''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]

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Meryle Nightlander



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Meryle Nightlander
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Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] _
MessageSujet: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyDim 12 Juin 2011 - 18:23

Innocence... ignorance. un palpitement.
Une seconde. un temps. Une crainte.
Si vulnérable et le sachant si bien qu'il lui est impossible de résister à cette peur angoissante qui l'habille comme une ombre éternelle de sa vie éphémère. Un souffle. L'oeil aux aguets, l'oreille sensible au moindre des craquements de la forêt vierge qui l'entour. Elle à peur. Ca se sent. Elle porte le parfum subtile de la terreur à la veille de son paroxysme le plus jouissif qui soit. Aux arrêts sur le qui-vive, elle est prostrée là, tétanisée craignant ne serait ce de ne faire qu'un geste. Son coeur aussi est sur le point d'exploser. La pulsation rapide atteint un rythme incontrolé. L'infime parcelle de sa peau frissonne, ressentant le danger comme une odeur répendant ses vices. Un seul geste pourrait lui être fatal. Pourtant elle se redresse. le tambourinement silencieux de sa carotyde à des allures de crépitement fou, sous le sang révulsé qui parcoure ses veines sinueusement.
Silence. Calme. Rien autour.
Rien à signaler. Pourtant elle aurait jurer entendre l'envie folle d'une sombre menace trahissant sa présence par son impatience. Seul l'écho de la jungle inviolée lui répond. Se serait elle trompée ? Surement. Le battement fou de son système nerveux se détend, lentement. La tension de ses muscles se défroisse et le voile de la candeur se rabat sur son élan paranoiaque qui aurait pu lui sauver la vie.... Qui aurait pu, oui.

Sortit de nul part, dans la violence la plus pure , il n'y eu qu'un cri. Elle était morte avant même de l'avoir sentit.
Un cri déchirant le précédent silence, le cri de celui à qui on arrache la vie... Et la gorge. Résonnant dans toute la foret la plainte de térreur et d'effroi faisant s'éffondrer, l'espace d'un instant, toute joie de vivre à quiconque l'entend. Chaque feuilles chaque brindille et chaque arbre fut complice de l'étendue de ce hurlement, comme une craie sur un tableau noir, comme le son d'une fourche sur la porcelaine de son coeur ensanglanté. L'ombre lui arracha veines et peau dans un son des plus écoeurants comme l'on déchire du papier impunément avec une dangeureuse facilité. Le sang n'eut pas le temps de couler que sa vie s'en était allée. Une mare d'émoglobine s'en suivit. Ne se préoccupant ni de ce cri poussé sous mes crocs ni du regret inexistant à cet actes sanglants, je me délectais de l'existence misérable de cette pauvre bestiole entre mes griffes. La faim a des raisons que la raison ne connait pas.

Une seconde bien en chaire, la suivante cadavérique, comme on passe de vie à trépas, j'avais égorgé sans remors la créature qui à présent pendait au bout de mes canines acérées. spéctateurs d'un spectacle les plus répugnant ou des plus grisant selon qui regardait, la ciel m'était témoin que je souffrais de l'envie irrémédiable de chasser depuis quelques cycle déja, m'étant refusé jusqu'ici un carnage sans précédent. Voilà pourtant trois lunes que ma nature vampirique avait repris ses marques au fond de mon coeur... Arrogante et sans vergogne aucun véritable sentiment ne m'habitait. J'avais des envies folles, des désirs macabres, je redevenais l'objet de toutes les passions et la puissance m'avait atteinte jusqu'au coeur, jusqu'à l'ame. Et je m'y complaisais. Délaissant là mes responsabilités, comme des crises d'hystérie passagère que je faisait passée loin de toute agitation. Je ne ressemblait à plus rien d'humain, ou au moins dans le fond et en apparence.

J'avais finis mon repas. Je lachais mollement la carcasse vidée de liquide sur le sol baigné de rouge et d'un seul cou d'ailes me hissait un peu plus haut cachée entre les entrelacements des branches vertigineuses. M'allongeant de tout mon long sur une de celles ci je me confondait aisément avec la végétation, me ravissant infectement du repas monstrueux dont je venait d'être la cliente...
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Kyle Wate



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Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] _
MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyDim 12 Juin 2011 - 22:08

Une journée ressemble étrangement à une partition. Clé de sol. Kyle se lève en même temps que le soleil. Le coeur à la dérive, ses pensées tournées vers son salut, elle se réveille lentement. La nuit qu'elle avait passé avait été dure. Seule. Indéniablement seule. Même lors de ces soirs animés, elle se sent vide. Platonique. Une mer d'huile. Rien ne perturbe cette solitude dans laquelle elle se morfond. Personne ne l'aide. De toute manière, elle ne veux pas de la pitié des autres. Elle se met en route. Do. Le soleil est bien fort aujourd'hui et déjà la fatigue la prend. Une envie de dormir. Un sommeil profond et sans retour. Mais Kyle n'approuve qu'à moitié le devoir de dormir. C'est, pour elle, une utopie de la réalité, qui en soi peut être un bien, une évasion de ce monde cruel mais cela reste utopique et le réveille est bien que trop douloureux. Alors elle met de côté cette pulsion passagère qui finira par complètement s'effacer de son esprit. Ou du moins elle espère qu'il en soit ainsi.

Elle marche ainsi jusqu'à une forêt. Si mineur. Une forêt, ou plutôt une jungle dense et animé. Sans appréhension, elle y pénètre. De toute façon, c'est écrit. Il n'y a pas de place au hasard dans la vie. Rien n'est sans importance. Il suffit de trouver le bon sens des actions que l'on opère. Elle avance silencieuse, cet endroit majestueux forçant son respect le plus profond. Elle s'avançait dans cet étrange univers dont elle était témoin. Des arbres qu'elle n'avait jamais vu auparavant, des animaux divers et variés. Pourtant, quelques chose la titillait. Elle sentait que ça solitude la perdait. Un autre coeur humain qui bat ? Enfin, parfois elle se demandait si elle-même avait un coeur. Qui ose tirer partie de la souffrance n'est pas digne d'être considéré comme tel. Eh bien tant pis. Elle s'en contre fiche de toute manière.

Une orchestration parfaite. Rien en elle n'était conventionnelle. La normalité lui déplaisait et l'excentricité la laisse autant indifférente. Dans un état presque hypnotique, elle avait choisi la différence. Un homme dans le corps d'une femme. Elle faisait peur. Mais les gens avaient peur de quoi ? Elle ne mange pas les Homme... Pas encore. Ils ont surement peur qu'elle les viol. C'est bien plus plausible. Pourtant, Kyle ne trouve en l'amour qu'une délectable sensation. Elle sent alors au travers de la chaleur de son partenaire, une humanité presque oubliée. Mais en elle, c'est le vide intersidéral. Le néant. Noir.

Plus de bruit. Un calme bien trop plat. Une respiration bien trop haletante.
Léger désaccord des vents. Serais-ce de la peur dans ses yeux ? Non. Ils sont stériles de toute expression. Alors pourquoi respire-t-elle aussi bruyamment ? L'instinct. Elle ne se fie qu'à lui. Il lui ordonne de ne plus bouger. Le pied en l'air, elle prend la pose. Elle se sent manipulé. Non non ! Personne autour d'elle. Pourtant une force puissante du fond de ses entrailles la pousse à ne plus rien faire. Passive devant son destin. Passive devant les autres. Passive encore et toujours. Cela la nuirais. Elle ne veux pas aller à l'encontre d'elle même. C'est impossible. Faire attention à soi, puis à ce qui l'entoure. On ne peux rien faire si soi même on est pas sur d'y arriver. La drôle de sensation partie. Envolée. Alors elle repart, met un pied devant l'autre. Jusqu'au moment où elle trébuche. Du sang coule au coin de sa bouche et elle crache un peu de ce liquide vital. Elle ne s'est pas loupé. Foutu branchage.

Un pas léger et puis CRACK. Kyle baisse les yeux. Un petit animal. Tout mou. Tout brisé.
Fin de la musique. Un vrai petit carnage. Attendrissant, charmant. Les yeux révulsés, il dort paisiblement dans un autre monde. Elle sourit. Elle ne ressent rien, pourtant la vue de cette scène l'attendrit quelques peu. Pourquoi ? Elle se dit qu'il a souffert comme il a pu faire souffrir les autres. Justice est rendu et tout va pour le mieux dans le meilleur des monde. Sa carcasse commence à se décomposer. Il devait être mort depuis une heure ou deux. Mais qui a autant de génie pour faire ça ? Une légère brise dans sa nuque. Elle ne se retourne pas. La respiration lente. Aucune odeur ne peux masquer celui d'une femme à qui les aime. Elle sourit de nouveau. Son instinct ne s'était donc pas trompé. Elle n'est pas seule dans cette immense jungle sauvage. Elle n'attend qu'un geste, un mot, une action de sa partenaire. Les effluves enivrantes commencent déjà à lui monter à la tête. Mais qui est cette dame qui a réussit une tel œuvre ? Biensur, elle n'a aucune certitude quant à la provenance de ce macabre spectacle mais elle croit. Et croire n'est-il pas déjà avoir une preuve potentielle de la véracité des faits ?

La lumière à presque tout effacé, nos sentiments n'en sont que plus entremêlés.
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Meryle Nightlander



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Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] _
MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyLun 13 Juin 2011 - 16:38

Si la musique avait une odeur, elle aurait l’odeur d’un être. Et c’est précisément la dernière note de cette partition jusqu’ici bien morbide qui vint me chatouiller les narines. Une odeur bien jeune et bien fraiche… Egarée ? Certainement pas non … On est jamais quelque part par hasard, surtout ici… je me roulais sur le coté m’agrippant à la grosse branche qui me servait de soutient pour apercevoir le contre bas de l’arbre et ses environs. Comme un animal curieux et à l’affut je plissais les yeux bien que ma vue de manque pas de finesse du tout.

Un large sourire dans l’ombre sur mes lèvres se dessina bien vite… Une jolie tête blonde se tenait à coté de mon savoureux précédent repas… J’étais rassasiée et repue, donc je n’avais en tête aucun carnage à venir, mais j’étais d’une nature vicieuse reconnue… Que pouvait bien faire un bipède dans ces bois … S’il n’était pas plus dangereux que le reste de la faune et la flore de ce cauchemar, cet enfer luxuriant… ? Cela m’intriguait beaucoup… Et quand je suis intriguée j’ai la fâcheuse manie de m’incruster partout….

Un visage m’apparut entre le feuillage des arbres étouffant sous leur propre poids. Ni mâle ni femelle … quelle drôle de créature… trop fines pour être masculines, trop dures pour être féminines, ses lignes de visage ne trahissaient aucun sentiment semblable à celui-ci… D’une neutralité absolue, son regard vairon, à vue d’œil, balayait les environs à la recherche de quelque chose… Quelque chose qui souriait dans l’obscurité de ce spectacle si… Excitant. Moi sans doute. Etrange rencontre, étrange vision, mais j’aimais l’étrange comme une raison de vivre par moment.

A son parfum subtile et infime je voyais là une jeune… fille. Cependant si moi j’avais une essence plus « femme » que n’importe quelle créature, à en faire bavé la luxure, la sienne était si voilée, si enfouie qu’il fallait presque la deviner… Regardant la jolie créature ensanglantée à ses cotés, morte quelques heure plus tôt en effet, elle ne semblait ni choquée ni abasourdie… Mon sourire s’accentua… soit la candeur rongeait son petit cœur d’humaine, soit c’était une intelligence malsaine qui coulait dans ses veines… Et cette dernière petite choses me plaisait à penser.

Silencieusement comme un félin fait patte de velours, je descendais quelque peu plus bas sur une autres branche en parallèle pour plus de visibilité et pour être aussi mieux visible quoi que « visible » était un bien grand mot sur ce cas là…. Deux grands yeux rouges ardent sensuels la fixaient donc à présent, et un sourire carnassier pourvu de jolies dents blanches en aiguilles lui faisait amicalement risette, seuls élément visibles pour le moment de ma silhouette cachée par l’ombre et la densité des feuillus…
« Tient tient tient …. Siffla ma voix vicieusement comme un serpent se glissant dans les méandres du silence, avec un brin séduisant…
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MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyLun 13 Juin 2011 - 23:12

Un souffle. Un pas. Une parole. Le cours des évènement ne tenait à rien. Tout dépend des actions du partenaire. En fait, la vie peut être aussi bien assimilé à une danse. Le résultat n'est possible qu'en fonction des pas de son compagnon. Un pas sur la gauche. Si je courais, peut-être je tomberais dans un ravin. Dommage. Fin du voyage pour une âme perdue. Perdue. Voilà qui résume parfaitement la situation. Kyle était dans le flots de divagation, entre réalité et rêves. Rien n'est à sa place, tout semble se mélanger. Pourtant, le fait qu'elle soit là et en compagnie d'une dame n'a rien d'irréel. Une voix sensuel. Elle frémit. Une habitude. Cette voix suave la force à rester sur place mais sa raison lui dit de courir. Dilemme cornélien.

La raison n'est bonne qu'à être bafoué. Dans un geste lent, Elizabeth se retourne, se sourire toujours accroché aux lèvres. Elle ne voit rien. Pourtant elle n'est pas folle, une voix avait bien prononcé quelques mots. En regardant bien, près d'elle, deux yeux d'un rouge rubis. Rouge sang. Bizarre. Étrange. Pourtant, dans son coeur, c'était le vide. Doit-elle avoir peur? Doit-elle s'enfuir? Kyle ne veux rien d'autre qu'apprendre. Une femme aux yeux rouges devait savoir. Mais ce n'est pas la seule particularité de son interlocutrice. Des dents. Luisantes et d'une blancheur éclatante. Un sourire bien trop mauvais. Cette fille est son génie. Elle en gémit presque. Dans ce calme, les mots avaient tranchés l'air et le temps c'était arrêté. Un instant. Une minute. Bientôt cinq bonnes minutes que les deux êtres s'observent lorsque Kyle brise le silence devenu trop lourd, presque étouffant.

-Est-ce vous qui avait fait ça ?, demanda la jeune femme calmement en désignant le petit animal mort.

Le sourire s'effaça. Le passé resurgit toujours. La mâchoire serrée, elle essaie de ne pas y penser. Pourtant comment oublier ? L'oublie du moment le plus jouissif de sa vie n'existe pas. c'est mal. Kyle efface. Mais tout reviens en boucle. La joie de la lame dans la chair, le plaisir des convulsions de sa victime. Aucun doute, elle ne peux pas. Enlever ce moment de sa mémoire n'est pas possible. Bien ancré au plus profond de son âme, elle y trouve une sorte de réconfort. En quoi la mort est-elle un réconfort? Kyle s'en fiche, les questions, il y en a des millions. Des pourquoi, des comment... Le monde ne s'arrête pas de tourner pour autant.

Plus un bruit. Elle se complait dans le silence. Au loin dans sa tête résonne encore le ton de la douce furie qui se trouve à quelques mètres d'elle. Forte. Très forte. La dame semble aussi sadique qu'elle. A-t-elle trouvé son maitre ? Peut être qu'elle aurait dû partir tant qu'il en était encore temps. Mais la réaction était trop forte. Une envie irrépressible d'en savoir plus. Une nouvelle fois, cette soif d'apprendre la guide. Au pire, elle finirait comme la petite chose à ses pieds. C'est une mort juste. A la hauteur de ses actes, le pêcheur doit être punit. Oh oui, punissait là ! Cette être impie et mauvais. Qu'elle souffre, qu'elle meurt. Rien ne retient Kyle dans ce monde. Elle n'a même pas de remord. Rien. Sa vie est constituée de vide et sa mort sera fait de la même sorte.


La mort ne cherche pas les âmes en peines mais celles qui la nargue de trop


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MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyMar 14 Juin 2011 - 1:53

Quelle regard passionnément vide, abyssal, néant, splendide possédait elle ! Mais le mieux c'est qu'en réalité rien n'est jamais vraiment "rien" ... Il y a toujours un fond à ce rien, et ici, le sien semblait baigné du mal le plus pur et subtile qui soit... Mon regard se flamba tel une torche que l'on ravive d'huile pour en faire danser la flamme. Tant et su bien qu'il aurait put pétiller d'une jouissance toute particulière. Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment.. La peur... quelle banalité substancielle.. Toujours à crier la même plainte, toujours à pousser le même pitié que l'on hurle avant de se voir mourir. Je m'ennuyais de cette peur qui prend tout le monde et n'importe qui...

Qui aurait cru que je trouverais ce regard, cette chose indéffinissable dans les yeux d'une gamine au coeur de pierre.... Et dont le sourire candide refléttait la parure malsaine qui ornait l'intérieur de son ame...? Magnifique était le sadisme et la gangraine de la violence qui se nourrie de nous comme elle se nourrit de nos bontés, si tentée qu'on en ai. Merveilleux était le poison qui coule comme une drogue dans nos veines pour dévorer raison et justice comme l'on donne du pain pour les rats. J'était dans mes temps de folie et de décadence, mais qoi de plus grisant que de découvrir la graine de cette même instabilité d'esprit dans un corps si inconnus venant d'ailleurs ...?

Un corps de garçon à pein pubert, une anatomie de fille dérangeante, une ame baffouée jusqu'à n'être plus ni l'un ni l'autre... Et le tout se fichant du reste comme de la peste. Tout à fait charmant! Adorable. Et cette pression insondable au fond de ses yeux aussi dénués qu'une terre sans nom, sans visage, sans avenirs... Tout ceci en effet, me fit redoubler mon sourire carnassier. Je découvrais l'âme recherchée. Je dévisageais cet être comme on décrirait un temple clos de l'intérieur ainsi que de l'éxtérieur. Il y avait en elle, ou en" lui" peut importe, seul le choix compte vraiment, le foetus de cette psychopathie infestée des pires choses que notre belle et généreuses sordide nature avait su créer.

-Est-ce vous qui avait fait ça ?

Son sourire sembla disparaitre comme il m'était apparu pour le plus néfaste de mes plaisirs... Que pouvait bien penser ce petit bout d'être pour paraitre soudain si sombre envers lui même...? Pensait il au temps qui passe et qui ne rend pas plus homme les vivant que les morts de nos jours ? Qui sait... Quelle instabilité attisante que la sienne...

Mon sourire carnassier s'intesifia à ces mots. Je ne regardais pas la bestiole baigant dans ses tripes sèches sur le sol. Mais elle. Ou "lui". Seulement "lui". Mes yeux sanglants s'éffacèrent ainsi que le sourire de la pénombre devant elle... Pour répapparaitre soudain à sa droite, sans prévenir, à quelques centimètres de son visage le mien s'extirpa de la pénombre, mes ailes de membrane me retenant par les branchage derrière moi plus haut, comme s'accrocherais une cahuve-sourit à l'affut de la proie. Cette fois ci enfin, hors de l'obscurité et de la densitée des arbres et de leurs bras feuillus entremélés, oui, hors de la cachette préservant stupeurs et tremblements.. inutiles.

--Ca à l'air de te plaire.... Ronronna ma voix sinueuse comme le sifflement d'un serpent charmeur, teintée d'attisance.

J'avais ainsi donc découvert en prononçant ces paroles et aparassant ici et de la sorte , mon visage blanc de craie, ou d'écume que la mer laisse échoué sur une plage de galets noirs ; Les deux opales rouges qui me servaient d'yeux, où l' on ne pouvait ditinguer ni iris, ni pupille ni blanc d'oeil tant ils étaient entièrement rouges et dont le centre, comme une goutte d'encre sur du papier fin, se serait légerrement diffusée... Ceux ci sur la ligne faciale s'étirait sur un horizon cambrés sous l'effet du malin et du vice incrusté sur mon visage... des lèvres aussi pâle que le teint, s'ouvrant sur les petites lames de mes dents qui faisaient de moi ce que j'étais bel et bien... Encadrée par des cheveux d'un blanc de platine un peu fous, Le tout animait une beautée sauvage impératrice.. Une beauté Vampirique...
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MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyMar 14 Juin 2011 - 10:52

On ne peut juger quelqu'un sur ses actes. Chacun d'entre eux aura une signification particulière pour chaque personne qui peuple cette terre. Toutes nos actions sont un reflet du monde tel qu'on le conçoit. Pour Kyle, ce n'est qu'un monde dérisoire, décadent et sans importance. Plat. Rien ne vient perturber le voile niais qui masque la vérité aux yeux des autres. Les gens croient se que l'on avoue. Pas Kyle. Dire que l'amour vaut bien plus que la guerre est un mensonge. Au moins, elle sais ce qu'est la guerre. L'amour n'a qu'un gout amère dans sa bouche, une envie pressente de le cracher à la figure de quelqu'un. Psychopathe. Elle compris ce dont on avait peur chez elle. Tout et rien à la fois. Ils ont peur de cette être impassible mais attendris à la fois. Ils ont peur d'accorder leur confiance en une jeune fille qui ne sais pas ce que c'est. Inspiration. Puisque personne ne l'aimait et bien elle n'aima personne. La boucle est bouclée, ainsi va la vie. Expiration. Une exception doit venir confirmer la règle. Mais qui ? Cette femme dont elle ne voit même pas le visage ? Mlle Wate en doute. Laissons le temps au temps.

Une fraction de seconde venait de s'écouler. Le temps d'un souffle. Sans crier gare, sa compagne machiavélique se trouve à quelques centimètres de son visage. Rien. Encore et toujours ce regard qui en dit long sur la jeune femme. Rien ne se produit. Ni peur, ni excitation. Juste une envie folle de tourner les yeux et de les plonger dans ce qui, quelques heures plus tôt, c'étaient délestés de la folie meurtrière. De la folie ou plutôt de la magnifique représentation que Kyle se faisait de la mort. Souffrance. Dégout. Cris. Espoir. Plus rien. Elle aime que l'on crie son prénom. Donner un espoir à ses victimes, une infime chance ne fait que renforcer le plaisir. Les mains se croisent et prient le ciel. Elle demande à ce que l'on hurle. Toutes s'exécutent. Quel doux chant! Une personne n'ayant commis aucun meurtre voit sa partition vide. Celle de Elizabeth est même agrémenté de chœur, toujours le même refrain, toujours les même paroles. C'est le genre de spectacle dont on ne se lasse jamais. La voix de la mystérieuse inconnue retentit une nouvelle fois, plus sensuel, plus piquante, bien plus attirante.

A-t-elle aimé cette mise en scène macabre ? Oh que oui. Elle ne peux le nier. Un vrai chef d'œuvre. Un sourire s'étira de nouveau sur sa bouche, ne trahissant en rien quant à son avis sur le sujet. Si la femme est capable de faire endurer ça à un animal égaré, n'est-il pas possible qu'elle en fasse de même sur les humains ? Cette dernière pensée me séduit. Bien plus belle qu'une femme ou un homme nu, bien plus attristante que la perte d'un objet de valeur, tout dans la mort lui plait. Il n'y a rien de plus réel que celle-ci. On ne sais jamais faire la part entre le vrai et le faux jusqu'à ce moment fatidique où tout nous apparait, le voile de candeur tombé. Alors on se rend compte au combien la vie nous a été précieuse. Cette dernière pensée se traduis généralement par un regard emplit de regret, peur, tristesse. le genre de chose dont Kyle en est incapable. Peut-être que c'est pour cela qu'elle tue. Enfin, aucune raison ne saurait dire le pourquoi du comment.

Kyle osa se tourner face à son interlocutrice. Magnifique. Ses traits fins, ses yeux si étrange, son sourire et ses dents. Tout les pores de sa beau blafarde prouve au combien le désir malsain l'obsède. Ravissante. Ses cheveux si clairs... Une beauté inhumaine. Aucun doute possible, cette femme, belle et douce femme, n'était en rien humaine. Serais-ce là un méandre de l'âme d'Elizabeth ? Un mauvais tour de son imagination. Quand on se sent seul, on ferait tout pour trouver un compagnon, identique à soi même. Pourtant, elle a l'air belle et bien vivante. Enfin, vivante était un bien grand mot. La faucheuse ? Peut-être bien, Kyle ne l'avait jamais croisée. Elle avait des ailes si fines avec lesquels, elle s'accrochait au branche. Non, elle n'était surement pas humaine. Le messie. Envoyé de dieu pour la quérir. C'est l'occasion de croire en son existence. Mais comment croire quelques chose dont les principes sont fondés sur la terreur quand il nous est impossible de ressentir. Bon eh bien, la demoiselle ferait semblant d'y croire, comme d'habitude. Ses yeux pétillèrent d'une étrange lumière. Une flamme dansant sur un arbre. Son coeur restait toujours aussi calme. Ses pulsations régulière. BAM BAM. BAM BAM. Cette douce complainte lui résonnait aux oreilles. La lueur sauvage dans ces yeux annoncée la couleur de la phrase qu'elle sort au même moment:

"-Rien ne me plait plus que la vision de cette chose sans vie. La vie me donne la nausée et d'aussi loin que je m'en souvienne, rien n'est plus charmant qu'un corps en putréfaction."

Son ton résolument lent et cadencé, Kyle dit ceci avec beaucoup de légèreté. Elle sais que la femme qui se tient face à elle la comprendrais bien plus que quiconque dans ce vaste monde, car elle en est l'auteur. N'est-il pas vrai qu'une chose mort amène moins de tord qu'en vie ? Beaucoup plus plaisant, une compagnie peu dérangeante et toujours d'accord avec toi. Quoi de mieux? La chair de la bestiole sent très fort. Une odeur âcre et intense, envoutant mes sens.


Rien n'est comparable à la joie d'un supplice, rien n'est aussi désastreux que la mort d'un complice
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MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyMar 14 Juin 2011 - 14:13

Qu'est ce que ce monde, de quoi est t'il peuplé ? Je n'avais que faire de ces questions sauf quand il sagissait d'y voir là un interet qui m'était propre... Résolument égoiste, l'instabilité mentale qu'on me collait à la peau me permettait d'ignorer toute les véritée qui nous entourent... Mais qu'es ce la vérité ? Il y à autant de vérités que de personnes, chacun la brodant à son envie. La mienne était tissée de sang, de cruauté, et d'une absence effroyable d'ame...
La raison est une cachoterie pour qui se croit digne de confiance. La bonté est une bien drôle de farandole et la miséricorde une fable pour enfant. Le monde bleu et rose est à vomir ses tripes, tellement écoeurant de voir là ces sourires bien-heureux qui se voile de leur misérable existance. Nous existont tous pour mourire un jour, et si nous renaissons c'est pour mourire encore et toujours. Tout connais la mort il n'y à rien d'éternel, c'est ça qu'il y à de beau.. Ecourter une vie, il n'y à donc rien de plus poetique, infliger une mort soudaine, imprévue, pour voir l'effroi sur un visage tordu par l'angoisse de l'après. Après...Après quoi ? Pour pousser le vice, l'envie de dire avant le dernier souffle de sa victime qu'elle se rassure car rien ne l'attend derrière, et qu'elle redeviendra poussière pour les rats et la vermine... Comme quoi on est utile même dans la mort ! Quoi de plus majestueux ?

Mais voilà une ame que je n'avait en rien envie de tuer ... Non, cette âme là était Ô combien différente.. Quel heureux hasard que celui ci. Le germe du malsain n'aurait pas pu mieux choisir que ce petit bout de vie là. Quelle splendide horreur, quelle minutieuse tuerie qu'infecter pareil bijoux. J'en pétillais de l'intérieur. Un trésor intacte pour mes sensations avides de péchés. Sur mon visage vicieux se lisait le malin, le diable s'il en existe un, le désir suprème d'appartenance.

Je détaillais chaques petites parties de ce visage poupon glacial et me délectait de cet air effronté et d'une complésence sordide... Son doux visage impassible et fermé de l'intérieur en proie à un vide sidérant et à une envie machiavélique se tourna vers le mien que je ne reculerais pour rien au monde, mon sourire malsain toujours là sur mes lèvres, mes deux opales se plantèrent toute deux dans le fond de ses yeux d'enfant infantile.

"-Rien ne me plait plus que la vision de cette chose sans vie. La vie me donne la nausée et d'aussi loin que je m'en souvienne, rien n'est plus charmant qu'un corps en putréfaction."

Ho et poète en plus de ça. Rien de plus beau que la bouche d'une jeune ame proférant si odieuses parôles. C'était comme une jolie fleur empoisonnée, dont chaque pétales refleteraient l'odeur pestinnencielle du cauchemard et de la térreur infligée à ses pauvres et bien-heureuse victimes. Une fleur mortelle, une rose amère et dont la beauté cacherais perfidement une nature tourmentée, malmenée et crachant son acide comme le venin d'une arachnée. Quelle image délectable, quelle mise en bouche parfaite !!!

Mon sourire s'accentua de plus belle, découvrant les dagues acérrée éffilée de mes dents les plus pronnoncée à l'arrière de mes canines...

-Le ciel de cendre m'envoirait il le plus beau des présents ...? Sussurais je, en venant d'une main blanche et laiteuse, fine presque osseuse mais sans laideur épidermique, pourvue de griffes au lieu d'ongles, aux aspects translucides salis et veineux comme le bois, longues et courbée aux bout des doigts, caresser imperceptiblement d'un contact gelé, la joue de cette adorable masculine.

Aucunes peur ne trahissais ses pensées. Aucunes craintes aucuns sentiments. C'était jouissif je n'aurais de cesse de le répéter. C'était fantastique.

- Comment s'appelle ce beau visage pécheresse au coeur d'homme ...? susurrais je alors n'ayant retirer ma mains mortelle.
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MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyDim 19 Juin 2011 - 22:31

La liberté. Grand principe. Bafoué, malhonnête, vicieux, limité et pourtant si désirable. Dans un monde où terreur règne, rien ne va à l'encontre de ce principe fondamental de la société. Enfin, c'est exactement ce que déclame, scande et parade les hautes autorités. La liberté est un vice. Quiconque pense toucher, ne serais-ce même que l’effleurer, meurt aussi sec. La haine n'engendre que la haine. La liberté est son alibi. Au nom d'Elle, de cette catin pervertit, des hommes meurent, cris, succombent. Les Hommes sont faibles et dominés. Tiraillé entre docilité aveugle et douce rébellion pareil à un chien demandant sa gamelle. Les hommes politiques l'ont bien compris. Une maitrise totale des ces âmes pures et chastes n'est possible que par de vils mensonges, profanation suprême de la vie, violation de la mort. Et ils rient. Ils se croient puissants alors qu'au fond, il ne valent pas mieux que Kyle, que cette femme inconnue au traits parfait. Un pêcheur sachant pêcher, doit savoir pêcher sans un chien. Faux me direz-vous. Vrai. Particulièrement vrai. Personne ne doit avoir la responsabilités des actes d'un autre, lâche et déloyale. Ainsi, Kyle mesure chaque acte, chaque parole. Elle n'agit pas sans avoir tout planifié. Elle agit en âme et conscience et n'est pas un de ces 'chien' de la société.

Si elle devait être une fleur, ce serait sans aucun doute possible, une ortie. Horrible à la vue. Personne ne l'aime. Dans ces actes, elle se fait odieuse, dans son apparence, elle se fait homme. Urticante. S'approcher d'elle c'est un peu comme signer son arrêt. Peut-être pas son arrêt de mort mais une bonne mise à pied. Ou prendre son pied. Jeu de mot subtile et dilué dans cette vague de pensée décousu de sens. C'est aussi un met, une fleur plus que désirable qui ne laisse en rien indifférent. On aime, on déteste. C'est une partie de dé où le joueur lance inlassablement dans un geste digne du plus grand taylorisme, ses deux faces opposé. 1,2. Quoi de plus opposé. 1 n'est et ne sera jamais deux. Inversement. De plus, qui a déjà vu une ortie sur Feleth ? Personne. Dans cet univers fait de contraste, le plus frappant est alors Kyle. Déchet et idole. Aucune lamentation n'est plus douce que celui dont la peine est causé par cette femme ou cet homme. Pourquoi? Parce qu'étrangement, elle ne ressent rien.


La femme, un sourire d'appartenance, de désir inassouvis aux lèvres (n'a-t-on pas dit que la liberté n'existe pas? Comment veux tu être libre si l'on te convoite), elle était radieuse. Un visage en rien déplaisant, Kyle se laisse aller dans ces yeux qui ne connaisse aucune morale, aucune pitié. Dans un geste d'extrême féminité, elle effleure la joue de son doigt froid. Rien. Kyle ne bronche pas, n'esquisse aucun mouvement. Elle réfléchit. De sa voix sensuel, dont le parfum est tinté de quelque chose de malsain, nait quelques mots, une phrase. Elizabeth, le plus beau cadeau du ciel ? Laissez la rire. Elle n'est le cadeau de personne. Elle empeste la mort, la trahison et l'ennui à des kilomètres à la ronde. Tout lui parait morne et triste. Pourtant, cette femme se complait de ce vide ? De ce manque d'âme ? Et bien soit. Son sourire s'accentue, dévoilant des dents, immaculées et pointues. Qu'elle la tue, elle n'en avait rien à faire. Elle ne regrette rien. Tout est pris en considération. Pas une parole valant plus qu'un acte. Ce qu'elle dit, elle le fait. De toute manière, ça lui change qui à elle ? Sa main osseuse jouant avec mon visage, elle lâcha enfin:

- Comment s'appelle ce beau visage pécheresse au coeur d'homme ...?

Comment sait-elle ? Dans un geste presque naturel, elle baisse les yeux sur sa poitrine inexistante. Cette femme est une devin ? Un truc est sur, elle n'est en rien humaine. Kyle à le coeur qui bat, régulier, envoyant le sang vers ses organes. Ce qui la rend humain. Mais, aucun regard extérieur n'avait encore percé le secret de son sexe au première abord. Serte, sa voix n'est pas masculine mais elle n'est pas féminine. Bref, elle se demande ce qu'est-ce qu'il l'a trahit.

-Eh bien, je me nomme Kyle. Et qu'elle appellation à ce visage si parfait qui se trouve devant moi ?


La jeune femme sourit en attrapant la main de l'inconnue au teint blafard.

Il n'y a pas de mots pour définir la liberté car ce serais déjà la diminuer


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MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyLun 1 Aoû 2011 - 12:18

N'existe en ce monde d'illusion que ce auquel on croit.

Mon poignet ossaux et glacé entre sa main fraiche et rude de la brute jeunesse ne fut que poussière, fumée, nuage de craie blanche, poussière de calcaire qui se dissout, mirage disparaissant, chimère que l'on veut saisir mais qui s'efface. L'immateriel materiel. Je n'étais que fantome mais plus vivant que n'importe quel mort.



Le sourire malasain carnassier sur mes lèvres pales semblait planer entre douceur et menace, admiration et envie... les prunelles sanglantes qui me servaient d'yeux devorais de leur emprise méprisable et vile mais passionée ce petit être si merveilleux et si inapeuré crampé sur ses deux jambes sur le sol de chimère qui ne me portait point.



Et sa voix etait aussi grisante que le calice qui broie les chaires ; Dénuée de ton et de nuance, ni male ni femelle, même pas eunuque pourrais t'on le croire ou l'espérer, cet être n'avais pas sa place dans ce monde aux valeur écoeurantes... Il etait la genèse réssucitée, le chainons en périle du cycle perpetuel féminin-masculin, le troisième type, effrayant d'étrangeté et d'anormalité et déléctable pour qui aime le sacre de cette nature cruelle.



Ma voix se fit sussure et féline, caresse et tentation:



- Un nom si la mort en possède un ....dis je alors que se promenais mon visage près du sien comme cherchant de les ligne du siens l'unisité foisonnante que transpirait ses pores de peau... L'obscurité jouait perfidement avec son visage immuable d'humain hinumain. Le paradoxe est en lumière et son humeur est plongée dans le noir du mystère. La lune quand à elle etait moins pale et inoxydable que l'albinos de mon teint de chaux délavée.



Les rubis rouge et profond comme deux puis de sang versé se fichèrent dans les siens. Les lames en aiguilles blanches nervurées riaient en silence de ce plaisir observateur, et jouissait de vivre ce spectacle et cette conversation... quoi que.



- Dis moi comment nommerais tu le mal si tu le recontrais ....? Siffla la fourche de ma langue vicieuse entre mes dents en pointes.



Amoureux etait le coeur gengrainé qui battait dans mon poitrail, de cette rencontre inoportune... Pour elle, pour lui, sans doute... Mais come toujours , qui peut en être si sur ?... Personne.
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MessageSujet: Re: Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle]   Sans essence, l'insensible censé... [PV Kyle-Meryle] EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 23:03

Les contrastes ne dépendent que de la perception qu'on en a. Pour commencer un contraste c'est comme en peinture: soit noir, soit blanc. Au final chacun y trouve son compte. Mais, si les contrastes n'avaient pas ce sens ? Dans ce monde, tous on la même optique, la même idées des choses, des goûts et des couleurs. Celle inculqué depuis des générations. Préjugés infondés. Les contrastes ne deviennent alors qu'un mot, excentricité de la langue, oublié de tous. Tous. Mais pas Kyle. Pour elle, le contraste le plus flagrant entre elle-même et le Monde est que les Hommes éprouvent mais elle, elle ne fait qu'approuver. Le contraste de la maladie. Un combat. Une défaite. Cela faisait bien longtemps qu'elle avait perdue. Elle avait perdu l'honneur, le sens de toute chose, les sentiments, ses parents, son innocence. Mais c'est là le contraste le plus saisissant en elle. Une sorte de cercle sans fin. Mais aujourd'hui elle avait appris une chose: même seule dans l'adversité, la mort prend plusieurs visages, change de forme, s'empare des corps les plus beaux, les plus sombres et élégants. La mort est à la fois douce, suave et si violente...

La femme aux yeux de sang, blafarde, lui sourit toujours. Entre envie et pitié. Entre mélancolie et sadisme. Un sourire éclatant, reflétant l'astre nocturne. Deux dames pas si différentes. Blanche et désirable. Désirable et pourtant si seule. Reine de la nuit, témoins pas si passive des pires folies et des meilleurs désastres. Elle susurre plus qu'elle ne parle. Surprenante femme, imprévisible fléau. Son visage de poupée de cire se rapproche de celui de Kyle, l'effleurant. Pourtant, Elizabeth reste froide. Sans humeur. Un homme aurait sauté sur la Belle, lui arrachant habits et pudeur. Pas elle. Elle attend comme un chien l'instant propice. Celui où la Belle lui ordonnerait. Elle ne peut faire autrement, Insensible est son coeur et froid sont ses désirs. Kyle a trouvé son maitre, sa déesse.

Dans l'obscurité étrange de la nuit, les yeux de son interlocutrice brillent, un feu dans l'iris, un brasier ensanglanté. Ils s'arrêtent dans ceux de l'Androgyne. Toujours le sourire macabre aux lèvres, elle ne lâche pas les pupilles malsaines. La jeune Femme siffle encore une question. Sa vois résonne dans la tête de Kyle comme une incitation au mal, au péché. Oh oui... Elle aimerait pêcher avec cette fille. Tuer, mutiler, violer corps et âmes.

Personne n'est égal dans la souffrance. Certains meurent plus rapidement que d'autres. Puis il y a ceux qui aime ça. La souffrance, les maux. Infliger et recevoir. Ils jouissent de chaque cri, de chaque gouttes de sang. Ils ne craignent pas le mal, ni la mort, car au fond, ce sont leurs visages pervertit qui forme ça. Une possession d'âme et de corps. Un démon déchainé en eux-même. Le mal porte leur visage de fou. Donc le mal n'a pas de nom. Enfin, il a celui qui inflige les blessures. Faire souffrir quelqu'un, le faire crier ton nom jusqu'à lui briser les cordes vocales. L'Androgyne sourit franchement, frémissant sous un souvenir plaisant. Celui de cet homme. Pleurant femme et enfants lors de sa dernière heure....


'FLASH BACK'

Il fait sombre. Il fait froid et humide. Une seule bougie éclaire la pièce aux murs gris. Enchainé au mur à droite d'un petit escalier en bois, un homme. Il a à peine une trentaine d'années. Face à lui, au centre, une table vieille et poussiéreuse. Dessus, de nombreux couteaux et autres instruments de torture. Beaucoup sont tachés d'un liquide rouge à l'odeur de rouille.

-Je vous en prie...


Le garçon se met de nouveau à pleurer. Par contre, un rire sadique se fait entendre. Puis Kyle avance vers l'Homme, une lame étincelante dans la main droite. Elle avance.

-Écoute, j'ai reçu une missive. Je DOIS te tuer. Tout ça ne viens pas de moi.


Elle colle son visage dans le cou de sa victime terrifiée et tremblante. De nombreuses coupures parcouraient son corps affaiblit. Cela faisait plus de deux jours qu'il était dans cette pièce. L'insensible s'est amusé. Elle profite de chaque entaille, chaque cri. Maintenant, il est l'heure pour lui...

-Je vais t'aider. Puisque tu es destiné à mourir... Maintenant je veux t'entendre crier mon nom. Je veux que tu fasses trembler les murs rien qu'avec ta voix. Hurle et j'abrège tes souffrances.


Il s'exécute, les larmes roulant sur ses joues meurtris et son corps mutilé tremble encore. Elizabeth exulte. Elle lui ouvre dans un geste magistral le ventre, laissant au sol tripes et boyaux. Sans remords, elle remonte l'escalier grinçant, jouissant des dernières paroles du condamné.

FLASH BACK

Lorsque la jeune femme reviens à elle, elle fixe encore le génie à la peau d'albâtre.


-Elle n'a de nom que si on lui en donne... Pour moi, ce sera le votre... Que j'ignore encore.

La joie d'un meurtre est bien plus grand que le plaisir du corps.
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