''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Fiction : Dear magic...

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Fiction : Dear magic... _
MessageSujet: Fiction : Dear magic...   Fiction : Dear magic... EmptyMar 16 Aoû 2011 - 11:56


Prologue :

Asgard, résidence des anciens dieux nordiques.
Olympe, montagne sacrée des dieux grecs
Paradis, demeure du seigneur Dieu
Et encore d'autres ont occupés les esprits des hommes...

Aujourd'hui, sur Feleth, dans le royaume des hommes, de nouvelles divinités ont été créée par les humains, Solstice, Équinoxe, Fléau, Guerre, Songes, Sang, Pluie et d'autres encore ! Chacun créés par l'homme incarne l'image d'un climat, d'une action, d'un rang, d'une catastrophe.

Rendez-vous en adyril, rendez-vous dans le vein, pour anges et démons, il n'y a pas de dieux, seulement des fables servant à réconforter l'esprit craintif des créatures grises.

Mais ne sont-elle vraiment que des légendes, surement oui, chaque père, chaque mère offrant une version différente à son enfant. L'histoire principale est perdue, en cet époque de paix, Fléau, Solstice et Équinoxe ne servent plus qu'à sacrifier hommes, femmes, enfant ou animaux afin d'obtenir leurs faveurs.

Certains même, crachent sur ces histoires.

Mais toutes les légendes ne sont-elle basé sur quelque chose de vrai ? De concret ?

[ merci de ne pas poster vos commentaires qu'ils soient positifs ou négatifs, si vous avez quelque chose à me dire, c'est par mp ou sur la CB ]


Dernière édition par Erwan Daermon Do'Layde le Lun 24 Oct 2011 - 13:13, édité 5 fois
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Fiction : Dear magic... _
MessageSujet: Re: Fiction : Dear magic...   Fiction : Dear magic... EmptyMar 16 Aoû 2011 - 13:07

Chapitre 01 : les trois.

Dans un soupir de fatigue, Sam ramena le drap sur son corps nu, à côté de lui Jeanne, essoufflée, souriait béatement. Il ne put s'empêcher de l'admirer, bien qu'elle ait atteint son quarantième printemps quelques mois auparavant, sa beauté était toujours aussi immaculée, si pure... Ses yeux bleus comme le ciel fixaient le ciel avec joie, comme si ce qu'elle avait toujours désiré venait d'apparaître. Son visage si doux contrastait parfaitement avec ses longs cheveux de blés tombant avec grâce sur ses épaules. Sa peau mate était parsemée de tâches de rousseurs, un défaut mineur quand on l'observait attentivement, son corps n'était pas celui d'une enfant, sa poitrine et son fessier étaient assez bombés pour combler le plus difficile des hommes, sans pour autant lui donner un air vulgaire. Oui, aux yeux de Sam, sa femme était parfaite. Cette dernière se réfugia dans les bras de son mari avant de lever doucement la tête vers lui.

_ " Crois-tu que nous réussirons un jour à avoir un enfant cette fois ? " Demanda-t-elle doucement.

Le regard de l'homme se remplit de honte, voilà des années qu'ils étaient mariés et pourtant, lui Sam Delsock, n'avait jamais réussis à donner un fils ou une fille à sa chère et tendre épouse. Alors que son pèreet le père de son père avant lui avaient tous eu plus d'un dizaine d'enfants. Il le savait, sa semence ne donnerait jamais la vie, pourtant Jeanne continuait d'espérer, de croire en lui. Elle était si naïve. La relâchant de son étreinte, il laissa sa femme seule sur le lit, alors que lui en sortait, exposant son corps nu au vent. Il fixa le ciel dans le trou béant qui perçait le toit de la petite bâtisse dans laquelle il vivait. Et si elle tombait enceinte ? Comment pourrait-il s'occuper d'enfants alors que lui-même réussissait à peine à subvenir à ses propres besoins et ceux de sa femme.

Lentement, il s'approcha de la glace qui traînait dans la chambre et observa son corps, il n'était pas aussi bien conservé que celui de son aimée, mais l'agriculture lui avait taillé un physique d'athlète et le fait des passer des mois à ne remplir qu'un tiers de son estomac ne lui avait pas procuré la bedaine de ses confrères. Il enfila sa tenue de travail, un pantalon et une chemise de toile souple, tous les deux tachés de terre, de sang et d'autres liquides que lui-même ne reconnaissait pas.

_ " Ne t'inquiète pas " Dit-il doucement. " Je suis sur, qu'un jour, nous aurons de beaux enfants. "

Il sortit de la chambre, du salon, puis finalement de la maison, torche à la main, il avait besoin de s'exiler, de hurler son désespoirs, sa rage ! Pourquoi ? Pourquoi était-il nés le dernier ? Pourquoi n'avait-il rien hérité de son défunt père, auparavant si riche ? Pourquoi ses frères et soeurs ne lui avaient-ils pas donné ne serait-ce qu'une par de l'héritage. Mais non, lui, n'avait obtenu qu'une ferme, appartenant à sa mère qui l'aimait tellement.

Il saisit sa faux avec rage et, comme chaque nuit, il alla à son champ pour faucher ses maigres récoltes. Oui, une manière bien étrange qu'il avait de faire ceci. Mais il aimait le faire ainsi et non pendant la journée, ainsi, après chaque acte sexuelle il pouvait fuir sa femme afin de ne pas lui montrer les larmes qui coulaient sur son visage. Ne pas lui montrer la honte qu'il avait de ne pas pouvoir lui donner d'enfants.

Il n'était pas fertile et ça se voyait bien, même se récoltes ne l'étaient pas. Soudain, un cri, un autre puis un dernier, par instinct, son corps se tourna vers sa " maison ", pensant immédiatement à son épouse. Mais les hurlements ne venaient pas de là, ils étaient proches, très proches, doucement, il écarta les céréales barrant son passage. C'était de plus en plus près.

Enfin il trouva la source, ou plutôt LES sources ! Dans un panier d'osier, trois nourrissons pleuraient, surement affamés, assoiffés et apeurés. En observant bien il y avait deux garçons et une fille, ils étaient semblables en tout point, sauf peut-être un des garçons qui possédait des cheveux blonds comme les blés. Un drap enveloppait quelque chose, mais il ne l'aperçut pas...

Une fois le choc passé il saisit le panier et se dirigea chez lui avec le plus de vitesse dont il put faire preuve, enfin ! Enfin ils avaient des enfants, ils n'étaient peut-être pas les siens, mais il pourrait les élever comme tels. Et tout à coup, il s'arrêta. Chaque fruit, chaque légume, chaque céréales, tout avait poussé en l'espace de quelques minutes. Il posa son regard sur les bébés.

_ " Je ne sais pas si c'est grâce à vous, mais la joie m'emplit à l'idée de vous accueillir, même si je dois construire une nouvelle maison rien que pour vous ! "

Enfin il arriva chez lui, et là sa femme qui l'attendait, poussa un hurlement de joie à la vue du panier ainsi que de son continue.

En y repensant, ils auraient mieux fait de ne jamais trouver ces enfants...




Dernière édition par Erwan Daermon Do'Layde le Lun 22 Aoû 2011 - 0:30, édité 2 fois
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Fiction : Dear magic... _
MessageSujet: Re: Fiction : Dear magic...   Fiction : Dear magic... EmptySam 20 Aoû 2011 - 1:59



Chapitre 02 : Le premier.

Étrangement, l'enfant rigolait alors que la lame quelque peu rouillée de sa dague éventrait le pauvre renard, non ce n'était pas le genre de rire sadique qui conviendrait à la situation, plutôt quelque chose de pur. Comme si l'on venait de lui offrir un cadeau dont il avait toujours rêvé ou si on lui avait fait quelque chose de plaisant, non ça n'avait rien drôle au point d'avoir une réaction pareille, si décalée. Le sang gicla de la blessure en un torrent écarlate, venant tacher les vêtements immaculé du garçon et souiller ses longs cheveux blonds. Il semblait prendre plaisir à cela ôter une vie innocente... Sa voix était douce et prenait des éclats cristallin dans son esclaffement alors qu'il remuait les entrailles de la pauvre bête qui malheureusement s'accrochait à la vie de mieux qu'elle pouvait, ses cris d'agonies brisait le charme des éclats du petit. Enfin, il arracha la lame du corps de la bête, dans un horrible bruit de succion, avant de la planter violemment dans sa gorge, laissant encore une fois ce liquide chaud et au gout si exquis recouvrir son corps.

Pensif, il observa ses habits tachés de sang, il ne fallait surtout pas que ses parents l'aperçoivent comme ça, doucement, il ôta tout ce qui couvrait son corps et se dirigea vers le lac. Il aimait sentir le vent de l'hiver mordre sa peau nue tel des lames de couteau, il affectionnait parfaitement la douleur corporelle, non pas au point de se mutiler mais assez pour apprécier de nombreuses sensations que d'autres personnes trouvaient désagréables. Il pénétra lentement dans l'eau, elle était gelée, une tache sombre se forma peu à peu autour de lui, dissipant le fluide vital du renard. Sous lui, il put sentir chaque algue, chaque plante aquatique s'épanouir miraculeusement à chacun de ses pat, oui, depuis sa naissance il avait la capacité de faire pousser chaque végétal juste au contacte de sa peau. Un donc qui l'énervait, lui, qui aimait tant voler la vie, la donnait chaque fois qu'il effleurait de la végétation, mais c'était pourtant indispensable pour sa couverture.

Bien qu'il n'ait atteint que son douzième printemps son corps, comme ceux de son frère et de sa soeur, était déjà celui d'un adolescent, des muscles fins, mais fermes saillaient ses bras ainsi que ses jambes, il était assez grand pour son âge mais son frère le dépassait largement , ses longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules, dans un parfait contraste avec sa peau qui semblait aussi douce que la soie. La seule chose démontrant qu'il n'était qu'une enfance était son visage, ses yeux étaient d'un bleu tellement profond qu'on pouvait y lire la fausse joie qu'il affichait en permanence, son nez aquilin et ses lèvres constamments entrain d'afficher un sourire innocent lui donnaient une beauté radieuse. Il était conscient de cela et l'utilisait à ses avantages, charmeur et beau parleur étaient ses deuxièmes prénoms, il trouvait toujours un moyen de tirer la situation à avantage. Cet enfant, sous airs angéliques, était un vrai démon en son âme.

Il sortit de l'eau avec regret, il n'y avait plus une trace de sang sur sa peau, il ne lui restait plus qu'à laver ses vêtements, une tâche si humiliante pour lui, c'était un travail de femme mais l'enfant avait aujourd'hui procédé à un meurtre, non. À un massacre d'une rare violence, il n'avait jamais versé autant de ce liquide écarlate, et cela l'excitait au plus haut point, mais il penserai à se dévêtir la prochaine fois, oui, car il y aurait une prochaine fois.

Malheureusement pour lui, cela avait pénétré le tissu et c'était à présent impossible à enlever, avec désinvolture, il mit ses habits tachés par le sang et se dirigea vers la ferme de son père. Sam Delsock était l'un des plus riches fermier de la région, sa fortune était telle que même quelques bourgeois du coin étaient venus lui emprunter de l'argent. Il aurait facilement pus'élever au rang de noble s'il l'avait voulu, mais il ne voulait pas, l'agriculture était son âme, selon lui, ilS racontaient souvent à ses enfants qu'ils avaient été conçus dans un champ et que c'était la magie qui avait voulu que leur mère tombe enceinte juste à cet endroit là alors qu'elle n'avait jamais réussi autre part. Une histoire bien ennuyante et peu ragoutante aux yeux du jeune blondinet, mais qui semblait ravir son frère et sa soeur, bruns tous les deux, comme quoi certains stereotypes étaient parfois faux.

Il aperçut enfin les champs de blé, ces derniers s'étendaient à perte de vue et il pouvait voir les nombreux employés de son géniteur, l'enfant n'avait qu'une envie en voyant cela, tout brûler. Même son propre père, il le méprisait, la seule femme qu'il aimait était sa mère et c'est pour cela qu'il ne l'avait pas fait, de peur de ruiner sa vie à elle aussi.

Il arriva finalement devant la bâtisse où il logeait avec sa famille, il frappa violemment à la porte, n'aimant pas attendre dehors. Par chance se fut sa mère qui ouvrit, le regard d'abord heureux avant de se ternir d'horreur en voyant le sang qui couvrait les vêtements de son enfant.
_ " Oh... Solstice ! "



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Fiction : Dear magic... _
MessageSujet: Re: Fiction : Dear magic...   Fiction : Dear magic... EmptyLun 22 Aoû 2011 - 18:13



Chapitre 3 : Une enfant bien vulgaire.

Capricieux, oui, le destin était capricieux aux yeux de la jeune fille, peu importe le nombre de tenues qu'elle pouvait essayer, rien ne lui allait selon elle. Elle se sentait moche, trop grosse, trop mince, elle ne pouvait se décider sur ce qu'elle devait mettre, pourtant aujourd'hui ses parents accueillaient des invités de marque. Avec rage, elle jeta au sol la robe qu'elle venait d'essayer et se dirigea vers la penderie d'un pas rapide, elle devait trouver quelque chose à se mettre sur le dos. Étrange me direz-vous, qu'une enfant de douze ans se soucie autant de son apparence, mais comme ses frères, malgré son jeune âge, son esprit et son corps étaient celui d'une adolescente de dix-sept ans. Dans une moue boudeuse elle s'assit sur son lit, les bras croisés, à la recherche d'une idée, une combinaison de tissus, coton, laine et autres matières l'embellissant ne serait-ce qu'un peu.

_ " Je ne le supporte plus... Pourquoi suis-je la seule à me sentir si mal dans ma peau ? " Maugréa-t-elle.

Voilà des heures qu'elle se retournait la tête à trouver quelque chose à mettre, elle n'avait pas dormi de la nuit et sentait déjà la fatigue prendre possession de son esprit. Elle s'étira longuement avant de se lever pour enfiler sa robe de nuit, seul vêtement qui lui allait selon elle. En effet, le tissu moulait parfaitement ses formes d'une façon si vulgaire que n'importe quel mâle en aurait été gêné de la voir vêtue ainsi, sa poitrine généreuse étant parfaitement mise en valeur due à sa taille fine, son fessier quand à lui était petit, mais assez rond pour donner envie à chaque homme le voyant de le caresser avec tendresse. Son visage lui était tel celui d'un ange, deux yeux bleu océan donnant envie de s'y noyer, un nez rond comme celui d'un enfant et des lèvres pulpeuses, sans oublier ses longs cheveux châtains chevauchant ses épaules. Oui en un sens, c'était le genre de femme avec qui de nombreux hommes aimeraient finir le restant de leurs jours.

Soudain, on frappa timidement à la porte, la jeune fille se releva à la hâte ouvrit la porte à son frère, ayant reconnu sa frappe. À peine eut-elle fini son mouvement que Solstice se jeta dans ses bras, ses vêtements étaient tachés de sang et son visage baigné de larmes. Elle posa ses mains sur le dos de celui qu'elle considérait comme son cadet et lui envoya une onde d'apaisement, c'était ainsi depuis qu'elle était toute petite, elle pouvait envoyer des ondes pouvant altérer l'humeur des gens, stabiliser leurs états. Aussitôt les reniflements du garçon s'arrêtèrent et il retrouva un semblant de calme. Elle repoussa légèrement son frère, se rappelant qu'elle était dans une tenue assez particulière, le genre de choses à ne pas montrer à quelqu'un de si sensible. Malgré que son corps fût celui d'un adolescent comme tout le monde, il avait gardé sa personnalité d'enfant.

_ " I... il y avait ce renard... e... et il était tout éventré ! J'ai essayé d... de l'enterrer, mais tout ce sang... Ça à giclé sur moi " Dit-il, apeuré.
_ " Mon pauvre... " Murmura-t-elle.
_ " Mais ça va mieux grâce à toi... Merci Équinoxe ! " Dit-il en se jetant au cou de sa soeur. " Tu viens ? Maman nous attends "
_ " Je dois finir de m'habiller d'abord, je ne vais pas sortir comme ça, quand même, nos invités arrivent bientôt. Part devant "

Le garçon s'exécuta en souriant. Dans un soupir las, la jeune fille tomba sur son lit, pauvre enfant... Si naïf, depuis qu'il était petit il avait besoin du soutiens des femmes de sa famille. Le comble pour un enfant si gentil, si pur, était le nombre de catastrophe lui tombant sur le haut du crâne, un sourire amusé se dessina sur son visage, quel amusant petit frère.

Mais maintenant un problème majeur occupait l'esprit de la fille Delsock... Qu'allait-elle mettre pour la réception ? Se regarde se posa sur le sol et elle aperçut enfin sa solution. Elle ramassa la robe qui traînait sur le sol et grâce à un ensemble de rubans, de filet de coup de ciseau, réussit à transformer une tenue en bal en une sorte de robe moulante. Avec grâce elle l'enfila avant de s'admirer dans la glace, une coupe parfaite, n'importe quelle femme serait passé pour une fille de joie, mais pour Équinoxe ça semblait normal de la voir habillée ainsi.

Heureuse, elle ouvrit la porte d'un geste vif et se retrouva nez à nez avec son deuxième frère, dans un sourire ravi elle tourna sur elle-même devant lui.

_ " Alors ? Comment tu me trouves ? " Dit-elle.
_ " ... " Fit le jeune homme avant de s'éclipser dans l'ombre.
_ " Fléau..." Murmura le jeune fille, une tristesse inexplicable dans le regard.

Son frère... Toujours seul... Un mouvement de tête pour retrouver son éternelle mouvement et elle descendit les escaliers pour arriver jusqu'à la salle à manger, tous les regards se tournèrent vers elle, sauf peut-être celui de sa mère. Elle ne l'avait jamais aimé, lui reprochant d'être trop vulgaire, de trop faire attention à elle-même, de ne pas aider son père aux champs. Cela l'avait emplit de tristesse au départ, mais petit à petit, elle avait fini par s'habituer à être haïe par cette femme.

_ " Tu es en retard " Dit la femme d'un ton méprisant. " Nos invités sont déjà arrivés et je vois que tu n'as rien trouvé d'autre à te mettre qu'une de tes fameuses tenue de fille de joie... Passons. Je te présente le seigneur Gamvock, ainsi que ses enfants, son aîné Songe, qui t'es promis et son petit frère Sill. Je te prierai de ne pas faire de... remarques. "

En effet, le dernier cité était un jeune garçon d'environ quatre, cinq ans, mais son apparence était... étrange. Son visage était totalement déformé, un de ses yeux semblait à la limite de s'expulser de sa cavité tandis que l'autre était au contraire se renfonçait dans son crâne, sa bouche formait un angle étrange, une sorte de sourire mélangé à un rictus haineux. La jeune fille eut un geste de recule avant de poser ses yeux sur l'autre. Il était divinement beau, ses yeux étaient d'un gris profond, contrastant parfaitement avec ses longs cheveux blancs, tombant en cascade jusqu'au creux de son dos. Essayant de garder son calme, la jeune fille esquissa un sourire innocent à sa mère.

_ " Bien mère "
_ " Où est ton frère, je croyais lui avoir dit de te prévenir. "
Dit la vieille carne.
_ " Je ne sais pas, je l'ai vu dans le couloir, je croyais qu'il m'avait suivi "
_ " Il doit encore être en train de jouer avec cette Sang... Rien que le nom cette fille me file des frissons dans le dos..."
Intervint Solstice d'un ton effrayé.

Jeanne Delsock esquissa un rictus désapprouvant avant d'inviter ses invités à passer à table. Bien sur, ils ne pouvaient pas savoir que les employés du champ, eux, avaient décidés de se rebeller. Ils ne surent pas non plus que salve de flèches enflammés venaient d'être tirée...







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