''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]

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Rinha Betrüger



________________

Rinha Betrüger
________________


Race : Demi-Vampire
Classe : Roublard
Métier : Chasseuse de primes
Croyances : Aucune
Groupe : La lame d'argent -ex rebelle-

Âge : 21 ans d'apparence, 63 en réalité

Messages : 16


Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] _
MessageSujet: Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]   Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] EmptyMer 24 Aoû 2011 - 17:26

Les plus vils criminels sont aussi ceux qui savent le mieux se mêler à la population.

Rinha regarda son carnet de têtes mises à prix. L’homme qu’elle était chargée d’assassiner n'avait commis aucun délit majeur. A lui seul, il ne valait pas grand-chose et n‘aurait pas intéressé la demoiselle dans un autre cas de figure. Mais voilà, on était venu la trouver, elle, pour tuer cet homme et la somme qu'on lui avait versé pour cela avait suffi à la convaincre que cette traque lui serait bien profiteuse. Elle marchait donc d’un pas certain dans les ruelles de Madorass, privilégiant la discrétion comme elle avait toujours su le faire, se rapprochant à chaque pas de cet homme qu’elle confronterai bientôt à la mort. Elle se moquait de ce qu’avait commis sa nouvelle proie pour mériter pareille fin, tant que sa mort pouvait servir ses propres intérêts, rien ne l’intéressait.

Elle traversa une bonne partie de la ville, n’en ayant que très peu de fois foulé le sol, n’ôtant jamais son objectif de la tête, ses yeux résolus parcourant chaque habitations jusqu’à repérer la bonne. La ville, grouillante, lui permettait de se déplacer aisément en toute discrétion. Après tout, elle n’était qu’une femme perdue dans une masse. Personne ici ne pouvait se douter qu’elle était d’abord une chasseuse de primes doublée d’une assassin. Personne ne pouvait se douter qu’à l’heure actuelle, cette femme qui marchait avec eux allait commettre un crime pour le seul plaisir de tuer et d’y récolter quelque chose. Ainsi était faite la vie et Rinha s’en accommodait parfaitement.

La demi-vampire repéra facilement l’habitation. La façade en pierre blanche, bien plus propre que nombre des demeures qu’elle avait pu voir depuis plusieurs minutes, ne donnait pas l’impression d’abriter une personne dangereuse. Seulement une personne au bon goût, qui trahissait une certaine aisance de vie. Mais après tout, cet assassinat ne pouvait-il pas avoir été commandité pour une raison totalement vil ? Elle regarda une nouvelle fois la demeure. Oui, c’était sûrement cela. Et pourtant…

Une lueur de sadisme parcourut son regard ambre, figé.
Et pourtant…
Un demi-sourire qui ne laissait que très peu de place à une réflexion sur sa signification fit lui aussi son apparition.
Et pourtant…

Elle commença à regarder ce que les fenêtres lui permettaient de découvrir de l’intérieur de l’habitat et ne tarda pas à trouver l’homme. Assis à une table, celui-semblait concentré sur l’étude d’un parchemin qui fit soupirer la chasseuse de primes… Les humains perdaient leur temps à bien des choses inintéressantes…
Le temps étant au beau fixe, elle n’eut pas à se poser de questions sur la manière dont elle ferait son entrée. En effet, d’où elle était, elle pouvait voir qu’une fenêtre avait été ouverte.
La demoiselle passa sa langue sur ses deux canines aiguisées, le jeu pouvait commencer.

Rinha rentra agilement dans la demeure et sans un bruit, avançant pas à pas, se rapprocha d’une victime qui lui tournait le dos. La chasseuse de primes aimait ça, cette impression de toute puissance lorsqu’elle était sûre d’observer sa proie sans être vue. Elle ne possédait aucun pouvoir exceptionnel, mais ce don qu’elle avait eu dès sa naissance pour cacher sa présence aux yeux des autres était un bien plus grand avantage, surtout pour une personne comme elle.
Elle se trouvait maintenant à deux pas de l’homme. Elle pouvait le tuer, là, maintenant. Qu’est-ce qui l’en empêchait ? L’ennuie que cela lui procurerait ? Peut-être… L’envie qu’elle avait de s’amuser un peu ? Sûrement…

« Excusez-moi… »

L’homme se leva précipitamment de sa chaise, l’envoyant valser au sol et se retourna, une expression d’étonnante inquiétude clairement visible sur son visage.

« Qui… Comment êtes-vous entrée ici ?! 

- Oh… Vous devriez faire plus attention aux fenêtres que vous laissez ouvertes. Elles font passer beaucoup de choses… Monsieur. »

Le ton, qu’on aurait pu qualifier à la fois d’antipathique et ironique fit faire à l’homme un pas de recul. La demi-vampire inclina sa tête sur le côté, une expression bestiale ayant fait son apparition. Il la vit arriver. Coincé entre elle et son bureau, il ne pouvait voir que sa propre mort se refléter dans les yeux de la demi-vampire. Tout se passa très vite. L’expression d’horreur qui se dessina sur son visage, le cri qui menaçait de sortir. Ce cri qui ne sortirait jamais. La demoiselle venait de planter violemment ses canines dans la jugulaire de sa victime, aspirant le sang rapidement, se délectant de la sensation. Elle sentit l’homme perdre soudainement toute sa vigueur et le lâcha alors qu’il allait s’étaler au sol. Nettoyant toute trace de sang de son visage, elle soupira. Il était mort à ses pieds, si facilement. Trop facilement.
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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
________________


Race : Haut Elfe-Élu ~
Classe : Rôdeur ~
Métier : Chasseur de prime ~
Messages : 63


Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] _
MessageSujet: Re: Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]   Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] EmptyMer 24 Aoû 2011 - 22:28

Le rendez-vous avez été convenu à l’extérieur de la cité dans un petit bosquet à l’abri des regard indiscret. Choix judicieux que le commanditaire avait pris soin d’entreprendre car chacun savait à quelle point la rodeuse exécrait les villes. De plus que la ville en question n’était pas dès plus ordinaire, et n’était que tout autre Madorass, la cité royale.
L’homme était debout droit comme un piquet dont la posture ne faisait qu’accentuer sa bedaine proéminente tandis qu’il lançait des regards furtifs tout autour de lui. Il semblait mal à l’aise comme si quelqu’un l’épier.
Que cela n’en tienne il avait raison de se sentir surveiller, la Sidhe, tel un prédateur, était tapis dans l’obscurité à l’observer depuis déjà un moment. Lorsqu’elle sortit telle une ombre des buissons il sursauta surpris.

Une longue veste sombre couvrait son corps jusqu’au pied cachant la peau blafarde et si peu vêtu de la jeune femme. Le capuchon était rabattu quant à lui sur le sommet de son crâne lui masquant une partie du visage. La tête légèrement inclinée vers le sol n’aidait pas l’homme à en savoir plus sur l’identité de l’inconnue et ce fut peut être pour cette raison qui l’a dévisagea durant plusieurs longues minutes.
Il afficha cependant un sourire mal à l’aise lorsqu’il aperçut enfin de longues mèches de cheveux de feu s’enfuir de dessous la sombre pelisse. Une chevelure si particulière et unique qu’il avait valu en autre du sobriquet de louve le surnom atypique de cheveux de braise.
Prenant son courage à deux mains l’homme bredouilla d’une voix mal assuré mais toutefois assez mielleuse pour croire que cela la flatterai, de noter sa ponctualité.


Menteur.

Rodany savait pertinemment qu’il l’avait attendu un long moment, très long moment. Elle l’avait observé méticuleusement durant toute son attente. Analysant chacun de ses gestes, chacune de ses expressions.
Elle avait mit à l’épreuve sa patience.
Mais malgré son mensonge éhonté cela ne l’empêcha pas de continuer, d’une galanterie toujours aussi calculée, de souligner qu’il avait été impressionner par sa discrétion.
Rodany resta aussi silencieuse qu’une tombe en marbre, elle n’en avait que faire ! Ce genre de propos l’agaçait particulièrement d’ailleurs.
Les Hommes des villes avait le chic d’utiliser trop de mots inutiles, c’était d’un ennuie mortel..
Elle se contenta alors de poser son regard froid dans les yeux globuleux de son interlocuteur. Ses yeux traduirent d’ailleurs parfaitement son irritation car l’homme n’eut pas besoin de belles phrases pour comprendre qu’il était tant de passer à des choses plus interessantes. Il déglutit et s’empressa donc de lui proposer la commande pour laquelle il l’avait convoquée.

Vous auriez très bien pu demander à Rodany Bleinzen pourquoi elle avait accepté cette offre, vous auriez été surpris d’apprendre que ce n’était point pour l’argent ou la renommé mais tout simplement par curiosité.
Tout du moins vous auriez été surpris d’apprendre ceci si elle avait prit la peine de vous répondre, ou mieux encore si quelqu’un avait eut l’idée de lui poser la question.


~ ° ~


La jeune femme avait prit soin de tresser correctement ses cheveux de feu afin de mieux les dissimuler sous son capuchon et s’était engouffrée dans la cité avec dégout.
Elle avait opté de se fondre parmi les ruelles sombres évitant avec subtilité la foule. Rasant les murs d’un pas assuré, elle avançait avec fluidité et rapidité ignorant tout étranger croisant son chemin.
Une odeur rance régnait dans les ruelles des bas quartiers mais la chasseuse de prime avait trop d’idées en tête pour s’en soucier.
En effet la demande de son commanditaire était dès plus commune voir totalement inintéressante. Mission beaucoup trop simple à son gout : tuer une femme légèrement plus grande qu’elle, les cheveux aussi noir que la nuit, à la peau de porcelaine et aux yeux d’ambre.
Ce fut cette banalité qui piqua l’intérêt de la jeune femme au fer rouge. Pourquoi se donner tant de mal à la trouver, elle, mercenaire de renom pour assassiné une femme qui avait surement eut pour seul crime de tromper son mari bien trop rondouillard pour elle. Une femme qui ,si cela avait eut été le cas, eut raison d’aller assouvir ses besoins ailleurs pensa alors la jeune louve.

Alors qu’elle tournait à l’angle d’une rue un homme sous la percuta de plein fouet. Totalement ivre il valdingua contre le mur opposé après avoir effectué de grands moulinets avec ses bras, alors que la jeune femme s’apprêter à continuer son chemin il l’interpela en beuglant des propos à moitier incompréhensible :

« HEEEEEPP ! Vou’pourriez fai’tention ou vous’allez ! »

S’accoudant contre le mur, il continua totalement éméché ne se doutant pas du tout dans quelle pétrin il venait de mettre les pieds :

« Hips… l’gens com’vous bien qu’d’la vermine ! Rien à fout’… »

Voila que le sot qu’il était, malgré qu’il fut grand et costaud pour son âge et peut être passablement intelligent quand il fut sobre, fit mine de lancer son poing dans la direction de la jeune femme qu’il rata grossièrement évidement. Il en tenta un deuxième alors qu’il tanguait sur ses jambes comme s’il se trouvait sur un bateaux malmenait en haute mer par une houle démente.
Rodany se pencha légèrement en arrière pour esquiver la lenteur de l’attaque.
Cependant le mouvement fit glisser son capuchon qui masquait jusque lors sa féminité. L’inconnu en resta quoi d’ailleurs quelques instant et la scruta avec des yeux totalement ronds avant de lui adresser un sourire dévoila une rangé de dents jaunies et noircies par le temps :


« Heeee mais c’qu’sais vous êtes un beau brin donzelle… »

Il essaya alors de s’accouder à un muret, qui fut malheureusement pour lui inexistant, et s’affala dans le vide en quelques mouvements saugrenus et il eut l’adversité de vouloir s’approcher un peu trop près de son interlocutrice. D’un geste rapide et net elle lui asséna un coup violent de le plexus ce qui eut l’effet immédiat de le plier en deux et de le propulser dans le caniveau. Elle tourna les talons, haussa les épaule, replaça sa capuche sur sa tête et laissa derrière elle l’ivrogne suffocant continuant son chemin comme si de rien été.
Décidément elle détestait les villes.

Elle fut soulagée de voir que plus elle s’approchait de l’endroit ou elle devait se rendre plus les résidences devenaient beaucoup moins miteuses.
Lorsqu’elle fut à hauteur d’une demeure aux pierres blanches, elle sut qu’elle était arrivée à destination.
La résidence était propre et bien entretenu mais également étrangement silencieuse et vide.

Elle aperçu alors un homme traversé la cours intérieur de nombreux parchemins roulés sous son bras. Il semblait soucieux et ne la remarqua même pas.
Elle se glissa tout de même le long du mur afin d’éviter tout quiproquo qui pourrait s’avérer des plus gênant. Elle jeta un furtif coup d’œil et suivit avec la plus grande discrétion l’homme.
Il l’emmena sans qu’il le sache jusqu’à un bureau ou il étala toute sa paperasse. Il semblait se marmonner quelques mots à lui-même et semblait être pris d’en une intense réflexion.
Jusqu’à lors ils n’avaient rencontré aucune femme et il semblait vivre seule dans la maisonnée. A peine eut-elle cette pensée qu’elle l’aperçut.
Fine et agile elle s’était laissée choir par la fenêtre sans le moindre bruit.

C’était elle, pas le moindre doute : poupée de porcelaine à cheveux du crépuscule et aux yeux d’ambre.

Tellement prit dans ses pensées l’homme ne s’aperçut pas sa présence, alors que Rodany elle se gara bien de rester bien sagement dissimulé dans les ténèbres de sa cachette, invisible.

Le spectacle qui s’en suivit laissa alors la rodeuse songeuse. Son instinct ne l’avait une fois encore pas trompé. Cette femme était tout sauf une ordinaire petite épouse frustrée qui trompait son mari. Non la femme qu’elle observait, était un véritable prédateur aguerrit. Une prédateur qui aimait de plus jouer avec ses proies.
La jeune femme resta d’autant plus sur ses gardes et opta de rester caché pour le moment.
Celle qui devait lors être sa victime avait entamé une discussion avec sa propre proie. Rodany sentait que la peur avait envahit l’homme alors que sa proie affichait sur son jolie minois une expression bestial.
Elle sut à cette instant, dans la lueur froide que refléter ses prunelles, qu’il en était fini du malheureux.

Tout se passa alors très rapidement et toujours aussi silencieusement. Elle lui attrapa la nuque, lui penchant le cou afin d’avoir sa gorge en plein possession et y planta ses crocs. Elle le suça alors jusqu’à la moelle si on puits se permettre l’expression !
Elle se nettoya le pourtour de sa bouche avec une certaine grâce puis sourit au cadavre qu’elle avait laissé mollement choir au sol alors qu'entre ses lèvres s'était échappé un léger soupir satisfait.

Ce fut à se moment là que Rodany se glissa hors de sa cachette créant tout un coup un effet de surprise. Mise en scène quelque peu théâtrale puisqu’on discernait toujours avec grand mal son visage lui procurant ainsi dès airs mystérieux.
Mystère qu’elle se fit un plaisir d’entretenir car elle ne pipa mot et se contenta d’observer la jolie poupée vampirique dont les yeux s'étaient légèrement plissaient pour mieux la scruter.
Elle avait toutefois, même si l’inconnue ne le voyait pas, placé sa main sur le pommeau d’Ecarlate par simple précaution.
La Louve savait que celle qui était sensé être sa proie ne devait pas être traité avec légèreté. Proie étant un sobriquet rapidement affilié car la jeune femme ne se montra en aucun cas le moindre signe d’hostilité envers elle.
La rôdeuse s’était simplement contentée de révéler sa présence et elle verrait bien comment les choses de passerai. Elle voulait en savoir plus sur sa futur hypothétique victime avant d’agir à tord et à travers.

Les intentions de son commanditaire étaient bien plus complexes qu’elle n’aurait plus se l’imaginer et elle craignait que son interlocutrice ne soit pas vraiment doué en ce qui semblait être une banale conversation.
Elle la sentait tendue, elle palpait cette tension qui s’était installée dans la pièce, autre que cette odeur de Mort.
Le moindre faux pas et elles se sauteraient à la gorge, elle ne le savait que trop bien. Ce fut pour cette raison qu’elle décida d’attendre la moindre réaction de celle-ci, étant au aguets de ses moindres mouvements.

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Rinha Betrüger



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MessageSujet: Re: Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]   Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] EmptyJeu 25 Aoû 2011 - 16:23

Rinha était surprise. Réaction simple, probablement habituelle pour bon nombre de personnes… Oui, mais pas pour elle. En effet, la demoiselle était habituée à ressentir des sentiments tels que l’ennui ou l’envie. Après tout, toutes ses traques auxquelles elle se livrait n’avaient de vraiment excitantes que le nom, elle finissait toujours de la même façon, par la mort de sa tête, vidée de son sang ou simplement laissée pour compte dans un des commissariats de la ville. Mais pas ce à quoi elle était sujette à ce moment. La surprise… Quelle drôle d’impression. Si rare et pourtant tellement intéressante. Il y a à peine plus de deux minutes, elle était en train de regarder le corps sans vie d’un homme qu’elle avait elle-même tué, souriante face au peu de sang qu’elle avait laissé et qui s’étalait autour de la nuque de celui-ci, teintant le bois de la pièce d’une couleur plus sombre qu’elle trouvait bien plus sympathique. Et maintenant… Maintenant une autre personne, encapuchonnée, se trouvait face à elle. Si elle avait écouté ce qui lui disait le cheminement de ses pensées, elle aurait immédiatement déduit que sous cette capuche se cachait une femme, en témoignait le fait qu’elle dépassât cette personne de quelques centimètres. Mais après tout, comment pouvait-elle en être sûre ? La nature réservait parfois bien des choses étonnantes…

Elle attendit d’abord, peu encline à la conversation, espérant intimement une prise de parole de l’inconnu dont elle ne discernait pas grand-chose, si ce n’est l’ombre d’un menton, celui-ci sachant parfaitement ce qu‘il faisait. Plissant les yeux, elle put voir que malgré sa relative stabilité, elle semblait lui cacher quelque chose, en témoignait les légères ondulations de sa cape que Rinha pouvait interpréter de différentes façons, allant du simple mouvement à la préparation d’une attaque. Pourtant la demoiselle ne bougea pas, les conclusions hâtives dans pareille situation n’étant pas du tout quelque chose qu’elle prendrait le risque de faire.
Ainsi, le silence s’installa pendant plusieurs minutes. Rinha, bien que consciente que la personne en face d’elle n’avait rien d’une habitante de la demeure, n’était pas perturbée outre mesure par la posture dans laquelle elle se trouvait. En effet, l’inconnu n’avait témoigné aucun signe d’agressivité depuis son arrivée. Certes, son apparition avait tout de quelque chose de calculé, cette cape faisant office de barrière entre elle et son interlocuteur avait tout de quelque chose de prévu et pourtant semblait-il à la chasseuse de primes que quelque chose dans cet étrange tableau ne collait pas. Et à moins que cette silhouette n’ait été en charge de protéger l’homme qu’elle venait de tuer et ainsi, risquait de l’attaquer d’une seconde à l’autre, il lui manquait un élément crucial, elle en était persuadée.

Le silence dura encore, lourd, pesant et pourtant provocant, chacune des deux personnes se jaugeant à leur manière d’agir. Pour Rinha, l’évidence s’imposa. Si l’homme qu’elle venait de tuer n’avait été pour elle qu’un simple gagne pain, cette personne jouerait un autre rôle. En effet, il ne pouvait pas s’agir d’une coïncidence, cette rencontre n‘était pas anodine. Après tout, l’inconnu n’avait pas eu un regard pour le corps depuis son arrivée.

« Et si vous retiriez votre cape ? »

Le ton avait été poli, mesuré, le visage de Rinha ne reflétant qu’une totale indifférence et pourtant… La question semblait résonner dans la bâtisse, implacable, intimant à cette personne de ne pas jouer avec sa patience, que rien ne pourrait en sortir de bon. En son fort intérieur, elle savait qu’elle voulait une réponse. Mieux, elle exigeait une réponse. Ce petit jeu de l'observation avait suffisamment duré et enfin pouvoir voir le visage de cet être était une première chose. Pour autant qu'elle le sache, si cette personne avait eu une seule once de peur, elle ne se serait jamais présentée à elle de cette façon. Aussi masquer son visage de cette façon n‘avait que très peu d’utilité.
Elle attendit encore quelques secondes sans qu’aucune parole ne soit prononcée quand soudain, un élément, fin mais si peu discret fit son apparition, intéressant immédiatement la chasseuse de primes. Une fine mèche rouge venait de sortir du capuchon. Une fine et longue mèche d’un rouge carmin qui ne laissait plus de place au doute.

« Je vois… »

Elle marqua une pause, croisant les bras et analysant nouvellement la silhouette qui se trouvait en face d’elle, une demi-sourire sur les lèvres.

« Et à qui ai-je l’honneur… Mademoiselle ? »
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Rodany Bleinzen



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MessageSujet: Re: Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]   Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] EmptyVen 26 Aoû 2011 - 23:36

Le silence qui s’était installé de lui-même entre les deux jeunes femmes fut enfin dissous par la poupée de porcelaine que Bleinzy n’avait cessé d’observer impassible.
La voix de son interlocutrice trahissait les limites de la patience qu’elle avait daigné lui accorder et lui intimait à présent de lui montrer son visage.
D’un regard pourtant expert, la rodeuse avait peine à discerner les moindres émotions sur le visage de l’assassine.
Un singulier minois se dressait face à elle et ne laissait échapper aucune émotions. Rodany se surprit à penser qu’il ressemblait d’ailleurs à un beau miroir renvoyant, d’une certaine façon, son propre reflet. Reflet placide mais qui pourtant laisser entrevoir à travers leurs deux pupilles sombres une flamme vacillante vous dévorant dans votre intégralité.

Cependant avant même que Bleinzen ne puisse répondre quoi que ce soit son interlocutrice avait reprit la parole. Ses lèvres s’étaient légèrement étiré en un fin sourire satisfait. Elle avait surprit un imperceptible indice qui l’orienter un peu plus sur l’identité de la jeune femme. Croisant ses bras elle lui demanda alors qui elle pouvait bien être et accentuant la fin de sa question sur un mot qui fit comprendre à la rôdeuse qu’elle avait deviné qu’elle avait à faire à une femme.
Toutefois, Rodany, ne dévoila pas directement son visage.

A l’intérieur de son crâne, elle analysait minutieusement toutes les possibilités qui s’offrait à elle.
Il était évident que la vampire ne se doutait pas le moins du monde que si elle se trouvait en la présence de la louve au cheveux de braise était celui d’assouvir un but simple et précis: mettre une fin indiscutable sur son existence.
Cependant, elle n’avait toujours pas agit quelque chose la titillait… quoi exactement? Elle n’arrivait pas à mettre une pensée concrète la dessus mais elle savait que quelque chose sonnait faux.
Tout ceci ressemblait à une piètre mascarade. Le commanditaire n’avait nullement mentionné que sa proie serait un autre chasseur de prime, avait-il omis consciemment ce détail ? Elle en était sur.
Sa curiosité entamait alors une ascension fulgurante, plus elle découvrait les évènements qui se dévoilaient à elle, plus celle-ci grandissait.
Tout ceci prenait une bien étrange tournure.

Toujours sa main posait discrètement sur le pommeau de son arme, elle utilisa sa main vacante pour faire glisser son capuchon sur ses épaules révélant alors son propre visage.
Elles étaient à pied d’égalité désormais. Enfin à une note près que la jeune femme brune ignorait encore la véritable intention de Rodany. Motivation qui avait quelque peu changer car la chasseuse de prime n’avait plus pour intérêt principal de s’en prendre à sa vie. Ce fut pour cette raison qu’elle prit alors la peine de lui répondre :


« Je doute qu’il soit honorifique de savoir qui je suis quand on sait qu’on m’a envoyer en ce lieux pour vous assassiner. »

Elle avait joué franc jeu. Elle n’avait pas pour habitude de mâcher ses mots, et sa voix avait fendu l’air comme l’acier de sa lame sifflant avant de pourfendre sa proie.
Néanmoins elle continua soutenant toujours le regard de son interlocutrice sans le moindre trouble :


« Mais avant d’entreprendre quoi que ce soit je voudrais savoir qui vous êtes. Ce n’est pas dans mes habitudes de me soucier de l’identité de mes proies mais il semblerait que cette affaire soit inhabituelle. »

Le timbre de sa voix était assuré, elle n’avait pas peur du vampire et cela se voyait à sa façon dont ses yeux la jaugeait, à la façon de se tenir face à elle.
Mais même si elle ne la craignait pas, elle restait pourtant sur ses gardes n’oubliant pas qu’elle venait de tuer quelques instant plutôt un homme de sang froid. Elle n’en restait pas moins un prédateur.

Elle attendait à présent avec intérêt la réponse de la jeune femme.
Une réponse qui déterminerait surement son avenir proche.
Une réponse qui éluciderait invraisemblablement certains mystères.
Juste une réponse...

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MessageSujet: Re: Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]   Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] EmptySam 27 Aoû 2011 - 22:39

La jeune femme devant elle n’avait rien d’une personne anodine fut la première pensée qui vint à Rinha lorsqu’enfin, le capuchon tomba. Elle en était déjà arrivée à cette conclusion de part son attitude évidemment, mais son visage était un véritable appel à la méfiance, comme si à sa seule observation on était capable de dire que l’on pouvait s’attendre à tout de sa part. Visage sauvage, plein de fougue avec ses traits fins bien que sévères, son regard assuré et surtout, surtout, ses longs cheveux d’un rouge vif, pleins de vie, étincelant dans cette pièce où la mort semblait omniprésente et où toute lumière semblait avoir été châtié. Des cheveux qui, à en juger par la tresse stricte qui avait été faites, n’était pas une chose qu’elle mettait en avant, bien au contraire. Il faut dire qu’avec une couleur aussi discrète, nul doute qu’il valait mieux les dissimuler au maximum, l’intérêt de la capuche prenant alors tout son sens. Malgré ça, il y avait quelque chose que la demi-vampire avait remarqué sitôt le capuchon retiré et qu’elle n’avait cessé de fixer depuis, leurs regards ne s’étant jamais quitté une seule seconde, empreint chacun de leur propre détermination… Cette femme avait des yeux ambre, semblables aux siens et pourtant tellement différents.

Aucun doute que si la chasseuse de primes n’avait pas déjà été piqué par la curiosité face à cet étrange personnage, c’était maintenant chose faite.
Et ce même sans les dernières paroles de la demoiselle qui résonnaient encore en elle.

« Je doute qu’il soit honorifique de savoir qui je suis quand on sait qu’on m’a envoyer en ce lieux pour vous assassiner. »

Elle n’était pas étonnée, après tout, c’était une des possibilités qu’elle avait refoulé dans un coin de sa tête.
Pour vous assassiner.

Non, les paroles de cette femme n’avaient pas eu d’impact, il lui était juste étrange de se dire qu’on avait demandé à quelqu’un d’assassiner l’assassin. Comme si cette tournure ne reflétait pas toute l’ironie de la situation. Toute l’ironie de sa situation. L’inconnue avait parlé d’un ton assuré. Ses yeux, qui n’avaient toujours pas cessé d’intéresser la demi-vampire, étaient implacables. Et rien n’avait changé même après sa deuxième prise de paroles. Rinha qui savait observer en véritable traqueuse qu’elle était ne décelait aucune peur, aucune crainte. La femme aux cheveux de braise, tout comme elle, se sentait parfaitement à sa place en ce lieu et n’avait pas l’intention d’en bouger avant d’en avoir terminé. Et la chose à terminer dans sa situation comme dans la sienne était de comprendre comme elles avaient pu en arriver là. Clairement. Simplement. Après tout, la jeune femme avait fait preuve d’un tact qu’elle n’aurait peut-être même pas eu dans pareille situation. C’était à elle d’en faire bon usage pour parvenir à ses fins.
Car elle savait.
Oh oui, elle commençait à comprendre l’ampleur de la supercherie dans laquelle elle se trouvait.

« Il est toujours intéressant de connaître le nom de la personne venue vous assassiner… Pour un peu que celle-ci en vaille vraiment la peine. »

La réponse avait fusé d’elle-même. En soixante-trois ans d’existence, Rinha n’avait jamais rencontré de personnage comme celui qui se trouvait face à elle. Elle ne connaissait rien de son habilité au combat, point qu’elle aurait aimé éclaircir et qui patienterait peut-être toujours mais la seule attitude de la jeune femme aux cheveux de braise n’était pas dans les habitudes de la demi-vampire. Elle était intriguée… Un peu, un tout petit peu et pourtant, en connaissant son passé et ses sentiments, cette réaction signifiait déjà beaucoup.
Elle resta quelques secondes silencieuse, se demandant si oui ou non, il était nécessaire qu’elle se présente et si oui ou non, cela aurait un intérêt quelconque.
Elle continua pourtant sur sa lancée, faisant comme si ses dernières paroles n’avaient jamais existé, comme si cette réponse s’était aussitôt imposée dans sa tête, la capacité qu‘elle avait à garder un visage parfaitement impassible étant de plus avantageuse.

« Rinha Betrüger, chasseuse de primes de son état et assassin à ses heures perdues. A en juger par vos dernières paroles, je pense donc que tout comme moi, vous avez remarqué que certaines choses nous ont été volontairement cachées. »

La jeune femme avait adopté un ton parfaitement normal mais son visage s’était durci. Qu’on l’utilise elle, qu’on veuille la tuer… Il y avait trop de choses qui ne lui plaisait pas. La demi-vampire était connue pour les réflexions qu’elle avait avant d’agir. A ce moment, ses paroles comme ses actes étaient tout réfléchis. 

« Et je vais de ce pas aller les élucider. »

Le ton avait été froid, glacial. Une seule personne était au courant de ce qu’elle allait commettre et donc d’où elle se trouverait ce soir. Une seule et unique personne à qui elle allait se faire un plaisir de rendre visite.
La femme aux cheveux de braise pouvait faire ce qu’elle voulait. Rinha ne comptait pas discuter ici indéfiniment, encore moins avec une personne qui n’avait de toute façon plus aucune raison de l’attaquer si ce n’est celle de l’envie. Pour son honneur et sa propre fierté, il était évident qu’une telle situation n’allait pas rester inchangée et qu'il lui fallait remonter à la source.
On ne s’amusait pas avec Rinha Betrüger sous peine des pires représailles.
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MessageSujet: Re: Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]   Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] EmptyLun 29 Aoû 2011 - 1:17

Rodany avait à présent sa réponse, réponse forte intéressante, réponse recelant de bien plus d’information qu’elle n’aurait pu se l’imaginer.

Dans un premier temps, l’assassine à la chevelure aussi noir que la nuit lui avait subtilement avouer un quelconque intérêt pour la personne qu’elle était.
Ses mots s’étaient échappés de ses lèvres tel une flèche sifflant dans l’air se plantant dans sa cible en un bruit mat. Cette curiosité, aussi infime soit-elle, vacillait comme une flamme dans les pupilles de son interlocutrice qui ne la quittait pas des yeux. Regard tranchant qu’elle soutenait sans le moindre mal, des yeux scintillant d’une assurance et d’une détermination singulière. Ce fût d’ailleurs l’éclat de ces expressions qui décrochèrent un léger sourire sur le visage de la louve.
Si elle avait un temps soit peu captivé l’attention de la jeune femme, ce fut elle qui captivait la sienne désormais, quelle étrange retour de situation !
Une courte pose semblait s’être imposé avant que la jeune femme reprenne comme si ces dernières paroles n’avait jamais été prononcé.


Rinha Betrüger.

La rôdeuse posait désormais un nom sur sa fameuse proie. Elle enfouie cette information dans sa mémoire, elle lui serait peut être utile se souvenir de celle-ci car l’avenir semblait lui réserver bons nombres de surprises.
Elle connaissait aussi à présent ses fonctions. Un sourcil légèrement surpris se souleva sur le visage de la femme au cheveux aussi ardent que la lave en fusion. Surprise pourtant pas si inattendue que ça vu le dernier exploit auquel elle avait assisté. Ainsi donc notre jeune vampire était tout comme elle pouvait l’être chasseuse de prime. Cette révélation était bien plus cruciale qu’elle ne pouvait paraitre. Chose que semblait avoir compris Rinha, ainsi se nommait elle, car la fin de sa phrase traduit alors les pensées qui s’entrechoquaient dans la tête de Rodany.
Il était plus qu’évident à présent qu’on c’était fait un malin plaisir à lui dissimuler les véritables enjeux de sa mission. Un homme c’était amusé à se jouer d’elle et elle ne doutait pas une seule seconde qu’il lui en cuirait…

La voix de la jeune femme claqua dans l’air. Ses mots étaient d’une froideur peu commune. Son visage s’était durci lui offrant une beauté surprenante, son regard quant à lui brulait d’une lueur meurtrière accentuant ce coté de sa personnalité qui intriguait la louve.
La rôdeuse ne put qu’apprécier la tournure que prenait les événements. Si son interlocutrice partait à la recherche de son commanditaire, Rodany n’avait nul doute sur le fait que cette personne et son propre employeur ne faisait qu’un. Ainsi donc le choix fut des plus simples à entreprendre.
Elle l’accompagnerait sans l’ombre d’une hésitation.
Un étrange sourire amusé se dessina alors sur ses lèvres. Tout ceci était fabuleusement comique. Voila qu’elle laissait fuir volontairement sa propre proie pour celle-ci aille tuer l’homme qui lui avait demander ses services. Plus drôle encore, il se pourrait bien aussi qu’elle fournisse une quelconque aide à cette charmante jeune fille pour mettre en charpie celui-ci.

Une excitation soudaine se réveilla alors en la jeune femme, ronronnant dans les tréfonds de son abdomen.
Azaraël avait relevé son museau intriguée et rodait dans les ténèbres de son esprit.

La jeune femme tourna alors sa tête observant sommairement la pièce dans laquelle elles se trouvaient. Un endroit spacieux et peu éclairé car de grand rideaux de tissus sombre filtraient la lumière. Cet ambiance semblait calculé car elles semblaient se trouver au centre d’une bibliothèque.
En effet de grandes étagères enfermaient précieusement des milieux d’ouvrages qui paraissaient être tous aussi vieux les uns que les autres.
Alors que son regard s’était posé sur le cadavre de l’inconnu, elle lança à la jeune femme d’une voix vibrant d’une intonation nouvelle :


« Et je serais curieuse de suivre vos pas pour vérifier certaines pensées. »

Elle pris un légère inspiration, une odeur de poussière et de sang régnaient en maître incontestés dans la salle, puis continua :

« Il semblerait que nous ayons une proie commune désormais… »

Reportant alors son regard sur la jeune femme, elle replaça alors son capuchon dissimulant à nouveau l’éclat de ses cheveux endiablés et questionna alors la jeune femme d’une voix enjouée :

« Aimez-vous jouer Rihna ? »

Question toute innocente fut-elle, elle était un véritable déclencheur d’adrénaline. Elle proposait à son interlocutrice une véritable partie de chasse, où deux prédateurs excellant dans leur domaine, se disputerait la même victime.

D’un pas souple et silencieux elle s’avança près de la fenêtre, et d’un geste adroit décala légèrement le tissu vers la droite afin d’ouvrir un passage. Un courant d’air frais s’y engouffra faisant valser quelques mèches brunes de la jeune femme.
La rôdeuse lança un dernier regard à son adversaire et énonça simplement :


« Le vainqueur sera celle de nous deux qui aura su susurrer la douce mélodie de la Mort aux creux de l’oreille de notre cher ami… »

Puis tel une ombre elle se glissa dans l’embrasure de la fenêtre. A vrai dire, peu lui importait de gagner le défi qu’elle venait de lancer. Elle voulait simplement voir ce que valait réellement Rihna.
Elle voulait traquer, chasser sans laisser la moindre chance à sa proie, sans lui laisser le moindre espoir.
Azaraël, l’animal farouche qui se dissimulait dans son âme, avait tout à coup refait surface. La louve avait repris ses airs sauvages, plus rien n’arrêterait sa course.
Le brise fouettait son visage, son cœur s’était accéléré.
Une étrange ritournelle s’était lové dans son esprit, rythmant gaiement son avancée.
Ritournelle qu’elle ne pouvait s’empêcher de fredonner…









Fuis donc l’ami, avance pas à pas,
Cours, ne te retournes pas…
Je veux sentir les pulsations de ton cœur affolé.
Cache toi bien que nous puissions jouer,
Mais n’oublies pas qu’ou que tu sois nous te trouverons.
Fuis donc l’ami, le temps que nous arrivions.

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MessageSujet: Re: Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri]   Destins enlacés: le voleur volé, l'usurpateur décapité [Pv Roro & Riri] EmptyMar 30 Aoû 2011 - 14:15

Rien n’excite autant le sentiment du jeu que l’impossibilité de s’y soustraire. Rinha en était la preuve vivante alors que l'excitation l‘avait prise comme réceptacle. Jouer… Oh oui qu’elle aimait ça. Beaucoup plus que nécessaire d’ailleurs. Et cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas joué avec un personnage si intéressant… La chasse comme le jeu avait commencé et alors que la demi-vampire filait rapidement dans la ville, traversant ruelles sur ruelles de cette vivacité qui lui était propre, elle avait du mal à se retenir de sourire face à l’évidente preuve que la jeune femme avait tout comme elle l’intention de retrouver leur commanditaire. Oh non, elle ne fuirait pas, loin de là même. Elle voulait observer cette femme combattre, pour peu que celle-ci aime s’amuser lors d’un combat, elle voulait voir le sang gicler, la peur se refléter dans les yeux de leur victime commune et peut-être, un peu, un tout petit peu, comprendre la raison d’une telle mascarade.
Car malgré tout, cela l’intéressait oui.
Et vu les paroles de la femme aux cheveux de braise, cela l’intéressait aussi.

En y réfléchissant, la chasseuse de primes s’attendait quelque peu à pareille réaction. Bien sûr, jamais elle n’aurait pu imaginer que la situation prendrait une tournure aussi amusante, mais elle avait vu dans cette femme le reflet d’une véritable combattante et dans ses yeux, l’intérêt suscité par une chose qu’elle non plus ne cernait pas totalement.
Suivre vos pas.

Suivre ses pas.
La demoiselle accéléra l’allure. La seule chose qu’elles allaient suivre était leur propre instinct de chasseuse pour arriver là où elles voulaient aller. Restait à savoir qui serait la première. Et pour ça, il n’y avait qu’une chose à faire, terminer le jeu…
La nature faisait parfois des choses bien cruelles… Faire naître deux femmes passionnées par la traque et le meurtre en faisant partie. Mais ne dit-on pas que la cruauté, comme tout autre sentiment, s’arrête après la mort ? Dans ce cas, Rinha n’avait qu’à tuer tous ceux qui trouvaient que les gens comme elle était de trop. Et oh qu’il y en avait beaucoup… Car elle n’était pas de trop. Bien sûr que non, elle permettait juste à des personnes qui ne le méritaient pas de vivre un peu plus en paix et si elle ne trouvait pas un certain intérêt là-dedans, jamais la chasseuse de primes n’en serait devenue une.
Le souvenir du visage surpris de son acolyte de jeu lorsqu’elle avait énoncé sa double fonction lui revint soudainement en mémoire. Et sans vouloir s’avancer, avec tout ce qui s’était déjà passé, la demoiselle ne donnait pas cher du métier de la jeune femme.

Cela faisait maintenant une bonne demi-heure que la demi-vampire parcourait la ville. En temps normal, Rinha aurait effectué elle-même ses recherches, prenant le temps d’en apprendre un maximum sur son commanditaire pour pouvoir le menacer de toutes les façons possibles et se délecter de ses expressions faciales. Après tout… La terreur ressentie par une victime face aux paroles autant qu’aux actes est la meilleure terreur au monde car elle est totale. Et le jeu de la cruauté ne peut être totalement jubilatoire sans ses deux émotions réunies en une seule.
Rinha connaissait parfaitement son domaine.
Cependant là, elle n’en avait pas le temps. En effet, il n’y avait pas que cet aspect de la partie de chasse qu’il fallait prendre en compte. En ce jour, il y avait aussi la compétition. Compétition que Rinha, en grande joueuse qu’elle était, prendrait un malin plaisir à relever et à gagner, bien évidemment.

La journée était déjà avancée, pourtant, la demi-vampire ne doutait pas que l’endroit où elle se rendait serait encore ouvert et actif pour y être passé des dizaines de fois. Arrivée au coin de la rue où elle trouverait la bâtisse, elle attacha ses cheveux en une queue de cheval lâche, comme elle le faisait tout le temps, de manière à réduire cette impression de poupée démoniaque qui la caractérisait et qui aurait été encore plus présente avec ce soleil couchant.
Elle traversa la rue sans que le peu de personnes présentes ne fassent attention à elle.
Elle ouvrit la porte qui grinça sous l’effort qu’on lui demandait, comme d’habitude.

« Mademoiselle Still ! Quel plaisir de vous revoir ! »

La demi-vampire sourit sous les paroles de l’homme qui venait de l’approcher. Elle n’aimait pas cet endroit, toutes ses expressions faciales étaient forcées, certaines de ses paroles l’étaient tout autant, mais il le fallait bien là où elle se trouvait. Elle serra la main du commissaire tout en hochant la tête. Car oui, ici était l’un des nombreux commissariats de la ville et le seul où elle se rendait en tant que mademoiselle Still. Bien évidemment, elle n’aurait jamais donné son véritable nom, pas alors qu’elle se livrait à des activités ‘extra-scolaires’ qui étaient passibles de peine de mort. Mais il faut dire que ce nom lui permettait également de se comporter de manière un peu différente. Ici, il n’y avait pas Rinha Betrüger la tueuse mais Mademoiselle Still, la chasseuse de primes. Les attentes étaient légèrement différentes, les comportements l’étaient donc tout autant. Et bien qu’il soit dur pour la demoiselle de se montrer aimable, si cela pouvait servir à quelque chose alors elle se forcerait un peu…
Mais vraiment un tout petit peu, il ne fallait pas trop lui en demander.

« Alors, quel bon vent vous amène ? Encore une tête ?! 

- Non, pas ce soir malheureusement. Je suis venue car il me faut consulter les dossiers que vous possédez sur les habitants de la ville de Madorass. »

Le commissaire, un homme de haute stature légèrement grisonnant, haussa un sourcil sous la demande. Il faut dire que ces dossiers n’étaient accessibles qu’aux commissaires et les personnes travaillant dans le commissariat. La demande était donc osée. Pour autant, la demoiselle ne montrait qu’un regard compréhensif, aimable, empreint d’une farouche détermination. S’il le fallait, elle allait se forcer un peu plus. Elle soupira.

« Vous comprenez, j’ai retrouvé une femme victime d’un viol qui m’a fait une description assez floue de son bourreau et je lui ai promis de l’arrêter mais les détails manquent et j’ai besoin d’une image bien plus précise pour pouvoir le retrouver. Vos dossiers, en plus de ça, me permettraient de connaître son lieu d’habitation. »

L’homme se détendit soudainement, se permettant même de sourire et Rinha nota mentalement qu’elle allait devoir rendre une petite visite aux quartiers mal famés de la ville pour y prendre le premier violeur venu, personne qu’elle n’aurait pas vraiment de mal à trouver, le genre courant les coins de rue dans ce genre d’endroits.

« Si c’est pour ça ! Veuillez patienter dans mon bureau, Mademoiselle Still, je vais chercher les dossiers tout de suite. 

- Je vous remercie pour cet écart et vous promets que cela ne sera que plus profitable à la ville. »

Oui, il y aurait une pourriture de moins dans ce monde.

La demoiselle adressa un sourire au commissaire qui détourna les yeux, visiblement gêné et la conduisit jusqu’à son bureau, une pièce brut, sans décoration, sentant le papier et la poussière à plein nez où il l’abandonna le temps d’amener les dossiers. Quelques minutes plus tard, c'était chose faite.

« Voilà. Je vais vous laisser le temps de faire votre recherche. Bonne chance.

- Merci encore. »

La chasseuse de primes attendit le départ de l’homme avant de se diriger vers le chariot où s'entassait les dossiers et d’entamer sa recherche. Heureusement, Rinha connaissait parfaitement le quartier où elle avait rencontré l’homme. Les dossiers étant rangés par zone, le nombre de feuille à observer étaient donc considérablement réduit.
La chasseuse de primes se concentra rapidement sur le quartier Nord-est de la ville, ayant rencontré l’homme dans cette partie et se doutant à l’agitation dont il avait fait preuve, qu’il était très pressé. N'ayant pas le temps de s'attarder, celui-ci n'avait donc pas dû énormément s'éloigner de son lieu de travail. Elle se doutait en conséquence qu’il avait un emploi du temps particulièrement chargé. Aussi ne fut-elle pas étonnée lorsqu’enfin elle mit un nom sur le visage. Barett Baschtt, homme d’affaire, propriétaire d’une toute nouvelle entreprise de décoration de taille moyenne.
Entreprise qui ne connaîtrait jamais le succès avec son directeur actuel puisque celui-ci allait mourir, bien malheureusement pour lui.

La jeune femme nota rapidement l’adresse de l’entreprise. Le soleil entamait sa descente, la soirée ne faisait que commencer, elle était donc sûre de retrouver l’homme derrière son bureau. Elle prit tout de même la peine de noter son adresse personnelle. Après tout, les petits coups de pressions n’étaient pas interdit…
La demi-vampire ressortit rapidement du commissariat, remerciant le commissaire de la faveur qu’il lui avait accordé, lui promettant une visite prochaine puis partie, le sourire aux lèvres. Cela avait été rapide, précis, efficace.
Et cela allait l’être encore.
Elle pouvait déjà l’entendre, la douce mélodie de la chair transpercée…
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