''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock]

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Maverdave Mc'Olan

Luthier/Mercenaire

________________

Maverdave Mc'Olan
________________


Race : Humain
Classe : Roublard
Métier : Luthier mercenaire
Croyances : Dieu des Songes
Groupe : Rebelles

Âge : 27 printemps

Messages : 84

Fiche de Personnage : Un doux dingue


Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] _
MessageSujet: Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock]   Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] EmptyDim 21 Aoû 2011 - 20:21

Toute quête, toute aventure, et même toute soirée en générale, commence et finit à la taverne. Comme un phare déchirant la solitude par sa bonne ambiance et sa bonne chaire. C’est un peu le rendez vous des copains, des aventuriers, des mercenaires, voleurs, assassins, tire-laine et autres ivrognes. Les plus riches des établissements peuvent offrir de la musique, des divertissements, nourriture, chambres et surtout (surtout) alcool à flot ! Bières, vins ou bien breuvages plus exotiques provenant des quatre coins de Feleth. La plupart du temps dans les tavernes, le patron est soit un ancien aventurier aimant envoyer bouler lui même les tapageurs, ou bien, ce sont de petits tenanciers qui assistent impuissants aux bagarres rangées qui secouent leurs tavernes. A Madoras, la cité royale, on trouvait plus d’établissements de seconde zone que de véritables tavernes dignes de ce nom. Et c’est précisément pourquoi, celles reconnues attiraient de plus en plus de monde et devenaient, par la même, encore plus connues. C’était le cas de la « panse repue », grande bâtisse de bois massif aux fondations de pierre, qui dressait fièrement ses quatre étages dans une des nombreuses ruelles qui parcouraient la capitale du royaume. La panse repue était un établissement riche car connu dans toute la cité et même au-delà. Le patron était un ancien mercenaire des plaines qui avait repris l’affaire de son frère de nombreuses années auparavant. Il gardait toujours une arbalète chargée sous son comptoir, Rosaline était presque aussi célèbre que le nom de l’auberge. Cette dernière proposait toutes sortes de choses, du traditionnel plat du jour jusqu’au massage spécialisé en passant par les concerts de troupes itinérantes. Mais si quelqu’un avait le malheur de faire un peu trop de tapage, c’était dehors avec les chiens et la porte condamnée au fauteur de trouble jusqu’à l’oubli de son visage. Quand Maverdave était arrivé en ville, accompagné par Le Passant (qui l’avait quitté à l’entrée de la ville) c’était la première chose qu’il avait entendue au moins cinq fois de suite, « On va à la panse repue ce soir ? », « Ouais la panse repue ! », « Je veux aller voir Rosaline ! ». Il était donc tout naturel que son rendez vous y soit fixé ...

Par une fin de soirée
pluvieuse, une botte s’enfonça dans la boue, suivit rapidement par une autre, faisant fuir les cafards et autres rats dans une bouche d’égouts proche. Un chapeau à plume releva la tête et, défiant la pluie, lut sur la pancarte qui s'agitait au vent : "A la panse repue". Maverdave leva un sourcil et regarda l'emblème d’un œil interrogatif, comme s’il s’attendait à ce qu’elle lui parle. La pancarte se balançait au gré de ses caprices, elle affichait un cheval blanc, la crinière au vent, les babines retroussées, dressait sur ses pattes arrière sur fond de bois usé. Soudainement, la porte s’ouvrit à la volée et vomit un homme qui sortit la tête la première et alla s’écraser contre le mur d’en face avec un bruit des plus sordide, avant de glisser au sol comme une marionnette dont on aurait lâché les fils. Un gros homme rougeaud le crâne rasé suivit de près le vol plané de l’homme en sortant à grand pas de l’établissement. Il représentait à lui seul le stéréotype du tenancier réglant les conflits à lui tout seul. Grand, gros, gras, musclé tout de même, une moustache et un bouc lui couvrant le bas du visage, un tatouage stylisant un dragon sur l’avant bras, un pantalon jaune sale rayé et un tablier venait compléter le tableau. Il ordonna à l’ivrogne de ramasser ses loques et de déguerpir en pointant un gros doigt boudiné sur lui. Voyant l’ivrogne toujours inerte, il le pria de bien vouloir déguerpir rapidement avant qu’il ne se décide à faire chanter Rosaline. L’ivrogne se leva prestement à l’annonce de cette menace et glissa plus qu’il ne courut vers le fond de la ruelle, il disparut bientôt, dissimulé par le rideau de pluie. Le gros homme se tourna vers Maverdave avec un visage furieux et lui dit avec la délicatesse d’une voie bourrue : « Z’êtes là pour consommer ou pour fout’ le souk ? Parce que si c’est le cas je vous prierais de débarrasser le plancher ! »
Maverdave haussa les sourcils et d’un pas leste rentra dans l’établissement où
régnait un joyeux bazar. Une troupe de musiciens itinérant composé à première vu d’une dizaine de membres, jouait un rythme endiablé, des flutistes faisaient serpenter leurs flûtes avec grâce tandis qu’un guitariste se déchaînait comme un beau diable sur un solo d’une rapidité époustouflante, la percussion dansait la samba et le chanteur se déchirait la voix sur un refrain de taverne vieux comme le monde : « Et je lui dis Donzelle ! Si tu ne veux pas ce soir, je te dis à demain ma Belle et je retourne au comptoir ! » Près des musiciens, trois rangés de tables pleines à craquer chantaient en chœur avec de belles fausses notes et buvaient en parfaite harmonie. Le gros homme rougeaud qui ressemblait au patron avait repris sa place derrière le comptoir et il commençait à essuyer des verres avec un chiffon sale en jetant des coups d’œil attentifs au reste de la salle principale. L’établissement profitait de la douce lumière des dizaines de bougies accrochées au lustre, et de celle plus forte de la cheminée principale envoyait dans toute la salle. Sur cette dernière, grillaient trois gros cochons de lait suintant de sauce et de graisse, certainement le plat du jour, et a côté bouillonnait une marmite dans laquelle flottaient toutes sortes de légumes, carottes, navets, courgette, patates ... Dans la partie de plein pied de l’établissement qui faisaient bien ses 15 mètres carrés, recouvert d’un dallage de grosses pierres grises, des dizaines de tables de toutes tailles étaient occupées par toutes sortes de silhouettes encapuchonnées et fumant la pipe, de la gracile roublarde elfe au massif mercenaire demi ogre, toutes les races de Feleth étaient présentes. La plupart possédaient un danger potentiel à la ceinture, sabres, dagues, épées courtes, massues, arbalètes, arc, épée longue, fendoir, couteau, fourchette, fléau, rond de serviette et autres armes dantesques. Maverdave, devant la vue des armes appartenant aux consommateurs, se dirigea vers une petite table ronde en se disant qu’on pourrait ouvrir une armurerie à côté de la taverne.
Il posa ses affaires et planta Machiavel sur la table. Il
s’installa, les deux pieds sur la table et le dossier contre le mur de torchis. Il regarda amusé le ballet des serveuses qui prenaient les commandes et qui servaient les consommations avec un air stressé. Il grava un carré sur sa table avant qu’une serveuse ne vienne prendre sa commande. « Bonjour monsieur ! Vous souhaitez un plat du jour et une bière ? Nous vous proposons du cochon de lait, choix du morceau, ainsi qu’une assiette de légume. Ou préférez-vous juste une boisson ? Alcoolisée ou non ? » Maverdave la regarda exécuter son cinéma habituel. Elle était plutôt jolie quoi qu’un peu jeune. Ses boucles brunes retombaient en désordre autour de son visage fin. Ses lèvres sensuelles s’agitaient rapidement tandis qu’elle énonçait les choix que pouvait faire le jeune guitariste. Ses joues rouges témoignaient de ses activités incessantes et de ses allés et venues entre la salle principale et la «cuisine ». Il releva la tête vers le joli minois penché vers lui. Elle le regardait, sourire commercial aux lèvres, rougeur sur les joues et les mains sur la table. « Alors vous avez choisis ? » Maverdave déglutit. « Vous êtes vraiment très jolie mademoiselle. » La jeune fille se recula imperceptiblement et sourit de plus belle à Mave’. « Euh ... c’est vraiment. Gentil, merci beaucoup » Elle éclata d’un rire cristallin gêné. « Et bien ce sera un verre de bière pour moi et une entrecôte s’il vous plait mademoiselle au visage riant.» La serveuse sourit encore, gênée, baisa le regard et partie en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Une fois le repas, succulent par ailleurs, terminé, Maverdave replaça ses bottes sur la table et fuma sa pipe en repensant à l’entretien qui l’avait amené ici :


«-Qu’est ce qui veut le musicien ? » Demanda un gros demi-orque, une lourde armure de plaque lui couvrant le corps, les muscles saillant des manches de sa tunique rouge, le bouclier dans le dos et la double lame à la main, il ne semblait pas commode. Maverdave, mal à l’aise sautillait d’un pied sur l’autre, jetant de petits coups d’œil à l’immense arme de son interlocuteur. Le chapeau entre les mains, il guetta de façon anxieuse la réaction de sa plume violette. « -Eh bien ... Euh comment dire ... j’aurais voulut, dans la mesure du possible s’entend, louer les services guerrier d’un mercenaire agile et ... » il se pencha et le regard en articulant exagérément ; « Discret ! ». Il regarda a gauche, puis a droite, puis encore a gauche et sourit au mercenaire en face de lui, avec un frêle espoir de détendre l’atmosphère. Le demi-orque grogna, puis éclata de rire et frappa dans le dos de Maverdave qui crut perdre ses poumons. « - Et bien l’ami, si tu as de l’or, les mercenaires de la Shade brotherhodd t’aideront, quelque soit ta requête ! » Maverdave sourit, un peu anxieux, et toussa deux trois fois. « -Quel que soit ma requête ? Euh ... je peux vraiment demander tout, même des choses ... plutôt dangereuses ? », « AH AH AH !!! Mais c’est pour ça que nous faisons ce métier l’ami ! Pour le danger ! » Rigola l’orque. Ils firent quelques pas au milieu du QG, des mercenaires de toutes races et de toutes classes s’entraînaient, discutaient, s’occupaient de leurs armes. Le demi-orque s’arrêta et fit face à Mave’ : « -Alors de quoi as-tu besoin le musicien ? Hein ? Du discret tu as dit ? Assassins, voleur ? Dis moi j’ai tout ce qu’il te faut ! Et même plus » Maverdave se détendit un peu. Le demi-orque semblait sociale enfaite. « -Et bien, dans l’idéal, un mage guerrier plutôt discret aurait parfaitement fait l’affaire. » Le demi-orque réfléchit un instant avant de répondre : « -Ecoute mon gars, là je suis un peu à cours question mage qui fait des étincelles, mais je peux t’envoyer une mercenaire itinérante. Par contre je te préviens tout de suite ! On n’aime pas trop les mauvais payeurs si tu vois ce que je veux dire. Alors t’as intérêt à pouvoir assurer la dépense, sinon il te reste plus qu’à retourner d’où tu viens et à faire le boulot toi-même !! » Il appuya sa déclaration en enfonçant son gros doigt vert dans l’épaule du musicien. Se dégageant, Maverdave sortit son livre et l’ouvrit à la page des comptes. Le demi-orque intrigué le va un sourcil. « -Y a quoi la dedans ? » « -Combien pour le mercenaire ? » L’orque, pris au dépourvut, compta maladroitement sur ses doigts, et montra sur sa face grossière que les chiffres se perdaient dans sa mémoire. « -Euh ... et bien ... je dirais une belle somme. » « - Et où dois-je l’attendre ? » Le demi-orque haussa les épaules, l’air de penser *Qu’est-ce que j’en sais moi* « -J’en sais rien moi.Tiens si ! Retrouvez vous à la Panse repue » Maverdave claqua son livre, fit volte face et partit à grand pas en lançant un « Et bien marché conclus !! »


Maverdave en était là de ses réflexions quand il vit la porte de la taverne s’ouvrir sur une jeune femme,
harnaché de couteaux. Regardant de gauche et de droite, la jeune femme aperçut Maverdave et s’approcha de lui à grands pas. *Ils ont du lui donner mon signalement, du genre « si tu vois quelqu’un de bizarre, cherche pas c’est lui »* Il se redressa, prêt à accueillir la guerrière ...


Dernière édition par Maverdave Mc'Olan le Sam 27 Aoû 2011 - 13:14, édité 2 fois
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Louwen Raezrock



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Louwen Raezrock
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Race : Demi-Seirdan
Classe : Mage-Guerrier
Métier : Mercenaire / Chasseur de Prime
Groupe : Alliance des Ombres-Confrérie des Ombres

Âge : 25 ans

Messages : 24


Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] _
MessageSujet: Re: Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock]   Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] EmptyVen 26 Aoû 2011 - 16:54

    L'avant-poste avait tout de l'apparence d'un QG tel que celui des Shade Brotherhood aurait pu l'être. A l'exception près qu'il n'était pas si aisé de s'y introduire, seul les habitués savaient où trouver la Guilde pour obtenir les meilleurs services. Et pour bien dire les choses, ça arrangeait tout le monde. Sur le volet, les clients étaient triés, les habitués dignes de confiance d'un côté, les scélérats aux bourses rebondies en quête de lames immorales et es inconnus de l'autre. Ca éviter les petits désagréments tels que les descentes d'inquisiteurs, tout comme cela réjouissait les petits brigands dans leur aspiration personnelles à grimper dans la hiérarchie qui pouvaient enfin exercer une emprise sur leur semblables et leur faire payer chère leur arrogance. Les bizutés en question, eux, appréciaient moyennement, et plus rarement sortaient vainqueurs de leur accroches avec les membres plus anciens. Si les touristes étaient une excellente source de revenus, pas tout le monde était d'avis à leur faire confiance.

    Un de ces sales étrangers qui me réclame un mage guerrier en croyant que j'étais un responsable ! Quand on sait dans quel état ils nous les ramènent, ces étrangers, je l'ai envoyé à la Raezrock, en prétextant qu'on avait rien d'autre !

    Tu vas te faire botter le cul , Krougan. Tu sais qu'ils détestent que tu joues les intendants à leur place...

    Rien à foutre, cette garce l'a bien mérité, à fouiner partout. Déjà l'autre fois, elle m'a sifflé un contrat. Et dire qu'il paraît que la Guilde veut l'officialiser ! Bah comme ça, la question se posera plus ! D'ailleurs si j'en crois les rumeurs, Seigneur Huldan aurait su s'écarter de la Guilde tout en bénéficiant de ses avantages ! Les gars, très prochainement ma loyauté ira où il y a de l'argent, et à mon avis mon taent sera bien mieux reconnu par ce chère Huldan que par cette foutue Guilde ! En attendant, adieu Raezrock la double vermine !

    Le demi-orque éclata d'un rire gras qui fut accompagné par quelques uns des présents. Il est vrai que les mercenaires non-officiels n'avaient pas vraiment d'amis au sein de la Shade Brotherhood, ils ramassaient les pires contrats tout en ne pouvant se fier qu'à eux-même. On ne leur en disait pas plus qu'il ne devait le savoir, car ils étaient de potentiels traîtres qui auraient vendu leur mère pour de l'or. Du moins, c'était ce qu'on disait. En réalité, les grandes décisions étaient prises par un petit comité de conseillers influents. Ces derniers se retrouvaient lors de réunions très privées pour décider de l'avenir de la guilde. Ces entrevues secrètes sont appelées « Le Cercle » et leur rôle consistait à s'occuper des affaires obscures de la confrérie. Ttout ce qui était décidé avait fatalement une issue où la Guilde trouvait son compte. Et les règlements de compte entre les membres loin, très loin, du Cercle, se faisaient généralement à l'écart des tribunaux, la situation l'obligeait. Puis entre gens respectables, rien de tel qu'une "réconciliation" à l'amiable, ça évitait la paperasse. Le petit attroupement se dispersa pour que chacun rejoigne son poste.


    Et pendant ce temps....

    QUOI ?

    La voix de la Demi-Seïrdan résonnait de colère entre les murs qui se resserraient sur la pièce exigüe. Son objectif premier était-il donc de lui pourrir la vie au point de la mettre sur des contrats sans en parler à quiconque, comme s'il en avait le pouvoir ? Elle se sentait bouillonner. Bien sûr, elle avait empiré la situation en lui volant un de ses contrats sous son nez, mais ça n'avait été que justice. Si elle s'était écoutée, elle l'aurait réglé, ce petit malentendu, après tout, une décapitation parle d'elle-même. Seulement comme nombres d'organisations, la Guilde obéissait à des certaines règles concernant le rapport des membres entre eux. Mais aujourd'hui, elle avait bien du mal à se contenir, et ça n'échappa pas au coursier qui fit un pas en arrière avant qu'elle fracasse son poing dans un mur porteur. La douleur parcourut ses nerfs jusqu'à l'épaule pourtant son ire était si vive qu'elle parvenait sans mal à l'ignorer.

    Comment avait-il osé la relayer aux mains d'un employeur si peu connu et si peu fiable de la Guilde ? C'était humiliant, et ridicule, aussi ridicule que la somme qu'elle empocherait son service effectué. Il allait sans dire que si le prétendu musicien devait la payer convenablement, cette somme qui lui revenait de droit serait sans doute perdue en route dans les coffres d'intermédiaires tel que ce foutu demi-orque. Mais elle s'en chargerait plus tard. Son rendez-vous était fixé au soir même, de quoi mettre de côté son amertume, et il était hors de question de décommander, elle n'avait nullement besoin qu'un dédain salisse sa réputation. Louwen se présenta donc comme convenu, devant la Panse Repue. Sa seule précaution était celle de tous les clients ou presque: le visage à l'ombre. Sans un mot elle poussa la porte pour se laisser envahir par l'atmosphère chaleureux de la taverne. Le brouhaha des conversations mêlées était si assourdissant qu'il fallait un temps d'adaptation pour reconnaître la voix du barman crier des consignes sévères. Il semblait tendu ce soir, et dans un sens, la mercenaire pouvait le comprendre : difficile de garder son calme au milieu d'ivrognes et de brigands, c'était le lot de tout établissement. Celui-ci s'en sortait plutôt bien.

    La jeune femme balaya la pièce d'un regard furtif. Il ne fut pas très dur de dénicher l'homme en question au milieu des armures de plates, et des capes fourbes. C'était le genre de type qui ne semblait pas tremper dans du louche, mais si elle était ici, c'est que les apparences étaient trompeuses pas vrai ? En tout cas, il faisait pas dans le vol-à-la tire à priori. Beaucoup trop distinct de la foule. Pieds sur la table, son allure désinvolte parvint à décocher un demi sourire aux coins des lèvres de la mage guerrière. Cette dernière se dirigea droit sur lui, persuadée de son identité, d'ailleurs lui aussi l'avait remarquée. Tranquillement affairé à se détendre en tirant sur sa pipe, il avait interrompu cette occupation pour se redresser. Elle le salua d'un bref mouvement, et dans son manque de civilité pris place à la table sans y être invité. La courtoisie n'était pas son fort, et même si elle faisait des efforts pour ne pas offenser son entourage, aujourd'hui était un jour qui ne l'incitait pas à rester patiente.

    Je vous préviens tout de suite que je ne m'embarrasse pas de futilité. Je n'ai pas de temps à perdre, et j'imagine que vous non plus. Vous me dites ce que je dois faire, je le fais, vous payez, point. Pas d'enjolivement, pas de blabla inutile.



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Maverdave Mc'Olan

Luthier/Mercenaire

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Maverdave Mc'Olan
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Croyances : Dieu des Songes
Groupe : Rebelles

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Fiche de Personnage : Un doux dingue


Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] _
MessageSujet: Re: Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock]   Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] EmptyDim 28 Aoû 2011 - 21:21

[b]Après avoir traversée la salle d’un pas rapide, la guerrière s'était assise en face de Maverdave, sans s'être fait prier et avec pour tout salut un hochement de tête bourru. *Et bien la discussion risque d'être un tantinet compliquée !* Pensa Mave’ en posant les coudes sur la table et en écoutant la mercenaire.
"— Je vous préviens tout de suite que je ne m'embarrasse pas de futilité. Je n'ai pas de temps à perdre, et j'imagine que vous non plus. Vous me dites ce que je dois faire, je le fais, vous payez, point. Pas d'enjolivement, pas de blabla inutile." Le musicien joignit les bouts de ses doigts et d'un air pensif répondit : "-Alors, tout d'abord, Vous ne ferez pas ce travaille ci seul, je vous accompagnerai et vous épaulerai, pas par soucis de réussite, non, j'ai juste envie de m'amuser un peu. Ensuite du temps, j'en ai beaucoup (*peut être trop à vrai dire*), et puisque je fais appelle à vous pour ce boulot ci, c'est que je veux le perdre. Et pour finir, pour le blabla inutile je crains que ma personnalité m'en empêche". Il gloussa puis reposa un regard sérieux sur la mercenaire.
De taille plutôt modeste, Elle possédait toute fois un regard d’une couleur incomparable qui dégageait une force et une détermination à toutes épreuves. Ses cheveux de couleurs sanguins cascadaient autour de son visage, orné d’une cicatrice encore fraîche sous l’œil gauche. Il appela une serveuse et commanda deux bières, puis il se pencha vers son sac et en sortit trois documents, une carte, un contrat, et une feuille couverte d’une écriture ronde et penchée. Il poussa le contrat vers la jeune femme et tira sur sa pipe. La serveuse revint bientôt, portant deux chopes sur un plateau, Maverdave en poussa une en direction de la guerrière. La lueur rouge de la pipe éclaira fugacement ses yeux gris lorsqu’il retira une bouffé. Il souffla la fumée en l’air qui regagna bientôt le nuage de tabac qui flottait en dessous du plafond, noircissant les poutres depuis bientôt vingt cinq ans.
Il regarda la mercenaire lire le contrat. Dans ce dernier, les clauses était simple, quoi qu’écrite avec tout le politiquement correcte et les enjolivements respectifs aux contrats. Maverdave Mc’Olan, le commanditaire, faisait appelle à (un espace blanc devait contenir le nom de la guerrière, qui n’avait toujours pas voulut le lui délivrer) Afin de mettre en difficulté les capes blanches, et ce en infiltrant un de leur poste de garde, d’y mettre le feu, de voler quelques informations et si possibles, de déverser une charrette de crottin de cheval sur les survivants. Les blessures occasionnelles ne sont pas prises en compte lors du paiement, mais une prime sera accordée pour chaque renseignement intéressant trouvés. Ensuite venait le montant de la somme convenue puis la signature de Maverdave et enfin un espace pour celle du destinataire. La jeune guerrière lut l’ensemble du contrat. En tant que mercenaire, Maverdave pensa qu’elle devait souvent faire attention à ne pas se faire arnaquer, mais tel n’était pas le but du jeune homme, qui n’avait qu’une seule idée (précise) en tête : aider le plus possible la rébellion, et ce par tous les moyens possible. La jeune femme releva la tête. « -Alors ? » Demanda Maverdave en levant un sourcil. « Ce sera un peu dangereux, et si vous ne voulez pas vous attirer d’ennuis, je pense qu’il faudra laisser le moins de témoins possible. » Il se pencha en avant et chuchota avec un air entendue « Dans la mesure du possible s’entend ». Puis il bascula sur sa chaise et tira sur sa pipe avec un air tout a fais ... Flippant. « J’accepte » Fut les seuls mots qui franchirent les lèvres de la mercenaire. Maverdave frappa dans ses mains en s’éclaffant, se pencha vers son sac et en sortit une plume ainsi qu’un encrier qu’il fit glisser devant lui. La mercenaire remplit l’espace contenant son nom, puis signa au bas du parchemin.
Récupérant prestement le morceau de papier, le musicien lut l’ensemble des caractères inscrit sur la page et avec un sourire ravit, il glissa le sac dans sa poche puis mit ce dernier sur son dos et demanda à la concernée : « Je peux vous appeler Louwen ? ». Sans attendre la réponse, il récupéra ses affaires, paya les consommations et sortit dehors. Le jour se finissait, s’écroulant à l’horizon dans une lueur orangée qui miroitait sur la ville. Tout était couvert d’une fine couche d’eau, délaissé par la pluie qui s’était arrêté. Levant la tête vers le ciel. Maverdave se dit :


*Demain,
l’aube sera rouge ... rouge sang !*

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Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] _
MessageSujet: Re: Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock]   Un diner aux chandelles [PV Louwen Raezrock] EmptyDim 18 Sep 2011 - 16:52

    Lorsqu'il exposa les raisons qui la rendaient indispensable pour cette « mission », elle retint un soupire d'exaspération. Juste envie de s'amuser, hein ? Elle avait déjà croisé quelques types dans le genre, un peu dérangés, mais surement pas plus qu'elle. Elle appelait ça des touristes de l'agitation. Madorass était une ville festive, certes, mais aussi bien connue pour les affaires quelque peu illicites qui y pullulaient tranquillement. La mode était aux nouveaux bourgeois, souvent des fils qui venaient d'hériter de leurs parents. Mais loin de reprendre le flambeau de leur père, dans leur oisiveté luxueuse, ces jeunes gens aspiraient à un peu d'aventure pour briser l'ennui de leur quotidien. Ils s'imaginaient voyous, ou mercenaires, parfois chevaliers, vivant dans le danger et l'incertitude de leur futur pour mener à bien des quêtes qui donneraient à leur existence un peu plus de signification. Une ridicule mascarade qui faisait de la vie des hors-la-loi une espèce de théâtre pour les riches, ces derniers endossant des rôles qu'ils peinaient à jouer. Est-il vraiment nécessaire de dire que ces jeunes gens étaient les premiers à mourir quand les choses tournaient mal ? Trop peu inexpérimentés, trop rêveurs, bref, à côtés de la plaque. Louwen affichait une mine dubitative, comme si elle se demandait si le musicien faisait partie de ces personnes, auquel cas, elle aurait du soucis à se faire. Non pas que la vie de son employeur lui importe, disons que sa survie était nécessaire si elle voulait avoir la totalité de la somme. La tâche se révélait un peu plus ardue que prévu, mais de quoi se plaignait-elle ? N'était-ce pas elle qui était restée bloquée pendant tant de jours dans l'auberge Rhum et Vigneron ? N'était-ce pas elle qui avait décidée de faire un tour pour se dégourdir un peu ? Bien sûr, elle n'avait pas prévu de se dégourdir autant, mais on ne lui avait pas demandé son avis, et après tout, c'était l'occasion de se remplir un peu les poches.

    Son interlocuteur venait de sortir du sac une carte, ce qui semblait être une missive, ainsi que le contrat la concernant qu'il repoussa vers elle. La jeune femme s'en saisit et s'attela à la lecture minutieuse de celui-ci. Plus d'une fois, une petite conjonction malencontreusement ignorée ou la négligence d'un mot clef, lui avaient valu d'accepter des contrats sous-payés. Elle restait impassiblement concentrée tandis que des volutes de fumée s'élevaient au-dessus de leur table. Désormais elle avait le coup d'oeil et rien ne lui échappait.

    Elle, qui aurait voulu se faire oublier depuis le coup qui avait été monté contre elle et qui l'avait désignée comme l'assassin d'un membre de l'élite Royale, n'agirait pas vraiment comme une personne qui attendrait que les choses se tassent si elle acceptait ce contrat. Mais comme le prétendu Maverdave Mc'Olan – c'était en tout cas le nom inscrit au bas de la page – l'avait si bien dit, elle n'aurait aucun soucis si elle ne laissait aucun témoin. Et puisque qu'elle avait entendu des rumeurs comme quoi la Confrerie Des Ombres s'allierait régulièrement avec la cause des rebelles, sa notoriété ne pourrait qu'en être glorifiée auprès d'eux. Elle s'extirpa de sa lecture, et ne répondit à ses mots que par un sourire étrange totalement dénué de joie ou quoique ce soit qui aurait pu la faire paraître amical. Il n'y avait pas de mesure du possible pour ceux qui auraient la malchance de croiser l'épée avec elle. Elle signa l'accord, et se contenta de hocher la tête quand à la question de son appellation. Dans le vif de l'action, il n'y aurait pas de place pour de long discours de toute façon.

    Une fois leur bière consommée, la demi-Seïrdan lui emboîta le pas. La lumière du jour mourant projetait des rayons rose-orangé sur la ville peu à peu engloutie par l'encre des ténèbres. La nuit leur serait favorable, c'était certain. L'avant poste en question était assez éloigné de l'auberge qu'ils venaient de quitter. Les deux individus marchaient côte à côte, et si Mc'Olan avait la langue bien déliée, Raezrock se contentait d'une participation très restreinte à la conversation, manifestement pas douée pour ce genre d'échange. Elle poussa à son maximum en demandant des détails sur l'évolution de leur plan. Au bout de quelques minutes, ils s'arrêtèrent à une distance notable du bâtiment, pour un dernier briefing...
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