait de son dos, un de ses bras avait été arraché, et il avancait de manière erratique vers eux. Il tendit la main vers Sikorsky, avant de s'éffondrer, déchiqueté par un vampire qui lui sauta sur son dos. D'autres se mirent à le rejoindre.



" Je me disais bien que pas mal de bouffe avait disparue on ne sait ou ! " commenta un des vampires. Combien étaient-ils ? Assez pour mettre à mal l'Inquisiteur.



" Alors le grand chauve... on pensait nous priver de notre nourriture ? "



Sikorsky fit signe à la foule massée derrière lui de reculer, et ils se tassèrent dans la rue. Il demanda une arme, et on lui donna une vieille épée. Bon.



" ILS NE SONT PAS A VOUS. PARTEZ. "



Ses yeux étaient redevenus bleus, mystiques, sa voix lui donnant un aspect quasi-divin.



" Il doit être succulent... " commenta une lamiane.



" BOUFFONS LES ! " hurla le chef



Comme un seul vampire, ils foncèrent vers le martelier, qui s'avanca doucement vers eux, chantant des litanies durant sa marche.



"Dans la guerre et l'abandon!"


Des brumes se remirent à apparaître. Sans se retourner, comme ayant changé d'avis, il enjoigna la population à le suivre. Ils avancèrent avec précaution, encore dans son cercle de protection. Un vampire sauta sur Sikorsky, qui le fit percuter un mur en le repoussant de justesse.



" Sois mon bouclier et ma monture! "



De ses yeux émanait une aura bleutée, une legère odeur d'ozone emplissant l'air. Le vampire revint à la charge, échangea quelques coups avec l'Inquisiteur, avant de tomber au sol, l'épée traversant son ventre.



" Sois le châtiment ! "


Les puissants vampires percutèrent l'Elu avec force, mais furent repoussés comme des enfants, l'un d'eux hurlant, le corps en feu après que l'Inquisiteur l'ai incinéré dans une poussée de flammes blanches.



" Et je serai ton bras dans les ténèbres! "


D'autres vampires arrivaient. Sikorsky évita un coup, repoussa un deuxième, para un troisième, un quatrième le toucha au torse, il sentit le sang couler de son visage, des griffes passer son armure pour balafrer son torse. Dans un grand moulinet, il abbatit une autre des abominations. Les vampire se concentraient sur lui, ignorant pour l'instant les faibles humains. Puis, le vent se leva d'un seul coup.



" VOICI LA LUMIERE DES OMBRES, LA FORCE DES MOURANTS ET LA VENGEANCE DES TREPASSES ! "


Une lumière brûlant émanait du corps de Sikorsky, qui brillait maintenant. Comprenant le danger imminent, les vampires détalèrent, terrorisés. Plus pour la forme qu'autre chose, l'Elu libéré de ses adversaires planta avec force l'épée dans le sol, ses deux énormes mains sur le pommeau.



" ET DU VIDE NE SE RELEVERONT QUE LES PURS !! "



Une déflagration de flammes blanches, un enfer brillant se mit à émaner de Sikorsky, aveuglant les hommes massés derrière lui, escaladant les maisons, s'étendant sur des dizaines de mètres, et englobant les vampires. Un vent terrible soufflait, Sikorsky brillant de mille-feux, semblant encore plus grand que d'ordinaire. Puis, la fumée et les brumes se dissipèrent. La rue était intacte. Mais des vampires, rien ne restait, si ce n'est que quelques os épars ici ou là, et beaucoup de cendres, qui se dispersèrent dans le vent. Les hommes et femmes derrière Sikorsky restèrent pétrifiés. Certains firent quelques signes religieux, d'autres invoquaient une divinité quelconque, et certains se mirent même à s'agenouiller. Il se retourna vers eux. Peu importe si ces gens mourraient. Ils avaient raison. Il était temps pour eux de se venger, et d'honorer leurs morts.



" AVEC MOI MES FRERES. MONTREZ LEUR CE QU'EST LA HAINE, LA VENGEANCE ET LA FUREUR ! "



L'épée en main, il courut vers le champs de bataille.
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Luyak Salamya



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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyVen 5 Aoû 2011 - 20:02

Luyak fixait le démon, le combat était en faveur des humains, avec fierté ils les regardaient. Quel bataille magnifique, attristé par la mort mais heureux de voir ses protégés toucher leur but, repousser l’assaut stupide des vampires à l'aube d'une journée. Alors qu'il jubilait de la victoire, il ne vit pas le vampire monter sur le toit dans son dos. Il sentit tout de même sa présence, il se tourna et aperçut une humaine, aussitôt il atténua la puissance du vent pour pas qu'elle ne tombe du toit. Il s'avança et comprit que trop tard, il avait été piégé par un réflexe, son point faible, la bonté. La vampire le charma, il n'était plus maître de lui même. Sans difficulté, à sa merci, elle planta une dague dans son abdomen.

Luyak retrouva la maitrise de son corps, une douleur aiguë, il faillit lâcher son arme, mais il ne devait pas. Son regard caché ne lâchait pas celui de la Pourri. Luyak posa la main sur l'épaule de la vampire, le vent s'arrêta soudainement. Il aggrippa le vêtement de la démon tentant de contrôler au mieux sa douleur.
-Vous ne... me... tuerez ja...mais!

Un boulet d'air à bout portant invoqué frappa la vampire, Luyak fut projeté lui aussi ayant utilisé ce qui lui restait d'énergie, il jaillit horizontalement en direction de la place lâchant son arme, s'écrasant de tout son poids il vomit une giclée de sang qui se perdit dans son masque de tissus. Les soldats s'arrêtèrent presque, le moral sur un fil, ils fixaient l'état de l'ange. La dague toujours plantée, sonnée, il ne bougeait presque plus à la limite de l'évanouissement. Mais un ange peut toujours en cacher un autre, une faille s'ouvrit juste devant le blessé, invisible pour les êtres normaux, pourtant ce qui se passa calma les foules. Un nuage violet s'échappa de la faille et se concentra sous Luyak le levant légèrement, les vampires regardaient curieusement, le gaz ramena l'ange par la faille, celle ci se ferma au moment où les pieds du héros disparurent, l'épée de l'ange se dématérialisa.

Luyak réapparut à Adiryl, près de lui félicitée la fée était couchée, ressentant son mal, elle gémissait de douleur. Luyak reprit son courage à deux et retira la dague en hurlant en même temps que la fée qui se mourrait. Dans un dernier effort il retira la fiole qu'il avait dans la botte, enlevant tant bien que mal le bouchon de sa main droite, l'autre comprimant sa blessure, il déversa le liquide sur la plaie, retira en suant son foulard de sa bouche, et finit la mixture de soin ainsi. Il venait d'être sauvé in extrémiste, grâce à sa fée, pour la deuxième fois.

Une question trotta dans sa tête au milieu de sa grande souffrance. Comment faisait elle pour savoir quand et où il fallait intervenir?


[HRP: La bataille continue sans moi... j'interviendrai plus tard une fois soigné /HRP]
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Pourrie Morteury



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MessageSujet: Re: La libération [public]   La libération [public] EmptyMar 16 Aoû 2011 - 13:07

-Vous ne... me... tuerez ja...mais!

Eurybie ne sentit que la boule d'air puissante dans son ventre qui la projeta par dessus le toit, retombant une dizaine de mètres plus loin, tombant d'environ deux mètres. Son corps se fracassa contre le sol et elle sentit ses os mutés se fissurer, la douleur était effroyable ; elle avait subi en quelques secondes le choc puissant du pouvoir et celui de la terre dure contre son corps. Du sang s'écoulait abondement de ses lèvres qui s'étaient ouvertes au contact du sol miteux. Elle leva ses yeux vers le ciel qui était à présent d'un bleu clair qui l'angoissait. Il fallait qu'elle parte maintenant, avant que le soleil ne soit plus fort, avant qu'on ne comprenne qu'elle était l'assassin du maître des lieux.

Difficilement, elle se redressa en s'appuyant sur ses mains, ses hanches la faisait atrocement souffrir. Elle jeta un regard sur la place, voyant un gaz violet se propager autour de sa victime qui était elle aussi tombée du toit. Puis il disparu, comme ça. C'était un ange, c'était une faille. Eurybie savait qu'elle s'en prenait à quelqu'un d'important, mais elle n'imaginait pas que c'était un descendant d'Adiryl. Il allait survivre, tout ça n'avait servi à rien... Elle regarda autour d'elle ; des vampires s'agitaient, hurlaient aux autres de fuir, de rentrer au domaine, de fuir le jour, de fuir l'homme de feu. Elle regarda le point duquel s'échappaient les vampires fuyards.

Un homme géant étincelait de mille feux, brûlant la rétine de la Pourrie. Elle gémit. La lumière paraissait émaner de tout son corps. Elle s'intensifiait au fur et à mesure que les secondes passait, devenait de plus en plus importante, brûlait les vampires qui l'effleuraient. Elle fit volte face quand elle entendit des hommes courir vers elle en la pointant du doigt. Ils criaient au meurtre en brandissant des pelles cassés qui servaient de pieux, des armes métalliques et ils avaient une haine qui se sentait à trois mètres. Les vampires étaient des lâches finis, mais il existait un lien mystérieux entre les créatures de cette espèce ; ils avaient tous connus les mêmes douleurs, les mêmes pulsions, les mêmes infamies. Ils étaient tous frères. Deux vampires qui s'échappaient virent la Morteury au sol, sur laquelle fonçait une dizaine d'hommes en furie. Ils l'obligèrent à se lever, ignorant son cri de douleur. C'était comme faire marcher un humain qui venait de se faire écraser les pieds par une voiture : son renouvellement cellulaire ne fonctionnait pas à cause du soleil et son ossature avait été déboîtée. Elle sentit une source de chaleur peu rassurante dans son dos. Les deux vampires la traînèrent d'une vitesse phénoménale derrière une bâtisse. Elle leva son visage vers eux sans pouvoir comprendre cette bonté : deux jumeaux, absolument identiques.

- Il y a un homme derrière nous, il va tout faire brûler, faut vraiment qu'on fasse vite.

Pourquoi avait-elle attiré la générosité de ces deux vampires similaires? Peu importait, tant qu'on la sortait de cet enfer. Chacun des deux hommes prit un bras de la Pourrie sur son épaule, avant de se relever et d'entraîner son corps avec. Ils s'étaient mis à courir et les pieds paralysés de notre vampire effleuraient le sol, comme s'ils eu été ceux d'un pantin. Elle perdait peu à peu conscience, il faisait trop chaud, elle ne supportait plus le soleil ni la douleur. Trop de lumière. Beaucoup trop. Sa peau ne se refermait pas, son organisme était affaibli, comme celui d'un vulgaire humain. Elle se voyait livrée à ces deux étranges sauveteurs qui remontaient déjà vers les plateaux, pour fuir ce lieux dévasté.

Des dizaines et des dizaines de vampires imitaient le même geste, semblables à des rats fuyards, rejoignant le haut des collines pour fuir le village... Finalement ce n'était pas la victoire qui importait, c'était la terreur. Les vampires avaient fait comprendre à ces humains qu'ils n'étaient pas chez eux et qu'ils n'y seraient jamais. Qui pourrait vivre dans un lieu pareil avec la crainte d'être entouré par des meurtriers sanguinaires? Les pertes étaient considérables mais le combat n'était pas une défaite. Il était le commencement d'une guerre que les vampires comptaient gagner pour garder leur terres, pour garder un territoire sur lequel personne n'avait réussi à dominer jusqu'à présent.

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